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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Anonymous
Invité
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Ven 3 Avr - 10:43
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This gift is just… AMAZING

Mercredi 23 octobre 2019, 23h30.


Après le hibou reçu de mon filleul tout récemment, il m’avait fallu un petit moment avant de décider quoi faire.
Julius m’avait parlé d’une surprise... et connaissant mon petit bonhomme, cela ne pouvait pas être une mauvaise blague, ce n’était pas son genre d’essayer de me piéger en jouant avec mes pieds... non, Juju était bien trop respectueux pour cela.

Une surprise, soit. Mais il n’y avait aucune raison à cela. Ce n’était pas mon anniversaire - à moins qu’il n’ait oublié la date et s’y soit donc pris avec quatre mois d’avance -, je ne pensais pas avoir montré qu’il me manquait quelque chose pour me sentir bien ou me sentir tout simplement heureux... c’était donc réellement étonnant pour moi de recevoir un cadeau à cette période de l’année.
J’avais lu et relu le parchemin de mon filleul, essayant de chercher l’un ou l’autre indice entre les lignes, quelque chose qui pourrait au moins me donner une piste de réflexion... mais non, j’avais une adresse : Battersea Power Station, 188 Kirtling Street à Londres.
Il faisait mention d’un cadeau et du fait qu’il était désolé de ne pas avoir pu trouver meilleur endroit que cette vieille usine désaffectée pour me faire parvenir mon cadeau.

En vérité, je n’avais pas la moindre petite idée de ce à quoi je devais m’attendre. Et, si j’étais vêtu avec la distinction habituelle qui me caractérisait - je portais par dessus mon costume trois pièces anthracite un long manteau noir, une gabardine plutôt confortable de mi-saison -, je n’avais cependant pas oublié de prendre avec moi ma baguette d’ébène, pour le cas où une tierce personne aurait pu intercepter le message de Julius et être en train de m’attendre là, ce soir, pour tenter de me faire tomber dans un traquenard peu recherché.

Cela dit, je savais que je pouvais avoir toute confiance en mon filleul. Le dernier né de Rabastan Lestrange n’avait, en effet, jamais fait preuve de la moindre sournoiserie à mon égard, c’était plutôt le contraire. Et après ce qu’il avait vécu ces derniers temps, j’aurais été un vrai connard de ne pas accepter cette surprise qui lui avait sans doute demandé pas mal d’efforts.
Je n’étais pas au courant des détails, mais je savais qu’après sa sortie d’hôpital, Juju avait eu d’autres soucis, dont j’ignorais tout mais qui l’avaient fait atterrir à l’infirmerie de Poudlard. Si ma chère et ravageuse amie, Meredith Carrow, n’avait pas fait partie des personnes proches de Julius et pouvant se rendre à son chevet, j’aurais tout fait pour accourir sur place dès que possible, car, étant donné les déplacements de Rabastan à l’étranger ou sous couverture, dans les situations délicates, je prenais bien souvent mon rôle de parrain très à coeur, pour être présent et être un véritable soutien pour mon filleul. N’était-ce pas ce à quoi j’avais entrepris de m’engager, au fond, en acceptant de devenir le parrain de Julius, un mois à peine après la naissance de ma propre fille, Septima ?

On ne peut décemment pas comparer les enfants, mais il était étrange de constater que l’amour que je pouvais porter à la chair de ma chair et celui que m’inspirait mon filleul étaient tout de même sensiblement identiques. Je ressentais pour les trois adolescents à la fois une affection profonde, peut-être démesurée, de la fierté, de l’inquiétude... bref, tous ces sentiments qui faisaient que nos enfants n’étaient pas n’importe qui à nos yeux et qu’ils nous poussaient à donner le meilleur de nous-mêmes… et, bien que Julius ne soit pas mon fils, je devais reconnaître que je prenais mon rôle de parrain tellement à cœur que j’avais parfois envers lui des attitudes presque paternelles, dont j’ignorais si elles pouvaient déranger ou non mon entourage familial proche.

Bref, j’avais donc transplané pour me rendre sur les lieux, sans savoir à quoi m’attendre, je me tenais donc sur mes gardes, prêt à dégainer ma baguette pour lancer un Impardonnable ou un Stupefix, cela dépendrait un peu de qui pouvait bien surgir de l’ombre. Je marchais à pas feutrés et réguliers, pour m’avancer vers le bâtiment délabré.
Je ne savais pas où Julius avait eu connaissance de cet endroit, mais il était clair que ce n’était pas un lieu fréquentable pour un petit bonhomme de treize ans… bien qu’il m’en voudrait sans doute de l’appeler de la sorte ou d’être aussi protecteur envers lui, vu qu’il m’avait lui-même dit, quelques jours auparavant qu’il n’était plus un enfant et que je devais arrêter de le considérer comme tel… Mais bon, que voulez-vous ? Je l’avais vu grandir, comme j’avais vu grandir Marcus et Septima, alors, forcément, parfois, j’avais encore l’impression d’avoir des gosses autour de moi et non des adolescents… Je pouvais comprendre que cela pouvait être vexant, à cet âge, d’être ainsi considéré, mais je me sentais toujours plein de cet élan d’affection et d’instinct protecteur… je n’y pouvais rien.

En entrant dans la bâtisse, je dus me rendre à l’évidence : non seulement je ne savais pas où chercher, mais je ne savais pas non plus ce que je devais chercher. Dans le genre de jeu de piste à énigmes, ce n’était pas mal du tout, mais je n’étais pas venu jusqu’ici, à cette heure tardive, pour rentrer ensuite les mains vides.
Je commençais donc mon inspection des lieux en me plaçant au milieu d’une pièce immense, au sol jonché de débris de verre, de mégots de joints moldus, de seringues… C’était assez grotesque, en fait, de trouver ce genre de choses. Les moldus étaient décidément de vraies larves, quand il s’agissait de s’approprier un lieu pour s’y amuser. Entre les dégâts matériels qu’ils causaient, on ne pouvait pas appeler cet endroit autrement qu’un squat occasionnel. Et, même sans être du milieu, j’avais connaissance de ces pratiques par des raids, organisés durant ma jeunesse, avec mes amis, les frères Lestrange, où nous nous amusions à débarquer dans ce genre de petite sauterie pleine de drogue et d’alcool pour casser du moldu et prendre plaisir à baigner les lieux d’hémoglobine. La déchéance des moldus était telle qu’au bout de quelques raids de ce genre, nous en avions eu assez, tant leur manque de résistance et leur lascivité n’avaient aucun intérêt.

J’avançais donc un peu, dégageant de mon passage ces objets épars qui me rappelaient tout de même quelques souvenirs, et c’est alors que je le vis. Au départ, je ne pus rien discerner d’autre qu’un tas informe, de taille non négligeable, posé dans un coin, silhouette noire dans une pièce déjà obscure.


« Lumos. » Un sortilège plus que basique, mais bien pratique dans ce genre de situation. Avec la lueur au bout de ma baguette, je me déplaçai rapidement vers le tas informe, avant de me pencher sur lui pour le voir de plus près.

L’éclairant de ma baguette, je vis assez vite qu’il s’agissait là d’un homme. Une trentaine d’années, sans doute, un teint hâlé qui contrastait avec la pâleur des Londoniens… Il était complètement dans le coltard et délirait à moitié, tout en ayant l’air d’être dans les vapes. J’eus un sourire. Je reconnaissais bien là les effets d’un philtre de confusion administré à très haute dose. Ce type allait sans doute en avoir pour quelques jours avant de se sortir de cet état entre léthargie et égarement.
« Je suppose que tu es… mon cadeau… »

Je lui enlevai l’espèce de couverture miteuse qui le couvrait et profitai de son état pour observer l’homme. Plutôt élancé, assez musclé… Si ce gars-là était un cadeau pour moi, je devais reconnaître que mon filleul avait eu le bon goût de choisir un bel homme.
J’ignorais qu’il connaissait mes préférences à ce point-là, peut-être avais-je dû regarder avec trop d’insistance l’une ou l’autre personne au physique agréable lorsque j’étais avec lui…
Je posais une main sur l’homme, avant de transplaner pour rentrer au manoir.

A cette heure tardive, tout le monde devait dormir, sauf peut-être ma chère et tendre épouse, aussi appelai-je discrètement les elfes de maison, Hector et Marianne, pour qu’ils installent mon cadeau en lieu sûr.


« Préparez-lui une cellule dans le « donjon ». Veillez à ce qu’il ne fasse pas de bruit cette nuit. Je viendrai le voir demain. » Comme à leur habitude, mes dévoués serviteurs s’exécutèrent sans demander leur reste. Ces créatures étaient de véritables professionnels du service et je me doutais que tout serait fait – et bien fait – sans même que je n’aie à venir vérifier.
Mais ma curiosité était grande, aussi, après être passé à la salle de bain pour me changer et me rafraîchir avant de rejoindre Elianor, je ne pus m’empêcher de me couvrir d’une robe de chambre – couleur bordeaux – pour passer voir si tout était en ordre. Et, de fait. L’homme était bâillonné et se trouvait adossé au mur, les bras en croix, les poignets attachés à de jolis bracelets en fonte.
Je ne pus retenir mon sourire en coin.

Moi qui aimais avoir à ma merci des êtres humains sans défense, grâce à mon filleul, je détenais là un morceau de choix. Bel homme, sans défense et sans possibilité, même, de m'opposer la moindre petite résistance. Il allait pouvoir goûter à mes diverses techniques de torture... et puis, entre nous, avec le physique qu'il avait, je ne pouvais pas promettre de ne pas craquer d'une autre manière. Il était évident que la tentation serait grande et que, ayant tout ce qu'il fallait sous mon toit pour mener à bien des séances de sévices comme des séances de plaisir, j'allais avoir du mal à me retenir...
J’allais sans doute bien m’amuser dès demain…
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