Dear love,
Je jette une bouteille à la mer,
Un fol espoir,
Une perche ?
Accio destin !
Combien il m’est difficile de te conter fleurette… Sache, my love, que c’est à cœur ouvert, l’âme lourde de mots que je m’adresse à toi, empreint aux doutes, dans un élan de passion entremêlée de sentiments dont je peine à démêler la complexité.
Car vois-tu Adèle, une illumination m’est apparue : un soir, je me suis endormie, et cette nuit-là m’a révélé la douceur de tes cheveux, la brillance de tes yeux clairs, le parfum laissé sur ton passage. C’était un beau rêve. On dit que la nuit porte conseil. La nuit m’a convaincu.
Depuis mon réveil, mon cœur crève d’amour, Cupidon est cruel. Avais-tu déjà remarqué que ton prénom rime avec « belle » ? Je suis sur un petit nuage, sweet Adèle, là-haut ma muse m’inspire ces quelques vers :
Au rouge de tes lèvres,
Dans l’opale de tes yeux, dans la vague
Ensoleillée de tes cheveux, dans
La douceur de tes sourcils broussailleux,
Ecoute moi, moi, qui n’est jamais su te parler.
Dans la chaleur de nos âmes sœur,
Entre des buissons ardents
Levons le voile sur notre amour !
Enlevons ces couches de mensonges pour
Sentir la véracité de notre idylle,
Tiens moi la main, ma chère et tendre
Adèle, tiens-moi la main et surtout
Ne la lâche pas, pas avant que mes baisers
Gagnent tes lèvres pourpres.
Je n’ose pas espérer un amour à double sens, la déception me tuerait sur le champ, me foudroyant de chagrin. Suis-je capable de combler ton bonheur ? Puis-je espérer te rendre heureuse ? Pourrais-je à jamais inscrire un sourire sur tes lèvres menues, rosirent tes joues pâles par la chaleur de nos
corps cœurs liés ? Car vois-tu, Adèle, si les péchés capitaux sont au nombre de sept, immanquablement je serai le huitième. Si parmi les ombres l’amour n’a pas d’âge, nous serons deux serpents rampants dans l’allégresse de l’amour, deux alliés battant de vie à l’unisson. Soit mon bouquet je serai ton lys, soit mon arbre je serai ta pomme, soit mon nuage je serai ta pluie.
Ma prose touche à sa fin, mais la naissance de notre aventure est proche : seras-tu au rendez-vous ? Et surtout, n’oublie pas : à la Saint Valentin, ne te découvre pas d’un…
**morceau de parchemin souillé par des fientes de hibou.Je te donne rendez-vous sous le frêne timide à l'orée de la forêt interdite. Si tu arrives avant moi, pour le reconnaître, tu verras nos prénoms gravés au centre d'un cœur (si il n'y est pas, c'est que tu t'es trompée).
Signé : ton amour secret, dévoué, désespéré.
PS : j’espère que ce parchemin te parviendra, ma chouette est un peu malade.
PS2 : pour notre bien, je dois garder l’anonymat.
PS3 : toi + moi = amour pour toujours sans divorce.
PS4 : je suis nul en rime.
PS 5 : mon poème est un acrostiche, t’as vu ?
PS6 : j’adore tes sourcils.