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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Negotiations are open {Anje/Will} :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 15 Sep - 19:35
    Je n’aimais pas trop ce genre de mission, mais il semblerait que je sois le seul mangemort à même de mener à bien des négociations dignes de ce nom. Étais-je entouré d’incapables ? Parfois, je me le demandais. Et c’était pour cela que nous avions besoin de sang neuf dans nos rangs, de sorciers capables de s’investir corps et âme pour une Cause qui a le mérite d’être pure.

    L’Augurey avait de grands projets et je me devais de faire en sorte qu’ils soient réalisables. C’était pour cela que je devais rencontrer une jeune femme du nom d’Anjelica Zabini. Un patronyme qui n’était pas inconnu en Angleterre, bien sûr, mais qui était peut-être encore plus connu en région méditerranéenne, du côté de l’Italie.
    Je n’ai jamais été très au fait de tout cela, mais je m’étais un peu renseigné. Zabini et Cosa Nostra allaient de pair. Autrement dit, la jeune femme que je devais rencontrer avait plus que certainement des relations bien placées.
    Je savais également qu’auparavant, des négociations avortées avaient été tentées avec le frère d’Anjelica Zabini, un jeune sorcier qui n’était plus dans les parages depuis quelque temps et qui refusait systématiquement de parlementer avec notre organisation.

    Les choses étaient simples et limpides : maintenant que ce Luca Zabini n’était plus là, j’étais envoyé en reconnaissance pour rencontrer la jeune femme qui gérait les affaires de sa famille dans la région. Autant dire que l’enjeu était important et que j’allais sans doute être amené à utiliser toutes sortes de possibilités pour parvenir à un accord. L’Augurey avait été claire, il était primordial que la Cosa Nostra nous rejoigne pour améliorer notre réseau.

    J’aurais préféré pouvoir lui fixer un rendez-vous dans un pub, mais le temps m’avait un peu manqué, alors je me présentais à l’endroit où la jeune femme travaillait. Elle était mécanicienne, ce qui m’avait, au départ, paru être une profession de molduphile, mais la demoiselle était spécialisée en mécanique magique. Pour ma part, c’était bien un domaine dans lequel je ne connaissais rien du tout. Je me déplaçais en transplanant, en empruntant le réseau de cheminette, les portoloins et, de temps en temps, en prenant un balai, mais je n’avais aucune accointance avec le monde des véhicules à moteurs.
    Dès lors, c’est en transplanant que j’arrivais devant les lieux. Mon premier réflexe était toujours de bien observer : déceler les failles de protection, trouver les issues possibles en cas de conflit ouvert et repérer chaque ouverture de l’endroit.

    Pénétrant par une large porte, suffisamment grande pour laisser entrer quatre abraxans mis côte à côte, je cherchais du regard la personne que je devais rencontrer. Il régnait ici une odeur caractéristique, celle de l’huile et du carburant, mais, n’étant pas expert, je ne savais pas vraiment identifier ce mélange plus en détails.
    J’entendais du bruit, aussi, plutôt métallique, assez régulier. Sans doute ma future interlocutrice était-elle en train de travailler sur un quelconque véhicule ou sur un projet dont j’ignorais tout.
    Je me risquais à avancer vers l’origine du bruit, bien décidé à nouer le contact d’une façon ou d’une autre.


    « Miss Zabini ? » C’était assez interpelant, cet endroit. Je ne m’y sentais pas vraiment à ma place, comme si je n’appartenais pas à ce monde-ci, mais à un autre, qui n’avait rien à voir avec tout ce qui m’entourait. Etais-je de trop ? C’était possible. Je n’avais même pas de faux prétexte pour être ici. Juste la vérité, rien que la vérité. « Excusez-moi, vous auriez quelques minutes ? »

    Politesse. Voilà sans aucun doute le secret de chacune de mes entrées en relation. J’avais été éduqué dans des valeurs qui, aujourd’hui, pouvaient paraître un peu désuètes, mais la politesse et la galanterie faisaient, je le pense, partie de moi.

    A vrai dire, je ne savais pas trop par où commencer. J’ignorais même jusqu’au visage de la donzelle. Et je n’avais pas pris la peine de modifier ma propre tête pour me présenter ici. Baser des négociations sur la confiance et la vérité, c’était en quelque sorte ce que je comptais faire. A partir du moment où j’allais discuter avec Anjelica Zabini, il fallait qu’elle n’ait pas l’impression que je sois là pour d’autres raisons que celles que je lui énoncerais.


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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 29 Sep - 20:42


❝ Negotiations are open  ❞
William
Luca était parti depuis plusieurs semaines. Je ne savais même pas comment je parvenais garder pied depuis qu’il nous avait tourné le dos sans prévenir. Un ordre de notre père, de ce que j’avais aussi cru comprendre. Il n’avait pas vraiment eu le choix. Mais il aurait pu faire autrement. Ne pas partir alors que je n’étais pas là. Ne pas disparaitre sans même me dire au revoir. Seule une lettre sur un vieux parchemin laissé sous ma porte avait fait aussi d’au revoir. Il était parti sans même se retour, me laissant sur cette terre d’exile. Avec toutes les difficultés que cela entrainaient. J’arrivais à m’imposer au garage avec les mécanos car ils me connaissaient depuis longtemps et me respectaient pour mon boulot. Je ne sortais pas de nul part à leurs yeux. J’étais légitime. Je connaissais leur métier, je le pratiquais avec eux. J’étais une Zabini, fille du chef de la Cosa Nostra. J’avais moi aussi pendant longtemps fait des transports et je comptais bientôt m’y remettre. Je n’avais pas le choix. J’étais enfin remontée sur une moto et cela allait à présent me servir pour asseoir mon nouveau statut. Je devrais aller sur le terrain. Récupérer ce qui nous appartenait lorsqu’il y en aurait le besoin. J’apprenais à me transformer en cette personne responsable qu’on voulait que je devienne soudainement. C’était loin d’être évident. Encore moins dans ce contexte alors qu’on se retrouvait sous le joug de ces Blood Circle. Je gardais encore quelques blessures de mon passage au Ministère et ce putain de bracelet.

Pour affronter ce nouveau quotidien je me réfugiais dans deux choses : La mécanique et Jaeden. Ils étaient l’un et l’autre mes deux roues de secours. Sa présence à mes côtés me rassuraient chaque jours et la mécanique me faisait assez réfléchir pour oublier mes tracas lorsque je me plongeais dedans. J’étais d’ailleurs en train de travailler sur l’une des voitures d’un client. Allongée au sol sous cette dernière qui voletait légèrement je travaillais sur quelques un de ses rouages. Je préférais davantage bosser sur les bécanes mais il arrivait parfois que des motos volantes nous arrivent et il fallait bien s’en occuper. « Miss Zabini ? » Je glissais grâce à la planche à roulettes qui se trouvait sous moi pour sortir de sous le véhicule et me relevait lançant un regard interrogateur à la personne qui se tenait devant moi. Mes iris ambrées glissèrent sur lui alors que les autres mécanos arrivaient dans l’atelier. Je n’avais jamais vu ce type de ma vie. Il ne semblait pas être un client. Il n’avait rien des sorciers habituels qui venaient nous voir pour acheter nos produits ou faire réparer quoi que ce soit. Si ce n’était pas ça, alors il s’agissait certainement d’affaire… J'essuyais mes mains sur mon bleu de travail alors qu’il me demandait si j’avais quelques minutes à lui accorder. Mes collègues nous observaient du coin de l’oeil. A leurs yeux, je restais la petite soeur de Luca qu’il fallait protéger. Je faisais un petit geste de la main pour les inciter à se remettre au travail. Je détachais les bretelles de mon vêtement, le laissant tomber sur mes hanches. « Oui bien sûr. Allons dans mon bureau. L’atelier n’est pas le lieu idéal pour converser. » D’un mouvement du bras, je l’invitais à avancer dans une direction pour rejoindre le bureau. Sous le regard suspicieux de tous, nous quittons l’atelier. Les mécaniciens étaient tous de la Cosa Nostra. Nous étions tous une famille. Nous nous protégions. C’était encore plus vrai à présent avec les menaces des moldus.

Je passais devant l’homme pour ouvrir la porte et l’inviter à entrer. Le lieu était encore il y a peu le bureau de Luca. Il était le mien à présent.  Il avait une table ronde pour accueillir les invités et un bureau pour y travailler. Je me libérais de mon bleu de travail et le balançait sur une chaise y attrapant ma baguette pour me laver les mains d’un sortilège. Je m’approchais de l’homme et lui tendait la main : « Anjelica Zabini, et vous êtes ? » Mon accent Italien courrait sur mes paroles. Je ne cessais de l’observer. Si je dégageais une assurance qui m’était propre, je ne cessais de me demander qui il était. Je restais méfiante des visites surprises. Les activités de la Cosa Nostra devaient restées en sous main et ne pas faire l’objet de quelques questions possibles. Alors qui était-il ? Un membre du ministère ? Certains avaient déjà tenté de nous approcher en vain. Je lui tirais une chaise afin qu’il puisse s’asseoir s’il le souhaitait alors que je m'appuyais pour le moment dans la table. « En quoi puis-je vous aider ? »
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Lun 30 Sep - 11:00
    Je pense que c’était, pour ainsi dire, l’une des toutes premières fois de ma vie que je mettais les pieds dans pareil environnement. De mémoire d’homme, dans ma famille, personne n’a jamais été très porté sur la mécanique… et même ma sang-de-bourbe de mère n'a jamais vraiment évoqué ce sujet. Au fond, j’étais un sang-mêlé qui ne connaissait strictement rien à tout cela, simplement parce que j’avais grandi dans la plus pure tradition sorcière, là où aucune influence moldue n’a jamais existé.

    Evidemment, je faisais un peu tache dans ce décor. Les autres hommes qui étaient présents étaient vêtus de salopettes bleues en tissu grossier, tandis que je portais un costume sombre et sobre, typique de mon rang… enfin, typique de ma garde-robe habituelle, c’est-à-dire rien d’extravagant et rien de tape-à-l’œil. Je n’avais jamais été connu pour être un homme très extraverti, moi qui étais plutôt le genre à briller dans l’ombre, à me fondre dans la masse pour ne pas éveiller les soupçons et pour ne pas être montré du doigt. Et quand il y avait du grabuge, je restais bien souvent en retrait, comme l’eût fait un lâche, en prétextant que mon job était de planifier et de calculer, non d’être sur le terrain.
    Le genre d’attitude qui aurait valu un « Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice » à mon petit cousin, Maurice Ombrage, le frère de l’autre idiote, si ce dernier avait osé adopter tel comportement devant ma grand-mère.
    Mais soit, je suivis la jeune femme, puisqu’elle m’y invitait, et je ne pus m’empêcher de reluquer ses courbes… car oui, je suis un mec sensible à toute forme de beauté, le travail n’empêchant pas de mater… Et la belle avait un petit quelque chose d’ensoleillé. A savoir si c’était sa peau mate ou ses cheveux bouclés, mais je l’imaginais très bien recevoir un petit massage aux huiles parfumées.

    Oups, je divaguais. Même si l’idée de proposer un massage à cette demoiselle n’était pas pour me déplaire, je n’étais malheureusement pas ici pour cela.


    « Merci… » Nous pénétrions dans un bureau, assez grand et plutôt bien meublé, où la jeune femme se présenta, pensant sans doute que je ne savais pas qui elle était… Mais je choisis de jouer le jeu et lui pris la main pour la lui serrer. « William Ombrage. Heureux de faire votre connaissance, miss Zabini. »

    En réalité, je n’avais pas vraiment d’idée précise de la manière dont j’allais lui expliquer les raisons de ma présence ici. Je finis par lâcher sa main, mais ne la quittai pas des yeux. Elle m’invita à prendre place, ce que je fis. La jeune femme me demanda alors pourquoi j’étais là.

    « La question est vaste… » répondis-je, conscient de donner de cette manière une information précieuse sur moi-même, à savoir ma pensée non linéaire et tellement arborescente… Alors, me demander comment elle pouvait m’aider, cela éveillait tant de pistes possibles en moi que je dus prendre quelques picosecondes pour me remettre dans l’état d’esprit adéquat. « Je suis ici pour parler affaires… » Mais concrètement, il m’était difficile d’aborder le sujet central de cette entrevue sans être certain que nous étions bien seuls et qu’aucune oreille à rallonge ne trainait dans les parages.

    « Voulez-vous bien verrouiller la porte et vous assurer que personne ne peut nous entendre ? » Je préférais lui demander directement. J’aurais pu prendre la liberté de verrouiller moi-même, mais cela aurait été contre-productif : toute personne que quelqu’un enferme ressent cela comme une atteinte à sa personne… et j’avais besoin d’un climat de confiance, ou à peu près.

    « Je dois avoir l’air d’un homme paranoïaque, n’est-ce pas ? » Je lui adressai un sourire. Détendre l’atmosphère, ce n’était pas chose aisée après ce que je venais de lui demander, mais il le fallait pourtant. « J’aimerais vous proposer une collaboration qui peut s’avérer très intéressante : nous y gagnerions tous deux, ainsi que nos amis respectifs. »

    Je ne savais pas trop par où commencer, n’étant pas très coutumier de ce genre de négociations, il me fallait prendre des gants pour parvenir à aborder le sujet qui m’amenait. Je croisai les jambes, indiquant que j’étais tout de même plus ou moins à l’aise. Après tout, j’étais habitué à travailler avec la gent féminine et j’appréciais cela. Qu’il s’agisse de Meredith ou de l’Augurey, j’aimais travailler avec elles, d’abord pour leur efficacité – car, on dira ce qu’on voudra, mais je suis persuadé que les femmes sont de très bonnes gestionnaires et directrices – ensuite, pour le simple plaisir des yeux. Je pense que si j’avais un jour l’occasion de prouver à cette chère Augurey tout ce qu’elle m’inspire, il ne faudrait pas me le dire deux fois.

    « Avez-vous déjà réfléchi à la manière dont vous alliez gérer votre affaire, maintenant que vous êtes à la tête d’une belle "entreprise" ? » Enfin, j’arrivais au sujet qui nous occupait. Que ne fallait-il pas comme circonlocutions pour aboutir… mais j’étais comme ça, à prendre des pincettes, à tergiverser, à me perdre parfois en parlant d’autres sujets… mais assez de billevesées, il était temps de discuter sérieusement.


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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 13 Oct - 1:33


❝ Negotiations are open  ❞
William
Mon regard ambré avait parcouru la silhouette de l’homme qui se trouvait en face de moi au milieu de l’atelier. Il avait une aura sombre qui l’accompagnait. Je n’avais pas un bon pressentiment quant à sa présence. Je me doutais qu’il était certainement là pour les affaires. Où était-ce une personne du ministère ? Après tout cela n’aurait pas été la première fois qu’il tentait de s’infiltrer chez nous pour tenter d’attraper des informations à notre sujet. La première étape était donc de savoir qui il était. Et l’éloigner de l’arrière du garage. C’était là que tous nos véhicules prêts au transport étaient rangés. Je l’emmenais alors vers le bureau non sans cacher l’émotion que cela éveillait en moi. Prenant la place complètement de Luca cette fois. J’avais plus d’une fois fait l’intermédiaire pour lui durant ses déplacements. Mais cette fois, c’était différent. Ce n’était pas un état temporaire, c’était du permanent.

Je me présentais même s’il semblait déjà me connaitre puisqu’il avait demandé à me voir. Son nom, par contre, ne me disait rien. Même si je ne gérais pas les affaires du garage, je prêtais souvent main forte à mon frère. Et je n’avais jamais vu passer de William Ombrage dans les parages. Je continuais de l’observer, sur la réserve. Lorsqu’il me répondait que la question était vaste, je croisais les bras sur ma poitrine. Attendant la suite, je ne cessais de le fixer. « Je suis ici pour parler affaires… » Je me contentais de hocher la tête. Piège ou non ? Comment m’assurer qu’il n’était pas du ministère ? Comment Luca pouvait déterminer ce genre de chose ?

Je me redressais alors que je comptais m’asseoir sur une chaise à mon tour. Sa demande me laisse d’autant plus suspicieuse. Le bureau était pourtant prévu à ce genre de situation. Quant à verrouiller la porte… « Le bureau dispose de plusieurs protection magique. Vous n’avez pas à vous en inquiéter. Personne ne peut nous entendre. Il n’est donc pas nécessaire de verrouiller la porte. » Je préférais largement qu’elle reste facilement accessible si besoin.

Je lui tournais un instant le dos m’assurant au passage de la présence de ma baguette et ouvrait une armoire dans laquelle se trouvait plusieurs boissons. Luca m’avait toujours dit que les négociations se passaient mieux autour d’un verre. Et d’une décolleté, avait-il ajouté goguenard. Je lui avais fichu une claque derrière la tête à cet abruti. Manque de chance pour mon invité, quand je bossais, j’étais rarement vêtue de tenue affriolante. « Je vous sers quelque chose ? » J’attrapais deux verres d’une main et me décalait pour qu’il puisse voir les bouteilles présentes. Luca était surtout un amateur de whisky, quand moi je me délectais du vin blanc pétillant de ma terre natale. Je lui remplissais son verre avant de m’assoir du même côté la table ronde que lui, légèrement en biais afin de lui faire face. Pas de surface entre nous. Il voulait faire affaire. Très bien. Je prenais une gorgée de ma boisson, ayant pris la même que lui. Sa présence ici n’était toujours pas claire à mes yeux. Je ne savais pas ce qu’il voulait. Ni pour qui il venait puisqu’il semblait faire l’intermédiaire. Et je ne préférais pas mentionner les transports. Jouer la carte de réparer des véhicules dans un premier temps, c’était le plus sécuritaire. Pour une fois, je ne fonçais pas tête baisser, sans prendre le temps de réfléchir. Toutefois, à sa dernière phrase, je compris rapidement qu’il savait ce que nous faisions en sous main. Toutefois, si je prenais sur moi, je n’étais pas d’une nature patiente et finissais par poser la question qui me brulait les lèvres sans prendre la peine de lui répondre réellement. « Et si vous me disiez clairement ce que vous voulez plutôt que le faire en charade ? » L’accent italien teintait mes paroles alors que je le scrutais. Je lui adressais malgré tout un sourire, pour la forme. Mon ton n’était pas agressif, simplement pressant. Je n’aimais pas tourner autour du pot. « L’entreprise se porte à merveille et la maison mère maintient ses directives. » Une phrase qui pouvait dire simplement : nous avons un bon chiffre d’affaire et le siège en Italie poursuit ses objectifs financiers. Mais s’il était vraiment là pour le business, il comprendrait bien sûr que la Cosa Nostra continuait de fonctionner et même si elle était le nouveau visage pour représenter la branche anglaise, la Famille en Italien, menait toujours la barque. Elle présentait des idées et des suggestions. Parfois indépendante sans se fier à eux. Mais s’il devait se passer quoi que ce soit d’important, elle devrait bien évidement s’en référer à son père. Le patriarche Zabini était celui qui avait le point final de toutes négociations. Enfin, si on venait à les lui présenter. Ce que Luca avait omis de faire plus d’une fois.
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Invité
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Jeu 24 Oct - 17:46
Confortablement installé dans le fauteuil qui m’avait été indiqué, je prenais mon temps pour réfléchir à la meilleure façon d’aborder le sujet de ma présence en ces lieux. Bien sûr, j’allais y venir, mais j’aimais prendre d’abord la température, en quelque sorte, et c’était ce que je faisais en analysant ce que je pouvais.
Je constatai, non sans un certain sourire en coin, que mon interlocutrice n’avait jamais entendu parler de moi. Et quand elle se croisa les bras sur la poitrine, me gâchant par là même la jolie vue, je fus bien obligé de faire preuve de sérieux. D’autant plus que la jeune femme m’assurait de la sécurité du lieu et de son insonorisation complète. Je ne pouvais, par contre, pas être rassuré par le fait que si la porte n’était pas verrouillée, il était toujours possible que l’un des hommes aux gros bras que j’avais aperçus un peu plus tôt pût rentrer dans le bureau sans y être invité, alors.


« Eh bien, dans ce cas, pas de problème. » Et tandis qu’elle me proposait une boisson, je me croisai les jambes, comme si j’étais parfaitement à l’aise et détendu. « Si vous avez du vin blanc, ce serait avec plaisir. »

Je n’étais pas le genre à cracher sur un verre qu’on m’offrait, surtout en pareilles circonstances. Partager une boisson, tout en discutant, cela avait le don d’apaiser les esprits. Et, bien que je ne fusse pas insensible à la vision de la demoiselle penchée pour prendre des choses dans l’armoire, je m’abstins à la fois de commentaires et de coups d’œil. C’était mieux comme cela.

« Je vous remercie. » Je pris le verre qu’elle me tendait et la laissai prendre place non loin de moi. Je bus une gorgée du vin et posais mon regard sur le visage d’Anjelica. Elle finit par me demander d’en venir au fait et j’eus de nouveau mon petit sourire en coin.

« Cartes sur table, alors… » Je sortis de ma poche un parchemin plié où s’étalait une écrire fine et régulière, celle de Meredith Carrow.

« Vous vous doutez bien que si je prends le temps pour vous dire les choses, c’est tout simplement qu’il me faut ménager chaque élément dans cette histoire. » Evidemment, je n’allais pas lui dire que j’étais juste un peu à côté de mes pompes. « Je travaille avec Mrs Carrow, vous avez dû entendre parler d’elle. Nous collaborons depuis quelques années déjà sur un projet dans lequel il me semble que votre entreprise peut à la fois gagner… et nous rendre service. » J’avais bien conscience que, malgré le fait que c’était là les plus longues phrases que j’avais prononcées depuis que j’étais ici, je n’avais qu’à peine abordé le cœur de l’affaire.

« Pensez-vous qu’il soit envisageable que vous transportiez pour nous l’un ou l’autre artefact ou quelques personnes, contre rémunérations diverses ? »

En réalité, pour cette négociation, je ne pouvais pas trop en dire non plus. Certes, la jeune femme m’avait assuré que nous étions bel et bien dans un environnement sûr et discret, mais pour tous ceux qui rejoignaient notre cause et nos valeurs, il fallait être plus que discrets.
Si j’avais été mandaté, c’était surtout pour la facilité avec laquelle je pouvais effacer toute trace de mon passage et de ma présence. C’était l’un de mes talents certains. Mais j’espérais ne pas avoir à l’utiliser ici, ni avec ma charmante interlocutrice.


« J’imagine que vous n’êtes pas sans savoir qu’avec les récents événements, il va falloir que les différents groupes de sorciers soient unis et solidaires pour traverser sans encombre les nouvelles menaces qui pèsent sur notre monde… Ce que je vous propose, c’est une alliance. Nos deux organismes respectifs ne peuvent que sortir grandis d’une telle union. »

J’évitais de citer l’Augurey ou les Mangemorts, mais je songeais que la demoiselle n’était certainement pas idiote et qu’elle ferait très certainement le rapprochement par elle-même. Je pris une autre gorgée de vin.

« Un vrai nectar ! C’est un cépage connu ? » N’ayant pas vu la bouteille, je ne pouvais pas deviner, étant plutôt amateur de bières et d’alcools, ce qu’était ce vin délicieux. Mon palais n’était pas assez fin pour déceler la maturité du raison à travers une gorgée et je n’étais tout simplement pas calé en la matière, bien que j’aimasse tout le vocabulaire lié à l’œnologie.
Au fond de moi, je savais bien que je ne faisais que gagner du temps, en discutant ainsi, mais j’avais besoin de créer une relation avec cette femme, pour la simple et bonne raison que si nous étions amenés à travailler ensemble, il allait nous falloir des bases de connaissances l’un de l’autre, et je ne pouvais pas laisser cela au hasard, car c’eût été courir le risque de tout gâcher et de me planter royalement.


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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 3 Nov - 23:52


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Je n’étais pas à l’aise. J’avais toujours été l’insouciante. Celle qui n’avait pas été préparée à prendre les rennes de cette affaire. Je profitais, m’amusais. Le lourd poids des responsabilités m’était tombé dessus sans que je ne parvienne à comprendre. Sans pouvoir anticiper. Sans pouvoir me préparer. Et je me retrouvais déjà aux prises d’un type dont je ne savais rien mais dont je me méfiais comme de la dragoncelle. Je lui propose alors à boire et il me réponds un vin blanc. J’attrapais alors le prosecco, ce vin blanc pétillant que j’affectionnais tant. Je prenais ma baguette pour lui jeter un sortilège afin de le refroidir à bonne température. Je nous servais deux verres avant de m’asseoir à mon tour. J’avais pu me débarrasser de ce bracelet, pratiquant de nouveau librement la magie.

J’écoutais les paroles qui suivirent avec une attention prononcée. J’aurais pourtant tellement aimé que Luca soit là en cet instant. Mais quelque chose me disait que si l’homme était là c’était justement car mon frère n’était plus dans le pays. Je me raidissais légèrement aux propos dont il usa ensuite et chercha à dissimuler ma réaction en portant mon verre à mes lèvres. Je comprenais à présent qui il venait représenter. Et ça la Cosa Nostra n’avait jamais marché avec eux. Malgré tout ce qu’il pouvait se passer autour de nous à présent. Je n’avais pas reçu de nouvelles directives de mon père malgré cet attentat où j’avais été piégé avec Jaeden. Ce soir où Luca avait disparu pour retourner en Italie. J’allais lui répondre mais il fut plus rapide me demandant d’où provenait l’alcool que je lui avais servi. Je restais un instant silencieuse avant de lui répondre. « C’est du prosecco de Conegliano. » Une des appellations les plus reconnues. « Une boisson venant de mes terres natales. » je précise, comme si un doute pouvait subsister. Nous le faisions importer pour le White. Je m’en garder souvent de côté pour ma réserve personnelle…

« Quant à votre demande, vous n’êtes pas sans savoir que cette alliance à toujours été refusée par ma Famille. » J’usais du mot famille dans le sens large du terme. La Cosa Nostra était ma famille. Cette mafia était ce qui m’avait construite. Je n’avais pas eu de retour quant aux probables alliances futures au vu du contexte actuel. Ils nous prenaient à l’improviste ces mangemorts. Avaient-ils tant besoin de vos services ? Et pourquoi ? Ils auraient été des clients lambdas, cela n’aurait pas posé de problème mais la Cosa Nostra avait des règles. Nous ne faisions que du transport. De quoi, cela ne nous regardait pas mais nous ne voulions pas être mêlés à ces guerres de supériorités. « Nous n’avons pas vraiment les mêmes opinions concernant le sang qui coule dans nos veines. » Nous aviez beau être des sang-purs, nous reconnaissions la valeur des sorciers par leur courage et leur fidélité. Jaeden était l’exemple typique de sorcier que la Cosa Nostra valorisait. De sang mêlé et pourtant bien plus méritant que n’importe quel autre. Si j’annonçais à mon père que je voulais me marier avec lui ? Il n’y verrait aucun problème. Il avait su prouver ses qualités par bien des façons.

Je portais mon verre à mes lèvres et buvais une nouvelle fois une gorgée. Mon regard plongea un instant dans celui de l’homme qui se trouvait en face de moi. Que pensait-il obtenir de moi ? Un accord ? Un deal ? Je ne pouvais rien lui promettre. Et au fond de moi, je n’en avais pas vraiment envie. Je considérais les mangemorts comme ces blood circle. Des extrémistes dangereux qu’il ne valait mieux fréquenter. « Vous savez que je ne peux pas décider, n’est-ce pas ? Et si je n’ai pas davantage de détails, je pense que ce sera un refus simple et direct. »
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Lun 11 Nov - 15:37
La mafia italienne… je savais bien qu’avec Meredith, je devais m’attendre à tout, mais qu’avait-elle encore été inventer, cette fois ? Mon amie avait beau être redoutable sur bien des plans, je ne savais pas trop quoi penser de cette idée. Et même si, au fond, je pouvais comprendre qu’il nous faille trouver de multiples alliances, je rechignais un peu à m’acoquiner avec des canailles. En soi, je faisais juste la fine bouche, mais il valait mieux que Mrs Carrow passât par moi pour cette histoire de livraison, il n’y avait pas suffisamment de sorciers sérieux dans notre entourage direct.

Alors, oui, évidemment, un petit verre de vin blanc pétillant, c’était quelque chose que j’appréciais, c’était gagné d’avance. J’avais un palais fin et j’aimais les bonnes choses, alors, forcément, ce prosecco ne faisait pas exception à la règle. L’amour des bonnes choses, à l’épicurienne, c’était un peu mon quotidien… Alors, oui, je savourais ce vin, comme on déguste un mets rare et raffiné.
J’écoutais mon interlocutrice, sachant pertinemment ce qu’elle voulait dire et devinant par avance ce qu’elle allait ajouter. Et je lui souris.


« Vous n’êtes pas sans savoir que dans les circonstances actuelles, les choses ont quelque peu évolué… Nous œuvrons pour la paix, voyez-vous… une paix durable et stable, à laquelle chacun aspire…» Notre discours actuel était, en effet, légèrement modifié depuis les divers attentats. C’était pour la Cause une véritable aubaine que des moldus aussi agressifs que des chasseurs armés de gourdins nous aient attaqués avec leurs armes à feu. L’opportunité rêvée pour que les Mangemorts deviennent un symbole de lutte contre cet ennemi commun… « Je vous parle de transport, miss Zabini. Rien de plus. Nous avons juste besoin de personnes de confiance pour amener des artefacts d’un point A à un point B sans la moindre encombre. »

Je constatai que mon verre était déjà vide. Il était tellement bon, aussi, ce petit vin italien… je n’aurais su dire vraiment si les bulles apportaient une plus-value ou non, mais le goût, à lui seul, était digne de figurer dans ma liste officielle des boissons à avoir à la maison en toutes circonstances.

« Nos opinions politiques n’entrent pas en ligne de compte. Pour faire affaire, il me semble que ce n’est pas nécessaire d’aborder des sujets qui fâchent. » En l’occurrence, le sang, les idéologies, l’argent, la politique ou les croyances… Mais tout cela n’était que carabistouilles et il n’était pas nécessaire de s’en inquiéter outre mesure. « Je n’ai pas l’opportunité de contacter votre père par moi-même, miss Zabini, sinon, soyez assurée que je ne vous aurais pas dérangée. » Je sentais bien que je faisais partie de la catégorie des invités indésirables… ceux qu’on reçoit par obligation, mais dont on n’attend que le départ pour respirer à nouveau. Pourtant, je restais assis à ma place, installé confortablement.

Et je sortis un parchemin.


« Voici une lettre que Mrs Carrow m’a demandé de vous transmettre, pour votre père. Elle a ajouté qu’il faudrait lui transmettre son meilleur souvenir. » Meredith avait eu tellement d’aventures avec tellement d’hommes que je n’étais même pas étonné qu’elle eût pu connaître et peut-être même fréquenter un jour un membre haut placé de la Cosa Nostra.

J’étais un type assez modéré, finalement. C’était sans aucun doute pour cela que c’était moi qui me chargeais le plus souvent des rencontres de ce genre. Et je me faisais un plaisir de faire ce qu’il fallait, sans parler à tort et à travers et sans déborder de ma mission.
Et même si je ne pouvais nier le charme certain de la jeune femme à qui je m’adressais, je me retenais de la reluquer pour la simple et bonne raison qu’il ne m’était pas permis actuellement de perdre le fil ou de perdre mon objectif de vue.

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Anjelica Zabini
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Lun 11 Nov - 23:49


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Je cherchais à comprendre quels étaient ses intentions. Mon instinct me disait qu’il n’y avait certainement rien de louable. La majorité des transactions depuis que Luca était parti étaient sous mon contrôle, ma gestion. Je décidais si nous acceptions ou non de travailler avec une personne. S’il était prioritaire ou non. Je déterminais aussi le prix de la transaction. Mais là, je savais que les Mangemorts avaient déjà tenté de rentrer en contact avec nous. Chose que mon père avait toujours refusé. C’était un sujet épineux et délicat. Je restais intimement persuadée que rien n’avait changé de ce côté là.

Je l’observais se délecter du Prosecco avec une légèreté déconcertante. Son sourire me hérissa le poil. Je le sentais faux. Quelque chose me dérangeait sans même le connaitre. Peut-être simplement parce que je savais à présent qu’il était de ces Mangemorts. Ces types avaient les mains salles. Oh bien sûr, celles de la Cosa Nostra n’étaient pas forcément plus propre. Disons que notre cause était plus honorable à mes yeux que cette guerre de sorciers et de sang-purs. Sa réponse, elle me laissa songeuse. « Je suis curieuse… Comment comptez-vous oeuvrer pour la paix ? » Ma voix ne cachait pas vraiment mon ton sceptique. J’exécrais les moldus qui m’avaient passé à tabac, qui en avait profité pour me priver de ma magie. Mais je me doutais que les méthodes des Mangemorts ne feraient aucune différence avec ces Blood Circle et les autres. La Cosa Nostra avait des membres moldus. Et ils étaient d’un soutien sans faille. « C’est plutôt une aubaine ce qui se passe actuellement pour vous. » Carte sur table. Je n’étais pas stupide. Il ne fallait pas qu’il s’imagine pourtant me duper car je venais d’accéder à ce rôle dans la Famille.

Je recule sur ma chaise à sa réponse, croisant mes bras, m’agaçant de sa réponse. J’avais des qualités. Quelques unes. Mais la patience n’en faisait pas partie. J’étais franche et directe. Certains pouvaient voir cela comme un défaut. Mais en cet instant, il manquait de transparence et cela m’énervait. « Nous ne travaillons qu’avec des gens en qui nous avons confiance. Avec une transparence quant aux courses que nous réalisons pour eux. Le contenu importe peu. Le point de départ, l’arrivée. Oui. Si nous mettons les mains dans une sale affaire, aussi.  » Son verre vide, je le resservais à nouveau et ajustais le niveau du mien. « Je vous trouve bien évasif Monsieur Ombrage. » Lorsqu’il répondit qu’il n’avait pas accès à mon père, je lâchais un léger soupire. « Je suis sa voix pour l’Angleterre. C’est normal que vous n’ayez pas accès à lui directement. » Mon père n’était pas n’importe qui. Il n’était pas possible d’accéder à lui à moins d’être un client d’exception. Etre son bras droit au sein de la Cosa Nostra était une marque de confiance. J’en avais conscience. Ce qui rendait la tâche complexe. D’autant plus lorsque je recevais ce genre d’individu. Je n’étais pas censée le déranger. Je devais être indépendante et autonome. Mais cette alliance, l’accepter ou la rejeter, c’était d’un autre niveau.

J’attrapais le parchemin qu’il me tendait, ignorant le commentaire fallacieux au sujet de cette Carrow. Je voyais bien à quoi cet homme pensait. Mais mon père avait connu ma mère très jeune. Ils étaient un couple soudé. Et les tromperies, ce n’était pas à l’ordre du jour dans leur relation. « Je me demande bien quel bon souvenir. » répondis-je froidement me fermant petit à petit à mesure de cet échange. J’attrapais sèchement le parchemin, observant l’écriture fine qui se trouvait sur le papier. Pour qui se prenait cette bonne femme pour se croire si importante à nos yeux. J’entourais de mes mains mon verre, jouant un instant avec. Je cherchais à tenir ma langue et je pris alors une gorgée pour me donner quelques secondes. Pourtant rien n’y faisait, je devais exprimer le fond de ma pensée. « Je n’aime pas vos faux semblants. Ni vos non-dits. Si vous me prenez pour une simple messagère, vous vous trompez. Si votre message doit être entendu plus haut, il faut savoir me convaincre. » Mon accent italien roulait sur mes mots donnant une rondeur à mes paroles malgré la menace de couper court à ces échanges. Mes yeux se plantèrent dans les siens. « Et autant le dire. Je n’ai pas envie de transmettre ce document à mon père pour le moment. » Je tendais le bras afin d’atteindre le bureau qui se trouvait derrière, posait la lettre avec négligence au coin de ce dernier.
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Mar 12 Nov - 21:36
Nous étions dans une nouvelle période sombre de l’Histoire de notre monde et il existait bien des façons de lutter pour protéger à la fois nos vies et nos proches, mais également le monde qui était le nôtre.
La fois passée, déjà, lorsque je m’étais retrouvé au beau milieu de la rue avec ce sorcier rachitique aux origines douteuses, quand ce moldu avait débarqué de nulle part, comme un fou furieux, je n’avais rien pensé d’autre que Ou tu sors ou j'te sors, mais faudra prendre une décision. Cet ahuri s’était retrouvé à poil, et je n’y étais pour rien, je tiens à le préciser, et il avait fallu qu’on s’y mette à deux pour le maîtriser. Un véritable enragé. Il nous avait hurlé dessus « Je vais te tuer jusqu’à ce que tu sois mort » et s’était rué à travers tout, comme un hippogriffe hors de contrôle. Franchement, après avoir vécu une rencontre pareille, il me semblait tout à fait normal de craindre pour l’avenir. Car si ce moldu n’était qu’un cas isolé, cela voulait dire que notre monde n’était plus protégé par des frontières impénétrables.

Alors, face à la curiosité de mon interlocutrice, je me lançai dans une explication qui se voulait claire et convaincante, mais surtout sincère.
« Personne ne souhaite un tel conflit… peu importe les opinions, il y a des situations où on est tous égaux… La guerre apporte la mort... ainsi que son lot de douleurs et de souffrances pour les deux camps... Il n'y a pas pire à accepter que la mort de ceux qu'on aime... Alors on veut croire... qu'ils ne mourront jamais... et spécialement ceux qui n'ont jamais connu la guerre... Votre génération, par exemple... On cherche une explication à la mort... mais... seule la douleur reste présente... ainsi que la haine... au point où on ne sait plus quoi en faire. Mourir en vulgaire déchet... une haine à n'en plus finir... des blessures qui ne se referment jamais... la guerre, c'est tout ça... miss Zabini... c'est ce que nous allons devoir affronter, si on n’agit pas en amont... » Je ne mentais pas, bien sûr, parce que je croyais fermement à tout cela. Et je savais bien que cela devait se sentir à ma voix. « Si le conflit est évitable, je préférerais que nous n’en arrivions pas là. J’ai, moi aussi, une famille à laquelle je tiens et je suis prêt à tout pour protéger mes enfants et leur assurer un avenir. Dans un monde en paix. S’il faut, pour cela, éradiquer le Blood Circle, je me porte volontaire directement.»

Les personnes qui avaient le plus de valeur à mes yeux étaient mes enfants, évidemment. Marcus et Septima ne méritaient pas de vivre dans une période de terreur. A leur âge, le mot d’ordre devait être l’insouciance de la jeunesse… « Ma fille de quatorze ans semble grandir d’un coup, en termes de maturité. Elle s’inquiète tellement à cause de l’actualité que je ne me vois pas rester sans rien faire… »

Si j’avais une chance, aussi infime soit-elle, de faire avancer les choses positivement, je pouvais me dire Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher et foncer, effectivement, parce que la vie réservait toujours tant de surprises que rien ni personne ne pouvait prévoir la moindre issue à tout ce cirque.

J’avais clairement parlé en tant que papa, avant de parler en tant que mangemort, et c’était bien ce que j’étais avant tout : un père de famille… Et, à la réflexion, c’était peut-être ma plus grande qualité.
Je comprenais la méfiance de la jeune femme, elle était tout à fait légitime. Mais je venais de m’ouvrir à elle, de lui parler avec une sincérité et une ferveur que je ne gardais généralement que dans l’intimité de ma vie de famille.

Tandis qu’elle évoquait la nécessité de travailler dans une atmosphère de confiance, je la regardais, en chipotant avec mon alliance. Ce petit objet me rattachait en permanence à celle que j’aimais, mon épouse… Et il y avait bien des situations où sa présence me réchauffait de l’intérieur.
« Nos espions ont peut-être trouvé une planque du Blood Circle. Nous cherchons à y entrer pour détruire le laboratoire où ces chasseurs de sorciers ont conçu leurs bracelets qui ont pourri la vie à de nombreux d’entre nous. Mais l’université souhaiterait étudier certaines choses de ce labo pour comprendre le mode opératoire du Blood Circle et pour faire des recherches pour trouver les parades adéquates contre leurs nouvelles armes. »

A nouveau, je lui disais la vérité. Le lien entre cette potentielle collaboration et le salut de notre monde était une évidence à mes yeux et je ne comprenais pas que ce soit si difficile à faire comprendre aux autres personnes. Parce que, au fond, nous voulions tous la même chose, non ?
Après, effectivement, je n’étais pas du genre à venir déballer ma vie directement à la première personne venue, mais qui le faisait ? Je ne savais pas exactement ce qui se cachait derrière les paroles de Meredith, et il me semblait opportun de le dire, simplement.
« Sincèrement, je n’en sais rien. Et je suis d’avis qu’il y a certaines questions que je préfère ne pas me poser. » Du genre quelle était la nature de la relation entre Meredith et le père d’Anjelica Zabini, ou qui est à l’origine du monde, ou encore pourquoi le bien, pourquoi le mal… et qui paiera l’apéro.

« Convaincre, c’est encore vaincre… et je n’ai aucune envie de lutter, miss Zabini. Je sais qui vous êtes et je connais votre rôle. C’est pour cela que c’est ici que je me trouve en ce moment précis. » Mon verre était de nouveau plein, mais je n’y touchais pas. Il était clair que mon interlocutrice était plus que méfiante, puisqu’elle m’accusait de faire usage de faux-semblants, ce que je pris comme une insulte, faut-il le dire. Je me fermai aussitôt.
C’est un peu le problème avec la douance, cela vous fait parfois réagir avec un instinct que vous ne maîtrisez pas à cent pour cent. L’hypersensibilité est une véritable malédiction, parfois, et même après des années à vivre avec cela, on en était toujours autant tributaire…


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Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Sam 28 Déc - 20:47


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La Cosa Nostra n’avait jamais approuvé les idéaux que les Mangemorts pouvaient prôner. Cela avait toujours été un frein entre l’organisation Italienne et les mages noirs. La Famille avait toujours dénigré ces valeurs autour du sang. Le hasard faisait des Zabini une famille de sang-pur mais si demain je venais venait à présenter Jaeden, un sang-mêlé à la vie hasardeuse, ils n’en auraient que faire. Car il avait prouvé par bien des façons qu’il était un homme d’honneur. Et aux yeux de la Cosa Nostra, c’était ce qui comptait le plus. Ces histoires de mariage arrangé, de personne moins à leur place chez les sorciers à cause du sang, non, tout ça n’avait pas sa place chez nous. Cela avait toujours été la raison du refus du patriarche Zabini de nouer ce genre d’alliance. Et était-ce réellement une alliance ? Les Mangemorts avaient tendance à prendre les alliés pour des subalternes.

Je l’écoutais parler. Le discours semblait logique. Après tout la situation avec ces Blood Circle était la même pour tous les sorciers. Sang-Pur ou non, eux, ils ne faisaient effectivement aucune différence. De leur point de vue, la pureté du sang devait même être complètement inversée. Une belle ironie à y penser. Il parlait alors de ‘ma génération’ et je lâchais un sourire amusé. Certes tu n’avais pas connu la guerre mais tu avais évolué au milieu d’une mafia. Il n’y avait rien de plus formateur pour la jeunesse… Je me redressais tout en le fixant. « Ne sous-estimez pas ma génération. J’ai survécu à un grave accident pré-médité, j’ai été enlevée et torturée, il y a peu encore, un ennemi de la Cosa Nostra m’a poignardée. Je suis peut-être encore jeune, mais âme elle, est aussi âgée que certains de vos comparses. » Si je lui présentais toutes les personne dans ce garage, avec leur passif, il serait surpris de voir les bagages que pouvaient porter et supporter votre génération.

Je lui resservais un verre auquel il ne touchait pas. Personnellement, je reprenais une longue gorgée laissant les vertus de l’alcool glisser dans mes veines. Même s’il en fallait plus si j’avais voulu être grisée. Même si cela n’était pas vraiment le moment. Je hochais doucement la tête alors qu’il me disait qu’ils avaient trouvé un laboratoire. Je repensais à la soeur de Jaeden et son implication dans ces évènements. Etait-elle la dedans ? Elle avait pu retirer le mien en même pas deux secondes quand nos propres mages chercheurs éprouvaient des difficultés à les faire tomber des poignets sorciers. Lorsqu’il dit qu’il ne savait pas ce que cette Carrow entendait, je levais les yeux au ciel mais je me retenais de faire tout commentaire. Mon père n’avait rien de ces hommes mariés qui s’envoyaient en l’air à droite à gauche. La fidélité sur les plans était son mantra. Cette Carrow ne sentait plus si elle pensait pouvoir le séduire d’une quelconque façon afin de mener à bien ses affaires.

« J’entends vos arguments et je les transmettrais. Toutefois, rien ne m’empêchera de penser que c’est une belle opportunité pour une faction comme la votre. De vous montrer soudainement sous un bon jour afin d’acquérir plus d’émules. » Je portais mon verre à mes lèvres tout en l’observant. Je l’avais visiblement blessé lorsque je lui disais que je ne croyais pas à ses arguments. Je n’avais jamais été la reine du tact. Bien trop impulsive pour ça. Les mots filaient de ma bouche avant que je ne réalise trop tard que cela pouvait blesser des gens. Heurter des opinions. En cet instant, les deux à la fois. « Il s’agit d’une alliance. La Cosa Nostra n’est pas un prestataire. Nous faisons des deals d’égal à égal. Nous avons notre libre abrite. Nous avons nos propres allégeances. » Je tendais mon avant bras, montrant la rose enlacée d’un serpent. Les femmes portaient ce dernier quand les hommes avaient un poignard enlacé du serpent. « Ce sont les bases qu’il vous faut accepter si nous devons faire affaire… Quand j’aurais des nouvelles de mon père et du conseil, je vous reviendrais. »
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Ven 10 Jan - 10:00
Agir en bon père de famille, c’était un peu ce que j’essayais de faire, au quotidien, sans vraiment pouvoir toujours parvenir à mes fins. Après tout, il y avait tellement de variables incontrôlées, sur lesquelles on n’avait pas la moindre emprise…
Le monde était un vaste terrain, sur lequel luttaient des êtres vivants de toutes sortes pour leur survie… Nous étions tous égaux dans cette lutte et nous voulions tous la même chose : le meilleur pour nous et pour les nôtres… parfois, à n’importe quel prix.
Dans ce contexte, l’allégeance importait peu, au fond. Une collaboration visant à améliorer le quotidien ne devait pas s’embarrasser de politique et d’opinions, puisque l’objectif commun était lié à un monde en paix, un monde meilleur…

J’écoutais parler la jeune femme, en songeant qu’elle était fortement centrée sur elle-même pour comparer ce qu’elle avait vécu à une guerre… Un traumatisme personnel n’était, à mes yeux, rien du tout en comparaison à des centaines de morts, innocents pour certains. Je constatai également que, comme c’était parfois le cas chez les personnes souffrant d’un manque de confiance en soi, elle se permettait de me donner un ordre, utilisant une tournure de phrase qui me fit avoir un sourire poli. Je ne la sous-estimais pas, cette génération, mais je pouvais clairement voir que les jeunes gens de moins de trente ans étaient parfois prompts à se sentir visés, ou victimes d’un regard trop condescendant… Mais, comme tout le monde, j’avais depuis longtemps pu comprendre que l’égocentrisme était l’un des grands maux de notre siècle…
En soi, je me fichais pas mal de sa vie, de son histoire et de ce qu’elle pouvait penser. Elle n’était qu’un intermédiaire. Joli, certes, agréable à regarder, mais cela s’arrêtait là. Je ne pouvais ni ne voulais m’embarquer dans de grandes digressions pour finalement n’arriver nulle part. Poliment, je lui répondis donc, tout simplement :


« Je n’en doute pas. » Mais pour ne pas paraître malotru, j’ajoutai : « J’imagine, à vous écouter, que vous n’êtes certainement pas du genre à vous laisser faire… et que ces ennemis ont sans doute été punis comme il se doit. »

En d’autres termes, j’avais compris le message. Jouer avec les pieds de la Cosa Nostra, c’était prendre le risque d’y laisser sa peau. Mais j’étais venu ici en paix, pour parlementer et négocier et non pour chercher les ennuis.
Alors, être reçu avec du vin blanc, d’accord, mais je n’aimais que moyennement qu’on ne me traite pas avec le respect qui m’était dû. Il ne me semblait pas avoir été impoli ou avoir eu une attitude déplacée, à part peut-être lorsque j’avais suivi cette fille jusqu’à cette pièce et que mon regard avait glissé sur ses courbes, par pur plaisir des yeux mais sans aucune intention indélicate.

En somme, puisque désormais on pouvait dire que le mot de la fin revenait à la Cosa Nostra, je ne voyais plus de raison de m’attarder ici.

Mon hypersensibilité avait déjà été mise à rude épreuve, je ne souhaitais pas prendre le risque de ressortir d’ici en ayant au ventre cette boule de rage et de haine qui pouvait parfois me pousser à poser des actes insensés, sans réfléchir, juste parce que je ne pouvais plus tenir… Quand cela m’était arrivé dans le passé, il y avait parfois eu des choses que j’avais faites et que j’avais ensuite regrettées… Je ne pouvais pas vivre sans cesse dans la retenue, alors, il m’arrivait d’éclater, en quelque sorte, de perdre mon civisme et ma politesse pour devenir un type incontrôlable.

Je me levai, conscient de n’avoir rien à ajouter. J’avais avancé mes arguments. Qu’elle y croie ou non, désormais, ne me regardait plus. J’avais fait ce que j’étais venu faire, mission accomplie. La proposition d’alliance étant posée, restait à attendre la réaction du patriarche.


« Bien. Je pense que le simple fait que je sois venu ici devrait vous prouver que nous ne considérons pas cette alliance à la légère. » Je me levai et saisis la main qu’elle me tendait, pour la lui serrer. « Dans ce cas, j’attends de vos nouvelles, miss Zabini. » Je lâchai sa main, réajustai ma tenue et me dirigeai vers la porte.

Je ne savais pas exactement que penser de tout ceci. Cette alliance pouvait être un atout, d’un côté comme de l’autre, et il me semblait que mon argumentation tenait la route. Mais je ne pouvais être sûr de rien, au vu de la personnalité de cette fille, il était tout bonnement impossible de savoir si elle allait, effectivement, transmettre tout ceci à son père ou s’il ne s’agissait que d’un mensonge pour me faire partir rapidement.
Je n’omettrais aucun détail dans mon compte rendu, bien évidemment, pour pouvoir analyser tout ceci à tête reposée et avec le recul nécessaire. Mais d’ici là, il était clair pour moi que je ne comptais plus jouer les messagers de la sorte avec des personnes aussi peu enclines à écouter sans juger.

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