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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Teneo lupum auribus Ϟ Kesabel :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 12 Oct - 18:36
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

Dans le quartier chic de Westminster du Londres Moldu, on peut y trouver une petite (selon les standards du quartier, donc une grosse baraque serait plus réaliste) demeure de style Victorien. Trois étages et un sous-sol, sans compter un jardin, composaient cette propriété. Mais tout le monde ne pouvait pas voir cette maison. Située à un croisement entre Old Queen street et Storey's gate, la demeure est toutefois bardée de sortilèges Repousse-Moldus et autres protections.

C'est là que résidait la jeune Poppy Tiberius, fraîchement diplômée en Sciences Magiques. Cette maison, c'est un peu un cadeau de diplôme de la part de ses parents. Une manière de dire « On sera toujours là pour toi chérie, ne nous oublies pas ! » et une manière d'être sûre qu'elle a au moins un endroit où être en sécurité à Londres.

On ne va pas faire une visite guidée de chaque pièce de la propriété, bien entendu. Il suffira juste de dire que le troisième étage est réservé aux chambres familiales, tandis que le deuxième est celui qui accueille les chambres des invités. Au premier on pourra trouver une pièce qui sert de bureau, une bibliothèque fournie pour elle-même et pour ses proches, une galerie de peintures enchantées et des pièces qui n'ont pas encore trouvé d'utilité. Enfin, au rez-de-chaussée, on pourra y trouver la salle à manger, le salon et une bibliothèque attenante pour divertir les invités, un hall avec une grande cheminée pour accueillir les arrivées par portoloins, transplanage ou cheminette, et un hall d'entrée assez spacieux pour ceux qui viennent par la porte.

Mais dans tout ça, vous me direz, il manque le sous-sol. Et c'est bien vrai. Au sous-sol, c'est d'ailleurs là qu'on y retrouvera présentement Poppy. Parce que, outre les cuisines (avec deux elfes de maison qui protègent farouchement leur domaine), on y trouve un laboratoire de potions. On peut aussi y trouver une cellule, bardée d'enchantements divers, mais on ne s'y attardera pas tout de suite.

Dans le laboratoire de potions, la dernière née des Tiberius était penchée sur un chaudron. Sa crinière rousse est relevée en un chignon stricte -pas une mèche qui ne dépasse !- sur le sommet de son crâne. Le chaudron bouillonne, et une fumée argentée s'élève en spirale. Avec un hochement de tête approbateur, elle coupe le feu sous le chaudron d'un coup de baguette magique.

Un carnet, à côté, est ouvert et semble contenir une recette. Attrapant une plume, elle raye une ligne et en inscrit une autre en-dessous. Ajouter une pincée de racine de Valériane à la fin, tourner trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, puis éteindre le feu et laisser reposer. Peut-on lire.

Abandonnant le carnet près du chaudron, elle se retourne, et va vers un autre chaudron. Celui-ci est plus petit, et presque vide. Un sortilège de stase maintient la potion qu'il contient stable. Un coup de baguette et l'heure s'affiche en lettre de feu dans l'air face à elle. Bien. Son rendez-vous n'allait pas tarder à arriver. Il était temps qu'elle remonte pour l'attendre. En plus, ce soir, c'était le grand soir ! Un frisson d'excitation remonta le long de sa colonne vertébrale lorsqu'elle s'accouda à la fenêtre du salon, observant le soleil qui n'allait pas tarder à se coucher. Ce soir, c'était le grand soir.

C'était la pleine lune.
© GASMASK
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Anonymous
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Dim 13 Oct - 1:01


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy


De cet enfermement, t’étais né une véritable envie, dompter davantage la bête qui sommeillait en toi. Pour mieux en user à tes fins. Pour mieux la laisser s’exprimer quand tu le désirais. Et sans prévenir, une créature à chevelure flamboyante avait fait quelques pas dans ton antre. Une jeune femme à peine sortie de l’université mais qui avait un potentiel qui avait su attirer ton attention. Et tu ne parlais pas de ses jolies courbes féminines mais de son talent dans l’art des potions. Elle souhaitait travailler sur celles qui concernaient les loup garous… Alors que tu parlais de ce besoin spécial, ce lui de vouloir gérer ta condition de loup et pas uniquement à la pleine lune, elle acceptait. Une idée folle que tu pensais rejetée d’avance pourtant la jeune femme avait relevé le défis. Mais elle t’avait pourtant prévenu… Il allait falloir faire des tests. Et comme tu ne voulais pas que cela s’ébruite, tu serais celui qui les subirait. Avec les effets secondaires que cela risquaient t’apporter. Mais après tout, si cela était utile à ton avenir… A celui de ta meute… Alors autant savoir faire preuve de quelques sacrifices.

Tu avais donc transplaner dans un quartier de Londres que tu fréquentais peu. Si tu étais parvenu à évoluer, tu vivais simplement et ne roulait pas sur les gallions. Alors quand tu t’arrêtais devant le numéro qu’elle t’avait indiqué, tu levais la tête afin d’observer l’immense demeure. Bien. Cela posait clairement le statut de Poppy. Opposé au tiens. Toi qui avait grandit dans une forêt… Il fallait admettre que c’était diamétralement opposer.  Pendant un temps tu avais exécré tout ces gens pleins de frics alors que toi, tu étais condamné à grouiller dans la misère. Dans cette forêt, élevé comme un soldat pour mieux prouver votre suprématie. Et cette suprématie, tu l’avais dans le sang à présent. Toi sorcier, doué de cette magie puissante et de ce don que la nature t’avait offerte : celle d’avoir un loup dans ton âme. Cette force qui t’animait. Tes sens aiguisés grâce à lui…


Ta main vient appuyer sur le bouton de la sonnette et tandis que tu attendais sagement, ton regard se porta vers le ciel. Le soleil commençait à se coucher. Bientôt la pleine lune allait s’étendre dans le ciel. Tous tes sens étaient en alerte. Ton toucher, ton odorat. Ton instinct. Le loup s’agitait en toi prêt à surgir. Il entendait l’appel de l’astre nocturne qui le dominait. Et c’était un risque que la jolie rousse allait prendre ce soir. Assister à ta transformation pour mieux t’étudier. La porte s’ouvrit sur la jeune femme qui te laissait alors entrer. « Bonsoir Poppy… » De nouveau tu ne pus t’empêcher de balayer la salle du regard. Faste et luxe. Alors qu’elle avançait alors devant toi, tes yeux, dérivèrent un instant sur ses courbes… Fallait avouer qu’elle avait un charme certain. Bien que ce chignon était bien trop stricte à tes yeux. « Tu es sûre qu’on fait ça là ? » Ta main désigna son intérieur. « Si je contrôle rien, ton mobilier prends quelques risques… » Et cela serait quand même dommage d’abimer un intérieur si précieux. Si tu avais du le souiller, tu aurais préféré que cela soit dû à vos deux corps couverts de sueur, s’emmêlant sur toutes les surfaces disponibles en ces lieux. Il fallait avouer que lorsque la pleine lune approchait tu avais un appétit beaucoup plus développer. Qu’il s’agisse de sexe ou de nourriture… « Ca gagne bien visiblement la recherche en potion… » Disais-tu alors. Toi, en tant qu’éleveur de dragons, tu ne gagnais pas si mal ta vie après tout. Mais tu avais tellement été habitué à vivre sans le moindre confort que tu continuais à vivre simplement. Tout semblait luxueux quand vous aviez grandi dans une sorte de cabane en bois au fond d’une forêt. A présent tu avais quitté ta tanière pour te trouver un apparement dans Londres mais tu restais pourtant attaché à ta terre de naissance. Elle était emplie de souvenirs. Mauvais pour la plus part. Mais tu y voyais souvent l’image de ta soeur. Son sourire et sa force tranquille. C’était comme un fantôme qui te poursuivait souvent. Elle apparaissait de temps en temps dans ton esprit pour disparaitre de façon aussi fugace.
©️ Pando
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Anonymous
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Dim 13 Oct - 13:31
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

« Buenasera Kesabel, salua la rousse en ouvrant la porte et en le laissant entrer. »

Elle souriait. Elle avait hâte de commencer. Elle n'avait pas hâte de voir souffrir le loup -on dit que la transformation est douloureuse, après tout- mais elle avait hâte de noter les résultats de son expérience. Les idées fusaient dans son esprit. Son carnet était rempli de modifications possibles, de notes sur les ingrédients de bases et sur ceux qui pourraient être rajoutés. Elle avait eu le temps de faire des recherche, pendant ses cinq années d'études, et elle rêvait de pouvoir avoir des résultats concluants, de pouvoir permettre aux lycanthropes de ne plus souffrir, de ne plus perdre la tête, de ne plus être isolés.

Un petit rire lui échappe, alors qu'elle secoue la tête, en réponse aux paroles de l'homme. Ses prunelles évaluent l'intérieur aussi, une étincelle malicieuse brillant en leur sein, avant d'incliner la tête vers le côté, vers la porte encore ouverte qui mène au sous-sol. « Oh, on ne va pas faire ça... Là ! Pas exactement. J'ai découvert, en m'installant, une pièce plus adéquate, au sous-sol. Une ancienne cellule, apparemment. Les runes sur les barreaux sont assez ingénieuses, je dois dire. Tu me diras ce que tu en penses ? Si ça te conviens, ou s'il faut modifier des trucs ? » L'excitation suintait dans le ton de sa voix. Pas une excitation malsaine. Ça sonnait plutôt comme... De l'impatience ? Comme une curiosité enfantine impossible à refréner ? Comme Noël avant l'heure ? Peu importait, en fait. Mais ce n'était pas vicieux. Ce n'était pas sournois.

« Ce n'est pas vraiment le salaire qui est important. Même si je n'ai pas à me plaindre de ce côté-là quand même. Mais j'ai la chance d'être née dans une famille plutôt... Aisée, je dirais. Plus que ça, à vrai dire. Enfin, cette demeure est un cadeau de diplôme, à vrai dire, explique-t-elle en verrouillant la porte d'entrée d'un coup de baguette. » Même si seuls les sorciers peuvent la voir, et même s'il y a des sorts repoussants les personnes non-invitées, on n'est jamais trop prudents. Se rapprochant du loup après avoir rangé sa baguette dans le holster attaché à son bras, invisible sous les manches du chemisier de soie noire qu'elle portait, elle lui sourit de plus belle. « Tu as un peu de temps avant d'être obligé de te métamorfosare ? Je pourrais prendre des notes sur les effets que tu as ressenti cette semaine en prenant la potion. Ou on peut directement descendre au sous-sol, voir si l'aménagement de la cellule te conviens, et je pourrais te donner la dernière dose de potion ? Tua scelta. Ton choix. »

Poppy observait Kesabel dans l'expectative. Même s'il était ici pour tester la nouvelle formule, après une semaine de prise avant cette nuit, il était libre de choisir ce qu'il voulait faire. Il n'était pas un rat -ou un loup- de laboratoire. Oh non, certainement pas. Même si ça ne dérange absolument pas la dernière née des Tibérius de devoir l'ausculter sous toutes les coutures. Elle n'est pas prude. Elle respecte les traditions, oui, mais elle n'est pas vraiment choquée par ce qui ne les respecte pas. Par la nudité, ou par les mœurs des jeunes gens modernes. Et puis, franchement, il y a aussi des traditions qu'il devient nécessaire de ne pas suivre. L'évolution du monde, du mode de pensée, du comportement... C'est dans la logique des choses. Elle est d'ailleurs peut-être plus moderne là-dessus, comme sa famille, que la plupart des familles traditionnelles du monde sorcier. Sûrement grâce à la diversité qui fait la force des Tiberius. Grâce à l'ouverture d'esprit qu'ils ont avec les moldus, et avec tous les êtres magiques (pas seulement les sorciers, bien entendu).

Elle secoue la tête, détachant son regard qui dérivait sur le corps de son invité, et relève les yeux, affichant un petit sourire désolé. « J'ai aussi demandé à Gia et Nevio de prévoir suffisamment à manger pour demain matin. Et pour ce soir aussi, si tu as faim. Est-ce que cela joue, d'ailleurs, de se transformer avec le ventre plein ou vide ? Est-ce que ça rend la transformation plus dolorosa ? » Son esprit tourne encore à vive allure alors que d'autres questions lui viennent, mais elle les ravale avant de noyer Kesabel sous un flot ininterrompu de questions. De toute façon, un aboiement bref l'aurait interrompu quelques seconde plus tard alors que son chien, Imperatore, arrive du jardin où il était sorti quelques temps auparavant. L'un des elfes de maison avait dû le faire rentrer pour lui donner à manger. Le canidé s'arrête net, cependant, en sentant l'intrus dans son domaine. Ses yeux bruns, chaleureux, se fixent sur le loup, méfiant. Il sent comme un rival. Un danger pour sa maîtresse. Mais il est bien élevé, alors il ne grogne pas. Il ne retrousse pas les babines. Tout au plus a-t-il aboyé une fois pour prévenir Poppy qu'il était là pour la protéger. Il ne bougera pas, ne fera pas mine d'attaquer, si sa maîtresse ne présentait pas un signe de détresse. S'il ne sentait pas qu'elle n'était pas à l'aise. « Ah ! Kesabel, je te présente Imperatore, mon chien. Lance-t-elle d'ailleurs d'un ton joyeux en venant gratifier le Cane Corso au pelage bringé d'une caresse affectueuse derrière les oreilles. »
© GASMASK
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Anonymous
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Lun 14 Oct - 0:27


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy
La jeune femme t’accueille dans sa demeure avec son accent chantant sur certains des mots qu’elle utilise. Cela lui donne du charme. Une petite note exotique en plus de crinière rousse. Tu te glisses par la porte. L’observe de l’ambre de tes yeux alors qu’elle te tourne un instant le dos pour entrer avec toi chez elle. Tu ressentais son excitation, son impatience. Elle était passionnée par ce qu’elle faisait. Tout comme tu pouvais l’être lorsque tu te trouvais avec tes dragons. C’était une chance de vivre de sa passion. D’aimer ce que l’on faisait.

Alors que tu lui demandes si c’est une bonne idée de faire ça ici, ses lippes échappent un rire cristallin tandis que son visage aux traits fins attire ton regard vers une porte. Elle te réponds alors t’indiquant qu’il y a un sous sol et visiblement ce dernier est bien équipé. Elle te parle d’une cellule dont les barreaux sont protégés par des runes. Tu enfonces les mains dans les poches de ton jean. Tu gardes un air détaché mais ton palpitant lui s’est embrasé à l’idée de te retrouver derrière des barreaux une nouvelle fois. Les images de tes transformations lors de ton passage à Azkaban te reviennent brusquement par vague dans ton esprit et tu n’aimes pas ça. Si une de tes peurs devaient se matérialiser ? Une cellule. Tu allais te jeter volontairement dans une cage après avoir ingurgité on ne sait quelle potion. Un instant tu te disais que tu étais complètement inconscient. Si l’idée de finir en boite te refroidissait, tu n’étais pas le seul. Le lupin qui somnolait dans tes entrailles s’agitait comme pour manifester son mécontentement. Lui non plus n’aimait pas cette idée. Tu le sentais grandir en toi. Il était presque plus présent que jamais.

Elle t’avouait alors venir d’une famille aisée. Tu hochais lentement la tête. Il y avait les biens nés comme elle et les gens comme toi. Jamais tu ne pourrais t’offrir une telle baraque alors que pour elle, il s’agissait d’un cadeau de ses parents pour l’obtention de son diplôme. Toi, à ton diplôme, on t’avait fait vivre la pire nuit de ta vie : survivre puis mieux être transformé en loup après des années d’entrainement. Une nuit douloureuse et pourtant libératrice de bien des mots alors que tu avais tué de tes propres mains le responsable de la mort de ta soeur. Elle te demande alors si tu as du temps avant de te transformer. L’été, la nuit arrive plus tard, les journées sont plus longues. Les rayons de la pleine lune trainent avant de venir agir sur ta carcasse. C’est encore le cas ce soir. Poppy te demande alors ce que tu désires faire. Répondre à ses questions ou descendre vérifier la cage qui te tiendra compagnie cette nuit. D’ailleurs elle commence déjà à te questionner alors que ton odorat est attiré par une bestiole qui vient de pointer le bout de son nez. Lui même est intrigué par ta présence. Bien sûr, il défends sa maitresse, mais il sait que tu es différent. Sous ta forme lupine, tu pourrais le tuer en quelques minutes… Qu’il sente sa présence au fond de ton être, montre bien qu’il y a quelque chose de différent. Même toi tu le sens. Tu ne réponds pas vraiment quand elle te présente son chien, te contente de le fixer un instant avant de répondre. « On a le temps pour tes questions. Environs trente minutes je pense… » Tu fais quelques pas, dans son intérieur ne sachant pas si elle souhaite prendre ses notes ici où ailleurs. « Je ressens le loup en moins bien plus que d’habitude. J’ai du mal à le contrôler. Mes sens sont en alerte, plus aiguisés, plus sensibles. Même ton chien se rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. » Le canidé n’a pas cessé de te fixer depuis qu’il est arrivé dans la pièce. « On a qu’à descendre. Tu me poseras tes questions en même temps. » Tu la précèdes et descends les escaliers découvrant un laboratoire sorciers. Deux chaudrons s’agitent tranquillement. Des carnets sont éparses. Des ingrédients aussi. Puis tes yeux se rivent sur la cage. « Et pour te répondre, si je ne mange pas avant, lorsque le loup domine, le carnage est encore plus catastrophique… » Ca tu l’avais remarqué à tes dépends. Plus jeune, tu ne mangeais pas forcément à ta faim. Ton loup, lui ne se gênait pas pour satisfaire son appétit. A présent que tu gagnais ta vie, que tu te nourrissais, tu avais constaté le changement.

Tu avançais lentement en lui tournant le dos pour t’approcher des barreaux. Une de tes assassines s’enroulait autour et la secouait avec vigueur. Cela semblait résistant. Tu laissais tomber ta veste en cuir, relevant les manches de ton pull. Bientôt tu allais devoir te foutre à poil devant elle. Une des rares à avoir ce privilège sans que tu ne passes entre ses cuisses… « T’as besoin de prélever mon sang ? » Tu te tournais vers elle en t’approchant. Tu te saisissais brusquement de son poignet, rivant ton regard au sien. Son chien qui vous avait suivi se mit à grogner. « Je n’aime pas beaucoup ce genre de cage. T’as intérêt à m’en sortir rapidement. » Tu la relachais aussi rapidement que tu l’avais attrapé et lui tendait ton bras si elle en avait besoin pour un prélèvement quelconque comme si de rien n’était. Après tout, tu ne la connaissais pas vraiment. Elle s’était présenté à toi en recherche de loup garou pour partager ses recherches. Elle avait besoin de volontaires afin de voir si ses avancées seraient réalisable et tu t’étais proposé. Bien sûr tu avais fait des recherches sur la belle rousse. Jusqu’à puiser dans ses origines italiennes. Te doutant que sa famille avait visiblement un certain pouvoir. Voulant déceler ce qui la poussait à vouloir aider des gens comme toi. D’ailleurs la question fila entre tes lippes charnues. « Pourquoi aider des gens de mon espèce alors que tu pourrais avoir tout ce que tu désires sans te soucier du reste ? »
©️ Pando
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Sam 19 Oct - 15:22
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

Même si elle n'a pas son carnet sous la main, elle garde les informations dans un coin de sa tête alors que Kesabel lui répond. Ses prunelles voyagent alors d'Imperatore juqu'au loup, et inversement. C'était intéressant
à savoir. « Oui, oui, bien sûr. Descendons. Tu me diras si ça te va, ou si tu préfère de l'espace pour tes prochaines transformations. Je pourrais toujours m'arranger pour bricoler un truc pour être en sécurité... souffle-t-elle en réfléchissant tout haut sur la fin. » Elle lui sourit, encore, avant de faire signe au Cane Corso d'aller se coucher. Après un dernier regard sur sa maîtresse et son invité qui descendent au sous-sol, Imperatore obtempère.

Poppy allait présenter son laboratoire lorsque l'homme précise que manger est effectivement mieux avant une transformation. Elle referme les lèvres, hochant la tête, et l'observe qui s'approche de la cellule. Les barreaux en fer sont gravés de runes qui scintillent légèrement quand ils sont mis à l'épreuve. Elle penche la tête sur le côté, essayant de mettre de côté le sentiment étrange qui s'insinue en elle à l'idée d'observer quelqu'un en cage. Elle n'apprécie pas trop cette idée, mais c'est mieux pour sa sécurité. Et sa curiosité prends le dessus, malgré tout. Mais elle comprends bien ce que ressent le loup à l'idée d'être en cage, et elle ne se formalise pas de sa brusquerie, soutenant son regard sans sourciller. « Calma, Kesabel, je ne compte pas te laisser moisir dans une cellule. Déjà, ce ne serait pas franchement productif pour mes recherches. Et il s'agit juste d'une mesure temporaire pour mon intégrité, tant que je n'en connais pas plus à propos de tes transformations. Dès que tu commenceras à te retransformer, j'ouvrirais la porte. Et tu pourras te reposer dans une chambre d'amis à l'étage si tu veux, ou manger, ou prendre une douche, ou qu'importe ce que tu fais le lendemain, glisse-t-elle d'une voix égale, repoussant gentiment le bras tendu. Je n'ai pas le matériel nécessaire pour te prélever du sang et l'étudier. Ce sera pour une autre fois. Tu as déjà mangé ? Gia pourra te faire quelque chose si tu as faim, et tu pourras prendre la dernière dose de potion en même temps. »

D'un geste vif, elle se retourne, entrant dans le laboratoire pour attraper une fiole et vider le fond du chaudron à l'intérieur après avoir ôté le sortilège de stase. Elle attrape son carnet en même temps, et reviens vers Kesabel. « Salute, sourit-elle en lui tendant la fiole, comme pour trinquer. C'est normal que tu ressentes plus le loup, d'ailleurs. Dans la recette d'origine, il y a une certaine quantité de poudre d'argent. J'ai modifié cette quantité. Je l'ai diminuée, pour être plus précise. Et j'ai contrebalancé l'effet « calmant » qu'el signore Belby envisageait pour cet ingrédient par un ajout de lavande, qui ne rentre pas en conflit avec la racine de valériane. Donc la potion ne domptera pas autant le loup que la recette originale, mais elle permettra aussi de le calmer, d'apaiser la férocité, et peut-être de permettre à ton esprit de cohabiter pendant cette transformation. »

Conjurant ensuite deux petits fauteuils et une petite table basse, dans l'espace vide devant la cellule, la rousse s'installe, ouvrant son carnet et sort son stylo. « Ais-je vraiment besoin d'une raison pour souhaiter améliorer les conditions de vie de mes pairs ? Bon, j'en ai quelques unes, en effet, mais outre mon désir d'améliorer le monde par des recherches sur la magie et ses applications, j'espère aussi pouvoir faire de la potion tue-loup une potion au prix abordable pour tous. Les ingrédients actuellement utilisés sont tous hors de prix, et je doute que beaucoup de loups aient les moyens de se payer une semaine de doses de cette potion chaque mois. Et si je peux aider à alléger la souffrance, je ne demande pas plus. Je doute qu'on trouve une cure, un jour, pour la lycanthropie. Mais je peux faire de mon mieux pour aider ceux qui en souffrent. Je peux aussi faire de mon mieux pour que l'on comprennent mieux ce que ça signifie d'être atteint de lycanthropie et pour pousser à abolir certaines des lois qui sont justes inhumaines. Pour tout dire, je me fiche du statut de sang de chacun, ou des « tares » selon certains bigots. Ce qui importe, après tout, c'est le pouvoir, non ? Il potere. La puissance. La connaissance. Et probablement aussi l'empathie, si on ne veut pas être catégorisés comme étant insensibile. »

Si la dernière-née des Tiberius n'avait pas bougé, tout au long de son speech, si sa voix était resté résolument posée, son regard s'était en revanche animé. Poppy avait plongé ses yeux dans l'ambre de ceux de Kesabel, et avait soutenu son regard avec aplomb. Fierté. Avec la passion qu'elle avait pour ses recherches. Avec la compassion qu'elle ressentait pour ceux qui étaient victimes d'injustices. Avec une flamme d'une telle férocité que tous les arguments pour la détourner de son idée avait certainement échoués. Elle était peut-être bien née, riche, et tout ça; elle était peut-être hautaine parfois, orgueilleuse, arrogante ; elle recherchait peut-être le plus grand potentiel magique chez ses proches ; mais elle n'était pas dépourvue de sensibilité, ni n'était dépourvue de sens commun. Enfin, pas trop pour ce dernier points.

« Sinon, je ne sais pas si ça change grand-chose, mais j'ai installé un système de runes et d'enchantements sur le plafond de la cellule afin de reproduire le ciel extérieur, un peu comme le plafond de la Grande Salle de Poudlard. A échelle réduite, bien entendu. Mais je me suis dit que ça pourrait être un ajout intéressant ? Repris-t-elle en changeant de sujet, sans paraître offensée de la question à laquelle elle avait répondu. Auras-tu besoin d'intimité, aussi ? Je ne sais pas vraiment comment se déroule une transformation -c'est bien pour ça que j'ai insisté pour y assister- et si tu as besoin d'être seul, je le comprendrais. Je pense surtout à la réaction que pourrait avoir ton loup, lorsque tu te transformeras, s'il y a quelqu'un déjà dans la pièce, ou si ce quelqu'un arrive après. Tu me dis. Je fais ça pour me documenter, mais je comprendrais très bien que tu poses des limites. »

Malgré les questions qui restaient dans son esprit, Poppy s'efforçait de ne pas les relâcher toutes en même temps. Et puis , s'il y en avait encore quand viendrait l'heure de la transformation, elle pourrait toujours les poser le lendemain. L'essentiel, c'était déjà de s'assurer que Kesabel soit aussi confortablement installé que possible. Elle ne voulait pas que sa présence devienne quelque chose de lourd, de menaçant pour la tranquillité de son loup. Elle voulait construire une relation de confiance, autant avec le sorcier qu'avec l'animal, afin de pouvoir l'aider de son mieux.
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Dim 20 Oct - 23:58


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy
Tu ne sais pas si tu apprécies vraiment cette situation. A dire vrai jouer le cobaye n’est pas une passion. Toutefois, tu as des ambitions bien particulières et seule cette jeune femme semble avoir accès à ce que tu désires. Tu n’avais confiance en personne pour céder cette place. Même si cela s’avérait douloureux ou dangereux, tu préférais garder pour toi les petites recherches que Poppy faisait. Pour en profiter pleinement et égoïstement. Pour le moment. Imaginez la force de ta meute avec une potion qui vous laissait juste assez de force pour maitriser le loup sans en perdre sa virulence… C’était presque trop beau. Tu la suis au sous sol alors que tu lui réponds que cela serait pas plus mal de s’y rendre directement.

Etre devant cette cage te rappelle de mauvais souvenirs. Ils sont peu nombreux les évènements qui t’ont marqué au point de perturber ton esprit. Ils se résument en trois points : La mort de Lua, la mort par tes mains de votre oncle, ton séjour à Azkaban. Alors voir ces barreaux, tu n’es pas fan. Tu la connais depuis peu et même si ton instinct lupin semble lui faire confiance, tu restes méfiant. Elle réagit à peine alors que tu la saisis brusquement, lui assenant un avertissement. Son regard dans le tien, elle te réponds avec calme. D’ailleurs sa réponse t’arrache un sourire. « Ce que je veux, tu es sûre ? » Ton côté charmeur, lui il ne repart jamais. Tu es encore plus insatiable alors que le loup domine toute ta carcasse.

« Oui j’ai mangé. J’attendais juste pour prendre la dernière potion avec toi. » Tu attrapes le flacon qu’elle te tends et ne cherche pas avant d’avaler le contenu. Le goût est loin d’être un met raffiné mais tu fais avec. Tu hoches la tête alors qu’elle t’explique ses ajustements de potions. « C’est déjà difficile de le contrôler en étant maitre de la situation… » Tu ne termines pas ta phrase mais tu redoutes que la transformation ne vire à l’échec. Laisser vivre le loup, ce n’est pas un problème pour toi dans le fond. Tu l’as fait bien des fois malgré sa cruauté. Mais si tu veux pouvoir les maitriser, cela semble compliqué en cet instant.

Tu passes le pas de la cage, ton regard sombre observant chaque coin avant de t’installer dans le fauteuil à ses côtés. Tu lui demandes pourquoi elle vous aide et tu l’écoutes te réponde son message de sympathie ou presque devant ta race. Sauf à ceci prêt que tu n’es pas d’accord avec le fond de ses propos. Tu laisses un ricanement s’échapper d’entre tes lippes charnues. « Je vis très bien le fait d’être Lycanthrope. Je me délecte de la souffrance que la transformation me procure car derrière c’est la puissance que m’offre ma forme lupine qui me domine. J’aime le loup qui me possède. Je me sens fort et supérieur grâce à lui. Tu dis ‘atteint de lycanthropie’ comme s’il s’agissait d’une maladie. A mes yeux c’est un don de la nature que ma famille m’a offert. » Rares sont ceux qui connaissent les conditions de ta transformation. Rares sont ceux qui savent que tu as été élevé comme un soldat qui devait survivre au loup toutes les nuits de pleine lune ou presque. Conditionné depuis toujours. Jeune tu haïssais le loup. Aujourd’hui tu es un digne héritier. « Ce que je veux, c’est cohabiter avec lui le temps de la transformation pour être d’autre plus agile, d’autre plus fort. Lui donner mon intelligence à sa force. » Tu te penches doucement vers elle pour replacer une de ses longues mèches rousses à l’arrière de son oreille, plongeant ton regard dans le sien. « Mes intentions ne sont pas aussi louables que les tiennes Poppy. Mais je suppose que tu en as conscience. Aucun être sain d’esprit aurait accepté d’être l’objet de tes tests sinon… » Indirectement tu disais que tu n’étais pas sain, mais ce n’était pas une nouveauté. Tu trainais avec toi un passé sombre et lourd à porter. Il n’y avait pas grand chose qui te retenait à la vie à dire vrai. Tu t’accrochais, vivais pour ta meute, pour quelques expériences. Mais dans le fond, tu te fichais bien du lendemain.  
©️ Pando
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Anonymous
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Lun 21 Oct - 20:12
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

Un simple clin d’œil répond aux paroles et au sourire du loup, avant que la discussion ne redevienne plus sérieuse. Elle n'a rien contre le flirt, mais il y a un temps pour tout. Et pour l'instant, c'est le travail. Pour elle, en tout cas. Elle grimace intérieurement, n'arrivant pas à imaginer la douleur que ça doit être de sentir ses os se transformer, sa chair muer, son poil s'hérisser, ses crocs percer les gencives... Brrrr. « Nous verrons ce que cela donnera, alors. Et je modifierais la recette en conséquence. Pour l'instant, tout n'est que pure théorie pour moi, à vrai dire. »

Et après avoir répondu sur ses intentions, sur ses motivations, elle écoute avec intérêt ce que Kesabel précise. Presque mécaniquement, ses doigts se resserrent sur son stylo, et elle couche quelques mots sur le papier. Sans même regarder, à part un coup d’œil par-ci ou par là pour vérifier que ce qu'elle écrit respecte les lignes du carnet. Le stylo s'immobilise un instant, alors que les prunelles de la rousse sont captivées par celles du loup qui s'est penché vers elle. Elle ne bouge pas, arque à peine un sourcil devant la proximité et l'intimité du geste qu'il effectue, mais son sourire s'élargit. « Fantastico ! Laisse-t-elle échapper avec une expression de satisfaction non feinte. Je n'ai pas rencontré, avant toi, de personne qui appréciait leur condition. » Elle rajoute quelques notes, sans le lâcher des yeux, avant de poursuivre : « Sain d'esprit ou pas, ça n'a pas vraiment d'importance pour cette petite expérience, tesoro. Et qui suis-je pour juger si tes intentions sont louables ou pas ? Honnêtement, ça m'importe peu pour ce projet. Et en dehors, eh bien, tant qu'il n'y a pas de menace à mon encontre, ou à celle de mes proches, écoutes, tu fais bien ce que tu veux. Je ne suis pas... Comment dire ça... Mmh. On peut dire que je suis assez égoïste. Tant qu'on ne m'emmerde pas, qu'on ne se met pas en travers de mon chemin, non mi interessa. »

Elle repose doucement le stylo, et ses prunelles se décrochent de celles du loup. Elles examinent la cicatrice sur sa joue, et son regard dérive sur ce qu'elle peut apercevoir de son corps. La dernière née des Tiberius à du mal à rester professionnelle, par moment, mais elle s'efforce de se reconcentrer sur son but. « Cette cicatrice, souffle-t-elle en revenant sur la joue de Kesabel, un index curieux venant effleurer la marque. C'est arrivé pendant que tu étais sous forme lupine ? Tu en as d'autres ? Je me suis toujours demandée pourquoi les blessures infligées par des créatures magiques ne guérissaient pas comme les autres. Pourquoi il n'y avait pas moyen d'en ôter ce qui empêche de refermer la peau proprement, de ne pas laisser de traces. » Elle secoue finalement la tête, avant de rajouter : « Il y a encore tant de domaines à explorer, à comprendre, mais ce n'est pas pour ce soir. Un coup d'oeil au faux ciel dans la cellule pour vérifier l'heure. Je pense n'avoir pas d'autres questions pour l'instant. Le reste, il faudrait que je vois comment ça se passe ce soir. Quoique... Tu te sens comment ? »

La question portait autant sur son état d'esprit à l'approche de la transformation que sur ses sensations physiques. Elle reprend d'ailleurs son stylo, prête à noter les éléments de sa réponse. C'était toujours utile de connaître ces informations, que ce soit pour doser les ingrédients, ou pour savoir comment se comporter afin de ne pas déchaîner une crise de rage, par exemple, ou une peur soudaine. Poppy ne désirait pas se retrouver la cible de l'ire d'un loup, pas plus qu'elle ne voulait contrarier l'homme sur le point de probablement perdre sa conscience humaine au profit de ses instincts animaux. Prédateurs. Elle est peut-être curieuse, mais pas au point de risquer sa vie.
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Lun 4 Nov - 0:50


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy
Pure théorie. Ses paroles qu’elle laisse échapper d’entre ses lippes aurais peut-être du t’inquiéter. Elle jouait avec les dosages d’une potion qui se voulait puissante. Tu pouvais devenir extrêmement dangereux si cela dérapait. Mais après tout, tu étais le loup, que risquais-tu dans le fond ? C’est toi qui risquait de dévorer la première personne sur ton chemin si tu n’étais pas contrôlé ou enfermé correctement.

Alors que tu réponds au sujet de vos belles intentions, tu vois ses doigts se resserrer autour de son stylo. Elle note même quelques brides de tes paroles. Tes propos en avaient fait fuir plus d’un. Tu repenses à Zéphyr notamment qui t’avait jugé et catégorisé dans une case sans même chercher à savoir davantage. Il y aussi ceux qui détournent leur regard et qui tremblent alors que tu parles ainsi. Mais la jeune femme ne semble même pas perturber par tes paroles qui auraient pu l’inquiéter quant à tes intentions. Elle soutient ton regard, continuant à noter quelques mots sur son carnet. S’exclame presque enthousiaste que c’est la première fois qu’elle croise un loup satisfait de sa condition. « Tu ne connais pas la meute des Greyback, ma belle… » Seul les plus forts survivaient alors ceux qui étaient vivant et auprès de toi…Ils étaient fiers de l’être. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire rauque alors qu’elle te surnomme tesoro dans sa langue maternelle. Tes lippes esquisses un sourire alors qu’elle s’arrête de parler. « C’est parfait alors. Nous sommes faits pour nous entendre. » Chacun ses histoires et tout le monde était satisfait. Que demander de plus ?

Tu sens alors ses prunelles observer ton visage et notamment la cicatrice qui orne ta joue. Tu l’oublies la plupart du temps, ce souvenir que ton oncle t’a laissé lors d’un entrainement. Tu restes immobile et silencieux alors sur ses iris semblent se perdre sur toi. Et si tu ne le fais pas remarqué, cela te satisfait. Puis elle revient sur ton visage, son doigt frôlant la marque. Tu tournes la tête afin qu’elle puisse mieux l’observer. Tu n’as pas de complexe à ce sujet. Tu l’as porte même assez fièrement puisque celui qui t’as fait ça est mort. De ta main. « Mon oncle me l’a faite lorsqu’il m’a transformé. » Tu retires ta veste puis ton t-shirt et lui montre les marques d’une gueule qui a mordu ton flanc. « Celle-ci aussi. » Tu lui montres sans te soucier d’une quelconque note de pudeur. Que cela soit de ta part comme de la sienne. Ce n’est pas vraiment dans tes gênes. « J’ai quelques griffures et brulures dans le dos et autres mais ça, ce sont mes dragons. » Tu étais peut-être un homme musclé à la carrure sportive, ta peau était loin d’être intacte. Entre ta condition et ton métier… Tu la laisses te regarder, te toucher même si elle le souhaite. Même si cela créait une sorte d’intimité entre vous, tu as conscience que ce n’est que pour ses expériences. La plupart des femmes sont pourtant facilement sous ton charme. « Je ne saurais te dire si les blessures d’un loup garou lorsque j’en suis un aussi me font les mêmes marques ou non par contre… » Alors qu’elle te demande comment tu te sens, tu hausses les épaules un instant. Dans ces sous-sols, tu ne sais pas vraiment où en est la lune. « Tous mes instincts primaires sont en éveil… Le loup en moi gronde bien plus fort que d’habitude. » Tes mains se posent alors sur ses hanches pour la repousser en dehors de la cage. « Il est temps pour toi de fermer cette cage. » Tu la relâches et recules derrières les barreaux l’observant au travers de ces derniers. La douleur cuisante au creux de ta colonne s’éveille. Tu retires le reste de tes fringues les jetant à travers les barreaux. Tu finis à poil et lui adresse un clin d’oeil amusé avant qu’un hurlement lupin s’échappe de ta gorge alors que tes articulations se font douloureuse et ne se tordent te faisant tomber au sol sur tes membres. Les poils commencent alors à recouvrir ton corps, ton corps se transforme sous le craquement de chacun de tes os qui se tordent. Le son claque dans la pièce. Puis soudain tu n’es plus là. Plus vraiment. Un grognement, un hurlement. Le loup a pris la place. Il tourne en rond dans cette cage et son regard se tourne vers la belle rousse. Il montre alors les crocs et se jette sur la cage prêt à la défoncer en vain. A plusieurs reprises. Il les mords violemment avec l’espoir de les tordre. Ses grognements se font hargneux. Puis soudain il s’arrête l’espace d’une seconde tu parviens à le contrôler. Tu exécutes une forme de révérence pour faire comprendre à Poppy que c’est toi en cet instant. Passant ensuite doucement le museau entre la barre en fer. Puis de nouveau tu disparais, prêt à la mordre si elle se retrouve trop prêt. Tes canines claquent dans les airs. La nuit allait être bien longue…
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Lun 11 Nov - 17:16
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

Effectivement, la rousse ne connaissait pas la meute des Greyback. A vrai dire, à avant de rencontrer Kesabel, elle n'avait fait qu'entendre quelques histoires sur un certain Fenrir Greyback, mais sans forcément y prêter attention. Après tout, elle n'avait pas à s'en soucier, puisqu'elle était en Italie. Et quand elle était venu en Angleterre, eh bien elle ne s'est pas attardé plus sur ces rumeurs qu'elle avait entendu. Elle avait d'autres choses à faire, après tout.

Un sourire amusé jouant sur ses lèvres, par la suite, alors qu'elle examine la cicatrice sur la joue du lycanthrope, Poppy se recentre sur le sujet de ses recherches. Enfin, elle essaie de ne pas se faire distraire, surtout, lorsqu'il commence à retirer ses vêtements. Les cicatrices qu'il montre attire le regard de la chercheuse, et ses doigts les effleurent, à l'instar de sa joue, comme si elle pouvait essayer de ressentir ce qui avait empêché la guérison, ce qui avait fait en sorte que la marque reste. Peut-être que sa main restent un peu plus longtemps que nécessaire sur la peau chaude de Kesabel, contre la cicatrice, mais c'est vraiment, vraiment, un simple hasard. C'est juste parce qu'elle est distraite, parce que ses pensées dérivent sur les circonstances qui ont pu empêcher la cicatrisation. Et pas du tout parce que l'homme est à moitié nu devant elle.

Elle se racle légèrement la gorge en se reprenant, en retournant au sujet qui à mené à cette soirée, et s'enquit de son état. Tentant de deviner s'il s'agit d'une bonne chose que le loup grogne plus fort ou pas, elle recule doucement, ne protestant pas à la prise de l'homme, hochant légèrement la tête, toujours pensive. « Oui, bien sûr, souffle-t-elle, faisant glisser sa baguette entre ses doigts pour tapoter une rune bien précise sur les barreaux, et laisser les autres s'illuminer légèrement alors que le verrouillage s'enclenche. » La faisant revenir dans le holster d'un coup de poignet, la rousse attrape au vol les vêtements que le loup fait passer à travers les barreaux, les pliant machinalement, sommairement, pour les poser sur la table plus loin. Ses prunelles se repose à nouveau sur lui, et elle sourit avec un air amusé lorsqu'il lui fait un clin d’œil, s'autorisant à effleurer sa silhouette du regard un court instant.

L'instant d'après, cela dit, elle ne sourit plus. Ses traits ont repris cette expression purement professionnelle alors qu'elle observe la transformation, grimaçant intérieurement en entendant les craquements des articulations, les hurlements lupins. C'était à la fois fascinant à observer, et douloureux à imaginer. Un peu effrayant aussi, peut-être. Mais ça ne l'empêche pas de se rapprocher un peu des barreaux, et de s'accroupir à proximité. Ayant attrapé son carnet d'une main, c'est mécaniquement qu'elle note ses observations sur la page, ne baissant les yeux que pour vérifier qu'elle écrit droit, avant de reporter son regard sur Kesabel. Sur le loup qui émerge.

La chercheuse est un peu surprise quand l'animal se jette sur les barreaux, et son équilibre est rompu alors qu'elle sursaute, basculant sur ses talons et se retrouvant assise par terre. « Outch, marmonne-t-elle, mais elle ne s'écarte pas, et les barreaux tiennent le coup sous les dents du loup. Une bonne chose que ces runes soient gravées tout en haut des barreaux, je suppose. » Elle reprend son carnet qui lui avait échappé un peu plus tôt, et sourit quand les grognements s'arrêtent. Que, face à elle, l'animal agit presque en être humain. Elle aurait presque été tentée de caresser le museau qui pointait entre les barreaux, si elle n'avait pas été occupée à se redresser légèrement pour retrouver sa position accroupie. « Perfetto, il semblerait que la potion agisse un peu au moins ! »

Poppy se redresse ensuite complètement, alors que le loup semble retrouver une attitude plus animale. Tirant un fauteuil non loin de la cage, elle s'y installe, faisant glisser ses talons au sol avant de ramener ses jambes sur le meuble. Toujours en observant Kesabel sous sa forme lupine, elle continue de prendre des notes. Que ce soit sur son gabarit, sur son pelage, ou la façon dont il se déplace. Sur la lueur de ses yeux ambrés, sur la manière dont l'instinct animal a semblé reculé un peu plus tôt. « Est-ce que tu peux me comprendre, tesoro ? Questionne-t-elle soudain, après un instant. Peut-être que tu aimerais chasser... Mh... Pas vraiment pratique ici, j'en conviens. Même si je faisais venir un lapin, ou une biche, ou autre, ça ne serait pas vraiment de la chasse. Scusa, mio caro, il faudra que je cherche un moyen qui soit sécurisé pour mettre cela en place. »

La nuit allait peut-être être longue, d'un côté comme de l'autre, mais la rousse n'avait pas l'intention de quitter son poste. Elle essayait de noter l'influence que la potion avait sur lui, et les modifications qu'elle pourrait y ajouter. Elle admirait l'animal aussi, quand elle le pouvait. Le loup était l'emblème de Rome, après tout, et même si elle était née et avait vécu à Pompeii, elle ne pouvait pas nier qu'elle adorait visiter Rome avec ses frères, et que l'histoire de cette louve qui avait nourri Romulus et Remus était tout simplement fascinante. « On t'a déjà dit que tu étais magnifique, sous forme de loup ? Demanda-t-elle soudain, avant de lever les yeux au ciel. Enfin, j'imagine que peu ont eu l'occasion de te voir ainsi et de ne pas finir en casse-dalle par la suite. Mais tu es superbe. Presque aussi séduisant que sous ta forme humaine. C'est les poils, je pense. Pas que ton pelage ne soit pas beau, mais j'étais en train d'imaginer si tu portais ton pelage sous ta forme humaine, et ce n'était pas très flatteur. »

Poppy avait finit par s'installer en tailleur sur le fauteuil, laissant le carnet à portée de main, mais de côté pour le moment. Les coudes posés sur ses genoux, et les mains liées entre elles pour supporter son menton, elle papotait comme s'il était tout à fait normal de parler avec un loup. Il faut dire qu'elle parlait aussi régulièrement à son chien, donc elle ne pensait pas que c'était potentiellement troublant de la voir agir ainsi.

En plus, ça pourrait aider à faire passer la nuit plus vite, les bavardages. Non ?

Elle était en tout cas tout à fait disposée à continuer ainsi jusqu'au lever du soleil.
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Lun 11 Nov - 23:47


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy
Il était presque normal qu’elle ne te connaisse pas dans le fond. Pas plus que ta famille. Son accent chantant te rappelait alors qu’elle n’était pas d’ici. Pas de l’Angleterre. Ici, ton illustre père était connu pour ses massacres. Ses actes attachés aux mangemorts. Comme les tiens pouvaient l’être à présent. L’avantage c’est que vous aviez tous les deux été assez puissant pour ne pas porter la marque. Affilié mais sans le collier par lequel on tenait votre laisse. Te mettre une muselière ? Encore moins… L’image était facile pour un loup mais tu n’en étais pas moins libre. Et le parcours que vous subissiez pour devenir des loup-garous en était une preuve.

Quand le regard de Poppy traine sur ta carcasse, tu esquisses un sourire. Sa main sur ta peau. Cette chair mordue sur le flanc. Qui reste un peu trop longtemps pour une simple étude. Tes assassines se posent sur ses hanches pour la repousser. Un geste que tu n’aurais pas fait dans d’autres circonstances mais en cet instant, l’idée n’est pas de la bouffer toute crue. Pas dans ce sens du moins… Peut-être plus tard. Quand tu serais sous ta forme humaine et non lupine. Tu n’es pas insensible à ses charmes et les signes discrets qu’elle t’envoie montre qu’elle apprécie ce qu’elle voit. Il faut avouer que tu te mets rarement à poil devant une femme autrement que pour t’envoyer en l’air avec elle. Là, elle te mets carrément en cage et peut t’observer dans ton plus simple appareil avec que tu lui envoies tes fringues avec une pointe d’amusement. La nature t’a bien doté. Et même malgré ta peau décharnée, tu sais que tu plais. Et tu en profites. Ton père te disait que c’était certainement une de tes failles. Peut-être. En attendant tu en profitait.

Puis tes pensées se font incohérentes. Entre l’envie de te retrouver entre ses cuisses et soudainement l’envie de déchiqueter sa chair pour en faire ton repas, le loup s’immisce et se glisse dans tes pensées. Tu n’es plus qu’une bête folle qui rugit à travers cette minuscule cage. Le loup te contrôle. Il tourne en rond et bondit dans l’espoir de se libérer. Une dualité s’impose entre lui et toi. Parfois tu parviens à prendre le dessus mais c’est épuisant. Puis soudain la voix de la jolie rousse t’interpelle. Tu te concentres sur ces paroles. Comme si l’humain qu’elle représentait appelait celui qui était dominé par la bête. Elle te demande si tu la comprends et tu hoches lentement le museau. La bête est pourtant tendue dans cette dualité. Prête à bondir comme à se calmer. Farouche et fuyante. Prête à tout détruire. De nouveau tu hoches la tête quand elle te dit qu’elle trouvera un autre moyen de te distraire la prochaine fois. Si tu avais eu le don de la parole en cet instant, tu lui aurais bien proposé certaines choses… Ces pensées s’estompent alors que l’animal ressurgir toujours plus bestial et violent. Il n’aime pas être enfermé.  Puis la voix de Poppy t’interpelle de nouveau. Te dit que tu es beau sous cette forme. Effectivement à part les autres loup-garous, rares sont ceux qui peuvent te voir ainsi. Tu lâches un hurlement en guise de réponse. Signe que tu as compris.

La nuit se déroule alors ainsi. C’est long. Fatiguant. Ce combat avec le loup qui sommeille en toi est épuisant. Pourtant c’est comme si une part de toi ne voulait pas lâcher. Mais à la fin de la nuit, alors que le soleil n’allait sûrement plus tard. Tu tombes au sol, de fatigue. Le loup s’endort et ce n’est que la transformation douloureuse et pourtant appréciable qui t’éveille à nouveau. Sous ta forme humaine, tu te retrouves au sol et finis par te redresser puis te relèves. Ton regard se plante dans les yeux de la rousse. « Comme tu peux le constater, je n’ai pas de poil. Du moins, pas autant que sous ma forme lupine. » Un sourire arrogant étire tes lippes et ta remarque lui prouve que tu te souviens de tout. De cette conversation étrange où elle est la seule à avoir parlé. Tu approches des barreaux, tes doigts les encerclent tout en la fixant. « Tu me libères ou tu as peur du loup ? » Ta voix est rauque. C’est souvent le cas, encore plus alors que tu viens de te transformer. Lorsqu’elle te libère, tu te plantes devant elle : « Alors tu préfères quelle version ? » Du bout des doigts, tu frôles sa nuque. « Le loup ou l’humain ? » Tu t’éloignes, un sourire en coin aux lèvres, tournant sur toi même. Tu as conscience de l’emmerder alors qu’elle tente certainement de se concentrer sur ton cas et ce de façon scientifique mais toi, t’es un mec. Et la seule chose que tu as retenu durant cette nuit ? C’est qu’elle te trouvait attirant…
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Dim 17 Nov - 0:05
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

La rousse est fascinée par la transformation. Un peu horrifiée, aussi, mais pas dans un sens péjoratif. Disons plutôt qu'elle n'aimerait pas être à la place de celui qui se transforme. Ça sonne si... Douloureux. Brrr. Un frisson lui remonte l'échine. Mais, cela dit, le résultat est spectaculaire. Magnifique. Et elle ne se lasse pas d'observer l'animal se mouvoir derrière les barreaux de la cage. Le plafond, un peu comme celui de Poudlard, est enchanté. Il reflète la nuit à l'extérieur. Les étoiles, les nuages... La lune. Cette sphère qui projette sa lumière pâle sur certaines parties de la cage, mais qui en laissent d'autres dans l'ombre. Comme s'il s'agissait de l'extérieur.

Curieuse, Poppy se met à bavarder, sans quitter le loup du regard. Elle frappe dans ses mains quand ce dernier fait un signe, comme s'il la comprenait, et elle continue. Elle laisse échapper qu'elle le trouve séduisant. Pas que ce soit une chose honteuse, mais ce n'était en tout cas pas très professionnel. Mais le hurlement en réponse valait certainement le coup. Enjouée, l'italienne prend des notes sur son carnet. Elle esquisse aussi un croquis de Kesabel sous sa forme lupine, et quand elle touche ce dernier (le croquis, pas Kesabel) du bout de sa baguette, il s'anime soudainement, et reproduit quelques mouvements que le loup avait fait. Splendide.

Elle papote encore un peu, de temps à autres, comme pour montrer qu'elle est toujours là, qu'elle ne dort pas. Pour tenir compagnie à son cobaye. Au petit matin, quelques heures encore avant que le jour ne se lève, la dernière des Tiberius se lève de son fauteuil pour se dégourdir les jambes. « Je reviens, a-t-elle soufflé rapidement, avant de rentrer dans son laboratoire. Et d'en ressortir quelques instants pus tard avec une station de son espace de travail lévitant devant elle. Tant qu'à rester éveillée, autant se rendre utile. Et tout en continuant à bavarder de temps à autres, elle se met à brasser une potion avec un savoir-faire qui ne peut être né que de l'expérience. Elle ne regarde parfois même pas les ingrédients qu'elle coupe, ou qu'elle broie, habituée à le faire souvent. Et une petite heure après, elle retire le chaudron du feu pour laisser refroidir la mixture. Le temps de ranger tout le reste, elle peut vider le contenu du chaudron dans des petits pots vides. Et hop, une nouvelle réserve de baume pour résorber les blessures les plus superficielles, les hématomes et les engelures.

Quand le soleil se lève enfin, cependant, l'italienne commençait à somnoler. Elle avait rangé son nécessaire à potions, et s'était réinstallée sur le fauteuil face à la cage. En tailleur, d'abord. Puis, à mesure que le temps passait, elle changeait de position pour être confortable. Elle avait même passé une petite demi-heure avec la tête en bas et les jambes appuyées contre le dossier du meuble. Pour finalement se retrouver lovée, en position foetale, alors que les derniers rayons lunaires disparaissent. Et pour sursauter au son de la transformation qui s'inversait. Cillant un instant, chassant le sommeil qui rendait ses paupières lourdes, la sorcière se retrouve à fixer le corps décidément tout aussi nu que dépourvu de pelage d'un certain lycanthrope. Il confirme d'ailleurs avoir été conscient une partie de la nuit, au moins quand elle avait parlé, en appuyant ce fait. Un sourire amusé -et légèrement gêné ?- étire les lèvres de la rousse. Avant qu'elle ne saute sur ses pieds, réalisant qu'en effet elle peut lui ouvrir à présent. Un petit ricanement s'échappe de ses lèvres, tandis qu'elle fait glisser sa baguette entre ses doigts pour tapoter les runes sur les barreaux, et elle souffle : « Oh, tesoro, je n'ai encore jamais eu peur del lupo. »

Poppy s'écarte de quelques pas, pour le laisser ouvrir la porte de la cage. Ses prunelles brillent d'un éclat malicieux, mais également de cette curiosité scientifique qui ne semble jamais être très loin. Et elle les laisse glisser sur le corps mâle en tentant de ne pas laisser ses pensées glisser aussi. Un petit frisson court, de la base de sa nuque où les doigts de Kesabel se sont à peine attardés, et tout le long de sa colonne vertébrale. Il lui faut toute sa détermination à l'ausculter après cette transformation pour ne pas céder et glousser. « C'est difficile à dire, les mots glissent hors de ses lèvres avec une lenteur délibérée, amusée. J'imagine que les deux ont leurs atouts. Comme la fourrure, pour le loup. Elle doit être douce, j'imagine. Et tenir chaud, la nuit. Mais le don de la parole est appréciable chez l'humain, également. Et... Certaines autres caractéristiques, termine-t-elle avec un sourire en coin en terminant son examen visuel. »

Ramassant une mèche derrière son oreille, la chercheuse se rapproche à nouveau de Kesabel, levant les yeux pour rencontrer son regard. « Tu permets... ? Demande-t-elle en approchant une main de son flanc, de cette morsure qu'elle a effleuré tout à l'heure. » Bon, elle n'attends pas vraiment la réponse, et ses doigts palpent légèrement la marque, cherchant à savoir si la transformation l'a altérée lorsqu'il était sous forme lupine ou pas. Mais elle ne lui paraît pas différente que précédemment. Elle éloigne finalement sa main, et relève la tête. « Tu as mal quelque part ? J'ai lu que certains loups se retrouvaient courbaturés le lendemain de la pleine lune, mais j'ignore si c'est à cause de l'activité qu'ils ont sans doute eu, ou si c'est parce que c'est la transformation qui a littéralement déformé leurs corps. Tu as faim ? Sommeil ? Je dois t'avouer que je ferais bien un petit somme en tout cas. Oh, tu veux peut-être te rhabiller ? Tu étais conscient tout le temps, cette nuit ? Ou par instant ? As-tu ressenti des difficultés à rester aux commandes ? Crois-tu qu'il serait possible que tu noues une certaine entente avec ton loup ? »

Les questions qui défilaient dans l'esprit de l'italienne se mettaient soudain à sortir, sans qu'elle ne puisse les arrêter. La fatigue l'empêchait de les ravaler, et de museler sa curiosité. Et le trouble que suscitait Kesabel en elle, toujours nu, n'y était sûrement pas non plus pour rien.
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Lun 9 Déc - 22:57


❝ Teneo lupum auribus  ❞
Poppy
Tu sens la fatigue dans tous tes muscles. La bataille avec celui qui t’habites les soirs de pleine lune ne t’a jamais semblé aussi virulent. Peut-être parce que la plupart du temps, tu n’as pas voix au chapitre. Ta carcasse est endolorie. Tu te sens épuisé. Ce n’est pas comme une nuit classique. Non. Cela a été plus intense, plus fort. Pourtant tu es bien plus actif lorsque tu es dans une forêt qu’entre quelques barreaux. Tu te dépenses davantage. En général, tu observes passivement, limite tu t’efface. Ce soir, le loup et toi, vous avez du tenter de cohabiter et ce n’était pas évident. Tu te souviens de Poppy te parlant, jouant avec ses potions.

Quand elle s’approche pour ouvrir la cage, tu sens que la fatigue l’enlace aussi. Visiblement la nuit a été longue pour elle aussi. Un sourire étire tes lippes alors qu’elle te dit ne pas voir peur du loup tandis que tu te tiens nu devant sans aucun gêne. Tu n’as jamais été complexé. Même pas à cause de te cicatrice. Tu as vécu plus souvent dans la nature qu’autre part. D’ailleurs, tu es tellement souvent à poil quand tu te transforme et ce depuis ton plus jeune âge que cela ne te dérange absolument plus. Et alors que tu tournes sur toi même, elle te réponds avec une phrase emplie de sous entendue qui te fait à nouveau sourire. « Sous ma forme humaine, je ne te promets pas d’être doux, par contre je peux te tenir chaud. » Ta voix est rauque alors que tu lâches ses paroles et que son regard tarde sur ton corps sans réelle pudeur, du moins pas apparente. Son regard retrouve finalement le tiens alors qu’elle s’approche de toi pour t’ausculter.

Sa main se pose sur ta blessure, celle qui est à l’origine de ta transformation. Tu ne la remarques même plus tant elle fait partie de toi. Ton corps est abimé de toute façon. Même si tu as une carcasse athlétique, ta chair est marquée. De par cet entrainement que tu as subi. De ces combats que tu peux entamer la nuit avec d’autres loups, d’autres créatures. Elles ne te complexent pas. Parfois tu vois dans le regard des femmes qu’elles les trouvent repoussantes. D’autres semblent encore plus attirées. Celle sur ta joue est la plus visible bien sûr. Mais tu n’as jamais cherché à la dissimuler. De toute façon, les blessures des loups sont bien les rares que les sorciers ne parviennent pas à cicatriser. Alors qu’elle retire sa main tu la retiens en la rattrapant au poignet. Comme pour l’empêcher de s’éloigner. « J’étais conscient de tout mais je ne dirigeais pas toujours. Il y a une forme de dominance entre le loup et moi et aucun de veut s’écraser. » Tu l’attires légèrement vers toi. Penche ton visage dans sa nuque, inspire un instant son odeur. Tu réponds alors à ses autres questions. « J’ai mal partout. J’ai faim. J’ai sommeil. » Tu tires lentement son poignet, l’approchant encore de toi. « Je veux bien m’habiller. Si tu as fini de mater bien sûr. » Tu aimes jouer avec les femmes. Les tester, les séduire. Voir leur réaction. Comme un chat joue avec une souris avant de la dévorer. Tu prends ton temps. Observe. Te délecte. Tu te redresses, t’écartes légèrement. « Par contre, il y a une chose que je trouve injuste. » Tu marques une pause. « Tu en a vu plus que moi. » Murmure, regard appuyé qui glisse lentement sur courbes. Avant de t’éloigner pour te bon afin de ramasser tes fringues. « Désires-tu autre chose de ton rat de laboratoire ? » Ta question est plus sérieuse. Malgré tes propos, tes sous-entendus, tu n’oublies pas la principale raison d’être là, chez cette jeune femme aussi séduisante soit-elle. Elle allait peut-être te donner de nouvelles consignes concernant le tue-loup sur lequel elle travaille. Les doses qu’elle allait lui donner, quand le prendre… Tu savais que tout cela était un gros chantier. Mais l’enjeu en valait la chandelle. Tu ne savais si un jour tu pourrais ne faire qu’un avec le loup, mais en tout cas, avec l’aide de Poppy, tu aurais tout ce que tu pouvais pour que ce soit le cas. Mais loin de toi les attentions louables dans cette démarche.
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Dim 8 Mar - 17:01
Teneo lupum auribus
ft. Kesabel Greyback Δ Poppy F. Tiberius.

Un petit rire lui échappe, quand il affirme ne pas promettre d'être doux sous sa forme humaine. La rousse arque un sourcil entendu, en soufflant un « La douceur, c'est surfait de toute manière » qui, bien que malicieux, reflète quand même sa position sur le sujet. Elle reprend toutefois son sérieux, ou une partie tout du moins, quand elle continue son examen visuel. Et tactile. Son esprit, peut-être distrait parfois par cette situation inédite et tendancieuse, reste professionnel autant que possible. Il ne faudrait pas qu'à cause de sa distraction, Poppy cause du mal à Kesabel. Déjà, elle s'en voudrait à mort. Des erreurs arrivent peut-être dans l'expérimentation, mais ne sont excusables que si la personne les ayant commises n'a rien à se reprocher. Une surestimation de dosage parce qu'une information manquait, une erreur de jugement quant aux propriétés de telle ou telle plante rares et qui n'ont pas été étudiées à fond, ce n'est pas la même chose que si on se trompe d'ingrédient dans une potion parce qu'on est trop absorbée par le physique de son patient.

D'un geste de baguette, elle enchante finalement son carnet et son crayon pour prendre des notes alors qu'elle questionne le loup. Les réponses qu'il donne sont dûment consignées également, et les pages blanches se noircissent de l'écriture de la sorcière alors même qu'elle ne tient pas le crayon. La beauté de la magie. L'aspect pratique, une des nombreuses facettes de ces dons que possèdent les gens comme Poppy et Kesabel. Elle ne cesserait jamais de s'en émerveiller, ni d'en rechercher les différents aspects pour être sûre de tout bien comprendre. Que ce soit des choses merveilleuses, comme des choses terribles. Que ce soit des bénédictions, comme des malédictions. Du ravissement comme de l'affliction.

La conscience professionnelle de l'italienne travaille dur, cherchant déjà des liens de cause à effet avec la potion expérimentale et le comportement relaté par son cobaye. Dans ces instants, son regard est vraiment sérieux, son toucher est plus professionnel. Même si le fin sourire qu'elle arbore démontre que l'étude du spécimen devant elle n'est pas désagréable, elle ne s'autorise pas à montrer le trouble qui l'agite par moment, le camouflant sous ses questions, sous son intellect qui travaille.

Mais elle finit par laisser filer l'attitude purement professionnelle quand l'homme demande s'il peut se rhabiller. Un gloussement lui répond, et ses prunelles quittent le corps séduisant pour venir se planter dans celles qui lui font face. « Je m'en contenterais pour le moment, j'ai assez de matière pour alimenter quelques rêves sympathiques, rétorque-t-elle sans s'écarter, parvenant à ressentir la chaleur qui émane de Kesabel alors qu'elle est si près de lui. » Elle rit de nouveau, un peu plus tard, camouflant un léger frisson alors que le regard de son invité de la nuit glisse sur son corps. Sans même pouvoir le contrôler, la rousse se sent lui dédier un clin d'oeil taquin, avant qu'il ne s'éloigne.

Son sérieux revint cependant à la question suivante. Poppy se montre songeuse, un instant, avant de secouer la tête. « Ce sera tout pour l'instant. Je relirais mes notes plus tard, et en fonction de ce que je peux en déduire, j'altèrerais une nouvelle fois la recette. Je te tiendrais au courant si les prises changent, s'il y aura quoi que ce soit de nouveau. »

D'un claquement de main, le sortilège qui maintenait le carnet et le crayon en action se dissout, et les deux artefacts reviennent se poser doucement près du chaudron dans le petit laboratoire. Elle agite sa baguette, et la cellule se nettoie, les traces de griffe se résorbent, le fauteuil qu'elle a utilisé revient à sa place. « Tu veux rester manger, tesoro ? Tu n'as qu'à dire ce que tu désires, et Gia et Nevio le feront. Ce sont des petits cuisiniers aux talents incroyables ! Et si jamais tu as envie, si tu ne te sens pas de repartir sans avoir dormi, j'ai largement de quoi t'accueillir le temps que tu reprennes des forces. » Qu'il reste ou pas, le programme de l'italienne ne changera pas en tout cas. Un bon petit déjeuner pour se rassasier, et une bonne sieste ensuite pour se reposer. La compagnie serait appréciée, c'est certain. Mais elle ne se sentirait pas offensée s'il déclinait son offre.
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Teneo lupum auribus Ϟ Kesabel
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