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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Never wear anything that panics the cat (Andreï) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 30 Jan - 22:48
Dans la nuit, après le festival de musique...

Je fermais les yeux alors que j’étais écroulée sur le lit, juste à côté d’Iris et que je revivais encore le festival dans ma tête. J’avais passé une merveilleuse soirée en compagnie d’Alcyone, dansant et buvant au rythme de la musique. Je m’étais amusée, m’oubliant dans ce tourbillon de sons et d’ivresse. J’avais cru toucher de peu la définition de l’extase, me téléportant dans un tout autre monde et laissant mon corps se mouvoir avec fluidité. La vie m’avait semblé si facile et l’alcool avait simplement aidé à y rajouter une multitude de couleurs. Je ne savais plus combien de verres, j’avais pu boire ce soir, perdant le compte bien rapidement. J’avais touché la limite, sans pour autant la dépasser et avoir le mauvais côté de cet élixir embrumant l’esprit. Avais-je joué avec le feu ? Certainement, mais je m’étais sentie suffisamment en confiance avec la Greengrass pour suivre son penchant et arroser encore et encore mon cerveau de cet excitant. Encore maintenant, j’avais l’impression d’être sur un navire, tanguant au rythme des vagues, alors que je me trouvais simplement dans mon lit. Même Iris semblait effrayer par mon attitude, car elle gardait ses distances tout en m’observant sans en perdre une seule miette. J’avais beau approché ma main vers son pelage duveteux, elle rechignait à sentir mon contact et mordillait mes doigts. Pour autant, cela ne m’arrêtait pas et je rigolais seule dans ma chambre. « Tu me boudes, ma belle ? » m’adressai-je à mon félin alors qu’elle n’émit pas le moindre geste à ma voix. Peut-être sentait-elle les effluves de l’alcool émanant de ma peau et de mes vêtements ? Je fis la moue alors que je me mis sur le ventre, plongeant mes yeux clairs dans les siens et forçant une conversation entre elle et moi. Elle tourna la tête, regardant curieusement ma porte alors que je poursuivis notre petite discussion. « Tu sais… J’ai vu… » Un petit rire s’échappa de mes lèvres alors que le rouge me montait aux joues. « Mon fiancé… ». Chuchotai-je tout doucement à l’égard d’Iris alors qu’elle ne me donnait pas la moindre attention. Pour autant, cela ne m’arrêtait pas et j’avais cette envie d’en parler. « Il était au festival, lui-aussi… Il y avait même Dimka ! ». A ce propos, je restais, quelques secondes, songeuse, me remémorant notre échange et ne comprenant pas pourquoi il s’était adressé à moi. La situation avait été étrange et sur le coup, je n’avais pas su comment réagir correctement. Je n’étais pas habituée à recevoir de l’attention de la part de mes cousins, excepté Sévastian à l’époque. Je laissais tomber ma tête non loin du chat, alors que mon bras entourait mon animal et que mes doigts effleuraient son pelage.

Pourtant, à peine, j’eus caressé Iris, celle-ci fuit mon contact en me donnant un coup de patte, griffe à l’air, par peur. « Qu’est-ce que… » Impossible de finir ma phrase et de comprendre ce qu’il se passa, car elle se mit à cracher en direction de la porte avant de fuir sous mon lit. Sur le coup, j’eus une montée d’adrénaline, me demandant bien ce qu’il pouvait se trouver derrière la porte. J’avais beau tendre l’oreille, mes sens étaient bien trop imprégnés par l’alcool pour percevoir le moindre bruit suspect. Paniquée, j’essayais de mettre la main sur ma baguette en tâtant mon lit puis le meuble près de celui-ci. Mes doigts tremblaient alors que je sentis le bois de ma baguette, mais j’étais bien trop maladroite pour l’attraper correctement. La porte s’ouvrit, laissant en suspens mon mouvement et ma respiration. Je clignais plusieurs fois des yeux alors que je visualisais une personne familière dans l’encadrure de la porte. Mon visage passa par toutes les émotions possibles et finit par s’arrêter sur un rire amer. « Andreï… Tu m’as fait une peur bleue ! » Cela était sortie tout seul de ma bouche alors que mon regard s’attardait sur son visage et son attitude. C’était étrange de l’avoir en face de moi, cela faisait plusieurs mois que je ne l’avais pas vu et il ne m’avait même pas accueilli lors de mon arrivée en Grande-Bretagne. Que me voulait-il au juste ? Je n’arrivais pas à avoir une émotion adaptée, balançant entre l’envie de lui sauter dans les bras et/ou de fuir tout simplement son emprise. « Tu… Tu étais au festival, toi aussi ? » Pourquoi avais-je eu besoin de rajouter ma présence à cette célébration ? Pourquoi avais-je posé cette question au juste ? Avais-je réellement envie de connaître la réponse ? S’il était là, il m’avait certainement vu en présence d’Alcyone. Etait-il là à cause de mon comportement ? Dix mille questions s’invitaient dans mon esprit sans que j’arrive à y percevoir une forme de lucidité. La porte se referma et j’eus cette drôle de sensation que j’étais prise au piège. J’étais devenue une proie tout d’un coup, perdant ma légitimité dans ma propre chambre et sentant une lame non loin de mon cou. Or, mon esprit n’analysait pas aussi bien la situation et voyait cette intrusion comme une simple visite de courtoisie. L’heure tardive n’influençait aucunement mon jugement.

Je me levais de mon lit, en m’y prenant plusieurs fois à cause de mon manque d’équilibre et surtout de l’état dans lequel j’étais. Un petit rire s’échappa de mes lèvres alors je croisais le regard de mon frère. Je sentais mon corps valsé d’un côté puis de l’autre, sans réussir à distinguer mon centre de gravité. Ce dernier point était assez problématique, accentuant la sensation d’avoir la tête qui tourne. Je me sentis tomber et la seule manière d’éviter la chute fut de me cramponner aux bras d’Andreï. A nouveau, je me mis à rire, ignorant à ce moment, la tête que pouvait tirer le Russe. « Tu es venue accueillir ta petite sœur… » Sans le vouloir, j’avais accentué le dernier mot et je poursuivis avec ces quelques mots. « Mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ? » Mes paroles n’avaient aucun sens et je ne cherchais pas forcément à en avoir. J’avais l’impression de voir plein de petites lumières et je n’avais qu’une seule envie : les attraper toutes. J’ignorais si les toucher ou les regarder pouvait me blesser, j’écoutais simplement ce désir, ignorant le danger.
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