La nuit était tombée depuis quelques heures déjà. Je devrais déjà être dans mon lit à prendre des forces pour ensuite être ultra concentrée en cours ! Oui, le genre de choses qui n’arrivait pour ainsi dire jamais. Moi, je ne choisissais jamais d’aller me coucher, c’était la fatigue qui me tombait dessus et qui me disait hé cocotte, tu tiens plus. Ce soir, ce serait encore le cas, à n’en pas douter. Pourtant, j’avais un planning ultra chargé, planifié depuis des années lorsque j’y pensais. Pourquoi ce soir plus qu’un autre ? Et bien, l’instinct.

Ce soir, j’étais prête, je le sentais dans tout mon être.  Raison pour laquelle, ce n’était pas une balade tranquille dans la forêt mais bien une marche rapide pour rejoindre l’endroit où il fallait que je sois. C’est comme si, tout d’un coup, les astres s’étaient alignés, que tout avait été décidé, ce serait ici et maintenant. Je rejoignis donc la bâtisse où il se trouvait. J’aurais pu me fier uniquement à mon odorat, s’il y avait bien une odeur – en plus de celle de Poil de Châtaigne, cela va sans dire – que je reconnaissais, c’était celle-là. Et pourtant aucun sens ne m’avait indiqué où me rendre ce soir. C’était juste les repérages qui m’avaient aidé. Oh bien sûr, de la même façon que j’étais capable de reconnaître son odeur, à force d’avoir la mienne sous le nez, je ne serais pas une parfaite inconnue pour lui. Pas sûr que la louve ait vraiment apprécié ce moment elle non plus, les manières de Greyback étaient pour le moins, inexistantes. Ça aurait dû d’ailleurs m’alerter mais il faut croire que j’avais volontairement mis de côté ce détail. Tout cela pour dire que mon odeur, il devait la connaître très bien et que ce soit, je ne pourrais pas faire semblant de ne pas savoir qui il était, en même temps, cela m’arrangeait bien. Ce n’était pas du tout un inconnu pour moi et j’aurais eu bien de la peine à cacher cela.

En arrivant vers le lieu où il se trouvait, un bar semblait-il, quelques visages se tournèrent vers moi. Nul besoin d’inspirer pour savoir que je me trouvais en compagnie de loups, alors, je m’immobilisai. Mon regard scruta chacun d’eux, pas par défi, pas pour dire bonjour, pour estimer leur force et mes chances de survies si ça venait à dégénérer. Pas la peine de rêver, elles frôlaient les 5%, ma seule chance ce serait de courir vite, assez pour en avoir qu’un seul sur moi à la fois, alors là peut être que je m’en tirerais, en les achevant un par un. Hum, ce n’était pas glorieux et j’avais beau apprécier courir, ce genre de course contre la mort ne m’emballait pas du tout.

Puisqu’aucun n’approcha pour me demander ce que je fichais là, j’en concluais que j’avais parfaitement le droit d’entrer, alors je le fis, quittant les ombres de la nuit pour entrer dans un endroit beaucoup plus éclairé. Fumaient-ils en ces lieux ? ça m’en avait tout l’air, ça ne leurs obstruaient pas les poumons ni les empêchaient de courir à toute vitesse ? Probablement, est ce que pour autant les distancer serait facile, probablement pas, ils étaient habitués. Mon regard balayait lentement la pièce, s’arrêtant sur chaque personne, trop d’odeurs différentes, impossible de savoir avec précision si chacun était un loup garou où s’il y avait des sorciers lambdas, ça ne changeait pas grand-chose puisqu’on était pas un soir de pleine lune. Et puis, de toute façon, Il m’aurait fallu un peu de temps pour m’imprégner de chaque odeur et pouvoir répondre à cette question. Du temps, je n’en avais plus, je ne pouvais pas analyser tout, mon attitude paraîtrait suspecte. Et puis, j’en connaissais bien assez pour avoir observé des heures, des jours, des mois, certains de ces loups, un plus que les autres d’ailleurs. J’avais reporté bien assez longtemps, maintenant, j’étais là, je n’avais plus le choix.

Mon regard vint lentement arrêter sa course sur la personne régentant ma vie depuis longtemps. Son regard, cette silhouette, je ne l’avais jamais oublié et, il était fidèle à la représentation que mon esprit s’en était fait. La seule différence notable c’est qu’il avait pris dix ans, lui aussi. Est-ce que ça ne m’arrangerait pas un peu, j’avais la jeunesse pour moi, il avait au moins les articulations rouillés non ? Si je donnais un bon coup dans les rotules, je le couchais à terre, à tenter… plus tard. C’était la première fois que je le voyais d’aussi près et je n’étais pas certaine que venir ait été la meilleure idée de ma vie, je ne savais pas pourquoi mais j’avais la drôle d’impression que je n’étais plus vraiment maître de rien du tout, qu’il allait falloir la jouer finement et que c’était un roublard que j’avais en face de moi. C’est fou mais jamais l’expression se jeter dans la gueule du loup n’avait eut autant de sens qu’aujourd’hui.

Je le rejoignis, le faire attendre n’aurait pas été bénéfique, je m’emparais donc d’une chaise, indiquant clairement par ce geste que j’avais l’intention de rester puis je vins m’installer devant lui, mon regard dans le sien. « Je veux rejoindre ta meute. » Voilà, c’était dit. Je m’étais toujours imaginé que rejoindre une meute, ça devait se faire volontairement, une belle et grande famille où chacun veillait sur l’autre. Là, je n’éprouvais pas le moindre plaisir, aucune chaleur n’était venue réchauffer mes entrailles, rien d’autre que la certitude que je faisais ce qui devait être fait. J’avais bien songé à argumenter pour lui montrer que j’étais la recrue de l’année, de la décennie même vu le temps que j’avais passé à m’entraîner pour pouvoir le détruire, mais il valait mieux garder certaines choses pour moi. Pas sûr qu’il ait très envie de savoir que mes plans sur l’avenir ce n’était ni plus ni moins que de le rendre fou, littéralement et de l’achever quand je serais parvenu à accaparer chacune de ses pensées. Cette seule pensée suffisait à me rappeler pourquoi j’étais là, à me dire que si, c’était une bonne idée. Alors, je relevais le menton légèrement, toujours pas par défi, pas encore le défi, l’observant dans les yeux, ces yeux qui déclenchaient des cauchemars chez moi d’ailleurs, attendant sa réponse.

Ne pas regarder la personne sifflant, non, non ce n’était pas le moment. Inspirer son odeur en revanche, ça oui, la mémoriser dans un coin de la tête, ça aussi et la prochaine fois que je le croiserais, loin de toute cette agitation, par principe, je lui mettrais mon poing dans la tronche, ça lui apprendrait à me siffler. Mais pour le moment, je devais essayer de rester focalisé sur mon objectif, ne pas m’éparpiller en faisant une liste de toutes les personnes qui me gonflaient dans cet endroit, parce que je sentais qu’il allait y en avoir un paquet. Etonnamment, garder mon regard fixé dans le sien fut plus simple que je ne me l’étais imaginé, j’avais toujours craint le fait que je détournerai les yeux parce que j’entendrais sa voix dans ma tête, que les souvenirs viendraient me submerger et que la peur d’une enfant prendrait le pas sur toute une préparation, mais non, j’étais calme, mon regard dans le sien et ne voulant regarder nulle part ailleurs.

Lorsqu’il prit la parole, ce fut pour refuser enfin, ça y ressemblait en tout cas de mon point de vue, ma demande. J’esquissai un sourire « Ce n’est trop tard que si l’on est mort et je suis en vie. » Ah et ça on ne pouvait l’imputer qu’à lui le fait que je sois en vie… bon et louve au passage… En vrai c’était donc presque de sa faute si c’était trop tard selon ses critères de merde là. Au moins, j’étais fixée sur le fait qu’il avait bien eu mon odeur sous le nez assez longtemps pour savoir qui j’étais, c’était une très bonne nouvelle ça.
Pour quelqu’un qui semblait pas du tout intéressé par le fait que je rejoigne sa meute, ce qui m’embêterait grandement, comment me rapprocher de lui s’il me bloquait d’entrée de jeu, il tentait quand même de se renseigner, un peu trop à mon goût. Je tentais tant bien que mal de répondre le plus honnêtement possible sans qu’il ne puisse faire le moindre lien. A présent, il connaissait, pardon ils connaissaient vu que tous avaient le regard fixé sur moi, mon prénom, cela ne l’aiderait en rien, mon nom de famille, il n’avait pas dû se renseigner sur l’orphelinat avant de commettre ses crimes. Mon âge, il le connaissait, j’avais même anticipé – bon pour me foutre de sa tronche -  en donnant ma date de naissance et mon signe astrologique… on sait jamais, il avait l’air de vouloir tout connaître de ma vie. Est-ce qu’il fallait que je lui donne le nom de mon dernier partenaire sexuel ou ça va, il s’en passait ? Et aux autres questions, la même réponse, répétée comme un mantra, je veux rejoindre ta meute, comme si c’était mon désir ultime dans la vie.

Puis, il y eut ce geste de la main de la part de Greyback et tout d’un coup, c’est comme si nous étions seuls au monde. Les chaises bougent sur le sol, les différentes personnes se lèvent pour aller faire un petit tour. Le mot petit ayant là tout son sens, ils n’étaient pas bien loin. De toute façon, étant donné que tout le monde savait que j’étais là, n’étant pas vraiment suicidaire, enfin pas trop, je n’allais pas me jeter sur mon cher Greyback pour l’égorger, quand même un peu de tenue. D’ailleurs, lui aussi venait de se lever mais pas pour s’éloigner, non, pour se rapprocher. Je tournai la tête, lentement, pour le regarder, tandis qu’il me posait une question. La première qui me laissait entrevoir une ouverture, excepté le fait qu’il soit un peu curieux avec ses questions. « Je suppose qu’il faut faire ses preuves ? Montrer qu’on en vaut la peine ? » Je jouais doucement avec ma chaise, la faisant basculer, plus parce que j’étais incapable de rester sans bouger qu’autre chose d’ailleurs, je repris la parole. « Si la question suivante est : est-ce que j’en vaux la peine ? La réponse est oui et j’anticipe même les questions suivantes. Ils ne doivent pas être bien nombreux ceux qui viennent sur ton territoire en loup et qui ne se font pas massacrer par » ton idiot de loup que je déteste et qui ferait mieux d’arrêter de vouloir foutre ses dents à chaque fois contre ma peau que ce soit en humaine ou en louve parce que ça ne me plait pas du tout, non ça fallait pas le dire, être concise, pas désagréable. « toi. Déjà ça prouve que je n’ai pas froid aux yeux. Puis alors combien de loups s’étant promené sur ton territoire sont venus te rendez visite par la suite en ces lieux ? Tu veux mon avis ? » Oui non mais même s’il le voulait pas, il l’avait «  ça tient sur les doigts d’une seule main. Et s’il faut prouver que j’ai ce qu’il faut pour être un membre de ta meute, mais avec joie. Présente-moi un adversaire, j’aurai le dessus en moins de dix minutes. » Arrogante me soufflai mon esprit, attention à ne pas se brûler les ailes et puis à ne pas y aller trop franchement non plus. Derrière si je venais mettre mon sang partout dans la demeure de Soledad, elle n’allait pas spécialement kiffer… Même si ça va, un peu de sang ça part facilement avec une éponge. Et puis il était beaucoup plus simple de nettoyer du sang que de ramener quelqu’un à la vie. Voilà, c’est ça que je lui dirais si elle me ronchonnait dessus.

Est-ce que je m’étais préparée à me battre ce soir ? Pas vraiment. Est-ce que ça me foutait la trouille ? Mais alors là, pas du tout. Je dirais même que c’était l’inverse, de l’excitation pure et dure. Je voulais l’épater. Le truc que je n’avais pas vraiment anticipé, parce que les plans parfaits ça n’existe pas, c’est que je n’avais pas la moindre idée de comment on intégrait sa foutue meute en réalité. Bah oui, personne n’avait écrit un roman sur le rite de passage Greyback… Ou alors s’il existait je ne l’avais pas lu et Georges non plus d’ailleurs. Et je n’avais pas mis mon museau dans sa meute au bon moment. En même temps personne n’avait jugé bon de m’informer sur le planning de la meute.

Non, répondre la faute à qui gros malin, ce n’était pas une bonne chose, oui même si ça démangeait de rétorquer cela. Pas plus que de dire hé bien vu Sherlock qu’est ce qui t’as mis sur la voie, le fait que j’ai fait exprès de me présenter sous ma forme lupine avant ? ou alors ton odorat de loup, ou alors tes hormones. Non, non, évitons les provocations, faudrait pas l’énerver, c’est pas le but de la mission. « Et bien si ça te dérange, essaie de faire abstraction de ce fait. » Voilà, je lui donnais des solutions parce que revenir en arrière, ça me paraissait compliqué.

Alors que je faisais très docilement ce qui m’avait été demandé, trop docilement d’ailleurs, ça m’en coûtait presque. Voilà qu’un petit rigolo ne trouvait rien de mieux à faire que de poser sa question portée sur le cul, ah voilà on y venait. Bon je m’étais juste loupé sur le fait qu’on me poserait la question du dernier partenaire, tout compte fait, c’est que monsieur voulait savoir si je baisais, ce serait impoli de ne pas répondre. Je posais mon regard sur lui « Oui. » un silence avant de reprendre dans un sourire « Mais pas avec toi. » Autant ne pas lui faire de fausses joies. Par contre, il avait tout intérêt à vite se détendre le mâle en manque de baise, sinon clairement il allait lui arriver des bricoles. Surtout que maintenant, je savais à quoi il ressemblait. Parce que oui, j’avais décidé de ne pas chercher la personne m’ayant sifflé, oh à coup sûr ça venait de msieur en manque de baise, en même temps, cette technique elle fonctionne vraiment ? Sauf que lorsqu’on me parlait, j’étais bien obligé de répondre, la politesse tout ça. Quoi qu’en fait est ce que fallait répondre à tout ? Pas certaine, boarf, trop tard.

Mauvais calcul donc. Je prenais note et pourtant, de la même façon qu’il m’avait été impossible de revenir en arrière après la nuit de notre merveilleuse et douloureuse rencontre, je ne pouvais pas prendre note des informations qu’il me donnait puis revenir en arrière. J’étais obligée de faire avec, me contentant donc de poser un regard sur lui, tandis que la fumée de sa cigarette m’arrivait dans la tête, pour l’ambiance mystérieuse sûrement. Je soufflais doucement dessus, admirant les volutes de fumées se dispersant dans l’air. Franchement, j’étais en train de m’amuser tranquillement, je faisais suer personne, j’attendais qu’il m’explique un peu mieux parce qu’il se la jouait mystérieux monsieur Loup mais il expliquait rien, sauf que d’un coup sans prévenir, il m’attrapa. Alors déjà, ne nous mentons pas, ça ne me plaisait pas du tout qu’il m’attrape, parce que quelque part j’avais l’impression de redevenir une enfant et il me fallut toute la volonté du monde pour ne pas tressaillir, ni chercher à le repousser, me martelant que si je gâchais tout maintenant, je ne valais rien du tout, des personnes seraient mortes pour rien et autant abandonner comme une lâche. Ce fut donc la raison pour laquelle je le laissais me relever. Si je le regardais lui, toute mon attention était focalisée sur mon ouïe, le moindre mouvement qui ne provenait pas de lui, j’aurais tout intérêt à réagir promptement pour me battre oui non mais visiblement mes persos sont suicidaire… j’abandonne ils sont tous cons.

Je l’observai tandis qu’il me disait de me battre, euh, d’accord, très bien, mais face à qui ? Personne en dehors de lui n’avait bougé. Il prit un verre, me lâchant pour cela et bon sang, qu’est-ce que j’avais envie de le prendre par surprise et de l’égorger, mais, ça gâcherait tout. Je clignais des yeux pour éviter de regarder sa gorge, les rouvrant lorsque j’entendis le son de sa voix. C’était lui mon adversaire ? « Pourquoi pas. » Non mais en même temps, j’allais pas lui dire non je vais les déplacer pour pas les abimer tes chaises, je m’en moquais moi de les abimer. Sauf que flûte, il venait de m’attraper, alors, est ce que vraiment il me prit par surprise… Bah en fait, même si c’est un peu la honte de le reconnaître, oui, c’est vrai, je ne m’y étais pas attendu. Je ne sais pas pourquoi, je ne m’attendais pas à ça, c’est stupide, c’est vrai. Mais la raison c’est que je me retrouvais en une fraction de secondes avec une espèce de taré, que je haïssais, dans mon dos. Quel calvaire, là, je dois bien reconnaître que la réaction fut instinctive, tous mes muscles s’étaient raidis comme pour me préparer. Il ne me faisait pas mal, mais j’avais bien conscience que mon bras ne me serait d’aucune utilité et qu’il valait mieux que je me prépare à la douleur quitte à le briser moi-même en me retournant pour me défendre. Je n’aimais pas sa proximité, c’était indéniable, ça me donnait envie de bouger. Déjà qu’en temps normal, je n’aimais pas rester immobile, là c’était un véritable enfer. En même temps, est ce que cette personne – si tenté qu’on puisse l’appeler être humain d’ailleurs – n’avait il pas toujours représenter l’enfer à mes yeux, l’obscurité et la noirceur de l’âme, la sienne… comme la mienne.

Il commença de nouveau à me parler, m’empêchant de me concentrer exclusivement sur la chaleur de son corps et de devenir dingue. Comment ça pour rentrer dans sa meute il faut y naître ? Il compliquait toujours tout ce gars mais c’est incroyable. Et puis il serrait un peu plus là ou bien sa proximité faisait que j’étais tendue ? Sincèrement, si ça ne tenait qu’à moi, je lui dirais bien que j’avais plus que prouvé ma valeur pour ce qui était d’avoir été chassé… formé en l’espace d’une seconde avec une phrase que les plus grand philosophes de ce monde aurait envié et n’oublions pas non plus la survie, j’avais survécu. Mais, tout ça, je ne pouvais le dire « Est-ce que notre première rencontre et le fait que tu m’aies pourchassé parce que j’avais osé franchir les limites de ton territoire ça ne peut pas compter ? Après tout, j’ai survécu non ? » Oh ça va, une petite boutade et j’avais même baissé d’un ton, même de trois tons, pour que ça ne soit qu’un murmure et que personne n’entende.  A la question suivante, je rétorquais « Parce que je vise l’excellence Kesabel Greyback et il me semble bien l’avoir trouvé. » Ce qu’il ne fallait pas dire, c’est pas l’excellence que je visais, juste lui. Il me cherchait, je le sentais bien, je tournais la tête pour l’avoir de nouveau dans mon champ de vision, même si j’étais toujours bloquée et que je ne cherchais d’ailleurs toujours pas à me défaire de sa prise, juste le regarder « Et tu te bases sur quoi pour dire ça, mon apparence ? Donne-moi ma chance, tu as quoi à perdre à part du temps ? Tu pourrais être surpris agréablement. » Même si dans le fond, ma loyauté, il pouvait s’asseoir dessus mais alors bien profond.