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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Ce qui ne tue pas, rends plus fort ✘ Aeden VIII :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 1 Jan - 19:43


Ce soir, c’était particulier. Je travaillais sur cet évènement depuis plusieurs semaines. Il fallait bien recompenser les équipes. Que ce soit celle du garage, comme celle qui était sur le terrain à transporter les marchandises. Ils avaient fallu trouver un lieu limitrophe de Londres, graisser quelques mains pour s’assurer que la fête ne serait pas perturber par la police magique. Mais de fil en aiguille, j’étais parvenue à organiser ce que j’avais en tête. Une soirée de courses, d’alcool et de musique en campagne isolée afin d’être tranquille. Tout était réuni pour passer une nuit complètement dingue. Depuis que j’avais repris la gestion du garage, je ne pouvais plus autant m’amuser qu’autrefois. Je comprenais de plus en plus Luca et l’isolement dans lequel il s’était enfermé. Sombrant dans la tourmente de la drogue. Je me promettais de ne pas faire les mêmes erreur. Je me disais que ce soir d’évènement pouvait distraire les équipes, leur faire du bien. Assurer leur fidélité aussi. Renforcer cette notion de famille qui nous unissait au travers de la Cosa Nostra. Par notre tatouage commun à tous qui nous marquait la peau.

Oui ce soir, ce serait une super soirée et le meilleur dans tout ça, c’est que Jaeden allait m’y accompagner. Il m’avait bien sûr aidé, donné des idées durant la préparation. Sans vraiment le vouloir, il devenait petit à petit mon bras droit et j’aimais travailler avec quelqu’un dont je savais pouvoir avoir une totale confiance. Quant à nous… car il y avait un nous à présent, c’était étrangement parfait. Pour deux personnes qui était presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble, nous le vivions plutôt bien.

Dans mon appartement, je sortais de la douche avant d’enfiler ma tenue. Un jean noir serré et troué de ci et de là. Un croc top gris. Ma veste en cuir sur lequel se trouvait le blason de la Cosa Nostra. (en image ici.)  Je sortais devant le garage pour rejoindre les membres de la famille qui bossait au garage pour rejoindre le lieu de regroupement. Je glissais ma main dans cette de Jae, un sourire aux lèvres, avant que chacun n’embarque sur sa moto. Je recommence enfin à voler. Des distances courtes, simples. Qui me semble sans danger. C’est un plaisir simple. Avec l’envie amère de faire plus. Les courses me manquent. Les missions auxquelles je participais aussi… Mais chaque chose en son temps.

Sur place, il y a déjà foule. Je suis incapable de dire combien ils sont mais une chose est sûre : ça fourmille de la Cosa Nostra. Notre emblème est partout. J’entends ma langue maternelle et j’espère un instant que Luca sera présent… Mais ce dernier est cantonné en Italie. Et ce genre de fête, il n’y aurait rien de tel pour le faire replonger. Mon regard se voile l’espace de quelque seconde avant de chasser la tristesse. Ce soir je suis là pour montrer la force de la Cosa Nostra. Pas pour m’apitoyer. Alors que les motos se posent petit à petit, je finis par élever la mienne dans les airs et d’un sortilège sonorus, je m’exprime de façon à ce que tous entendent. « Cette soirée est pour vous ! La Cosa Nostra continuera de vibrer au son des moteurs ! » A ces mots les motards font tourner la poignée de leur moto, les moteurs s’éveillant bruillaiement dans la nuit, me faisant éclater de rire. Je me lève sur ma moto, mes pieds sur les pédales. « Profitez, amusez-vous et surtout n’oubliez pas : ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT ! » Les moteurs vibrent encore plus et je vais pour me poser au sol. Quelques personnes viennent me voir, me tapent sur l’épaule. Avec les derniers évènements, il faut rassurer les membres. Le départ de Luca n’est pas passé inaperçu. Il a laissé des doutes, surtout après la mort d’Antonio… Je me faufile à travers la foule pour retrouver Jaeden, un sourire charmeur aux lèvres, je lui dis : « Hey, salut beau gosse, tu es venu accompagné ? » Les quelques mecs autour se mettent à rire. La plupart sont habitués à nos jeux. Autant les piques, que les chamailleries. Les boutades et humour aussi. Bien que cela reste encore assez nouveau. « Tu m’offres un verre ? »


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Ven 3 Jan - 13:42


Ce qui ne tue pas, rends plus fort

Aeden VIII - Septembre 2019
Cela faisait un moment qu’il n’y avait pas eu de soirée de ce genre chez la Cosa Nostra et le fait que Luca a dû repartir en Italie en laissant les rennes à sa sœur n’y était sans doute pas pour rien. Mais Anje’ avait eu une idée géniale avec cette soirée, cela vous manquait à tous et lorsqu’elle t’avait parlé de son idée tu t’étais empressée de l’appuyer. D’ailleurs tu faisais de ton mieux pour l’épauler dès qu’elle en avait besoin, sans forcément l’envahir ou chercher à être ailleurs qu’à ta place, à ses côtés. C’était d’ailleurs déconcertant la facilité avec laquelle votre duo fonctionnait bien que ce soit pour la Cosa Nostra ou dans votre couple. C’était comme si tout coulait de source, comme une évidence… Si tu avais assez de prétention tu pourrais même dire que vous étiez fait pour être ensemble… Plus le temps passait et plus tu découvrais ce que c’était qu’être un couple à ses côtés et tu te demandais comment tu avais pu passer à côté de cela toute ta vie…

Tu espérais que cette douce parenthèse dans ta vie ne soit pas éphémère et que ce bonheur auquel tu goûtais pour la première fois ne se retourne pas contre toi tel un boomerang… C’était cela ta crainte, car malheureusement c’était tout ce dont ce que tu connaissais de la vie, qu’elle était une garce… Habillé d’un simple jean, d’un t-shirt noir afin de laisser apparent le tatouage que tu portes fièrement, celui de la Cosa Nostra ! Tu avais tout de même une veste en cuir par-dessus car les nuits commençaient à devenir assez fraiche tout de même et tu avais été attendre ta douce moitié avec tes « frères » devant le garage, ta main accueillant avec plaisir celle d’Anjelica lorsqu’elle venait glisser cette dernière dans la tienne. C’était étrange ce sentiment qui s’emparait de toi chaque fois qu’elle faisait cela, tu avais l’impression d’être chez toi, comme si… C’était elle qui était devenue ta maison. Le trajet à moto ce fis rapidement et ton regard plongea un moment dans celui d’Anje’ tu savais ce que ça représentait pour elle de pouvoir remonter à présent et tu étais fier de voir qu’elle avait battu les fantômes de son passé.

Sur place tu la perds un instant de vue tant il y a du monde, ta moto est posée au sol, tu n’as pas encore éteint ton moteur que des mains s’abattent sur tes épaules en signe de salut, tu en prends même certains dans tes bras, une légère étreinte virile ! Et puis la voix de celle que tu aimes s’élève au milieu de tous. Tes prunelles regardent alors en l’air tandis que cette fierté que tu ressens chaque fois que tu poses le regard sur elle fais battre ton palpitant légèrement plus rapidement que la normal. Evidemment tu fais vrombir ta moto en même temps que celle des autres, si tu as envie d’aller la rejoindre, tu restes à l’écart le temps de lui laisser profiter de ce moment qui est le sien, de toutes ses personnes qui vont la voir pour lui apporter leur soutien, pour la féliciter, mais ton regard lui ne cesse pas de briller… Alors que des groupes commencent à se créer à droite et à gauche dont un autour de toi, les conversations se lancent, chacun a hâte de courir, même toi, mais la conversation commence à tourner étrangement vers des courses jumelés… Ce fut à ce moment-là que finalement Anje’ vint te rejoindre, sa phrase t’arrache un sourire. Ta main vient alors entourer sa taille pour l’approcher de toi tandis que tu rentres dans son jeu.

« Humm je ne suis pas certains en revanche, je veux bien repartir avec toi… » Laissais-tu entendre sur le même ton qu’elle avant de sourire de plus belle, la conversation avait évidemment été écourtée, tout le monde savait ce par quoi Anjelica était passée. « Bien sûr. » Répondais-tu alors à sa question en l’entrainant à sa suite tandis que tes doigts s’accrochaient aux siens tandis que vous vous dirigiez vers les boissons, une pour elle, une pour toi, tu trinquais avec elle, mais au lieu de boire, c’était sa bouche que tu allais chercher pour un baiser. Oubliant un instant le monde qui vous entourait, tu te laissais même à prolonger le baiser avant d’entendre tousser légèrement à côté de vous deux. Le regard que tu lançais à cette personne, si tu avais eu un fusil à la place des yeux, elle serait morte ! Cependant il paraissait assez gêné… « Dites… Tout le monde se demande… » Il prenait des gants et toi tu ne voyais pas la question venir pourtant. « Est-ce que vous allez courir ensemble ? Certains veulent faire une course jumelée… » A présent tu comprenais pourquoi il prenait des gants, si certains arrêtais leur conversation par respect, d’autres en revanche n’avait pas la même compassion… Deuxième regard… Décidemment ce gars en avait de la chance…

« Dégage. » Fut tout ce que tu répondais, mais le ton de ta voix était assez clair pour que dans la seconde qui suivait il n’était même plus dans ton champ de vision. Mais c’était sans doute trop tard, la question était posée et des regards se posait sur Anjelica… Tu te tournais alors vers elle. « On peut tous les envoyer chier si tu n’en as pas envie… » Et puis il fallait dire ce qui est, tu savais courir seul, mais tu n’avais jamais fait ce genre de course, alors dans l’hypothèse complètement folle ou Anje’ accepterait cette idée à la con, pourquoi est-ce qu’elle te ferait confiance pour une chose pareille qui avait coûté la vie à son meilleur ami ?

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Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mar 7 Jan - 17:56


Je voulais que cette soirée marque un tournant à la Cosa Nostra. Qu’elle efface les doutes et le trouble qu’il pouvait régner depuis le départ de Luca. Depuis la mort d’Antonio. Cela faisait d’ailleurs effet. Mon discours semblait les avoir enthousiasmé. Leurs réponses avec les moteurs vombrissants me le montrait et j’en étais heureuse. Mon palpitant s’était embrasé à leur retour mécanique. J’étais emplie d’une certaine fierté.

Lorsque je retrouvais le sol et me rapprochais de Jaeden, je ne me rendais pas vraiment compte de la conversation qui s’amenuisait. Du moins, peut-être que si mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Jaeden rentrait directement dans mon jeu, ce qui m’amusa, laissant un sourire traverser mes lippes. Je partais à ses côtés vers le stand des boissons.Et alors que nous les avions en main, ses lèvres vinrent chercher les miennes. Mes bras encerclèrent son cou pour me rapprocher de lui et répondait avec la même ferveur à son baiser, oubliant presque les gens qui pouvaient nous entourer. Presque car une toux vint nous interrompre. Je m’éloignais lentement de Jae et tournait le regard vers l’intrus. Je fronçais les sourcils alors qu’il semblait marchait sur des oeufs en parlant. A la suite… quand les paroles vinrent voler dans les airs… je restais immobile. Silencieuse. Je m’étais tendue instinctivement. Jaeden lui disait alors de dégager. Il m’aurait demandé de courir seule. Peut-être que j’aurais pu. Mais ça… Jae reprends la parole dit qu’on peut les envoyer promener. Mais je ne réponds pas sur le moment. Mes mains tremblent légèrement et je porte la boisson à mes lèvres pour en boire plusieurs gorgées. « Une siamoise… » Mon regard retrouve celui de Jae alors que je murmure ces mots. Je laisse finalement tomber ma boisson au sol m’accrochant à ses bras alors que les images m’assaillent. Les flashs de ce putain d’accident. Andrea. Son corps inerte sur le mien. « Je suis pas prête, je suis pas prête… » Mes mains se crispaient plus encore sur ses avants bras. Bordel. Je ne pouvais pas me montrer faible. Encore là, au milieu de tous. Et si cette course était une épreuve ? Une façon de prouver ma valeur. Je cherchais longtemps à récupérer ma respiration, plongeait mon regard dans les yeux de Jaeden. Je ne pouvais pas lui imposer ça. Et puis s’il lui arrivait quelque chose ? Je ne pourrais jamais m’en remettre. « C’est trop dangereux… »

Je sentais les regards autour de nous et finissais par relâcher les bras de Jaeden. J’affichais mon sourire de parade pour masquer cette crainte soudaine qui venait de m’envahir. J’avais le temps… Il devait y avoir d’autres courses avant. Il me fallait du temps pour assimiler l’idée et peut-être un verre autre qu’au sol. Je glissais ma main dans celle de Jaeden et l’attirait de nouveau vers le bar pour prendre un verre. La musique s’élevait dans les airs. J’avais besoin de penser à autre chose. « Allons danser… » Traduction, change moi les idées pour le moment. On se glissait au milieu des danseurs, buvant une longue gorgée encore. Ce n’était pas une solution, mais j’avais besoin de me détendre. Peut-être même qu’une petite gélule magique me ferait du bien… Mais l’image de Luca s’imposa à moi. J’enlaçais Jaeden et me collait à lui pour danser. Mes lèvres rejoignent rapidement les siennes.

Après quelques minutes, je parlais assez fort pour qu’ils puissent m’entendre. « Je sais que si je le fais, c’est montrer notre puissance. Mais j’ai tellement peur… pas pour moi… pour toi… je pourrais jamais me pardonner s’il devait t’arriver quelque chose. » Andrea était mort. Pas moi. Je ne savais pas où était vraiment la justice dans ce monde à ce sujet. Ni pourquoi lui était mort, pourquoi pas moi. Je revoyais ce connard qui nous avait chahuté durant la course au point qu’Andrea en avait perdu le contrôle de la bécane. Je n’avais jamais vraiment dit ce qui s’était vraiment passé durant la course. Au fond de moi je savais que ce n’était pas un banal accident. « Est-ce que ça fait de moi une faible d’avoir peur Jae ? Est-ce que je serais inconsciente d’accepter juste pour leur prouver que le suis pas ? Et surtout… Est-ce que toi, tu te sens de le faire… avec moi ? »


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Ven 10 Jan - 18:20


Ce qui ne tue pas, rends plus fort

Aeden VIII - Septembre 2019
Tu appréhendais quand même pas mal… Tu savais ce que cela avait couté à Anjelica ce genre de courses, tu savais pourquoi elle avait mis autant de temps à remonter sur une moto et clairement… Tu avais envie de casser la gueule au mec qui avait osé poser cette question et cela, même si c’était l’un de vos amis… Il avait eu beau prendre des gants, il n’en avait vraiment pas pris assez. Tu étais prêt à dire à tout le monde d’aller se faire foutre si elle le désirait, la première personne qui l’obligerait à remonter tant qu’elle ne serait pas prête et n’en aurais pas envie n’était pas née. Mais tu oublies celui qui a osé prendre la parole et te concentre alors sur Anjelica, tu devines tout de suite que ça ne va pas et tu te tiens près d’elle pour lui venir en aide si elle en avait besoin. Tu la serres contre toi alors qu’elle s’accroche à toi après avoir fait tomber son verre et tu es déjà près à l’emmener loin de la fête s’il le fallait.

« Ça va aller, tu n’es pas obligée de le faire Anjelica si tu n’es pas prête, j’éclaterais la tête du premier qui te forcera à quoique ce soit. » Annonçais-tu alors sans la moindre trace d’humour. Tu ne la lâchais pas, à aucun moment, lui laissant le temps dont elle avait besoin pour se reprendre, tes lippes venaient doucement poser une baiser dans ses cheveux, tu tentais de l’apaiser du mieux que tu pouvais et cela semblait fonctionner puisque doucement elle semblait se calmer, reprendre le contrôle de la situation. Tu ne répondais rien au fait que c’était dangereux, toutes les courses le sont après tout et tu ne savais pas quoi répondre parce que toi tu ne l’avais jamais fait, jusqu’ici tu n’avais pas envie de courir avec qui que ce soit, alors tu n’avais jamais eu à te poser la question. Les regards autour de vous ? Tu en avais rien à foutre, il n’y avait qu’elle qui comptait et le premier qui venait vous emmerder tu étais prêts à lui montrer ta façon de penser.

Mais tu étais quand même soulagé en la voyant reprendre son sourire, même si tu savais que ce n’était qu’une façade, cela voulait tout de même dire que ça allait mieux, assez mieux pour au moins faire semblant et alors qu’elle te dit qu’elle veut danser, tu la suis sans poser de question. Ton verre en main, tu bois une gorgée tandis que tu commences à bouger en rythme sur la musique. Ton corps frôle le sien, tu l’entoures rapidement de tes bras tandis que tes hanches sont collées aux siennes, est-ce de l’amour qu’on peut lire pendant un instant dans ton regard qui est si souvent impénétrable ? Et pourtant l’espace de quelques secondes, alors que t’es prunelles sont plongés dans les siennes, tu sais qu’elle voir dedans comme dans un livre ouvert… Mais cela fait un moment que ça ne te fais plus peur n’est-ce pas ? Ses lippes se posent sur les tiennes et une part de toi aurais aimé être seul avec elle pour peut-être faire durer ce moment autrement… Alors que tu tentes de lui changer les idées, tu constates que ce n’est pas tellement réussi au moment où elle finit par reprendre la parole…

« Tu ne devrais même pas avoir à faire ça pour montrer ta puissance, c’est des conneries… » Oui bon tu savais aussi comment ça fonctionnais, mais tu en avais rien à foutre, tu n’avais pas envie qu’elle se sente obligée de faire quoique ce soit et surtout pas ça… Quant au fait d’avoir peur pour toi… Tu ne savais pas tellement quoi dire sur le coup, est-ce pour cela qu’elle te demande si finalement cela fait d’elle un être faible d’avoir peur ? Beaucoup de question tout à coup et finalement tu commences à arrêter de danser. Ta main prend alors la sienne et doucement tu l’attires un peu à l’écart afin d’aller vous asseoir sur un petit muret pas très loin des autres. « Tu n’es pas faible Anje’, tu es l’une des personnes les plus forte que je connaisse et que tu montes ou non sur cette moto n’y changera rien du tout. » Tenais-tu à préciser. « Inconsciente ou non… Il faudrait surtout que tu en ait envie… Toute course peut-être potentiellement dangereuse Anjelica, même celle qui se font seule… » Doucement ta main venait sous son menton, tes prunelles venant se plonger dans les siennes. « Quoique tu décides je te suivrais n’importe où Mia cara… » Finissais-tu dans sa langue maternelle, tu n’étais pas un pro de l’italien, mais tu commençais à connaitre quelques trucs et tu savais que dis ainsi cela aurait plus de poids à ses yeux qu’en anglais. Courir à deux, tu ne l’avais jamais fait, parce que tu n’avais jamais trouvé de partenaire, parce que cela ne t’avais jamais intéressé, maintenant si c’était avec elle, tu signais tout de suite…

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Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Dim 26 Jan - 2:22


Je m’accroche à Jaeden comme si j’étais prête à m’effondrer. Je m’en veux de laisser la panique m’assaillir de la sorte. De me laisser submerger par le flot des émotions qui me chamboulent. Comment parvenir à maitriser cette peur violente qui m’enlace sournoisement ? Je remontais à peine sur une moto. Je prenais même pas de risque à faire des pointes de vitesse alors que j’adorais ça à l’époque. Car j’étais insouciante et que le danger me semblait réservé aux autres. J’étais plus forte que lui. Jusqu’à ce qu’il me rattrape et emporte Andrea avec lui. Faire une siamoise ? C’était si particulier. Je n’en avais fait qu’avec très peu de personne. Cela devait se compter sur les doigts d’une main. Il fallait avoir confiance au conducteur. Et ça… Seuls Andrea et Luca m’avaient un jour ceinturé dans leur dos. Parce qu’on avait conscience que ce n’était pas anodin. Le moindre geste de l’un avait une répercussion sur l’autre. Le fait d’être dos à la route rendait d’une certaine façon aveugle et pouvait inquiéter. Nombres d’accidents arrivaient car la personne derrière le conducteur tentait de se retourner, paniquait ou bougeait de trop. Avec mon frère ou mon meilleur ami ? J’avais une confiance aveugle. Je m’éclatais avec eux durant ces courses. A présent ? Je n’avais pas peur de monter avec Jae. C’était avec lui que j’étais remontée la première fois après tout. Que je m’étais blottie contre lui. Et je n’avais pas regardé la route une seule fois jusqu’à ce que nous soyons à nouveau au sol. Mais une siamoise ? Ce n’était de lui dont j’avais peur, mais de moi. Quand je voyais ma réaction alors que je ne m’étais même pas assise à l’arrière d’une moto, qu’est-ce que cela serait en plein vol ? Je me laissais aller contre lui, son baiser sur mes cheveux me faisant soupirer d’aise. Ses bras étaient comme un refuge à présent. Une sécurité qui me protégeait de l’extérieur. Cela me faisait du bien de me reposer contre lui. De cesser l’espace d’un instant de faire comme si tout allait bien.

Alors je lui demande de danser. Pour m’éloigner de cette demande l’espace d’un instant. Me disant que peut-être ça m’éviterait d’y penser. J’aime cette relation avec Jaeden. C’est comme s’il était venu combler un vide dans mon être depuis qu’on avait enfin assumer cette attirance. Qu’il était parvenu à dépasser ses craintes, qu’il avait enfin arrêté de penser qu’il n’était pas digne de moi à cause de son passé. Ce passé marqué de traumatisme au point que je ne pouvais le toucher. Tout avait changer. Rien qu’à voir nos corps danser en rythme l’un contre l’autre. Nos lèvres qui venaient se rencontrer. Et ce regard. Les yeux de Jaeden m’avaient toujours troublé. Lorsqu’il était froid et moqueur. Puis distant. Son regard pouvait être de glace. En cet instant, il me couvait de toute sa carcasse. Ses prunelles étaient saisissante, troublante. Et si aucun mot ne sortait de sa bouche, je comprenais bien une chose : il était aussi épris de moi que je ne l’étais de lui.

A ses paroles, je hochais doucement la tête. Pourtant, il le sait aussi bien que moi. Ce n’est qu’une question d’image. Les membres de la Cosa Nostra veulent retrouver cette partie de moi qui s’est éteinte alors qu’Andrea poussait son dernier souffle de vie. Etais-je capable de la rallumer ? Rien que pour leur en mettre plein la vue ? Je ne savais pas vraiment. Je suivais Jaeden et m’installait à ses côtés sur le muret. Je fouillais dans la poche de ma veste pour attraper mon paquet de clopes et en allumait une. Je tirais longuement dessus, relâchant lentement la fumée, cherchant dans la nicotine son bienfait relaxant. Lorsqu’il attrapa mon menton, nos yeux s’accrochèrent et ses paroles déclenchèrent un frisson dans mon échine. Je ne sais pas ce que j’avais fait pour mériter un tel attachement de sa part mais tout au fond de mon être, cela me bouleversait. J’aime qu’il me parle en italien. Ca me touche d’une façon différente que s’il le disait en anglais. Je pose doucement mes lèvres sur les siennes. Un baiser doux, une caresse de ma langue contre la sienne. Il n’y a rien de fougueux juste un échange de sentiments silencieux. « On va le faire… » Murmure qui franchit alors mes lèvres sans le quitter des yeux. « On va le faire et on va leur mettre une raclée à ses petits branleurs. » J’étais comme remontée comme un coucou. Ils voulaient voir de la Zabini ? Ils en auraient. Si j’étais capable de le faire, alors je me promettais silencieusement de tous les prendre à la course en individuelle par la suite. Pour tous les voir se ridiculiser.

Mon bras s’enroulait autour de la taille de Jaeden alors que nous commencions à marcher vers les stands de courses. La prochaine n’allait pas tarder et entendre vrombir les moteur embrasant mon palpitant sans savoir si c’était le stress ou l'excitation qui parlait. « Où es ta moto ? » Je restais accrochée à lui, ce pilier qui devenait de plus en plus indispensable à ma vie. Et alors qu’on s’approchait de sa bécane, le même type revint nous voir pour nous demander si on comptait courir finalement. Je lançais un dernier regard à Jaeden. « Jae allait justement me donner sa ceinture. » Le membre de la Cosa Nostra eut un sourire qui fendit son visage en deux et nous quitta rapidement nous indiquant qu’il fallait nous présenter dans dix minutes. Je lâchais un soupire. « Tout ça, c’est la faute de Luca ! » Je pestais soudainement contre mon frère, même pas présent pour se défendre et laissait échapper un léger rire. « Je crois qu’il se foutrait de moi en cet instant. » Je me demandais bien où il pouvait être en cet instant. Je n’avais que très peu de nouvelles. Mes parents ne m’en donnaient quasiment pas et Luca n’écrivait presque jamais non plus. A se demander où il était retenu pour soigner son addiction. Peut-être qu’il devait rompre tout contact avec l’extérieur ? Je secouais lentement la tête perdue au milieu de toutes mes pensées.


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Mar 28 Jan - 17:28


Ce qui ne tue pas, rends plus fort

Aeden VIII - Septembre 2019
Tu étais très bien placé pour savoir que les blessures du passé pouvaient être longue à se refermée et jamais tu ne forcerais Anjelica à rouvrir une cicatrice qui venait à peine de se refermer… Peu importe qu’elle veuille le faire ou non, tout ce qui t’importait toi, c’était qu’elle le fasse pour les bonnes raisons et pas seulement parce qu’elle ressentait la pression de ses hommes. Bien des choses avaient changés depuis que vous étiez ensemble, déjà si vous vous cherchiez c’était avec des joutes beaucoup plus légère et moins méchante qu’avant et surtout tu te montrais d’un soutien sans faille pour elle. Tu étais prêt à construire des remparts tout autour si elle en avait besoin… Il n’imaginait sans doute pas combien tu tenais à elle. Combien elle avait changé ton monde depuis qu’elle était dedans. Quant au fait de faire une course siamoise ensemble, tu n’en avais jamais fait et cela ne t’avais jamais attiré, sans doute parce que tu n’avais jamais eu quelqu’un avec qui courir… Et c’était fou parce que si c’était elle, tu signais sur le champ. Peut-être parce qu’en plus tu n’aimerais pas la voir courir avec qui que ce soit d’autre ? C’était sûrement débile, mais tu serais rongé par la jalousie. Alors oui, tu étais prêt à la suivre, mais seulement si elle était prête à le faire. Quelques mots en italien, une langue que tu apprivoisais de jour en jour. Ses lèvres se retrouvaient sur les tiennes dans un doux baiser et tu aurais pu rester ainsi à l’embrasser pendant des heures, oubliant même les courses qui se jouaient autour de vous. Elle te surprenait finalement et dans ton regard il y avait un mélange de fierté, de reconnaissance face à la confiance qu’elle plaçait en toi et de crainte tout de même parce qu’il y avait cette petite voix Et si ça tournait mal tu t’en voudrais à vie si jamais elle trouvait enfin le courage de refaire des courses et que tu la traumatise encore d’avantage. Pourtant, tu ne lui demande pas si elle est sûre, tu le vois dans ses yeux. Lorsqu’elle reprend la parole, elle arrache un sourire sur tes lippes et tes yeux se mettent alors à briller.

« Bien sûr qu’on va gagner et de loin. » Assures-tu alors avec cet air arrogant que tu avais eu tant de fois lorsqu’elle t’avait défiée, sauf qu’aujourd’hui c’était vous deux contre les autres. Il ne fallait pas mentir, tu trouvais déjà que la Zabini était belle, mais quand elle était ainsi, déterminée, elle était encore plus ! C’était comme ça que tu l’aimais, forte, capable de tout surmonter ! Mais également câline, comme quand elle venait vers toi comme en cet instant passant un bras autour de ta taille assumant son couple avec toi aux yeux de tous. Tu déposais un baiser sur sa tempe tout en te demandant ce que tu avais bien pu faire pour mériter de l’avoir dans ta vie ! Alors que vous vous approchiez des courses, elle te demandait où était ta moto tandis que tu réfléchissais te disant que pour une première course siamoise depuis son accident, il ne vaudrait pas mieux que ce soit elle qui monte dedans, tu étais prêt à mettre ta vie entre ses mains sans aucune hésitation. Tu lui indiquais alors ta bécane du bout de l’index. Ton visage tourné vers elle, ton nez avait frôlé son cou et tu n’avais pas pu t’empêcher d’y déposer un tendre baiser. Tu n’as pas le temps de lui glisser ton idée à l’oreille que le gars de tout à l’heure revient pour connaitre la réponse d’Anjelica. Tu souris à cette dernière tandis que tu attrapais alors la fameuse ceinture. Un sourire sincère apparaissait sur l’homme en face de nous et il s’empressait d’aller certainement répandre la nouvelle un peu partout. Au soupire d’Anjelica tu t’inquiéta tout de même, hésitait-elle ? N’avait-elle plus envie finalement ? A ses mots tu ne disais rien, mais c’était naturellement que tu venais vers elle tandis que tes bras venaient autour des siens.

« Si tu hésites ont peu encore annulé tu sais… » Disais-tu avec douceur. Ta ceinture toujours dans une main, tu regardais cette dernière, te rappelant alors ton idée, tu te disais que c’était le moment de la proposer. « J’ai pensé à une chose. » Disais-tu avant de reprendre. « Tu pourrais monter devant et moi derrière ? Ainsi tu contrôlerais un peu plus ce qui se passe et pour une première course depuis ce qui s’est passé… Ce sera peut-être plus facile à gérer ? » Oui elle n’avait pas couru depuis des années, tu en avais conscience, mais tu lui faisais confiance, confiance à en mourir et tu savais qu’avant cet accident elle douée, très douée et il y avait des choses qui ne s’oublient pas, pas vrai ? En tout cas pour elle, tu étais prêt à le faire, peu importe que la femme doit se positionner derrière ou non, tu voulais surtout ce qu’il y avait de mieux pour elle, car cette course si vous la faisiez, peu importe au final si vous gagnez, cela serait une victoire tout de même, pour elle.

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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mer 29 Jan - 19:00


Je n’avais pas imaginé un seul instant qu’on allait me proposer ça en organisant cette soirée. Pourquoi cela m’était sorti de la tête ? L’inconscient qui avait étouffé sournoisement l’idée peut-être. Pourtant à présent je réalisais que Luca faisait souvent des tours de parade. Montrait en écrasant les autres à la course qu’il était le leader sous toutes les coutures. Mon discours sur la bécane ? Une simple mise en bouche. Ils en voulaient plus. Voir ce que j’avais dans les tripes. Plus d’un an s’était écoulé à présent. J’avais fait mes adieux à Andrea sur sa tombe. Je lui avais dit au revoir pourtant il restait en permanence au creux de ma mémoire, de mon coeur. Mais j’avais avancé. J’avais réussi à remonter et ce n’était pas rien. Je devais le faire pour leur prouver que j’étais à la hauteur. Il fallait que je passe par là. Que je le fasse. Et la présence de Jaeden à mes côtés me rassurait tout autant qu’elle me faisait craindre qu’il puisse lui arriver quelque chose.

Je lâche un petit rire alors qu’il me réponds qu’on va gagner, comme si c’était une évidence. Je lui donne un léger coup d’épaule devant son petit air arrogant qui lui va pourtant si bien. Je l’enlace à la taille pour nous rendre à sa moto. Je ferme doucement les yeux alors qu’il dépose un baiser sur ma tempe. A croire que je lui transmets mon habitude de toujours avoir besoin de toucher les gens. Alors qu’il me montre sa moto, il dépose un baiser dans mon cou et mes lippes s’étire en un sourire. « On fêtera ça tous les deux ce soir. » J’imaginais bien la petite bouteille de prosecco et plus si affinité… Mais mes pensées sont vites coupées par l’arrivée de l’autre type, tout jouasse alors qu’on lui annonce que nous allons participer. Alors que je me mettais à pester, Jae entoura ses bras des miens et les paroles qui suivirent, ça tu étais loin de t’y être attendue. Ca te chamboule parce que cette marque de confiance te va droit au coeur. Mes prunelles sombres se glissent dans ses iris claires. Mes mains se dressent pour encercler son visage, me hisse sur la pointe des pieds. « Tu es complètement fou, Jae. » Je souris avant de poser mes lèvres contre les siennes me laissant aller contre son torse, mes bras encerclant à présent ses épaules. Et même lorsque le baiser prends fin, à bout de souffle, accompagné de quelques sifflets autour de nous, je reste contre lui. Profitant juste de lui et de sa présence.

Je me recule légèrement et commence à déboucler la ceinture qui retient son pantalon un sourire aux lèvres. En un murmure que lui seule peut entendre, je lui dis : « Plus vite on gagne, plus vite je termine ce que je viens de commencer. » Un sourire mutin étire mes lippes alors que je tire sur sa ceinture. D’un coup de baguette, je l’agrandis juste assez pour qu’elle puisse nous enlacer tous les deux. « On va le faire à la loyale. C’est pari. » Vous vous rendiez alors sur le départ des courses où les moteurs chantaient déjà. Il y a du monde. Bien sûr qu’ils sont tous amassés. J’observe un instant autour de nous et je sens le stress revenir alors que Jaeden s’installe sur la moto. Je lui donne la ceinture, chassant au loin l’image d’Andrea qui me tendait la sienne puis m’installe à l’arrière de la moto, mon dos contre le sien. Je tente de contrôle ma respiration et de dissimuler le tremblement qui s’empare de mes mains. J’attrape la boucle que me tends Jae, et referme le cuir dans la boucle, nous resserrant l’un contre l’autre. « Oublie que je suis derrière toi, c’est le secret des courses gagnantes. Ne me ménage pas. Fais ce qu’il faut pour gagner d’accord ? » Ma voix est assurée même si j’en mène pas large tout au fond de moi. « Je vais accompagner tes mouvements. L’avantage par rapport aux autres filles, c’est que moi j’ai conduis, je sais ce qu’il faut faire pour gagner en vitesse et ne pas perturber celui qui est devant. » Je me redresse légèrement pour mieux m’installer. « On gagne cette course et on se tire pour s’envoyer en l’air. » A ces paroles, je ris légèrement tout en tentant de me détendre. Le reflet de la lumière du feu de départ s’affiche. Rouge. Orange. Vert. Le bruit de la corne de brume. Le moteur. C’est parti.


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Nobody Can Save Me
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Jeu 30 Jan - 17:29


Ce qui ne tue pas, rends plus fort

Aeden VIII - Septembre 2019
Anjelica avait changé bien des choses chez toi. Ou peut-être pas ? Après tout tu n’avais jamais été en couple avec qui que ce soit, c’était tout à fait nouveau pour toi et tu découvrais alors tout comme elle, tes propres réactions. Jamais tu n’avais été aussi tactile avec quelqu’un, toi qui était pourtant si farouche lorsque quelqu’un posait des mains sur toi en dehors de tes passes quand tu en faisais… Et voilà que près d’elle, tu te découvrais aimé ses caresses, aimer ces marques d’affection qu’elle te témoigne, tu aimes être à elle tout simplement comme le fait de savoir qu’elle était tienne et qu’aucune autre main que les tiennes venaient alors toucher son corps… Tu te découvrais aimer en faire de même, à croire qu’elle t’avait transmis sa manie de toujours toucher l’autre… Qu’est-ce qui avait changé ? Cette confiance que tu lui portais. Avant tu avais confiance, mais pas de la même façon. Aujourd’hui, vous étiez ensemble, elle savait tout de toi et elle t’acceptait sans la moindre hésitation, tu te sentais reliée à elle et pour la première fois tu avais l’impression de compter pour quelqu’un, d’être important dans la vie de l’autre. Alors certes tu avais bien évidemment ta mère et quelques amis, mais avec Anjelica c’était encore autre chose. Un sourire étire tes lippes lorsqu’elle te glisse que vous fêteriez votre victoire et surtout sa première course depuis la perte de son meilleur ami, ce soir. Soudainement, tu n’en avais plus rien à faire de cette course, tu n’attendais plus qu’une chose, être à ce soir… D’ailleurs ton regard doit devoir tout dire en cet instant… Mais vous êtes coupés, puisqu’on revient vous voir pour savoir sa décision. Une fois de nouveau seuls, prêts à vous installer sur ta moto, tu lui glisses alors ton idée, tu es prêt à monter derrière elle, quand bien même tu ne l’avais jamais fait, quand bien même c’était les femmes qui devaient se trouver là… Toi tu étais prêt à inversé les rôles si cela pouvait l’aider. Est-ce que tu t’attendais à une telle réaction ? En réalité tu ne savais même pas à quoi tu t’étais attendu, mais à sa phrase la réponse fusa.

« Fou de toi… » murmurais-tu alors que vos lèvres se retrouvaient les unes autres contre les autres. Ce baiser vous emmène alors à bout de souffle et tu te dis intérieurement que cela allait sans doute être la course la plus longue au monde… C’était trop tard pour dire non et passer directement au moment où vous fêtiez cela ? Le fait qu’elle déboucle ta ceinture ne t’aide pas vraiment à avoir les idées claires et ses paroles prouvent qu’elle est sans doute dans le même cas que toi. Ton regard la dévore alors sur place, alors qu’elle tire sur ta ceinture, tu sens l’envie se réveiller entre ton entre-jambe et tu serres alors les dents en te rappelant que ce n’est clairement pas le moment. Finalement, elle décide de monter derrière et vous vous rendiez alors sur le départ, elle ne dit rien, elle n’en a pas besoin, mais tu sentais sa tension, tu savais qu’à l’intérieur, elle n’en menait pas large en réalité, mais elle ne montrait rien, restait forte. Tu t’installes sur la moto, attrape la ceinture lorsqu’elle te la donne. Lorsqu’elle s’installe derrière toi, ton dos coller au sien, tu peux sentir sa respiration beaucoup plus rapide qu’habituellement. La tienne reste calme et quelque part tu cherches à l’apaiser à travers tes propres gestes. D’ailleurs, tu as légèrement repris le contrôle sur tes ardeurs, tu te concentrais sur cette course tandis que tes doigts étaient posés sur ton guidons. Tu écoutes chacun de ses propos, tu prends notes et même si ne pas la ménager allait te demander un effort surhumain, tu savais que tu allais le faire, parce qu’à la moindre erreur, tu risquais de répéter le drame qu’elle avait vécu. Tu ne répondais rien, à la place tu attrapais sa main avec la tienne et la portais à tes lèvres déposant un baiser dessus, avant de murmurer pour que seule elle l’entende.

« Je t’aime. » Ah ce n’était pas maintenant que tu aurais voulu lui dire, pas comme ça alors que tu ne pouvais même pas la regarder dans les yeux, mais bordel c’était sorti sans même que tu ne le contrôle… Tu l’avais à peine penser que cela avait traversé la barrière de tes lèvres, quelques secondes avant le top départ ! Et quand le coup d’envoi fut donné, tu n’hésitais pas. Ta moto s’éleva dans les airs en pleine puissance et vous étiez lancés. Plus vous avanciez et plus tu te rendais compte qu’oublier qu’elle était là n’était pas possible. Tu la ressentais dans chaque geste que tu faisais. Non pas quelle te gênait loin de là non, vous étiez ensemble, vous ne formiez plus qu’un, comme s’il n’y avait plus qu’une seule et même personne sur cette moto. Sa respiration était la tienne, chaque battement de ton cœur était les siens… Vous bougiez en même temps comme si vous étiez connectés l’un à l’autre et bon sang… Ce que tu kiffais cette sensation ! Tu étais tellement concentré, absorbé, que tu ne te rendais pas vraiment compte du moment où vous aviez franchi la ligne d’arriver et surtout que vous étiez les premiers !  Au moment où tes roues touchent le sol, tu entends à peine les cris autour de toi, c’est comme s’ils étaient loin, en revanche, tu te sens plus proche d’Anjelica plus que tu ne l’a jamais été. Une fois la ceinture qui vous reliait défaite, tu te retournes vers elle, tes prunelles accrochent les siennes, tes lippes se posent sur les siennes ignorant tous les sifflement autour de vous et un murmure… « On l’a fait… » S’échappe d’entre tes lèvres tandis que doucement tu reprenais conscience du monde qui vous entourait.

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Anjelica Zabini
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Dim 22 Mar - 14:32


Est-ce que je suis prête ? Préparée, c’est sûr que non. Je n’ai pas fait ce genre de course depuis… depuis l’accident. Depuis Andrea. Bordel. J’avais beau vouloir tourner cette page, elle était lourde. De bien des façon, Jaeden m’aidait à la soulever, à la repousser. J’avais le sentiment qu’il m’aidait à la retenir aplatie afin que je puisse enfin passer à autre chose. Avec lui j’avais réussi à accomplir des petites victoires. Remonter plusieurs fois avec lui. Conduire. A présent j’étais capable de remonter sur une moto sans avoir des images de l’accident en tête. C’était ses bras, sa présence qui avait su me redonner confiance. Alors faire cette siamoise avec lui, pourquoi douter ? Car on parlait d’une chose où j’avais perdu un être cher à mon coeur. Et Jaeden avait pris une place importante dans ma vie. Du jour au lendemain, sans prévenir. Alors que nous avions abaissé nos barrières, il s’était installé dans tout mon être. Le perdre pour une course stupide ? Je ne pouvais même pas l’imaginer. Revivre ça ? C’est moi qui n’y survivrait pas. C’est peut-être ce qui me faisait le plus peur dans tout cela. C’était une confiance, une complicité si forte avec lui… Depuis le départ de Luca, je m’étais totalement reposée sur lui en cas de doute. Cette marque de confiance au point de me proposer de conduire. Lorsqu’il réponds qu’il est fou de moi, mes lèvres se posent sur les siennes. Un baiser qui voudrait certainement bien plus alors que vos corps s’appellent silencieusement.

Je joue volontairement de gestes et paroles à double sens. Une façon de m’échapper de cette pression qui m’assaille à l’idée de faire cette course. Che fai, tiri fuori le palle o fai la fighetta? me dirais Luca. J’entends sa provocation faire écho dans mon crâne alors que je m’installe dans le dos de Jaeden. Il doit sentir toute ma carcasse tendue. Ma respiration s’accélère et je camoufle le tremblement de mes mains en les posant sur mes cuisses. Je parles d’une voix qui se veux assurée pourtant si je pouvais, j’aurais transplanné loin d’ici. Seuls les regards et les attentes des membres de la Cosa Nostra me retenaient. Enfin… c’était surtout la présence de Jarden qui m’empêchait de me défiler. Sa main vient attraper la mienne, je me tourne légèrement mais la ceinture freine mon mouvement. Les mots qui suivent, j’aurais voulu pouvoir y répondre. Pouvoir plonger mon regard dans le sien mais malheureusement la situation ne s’y prête car le départ est donné.

Mon palpitant est prêt à exploser mais est-ce à cause de ces trois mots ou de la peur ? Au fond, certainement un peu des deux. Je ne peux m’empêche de fermer les yeux dans un premier temps. La sensation de ne rien contrôler me paralyse. Je chasse les images de mon accident avec Andrea qui viennent me hanter. Pourtant c’est le dos de Jae contre moi qui me fait revenir au présent. Son odeur. Ses paroles. Lui, tout simplement. Je me superpose à ses mouvements. C’est comme une danse. Il faut toujours qu’il y ait un meneur. C’est la même chose alors qu’il conduit. Nos corps s’inclinent et se penchent avec harmonie. A mesure que la course se passe, j’ouvre les yeux. Regarde le décor filer autour de nous. Je ressens le vent, la vitesse. De vieilles réminiscences du plaisir que j’éprouvais lors de ces courses. L’adrénaline, l’excitation. Des sentiments que je ne pensais plus ressentir tant la peur me dévorait. Puis rapidement, plus que ce que je ne le pensais, les roues de la bécane se pose sur le sol sous les cris et les applaudissements. Je vois les autres coureurs atterrir après nous. Jae y est arrivé. Nous avons gagné. Je sens la ceinture qui relâche la pression sur mon ventre. Je le sens pivoter dans mon dos et j’en fais de même, alors que nous nous retrouvons l’un en face de l’autre, assis sur sa moto. Ses lèvres rencontrent les miennes et son murmure. ‘On l’a fait’. Les sentiments qui m’assaillent sont nombreux. Le soulagement, la fierté, l’amour. Je me rapproche autant que je le peux de lui, mes mains s’enfournent dans ses cheveux et je l’embrasse comme si c’était la première fois. Comme si c’était la dernière. Je veux lui transmettre tout ce je ressens. Grâce à lui. Pour lui. Les sifflements et rires autour de nous me semblent bien loin. C’est à peine si je les entends. Ils ont eu ce qu’ils voulaient et d’une certaine façon j’ai obtenu bien plus. Je ne me suis jamais sentie aussi proche d’un homme. Aussi comprise. Aussi soutenue. Mes mains glissent sur sa nuque, s’agrippent comme si j’avais peur de le perdre. A bout de souffle, nos lippes s’éloignent. Nos regards se rencontrent. « Je t’aime Jaeden Evans. » Je l’enlace alors encerclant ses épaules de mes bras. Me nichant dans son odeur. Dans sa chaleur. « Je t’aime toi et ton sale caractère. » dis-je amusé en un murmure au creux de son oreille alors que je dépose un baiser au creux de sa nuque. « On reste ou on s’en va fêter ça tous les deux ? » J’ajoute ses paroles en me redressant doucement afin de plonger mon regard dans le sien ayant en tête tous le sens qu’implique le fait de fêter cela uniquement tous les deux. Je lui ai clairement fait des sous entendus tout à l’heure et je compte bien tenir ma promesse.


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