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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Show yourself [Eury] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 16 Jan - 22:59





Show yourself
Eurydice & Dagobert
"Hey, tu te souviens de moi ? Tu sais, Dago, le gars que t'as laissé presque crever en te barrant sans même regarder en arrière ?"

Un peu frontal comme approche ? Question de point de vue. J'estimais qu'elle n'en méritait pas moins. Tellement d'années à la rechercher et je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais bien pouvoir lui dire. L'instinct ? Mauvais choix. Mes poings n'avaient pas besoin de préparer le discours et rien qu'à l'idée de revoir son visage de traitresse, mes ongles s'enfonçaient dans mes paumes. On va éviter le poing comme première approche, hein. Encore que. Trop violent ? Trop gentil je dirais à l'inverse...

J'avais beau cogiter, rien ne parvenait à me convaincre. On dit quoi, à une fugitive qu'on retrouve presque quinze ans après qu'elle vous ait lâchement abandonné. Coucou, ça vous semble de rigueur ? Je soupirais devant mon miroir. Il allait me falloir un plan d'attaque sinon je n'irai jamais.

Et j'étais loin de savoir qu'il allait m'être livré sur un plateau. Enfin roulé dans un parchemin, à ma fenêtre, pour être précis. C'était rare que je reçoive du courrier et je l'ouvris avec autant de curiosité que de méfiance. Le hasard était presque trop beau. Le frère d'un ancien client me contactait au sujet de l'agence Love Actuality. Là où je m'apprêtais à mettre les pieds, une fois mes essais devant le miroir rôdés -autrement dit, jamais-. Il semblait qu'il n'était pas le premier mécontent de s'être agence. Il me contais combien il avait été déçu, après des premiers rendez-vous pourtant si parfaits. Et ses légers soupçons que cette agence cache certaines choses. Évidemment, il me promettait une jolie récompense si je parvenais à lui trouver quelque chose pour faire tomber l'agence. Son frère avait dû le prévenir que je ne travaillais pas juste pour la beauté du geste. Qui fait ça, d'ailleurs, à part les imbéciles ?

C'était peut-être un piège. L'occasion qui tombait pile quand j'en cherchais une, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais il en fallait bien plus pour m'arrêter, je m'étais sorti de pire. Et puis pourquoi Leandra voudrait me tendre un piège ? C'était à moi de me venger, pas l'inverse. Et puis si je n'y allais pas, je ne saurais pas. Sans compter que ce n'était que des suppositions. Plus le temps passait et plus j'accumulais les indices qui me laissaient penser qu'elle se nommait désormais Eurydice et qu'elle faisait partie de cette agence. Mais peut-être n'était-ce qu'une fausse piste et je me faisais tout un flan de rien.

J'avais fini par mettre un plan d'attaque. Enfin... Précisons : j'avais fini par passer un coup de fil et prendre rendez-vous comme un client lambda en manque d'amour. Remarquons, je n'allais pas devoir me forcer trop pour le rôle. Mais le but n'était pas de trouver le grand amour de ma vie et de toute façon, je ne croyais pas à ce genre d'entremetteurs. Même si, je l'admets, j'étais curieux. Mais au-delà de ça, je me demandais surtout si j'allais la rencontrer. Je me sentais mal rien qu'à cette idée. Après tellement d'années, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire ? Et quelle serait sa réaction ? Et si elle essayait de me tuer ? Je devais être l'une des rares personnes à la croire ou la savoir vivante. Et si j'avais un jour été certain de sa loyauté, c'était bien avant qu'elle ne la déchiquette en petits morceaux. Non, il allait falloir être plus subtil. D'abord, m'assurer que c'était bien elle qui se cachait derrière cette identité. Et ensuite ...

... Bon. Chaque chose en son temps. J'allais me contenter de l'étape une pour l'instant. Je contactais mon fournisseur de potions pour mettre ce plan à exécution. Et récupérais sur mon oreiller les cheveux de mon voisin de palier - je vous passe les explications sur la façon dont ils ont atterri là, je suis certain que ça ne vous intéresse pas-. Désolé Cassius mais c'est pour la bonne cause. Par précaution, j'avais commandé plusieurs fioles. Il m'était déjà arrivé de me retrouver à court de potions, la sortie avait été un peu délicate. J'ajouterai tout ça à la note de mon client mécontent.

Un joli costume trois pièces, bleu pour donner un peu de fantaisie dans la vie de ce pauvre garçon, un nœud papillon, un dernier coup de brosse dans des cheveux bien plus courts qu'à l'accoutumée et me voilà fin prêt pour mon rendez-vous. Et par moi, j'entends Sasha Taylor. Ce jeune cadre désœuvré qui poussait la porte de la petite agence Love Actuality, en faisant un petit sourire à la personne qui l'accueillait.

"Bonjour. J'avais rendez-vous à 10h pour..."

J'essayais de jouer les timides. Mais en vrai, je n'en menais pas large, ça tombait bien.
"Un premier rendez-vous ? Je suis Sasha Taylor !"


CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 20 Jan - 13:53



Old old friends
I can sense you there
Like a friend I've always known




Il y avait les gens qui rechignaient à aller au boulot, qui s’y traînaient à contre-coeur et se trouvaient toutes les excuses du monde pour y échapper, et puis il y avait… Moi. J’adorais mon boulot. Sans exagération, sans fayotage aucun -auprès de qui je fayotterais d’abord ? C’était moi la patronne. C’était d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’aimais autant mon travail. Être la décideuse, c’était quelque chose qui me plaisait. Mais au delà du simple goût du pouvoir, il y avait le reste : mon job était fun, tout simplement. C’était un métier de contact, ce qui me convenait plutôt bien, j’étais du genre plutôt sociable. Il avait sa part de créativité : inventer un nouveau personnage à incarner chaque jour, c’était stimulant, et ça demandait beaucoup d’ingéniosité. C’était le boulot d’acteur et de scénariste réuni. Si avec ça je ne méritais pas un award… J’savais pas ce qu’il fallait de plus.

Bon et puis, soyons honnête : arnaquer les gens, je trouvais juste ça hilarant. Oh ça va, rangez vos beaux discours moraux : oui, on vole de l’argent aux gens, mais c’est l’affaire de quelques dizaines ou centaines d’euros, y a pas mort d’homme. Même le gouvernement vous vole plus d’argent que nous, alors pas la peine d’en faire tout un plat. Et puis… l’espace d’un instant, je vous vends du rêve, de l’espoir, et ça, ça n’a pas de prix. Enfin si, du coup. Mais ne vous étonnez pas qu’il soit élevé : le cours du rêve est plutôt en hausse ces temps-ci. Les temps sont sombres, alors le moindre petit éclat de bonheur est précieux. Et comme pour beaucoup l’amour représente ce petit éclat… à tort, sans doute, d’ailleurs.

Quoiqu’il en soit, j’attendais aujourd’hui un nouveau client et je ne pouvais que me réjouir : les premières prises de contact, c’était ce que je préférais. C’était là qu’il fallait ruser, convaincre, manipuler… après, c’était entretenir la flamme, la routine, c’était un terrain déjà connu et pratiqué. Mais le frisson du début, c’était une toute autre histoire. Alors comme toujours, je me préparais avec beaucoup de minutie, et j’y mettais du coeur. Même pour mes propres rendez-vous je ne faisais pas autant d’effort ! Bon, il fallait dire que j’en avais peu, généralement. Entre mes missions pour le Blood Circle et mon boulot, j’avais assez peu de temps à dédier à ma vie amoureuse. Et puis… à force de jouer les hôtesses arnaqueuses et flirter à tour de bras, j’avais presque l’impression d’avoir une vie sociale et sentimentale trop chargée, même si ce n’était que des faux semblants.

Plantée devant le miroir de plein pied, je laissais libre cours à mon imagination, enchaînant les coiffures, les couleurs, les visages, les nez, les yeux, pour essayer de trouver la combinaison parfaite qui ferait fondre le coeur de mon petit client. Le but n’était bien évidemment pas de le séduire -ça, ça serait mon rôle en tant qu’hôte ou hôtesse dans un second temps- mais juste de lui inspirer suffisamment confiance pour qu’il signe avec nous. Après… la confiance variait beaucoup d’un individu à l’autre : avec certains, il fallait être factuel, efficace, pragmatique. Avec d’autres, c’était l’humour qui faisait tout. D’autres avaient besoin qu’on les écoute, beaucoup, trop parfois. Ca, je verrais le moment venu.

Je finis par m’arrêter sur des cheveux longs d’un roux lumineux, des yeux verts, et une frimousse malicieuse. Pour la tenue, j’optais pour un jean simple et un débardeur noir à fleurs blanches pour rester dans l’ambiance de l’agence : chic mais pas trop bourgeois. Loin de mon style habituel plutôt décontract, pour sûr. J’étais tranquillement installée au comptoir dans le hall d’accueil de l’agence lorsque la porte s’ouvrit, tintant au passage, sur un jeune homme tout de bleu vêtu. Oh, monsieur n’aimait pas passer inaperçu. Les gens timides privilégiaient rarement le bleu pour un costume : c’était plutôt voyant.

Lui décochant mon plus beau sourire, je répondis à sa présentation par un :

- Aaaah Monsieur Taylor, un plaisir de vous rencontrer ! A moins que vous ne préfériez Sacha ?

Jovial, alors que je lui tendais ma main pour la serrer. J’avais rapidement appris qu’il valait mieux demander plutôt que de deviner et de se tromper. Certaines personnes détestaient les formalités, d’autres abhorraient la familiarité. L’un dans l’autre, le plus simple restait de les laisser choisir directement. Pour ma part, je m’accomodais de tout. En même temps, c’était mon boulot de m’accomoder.
Le dévisageant sans trop d’insistance, je lui fis signe de me suivre jusqu’à mon bureau, avant de désigner de la main le petit fauteuil placé en face de l’endroit où je m’installais pour travailler.

- Installez vous, je vous en prie. Est-ce que je peux vous proposer quelque chose à boire ? Thé, café, eau… Nommez votre nectare et il sera vôtre !

J’avais même du vin, du rhum, de la vodka, du champagne… Mais je me gardais bien d’en faire la publicité, ça ne faisait sans doute pas très sérieux aux premiers abords. Après nous avoir rapporté de quoi nous ravitailler -un thé vert pour ma part- je m’installai à ma place habituelle, faisant face au fameux Sacha. Le jeu allait commençait. Et j’étais à des années lumière de me douter que mon partenaire dans cette danse serait un vieil ami. Quant à lui, m’avait-il déjà percée à jour ? Seul l’Univers le savait. Pour sûr, depuis notre dernière entrevue, j’avais bien changé. Il ne se souvenait probablement pas de quelqu’un d’aussi exubérant et pétillant. Pour cause, être enfermée en prison, ça vous change une femme.

- Alors… rentrons dans le vif du sujet, vous en l’occurence. Parlez moi un peu de vous, de votre situation, de vos attentes… Tout ce qui peut vous sembler utile pour que je vous aide à trouver votre perle rare.

J’avais beau devoir tenir le même discours à chaque fois, ce qui commençait à faire un sacré paquet de fois maintenant, j’arrivais toujours à le dire avec autant de conviction. Il fallait dire que arnaque ou pas, la démarche était pour le coup sincère : il fallait bien que je cerne mes clients pour trouver chaussure à leur pied et mieux les entuber derrière, non ?
Je venais de me saisir d’un bloc note et d’un stylo, prête à prendre bonne note de tous ses petits secrets.

- Au fait, vous êtes plutôt tutoiement ou vouvoiement ?

Demandai-je, réalisant que j’avais oublié de lui demander à son arrivée. Lui offrant un sourire timoré, je crus bon d’ajouter :

- Désolée je vous saoule de parole dès votre arrivée mais… Je préfère qu’on établisse quelques règles dès le début, ça facilite les échanges par la suite.

Fiche codée par Koschtiel
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