Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 4 Sep - 19:48
❝ When things fall apart ❞ Aeden
Je venais tout juste de regagner le garage avec Jaeden suite à ce massage qui avait eu lieu au ministère. J’avais eu peur. Peur car mon frère n’était pas là pour me protéger. Peur de perdre Evans dans cette folie. Peut de mourir moi même. Lorsque nous avions enfin quitter l’hôpital, je n’avais qu’une envie, m’éloigner d’Evans et retrouver mon frère. Je me remettais à peine des coups que j’avais reçu lors de cette folie. J’avais même du mal à réaliser que j’en étais sortie vivante. Grâce à l’aide de Rose et son collègue d’ailleurs. Ils étaient parvenu à venir jusqu’à Jaeden et moi pour nous aider à sortir du Ministère. J’avais observé longtemps ce maudit bracelet qui encerclait mon poignet, m’empêchant de pratiquer toutes formes de magie et j’avais eu envie de tout fracasser. J’étais complètement perdue. Autour de moi tout semblait s’effondrer. J’avais vu cette femme des Blood Circle. Elle avait aidé Jaeden. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Elle avait sciemment tiré sur son agresseur. Lorsqu’elle lui avait glissé le bracelet au bras, elle lui avait dit des choses. Et j’en aurais mis ma main à couper qu’il la connaissait. Rien qu’à sa façon de la regarder. Je n’arrivais plus à le regarder en face suite à cela et alors qu’il avait tenté de se rapprocher de moi alors que nous étions enfin seule, j’avais érigée une barrière entre nous. Je ne comprenais pas ce qu’il avait à faire avec cette fille. Cette moldue qui tuait des sorciers pour le plaisir. J’avais besoin de m’isoler quelques instants, puis d’aller voir Luca. Vérifier s’il allait bien. Juste assez pour me cacher dans ses bras comme je l’avais si souvent fait.
Pourtant à peine je passais le seuil de la porte de mon appartement que je marchais sur un parchemin plié. Je me baissais pour l’attraper en lire le contenu.
Mia Anja,
Je sais que tu vas m’en vouloir, mais je ne pouvais pas faire autrement. Tout est allé trop loin. Mon addiction, mes décisions. Plus rien n’était cohérent dans ma façon d’agir. Même toi tu le sais. La mort d’Antonio a amené son lot de conséquences et tu le sais, il y a un pris pour tout à la Cosa Nostra. Notre père m’a fait revenir plusieurs fois et il a compris. On ne lui cache rien, à notre vieux, pas vrai ? Alors, le temps que tout se tasse, je vais rester chez nous, en Italie. Soeurette… ne vient pas me voir. Je te laisse, je le sais, une lourde tâche mais tu n’es pas seule. Appuie toi de Jaeden, il n’est pas si con que tu peux sembler le penser… Je reviendrais quand tout ira mieux. En attendant, je te confie les clés du Thestral Motor. Il faut que tu aies confiance en toi.
Tua Luce
Mes yeux avaient parcouru la lettre en à peine quelques secondes. Il ne pouvait pas avoir fuit comme ça ! « LUCA ! » J’avais hurlé en sortant de mon appartement me précipitant vers le sien, ouvrant la porte à toute volée. Il n’y avait plus que quelques affaires trainant de ci et de là mais alors que j’ouvrais placard et commode, ses vêtements avaient disparu. « No, no, no, questo non è possibile ! » Je me retournais brusquement cherchant des yeux un indice qui me dirait que tout cela était faux. Que cette journée de merde, ne pouvait pas continuer ainsi. Que c’était pire que tout ce que je croyais. Rester loin de Luca, c’était mourir à petit feu. Je n’étais pas prête à prendre sa place. Encore moins après cette journée où j’ai cru mourir. Tout en me retournant je percutais une carcasse. Je ne sais pas si elle cherchait à m’attraper pour me calmer ou non. Je ne maitrisais plus grand chose mais quand mes yeux croisèrent ceux de Evans, je le repoussais brusquement en m’éloignant de lui. « Je ne veux pas te voir maintenant ! » Instinctivement je voulus transplaner pour me rendre en Italie. Mais j’avais oublié ce putain de bracelet. Je cherchais à tirer dessus violemment, m’entaillant la chair, en vain. Je cédais à une crise de panique. Je sentais la peur m’envahir. Démunie sans magie, sans frère. En présence d’un homme que je pensais connaitre et que je découvrais sous un nouveau jour. La terreur que cette journée m’avait instillé dans les entrailles m’accaparaient tout sens de la raison.
De nouveau je croisais les yeux d’Evans. « Ma che cazzo vuoi? » Mes prunelles l’assassinaient sur place. J’oubliais ces derniers instants que j’avais passé avec lui sur cette moto alors que j’avais revolé pour la première fois depuis bien longtemps avec lui. J’oubliais ses mains sur moi, ses lippes contre les miennes. Ce baiser qui avait embrasé mon coeur. En cet instant je ne comprenais plus rien de ce qu’il se passait. Qui était-il vraiment ? « Qui est cette moldue Evans ? Pourquoi est-ce qu’elle t’a protégé ? Qu’est-ce que tu me caches encore ? » Lorsqu’il m’avait dévoilé son passé, j’avais compris qu’il ne m’en ait rien dit. Il n’y avait rien d’évident dans ce qu’il avait du faire pour survivre. Mais là, c’était trop. Qu’il fricotte avec ces gens ? Je ne pouvais le tolérer. Qu’est-ce que j’allais faire à présent ? Je n’avais même plus Luca à mes côtés pour m’aider. Trop de choses me tombaient soudainement dessus. Je ne me sentais pas de taille à affronter tout cela. Tout comme lui, je comprenais soudainement son besoin de s’échapper en prenant toute sorte de drogue. Car d’un coup, je ressentais ce qu’il pouvait ressentir depuis des mois. Oui, à présent, je comprenais pourquoi il s’évadait en avalant des comprimés. Le poids lourd des responsabilités venait de m’écraser violemment. Je n’avais pas eu le temps de me préparer. Pas pu anticiper quoi que ce soit. Je n’avais même pas eu l’occasion de le prendre dans mes bras avant qu’il ne parte. Il avait profité de mon absence et celle d’Evans pour filer. Il ne pouvait pas réaliser ces contrôles. Alors il avait disparu. Me laissant seule au fond de se trou qui m’aspirait et qui semblait sans fin.
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Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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Mer 4 Sep - 23:01
Aeden VII - Mai 2019
La journée avait été rude, bien plus que rude d’ailleurs… Combien des vôtres étaient tombés sous les balles qui avaient volés ? Mais vous deux vous alliez bien. Blessés sous les coups de ces bloods circle, vous aviez d’ailleurs été soignés, mais par rapport à d’autres, vous alliez bien et vous étiez entiers. Plusieurs fois tu avais eu envie d’approcher Anjelica, plus que jamais, tu recherchais son contact, tu avais besoin de sa chaleur, sauf qu’elle était totalement distante, te repoussant chaque fois que tu tentais une approche sans que tu comprennes réellement pourquoi… Etait-ce le contre coup ? Pourtant tu avais l’impression de lire quelque chose dans son regard… Mais tu n’arrivais pas réellement à déterminer ce que c’était… Ce qui fait qu’elle t’avait royalement évitée et était aller directement dans son appartement… Si à une époque son comportement ne t’aurait pas touché, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Perdu, après une journée comme celle-là, c’était elle que tu désirais, tu voulais au minimum la serrer contre toi. La garder dans tes bras pendant des heures pour calmer ton palpitant qui ne cessait de cogner dans ta cage thoracique… Mais il fallait croire que la jeune femme n’avait pas les mêmes besoins, pas les mêmes désirs et même si tu ne comprenais pas tellement, tu te murais dans un silence, tu tentais de construire ces fameuses barrières qui t’entouraient depuis ton enfance autour de toi et entrait toi aussi dans ton appartement. Tu n’as pas réellement le temps de te poser, de penser à prendre une douche ou quoique ce soit qu’un papier blanc est posé sur le meuble de ton entré attirant tout de suite ton regard car il n’y était pas avant. Tu trembles légèrement en la prenant, tu appréhendes, tu ne le sens pas tellement… Est-ce qu’Anjelica t’avait laissé une lettre pour te dire qu’elle voulait arrêter ce qui n’avait même pas commencé réellement entre vous ? Ce qui expliquerait qu’elle était aussi distance ? Sauf qu’avant de partir ce matin, elle ne l’était pas et qu’après elle n’a vraiment pas eu le temps… Tu déplies le papier et très vite, tu reconnais l’écriture de ton frère de cœur…
Mon frère…
Il fallait que je parte, je n’avais pas le choix, je suis certains que tu comprends pourquoi et j’espérais que tu ne m’en voudras pas. Tout est allé trop loin cela ne pouvait plus durer. Je vais rester un certain temps en Italie. J’ai une faveur à te demander, veille sur ma sœur comme si c’était la tienne s’il te plait. Je sais que vous ne vous entendez pas bien, mais je sais que tu feras ce qu’il faut pour elle, j’ai confiance en toi. Elle va avoir un lourd poids sur les épaules à porter et je sais qu’elle aura besoin de toi à ses côtés. Je reviendrais lorsque ça ira mieux c’est promis.
Prend soin de toi,
Luca.
Tu n’as pas le temps de réfléchir, tu n’as pas le temps de comprendre tout ce que cela implique que tu entends déjà hurler. Ton sang ne fait qu’un tour dans ton cerveau avant que tu ne sois déjà sortis de ton appartement en direction de celui de la Zabini, sauf qu’elle n’y est pas… Découvrant alors la porte de l’appartement de Luca ouvert, tu ne mets pas longtemps à comprendre. Entrant dans cet endroit à ton tour tu ne mets pas longtemps à la retrouver tandis qu’elle ouvrait déjà tous les placards, dans un but réconfortant tu venais vers elle voulant simplement l’aider à se calmer et pourquoi pas la prendre dans tes bras si elle te laissait faire, mais sa colère à ton égare n’est pas calmée loin de là au contraire et elle te repousse encore une fois tandis que tu te retrouves alors impuissant devant sa détresse sans même pouvoir faire quoique ce soit pour l’aider. Tu sais combien Luca est important pour elle, tout simplement parce qu’il était également important pour toi, comme un frère, tu pouvais avoir une légère idée de ce qu’elle pouvait ressentir… Mais pourquoi cette colère dirigée contre toi ? Si ses prunelles pouvaient tuer, tu serais déjà mort et tu ne comprenais pas pourquoi tandis qu’elle te demande ce que tu veux, enfin tu crois que c’est ça ou quelque chose du genre, tu n’étais pas encore un pro de l’italien non plus.
« Doucement Anje… » Commençais-tu alors doucement, tu n’étais pas là pour une confrontation, c’était fini ce jeu-là entre vous non ? A moins que c’était de cela qu’elle dont elle avait besoin ? Tu n’as finalement pas le temps de réfléchir plus longtemps que finalement elle reprend la parole, te posant alors des questions sur celle qui était désormais ta sœur. Alors c’était donc ça ? Elle t’avait vu avec ? Elle avait vu que Lyrae t’avais aidé ? Pourtant elle t’avait aussi mis ce bracelet qui t’empêchait d’user de la magie… Tu n’étais pas certains qu’elle t’ait réellement aidé… Même si elle t’avait quand même dit de la retrouver… Tu ne savais pas quoi penser de tout ça et c’était la dernière chose à laquelle tu avais envie de penser en cet instant… Ton regard se durcit tandis que tu comprends qu’elle pense que tu as trahis les tiens, que tu fais alliance avec elle ou quoique ce soit d’autre. Parce qu’elle t’attaque sans savoir, tu te caches toi aussi derrière de l’animosité pour lui répondre. « Mais qu’est-ce que tu t’imagines à la fin ? » Réponds-tu sur le même ton qu’elle agacé par ses accusations. Tes prunelles glacées venant percuter les siennes tandis que tu la regardes avec cette arrogance qui te caractérise si bien et puisqu’elle voulait des réponses, tu allais les lui fournir, parce qu’il y a longtemps que l’époque du silence entre vous était résolus et que cela ne vous réussissait pas tellement, même si cette fois cela t’écorchais la bouche…
« C’est ma sœur ! » Lâchais-tu avec colère. « Voilà, t’es contente ? » Sous la colère tu te reculais et commençais à faire les cent pas, dans un sens et puis dans un autre. « Ma demie sœur. » Précisais-tu alors avant de reprendre. « Je l’ai découvert il n’y a que deux ou trois mois et je ne savais pas encore qu’elle faisait partie d’eux, je l’ai su qu’après… » Tu aurais aimé lui en parler oui, mais pas comme ça, pas de cette manière, tu aurais préféré le faire parce que tu l’avais choisi, pas parce qu’elle te forçait la main t’accusant presque de trahir les tiens… Remettant ta loyauté et sa confiance en cause… « Je voulais t’en parler, j’attendais juste de… D’accepter moi-même les faits, de digérer cette information et j’aurais aimé pouvoir la tuer oui… Mais est-ce tu pourrais tuer Luca ? » Demandais-tu avec cet air sévère sur le regard. « Certes ce n’est pas pareil, vous avez grandis ensemble mais… C’est mon sang qui coule dans ses veines… Tu peux comprendre ? » Demandais-tu alors en cherchant dans son regard si elle pourrait effectivement en être capable ou si elle serait complètement catégorique et te jetterais la pierre… « Et j’imagine que ça doit être la même chose pour elle, sinon sans doute qu’elle aurait laissé l’autre moldu me tiré dessus. » Est-ce que ça serait ce qu’elle aurait préféré ? Que tu te prennes une balle plutôt que d’être protégée par une des leur ? Cette sœur, tu ne l’avais pas choisi, tu ne l’avais pas demandée, elle t’était littéralement tombée dessus, tu n’avais rien choisi et on t’avait menti toute ta vie…
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mar 10 Sep - 1:12
❝ When things fall apart ❞ Aeden
Comment cette journée pouvait aller de plus en plus mal ? Je venais de survivre à un attentat, à un crime organisé par des moldus. J’avais un putain de bracelet au bras. Des ecchymoses sur tous les corps alors qu’un de ces monstres m’avait roué de coups. Jaeden qui semblait avoir un lien avec l’une d’entre eux. J’avais l’impression qu’effectivement, rien ne pouvait aller plus mal. Le pire c’est que cette fille, son visage, il me parlait. Je n’arrive pas à remettre ses traits, mais j’étais persuadée de l’avoir déjà aperçu. Mais comment alors que je ne fréquentais jamais les moldus ? Oui, je pensais vraiment qu’une fois rentrée au garage, reposée, j’allais peut-être me remettre de mes émotions. Evincer les images d’horreur qui erraient dans mon esprit. Parler plus calmement avec Jaeden de toute cette histoire. Mais c’était sans compter sur cette lettre glissée sous ma porte. Un mot griffonné à la va vite de la main de mon frère. Une succession de mots, qui enchainaient des phrases qui me semblaient vide de sens. Des mots et des phrases qui m’arrachait mon frère, celui qui était tout pour moi. Malgré la merde dans laquelle il avait commencé à s’enliser, ses crises colériques et les confrontations qu’on avait eues, je ne voulais pas le voir partir. Pas si loin de moi. Pas chez nous alors que je me retrouvais à présent seule ici. Seule à la tête de la branche anglaise de la Cosa Nostra. Avec tout ce que ça impliquait. Les rencontres officielles avec nos clients, les négociations, les attaques, organisés les transports, se faire respecter par les gars… Cette pression, elle me tombait dessus en même temps que la douleur de la distance entre lui et moi. Car si c’était pour l’aider, j’étais capable de tout, même de relever ce défi. Mais sans lui ? Si loin. Cela me semblait impossible.
Son prénom, je l’avais crié. Il s’était échappé d’entre mes lippes alors que j’avais ouvert la porte de son appartement désespérément vide. Je ne reste pas seule bien longtemps dans l’espace où vivait encore Luca il y a peu. Evans m’a suivi. Sûrement alerté par mon cri. Peut-être a-t-il eu sa propre lettre lui aussi. Ca ne serait pas étonnant. Je sens bien qu’il s’approche, mais je le rejette car la foule de sentiments qui m’envahit me rends incapable de maitriser mes gestes. Tout se mélange, la peur du jour, la colère, la tristesse d’avoir perdu Luca sans même avoir pu le retenir ou le prendre dans mes bras. Evans semble soudain, sans que je le veuille, un réceptacle à ce trop plein d’émotions qui m’assaillent. Tant et si bien que je lui réponds agressivement. Je vois bien dans son regard l'incompréhension alors que tout semblait avancer tranquillement entre nous dernièrement. Tout se mélange et les questions fusent, attaquent, mordent. Et alors il me réponds. Il se mets sur la défensive et si j’avais été en état de raisonner peut-être que j’aurais poser mes questions autrement. Peut-être que j’aurais été plus calme. Mais là tout s’accumulait et se mélangeait sans que mon cerveau parvienne à imprimer la moindre information. « Je n’imagine rien ! Je me demande juste pour une putain des Blood Circle a voulu buter l’un des siens pour te défendre ! »
Et puis soudain il lâche des mots, toujours des mots qui font une histoire que j’ai du mal à assimiler. Sa soeur. Depuis quand avait-il une soeur, lui ? Et alors que je réfléchissais, son visage me revenait en mémoire, sa photo sur ce téléphone que Luca lui avait montré. Cette moldue qu’il tentait d’amadouer pour obtenir des informations. C’était elle. Il devait être loin de savoir qu’il s’agissait de la soeur de celui qu’il considérait comme un frère. Je l’écoute parce que de toute façon, j’ai rien d’autre à faire. Je tente de reprendre mes esprits. D’apaiser les maux, les tensions qui m’envahissent. Tuer Luca ? Mon regard sombre s’accroche au sien. Comment pouvait-il comparer ? Comprendre, j’essayais mais rien dans mon être ne semblait vouloir se connecter pour mettre en place ma cervelle.
Je recule pour prendre appui contre un mur, la tête entre les mains, je tente de mettre en place les morceaux du puzzle que cette affreuse journée a mis en bordel. « Je suis désolée, Jae, je perds les pédales. Il s’est passé trop de choses en si peu de temps…. » M’en prendre à lui, c’était ridicule. Mon instinct me dit depuis longtemps de lui faire confiance. Mon frère me dit de le faire. Alors pourquoi avoir encore douté ? Je finis par laisser mes bras tomber le long de mon corps et croise ses yeux clairs. « C’était un cauchemar aujourd’hui… » Un murmure que je lâche. « Je redoutais d’y aller sans ce qui s’est passé mais avec ça en plus… J’ai cru qu’on allait mourir. J’avais peur sans Luca, j’avais peur pour toi… » Je marquais un silence, repensant à sa soeur. « Luca tentait de s’approcher de ta… soeur… On savait pas qui elle était, encore moins qu’elle était de ta famille. Il avait trouvé par la Cosa Nostra moldue qu’elle était étrangement liée à des disparitions de gars de chez nous. » Mais Luca n’était même plus là pour avoir plus d’informations ou en parler de lui même à Jaeden puisqu’il avait pris l’option de la désertion plutôt que celle de faire face. Quelque part, je me doutais que notre père ne lui avait pas vraiment laissé le choix après tout ce qu’il s’était passé. Rajouter un problème de drogue ? Non le géniteur Zabini ne voulait pas de ça. Mais il ne m’avait pas préparée à ça. Au bout d’un moment, je finissais par lâcher : « J’suis pas prête pour assumer ce qu’ils attendent de moi… » Je me redressais doucement pour faire quelques pas vers lui. Je tendais timidement les bras, afin de l’enlacer, voir s’il me laissait faire avant de me nicher contre son torse. Sa douce chaleur m’apaisait et j’en profitais sans en faire davantage. Parce qu’il n’était jamais à l’aise pour ce genre de gestes et que jamais je ne voulais le brusquer. « Je voulais pas te blesser, je suis désolée… »
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Dim 22 Sep - 20:56
Aeden VII - Mai 2019
Tu comprenais à peine ce qui se passait… Entre cette journée de dingue, la colère d’Anjelica qui avait l’air d’être dirigée contre toi, ton frère, enfin c’était tout comme qui t’avais laissé cette lettre et maintenant Anje’ qui était en train de totalement partir en vrille… Tu voulais l’aider, mais tu ne savais pas comment et le fait qu’elle te rejette ne t’aidais pas vraiment… C’était nouveau depuis qu’elle savait tout ou presque à propos de ton passé. Les choses s’étaient beaucoup améliorés entre vous deux, cette colère à ton encontre il y avait longtemps que tu ne l’avais pas vu dans ses yeux et pourtant là… Et puis elle explose, les questions sortent enfin et tu commences à comprendre ce qui se passe dans sa tête. Ses questions t’agacent, ça ne te gêne pas qu’elle les poses, c’est plutôt la façon dont cela se passait. Elle semblait t’accuser, t’accabler sans même te laisser la moindre chance. Alors évidemment que tu es sur la défensive, que ta première envie est seulement de l’envoyer balader sans même lui apporter la moindre réponse. Tu n’avais rien à prouver, si elle doutait de toi, c’était son problème… Sauf que les choses avaient changés entre vous et que tu savais que te fermer et te casser ne serait pas la solution, alors malgré sa colère, malgré ton agacement, tu lui apportes des explications, pas de guetter de cœur, non, mais au moins elle allait vite être fixée. Tu voyais bien qu’elle ne comprenait rien, toi-même tu n’étais pas certain de tout comprendre, mais elle avait voulu savoir n’est-ce pas ?
Tu terminais presque à bout de souffle, tant ta colère te tenait en haleine, tu tentes de te maitriser, parce que si toi aussi tu pétais les plombs se serait le pompon, ta respiration faisait ressortir ton torse tandis que tu essayais de te calmer, mais ce fût sa voix qui y parvenait. Elle s’excuse et alors ta colère redescend d’un cran tandis qu’elle semble enfin comprendre que tu n’avais trahi personne… Tes prunelles se posant une nouvelle fois sur elle se font moins durs, moins glacées et tu décides de t’approcher doucement tandis que tu comprends très bien ce qu’elle voulait dire. Pour toi aussi c’était un cauchemar et justement, tu avais besoin d’elle… Tu allais la prendre dans tes bras lorsque soudainement elle t’avouait que Luca voulait s’approcher de ta sœur… Quoi ? Cette phrase te stoppait dans tes pas. Mais pourquoi ne t’en avait-il pas parlé ? Tu avais la réponse dans les mots qui suivaient et tu finissais alors par hocher la tête. Tu soupirais un instant en te passant une main sur ta nuque, tandis qu’elle t’avouait ses craintes… Luca partit, elle allait devoir s’occuper de la Cosa Nostra, est-ce qu’elle était prête ? Tu n’en savais rien, en revanche tu savais que tu étais prêt à te tenir à ses côtés comme tu l’avais fait pour Luca, si elle le désirait. Finalement, ce fut elle qui vont vers toi, timidement, mais tu lui ouvrais toi aussi les bras l’accueillant avec plaisir contre toi avant qu’elle s’excuse de nouveau. Ton visage allait se perdre un instant contre ses cheveux tandis que tu inspirais son odeur qui aidait à t’apaiser puis tu soupirais de nouveau.
« J’aimerais que tu puisses me faire confiance Anjelica… Jamais je ne trahirais Luca, jamais je ne trahirais la Cosa Nostra et surtout jamais je ne te trahirais toi. » Lâchais-tu alors dans un murmure contre son oreille. Tu la serrais un peu plus contre toi, tes mains venaient entourer sa taille et l’attirais un peu plus vers toi. « Cette journée a été terrible pour tout le monde… » Disais-tu tout en cherchant son regard du tiens. « Moi aussi j’ai eu peur pour toi… » Avouais-tu alors, bien sûr que tu avais craint pour Luca évidemment, mais pas de la même manière. Pour elle, tu avais ressenti ce besoin de la protéger, tu aurais remué ciel et terre si tu avais pu… « Ton frère à confiance en toi, il te croit capable d’assumer ce rôle et je… Je serais là les fois où le poids deviendra trop lourd à porter, je te le promets… » Disais-tu alors sur le même ton, tu ne pouvais pas faire mieux, tu ne pouvais pas réellement comprendre, tu n’avais jamais été chef de quoique ce soit, en revanche tu avais épaulé Luca jusqu’au bout, tu te disais que tu pouvais bel et bien faire la même chose pour Anjelica, de toute façon c’était précisément ce que Luca t’avait demandé. Doucement, néanmoins presque avec des gestes abrupts sans le vouloir, l’une de tes mains remontait le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ce que tes doigts viennent encerclés sa nuque, tu avalais légèrement difficilement ta salive un instant tandis que tu fixais soudainement ses lèvres. Tu t’approchais, peu certains de ce que tu étais en train de faire, mais une chose était sûre, tu en avais envie, même au-delà, tu en avais besoin. Ton front venait se coller alors contre celui de la jeune femme tandis que ton souffle venait frapper contre ses lèvres. « J’ai besoin de toi Anje… » Soufflais-tu presque dans une supplique avant de venir t’emparer de ses lèvres…
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Lun 30 Sep - 0:22
❝ When things fall apart ❞ Aeden
Cette journée ne pouvait pas aller plus mal, non ? Survivre a un attentat, je ne pensais pas vivre ça un jour. Pourtant j’avais traversé plus d’une épreuve où ma vie avait frolé la mort. Mon accident de moto, cet enlèvement qu’on avait subi avec mon frère. Cette attaque dont Jaeden m’avait sauvé. Mais ce que j’avais vu aujourd’hui ? C’était au-délà de tout. Les cris, les pleures. Le bruit sourd de leurs armes. Chaque actes quasi millimétrés pour nous anéantir. Pour nous détruire. Le départ de mon frère avait fini de m’achever. Ce que j’avais cru voir de Jaeden et cette femme aussi. Je ne savais plus sur quel pied danser et je perdais l’équilibre dans ce monde complètement fou. Les mots sortent et tu agresses Jaeden parce que c’est facile. Facile de s’en prendre au premier présent. De déverser sa colère juste parce qu’il a le malheur d’être là, lui, contrairement à d’autre. Si simple de se défouler sur les gens qu’on apprécie et qui compte. Parfois pour le regretter. Je me souviens que Luca et moi, nous nous sommes beaucoup battu dernièrement. Par les paroles brutales, mais aussi physiquement alors qu’il ne contrôlait plus ses actes à cause de la drogue. Jamais il aurait était aussi virulent envers moi autrement. J’aurais eu envie de me défouler soudainement. La boxe avait ce mérite exutoire que j’aimais tant. Pourtant j’étais épuisée tant mentalement que physiquement.
Et lui, le seul encore présent à mes côtés, je l’avais épuisé de colère. Essoufflé, il avait été obligé de se justifier. Nos prunelles s’entrechoquent et rapidement je comprends. Je m’excuse car je sais quand je dépasse les bornes. Je lui tends alors timidement les bras ne sachant s’il voudra de ce contact avec moi. Pourtant, il m’accueille, mon visage se nichant contre son torse. Je me laisse aller contre sa carcasse rassurante. Son odeur m’enveloppe et je profite de la douce chaleur qui émane de lui. Doucement, j’entends son coeur battre dans sa poitrine. Un rythme régulier qui me berce. Je ressers doucement mon étreinte à ses paroles alors qu’il en fait de même. « Je l’ai toujours su… » Même quand je ne pouvais pas l’encadrer. Que sa gueule suffisante m’observait et que nous nous lancions des piques. Nous étions de la même famille depuis qu’il m’avait sauvé la vie en faisant couler le sang de l’ennemi. Luca avait toujours eu une confiance aveugle en lui. Alors je l’avais toujours su qu’il était fidèle même si je ne l’aurais jamais reconnu avant….
Ses mains venaient alors se poser sur ta taille, m’attirant à lui alors que je relevais le visage pour rencontrer ses prunelles claires. Je l’écoute alors qu’il me dit que mon frère à confiance en moi et pourtant je ne peux m’empêcher de douter et de me dire qu’il n’a pas eu le choix que de me laisser seule ici. A croire que je porte malheur à ceux qui m’entoure. Depuis que j’étais arrivée en Angleterre, la Cosa Nostra semblait rencontrer d’autant plus d’ennemis. Il arrivait des malheurs autour de moi, comme ce qui était arrivé à Andrea. Jaeden avait-il lui aussi plus d’emmerdes à cause de moi depuis qu’il avait rejoint la famille ? Il y était rentré par ma faute après tout. Tellement désinvolte depuis l’accident. Ne craignant rien, me montrant avec ce tatouage familiale sans me soucier de qui le verrait. « Et si c’était moi le poids trop lourd à porter ? J’ai l’impression de porter malheur partout où je passe… » Mes mains remontèrent doucement autour de son cou alors qu’un instant j’observais ses lippes avant de retrouver son regard. « J’ai confiance en toi Jae… »
Un frisson se déclencha dans tout mon corps alors qu’une de ses mains remonta le long de mon dos, s’accrochant avec fermeté à ma nuque. Ton palpitant s’embrasa brusquement alors qu’il resserra toujours plus votre proximité, son front venant se poser sur le tien. Mes mains, apposée sur son torse, remontèrent sur ses épaules suivant avec une harmonie presque étrange ses gestes. « J’ai besoin de toi Anje… » Nos yeux se confrontent que l’espace d’une seconde alors que nos lèvres se percutent. Je n’étais jamais sûre de moi quand il s’agissait de Jaeden. Je ne voulais pas le brusquer, lui rappeler de mauvais souvenir. Il n’y avait rien d’officiel entre nous si ce n’est cette attirance mutuelle et depuis quelques mois, ses sentiments étranges grouillants en moi. Mais je l’avais laissé venir à moi sans jamais oser aller plus loin alors que l’envie était toujours présente. Depuis ce premier baiser suite à ce pari. Depuis qu’il m’avait renversé sur une moto. Depuis cette fois où son corps derrière le mien m’avait rendu complètement folle. Mais cette fois, je sentais que c’était différent. Il avait fait le premier pas et c’était déjà énorme pour lui… Lorsque nos lèvres se rencontrent c’est comme si c’était une évidence. Mes mains s’agrippent à ses épaules alors j’invite ma langue à la découverte de la sienne. Elles se caressent, se cherchent pour mieux se trouver. J’ai l’impression de l’embrasser comme je n’ai jamais embrasser d’homme avant. Avec une passion nouvelle et dévorante. A bout de souffle, nos bouches s’éloignent un instant. Juste assez pour que je murmure, d’une voix légèrement enrouée : « On sort de là ? » Rester chez Luca me perturbe. Mon regard ambré s’accroche au sien. Je lis dans ses iris la même envie, le même besoin. Avec toujours cette réserve de ma part. Cette crainte de le brusquer. Mes bras s’enroulent autour de ses épaules, mon corps contre le sien, se mêlant avec une perfection qui semble irréelle. Mes lèvres cherchent à nouveau les siennes. La sensation est grisante, étonnante. J’avance un peu contre lui pour faire quelques pas. Je lui laisse alors le choix. Choisir d’aller chez lui ou chez moi ensemble. Ou se dire bonne nuit et rentrer chacun chez soit. « Moi aussi j’ai besoin de toi Jae. » Si ça n’avait pas été lui et son passé, je l’aurais déjà attiré chez moi tant il éveille ce désir en moi. Mais j’ai tellement peur de faire un geste de trop… J’attends, le mot, un signe de sa part pour lâcher totalement prise. Ou rentrer chez moi afin de prendre une douche froide…
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Mer 2 Oct - 20:06
Aeden VII - Mai 2019
Cette journée allait totalement vous rendez dingue, cela avait même commencé… Comme si cela n’avait pas été assez d’horreurs comme ça, voilà qu’en plus vous vous engueuliez... Dispute qui n’allait pas très loin cependant. N’ayant plus rien à lui cacher tu ne cherchais pas à détourner la vérité et lui avouait alors que la jeune moldue était en réalité ta demie sœur. Cela aurait pu aller plus loin, mais Anjelica semble se reprendre et s’excuse et alors qu’elle vient vers toi, cherchant le réconfort de tes bras, tu te détends et ne la repousse pas. C’est là qu’on pouvait voir tout le chemin que vous aviez parcouru. Il y a quelques mois, vous auriez été incapable de vous sortir de cette situation aussi simplement. Chacun se serait braqué, aurait envoyé boulet l’autre, tu te serais totalement fermé refusant de parler…Tu prends alors la parole et lui demande tout simplement de te faire confiance, sa réponse te touche, mais d’un autre côté tu te demandes pourquoi elle doute alors autant de toi ? Pourquoi parce qu’elle a vu une moldue te venir en aide elle t-a tout de suite jeté la pierre ? Qu’elle s’est tout de suite imaginer le pire ? Tu ne posais pas les questions… En réfléchissant un peu, tu te doutais que la journée que vous aviez vécut n’aidait en rien, qu’avec la lettre de Luca tout avait dû explosé en elle… Tu te contentais alors de hocher la tête et de la serrer un peu plus contre toi. Alors qu’elle doute d’elle-même à propos du fait que la Cosa Nostra repose à présent sur elle en Angleterre tu essai de la rassurer, de te montrer présent pour elle.
« Je te porterais alors, tu n’es pas si lourde que ça… » Chuchotais-tu dans un semblant d’humour, un sourire venait se dessiner sur son visage, bien sûr que ce n’était pas ce qu’elle voulait dire, mais tu n’étais pas certains d’avoir les mots alors tu préférais en plaisanter après cette journée qui avait été éreintante pour vous deux. A par l’entourer de tes bras et la rassurer avec tes gestes tu ne voyais pas quoi faire de plus. Enfin si… Mais pas en parole… Tes mains remontaient sur elle, tu avais besoin d’elle, besoin de ses lèvres… Un sentiment qui, depuis un moment, se faisait souvent sentir mais jamais aussi fort qu’en ce moment. Et alors que tu murmures, tes lippes viennent par la suite se coller aux siennes. Tu aimes sentir ses mains sur tes épaules même si une infime partie de toi à encore se reflexe de vouloir reprendre de la distance, mais l’envie de l’avoir encore plus près, de prendre plus que ce qu’elle te donnait actuellement était bien plus forte. Tu faisais alors taire cette petite voix au fond de toi et laissais sa langue venir retrouver la tienne. Ta prise sur sa nuque se faisait plus sensuelle, ton autre main caressait doucement sa hanche, si toi tu en avais oublié ou vous vous trouviez, Anjelica elle, vous rappelait à l’ordre en te demandant de sortir de là. Tu avais envie de grogner pour simple réponse et de fondre de nouveau sur ses lèvres, envie qui devait être partagée puisqu’avant même d’obtenir une réponse elle revenait sur tes lippes. En revanche elle n’oublie pas pour autant puisque tu la sens avancer te forçant à reculer de quelques pas, tu te laisses faire, te retrouvant presque docile tandis qu’elle murmure les mêmes mots que tu lui as dit quelques instant plus tôt. Tes lèvres quittes les siennes un instant vous laissant une nouvelle fois à bout de souffle tous les deux. Tes prunelles fixant les siennes. Doucement, tu continuais de reculer tout en l’entrainant à ta suite jusqu’à sortir entièrement de l’appartement de Luca. Pendant un instant tu te demandais ce que vous étiez censé faire. Est- que tu avais juste envie de rejoindre ton appartement en la laissant rejoindre également le sien ? Chacun seul… Tu te questionnais sur ce que tu avais envie dans le fond, mais tu le savais très bien… En revanche en avait-elle envie ? Le simple fait qu’elle soit ici dans ce couloir avec toi au lieu de repartir vers son appartement venait répondre à ta question. Alors tu prenais cette décision que tu n’arrivais pas à prendre depuis des mois et prenais sa main dans la sienne liant vos doigts les uns avec les autres.
« Viens » murmurais-tu alors, cela ne sonnait pas comme un ordre elle avait parfaitement le choix de te suivre ou non. Tu l’entrainais alors vers ton appartement, tu avais cette impression d’être divisée en deux entre cette partie de toi qui n’osait pas et l’autre qui brûlait de désirs pour elle… Ce n’est qu’une fois la porte fermée que tu la laissais te consumer. Tu ne voulais plus hésiter, tu la voulais elle, et tu comptais bien lui faire comprendre. Ta bouche venait de nouveau se plaquer contre la sienne, ton corps contre le sien. Tes mains venaient à la rencontre de ses courbes féminines passant sur ses côtes descendant sur sa hanche… S’invitant doucement sous son haut… Tu sentais ton cœur battre à la chamade, comment pouvait-ont avoir autant d’expérience en la matière et se sentir aussi… Débutant ? Tu connaissais les gestes, tu savais quoi faire, la preuve tes mains savaient où aller, savaient comment caresser… Ta bouche venait doucement mordre sa lèvre en tirant dessus pour revenir de nouveau et laisser ta langue valser avec la sienne. Mais quelque part tu avais cette impression que c’était totalement nouveau… Parce que ce n’était pas une cliente, que le désir que tu ressentais, il était vrai… A l’état le plus brute qui puisse exister…
« Je brûle de désir pour toi… » Murmure rauque au creux de son oreille et comme pour appuyer tes dires ton corps se mit à trembler légèrement. Tu avais eu besoin de le dire, besoin qu’elle le sache. Tu ressentais cette urgence, au creux de ton ventre, celle qui avait juste envie de lui arracher ses vêtements et de simplement laisser exprimer vos envies… Mais tu avais envie de faire les choses bien. Quelque part, c’était comme une première fois, tu voulais qu’elle compte, tu voulais qu’Anjelica s’en souvienne. Tes prunelles cherchaient les siennes, les fouillaient, comme si tu voulais être certains que ça allait pour elle, qu’elle aussi le voulait… L’embrassant de nouveau tu inversais les rôles cette fois c’était toi qui avançait et elle qui reculait, le but étant d’atteindre la chambre…
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Dim 13 Oct - 1:30
❝ When things fall apart ❞ Aeden
Heureusement, la dispute entre Jaeden et moi ne dure pas longtemps. Parce que je me rends compte que ma colère n’est pas dirigée contre lui et que la peur m’a fait voir le mal sans raison. L’inconnu de ce m’attends m’effraie. Ce que nous avons vécu il y a peine quelques heures encore a ébranlé toute ma carcasse. J’ai pourtant assisté à bien des situations… Mais pas ainsi. Pas en groupe. S’il y avait des cris, ce n’était que les miens ou ceux des ennemis qui tombaient. J’avais vu la mort. Je l’avais frôlé plusieurs fois au point de penser être un chat noir pour ma personne et pour les autres. Mais ça… Ce n’était en rien comparable. Le bruit de ses armes moldues. Les cris. Les coups. Et ce bracelet qui se trouvait à présent à nos poignets… Nous avions rapidement compris que nous ne pouvions plus user de notre magie. Ne serait-ce que pour rentrer nous n’avions pas pu transplaner. Ils nous avaient privé de notre essence, de moteur. Sans magie, qu’étions nous de plus ? Des moldus, comme eux ? C’est ce qu’ils cherchaient à faire après. Nous aligner à leur niveau pour mieux nous abattre.
M’en prendre à Jae, c’était une solution de facilité stupide alors que le départ de Luca m’avait rendu complètement dingue, réalisant qu’il était parti et qu’il ne restait plus d’affaire lui appartenant ou presque. Dans ses bras, je lui disais que j’avais confiance bien sûr. Même si ma réaction pouvait laisser penser le contraire. J’étais simplement perdue. Trop d’émotions me chamboulaient en cet instant. Je m’en rendais compte alors que son contact finissait par m’apaiser. Je laisse un léger rire s’échapper alors qu’il annonce qu’il me portera au besoin. Il était pourtant une de mes victimes. Lorsqu’il était venu me secourir lors de cette soirée. A cause de moi, il avait dû verser le sang de l’ennemi. Personne ne souhaite en venir à tuer quelqu’un. A cause de moi, il avait dû le faire. Je n’ose pas lui dire le fond de ma pensée pour autant. Et puis, ses mains qui glissent sur moi, ses paroles détournent mon attention. Puis sa bouche qui rencontre la mienne finisse de me faire perdre la raison alors que mes mains se posent sur ses épaules. Je lui demande pourtant entre deux de sortir de l’appartement de Luca, l’endroit vide de sa présence me laissant une drôle d’impression.
Une fois dehors je redoute sa réaction. S’il me laisse en plan, il allait me falloir une bonne douche pour me calmer. Pourtant, je profitais de ce baiser sans le brusquer et quand, à bout de souffle, les lèvres se quittèrent, j’attendis, silencieuse, son invitation. Sa main se glissa alors dans la mienne et je sentis soudainement mon palpitant s’embraser alors qu’il me demandait de venir chez lui. Comme une adolescente qui allait chez son petit ami pour la première fois. C’était comme une première fois pour lui qui n’avait jamais fait cela par plaisir mais par devoir. Je le suivais et me tournais doucement vers lui alors qu’il fermait la porte derrière nous. Le baiser qui suivit fut une tornade d’émotion. Son corps musclé contre le mien, j’en avais rêvé plus d’une fois ces dernières semaines. Un frisson parcouru toute mon échine alors que je m’accrochais de nouveau à ses épaules, nos langues se délectant l’une de l’autre.
Pourtant je sentais qu’il était pris entre deux sentiments troubles. L’envie était là, mais il semblait presque hésitant. Et si ses mains sur mes hanches, se faufilant sur ma peau éveillait une chaleur dans mon bas ventre, je le sentais presque dans une chaine automatique.
️ Pando
Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Dim 20 Oct - 20:08
❝ When things fall apart ❞ Aeden
La dispute s’estompe au profit de cette envie charnelle qui nous dévore tous les deux depuis des semaines. Depuis que Jaeden s’est confiée à moi sur son passé, cela n’a pas pour autant eu l’effet qu’il pensait : le dégoût. Non. Je me fichais bien de ses femmes ou hommes qui avaient pu passer entre ses bras. Cela n’avait pas d’importance à mes yeux alors qu’il avait fait cela pour survivre et tenter de gagner de l’argent pour s’en sortir. Tout le monde n’avait pas la chance de grandir dans un univers aussi bienveillant que moi. Bien sûr, la Cosa Nostra n’avait rien de tout blanc mais plus jeune, cette mafia, était ma famille. Elle me couvait, me protégeait. Je n’en avais vu que les aspects positifs dans ma jeunesse. En grandissant j’avais pris conscience de tout ce qui l’entourait. J’avais pris mes marques pour y participer. Me rendant parfois coupable de choses peu licite. Mais c’était le jeu… Alors le passé de Jae ? Je m’en fichais. Ce que je retenais c’était cette attirance inexpliquée que j’avais pour lui, qui avait grandi à mesure que nous nous étions rapproché sans même le réaliser. J’avais été alors sur la retenue. Le laissant venir à moi s’il le voulait, ne voulant rien brusquer. J’avais attendu. Presque patiemment, rentrant dans ces jeux parfois frustrant, avec une saveur amère de trop peu. C’était quelque chose nouveau pour lui. Pour moi, cela donnait une note singulière à cet acte. Je voulais qu’il profite, qu’il aime. Qu’il ne regrette pas. Qu’il ose. Sans penser au pire. Sans se mettre en mode automatique comme il avait pu le faire tant de fois avec ses clientes…
Ses doigts me découvrent, les miens aussi. Nos lèvres se cherchent. Je vis un instant le doute alors que je le stoppais dans ses gestes aux abords du lit. Je pris rapidement la parole, mes gestes suivant les mots. Nous Une promesse ? Un engagement ? Contre lui j’oubliais les horreurs de la journée. Le départ de mon frère semblait soudainement lointain. Alors que je frôles son entrejambe et qu’il semble réceptif, je sais que la soirée ne fait que commencer alors que je bascule en arrière sur son matelas.
️ Pando
Nobody Can Save Me
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