Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves
Ft. Deirdre
Le problème des enquêtes qui se déroulent pendant le temps libre, qui du coup n’est plus tellement libre, c’est qu’il est impossible de mettre les moyens humains nécessaire pour que ça avance vite. Cependant, avec ces derniers mois, les déferlements de haine d’une partie des moldus – un peu timbré d’ailleurs ceux là – ça avait rendu fébrile et soupçonneux bon nombre de sorciers. Difficile de vivre dans la joie et la bonne humeur lorsque les sorciers trouvaient en chaque action des moldus un moyen de les éliminer, bonjour la paranoïa. Dans ces conditions, impossible pour Myrna de demander à des collègues de l’aider à chercher un sorcier s’en étant pris à un moldu. Peut être l’aurait-il aidé néanmoins si elle avait dit que la moldue en question était sa fille, mais n’ayant pas envie que quiconque aille parler à Leah de cela, il valait mieux faire son enquête seule de son côté chez les sorciers même si ça prenait du temps, beaucoup de temps. Enquête qui avait aussi été ralentie en mai lorsque le ministère avait été attaqué, ah mais de mieux en mieux ça, si elle mourait avant d’avoir retrouver le type qui avait essayé d’attenter à la vie de sa fille, ça n’allait pas le faire du tout.
Et pourtant, aujourd’hui, enfin l’enquête allait avancer. Myrna se trouvait dans son bureau, au ministère, à éplucher les dossiers des gens aux idées légèrement extrémiste Oui j’ai décidé qu’il y avait un registre des gens chelous Elle avait l’impression que la pile était immense, les gens n’étaient pas forcément des criminels ni rien, juste que leurs idéaux étaient anti-moldus, ce qui à l’époque dans laquelle ils vivaient tous n’étaient pas forcément mal vu, après tout on a le droit de pas aimer les girafes, c’est pas pour autant qu’on décide de les exterminer. Néanmoins, son regard fut attiré par le portrait d’un de ces dossiers. Elle resta quelques secondes devant le sorcier qui bougeait sur l’image, comme elle, personnellement, elle ne l’avait jamais vu, ça ne fit pas tilt tout de suite dans sa tête. ça lui disait un truc, ça oui mais difficile de savoir quoi sur le moment, elle passa donc naturellement à un autre dossier. Après tout, ça pouvait être une personne qu’elle avait croisé dans la rue un jour et son visage l’avait marqué – même en si en soit c’était un visage tout à fait banal. Ce n’est qu’une dizaine de minutes plus tard, ayant observé moult dossiers, tout en restant focalisée sur ce visage qu’elle se souvint du pourquoi il lui disait quelque chose. Elle s’immobilisa, posa sa tasse, sans renverser le thé parce que sinon, c’est la loose, les dossiers trempés et tout, on n’a pas le temps, on a une aventure qui nous attends !
Un accio portrait plus tard, voilà qu’elle se retrouvait avec le portrait dessiné par ses enfants quelques mois auparavant. Et sans vouloir lancer des fleurs à ses deux pitchounous d’amour, ils étaient très doués, c’était très ressemblant à l’original qu’elle avait posé sur le bureau. Elle se dépêcha de récupérer sa plume et une lettre, rédigea vite fait un billet pour Deirdre, tout en restant pour le moins vague dans ses propos. Sait on jamais que le hibou du ministère perde la lettre en chemin, ou encore que Deirdre manque un peu de prudence – ça arrive – et l’ouvre devant tout le monde… ce serait quand même pas des plus sympathique que tout le monde sache qu’elle était proche du monde sorcier. # Je viens de retrouver la personne qui s’en était prise à Leah ! Je passerai avant à la maison. Si tu es partante pour venir avec moi, tu es la bienvenue ! # Hop, message accroché à la pattoune d’un hibou, le genre hyperactif qui ne demande qu’à distribuer son courrier, puis l’attente.
Il n’y a pas à dire, le boulot lorsqu’on a quelque chose qui semble tellement plus important à faire à côté, c’est une torture. Les minutes défilaient à la vitesse d’un escargot. Rien ne passionnait Myrna, la seule chose qu’elle attendait c’était 16h. Et vraiment du 16h pas une minute de plus, si quelqu’un avait voulu parler à ce moment-là, sûrement qu’il aurait trouvé Myrna bien moins enjouée que d’habitude. Ce ne fut pas le cas et en moins d’une demi-heure Myrna se retrouvait à la maison.
Etrange sensation que celle de marcher sur la pointe des pieds au cas où Leah était dans les parages pour ne pas la croiser. Quoi, ce n’était pas méchant, c’était juste pour éviter à la blondinette des inquiétudes qui n’avaient pas lieu d’être – bon d’accord peut être que si – après tout, Deirdre et Myrna elles géraient... ça allait être du gâteau.
Bon en vrai, la demoiselle O’Malley n’était pas là… Au travail à coup sûr. Si le fait que Leah ne soit pas là était un point positif, il s’accompagnait d’un point ultra négatif. Il n’y avait pas non plus Deirdre à la maison. Qu’est-ce que ça voulait dire au juste ? Elle ne voulait pas venir ou alors elle n’avait pas encore eu le temps de rentrer à la maison. Myrna n’en savait rien mais elle pouvait bien attendre dix minutes. Minutes pendant lesquelles, elle enfila une autre tenue, non parce qu’au cas où il fallait faire un effort physique, un tailleur ce n’était pas le pied. Une fois prête, elle descendit les escaliers, prête à partir, juste au moment où la porte d’entrée s’ouvrit sur la silhouette de miss O’Hara ! le regard de Myrna s’éclaira tandis qu’elle demandait « Tu as bien reçu mon hibou ? Tu viens avec moi du coup ? » Est-ce qu’il fallait lui proposer de prendre un goûter ? Non mais c’était pas parce qu’elle la couvait… bon d’accord un peu, mais il fallait qu’elle soit en pleine forme, si elle était prise d’hypoglycémie pendant leur aventure, ça allait être une catastrophe.
Déjà avant de penser à la faire manger, il fallait vérifier que msieur Hibou avait bien fait son travail et qu’elle savait de quoi Myrna parlait.
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Jeu 24 Oct - 21:37
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Quand elle parlait de son boulot, ses interlocuteurs imaginaient des scènes de crime façon les experts, ça arrivait mais, heureusement, cette fois nul meurtre. Elle mitraillait la scène de crime avec ses collègues de la scientifique, un cambriolage plutôt musclé qui n’avait laissé que les fauteuils et fenêtres pour victime. L’œil aiguisé, elle aidait à repérer les indices, mettait ces petites pancartes chiffrées bien connues pour les marquer et, clic, c’était dans la boîte. Un des flics s’impatientaient, un bleu qui lui tapait déjà sur le système. Minute papillon, si j’te laisse passer tu vas tout me pourrir. Après les photos, direction le laboratoire. Développement, analyse, paperasse, la journée s’étirait dans son ronronnement quotidien. « Salut Monica ! », « tu m’apporte le dossier 40XZ ? », des phrases répétées chaque jour, les mêmes visages, les mêmes attentes. Y a pas a dire, elle adore. Elle avait décidé aujourd’hui de passer la journée enfermée dans son bureau, au sous-sol, avec ses négatifs. Elle en profitait pour faire la reconstitution du cambriolage numériquement, buvant tranquillement son café pendant qu’elle pianotait sur le clavier.
Confortablement installée dans sa routine, Deirdre évoluait comme un poisson dans l’eau et, cette journée si ordinaire, était des plus reposante. Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’elle monte au quatrième pour faire signer un papier. Cela ne faisait que trois minutes qu’elle était là, qu’un hibou venait tapoter à la vitre du bureau. Non mais qu’est-ce qu’il fout là lui ?! De surprise, Deirdre fixait le volatile, le papier toujours tendu vers sa collègue. Interloquée, cette dernière suivit le regard de Deirdre et… poussa un couinement surexcitée suivit d'un tonitruant :
- OOOOOH il est trop mignon !!! Regardez !!! Y a une chouette !!!!
Mais il est à qui ce hibou ?! Regard furtif autour d’elle, non, personne n’a l’air de le connaître. Prise de doute, elle se récupéra son papier et se déplaça pas trop rapidement vers l’ascenseur. Il la suit ! Bordel ! Alors que tout l’étage s’enthousiasmait, mitraillait de photos la star du jour - y en avait même un qui a un live facebook lui semble t-elle - elle, elle était en train de maugréer contre les O’Malley. Car c’était eux, Sio ayant un téléphone pour l’appeler quand elle n’était pas à Poudlard, par déduction elle aurait même dit que c’était Myrna qui n’avait pas de téléphone au ministère. Bon sang faut vraiment qu’un jour ils inventent le téléphone sorcier, y a urgence là.
Urgence.
Pour qu’elle lui envoi un hibou en pleine journée cela ne pouvait qu’être urgent. Son sang ne fit qu’un tour à la pensée que quelqu’un s’en soit pris à eux mais elle relégua au second plan une inquiétude qui la parasiterait. Elle abandonna le papier sur le bureau de la collègue qui l’avait signé et entreprit de rejoindre le hibou.
Bien, comment récupérer le message sans que cela ne soit trop bizarre ? Une petite voix lui murmurait que ça y ai, le secret magique était levé, elle n’avait plus à se cacher mais elle n’avait pas des masses envie d’attirer l’attention, surtout avec ces extrémistes un peu partout. Non, fallait être un peu plus fin que “oh mon hibou !”. Ses petites cellules grises travaillaient à plein régime, Deirdre passa la main sur le visage de dépit, c’était pas son plan le plus élaboré mais ça devrait le faire. Elle sortit de l’open space pour rejoindre le sas, mince, il n’y avait personne dans le sas, cela aurait été pratique, mais les fenêtres ne s’ouvraient pas aux étages. Prévention anti-suicide et anti-intrusion hiboux, oblige. Elle dévala les escaliers pour que le hibou puisse la suivre grâce aux fenêtres et sortit du bâtiment. Coup de chance il n’y avait pas grand monde à la pause clope. Partie 2 du plan lancé : elle fit quelque pas en direction de l’oiseau, en gazouillant “coucou petit hibou, j’ai à manger pour toi…” d’un ton aussi niais que si elle parlait à un chaton. Main tendue - et complètement vide, air émerveillée sur le visage, elle prétend au prix de la meilleure actrice. Ce fut simple, il était dressé pour la rejoindre mais au moins, ses collègues qui la regardait depuis le trottoir et les fans du piaf depuis la fenêtre ne la prendrons que pour une ornitomaniac. Le message dans la poche, elle se rendit aux toilettes pour un peu de tranquillité.
Deirdre débarqua dans la maison plus qu’elle n’y entra et tomba nez à nez sur Myrna. Parfait ! J’espère qu’elle n’a pas trop attendue ! Bordel c’était bien le jour pour faire des heures supp ! Deirdre s’imposa de respirer pour se calmer, elle avait couru plus qu’elle n’avait marché pour rentrer et était impatiente d’en apprendre plus. Si elle était partante ? Mais elle était déjà dans la voiture - ou sur le balai - pour traquer ce salaud. Chut, langage Deirdre, langage, tu sais que Myrna n’aime pas t’entendre jurer à tout va.
Evidemment ! C’était un cri du coeur. Elle rouvrit la porte et sortit de nouveau, puis, attendant que Myrna ait fait de même, se tourna les yeux brillants vers elle. Tu as une piste ? Son nom, son adresse, son boulot ? Même le nom de son poisson rouge lui irait, Myrna ne lui aurait pas fait de faux-espoirs si elle ne tenait pas quelque chose. Sa confiance en elle était indéfinissable, elle était prête à la suivre sans une once d’hésitation.
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Jeu 7 Nov - 19:34
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Ft. Deirdre
C’était pas une respiration apaisée que celle de la demoiselle O’Hara. Il n’y avait pas que le souffle rapide, il y avait aussi la coloration de peau qui avait changé. C’est donc elle avait couru pour venir ici, élémentaire mon cher Watson. Cela prouvait une chose, en plus de celle qu’il allait falloir laisser à Deirdre le temps de reprendre son souffle, c’est qu’elle avait bien reçu le hibou. Comme quoi c’était cool les hiboux. En parlant de hibou, Myrna savait très bien que les moldus avaient un portable, les moldus et … certains sorciers…comme les enfants O’Malley en fait c’est au moment où j’écris cette phrase que je me dis purée mais elle en avait un de portable Myrna… qu’est ce qu’elle a foutu. . Si normalement, elle en avait un aussi, il s’était passé un petit truc pendant le mois de juin… Son portable avait servi pour les différents tests du ministère quand il avait fallu comprendre la technologie moldu pour retirer les bracelets et du coup, il avait un peu grillé. La voilà la vraie raison pour laquelle elle n’envoyait plus de textos totalement indéchiffrable aux filles, parce qu’elle n’avait plus son portable et qu’elle se disait que c’était peut être pas utile puisqu’elle avait un hibou « ça s’est bien passé avec le hibou du ministère ? Il t’a pas causé trop de problèmes ? » Oui parce qu’autant, Deirdre était carrément habituée pour avoir sûrement échangé pendant des années avec sa sœur à Poudlard, autant les autres moldus pas sûr qu’ils comprennent l’utilité de l’oiseau. Mais si ça se trouvait, tout s’était passé des plus discrètement, pas de quoi s’inquiéter n’est-ce-pas.
La motivation de la demoiselle était telle qu’alors que Myrna s’était dit qu’elles allaient prendre le temps pour qu’elle puisse souffler tranquillement, la porte s’était déjà ouverte et le courant d’air Deirdre était déjà dehors. Bon bah, Myrna lui emboita le pas et referma derrière elles. Avant de répondre au flot de questions de la demoiselle, Myrna préféra lui demanda « Tu peux envoyer un texto à Leah pour pas qu’elle s’inquiète en rentrant de ne pas nous voir. » C’est une chose de lui cacher ce qu’elles allaient faire pour ne pas qu’elle s’inquiète ni qu’elle essaie de les en dissuader en prétextant que ce n’était grave, alors que si la moindre personne qui voulait du mal à sa famille, - bon et à Deirdre et Sio aussi mais elles font parties de la famille officieusement ça va – c’était très grave, c’en est une autre qu’elle rentre et qu’elle se retrouve seule sans savoir où était sa mère ou sa meilleure amie. Mieux valait-il faire les choses bien.
Une fois sa demande effectuée, Myrna pouvait se concentrer sur celles de sa cadette « Oui j’ai une piste ! » Elle attrapa dans son sac à main le dossier concernant la personne, le tendant à Deirdre, ainsi que le portrait dessiné par les deux enfants O’Malley. « On est d’accord, c’est la même personne hein ? » Ce serait quand même dingue que ça soit pas la même personne et que Myrna soit à côté de la plaque. A l’expression de Deirdre, ça ne semblait pas être le cas, alors à moins qu’elle n’ose pas dire à Myrna que c’était un boulet… bon avec plus de forme bien sûr, c’est qu’elle devait être dans le vrai. Et là, alors que Deirdre avait le dossier entre les mains et qu’aux dernières nouvelles, elle savait lire, bah oui sinon comment elle aurait su pour le type, Myrna lui fit un résumé sur la personne « Il s’appelle Machin ouai j’ai pas retenu son prénom Bulstrode. C’est un sang pur tout ce qu’il y a de plus pur qui a l’air de pas vraiment beaucoup aimer les moldus. Alors tous les gens qui n’aiment pas les moldus ne sont pas non plus comme lui. Il m’a l’air particulièrement actif. Si j’ai bien lu, il a été surpris plusieurs fois à tenir des propos comme quoi s’il attrapait un moldu, c’en était fini de lui. Cela a empiré après l’évènement de la fête foraine. » Elle poussa un soupir, cela avait servi qu’à empirer les tensions entre sorciers et moldus. Impossible par contre de savoir qui était réellement responsable. « Il y a marqué un peu plus loin dans le dossier qu’il considère les sorciers ayant des liens avec les moldus comme traîtres. Je pense qu’il n’a pas spécialement apprécié de se prendre une raclée par Jimmy qui n’est pas vraiment le type le plus costaud de l’univers. » Aucune fierté dans la voix de Myrna, elle craignait bien trop les représailles sur ses enfants pour arriver à se réjouir de ce qui s’était passé ce soir-là. « L’adresse je l’ai aussi, je l’ai surligné en rose, c’est quand même une des meilleures inventions moldus le stabylo, ça permet de mettre les choses en valeurs, j’aime bien. » Oui, elle parlait avec quelqu’un qui utilisait des surligneurs depuis qu’elle était enfant, mais pour Myrna, elle avait beau l’utiliser depuis des années, elle trouvait ça toujours aussi géniale. « Son boulot par contre je ne l’ai pas retenu, il faut que tu regardes dans le dossier. On peut y aller maintenant. Tu as déjà transplané avec Siobhan ou jamais et il vaudrait mieux prendre un moyen de transport moins rapide comme la voiture volante ou le balai ? C’est toi qui choisis. Ou tu as encore des questions peut être ? »
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Dim 17 Nov - 13:27
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Impec’, sans soucis ! Rétorqua t-elle du tac au tac au sujet du hibou. Un minuscule mensonge pour ne pas s’étendre sur le sujet car elles avaient quelque chose d'important à faire et, puis, elle n’oserait jamais reprendre Myrna sur quoi que ce soit. Elle aura droit à un nouveau portable à noël, voilà tout. L’affaire hibou passé, Dee hocha la tête pour le sms et s’empressa d’obéir, impatiente de finir les formalités pour passer au plus important : la traque du criminel ! Ce n’était pas qu’elle ne tenait pas à la tranquillité d’esprit de Leah mais elle crevait littéralement d’impatience ! Et puis Leah était une grande fille et.. okaaaaay, si ça pouvait rassurer Myrna, elle n’avait pas fait la mauvaise fille. Un sms rapide et efficace, qu’elle espérait crédible - pas sûr, Leah arrivait à cerner son état d’esprit rien qu’aux smileys qu’elle mettait ! Elle était bonne pour lui offrir un cadeau dans tous les cas ! (SMS)
Enfin les infos ! Deirdre prit le dossier et, à peine le papier touchait ses doigts, qu’elle se calmait. Son énergie débordante était centralisée dans ce dossier qu’elle lisait en écoutant Myrna. L’amie loyale laissait plus de place à la flic en elle. Comme quand arrivait sur une scène de crime, elle s’efforça de mettre ses émotions dans une boîte au fond de son esprit, de se détacher de ce qu’elle voyait, entendait, pour ne garder que le factuel. C’était difficile mais elle avait vu tant d’horreurs, et fait assez souvent l’erreur de laisser filtrer ses sentiments, qu’elle su compartimenter. Lorsqu’elle s’était par le passé laisser aller ça n’avait jamais rien apporté de bon, cela la rendait plus brouillonne et donc moins efficace, c’était une perte de temps pour tout le monde. Aussi, Deirdre avait prit quelques secondes pour souffler et faire le vide dans son esprit, avant de se reconnecter à Myrna. Je suis prête.
Machin Bulstrode, aka Maximilian Bulstrode. Un extrémiste. En colère contre Jimmy, probablement. On prendra pas de risque, on part du principe qu’il l’est. L’adresse en rose… d’accord, j’ai. Le commentaire la fit sourire et la détourna pendant quelques secondes de sa lecture. Elle se retient de lui faire remarquer qu’elle, elle pouvait voyager à travers les cheminée comme le père noël mais ne dit rien, craignant de la couper et qu’elle perde le fil de son récit. Pas de job… pas de job… ah voilà. Hm, boulot inconnu au bataillon des emplois magiques de Deirdre mais Myrna connaîtra sûrement. La laissant finir, elle garda pour elle l’information du travail de Maximilian car Myrna passait à un sujet hautement plus épineux…. transplaner ? Rien que d’y penser elle avait un haut de coeur ! Par contre le balais ça lui vendait du rêve car ce bout de bois et elle c’était une grande histoire. En un autre moment, elle aurait essayé de faire durer le tour de balai le plus longtemps possible. S’il y avait bien une chose qu’elle avait toujours désiré chez les sorciers, c’était leur Quidditch. La sportive qu’elle est aurait rêvé de pratiquer ce sport ! Elle se rappelait bien la première fois que sa soeur lui avait parlé de ce sport, de combien c’était dangereux, des cognards qui attaquaient, des 3 anneaux et du vif d’or qu’elle imaginait aussi petit qu’un oeuf… tout ce qu’elle avait retenu c’était : adrénaline, adrénaline et adrénaline. Combien de fois s’était-elle imaginé batteuse ? Un milliard de fois. Combien de fois avait-elle rêvé d’assister à un match, faute de mieux ? Au moins le double, mais hélas les repousse moldus étaient efficace… elle avait pourtant essayé de frauder ! Alors, oui, le moyen de transport était une évidence.
On prend le balais ! lui répondit-elle avec un sourire entendu. Le boulot je l’ai, il est employé chez Barjow&Beurk. C’est un cabinet d’avocat ? demanda t-elle car ça sonnait sacrément comme un cabinet d’avocat, et son prénom c’est Maximilian. Les questions et sa lecture terminées, Deirdre referma le dossier et le rendit à Myrna. Elle ne savait pas trop s’il valait mieux aller au travail ou à la maison, elle ignorait tout des horaires de travail des sorciers. Ses références étaient Myrna, Siobhan et Devon mais aucun des trois n’avaient un emploi comparable au commun des sorciers, enfin imaginait-elle. D’un autre côté, mieux valait éviter de rencontrer trop de monde, ce serait malaisé de tomber sur des connaissances de Myrna… On va le voir chez et, dernier recours on va à son boulot ? Y aura surement moins de monde. Sauf si le mec est un sacré fêtard. Pour entrer chez lui on aura qu’à dire qu’on met en place un repousse-moldu dans son quartier, ça devrait lui plaire, ajouta t-elle avec cynisme.
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Mer 4 Déc - 18:54
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves
Ft. Deirdre
Un petit voyage en balai ? Pas de soucis, enfin Myrna n’était pas monté sur un balai depuis un petit bout de temps, parce qu’elle transplanait les trois quarts du temps. Néanmoins, elle pouvait comprendre que Deirdre, n’ayant pas l’habitude des transports sorciers n’ait pas très envie de transplaner mais qu’elle trouve excitant le fait de voyager sur un balai. Vivement que les moldus inventent une technologie leur permettant de voler, ce serait quand même formidable.
Dans le genre beaucoup moins formidable, c’était le lieu de travail du type. Cabinet d’avocat mais quelle excellente idée ça aurait été beaucoup mieux pour les deux filles, ça craignait un peu moins. Au moins, c’est méchant à dire, ça correspondait beaucoup au personnage, même si c’est pas bien les préjugés. Myrna secoua la tête négativement « Non, ce n’est pas un cabinet d’avocat. C’est une boutique spécialisée dans la magie et les objets de magie noire. » Clairement, dans la tête de Myrna, ça voulait dire, il vaudrait mieux peut être éviter d’aller là-bas. Parce que déjà que le gus avait pas l’air d’être la personne la plus sympathique du monde, si en plus il y avait plein d’objets magie noires et des gens aux idées tout aussi évoluées que les siennes, c’était très mauvais.
Le dossier fut rangé en l’espace d’une seconde par Myrna et ce serait tout aussi rapide de récupérer le balai. Il fallait juste qu’elles s’éloignent de leur rue et du monde moldu avant, sinon oulalah les ennuis déjà pour elle en tant que sorcière, vu le climat en ce moment, mais aussi pour Deirdre parce qu’elle serait vu au moins tout aussi négativement que Myrna si elle était pacifique avec les moldus de son côté. Ah non mais l’ouverture d’esprit de certains faisait peine à voir, c’était incroyable d’avoir l’esprit si fermé au changement. Mais bon, avant de trouver le lieu idéal pour monter sur le balai toutes les deux et filer, il fallait savoir où aller, et oui c’est quand même beaucoup plus simple quand on a une destination. Deirdre proposa d’aller d’abord chez le sorcier et Myrna acquiesça d’un hochement de tête bref. Ouai le boulot ça l’emballait beaucoup moins étonnamment. Elle avait même un plan pour réussir à entrer chez lui, même si dans le ton de sa voix, on sentait que le repousse moldu, c’était quelque chose que Deirdre n’appréciait pas vraiment. Avec sympathie, Myrna lui répondit donc « On sera les sorcières les moins efficaces du monde, notre repousse moldu il marche pas bien, il te transforme même en moldu. Si on pouvait lui faire croire qu’il en devient un lui aussi, ce serait très amusant. Dommage que je n’ai pas gardé le bracelet anti magie que les membres du blood circle m’avait mis au poignet en avril, ça aurait presque pu être utile et on aurait moins risqué de prendre un sort… Si j’avais su. »
Elle entraîna la demoiselle O’Hara plus loin, vérifié bien qu’il n’y avait personne pour crier au scandale et casser les pieds, puis elle fit apparaître son balai, monta dessus avant d’inviter Deirdre à faire de même, la laissant même monter devant histoire qu’elle dirige le balai. Au pire, si ça foirait, Myrna serait – normalement – capable de redresser la situation mais pour une fois que Deirdre pouvait s’éclater sur un balai, autant la laisser profiter à fond « Tu en as déjà fait avec Siobhan ou pas du tout ? » Bien entendu, si elle la laissait diriger le balai, il fallait quand même que Myrna lui explique comment ça se passait pour contrôler le bout de bois enchanté et si possible l’éviter de tomber. Non parce qu’à la hauteur où elles étaient, une chute serait fatale mais il fallait au moins ça comme hauteur pour éviter les problèmes. Le voyage dura un certain temps, puis enfin elles arrivèrent à destination.
La maison était pour ainsi dire gigantesque par contre, pas une seule plante accrochée aux fenêtres. Du coup ça faisait tout tristounet, bien sûr que si Myrna avait été ami avec cette personne, elle lui aurait apporté des fleurs mais là, il ne passait pas mais alors pas du tout dans la case ami celui-là, faut dire qu’il avait fait fort en s’attaquant aux deux derniers de la famille O’Malley, Myrna avait plus envie de l’étrangler qu’autre chose. Elle s’occupa de l’atterrissage du balai avant d’aller toquer à la porte, pas de réponse. Elle regarda Deirdre pour lui dire il n’y a personne mais elle tomba sur la petite sonnette et au lieu de faire comme tout le monde d’appuyer une fois et de lever le doigt pour éviter de casser les oreilles de l’habitant des lieux, Myrna resta le doigt bien enfoncé sur la sonnette qui était assez forte jusqu’à ce qu’un gars hurle à l’intérieur qu’il arrivait, ayant pas spécialement l’air de bonne humeur bon en même temps étant donné qu’elle vient de lui bousiller les oreilles, logique. A l’instant où la porte s’ouvrit laissant apercevoir une décoration digne des plus grands chasseurs moldus, avec des têtes de créatures empaillées sur les murs, ce qui renforçait l’impression de Myrna que ce mec était un sale type, elle s’efforça de sourire avant de dire « Bonjour monsieur, je suis là avec ma collègue. » Elle désigna de la main Deirdre, au cas où le type était simplet – quoi pour s’en prendre à des moldus, on se demande vraiment – « Nous sommes là pour installer des repousses anti-moldus chez vous. Vous savez par les temps qui courent, il se pourrait bien qu’un matin, ils arrivent à pénétrer chez vous sans ce système de défense ultra sophistiqué. » Est-ce qu’elle s’attendait à ce qu’il les invite à boire un café tranquillou, pas vraiment, en revanche elle ne s’attendait pas non plus à la réponse « moi les moldus qui entrent chez moi, je les tue. » Ah génial, un barge, elles avaient affaire à un barge. Myrna jeta un coup d’œil à sa partenaire pour qu’elle lui file un petit coup de main, un argument pour convaincre monsieur l’assassin peut être ?
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Ven 13 Déc - 21:04
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Ce n’était pas le moment mais elle ne pu s’empêcher d’avoir un léger rire en entendant les explications de Myrna sur leur repousse-moldu. “Ca aurait été sympa mais, au moins, il ne retournera pas le bracelet contre toi”, lui répondit-elle avec douceur. “Il faut qu’on lui prenne sa baguette…”
Leur plan n’était pas imparable, en fait il n’y avait pas vraiment de plan, mais Dee avait confiance en Myrna. Si elles y allaient, c’était que le moment était bien choisi et, puis, Myrna était du ministère ! Entre ses capacités et les siennes, elle s’en sortiront sans se prendre un sort. Aussi, elles se mirent en route et quelques minutes plus tard, Dee enfourchait un balais.
Elle volait ! Elle volait ! “Un peu, Jimmy aussi m’a montré”, avait-elle baragouiné à Myrna en grimpant rapidement sur le balais au cas où le “un peu” ne serait pas convaincant. Elle volait ! Myrna l’avait même laissé monter devant, c’était encore mieux ! Bon sang, bon sang, de bon sang, elle devait garder son sang-froid, elles étaient pas là pour s’amuser, pas là pour… ELLE VOLAIT. Une autre aurait eu peur, une autre aurait vu la distance mortelle entre le sol et elle mais pas Dee. Elle, elle avait des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre. Son coeur pulsait intensément, son corps tendu, l’esprit affuté, elle essayait de piloter du mieux qu’elle le pouvait. Myrna dû tempérer ses mouvements brusques et gérer l’atterrissage sous peine de s’écraser mais, en vérité, Deirdre était hyper fière d’elle. Elle avait volé ! C’était la première fois qu’elle allait si haut et si longtemps ! Rien à voir avec les tours dans le jardin !! Quand elles se posèrent, elle eut besoin d’un temps pour reprendre ses esprits. C’était incroyable comme sensation, rien à voir avec le transplanage ! Elle n’avait qu’une hâte, recommencer. Un bref instant elle eut un pincement, si seulement elle pouvait le faire toute seule…. c’était pour ça qu’elle se battait, pour que les moldus et sorciers cohabitent et, qu’un jour, y ait la première compétition de Quidditch en binôme sorciers-moldus ! Mais pour que ce beau rêve se réalise, il fallait éliminer les sorciers arriérés comme Maximilian Belstrode.
Expire, inspire, voilà, c’était bon. Redevenue calme, Deirdre hocha la tête pour signifier à Myrna qu’elle pouvait sonner…. et quelle sonnerie ! Dee dû réprimer un sourire en coin, bien fait pour ses oreilles et attendit sagement qu’il arrive. Allez, vient, vient…. la porte s’ouvre sur un homme pas aussi vieux qu’elle l’imaginait mais avec un air détestable qui lui allait parfaitement. La vue, en arrière plan, des têtes lui fit un frisson dans le dos, bah voyons… psychopathe repéré. L’intuition se confirma deux secondes plus tard par la réplique sans détour de l’homme. Ah. Dee eut un temps d’arrêt et, au coup d’oeil de Myrna, elle comprit qu’elle n’était pas la seule à être déstabilisée. Face à un autre moldu elle lui aurait fait un rappel à la Loi mais elle ne connaissait pas le droit sorcier… et quelque chose lui disait qu’un simple “c’est mal” n’allait pas l’atteindre. "Oh, je vois", fit-elle simplement, d’une voix neutre, en s’avançant vers l’homme. "Dans ce cas, nous avons bien mieux à vous proposer", elle lui jeta un regard entendu qui, elle l’espérait, serait compris. Il eut un doute, les dévisageant à tour de rôle, mais décida à les laisser entrer. Bien, une étape de faite ! Elle se demanda si elle était très convaincante ou s’il avait une idée derrière la tête, mais il était trop tard pour rebrousser le chemin. Clac ! La porte claqua dans leur dos, pas de tour de serrure mais elle vit sa baguette au bout de sa main, le long de son corps, hm, finalement l’homme continuait de se méfier… le contraire aurait été trop beau. Mais si un balai pouvait la mettre dans tous ses états, un criminel la laissait de glace. “C’est quoi votre truc ?”. Leur truc.. leur truc… “Je vois que vous aimez les créatures… vous êtes un sacré collectionneur. Que diriez-vous d’un coquillage qui retient les âmes de vos victimes ? Non seulement cela élimine ces moldus mais en plus, vous pourrez enrichir votre belle collection…“ Elle laissa sa voix en suspends pour qu’il puisse imaginer tout ce qu’il pourrait faire, toutes les tortures envisageable, avec un objet pareil. Allez, Maximilian, baisse ta garde… Il est quand même pas mal, mon objet magique made in Ursula, non ?
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Jeu 26 Déc - 16:05
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves
Ft. Deirdre
Deirdre était pour le moins lucide, c’est vrai que ça aurait été quand même beaucoup plus compliqué si Myrna n’avait plus ses pouvoirs. Pas pour l’action en elle-même, ça, non, quelqu’un sans pouvoir pouvait s’en sortir tout aussi bien qu’un sorcier. Myrna n’en doutait pas une seule seconde, Deirdre était tout aussi utile pour cette mission que Myrna. C’était l’après qui serait un peu plus compliqué, transplaner, on oublie, le balai, on oublie aussi et aller au ministère avec une moldue… par ce climat légèrement totalement anti-moldu, ce serait légèrement dangereux, pour Deirdre en premier lieu mais pour Myrna aussi qui la défendrait coûte que coûte. Oui, tout compte fait, le bracelet c’était un peu une mauvaise idée. En revanche, lui prendre sa baguette, oui ça c’était totalement une bonne idée. Prendre la baguette et empêcher le vilain sorcier de s’en prendre aux moldus. Alors oui, habituellement, Myrna était plus pour essayer de convaincre gentiment les gens que les moldus c’était des gens très bien et non pas une minorité, et non elle n’avait pas eu extrêmement de chance en rencontrant Colin… enfin si ça si, elle avait eu de la chance, il était parfait mais c’est pas la question, la plupart des moldus étaient adorables et ne méritaient pas de se faire agresser par des détraqués capable d’illuminer leur baguette.
La faire voler, ce fut certainement la chose la plus intéressante au monde. Myrna ne doutait pas du fait que ça devait être fabuleux pour la demoiselle. Il n’y avait qu’à voir son regard qui brillait, ce plaisir d’être dessus et de pouvoir le diriger. Il n’y avait pas à douter, c’était le genre de sport qui plaisait énormément à la jeune fille. Bon il fallut juste faire attention à l’atterrissage, ça aurait tout de même un peu dommage de faire les gros titres parce qu’elles étaient mortes. Mais promis, elle essaierait d’emmener plus souvent Deirdre faire du balai avec elle, bon et si Leah voulait, elle viendrait aussi, sûrement qu’un de ses frères serait volontaire pour venir et permettre aux deux moldues de la famille de pouvoir s’éclater sur un balai.
Une fois que les deux filles furent prêtes, Myrna défonça la sonnette du sorcier avant de voir apparaître la personne au moins la plus désagréable au monde. Et puis en plus il était pas poli, c’est qu’il les invitait même pas à boire un thé, dire que Myrna elle proposait un thé même au facteur, c’est fou comme il y a des gens qui ont pas d’éducation. Deirdre prit le relais pour dire qu’elle avait quelque chose de mieux à lui proposer, c’était d’un grand coup de pelle dont il avait besoin, ça lui remettrait les idées en place. Quoi que, ce n’était pas très gentil, Myrna regretta presque aussitôt d’avoir pensé cela. Il les regarda à tour de rôle, suspicieux avant de les laisser rentrer. Pourtant, Myrna ne souriait pas du tout pour tenter de le convaincre, déjà parce qu’il n’avait pas une tête qui donnait envie de sourire mais surtout parce qu’elle ne pouvait pas s’enlever de l’esprit qu’il avait voulu tuer son enfant.
Elles étaient à peine entrées chez lui que la porte claqua brutalement pour leur signifier qu’elles étaient invités pour une période indéterminée à rester chez lui. Bon et bien, autant faire comme si tout allait bien dans leur meilleur des mondes. Elle avança de quelques pas, faisant mine d’admirer la décoration, qu’elle trouvait dégueu, disons le tout de même, il faisait pas d’efforts le type, c’était lugubre chez lui. Et puis attendez, c’était pas de la poussière ça ? Oh non mais rien allait. Il posa une question, Myrna l’aurait bien laissé mariner – bon surtout parce qu’elle avait pas d’idée – mais Deirdre lui vint en aide, une sauveuse cette petite… pour inventer une histoire à propos d’un coquillage, des âmes et de victimes. Alors on passera sous silence la cruauté évidente de cette invention par Deirdre, Myrna eut bien du mal à rester stoïque, voir à ne pas lui envoyer un regard l’air de dire, non mais là t’en fais trop personne ne va jamais te croire. Sauf que, si, ce mec-là, il était complètement focalisé sur son truc de faire du mal aux moldus, passe-temps un peu désolant si vous voulez l’avis de Myrna, qu’il ne captait pas que ce que disait Deirdre sortait tout droit de son imagination. « ça m’intéresse ! » Et voilà, il sautait à pied joints dans l’entourloupe, Myrna avait envie de lui en retourner une. Et dans un même temps, n’était il pas la preuve à l’instant T que cohabiter avec des moldus était totalement possible, que rien ne les différenciait de ces merveilleux sorciers qu’il voulait fréquenter, uniquement… et encore, elles pouvaient s’estimer heureuse non ? Il n’avait pas posé d’ambler comme question si elles étaient sang pur ou non. « Nous savions que nous nous présentions à la bonne personne. Comme vous vous en doutez, c’est un processus extrêmement compliqué, sinon tout le monde en aurait chez soi. Là, aucun doute, vous serez le seul de vos proches. » « J’ai j’mais entendu parler de vot’coquillage. » Cette diction, quand il était motivé, il mangeait les mots, dis donc faudrait faire un effort mon brave monsieur, ça piquait les oreilles de Myrna. Myrna qui, d’ailleurs, lança un regard comme blasé à son accolyte du jour « Il s’étonne vraiment qu’on ne fournisse pas ce genre d’objet exceptionnellement rare à tout le monde… C’est fou comme les gens sont naïfs. » Oui, autant prendre directement les rênes de la conversation et faire comme s’il était le demandeur et pas elles deux, celles ayant besoin de lui, enfin besoin… Lorsqu’elle le regardait, Myrna ne le trouvait pas utile, gênant, très gênant. « Je prendrais bien un thé moi. On vous expliquera comment ça fonctionne devant une tasse. Tu veux quelque chose ? » Elle observait Deirdre, comme si, finalement le gars n’avait pas son avis à donner, c’était comme ça et pas autrement… ah oui ça ne ressemblait pas du tout à Myrna mais elle se répétait comme un mantra qu’il était une menace pour ses enfants… et par extension Deirdre, raison pour laquelle, elle ne prononçait surtout pas son prénom, au cas où ça dégénérait, qu’elle ne soit pas une cible. En attendant le type sembla ne rien remarquer, ils les entraîna vers la cuisine, hélant son elfe… à qui il parlait comme à un chien d’ailleurs, aie aie aie, l’éducation. « Vous savez ce qui me répugne le plus ? » Allez encore quelque chose qui allait plaire aux deux filles, c’était sûr. Il n’attendit pas la réponse « Les sorciers qui aident les moldus… eux aussi faudrait les mettre dans votre coquillage, ça marche sur eux aussi d’ailleurs ? » Mais de mieux en mieux, allez dans quoi trois minutes, il allait leur parler de Jimmy et Leah… c’était bien parti. Et elle en avait envie, envie de reconnaître que c'était ses enfants et que c'est pour ça qu'elle était là.
Une fois en cuisine, dans un manque total de savoir vivre, mais bon est ce qu’elles étaient vraiment surprises, bah du côté de Myrna, non en tout cas, il s’installa sans attendre ni leur proposer de s’asseoir. Myrna prit donc la décision seule, elle invita d’un regard sa cadette à s’installer avant de faire de même. Elle s’occupait de son thé, laissant à Deirdre le soin de répondre à la question de leur charmant hôte.
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Dim 29 Déc - 15:38
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Allez, allez, dis moi que mon objet magique c’est du tonnerre… allez... elle n’y connaissait pas grand chose en magie, peut-être aurait-elle dû être plus curieuse au lieu de pester contre son entourage ? Car ça pour pester, elle pestait… Surtout contre Devon, lui reprochant d’être un ramollie du cerveau à déléguer le moindre de ses gestes à sa baguette. Même avec sa soeur elle n’avait pas fait preuve d’une grande curiosité, préférant largement faire baigner Sio dans une mare de molduisme quand elles se voyaient. Peut-être était-ce sa façon de la garder auprès d’elle ? Qu’elle ne lui échappe pas totalement dans ce nouveau monde ? Quoi qu’il en soit, Dee n’avait pas mieux que ses références Disney à proposer et les doigts à croiser !
Il cours ! Elle retient un “YES” tonitruant, toute à sa mission qu’elle était mais cela ne l’empêcha pas d’apprécier le sentiment de confiance qui s’installa en elle. Pas trop, il fallait rester sur ses gardes, elles ne l’avaient pas encore désarmé. Myrna pris le relais avec tant de tact et de charisme que Dee vit là l’employée du ministère. C’était même assez étonnant que le mec gobe qu’elle ne soit qu’une receleuse d’objets magiques…. mais ce sorcier étant clairement limité, tout pouvait passer avec lui. Les voilà donc attablés à attendre le thé préparé par ce pauvre elfe de maison qui avait certainement mieux à faire de sa journée. Elle détestait ça, les sorciers avec des elfes “de maison”. C’était méprisable, quand elle disait que les sorciers étaient dépendant de la magie, la preuve : ils ne pouvaient même pas se faire un thé eux-même ! Sio lui avait apprit que pour sauver un elfe il fallait lui donner un vêtement… Dee était très tentée de lui refiler son écharpe mais cela grillerait leur couverture. Hm. Tout à l’heure elle la lui offrira, pour le moment elle allait jouer à l’abjecte sorcière qui n’a même pas un merci pour ce p’tit bout d’être. Suivant l’invitation de Myrna - faute que le type le fasse - elle s’installa à table.
Ayant délégué la tâche très complexe du thé, le sorcier put s’en vergogne leur bousiller les oreilles avec ses propres calomnieux. Ce type était un sketch, mais en vérité cela servait leurs intérêts. S’il parlait ainsi c’était qu’il se sentait en confiance et s’ils se sentaient en confiance elles pourraient l’avoir plus facilement… Ce qui le répugne ? Oh ça va être pour sa pomme ça… Ah non, c’était pour les les frangins et Myrna.
On espère bien que ça marche car ces raclures méritent que ça, d’être enfermé ! Il obtempéra d’un hochement de tête mais n’en dit pas plus, attendant quelque chose de sa part. Vous voulez que je vous confie quelque chose ? Hasarda Deirdre sur un ton conspirateur, inventant au fur et à mesure, se découvrant un talent certain pour imaginer n’importe quoi sur commande. Ce serait plus simple si on nettoyait les sorciers traîtres et tous les autres… un bon gros ménage pour une Angleterre qui repartirait du bon pied ! Et elle termina en tapant du poing sur la table pour appuyer son propos. Le geste plu, le discours aussi mais ça, ça ne la surprenait pas trop car l’inspiration venait directement des extrémistes de l’Histoire moldue. Une fois de plus, elle ressentit cet agréable sentiment de berner l’autre avec son histoire, si elle continuait elle allait y prendre goût à raconter n’importe quoi. L’homme but dans son thé et, les regardant tour à tour toutes les deux, reprit la parole.
J’en connais un, il s’ra en haut du panier ! Un blondinet, un sale gamin qu’a défendu une sale moldue alors qu’j’lui réglais son compte ! Elle était bien contente que j’m’occupe d’elle mais l’autre il a fallu qu’il joue au sauveur !
Oh… Deirdre ne put retenir un regard à Myrna, elle aurait aimé pouvoir poser une main affectueuse sur son avant-bras pour marquer son soutien mais cela n’était pas possible. L’homme était en train d’avouer, si elle pouvait l’enregistrer ce serait une preuve de sa culpabilité ! Est-ce qu'une preuve moldue serait recevable pour condamner un sorcier ? Aucune idée mais ça valait le coup d'essayer. Mais c'était sans compter qu’il faudrait détourner son attention car sortir un portable, même discrètement, était très suspicieux pour une sorcière.
- Vous lui avez réglé son compte, j’espère ? Le relança Dee d’un ton froid, nourrit par sa colère contre l’homme. J’ai pas eu le temps mais j’vous jure, avec votre coquillage, j’vais l’trouver et l’aspirer direct ! S’en sera fini de lui !
Nouveau regard à Myrna, pour voir ce qu’elle allait faire. Dee avait le devoir dans le corps, elle n’attendait qu’une opportunité pour enregistrer les preuves mais, l’amie en elle, voulait plus. L’amie loyale n’avait qu’un désir, envoyer son thé brûlant au visage de l’homme.
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Dim 5 Jan - 17:52
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves
Ft. Deirdre
C’était insupportable en fait d’être ici. Ce type, c’était précisément le genre de personnes que Myrna avait toujours exécré, le genre de Serpentards bien fermé d’esprits qu’elle avait rencontrés, lors de ses années d’études et qui lui avaient toujours déplu. Elle avait d’ailleurs toujours mis en garde William qui aimait bien passer du temps avec eux. C’est simple, le seul sentiment qui semblait vivre en eux, c’était la haine de tout ce qui était un peu différent, un peu moins magique, sang un peu moins pur, sexe différent du leur. Bref pour une poignée d’élite, il n’y avait autour que des mécréants, c’est bien ça ? Myrna observait l’elfe de maison qui semblait, blasé de vivre ici. Elle comprenait, il était traité comme un moins que rien, vraiment, il était impossible pour la sorcière de tenir en haute estime ce type. Elle se concentrait donc sur son thé au bon goût de citron, évitant de dire merci à l’elfe même si ça lui brûlait les lèvres de le faire.
Deirdre était pour le moins parfaite dans son rôle. Elle aurait pu être actrice si elle l’avait voulu et Myrna devait se retenir de la regarder impressionnée, non parce que là bonjour la couverture qui s’envole par la fenêtre. Elle remua doucement la cuillère dans sa tasse s’apprêtant à rajouter que le ministère n’était qu’un ramassis de faibles qui n’oserait jamais prendre ce genre de décisions. Sauf que Deirdre était à fond dans son rôle, ah non mais l’oscar était pour elle cette année, pas de doute. Elle avait apparemment un secret à révéler et ce qui était marrant, c’est que les deux autres personnes présentes dans la pièce se penchèrent presque automatiquement vers elle comme pour écouter un secret. Ah, c’était donc parti pour un grand nettoyage de printemps de l’Angleterre. Ça en ferait du monde à virer, un peu fatiguant tout de même. Le plus drôle, pour Myrna, c’était encore le poing que la demoiselle tapa sur la table, comme pour montrer que rien allait dans ce foutu monde. Ah non mais c’était difficile de ne pas rigoler, surtout quand le type exécrable hochait la tête, convaincu par les propos de la demoiselle.
Il y eut un petit silence, chacun buvant un peu du thé, avant qu’il ne les regarde, chacune leur tour, faisant dresser un sourcil à Myrna, il avait l’air de vouloir leur dire quelque chose non ? Ah si c’était pour dire qu’il y avait un cadavre de moldu dans son congélateur, Myrna sentait qu’elle allait vomir. Vivre des horreurs, ouai, elle connaissait, des sorciers fous qui tuaient, elle en avait rencontré… des gens manipulés que l’on poussait à commettre des horreurs, aussi. Mais si elle pouvait éviter de faire ami-ami avec l’un d’entre eux, ça l’arrangeait. La conversation fut totalement différente de ce à quoi s’attendait madame O’Malley, ah ce n’était pas plus plaisant, clairement, mais au moins pas de meurtre effectué. Pas encore. Myrna le regarda, longuement, avec une envie de l’étriper, oui ça pouvait aussi ressembler à quelqu’un étant très concentré sur les dires de son interlocuteur, qui ne le quittait pas des yeux. Mais alors, à l’intérieur, ce n’était pas du tout le cas, il était clairement en train de dire que sa première victime pour une invention tordue d’Ursula dans la petite sirène, revisitée par Deirdre, ce serait Jimmy ? Elle allait se le faire le type, et puis alors dire que Leah était bien contente qu’il s’occupe d’elle. C’est fou mais ayant les deux sons de cloche, Myrna n’était pas certaine que Leah soit enchantée que ce malade vienne dans sa vie.
Si Myrna avait envie de détruire ce type, Deirdre se décida à ne pas focaliser l’attention du type sur Myrna. Bah forcément, ça faisait plus d’une minute qu’elle ne le quittait plus du regard la O’Malley, ses doigts crispés sur sa tasse. Réglé son compte, il avait pété le nez de son fils cet enfoiré… Et l’autre il disait l’air de rien qu’il n’avait pas eu le temps. Une nouvelle fois, il y eut une menace de mort sur la personne de Jimmy, Myrna se força à lâcher sa tasse, ce serait bête de lui envoyer le contenu au visage – surtout quand Deirdre a la même envie – s’appuyer sur sa chaise avant de dire. « Donc, si je récapitule bien ce que vous êtes en train de dire et qui peut être prouvé par nos souvenirs et une pensine. » Nul besoin d’enregistrement jeune Deirdre « Alors que le ministère avait décidé qu’il valait mieux éviter les moldus, pour essayer de faire la paix, plutôt que la guerre. Vous avez risqué cette paix en attaquant une moldue sans aucune raison… Son frère vient la défendre, c’est un sorcier, ce qui prouve au passage que cette moldue a un lien fort avec des sorciers. » Le gars venait de froncer les sourcils, sentant qu’il avait loupé un truc. Myrna sortit donc sa baguette pour faire claquer la porte de la cuisine et la verrouiller au passage. « Ces deux jeunes gens, ce sont mes enfants. » A cette parole, il regarda Deirdre comme si elle était son alliée et qu’ils étaient deux contre Myrna, ce qui fit doucement rire cette dernière « Parce que vous croyez que je serais venue vous voir avec quelqu’un partageant vos idéaux ? » Il se leva pointant sa baguette sur Myrna aussitôt « Vous v’lez quoi ?! » Myrna jeta un coup d’œil à sa camarade moldue, au cas où ce type attaquait pour qu’elle soit plus rapide, ce qu’elle espérait « Vous faire regretter de vous en être pris à ma famille. Ça fait des mois que l’on vous cherche pour vous faire comprendre que c’était la première et la dernière fois que ça arrivait. » Le sort parti à cet instant précis.
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Mer 15 Jan - 19:09
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Dire qu’elle bouillonnait était un euphémisme, Myrna aurait pu broyer sa tasse si elle avait eu la possibilité. Cela troublait la jeune femme de la voir ainsi, elle toujours si douce et souriante. L’abruti de service a le visage confiant de quelqu’un qui se reconnaît dans cette rage, l’idiot. Il ne comprend pas tout de suite quand elle parle, un peu long à la détente… Dee n’ont plus, elle ne comprend pas tout, mais elle perçoit très bien que ça est fini de faire la comédie.C’était terminé, couché de rideau, on ne joue plus. Il avait été trop loin, trop fort, même la plus patiente des mères avait ses limites et elles étaient franchis, de très loin. Aucune idée de ce qu’est une pensine et l’idée qu’ils soient capables de fouiller les souvenirs lui fait froid dans le dos, ce n’était clairement pas le moment pour poser des questions sur le procédé mais, elle le savait, après que tout cela sera derrière eux elle irait questionner Myrna à ce sujet. Est-ce qu’on pouvait lire dans sa tête ? Dans son passé ? Comme ça ? On lui fait manger une pensine et c’est bon, on sait tout ? Elle n’avait pas beaucoup de secrets mais les rares étaient précieux… Brrr, oui, ça faisait très froid dans le dos et, aussi lente puisse être la justice moldue, elle était heureuse de ne pas avoir de pensine.
La porte de la cuisine claque, signal s’il en est besoin que le couperet va tomber. L’homme a enfin compris, mais c’est trop tard, Myrna prend les devants et dévoile leur jeu. Il tente une approche vers elle, Dee se contente de le fixer sans ciller. D’aucun aurait souri en coin, ce serait montrer cynique face à ce pauvre mec seul contre deux mais ce n’était pas son genre. Elle, son genre c’était de le coffrer sans fioriture…. même si à entendre Myrna, elle avait d’autres projets pour lui. Deirdre ne s’arrêta pas là-dessus, elles verront jusqu’où elles iront en temps et en heure…. bon, l’heure allait arriver plus vite que prévue.
Baguette contre baguette, elle dégage son pistolet de son holster. A chacun ses armes. La magie ça n’avait été pour elle que du quotidien, ça n’avait jamais été utilisé sous ses yeux en pareil circonstance. Elle n’y connaissait rien en bagarre entre sorciers, mais elle se doutait que, pour elle, ça allait surtout se jouer aux réflexes. Aussi, en même temps qu’eux et repoussa sa chaise afin de ne pas être entravée dans ses mouvements. Elle n’eut pas le temps de penser davantage qu’un bruit retentit. Tout s’enchaîna à une vitesse folle, si folle qu’il faut prendre chaque action l’une après l’autre pour comprendre ce méli-mélo d’actions qui aboutirent sur un cri.
Maximilian était peut être un demeuré sans cervelle, c’était aussi un sorcier tordu, cruel et un tueur efficace, comme l’attestait les créatures sur ses murs. Deirdre n’avait absolument pas la culture des sortilèges pour savoir ce qui allait arriver, elle savait simplement deux trucs : faut aller vite et les baguettes c’est rien que du bois. La jeune O’Hara n’hésita pas, elle n’eut même pas la pensée qu’elle aurait pu avoir mal, alors que face à une arme elle aurait peut-être réfléchit autrement. Elle lui attrapa le bras, directement, pour lui arracher cette putain de baguette - pardon Myrna mais là elle était trop alerte pour faire attention au langage. Le geste brusque dévia la trajectoire de la baguette alors même que l’homme hurlait son sortilège.
Diffindo.
Cela ne veut rien dire, diffindo, pensa t-elle avait de sentir une douleur intense lui enflammer la jambe gauche. C’était comme si toute sa jambe se déchirait d’un seul coup, ça pulsait, les larmes lui montèrent aux yeux et, aussi brave se voulait-elle, elle ne put retenir un cri autant de surprise que de douleur. Elle était tombée au sol sous le coup du sort, à genoux face à ce type, incapable de se relever d’un bond comme il l’aurait fallu, elle était sportive mais fallait pas exagérer, son corps n’était pas si réactif.
L'homme baissa son regard vers elle pour admirer son œuvre, l’ennemie parlait beaucoup mais elle n’était pas difficile à vaincre. Elle vit son rictus satisfait et cela lui donna envie de vomir. Sans attendre, il l’attrapa pour la tenir contre lui, faisant face à Myrna. Bordel, soit plus doux j’ai la jambe en sang et elle ne tient plus très bien.
Vas y, balance ton sort et c’est elle qui se le mange !
Il fanfaronnait ! Le culot, tout à sa joie il lui manquait que le champagne pour fêter cette victoire qu’il voyait déjà conquise.
Vous vous êtes payé ma tête et vous allez déguster pour ça !
C’est ça, parle, y a vraiment que les méchants de cinéma pour discuter dans les moments critiques. Non mais, franchement, en vérité est-ce le moment pour discourir ? Pas vraiment non car, y a toujours un gentil qui a le temps de débarquer pour te la fermer. Dee n’en pensait pas moins mais plutôt que papoter, elle sorti son revolver et, sans sommation, lui tira dans le pied. Un tir précis, efficace et franchement pas difficile au vue de leur position respective. Une jambe pour un pied, c’est un bon deal, non ? Maximilian poussa un cri et se courba, lâchant Dee qui clopin-clopant alla s’appuyer contre une chaise, la jambe toujours douloureuse.
Tu t’bats comme un sorcier, dit-elle simplement mais une suffisance qui en disait long. L’aveu lui avait échappé, le mépris et la satisfaction d’avoir repris le dessus sur un mauvais sorcier la galvanisait d’un sentiment qu'elle ne connaissait pas. Elle se battait pour l’Ordre depuis plusieurs mois mais, là, elle sentait qu’elle pourrait faire quelque chose qui dépassait le vol d’objet magique. Elle pouvait vraiment agir avec ses propres moyens de sans-magie. A commencer par rendre justice à Leah et Jimmy.
L’homme la fixa et écarquilla les yeux, effaré par l’annonce. Alors on percute ? Ça fait quoi de se faire avoir par une de ces moldues que tu hais ? Il ne pouvait pas récupérer son arme, elle le savait, leur « accio » marchait avec le nom de l’objet désiré. Ce sort là était bien le seul qu’elle connaissait, merci Devon, à force de le taquiner sur sa fainéantise ça lui a appris quelque chose. Cependant, Dee n’avait pas prévu que l’homme s’exclame Expelliarmus dans sa direction et que, cette arme qu'elle aimait tant, s’envole de sa main. Dommage, car elle n’avait pas remis la sécurité et le coup partit tout seul.
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[Oui] - Myrna a l’avantage et défonce ce sale gueux [Non] - Maximilian a l’avantage
L'Augurey
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Mer 15 Jan - 19:09
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Sam 1 Fév - 12:12
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Ft. Deirdre
D’un point de vue extérieur, la scène aurait certainement été plus ou moins comique. Il fallait voir la tête du type pour le croire. Lui qui était persuadé d’être en contact actuellement avec deux personnes ayant une antipathie pour les moldus, lui ayant proposé un gadget de leur propre invention-imagination. L’une des deux le menaçait de sa baguette à présent, quant à la seconde et bien, en toute bonne policière qui se respecte, elle venait de sortir son arme. Le visage du type se décomposa, ce n’était pas tant de la peur, et oui, il était un peu stupide, lui deux contre un, ça ne l’effrayait pas le moins du monde. C’était plutôt du dégoût, il venait de se rendre compte qu’il venait faire rentrer dans sa demeure des gens qu’il haïssait profondément, une moldue et une sorcière qui prenait parti pour les moldus, personnes qui, en plus, le menaçait chez lui. Myrna aurait certainement fait preuve d’empathie en temps normal et aurait été moins brutale, puisqu’elle n’aurait pas apprécié que des mangemorts viennent chez elle. Sauf que l’empathie, elle l’avait pour ses enfants que ce type avait menacé et qu’il venait encore de menacer, qu’il essaie juste de lancer le moindre sort à Jimmy ou Leah et il allait se rendre compte que se mettre à dos leur mère, ce n’était pas recommandé.
La conclusion qu’allaient très vite faire les deux partenaires de l’expédition du jour, c’est qu’il avait beau être un chouya crédule. Non mais c’est vrai, qui à part lui aurait pu croire à cette histoire de coquillage, on se le demande bien. Il n’empêche qu’il n’était pas du genre à se laisser intimider. Ah, elles avaient décidé de passer à l’attaque ? Qu’à cela ne tienne, il allait se défendre. S’il s’était dit, à juste titre ou non d’ailleurs, l’histoire ne nous le dira pas, que la menace la plus évidente venait de Myrna et qu’il avait, par conséquent, pointé sa baguette sur elle et qu’il s’apprêtait à lui jeter un sort. La première action, grosse action parce que se lever, sortir sa baguette ou son pistolet, et faire un peu de bruit avec les chaises qui ne glissent pas superbement bien sur le sol – voilà pourquoi les patins de feutre, c’est indispensable- ça ne compte pas. La première action vint de la fougue de la jeunesse, alors est ce que Deirdre savait exactement ce qu’elle faisait, Myrna n’en était pas convaincue. Ce qu’elle pu constater très rapidement, c’est que Deirdre fut assez rapide – et c’est tout à son désavantage – pour se précipiter sur Maximilian et l’attraper avant qu’il ne lance le moindre sort. Ce fut après que ça se compliqua légèrement pour la moldue, Myrna comprit très bien l’idée de sa cadette, lui arracher sa baguette, la seule chose qu’elle parvint à faire, parce que monsieur se cramponnait à sa baguette, c’est de dévier le sort. Ça aurait pu être génial, le sort aurait pu aller dans le mur, les filles auraient pu se féliciter mais ça ne se passa pas vraiment comme prévu. La baguette fut dirigée directement sur la jambe de Deirdre et à l’évocation du sort, Myrna sentit que ça n’allait pas très bien se passer, voir même pas bien se passer du tout. Forcément, une coupure nette se sans bavure dans la chair, on dit merci les sortilèges. Il fallut toute la volonté du monde à Myrna pour ne pas se précipiter pour aider Deirdre, ce qui à ce moment précis lui semblait être la chose la plus importante au monde. Surtout en la voyant tomber au sol, les yeux remplis de larme, ce qui n’était nullement un signe de fragilité, uniquement une réaction physique à une douleur intense et oui, la douleur devait être intense. Elle s’en voulait d’avoir fait subir ça à la demoiselle qui n’avait rien demandé, qui avait juste essayer de la protéger et c’est elle qui ramassait.
Pour ne rien arranger, voilà que le type ramassait Deirdre qui s’était écroulé au sol et là où Myrna aurait sûrement fait preuve de douceur, ce que toute personne sensée aurait d’ailleurs fait, lui ne faisait preuve d’aucune douceur, d’aucune compassion. Pire encore, il provoquait Myrna de lancer un sort, tout en sachant pertinemment qu’elle tenait à la demoiselle qu’il utilisait comme bouclier, lâche jusqu’au bout celui-ci. Bien sûr qu’il voulait les faire céder, et ça en étant même agaçant, comme si Myrna allait dire, non t’inquiètes, relâche là, je pose ma baguette. A aucun moment, c’était possible de réagir comme ça, il n’y avait pas la moindre chance d’arriver à un consensus entre eux. Il y aurait minimum un perdant dans cette histoire – deux si c’était les filles – Il faisait son petit caliméro, elles l’avaient dupé, chose qui n’avait pas été ultra difficile, vu la personne qu’elles avaient en face d’elle. Deirdre semblait trouver le discours pas très bon, à moins que ça soit la voix du gars qu’elle n’aime pas, les deux sont possibles. Quoi qu’il en soit, elle réagi promptement, elle sortit son arme et tira sans prévenir. Voilà ça c’était intelligent, quel intérêt qu’il avait l’autre à dire ce qu’il allait faire ? C’est complètement débile de prévenir les gens de tous les sévices qu’ils allaient subir, enfin ça peut être utile pour effrayer, pour que l’imagination prenne le pas dans la tête de la victime et qu’elle panique, mais sur Deirdre, ça n’avait pas eu le moindre effet. La détonation fit mal aux oreilles et clairement, elle avait dû lui exploser le pied, genre vraiment explosé vu le peu de distance entre le canon et le pied. Il lâcha la fille qu’il détenait, parce que oui, ça ne faisait pas du bien de se faire transpercer le pied. Et pourtant, loin de penser bien fait, même s’il l’avait mérité, complètement mérité. Elle avait une vague de compassion, incontrôlable, pas pour autant qu’elle allait se précipiter pour l’aider, vraiment pas, c’était plutôt vers Deirdre qu’elle allait bouger. Surtout que Deirdre n’allait pas bien, oui, il y avait l’adrénaline qui l’aidait à tenir debout mais l’adrénaline allait finir par tomber et là, ce serait une autre paire de manche.
La petite attaque verbale de Deirdre, c’était de la provocation. Et là, Myrna assista à quelque chose qu’elle n’aurait pas cru possible, le gars sembla encore plus énervé. Depuis le début, elle était persuadée qu’il avait compris que Deirdre était une moldue, mais pas du tout, il était encore plus stupide qu’elle ne le pensait – oui c’est pas gentil -. Et ce ne fut pas sa dernière bêtise, loin de là. Après ça, il eut la merveilleuse idée de faire le sort de désarmement, merveilleux, petit génie. Le deuxième coup de feu de la journée partit et là… Gros, gros problème, une balle en pleine tête, le corps s’effondra sur le sol. A pu de sorcier. Le regard ne quittait plus le corps sans vie du sorcier, comme s’il allait se relever et dire non je rigole. Finalement, elle tourna la tête vers Deirdre, essayant de s’occuper d’une chose à la fois. « D’abord on devrait s’occuper de ta jambe. Installe toi sur une chaise, je vais essayer de faire un garrot. » Ou un sort de soin, elle s’essaya d’ailleurs d’abord au sort de soin, mais ça ne fonctionnait pas, trop de stress. Elle attrapa donc une des serviettes en tissus pour essayer d’empêcher le sang de s’écouler, même si probablement qu’il faudrait aller voir un médicomage… ou un médecin. « Il faut qu’on réfléchisse à ce qu’on doit faire maintenant. On peut pas laisser le corps ici, aucun moldu ne s’aventurerait ici sans un sorcier. » Le mettre dans la ville moldue, ce n’était pas mieux, ça allait encore faire des histoires… à moins de le faire passer pour un moldu. Oh c’était un peu compliqué pour Myrna là, quelle idée de mourir aussi, quel crétin « Tu as une idée ? »
Oui : Oups le sorcier il est mort sur le coup à cause de la balle qu'il s'est pris Non: La balle lui a juste perforé le bide, il se vide de son sang mais il est vivant... pour le moment ;)
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L'Augurey
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Sam 1 Fév - 12:12
Le membre 'Myrna O'Malley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Dim 1 Mar - 19:10
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Le bruit du coup de feu ne s’était pas estompé que l’homme tombait raide. Deirdre resta choquée, fixant ce trou fumant que son arme avait fait. Son arme. “Non…” réussit-elle à murmurer, la voix tremblotante d’angoisse, ne pouvant détacher son regard du sorcier. Le sang s’écoulait sur son front, il faudrait lui fermer les yeux... Autour d’elle Myrna s’activa et sa voix fut un réconfort qui la tira de sa torpeur. Sa jambe ? Comme se réveillant la douleur la frappa, virulente et intense. Deirdre se mordit la lèvre pour ne pas émettre un son, tâtant autour d’elle, l’air un chouia agard pour trouver une chaise. Elle aida comme elle pouvait son amie à faire le garrot, lui disant calmement,“ça va Myrna, je vais bien”, pour la rassurer. Si elle n’arrivait pas à faire de sortilège c’était qu’elle était tout aussi ébranlée qu’elle, pensait Dee. Cette jambe faisait mal mais c’était rien du tout, regarde, j’arrive à bouger le pied, c’est pas brisé.
Sentir Myrna stressée aida, étrangement, Dee à se calmer. Il y en avait pour paniquer encore plus quand il sentait le mal-être chez les autres, elle ça avait plutôt l’effet inverse. Reléguant ses émotions au placard, Deirdre inspira un bon coup pour calmer ses nerfs puis lui répondit d’une voix assurée, confiante, pour lui montrer que la situation était totalement maitrisée. Aucune raison de s’en faire, Myrna, aucune…
Tu connais un sort de disparition ? J’ai quelques astuces moldues en tête mais ça peut prendre du temps. Pelle, acide… elle avait côtoyé assez de criminels pour connaître les trucs et astuces d’un assassinat réussi.L’idéal serait de faire croire qu’il est partit, ça limitera les chances qu’on le recherche. Faut pas en faire trop, surtout que vous transplanez, j’imagine que contrairement à nous vous n’embarquez pas toute votre vie avec vous. Cet homme devait avoir une famille qui l’aimait, peut-être même des enfants. Il n’était plus l’ordure qui avait agressé Leah et elle-même il y a peu, non, elle ne voyait plus qu’une victime. Une victime avec une histoire, des proches qui poseront des questions, des policiers qui chercheront à leur apporter des réponses… Comment ça se passait côté sorciers ? Elle connaissait les aurors qu’elle imaginait comme ses homologues sorciers mais, concrètement, comment enquêtait-il ? Car il y aura probablement une enquête, elles allaient tout faire pour limiter les dégâts mais… non, ne pas penser à tout ça, elle aura tout le loisir d’y réfléchir une fois la situation actuelle réglée. Alors certes elle aurait voulu se laisser glisser vers la pente dangereuse de la culpabilité, se sentant sale et misérable par le geste - même accidentel - dont elle était coupable. Elle aurait aimé baisser ses bras de femme forte pour redevenir la jeune femme de vingt-quatre ans qu’elle était, pour simplement prendre la main de Myrna et l’entendre lui dire “ce ‘n’est pas notre faute” même si c’était un mensonge. Elle aurait voulu oublier toutes ses connaissances de flic pour se bercer de l’illusion qu’il n’y aura aucune conséquence.
Mais le temps n’était pas à l’émotion, rejetant ses sentiments Deirdre redressa le menton, remis une mèche derrière ses cheveux pour se redonner contenance et repris la parole du même ton dictatorial.Ensuite on effacera toutes traces de notre présence car là… ça grouille de preuves, à commencer par la balle dans le front, termina t-elle en enveloppant la pièce du regard. C’était son boulot de repérer les preuves, de les capter par son objectif pour que ses collègues exploitent ces éléments indispensables à l’enquête. Elle n’aurait jamais imaginé que ce métier dont elle était si fière allait un jour l’aider à se tirer d’un crime qu’elle aurait elle-même commit !
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Dim 1 Mar - 19:10
Deirdre O'Hara a écrit:
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves.
Le bruit du coup de feu ne s’était pas estompé que l’homme tombait raide. Deirdre resta choquée, fixant ce trou fumant que son arme avait fait. Son arme.[color:cf4d=ff6699] “Non…” réussit-elle à murmurer, la voix tremblotante d’angoisse, ne pouvant détacher son regard du sorcier. Le sang s’écoulait sur son front, il faudrait lui fermer les yeux... Autour d’elle Myrna s’activa et sa voix fut un réconfort qui la tira de sa torpeur. Sa jambe ? Comme se réveillant la douleur la frappa, virulente et intense. Deirdre se mordit la lèvre pour ne pas émettre un son, tâtant autour d’elle, l’air un chouia agard pour trouver une chaise. Elle aida comme elle pouvait son amie à faire le garrot, lui disant calmement,“ça va Myrna, je vais bien”, pour la rassurer. Si elle n’arrivait pas à faire de sortilège c’était qu’elle était tout aussi ébranlée qu’elle, pensait Dee. Cette jambe faisait mal mais c’était rien du tout, regarde, j’arrive à bouger le pied, c’est pas brisé.
Sentir Myrna stressée aida, étrangement, Dee à se calmer. Il y en avait pour paniquer encore plus quand il sentait le mal-être chez les autres, elle ça avait plutôt l’effet inverse. Reléguant ses émotions au placard, Deirdre inspira un bon coup pour calmer ses nerfs puis lui répondit d’une voix assurée, confiante, pour lui montrer que la situation était totalement maitrisée. Aucune raison de s’en faire, Myrna, aucune…
Tu connais un sort de disparition ? J’ai quelques astuces moldues en tête mais ça peut prendre du temps. Pelle, acide… elle avait côtoyé assez de criminels pour connaître les trucs et astuces d’un assassinat réussi.L’idéal serait de faire croire qu’il est partit, ça limitera les chances qu’on le recherche. Faut pas en faire trop, surtout que vous transplanez, j’imagine que contrairement à nous vous n’embarquez pas toute votre vie avec vous. Cet homme devait avoir une famille qui l’aimait, peut-être même des enfants. Il n’était plus l’ordure qui avait agressé Leah et elle-même il y a peu, non, elle ne voyait plus qu’une victime. Une victime avec une histoire, des proches qui poseront des questions, des policiers qui chercheront à leur apporter des réponses… Comment ça se passait côté sorciers ? Elle connaissait les aurors qu’elle imaginait comme ses homologues sorciers mais, concrètement, comment enquêtait-il ? Car il y aura probablement une enquête, elles allaient tout faire pour limiter les dégâts mais… non, ne pas penser à tout ça, elle aura tout le loisir d’y réfléchir une fois la situation actuelle réglée. Alors certes elle aurait voulu se laisser glisser vers la pente dangereuse de la culpabilité, se sentant sale et misérable par le geste - même accidentel - dont elle était coupable. Elle aurait aimé baisser ses bras de femme forte pour redevenir la jeune femme de vingt-quatre ans qu’elle était, pour simplement prendre la main de Myrna et l’entendre lui dire “ce ‘n’est pas notre faute” même si c’était un mensonge. Elle aurait voulu oublier toutes ses connaissances de flic pour se bercer de l’illusion qu’il n’y aura aucune conséquence.
Mais le temps n’était pas à l’émotion, rejetant ses sentiments Deirdre redressa le menton, remis une mèche derrière ses cheveux pour se redonner contenance et repris la parole du même ton dictatorial.Ensuite on effacera toutes traces de notre présence car là… ça grouille de preuves, à commencer par la balle dans le front, termina t-elle en enveloppant la pièce du regard. C’était son boulot de repérer les preuves, de les capter par son objectif pour que ses collègues exploitent ces éléments indispensables à l’enquête. Elle n’aurait jamais imaginé que ce métier dont elle était si fière allait un jour l’aider à se tirer d’un crime qu’elle aurait elle-même commit !
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Invité
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IRL
Ven 20 Mar - 15:14
Quand le temps s'assombrit Je m'accroche à mes rêves
Ft. Deirdre
Alors peut être qu’il faudrait une définition à Deirdre du mot bien, parce que pour Myrna en fait, aller bien ça n’était certainement pas avoir une balle dans la jambe. Elle se contenta donc de lancer un regard à Deirdre plein d’avertissement. « Non, tu ne vas pas bien. Tu as la jambe en sang, ce n’est pas ça aller bien. »Il est vrai que si l’on comparait à l’homme à terre, elle allait très bien, mais bon tout était relatif. Ohlala mais c’était une catastrophe, qu’est ce qu’elles avaient fait ? Rien en réalité, elles étaient juste tombées sur le type le plus poissard au monde.
Le léger petit problème c’est que pour peu qu’il y ait une enquête sur les circonstances très étrange de la mort de monsieur balle dans le corps. Il était possible, probable même, de remonter jusqu’aux O’Malley, un peu de la même façon qu’il avait été ultra facile de remonter jusqu’à eux lorsque Charlie était mort. Sauf que cette fois, ce n’était pas juste le coup du sort, il y avait une implication, Myrna était impliqué. Et comme si ce n’était pas assez, il fallait qu’elle ait impliqué Deirdre dans ce problème, une véritable catastrophe. D’ailleurs alors qu’elle cherchait une solution, étant arrivée à la conclusion qu’elle allait balancer le cadavre, lesté dans la mer, ça va vu le personnage, personne n’irait le chercher. Deirdre avec d’autres idées en tête. Myrna la regarda étonnée, euh non, elle n’était pas vraiment spécialiste en sort de disparition, elle regarda Deirdre avec une moue démontrant tout son dépassement « Les seules choses que je sais faire disparaître, ce sont les tâches persistantes sur les habits, je ne suis pas sûre que ça nous soit très utile dans ce cas de figure. »Pour les astuces moldues, à part le lestage, Myrna n’en avait pas d’autres mais bon, c’était plus le domaine de Deirdre… enfin pas de faire disparaître des corps, ça non mais elle devait avoir vu tellement de choses, que ça devait être plus simple. Ce qui était dingue, c’était de se servir de leurs connaissances pour faire quelque chose qui n’était carrément pas autorisé.
Oui, faire croire qu’il était parti, c’était éviter que les gens se posent des questions. Le regard de Myrna se posa sur les meubles autour d’elles. Les seules photos qui trônaient ça et là, étaient des photos de gibier et des coupures de journaux où ça parlait de moldus morts… ses exploits à n’en pas douter. Est-ce que ça rendait le geste, même accidentel des deux filles plus légitime, Myrna n’était sûr de rien. Ce qu’elle pouvait dire par contre, c’est qu’il n’avait pas l’air d’avoir une multitude d’amis, pas de famille non plus. « Quand on part, en effet nous n’avons pas besoin d’emmener notre maisons avec nous… et puis si l’on oublie quelque chose, il est simple de revenir le chercher. Donc il peut très bien tout laisser ici et partir, ça ne sera pas suspect. »
Se débarrasser des preuves, ça c’était quelque chose que Myrna pouvait faire. Il suffisait de savoir quelles preuves effacer. Ça prit cependant un peu de temps. Au début chacune effaça les preuves de son côté, puis sur la fin, c’était le talent de Deirdre pour son métier qui indiqua les dernières preuves. La maison était toujours un peu en bazar, du point de vue de Myrna qui était un peu maniaque sur les bords mais au moins, personne ne pourrait savoir qu’elles étaient venues ici. Elles pouvaient donc s’éloigner. L’instinct aurait voulu qu’elles retournent là où elles étaient le plus en sécurité, enfin du point de vue de Myrna donc chez elle… sauf que faire cela c’était mettre les autres membres de la maison et de la famille en danger, ce n’était tout simplement pas acceptable. Elles allaient donc s’éloigner de Londres, aller dans un endroit totalement désert – une maison abandonnée par exemple – pour pouvoir réfléchir en paix sans craindre un seul instant que quelqu’un ne vienne contrairement à cet endroit qu’elles ne connaissaient pas. Elle ferma un à un, par la magie bah ouai ça aurait été bête de remettre ses empreintes partout les volets de la maison avant de revenir au centre de la pièce, de poser une main sur le poignet de Deirdre, une autre sur le corps encore chaud du mort qui les obligeait à prendre des précautions de fou parce que lui avait manqué de prudence, puis Myrna transplana. La maison était comme dans son souvenir, complètement délabrée, personne ne venait ici depuis longtemps, peut être parce que l’écriteau était assez clair, risque d’effondrement. Elles n’avaient cependant pas le choix et oui elles n’allaient pas ramener le type chez elles et le planquer dans la cave en attendant une idée de génie. « Tu penses que l’enterrer ici ce serait suffisant ou il vaut mieux faire disparaître le corps et tu as une idée de comment faire. Sinon j’avais l’idée de le lester et de le mettre dans un lac… ou un océan… j’avais vu ça dans un film policier moldus… bon bien évidemment comme on est toujours du côté des policiers dans ces moments-là, ça ne fonctionnait pas mais peut être que nous ça va fonctionner ? »Elle espérait que l’idée de Deirdre serait meilleure que la sienne ou alors qu’elle trouverait l’idée de Myrna géniale, dans tout les cas que ça ne dure pas longtemps et qu’elles essaient d’oublier ce qu’elles avaient dû faire à cause d’un assassin de moldus quoi… d’ailleurs ironique il s’était fait au final fait tuer par une arme moldue et de son propre fait… parce que Myrna refusait catégoriquement de dire que c’était Deirdre qui avait agi, ce n’était pas le cas.
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