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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Une douleur obscène qui me donne tous les droits [ft Dee ♥] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
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Ven 17 Jan - 15:03


Il y a tant de haine qui brûle en moi

Un souffle qui m'entraîne au-delà des lois


Le moins que l’on puisse dire, c’était que votre dernière entrevue, à Dee et toi, avait jeté un froid. Tu l’avais transplanée chez elle contre son gré, alors qu’elle détestait le transplanage, lui avais jeté quelques mots froids à la figure, et était reparti sans même l’écouter. Depuis, silence radio des deux côtés. Toi, parce que tu faisais tout bonnement la gueule, comme un enfant, et elle parce que… En fait tu n’en savais foutrement rien.

Et puis sorti nulle part, tu reçus un sms de sa part disant qu’elle avait trouvé des informations hyper importantes sur la mort de ta mère. En temps normal, tu te serais peut être dit que c’était sa manière à elle, maladroite, de reprendre contact avec toi pour s’excuser, mais tu savais que jamais Deirdre ne balancerais ce genre de message à la légère, pas sur ce sujet précis. Elle savait à quel point cette enquête te tenait à coeur.

Le lendemain même, elle te retrouva chez toi pour qu’elle t’en dise plus. Et elle n’avait pas exagéré lorsqu’elle avait dit avoir avancé dans l’investigation : elle avait un nom. Un nom d’une famille qui serait a priori des chasseurs de sorciers, et dont l’histoire et la timeline correspondaient parfaitement à l’assassinat de ta mère. Elle avait déjà fait toutes les recherches possibles en ligne et dans les dossiers -cette fille était exceptionnelle !- maintenant… pour en savoir plus, ne restait qu’une solution : se pointer sur place.

A chaque fois que vous abordiez le sujet ensemble, Dee et toi, il apparaissait clairement que vous n’aviez pas la même vision de la situation, et encore moins la même idée de ce qu’il fallait faire pour solutionner le problème. Dee, en bonne agent légale qu’elle était, voulait d’abord s’assurer que vous aviez mis la main sur les bonnes personnes, pour ensuite les traîner devant la justice. Toi… tu étais plus ou moins d’accord sur le fait qu’il fallait vérifier s’ils étaient bel et bien coupable, mais tu n’allais certainement pas perdre ton temps à chercher des preuves concrètes : si tu sentais que c’était eux, alors banco. Quant aux forces de police et aux tribunaux moldus… Tu ne leur faisais absolument pas confiance pour rendre justice à ta mère. Idem pour les aurors d’ailleurs. Non, quelque part, tu savais que le seul qui pouvait réellement rendre justice à ta mère, c’était toi. Mais ça, tu te gardais bien de le dire à Dee.

Sur le chemin elle chercha plusieurs fois confirmation auprès de toi que tu allais t’en tenir “au plan”, à comprendre “à son plan”. Chose rarissime, elle parlait plus que toi. C’était bien la preuve que tu n’étais pas dans ton état normal. D’une part, tu n’avais toujours pas tout à fait digéré ce qu’elle t’avait dit la dernière fois que vous vous étiez vus, d’autre part, tu te repassais en boucle la scène telle que tu l’imaginais. Ces retrouvailles, tu te les étais représentées en pensée pendant des années, alors forcément, maintenant qu’elles semblaient si proches, tu étais focalisé là-dessus, te demandant ce que tu allais dire ou faire.

Les “On est d’accord, on fouille et on interroge avant de faire quoique ce soit d’autre !” de Dee étaient ponctués de hochements de tête et de “hm hm” absents. Intérieurement, tu bouillonnais. Si c’était bien eux, si c’était les ordures qui avaient assassiné ta mère de sang froid et souillé les murs de votre maison de son sang, tu n’étais pas bien certain de ce que tu allais faire. Tu ne voulais pas mentir à Dee, trahir les promesses que tu avais pu faire, mais tu ne pouvais jurer de rien. Tu avais toujours été un peu sanguin comme garçon, tu avais passé des années à essayer de réprimer ou contrôler cet aspect de toi, mais il y avait des choses que rien ne pouvait contrôler, des colères qu’aucun mot ne pouvait apaiser, des incendies qu’aucune eau ne pouvait éteindre.

Arrivés devant la baraque de cette famille pourrie jusqu’à la moelle, tu constatas que la voiture familiale n’était pas là, signe qu’ils avaient du s’abstenter. Dee avait bien fait ses devoirs, ils devaient donc être à la messe. Parfait, ça vous permettrait de fouiller l’endroit tranquillement. Sans trop hésiter, tu te dirigeas vers la porte d’entrée, sortant ta baguette au dernier moment histoire de ne pas trop attirer l’attention dans ce quartier.

- Alohomora

murmuras-tu, et tu n’avais pas besoin de te retourner pour savoir qu’elle était en train de lever les yeux au ciel d’un air réprobateur. Comme toujours, elle voyait la magie comme une facilité inutile. Tu décidas de ne pas lancer le débat, et te contentas de pousser la porte lentement. On n’allait quand même pas toquer gentiment à la porte…

En entrant dans leur logement, tu tendis l’oreille pour vérifier qu’il n’y avait véritablement personne. Pas un bruit. Ca ne voulait pas dire qu’il n’y avait personne cela dit, et dans le doute, tu lanças un :

- Hominum revelio

Et le résultat était sans appel. Attrapant Deirdre par l’avant-bras afin de la stopper avant qu’elle ne s’échappe tu ne sais où, tu baissas ta voix pour ne pas trop attirer l’attention.

- Dee, on n’est pas seuls...

Et vous aviez sans doute déjà fait bien trop de bruit pour ne pas être repérés.


© 2981 12289 0
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 17 Jan - 18:53



Les chasseurs

Un souffle qui m'entraîne au delà des lois. Une lourde peine sous ma croix. Une douleur obscène qui me donne tous les droits.

Deirdre avait toujours été une femme organisée, quand elle partait en mission elle anticipait du mieux qu’elle pouvait afin de ne laisser aucune place à l’imprévu. Elle avait eu son lot de stress avec les missions avec les O’Malley, elle ne recommencera pas la même erreur : si tu débarques chez quelqu’un, tu blindes ton plan à 100%. Alors oui, elle avait les traits tirés et le teint pas très frais de longues nuits à travailler sur ce jour mais ça valait toutes les nuits blanches. Aujourd’hui, ils avançaient. Quelle excitation ça avait été pour elle de découvrir que les McPherson étaient membres du BC et, curieuse coïncidence, présent en Irlande au moment où la mère de Devon avait été assassiné ! Cela faisait depuis ses 15 ans qu’elle enquêtait sur ce meurtre et, enfin, une piste se profilait ! Alors elle avait mit sa rancune à l’égard de Devon de côté, il l’avait blessé en lui préférant son arriérée de famille aux idéaux de sang-pur, mais ça n’avait pas d’importance. Arrêter les tueurs d’Axelle, ça s’était important.

Il était clair pour elle qu’ils allaient chercher des preuves incriminant les McPherson . Devon aurait beau râler, ce n’était même pas négociable. Elle était venue au rendez-vous avec son arme de service et sa plaque mais c’était plus par mesure de précaution que par nécessité.  Étonnamment, Devon ne râla pas sur son plan… le trouverait-il formidable ? Hm, elle en doutait. Septique un instant sur sa bonne collaboration, elle lui faisait néanmoins assez confiance pour contenir sa rage à l’égard du Blood Circle, même lui n’irait pas s’en prendre à des innocents. S’il ne disait rien c’était sûrement parce qu’il se préparait à ce qui allait suivre, c’était déjà intense pour elle alors pour lui, elle ne pouvait que l’imaginer.

La maison était là. Ouverte d’un alohomora qui lui tira un regard au ciel d’agacement, cette habitude de la magie ça allait finir par en faire un assisté. Mais bon, ce n’était pas le moment pour exprimer toute sa lassitude sur l’utilisation abusive de la magie. Quand il lui annonça qu’il y avait quelqu’un, elle fronça les sourcils, ce n’était pas prévu. Un enfant aurait été malade et aurait dû rester à la maison ? Il y aurait donc deux personnes… mais pourquoi ils n’entendaient aucun bruit ? Aucun signe de vie ? Ce n’était pas vraiment l’heure de la sieste… et la voiture n’était plus dans l’allée, ils étaient bien partit à la messe. Peut-être y avait-il une cave ? Si c’était bien une histoire d’enfant malade, le gosse serait dans son lit et le parent ailleurs à bricoler. L’ennui c’était qu’ils n’avaient pas été très discrêt, ils avaient dû être entendu. Dans ce cas là, deux solutions : on assume ou on joue à cache-cache, et elle n’avait jamais aimé se cacher.

Excusez moi, la porte était ouverte. Nous voudrions vous parlez”, s’exclama t-elle d’une voix claire, sur le qui-vive.
(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 18 Jan - 22:53


Il y a tant de haine qui brûle en moi

Un souffle qui m'entraîne au-delà des lois


En tout cas maintenant, si la personne ne vous avait pas encore repérées, c’était chose faite ! Merci Dee et sa discrétion légendaire. Tu lui jetas un regard rempli d’incompréhension, mais ne dis rien, tu ne voulais pas encore plus donner d’indication au 3ème larron, et encore moins lui faire savoir que Dee et toi étiez en bizbiz… ça ferait sans doute bien trop ses affaires. A la place, tu te tins prêt à répliquer si quiconque déboulait, la baguette bien fermement tenue dans ta main. Ton autre main se déserra pour rendre à ta binôme son entière liberté de mouvement. Elle aussi devait être prête à tout. Tu ne comprenais pas pourquoi elle n’avait pas dégainé son revolver, et tu te mis d’ailleurs à mimer silencieusement l’arme à feu avec un air interrogateur, essayant de communiquer en toute discrétion -et en tout ridicule aussi- avec elle.

Mais ton regard restait focalisé sur ce qui se passait -ou ne se passait pas en l’occurence- devant toi. Derrière, il y avait la porte d’entrée, et un tapis, ce n’était pas de là que pourraient surgir des surprises. Devant, toute la maison s’offrait à vous. Tu fis un pas en arrière, fermant le loquet de la porte. Voilà. Maintenant AUCUNE surprise ne débarquerait par derrière. A part des sorciers, bien sûr, mais là tu avais honnêtement plus peur des moldus du BC que d’un quelconque sorcier… Peut être à tort, d’ailleurs.

Aucun bruit. La personne qui était là essayait de se faire toute petite pour quelques raisons que ce soit. La vraie question, à ton sens, était de savoir s’il s’agissait d’un des moldus du BC, et dans ce cas, il vaudrait mieux se faire passer pour des moldus, ou d’un sorcier, probablement pas très molduphiles s’il était dans la maison de chasseurs de sorciers. Trop de variables que vous ne maîtrisiez pas pour que tu sois serein.

Tu fis signe à Dee de se placer derrière toi, histoire qu’elle soit à couvert, et tu commenças à avancer, avec précaution. Tu entendis plus que tu ne vis votre 3eme lascar. Le “Expelliarmus” retentit, clair et net, mais fut lancé à l’aveuglette, et te manqua de très très peu.

- Stupefix !

Crias-tu à ton tour, mais la silhouette avait disparu de là où elle était sortie, une pièce sur votre gauche. Tu n’avais clairement pas eu le temps d’en voir assez pour savoir si c’était un homme ou une femme, un jeune ou un vieux, et quoique ce soit d’utile en fait. Par contre, vous saviez maintenant que c’était un sorcier. Et qu’il ou elle vous avait repéré. Décidant de changer de stratégie et d’adopter celle de Dee, consistant à beugler ouvertement, tu repris.

- Je pense que nous sommes tous dans le même camp ici...

Hasardas-tu, essayant de jouer la carte de la diplomatie.
Traduction : sorcier l’un comme l’autre. Certes Dee était moldue, mais vous n’étiez pas obligés de le lui dire d’entrée de jeu. Si vous aviez à faire à un chasseur de moldus, il était même préférable de ne pas trop faire la promotion de votre belle amitié moldo-sorcière.
Tu continuas de te rapprocher, la baguette toujours brandie devant toi. Il fallait rapidement déterminer ses allégeances pour pouvoir endormir sa méfiance… Et ensuite aviser.

- Si vous sortez, on ne vous fera rien, on n’est pas venus pour vous

Ajoutas-tu, espérant surtout qu’il ne s’agissait pas d’un ami des McPhersons. Mais c’était peu probable : tu ne savais pas s’ils avaient tué ta mère, mais tu étais à peu près certain qu’ils étaient des chasseurs de sorciers de génération en génération. La seule explication pour qu’un sorcier traîne chez eux, c’était que lui aussi était venu règler leur compte à ses ordures. Et si tel était le cas… vous étiez plus ou moins saufs. Encore une fois, tant que Dee ne révélait pas qu’elle était moldue.


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