Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment (Elystal <3)

INRP IRL

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Crystal & Eliael

02 juillet 2019

Cela faisait combien de temps que tu avais réussi à te retenir de boire ne serait-ce une goutte d’alcool ? Quelques semaines ? Qui pouvaient peut-être bien même se compter en mois, d’ailleurs. Faut dire, depuis trois mois, depuis que tu étais retournée en Italie, tu avais l’esprit bien trop occupé pour penser au bien que te ferait la boisson se mêlant à ton sang. Pourtant, tu ne cachais pas que tu en aurais certainement bien eu besoin pour t’aider à passer cette étape. Car oui, elle était difficile. Passer des journées et des nuits entières à veiller sur ta grand-mère avait été épuisant. Tu le savais pourtant, avant de partir. Tu t’en doutais lorsque, après avoir reçu cette lettre, que tu ne quitterais pas l'angleterre pour partir en voyage et te dorer la pilule sous le soleil de l’Italie. Il n’y avait qu’à voir la manière dont tu avais quitté la boutique le soir-même où tu avais reçu la mauvaise nouvelle. Tu n’avais pris le temps de prévenir personne de ce départ précipité. Pas même Nathaniel. Pas même Eliael … Ta grand-mère était malade. Pire, elle était mourante. A côté de cela, tout le reste était comme occulté.

Bien sûr, tu t’en étais voulue, après coup, d’être partie comme une voleuse. Tu avais imaginé Eliael en tête à tête avec ta vendeuse, ne comprenant rien à la situation. Tu avais imaginé sa surprise, son incompréhension. Peut-être bien sa colère. Probablement, sa colère. Alors bien sûr que tu avais fini par le prévenir, lui expliquer vaguement la situation. Tu lui avais écrit cette lettre où tu t’excusais d’être partie sans rien lui dire, pas même au revoir, mais que si tu l’avais fait, c’est parce que tu n’avais pas eu d’autre choix. Que tu reviendrais vite, et que tu pensais à lui. Est-ce qu’il t’avait manqué ? Oh que oui. Tu n’arrivais pas encore à mettre de mot sur ce qui vous unissez, lui et toi, mais tu aurais terriblement aimé l’avoir à tes côtés dans cette épreuve. Certainement qu’il aurait pu être un soutien pour toi, lorsque l’état de ta grand-mère se dégradait, encore et encore, jusqu’à ne plus du tout se souvenir de qui tu étais, toi, sa propre petite fille. Oui, c’était horrible. Ces derniers mois étaient certainement les pires de ton existence. Et pourtant, tu n’avais pas flanchée. Tu étais restée loin de toutes bouteilles d’alcool, souhaitant rester la plus lucide possible. Lucide pour deux.

Jusqu’à ce soir. « Un autre st’euplait » La mort avait fini par l’emporter. Ta grand-mère était libérée de cette souffrance qui la menait à la folie de jour en jour. Cette souffrance qu’elle ne pouvait plus cacher au fil des jours. Les derniers. Oui, d’une certaine manière, elle ne souffrait plus. Mais ce n’était pas ton cas. La mort était toujours plus difficile pour ceux qui restaient. Tu ne pouvais que le confirmer. C’était les yeux rougis de larmes, la mine blafarde comme si tu étais morte aussi que tu avais du t’occuper des formalités de son décès, et de l'enterrement. Aussi, tu n’avais pas tarder à prévenir Eliael que tu rentrerais bientôt. Seulement, tu étais rentrée aujourd’hui, mais tu ne lui avais encore rien dit. Tu ne voulais pas qu’il te voie comme ça. Et pourtant, tu ne faisais rien pour arranger ça. « Bon ça vient ou je dois venir le chercher ? » Tu perdais clairement patience, cela s’entendait au ton agressif que tu venais d’employer, et l’alcool y était clairement pour quelque chose. Cet alcool que tu absorbais depuis plus d’une heure et qui coulait déjà dans tes veines au point de te sentir lourde et ramollie. En réalité, pas sûr que tu parviendrais à aller le chercher toi-même, cet énième verre. Tu tenais à peine assise sur ton tabouret, avachie sur le comptoir du bar, la tête lourde dans la paume de ta main.

CODAGE PAR AMATIS

INRP IRL

Elystal
02 Juillet 2019

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Il était plutôt rare qu’il se rende à Pré-au-Lard en ce moment… Depuis quelques mois en réalité, depuis que Crystal était partie en Italie, le Hongrois n’avait plus trop de raison de trainer dans le coin, sauf ce soir. Ce soir il avait décidé de rendre visite à Maggie, espérant qu’elle travaille. Qui l’aurait cru ? Lui l’ours mal lécher qui au final appréciait tout de même la petite cambrioleuse. Eux ça revenait de loin. Elle en avait du chemin depuis cette première fois où elle avait tenté de le voler et c’était pris une petite leçon à la place. Maintenant, elle avait fait du progrès, en revanche elle a vait toujours le même humour pourrit, mais ça... On ne pouvait pas s’améliorer à tous les nouveaux n’est-ce pas ? En tout cas il était alors sorti de chez lui et avait transplané jusqu’aux trois balais où il espérait bien trouver la jeune femme… Il y avait bien une femme qu’il connaissait à l’auberge et si soudainement son cœur fit un bon dans sa poitrine, si pendant deux seconde il fût heureux de la voir, il n’oubliait pas son dernier hibou qui lui annonçait qu’elle rentrerait bientôt. Pas qu’elle était déjà rentrée… Il se sentait soudainement blessé tout à coup… C’était la première fois qu’il était en couple, il ne savait pas réellement comment ça fonctionnait, mais… Il n’avait pas l’impression d’être l’homme le plus envahissant de la planète. Jaloux oui, mais pas à l’extrême bien sûr que si un homme se mettait à tourner autour d’elle, il risquait de voir rouge mais en dehors de ça… Alors qu’est-ce qui faisait qu’elle ne l’avait même pas prévenu ? N’en valait-il pas la peine ? Ne lui manquait-il pas au point qu’elle lui avait manqué ? Car oui… Autant le reconnaître, il s’était langui d’elle pendant ces derniers mois, même qu’à plusieurs reprises il eut envie de la rejoindre… Mais il n’avait pas l’autorisation de quitter le territoire et de toute façon il avait tenu à respecter sa famille et le fait qu’elle était là-bas car sa famille n’allait pas bien. Et elle ne le prévenait pas qu’elle était arrivée ? Sentant une colère poindre le bout de son nez, il était à la vérité, pas très loin de faire demi-tour… Ce fût son air qui l’intrigua, son regard hagard qui avait l’air totalement perdu, elle avait l’air totalement abattue également et les traces sur sa joue laissait deviner qu’elle avait pleuré… Sa colère laissait alors place à l’inquiétude et il se disait que ça s’était probablement mal passé… C’était ce qui le poussait à rentrer aux trois balais. Passant la porte, il l’entendait déjà quémander un nouveau verre alors qu’il était certain qu’elle n’en avait pas besoin d’un de plus. Il s’approchait doucement d’elle tandis qu’il n’avait qu’une envie la prendre dans ses bras et alors qu’elle pressait le barman pour être servie plus vite, ton bras venait arrêter le geste de ce dernier qui allait lui tendre le verre qu’elle demandait.

« Ce sera assez pour ce soir, merci. » Le barman hochait la tête et paraissait presque soulagé que quelqu’un s’occupe de la jeune femme. Son regard se pose ensuite sur Crystal et croise-le siens. Ce qu’il peut lire à l’intérieur… Jamais un regard ne l’avait touché à ce point. Il n’y avait pas grand-chose qui pouvait perturber Eliael, pourtant il n’aimait pas la voir dans cet état, il aurait aimé pouvoir arranger les choses effacer toute cette tristesse pour y mettre un sourire. Il s’approche alors et doucement sa main se pose sur la joue de la jeune femme. Il essuie une trace de larme avec son pouce tout en caressant sa peau. « Viens. » Murmurait-il alors avec une douceur qui lui était rare. Il s’approchait alors un instant de son oreille pour qu’elle soit seule à entendre… « Ca va aller je suis là. » Disait-il dans le but de la rassurer, de lui offrir une épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer. « Laisse-moi m’occuper de toi. » Ajoutait-il alors en venant entourer sa taille, d’une autre main, il déposait un billet sur le bar, pour payer les consommations de la jeune femme ou même pour le dérangement il s’en foutait, l’essentiel c’était elle. Il l’aidait à se lever espérant qu’elle tenait assez debout pour qu’elle puisse s’appuyer sur lui mais marcher tout de même sans qu’il n’ait besoin de la porter. Réfléchissant à pleine vitesse, il se disait que transplaner jusqu’à chez lui serait assez risqué et la rendrait certainement encore plus malade, il se disait alors que son appartement serait l’idéal. Plus long car il faudrait marcher, mais plus sûr pour elle. Prendre soin d’elle et qu’elle se repose, c’était tout ce qu’il voulait d’elle pour le moment… Ils verront plus tard pour les explications, il était bien trop inquiet pour pouvoir être en colère de quoique ce soit…

Pando

INRP IRL

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Crystal & Eliael

02 juillet 2019

A dire vrai, tu ne te rappelais pas t’être déjà mise dans un état si misérable. Pitoyable. C’était le mot. Tu étais dans un état lamentable. On n’avait pas besoin de s’approcher de si près de toi pour sentir que tu avais bu. Tu empestais l’alcool à plein nez. Et puis de toute façon, il était inutile de te connaître pour savoir que tu n’étais pas dans ton état normal. On pouvait voir tes cernes à plusieurs mètres, et puis d’ailleurs, c’était un exploit que tu réussisses à rester consciente. Pleinement, peut-être pas, en revanche. Tu ne réagissais plus à ce qui se passait autour de toi. Il pouvait bien y avoir une baston entre deux soûlots, encore capable de se battre, eux. Il pouvait bien éclater une nouvelle guerre sorcière. Il pouvait bien arriver la fin du monde, tu n’en verrais rien. Tout ce qui te préoccupait, c’était ce putain de verre que tu attendais, et qui n’arrivait pas. Peu importe le nombre que tu avais déjà vidé depuis le début de cette soirée. Ton but n’était pas de savoir combien tu pouvais encore en ingurgiter. Tu ne t’étais pas lancé de défis en arrivant, et ça n’arriverait pas. Tu t’en fichais. En réalité, tu ne savais même plus pourquoi tu buvais. D’ailleurs, l’alcool ne te faisait même plus rien. Si les premiers verres de la soirée avaient été autant exquis que douloureux, les suivants ne t’apportaient plus rien. Ils étaient juste réclamés par ton cerveau, comme remis en route dans cette spirale infernale. L’addiction. Au fond de toi, tu savais que ce n’était pas une bonne idée. Tu étais bien incapable d’imaginer le mal que tu auras une fois de plus à t’en sortir, et pourtant, il sera inévitable. Toi qui pensais en avoir fini pour de bon avec cette dépendance qui t’emprisonnait peu à peu, tu y replongeais dedans, tête la première. Et tu continuais. Combien de verres pourras-tu encore boire avant la perte de conscience ? C’était ce que tu allais voir. Ou … Peut-être pas.

Une voix sonna dans tes oreilles. Elle résonnait dans ta tête. Elle était familière. A vrai dire, cette voix avait, dans d’autres circonstances, la particularité de te faire frissonner. De te mettre dans tous tes états. Là, elle te surprit. Du mieux que le permettait l’alcool que tu avais déjà avalé, tu tournas brusquement la tête. D’abord, tu déglutis en croisant le regard d’Eliael. Tu ne t’attendais pas à le voir là. Pas ce soir. Pas maintenant, alors que tu avais volontairement omis de le prévenir de ton retour, reportant ce moment. Tu ne voulais pas qu’il te voit triste, et finalement, c’était bien pire. Pourtant, ta réaction ne fut pas de t’excuser … « Putain à quoi tu joues ? » Parvins-tu à articuler en fusillant du regard l’homme qui se tenait à présent entre ta drogue et toi. Ce n’était pas comme ça que tu imaginais vos retrouvailles. Etre désagréable avec lui était probablement l’une des dernières choses que tu voulais, mais malheureusement, c’était bien à cause de son intervention que tu voyais le barman s’éloigner. « Fais chier … » Sifflas-tu en agitant la tête et en cognant le bar du poing. Puis dans un sursaut, tu sentis les doigts d’Eliael se poser sur ta joue. Tu hésitais, l’espace d’un quart de seconde, à te reculer, mais tu n’y fis rien. Tu pouvais bien être en colère contre lui, il avait cette incroyable douceur que tu appréciais, et qui t’avais manqué. Qui t’avais tellement manqué, que lorsqu’il souffla ces quelques mots à tes oreilles, tu ne pues t’empêcher plus longtemps de craquer. « J’avais tellement besoin de toi … C’est trop dur Eliael … C’est trop dur … » Tes mots se frayèrent un chemin parmi tes sanglots. Ta voix craquait sous le torrent de larmes que tu ne retenais plus. Comme un pantin de bois, tu te laissais faire sans résistance lorsqu’il s’empara de ta taille pour t’emmener avec lui. Bien sûr, les premiers pas étaient difficiles. Tes jambes n’étaient plus que du coton et il était certain que s’il ne te tenait pas aussi fermement, tu n’irais pas bien loin avant de glisser au sol. « Pardon Eliael, pardon … » Murmurais-tu pendant que vous quittiez le bar. Où allait-il ? Tu t’en fichais. Il pouvait bien t’emmener où il voulait, tant que tu étais avec lui. Que tu l’avais enfin retrouver.

CODAGE PAR AMATIS

INRP IRL

Elystal
02 Juillet 2019

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Eliael n’aimait pas la voir dans cet état, mais cela ne le mettait pas en colère, il était juste dans une totale incompréhension et avait ce besoin de l’aider, de s’occuper d’elle. Peu importe les raisons au final, il serait là. Si dans un premier temps il avait mal prit le fait de se rendre compte qu’elle était revenue sans lui avoir dit, l’inquiétude avait balayé le reste. Alors qu’il avait arrêté le geste du barman, l’empêchant alors de servir le nouveau verre qu’elle avait demandé, la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. L’avait-elle au moins réellement reconnu ? Elle avait l’air totalement ivre et Eliael savait que les gens pouvaient avoir un comportement totalement différent sous l’influence de l’alcool, quoi qu’il en soit il était prêt à tout pour la sortir de là, même à l’endormir s’il le fallait. Le regard qu’elle lui lança, il avait peur de le connaître, il avait cette sensation de se retrouver face à un junkie en manque de sa dose… Avait-elle l’habitude de boire ? C’était pour une chose qu’il n’avait jamais remarqué chez elle. Aucun tremblement lorsqu’elle était avec lui, pas d’odeur d’alcool prononcée, elle n’avait jamais abusé lorsqu’ils buvaient ensemble… Alors quoi ? Pourtant il avait cette impression de se retrouver face à une inconnue le temps de quelques secondes, encore plus lorsqu’elle tapait du poing sur la table, le confortant dans son impression… Mais cela ne l’empêchait pas de se rapprocher d’elle et avec tendresse de poser sa main sur sa joue, il ne se laissait pas toucher par ses mots, par son comportement, en cet instant il compartimentait dans un coin de sa tête les sentiments qu’il pouvait éprouver à son égard et se concentrait sur son but, la sortir d’ici, la ramener chez elle et prendre soin d’elle tout simplement. Il tentait de la rassurer du mieux qu’il pouvait. Il était là présent et il ne comptait pas la laisser. Il n’était pas du genre à être touché par les pleure loin de là, pour lui des larmes étaient signe de faiblesse et pourtant devant elle, il sent son estomac se tordre, il à cette envie d’effacer chaque larme comme pour effacer chaque blessure qui avaient l’air de lui faire autant de mal. Ses mots furent encore pire. Il la serrait contre lui, continuant de lui murmurer des paroles de réconfort, lui répétant inlassablement qu’il était là, ses lèvres se posaient sur son front. Il s’en voulait à lui-même de ne pas avoir su que ça allait aussi mal, il s’en fichait de ne pas avoir le droit de quitter le territoire, elle lui aurait dit qu’elle avait besoin de lui, il serait allé la rejoindre sur le champ, peu importe ce qu’il risquait. Il sentait bien que c’était difficile pour elle de marcher, il la soutenait au mieux et se disait qu’il finirait par la porter, mais il voulait lui laisser le peu qu’il restait de sa dignité tant qu’ils n’avaient pas franchi la porte du bar et qu’ils ne s’étaient pas éloigné un peu.

« Chut, tout va bien. » Répondait-il alors en l’entendant s’excuser, de quoi s’excusait-elle dans le fond ? Il ne le savait pas vraiment. Une fois dehors, ils marchèrent encore un peu et une fois à l’abri des regards, l’un de ses bras glissaient dans son dos, l’autre venait sous ses genoux tandis qu’il venait murmurer à son oreille. « Laisse-toi faire, accroche toi à moi. » Elle n’était clairement pas en état de marcher et ils allaient mettre des heures s’il ne la portait pas, là où il lui faudrait en réalité que quelques minutes même avec la jeune femme dans ses bras. Quelque part, même si l’état de Crystal l’inquiétait, il aimait pouvoir l’avoir ainsi contre lui, prendre soin d’elle, savoir que c’était à son cou à lui qu’elle s’accrochait. Des mois qu’il rêvait de l’avoir contre lui… Certes il aurait préféré que ce soit dans d’autres circonstance, mais elle était rentrée et pour lui c’était le principal. Arrivés à son appartement, Eliael ne demandait aucune clé à la jeune femme, se servant simplement de sa baguette pour déverrouiller la porte d’en bas et celle du haut. Une fois à l’intérieur, il ne prenait pas le temps d’allumer la lumière, il connaissait assez bien son appartement pour arriver à la déposer sur le canapé sans avoir besoin de voir plus que cela. D’ailleurs il n’alluma pas de grande lumière se contenant d’en allumer une un peu tamisée pour ne pas que ça agresse les yeux de la jeune femme. « Je reviens tout de suite. » Lui indiquait-il en se dirigeant vers la cuisine dans laquelle il prenait le premier verre qu’il voyait et le remplissait d’eau. Il revenait ensuite rapidement vers elle et posait ce dernier devant elle.

« Bois, ça va te faire du bien. » Bon pas sûr qu’elle décuve pour autant, probablement qu’il lui faudrait du repos… Il défaisait sa veste, se retrouvant alors en chemise, il venait s’asseoir sur le bord du canapé, sa main venait caresser doucement son visage avant d’enlever une mèche qui lui retombait devant les yeux. « Je t’aiderais à te mettre au lit ensuite. » Elle n’avait pas vraiment le choix, ce n’était pas un ordre mais ce n’était pas loin, de toute façon il n’était pas réellement certains qu’elle puisse suivre une conversation correctement dans cet état… Même s’il avait une idée du pourquoi elle était ainsi, il espérait avoir des réponses lorsqu’elle irait mieux.

Pando

INRP IRL

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Crystal & Eliael

02 juillet 2019

Tu t’écroulerais certainement si ses mains ne s’accrochaient pas ainsi à toi. Si fermes, et pourtant si douces à la fois. Du Eliael tout craché. Ce qui te plaisait particulièrement chez lui. Il n’était même pas en colère de cette façon ignoble dont tu lui avais parlé dans le bar. Du moins, il n’en avait pas l’air. Tu n’étais pas vraiment en état de juger s’il l’était réellement ou non. Te déplacer ainsi avait l’effet d’un cocktail que l’on secouait dans un shaker. L’alcool ingurgitée circulait plus rapidement dans ton organisme. Tu ne te sentais pas très bien. Tes jambes n’étaient plus les seules à ne plus vraiment répondre à ton cerveau. Au fil des secondes, tu te sentais plonger dans un état second, comme si tu planais sur un nuage. D’ailleurs, tes pieds semblaient quitter le sol, et tu rendis compte que cela n’était pas qu’une impression. Eliael venait de te soulever, mais tu n’y montras aucune résistance. A la place, tu te recroquevillais un peu plus contre lui, plongeant ta tête dans son cou en fermant les yeux. Tes sanglots, eux, s’étaient calmés. Tu n’étais presque plus consciente de ce qu’il se passait autour de toi. Bercée par les mouvements d’Eliael, tu étais au bord du sommeil, mais les nausées t’empêchaient d’y plonger. La cadence de ses pas était reposante, et tu t’efforcais de te concentrer là dessus pour oublier le bordel qui s’animait déjà dans ton estomac.

Tu entendis finalement le grincement d’une porte, et tu compris que c’était chez toi qu’il t’emmenait. Il n’avait pas pris le risque de transplaner avec toi dans cet état. Tu étais dans un état second, mais Nathaniel t’avait déjà fait transplaner, et autant dire que tu t’en serais très certainement rendue compte si Eliael venait de le faire. Tu n’ouvris les yeux que lorsque ses bras te quittèrent. Une très faible lueur éclairait la pièce, mais elle était déjà trop forte pour cette foutue migraine qui s’installait. Tu tentas pourtant de te redresser, prenant appuie de toute la force que tu pouvais pour regarder Eliael s’éloigner. Il déambulait chez toi avec une telle aisance que n’importe qui pouvait deviner qu’il avait l’habitude des lieux, maintenant. D’ailleurs, il revint rapidement armé d’un verre d’eau, comme si l’appartement était le sien. Cela aurait pu te faire sourire, dans d’autres circonstances. Mais là, tu te contentais de fixer, non, de fusiller du regard, comme s’il était ton pire ennemi, le fameux verre d’eau qu’il venait de poser devant toi. « J’ai un peu trop bu ce soir … » Lâchas-tu sans quitter le contenant du regard, mais en laissant tomber ta tête contre Eliael. Ca, tu en avais pleinement conscience malgré tout. Ton corps avait tellement épongé l’alcool que tu lui avais donné que tu ne t’étais pas rendue compte que tu avais clairement abusé, et tu commençais à en payer les conséquences. « Je crois que je vais vomir … » Ajoutas-tu d’une voix plaintive en grimaçant. Tout autour de toi se mit à tourner, n'arrangent en rien tes nausées, puis tu laissas glisser ta tête sur la cuisse d’Eliael en fermant les yeux …

Le lendemain …
Une douleur épouvantable te compresser le crâne, comme s’il était pris au piège dans un étau qui se resserrait toujours plus. C’est ce qui t’emergait de ton sommeil, un peu trop violemment à ton goût. Tu luttais pour ouvrir les yeux, mais la lumière du jour était une telle torture que tu avais l’impression qu’ils s’enfonçaient dans leurs orbites. Tu pouvais sentir la moindre pulsion de sang dans tes tempes, tu pouvais l’entendre cogner contre tes tympans, et cela n’avait rien d’agréable. Pourtant, tu fis tout de même l’effort de jeter un oeil autour de toi. Il avait l’air de faire beau temps dehors. Un rayon de soleil transperçait la fenêtre la plus proche et sa chaleur caressait ta peau. Tu devinais très vite que tu étais dans ton lit. Tu pouvais en froisser les draps entre tes doigts, et son confort n’avait rien à voir avec ton canapé. Pourtant, c’était dans celui ci que remontait ton dernier souvenir, avant le trou noir. Aussi étonnant que cela pouvait l’être, tu te rappelais ce qui s’était passé, avant d’y sombrer. Tu avais bu. Beaucoup bu. A t’en rendre malade. Et d’ailleurs, tu n’étais pas rentrée seule.

C’est à cette pensée que tu le cherchas du regard, Eliael. Ton premier réflexe était de regarder juste à côté de toi, mais les draps, à cet endroit, n’avaient pas bougé. Etait-ce lui qui t’avais mise au lit ? D’après tes souvenirs, il avait parlé de le faire, un peu avant que tu t’écroules. Était-il parti juste après ? Cette hypothèse sonnait faux. Cela ne lui ressemblait pas de te laisser seule alors que tu avais probablement frôlé le coma éthylique. Tu fis alors l’effort de te redresser un peu et … oh misère … cela te faisait un mal de chien. Ta tête était au bord de l’explosion, et ton estomac donnait l’impression d’être passé dans une lessiveuse. Avais-tu vomi d’ailleurs, pendant la nuit ? Ca n’en avait pas l’air. Tant mieux, tu avais déjà bien assez honte comme cela, maintenant que tu avais pleine conscience de ce que tu avais fait hier soir. Avec le peu d’énergie que tu possédais en ce lendemain de cuite, tu quittas le lit en évitant d’aller trop vite. Ce n’était pas le moment de faire un malaise. Mais tu ne pouvais y passer à côté, ta tête tournait, violemment. Tu titubais sur le chemin du salon, et tu rejoignis de justesse la bâti de la porte pour y garder l’équilibre. La bonne nouvelle, c’était qu’Eliael y était, endormi dans le canapé. Un sourire se dessina sur ton visage, égayant un peu ta mauvaise mine.

CODAGE PAR AMATIS

INRP IRL

Elystal
02 Juillet 2019

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Eliael n’avait pas besoin de l’entendre dire qu’elle avait trop bu, il le voyait bien, le sentait même puisqu’elle était complètement imbibée d’alcool. Il ne portait aucun jugement, il voulait seulement savoir pourquoi elle s’était mise dans un état pareil, mais il n’aurait probablement pas de réponse avant le lendemain matin. Il attendait surtout qu’elle prenne ce fameux verre d’eau qu’il lui avait apporté et ensuite il comptait bien l’emmener se coucher. Lorsque sa tête se posait contre lui, instinctivement il entoura ses épaules de son bras en revanche, il se raidissait au moment où il l’entendait dire qu’elle allait vomir. Quoi ? Ici ? Maintenant ? Sur lui ? Prit de court, il n’avait pas le temps de prendre sa baguette ou d’aller chercher quoique ce soit, il eut peur en la sentant glisser sur ses cuisses et puis finalement rien ne venait… Une main sur son épaule, il murmurait doucement son prénom, mais rien ne lui répondait en dehors du silence. Etait-elle réellement endormie ? Il l’appelait à nouveau jusqu’à finalement être certain qu’elle dormait. Bon pas de vomissement de prévu finalement. Doucement, il la reprenait dans ses bras afin de la porter jusqu’à sa chambre. Il la déposait avec douceur sur le lit, ne pouvant s’empêcher de la regarder avec tendresse l’espace d’un instant, il venait enlever une mèche de ses cheveux revenue sur son visage. Il entreprenait par la suite de la déshabiller car il ne pouvait pas la laisser ainsi. Il la laissait donc simplement habillée de ses sous-vêtements n’osant aller plus loin. Certes ils avaient déjà couché ensemble, ils connaissaient son corps par cœur, mais là elle était inconsciente et ce n’était pas la même chose, il aurait l’impression de violer son intimité et il était mal à l’aise à cette idée. Il se contentait alors de remonter les draps sur son corps, il se penchait doucement pour déposer un baiser sur son front puis finalement il quittait la pièce n’osant pas non plus dormir à ses côtés.

Il ne savait pas ce qu’elle désirait et il ne voulait surtout pas qu’elle se réveille le lendemain avec l’idée qu’il avait abusé d’elle. En revanche, il se questionna sur le fait de savoir s’il devait partir ou non. Mais il avait cette inquiétude et puis si elle se réveillait ? Si elle le cherchait ? Il prenait alors la décision de rester ici. S’allongeait sur le canapé, il défaisait simplement ses chaussures et déboutonnait de quelques boutons sa chemise avant de se laisser emporter par le sommeil… Il ne dormait que d’une oreille, son corps restant sur le qui-vive d’une certaine façon au cas où Crystal aurait besoin de lui. Cependant il finissait par rendre les armes et le sommeil venait réellement l’emporté vers l’auror… Si bien qu’il n’entendait même pas que la jeune femme dont il était amoureux était réveillée. Il ne l’entendait pas se lever et venir jusqu’au salon. En revanche, c’est comme si son inconscient avait senti une présence car à partir du moment où elle avait mis un pied dans la pièce, il commençait à se réveiller et au moment où il prenait conscience d’où il s’était endormi, ses yeux s’ouvraient d’un coup tandis que les détails de la veille lui revenaient en mémoire en un seul bloque, Crystal ! Allait-elle mieux, il se redressait à peine que son regard croisait celui de la jeune femme. Elle se trouvait là, dans l’embrasure de la porte à le regarder dormir. Son regard brillait l’espace d’un instant, il se sentait soulagé rien qu’à la voir ici en revanche, à sa mine, il comprenait très vite que ça n’allait pas très fort.

« Bonjour. » Murmurait-il alors faisant attention à ne pas parler très fort ne sachant pas dans quel état était sa tête. Il se levait doucement et s’approchait d’elle. « Comment est-ce que tu te sens ce matin ? » Demandait-il alors en venant chercher sa main, ses lèvres venaient une nouvelle fois se poser sur son front avant de l’attirer vers le canapé, du moins si elle le désirait. Au final, il ne savait pas trop comment agir, mais il voulait qu’elle comprenne une chose, il était là pour elle et ne comptait pas la juger le moins du monde sur la soirée d’hier soir.

Pando

INRP IRL

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Crystal & Eliael

02 juillet 2019

La vision qui s’offrait à toi ne te fit pas oublier cette affreuse gueule de bois qui te broyait le crâne, mais elle avait au moins le mérite de t’emplir d’une douce chaleur et de te faire sourire tendrement. Eliael n’avait pas fui après le spectacle d’hier soir, c’était une bonne chose. En même temps, s’il en avait eu l’intention, il ne se serait certainement pas donné la peine de t’amener ici, en lieu sûr. Ou peut-être que si après tout, pour se donner bonne conscience. Mais là question ne se posait pas puisqu’il était là, et de toute façon tu avais bien trop mal à la tête pour t’attarder sur ce genre d'éventualité. Il était là, c’est tout. Tu prenais un doux plaisir à l’observer dormir, à caresser du regard ses traits si paisibles. Ainsi, il avait l’air vulnérable. Bien plus qu’il n’y laissait paraître d’ordinaire. Beaucoup plus. Éveillé, Eliael inspirait à la puissance et à la dureté, tel un roc, et encore plus quand on ne le connaissait pas. C’était d’ailleurs pour cela qu’il te faisait si peur, au début, quand tu le fuyais. Parce que ce qu’il t’avait fait endurer plusieurs années auparavant n’aurait pas eu le même impact sur toi si cet homme avait paru aussi doux qu’un agneau. Et pourtant, ça, c’était ce qu’il semblait être lorsqu’il avait les yeux fermés, plongé dans le sommeil. Tu aimais ces instants là, où, lorsque vous passiez la nuit à deux, tu te réveillais avant lui, et où tu ne te lassais pas de le regarder dormir. Il était si beau. Et c’était le tien. Ton Eliael.

Tu ne t’étais pas attendu à ce qu’il se réveille aussi soudainement. A peine se redressait-il que tu tentais de détourner ton regard, mais tes réflexes ralentis par l’alcool encore trop présent dans ton sang eurent la malédiction de te trahir. Quand ses yeux trouvèrent les tiens, tu sentis la chaleur caressait tes joues que tu devinais virer au pourpre. Prise la main dans le sac à jouer les voyeuses, tu te sentis terriblement gênée. « Bonjour … » Répondis-tu au sien d’une voix timide, puis, tandis qu’il s’approchait, tu attrapais ton kimono en satin noir, et l’enfilais, en grimaçant à sa question. « J’ai connu mieux … » Oh que oui. Tu avais connu des réveils bien moins difficiles et plus agréables que celui-ci. Toi qui t’étais promise de ne plus retomber là dedans, cela te servira de leçon une bonne fois pour toute. Tu t’attendais d’ailleurs à une remontrance d’Eliael, à une remarque, à une leçon … Mais ce que tu obtins fut tout autre chose. Te dominant à présent de toute sa hauteur, les lèvres d’Eliael se posèrent sur ton front, et ce geste, qui te surprit sur le coup, finit par te parcourir d’agréables frissons. « Mais c’est gentil que tu sois resté … » Ajoutas-tu alors dans un sourire. Même si tu n’étais pas au plus haut de ta forme, sa présence te faisait du bien, et te rassurait. Ainsi, tu te laissas entraîner dans le canapé, là où Eliael dormait quelques minutes plus tôt. Si les premières secondes, tu te recroquevillais contre lui, tes démons de la veille eurent finalement raison de toi et installèrent une certaine réserve entre vous deux. Tu pris une légère distance, t’installant en tailleur, mais n’osais pas le regarder dans les yeux. « Je suis désolée pour euh … tu sais … hier soir … Commenças tu en jouant nerveusement avec tes doigts. C’est assez gênant que tu aies eu à me voir dans un état pareil … J’ai un peu honte … » Pour ne pas dire beaucoup. En vérité, tu étais morte de honte.

CODAGE PAR AMATIS

INRP IRL

Elystal
02 Juillet 2019

Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment

Il pouvait comprendre qu’elle n’allait pas bien vu l’état dans lequel elle s’était trouvé la veille et il voulait qu’elle comprenne qu’il ne la jugeait pas. Qu’elle n’avait pas besoin de se cacher il n’allait pas changer d’attitude vis-a vis d’elle, alors peut-être qu’il voudrait comprendre, mais rien de plus. Doucement, il est donc aller la chercher afin qu’elle vienne avec lui sur le canapé. Pis de toute façon certainement qu’elle se sentirait mieux assise plutôt que debout. Il lui offrait un doux sourire lorsqu’elle lui disait que c’était gentil qu’il soit resté. Ce n’était pas souvent qu’on disait de lui qu’il était gentil cela lui faisait presque étrange… « J’étais bien trop inquiet pour pouvoir te laisser seule… » Et puis il n’en avait pas eu la moindre envie, ça n’aurait tenu qu’à lui, il aurait même dormi avec elle afin de la tenir dans ses bras. Il avait juste eu trop peur du comment elle aurait pu l’interpréter. Il l’entrainait donc sur le canapé à sa suite et alors qu’elle se recroquevillait contre lui, il l’entourait de ses bras. Sauf que ça ne dura qu’un bref instant avant qu’il n’ait la sensation qu’elle essayait de mettre de la distance entre eux. Avait-il fait quelque chose de mal ? Il allait poser la question lorsque finalement ce fût elle qui prit la parole s’excusant alors pour la veille… « Ce n’est rien, j’en ai vue d’autre tu sais… » Assurait-il, il n’allait pas être choqué pour si peu avec tout ce qu’il avait pu voir dans sa vie, n’est-ce pas ? Et alors qu’elle avouait être gênée et avoir honte, lui il venait doucement d’une main remonter son menton afin qu’elle le regarde.

« Ne le sois pas. » Répondait-il alors simplement avant de venir avec douceur effleurer ses lèvres et de déposer un baiser. « Tu n’as pas à être gênée ou à avoir honte Crystal, ce n’est pas grave. » Assurait-il alors. « A la limite au pire je peux juste être un peu déçu que tu es choisi de noyer ta peine dans l’alcool plutôt que de m’avoir appelé. J’aurais été là, j’espère que tu le sais. » En aucun cas cette phrase ne sonnait comme un reproche loin de là, il voulait juste qu’elle sache qu’il était là pour elle et qu’elle n’avait pas à en douter, jamais. « Est-ce… » Il hésitait un instant avant de poursuivre. « Est-ce que tu as envie de m’en parler ? » Avait-il le droit de savoir ce qui avait pu la mettre dans cet état ? Même s’il se doutait bien que cela c’était mal passer en Italie. Mais peut-être qu’elle en aurait besoin ? Et Eliael saurait être cette épaule solide sur laquelle elle peut s’appuyer et même pleurer si elle en avait besoin. Ils étaient ensemble à présent non ? Ils devraient pouvoir tout se dire n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’il en savait au fond d’ailleurs ? Lui qui n’a jamais été en couple depuis l’adolescence. Mais en tout cas, lui il lui faisait confiance et il espérait que l’inverse était tout aussi vrai. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Manger ? » Proposait-il. Bien évidemment il ne parlait pas d’alcool, mais il était prêt à lui ramener un café, un thé, un verre d’eau ou un vrai petit déjeuné si elle en avait besoin. Une chose était sur ce n’était pas ce qui c’était passé hier soir qui allait le faire fuir, il en fallait beaucoup plus que ça. En revanche, il espérait qu’elle irait mieux, qu’elle lui parle ou non, il espérait sincèrement ne pas la retrouver tous les soirs dans cet état et que la prochaine fois qu’elle se sentirait pas bien, qu’elle trouvera le courage de l’appeler, lui.

Pando

INRP IRL

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée