Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Ven 24 Mai - 18:22
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimtia - Janvier 2019
Tu sortais enfin de cours après une journée plutôt éprouvante, à croire que les professeurs avaient décidés de vous tuer juste après le retour des vacances. En sortant de la salle de classe, tu desserre déjà ta cravate avec cette sensation que si tu ne le fais pas, tu allais suffoquer. Une tape dans ton dos, l’un de tes amis qui te fais signe que vous vous verrez plus tard, tu réponds d’un signe de tête avec un sourire à l’appui. Quelques filles te font de l’œil comme toujours, d’autres gloussent sur ton passage et peut-être qu’avant tu en aurais joué, d’ailleurs tu te rappelais que tu devais donner le change alors tu leur accordais un léger sourire et un clin d’œil avant de continuer ton chemin. Il te restait quelques heures tout de même avant de pouvoir retrouver Alcyone. Tu arrivais parfois à peine à comprendre ce qui se passait entre vous. Cette relation exclusive que vous partagiez depuis quelques mois… Cela ne te ressemblais pas et pourtant… Pourtant tu ne pouvais pas te passer d’elle, pas un seul instant. Ne pas la voir, ne pas la sentir contre toi avait le don de te rendre dingue. Peut-être que dans le fond, tu savais pourquoi, peut-être que tu connaissais les raisons, mais tu ne voulais pas te les avouer. Tu n’étais certainement pas prêt, tu n’étais pas certains de l’être un jour et cette relation semblait très bien aller à la jolie étoile alors pourquoi chercher plus loin n’est-ce pas ? Tu te rendais en tout premier lieu dans ton dortoir afin d’aller y déposer tes affaires et ressortais dans l’idée d’aller retrouver ton cousin qui devait trainer probablement dans un coin de l’université, peut-être bien occupé à suivre une petite blonde… Combien de fois est-ce que tu lui avais dit de laisser tomber ?
Mais apparemment pour lui aussi c’était plus fort que lui et c’était toi qui avait laissé tomber l’idée de comprendre un jour… Tu déambules dans les couloirs de l’école cherchant ton cousin du regard, tu pensais commencer bien évidemment par le sous-sol, endroit où il était le plus susceptible d’être, ou alors à l’extérieur. Tu dévalais donc peu à peu les escaliers puis atterrissait dans la bibliothèque, même si tu savais que tu avais peu de chance de le trouver là, à moins qu'il soit en chasse. N’est-ce pas de Lestang mâle qui sortait de la réserve ? Tu avais à peine eu le temps de tendre ta tête et d’apercevoir à l’intérieur le visage de ton amie, Hestia. L’idée d’aller trouver ton cousin passait soudainement au dernier plan. Tu attendais qu’Amaury soit un peu plus loin avant de rejoindre la jeune fille dans la salle où elle devait certainement être en retenue. Si de Lestang était sorti sans doute qu’elle était finie n’est-ce pas ? Et après tout tu t’en fichais, ouvrant la porte tu te glissais à l’intérieur et même si Hestia était du genre à toujours cacher ce qu’elle ressentait. Amaury n’était pas parti depuis assez longtemps pour qu’elle ait le temps de reprendre un masque assez impassible pour tu ne puisse rien déchiffré. Et puis entre vous il n’y avait pas de secret n’est-ce pas ? Hestia était sans doute, en dehors d’Alcyone et encore l’étoile ne savait pas tout à ton sujet… Hestia était donc la seule à tout connaître de toi et l’inverse était sans doute aussi vrai n’est-ce pas ? En entrant tu fais bien attention à ce que la porte se referme aussitôt. Alors que tu t’avances vers elle, tu n’as pas tellement besoin de parler, tout passe par le regard, tu sais qu’elle ne va pas bien, elle sait déjà que tu sais. Inutile de mentir, inutile de cacher quoique ce soit, vous vous connaissiez trop bien et c’était devenu encore plus vrai à présent que vous étiez tous les deux à Poudlard.
« Salut. » Chuchotes-tu alors que tu arrives enfin près d’elle. Tu penches alors la tête avec un regard bienveillant à son égard. Ce genre de regard chez toi était rare. Seules les quelques rares personnes proches de toi pouvait y avoir le droit. Hestia, Alcyone, ta petite sœur… La liste était courte, très courte. « Tu veux en parler ? » Demandais-tu alors simplement. Pas besoin de tourner autour du pot, pas besoin de faire comme s’il n’avait rien vue, ce serait se mentir et ce n’était pas leur genre. Il était prêt à être là pour elle, comme l’inverse avait toujours été vrai… Combien de fois avais-tu craqué en sa présence ? Combien de fois avais-tu eu peur de son jugement ? Pourtant il n’était jamais arrivé, si bien que tu lui vouais une réelle confiance au jour d’aujourd’hui. Tu t’approches un peu plus d’elle un instant et tu tends la main afin de venir essuyer un résidu de larme qui lui était resté sur la joue. « Tu n’as qu’un mot à dire et je m’occupe de lui. » Murmures-tu alors. Tu ignores ce qui c’était passé, mais s’il avait fait du mal à Hestia, tu n’avais même pas besoin de réfléchir, tu savais que tu allais régler cette histoire à ta manière, rien que pour te défouler et déverser ta colère… Votre amitié à tous les deux, personnes n’étaient réellement au courant et pourtant vous ne vous cachiez plus autant qu’avant. Tu ne lui avais jamais dit, elle non plus, mais au final que les gens sachent pour vous deux ne te préoccupais plus autant que ça et tu n’avais aucune honte à être son ami loin de là et tu cherchais encore un moyen de le lui montrer…
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Mer 19 Juin - 23:37
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimka ◊ Hestia
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Depuis combien de temps exactement Amaury avait-il quitté la réserve ? Hestia aurait bien été incapable de le dire. Ça lui paraissait un instant et une éternité à la fois. Mais au fond, la Serpentarde ne voulait pas vraiment répondre à cette question, parce qu’elle avait l’impression qu’une éternité ne suffirait pas à apaiser les sentiments qui lui serraient le cœur. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti d’émotions aussi fortes et destructrices, elle qui avait justement pour habitude de ne rien laisser l’atteindre. Mais face aux révélations d’Amaury elle avait été incapable de conserver son masque d’indifférence, même la colère qu’elle nourrissait à son égard n’avait pas été assez pour la protéger des sentiments que ses mots avaient fait naitre en elle. Ne pas se laisser approcher, ne pas se laisser atteindre, ne pas montrer la moindre faille, à tout ça elle avait lamentablement échoué. Même le départ du bleu ne lui avait apporté aucun soulagement. Les derniers gestes qu’il s’était permis à son encontre et surtout les derniers mots qu’il lui avait adressé n’avaient eu pour conséquence que de faire naitre un élan de colère en elle. A peine la porte s’était-elle refermée derrière le préfet qu’elle avait agi sans réfléchir, envoyant le premier livre qui lui tombait sous la main s’écraser avec violence contre le panneau en bois. Cependant l’ouvrage avait à peine touché le sol que sa rage s’était éteinte. Pour une fois la colère n’avait rien à lui apporter, ni soulagement, ni échappatoire. Tout ce qu’il lui restait c’était cette impression de vide dans sa poitrine et cette souffrance sourde qu’elle doutait de voir s’effacer un jour. Alors elle s’était contentée de rester là, à se ressasser en boucle les échos de leur confrontation sans toutefois parvenir à y apporter le moindre sens. Elle ne comprenait pas, comment Amaury avait pu la traiter, ainsi, comment elle avait pu se montrer aussi vulnérable. Plus rien n’avait de sens à part qu’à partir de cet instant tout était différent et qu’elle allait devoir l’accepter.
Mais bien sûr, tout ça c’était plus facile à dire qu’à faire et en cet instant Hestia se demandait comment elle pourrait sortir de cette salle et reprendre cette comédie de la sorcière forte à laquelle elle se livrait depuis de si nombreuses années. Elle y parviendrait, elle parvenait toujours à étouffer ses émotions jusqu’à pouvoir prétendre qu’elles n’existaient pas. Quand a sœur avait décidé de la laisser derrière elle, quand ses parents avaient commencé à faire peser de plus en plus d’exigences sur ses épaules, elle n’avait rien laissé paraitre. Elle n’avait pas eu le choix de toute façon. Aujourd’hui ne ferait pas exception, elle avait seulement besoin d’un peu de temps pour calmer les sentiments qui lui labouraient le cœur et se relever. Du temps, Hestia n’eut cependant pas le luxe d’en avoir, elle s’était à peine adossée à l’étagère la plus proche que la poignée de la porte s’abaissa pour laisser passer un étudiant. Elle se redressa aussitôt, tous les sens en alerte avant de reconnaitre Dimka. Elle se détendit imperceptiblement, abandonnant l’idée de jouer un rôle face au slave. Ce n’était pas ainsi que se définissait leur relation. Avec Dimka il n’y avait pas masques ou de faux semblant, juste de la sincérité, même si parfois celle-ci pouvait se révéler difficile à dévoiler. En silence la Serpentarde regarda son ami s’approcher, leurs prunelles s’étaient accrochées et elle n’avait pas cherché à se détourner. S’il y avait quelqu’un à qui elle n’avait pas honte de montrer ses émotions c’était bien le Dimitrov mais il était le seul à posséder ce privilège. « Salut. » Un pâle sourire vint étirer les lèvres de la Serpentarde, juste une seconde, si brièvement qu’un simple clignement d’yeux aurait fait manquer cet instant. Personne d’autre n’aurait pu rentrer dans la salle sans s’attirer les foudres de la Carrow. A fleur de peau elle était encore plus prompte attaquer. Mais c’était Dimka qui venait d’entrer dans la réserve, et avec le slave tout était différent. Aussi secrète qu’ait été leur amitié, elle n’en était pas moins la plus forte que Hestia possédait. Il était le seul à pouvoir la voir en cet instant sans s’attirer aussitôt ses foudres -enfin, peut-être qu’Adèle pouvait prétendre à ce privilège aussi mais pour le moment l’occasion de vérifier cette théorie ne s’était pas présentée.
La verte se força à croiser le regard du sorcier. « Dimka. » souffla-t-elle en guise de salut. Elle était soulagée de ne trouver dans les prunelles du bleu aucun jugement, ni moindre trace de pitié. Il en avait toujours été ainsi mais Hestia ne pouvait s’empêcher de se demander si ce jour funeste viendrait un jour. Mais il n’arrivait pas et aujourd’hui ne ferait pas exception. Il n’arriverait même jamais, chaque instant qu’elle passait en la compagnie de Dimka le lui soufflait. La confiance qu’elle plaçait en lui, il en avait toujours été digne. Ce jour ne ferait pas exception. Alors elle ne camoufla rien de la peine qui tourbillonnait au fond de ses iris sombres. De toute façon il savait lire en elle comme dans un livre ouvert. « Tu veux en parler ? » Sa question arracha un bref soupir à la Serpentarde. Qu’elle n’aille pas bien, n’importe qui aurait pu le comprendre, son expression n’avait, pour une fois, rien de bien indéchiffrable, mais lui seul en saisissait l’ampleur d’un simple échange de regards. Hestia pinça les lèvres, hésitante. Elle ne cachait rien à Dimka, leur amitié s’était construite sur la sincérité et elle ne comptait pas briser ce principe. Elle lui parlerait de ce qu’elle venait d’apprendre, elle n’avait pas le moindre doute là-dessus. Surtout que ça il ne pouvait pas le comprendre seul comme les circonstances de sa rupture avec Amaury dont elle n’avait pas eu besoin de lui souffler mot pour qu’il sache. Mais il y avait une différence entre se confier immédiatement et le faire quand elle aura d’abord eu le temps de digérer ce qu’elle venait d’apprendre. Ça n’avait rien à voir avec sa confiance en Dimka, mais tout avec sa propre capacité à se relever. Le russe paru saisir son trouble puisqu’au lieu d’attendre une réponse de sa part il s’approcha un peu plus. Hestia fronça le nez en quand sa main vint effleurer sa joue pour effacer la trace laissé par une larme. Par Merlin, elle se sentait comme une idiote, une idiote avec un trou dans la poitrine. Machinalement, elle passa à son tour ses mains sur ses joues pour en ôter toute trace de faiblesse, Amaury avait beau être désolé il ne méritait pas ces larmes.
« Tu n’as qu’un mot à dire et je m’occupe de lui. » Cette déclaration arracha un nouveau sourire à Hestia, un peu bancal mais sincère. Elle reconnaissait bien Dimka là, il pouvait se montrer aussi sanguin qu’elle. Ses mots n’avaient été qu’un murmure mais elle pouvait sentir la férocité dans son ton et son regard, il était parfaitement sérieux et elle le savait. Tout comme elle savait qu’elle n’hésiterait pas à en faire de même pour lui. Après tout elle si elle s’était retrouvée en retenue ce soir c’était parce qu’elle n’avait pas hésité à coller son poing dans la figure d’un Serpentard qui avait eu la mauvaise idée de menacer sa sœur alors qu’elle se trouvait à proximité. Elle en ferait de même pour Dimka, sans ciller un seul instant. « C’est une offre très généreuse. » Murmura-t-elle finalement. Il en avait toujours été ainsi entre eux. Ils se soutenaient aveuglément, se faisant mutuellement justice quand c’était nécessaire. Si quelqu’un osait faire du mal à Dimka, Hestia savait qu’elle lui tomberait dessus sans la moindre hésitation. « Mais ça ne changera rien, ça n’arrangera rien. » Reprit-elle en croisant son regard. Ce qu’elle venait d’apprendre ne pourrait pas être réparé à coup de poing. Ce n’était plus une question d’égo froissé ou de vengeance, c’était plus profond que ça et cette fois la verte savait qu’elle ne retirerait aucune satisfaction à voir Amaury mordre la poussière. S’en prendre à lui ne réparerait pas ce qu’il lui avait fait, ça ne fournirait pas d’explications à la Serpentarde et ça n’apaiserait pas son cœur blessé. La seule chose qui pouvait l’aider à avancer serait de comprendre les agissements du préfet, d’avoir enfin des réponses à ses questions, mais jusqu’à maintenant si Amaury n’avait pas cessé de lui répéter qu’il s’en voulait, il ne lui avait pas fourni la moindre explication. Alors Hestia doutait d’obtenir un jour ce dont elle avait besoin. Mais en attendant c’était Dimka qui était à ses côtés. « Et je ne veux pas que tu t’attires des ennuis pour moi. » C’était sûrement la dernière des préoccupations du Serdaigle, mais elle ça lui importait. Parce que malgré les années d’amitié et les innombrables preuves d’affection qu’il lui avait fournie, elle ne parvenait toujours pas à croire que Dimka s’était attaché à sa personne. Qu’elle, Hestia Carrow pleine de défauts et au sale caractère, puisse mériter son amitié. Mais ça ne l’empêchait pas de lui rendre de son mieux tout ce qu’il lui offrait, elle n’était pas parfaite, surtout pas en ce qui concernait les relations humaines, mais elle faisait au mieux pour le Dimitrov. Comme ne pas vouloir qu’il termine en retenue par sa faute.
Hestia souffla doucement quand son regard tomba sur le livre qu’elle avait jeté un peu plus tôt. Heureusement qu’il n’avait pas s’agit d’un des livres ensorcelé de la réserve sinon son impulsivité l’aurait encore mise dans de beaux draps. Il ne lui aurait plus manqué que ça pour gâcher un peu plus sa soirée. Lentement, elle alla le récupérer sur le sol. Son regard s’attarda quelques instants sur la poignée de la porte, derrière ce simple morceau de bois les allées de la bibliothèque s’étalaient sur la moitié d’un étage. Des mètres et des mètres de livres, mais aussi de tables de travail et surtout d’étudiants encore plongés dans leurs révisions. « Est-ce que… Tu as tout entendu ? » Demanda-t-elle finalement en tournant ses prunelles vers le slave. Elle ne quitta pourtant pas sa place près de la porte. Elle se demandait si Dimka avait pu saisir ou non des brides de sa conversation avec Amaury. Ce qu’il avait entendu précisément. Parce que si lui avait pu entendre ce qu’il se passait dans la réserve alors cela voulait dire que d’autres avaient pu l’entendre aussi.
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Dimka Dimitrov
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Mar 9 Juil - 23:24
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Dimtia - Janvier 2019
Il n’y avait pas grand monde que tu ne supportais pas de voir souffrir, mais Hestia était l’une de ces personnes qui était cher à tes yeux. Plus cher que certains liens de sang. Dans ces quelques personnes ont pouvait aussi y trouver ta petite sœur, Alcy, ton meilleur ami ou encore ton cousin. La liste s’arrêtait là, elle n’était pas plus longue, pas plus courte. C’était pour cela que tu n’avais pas hésité à rejoindre Hestia lorsque tu l’avais aperçu dans cette pièce en ayant vue qui en était partis quelques minutes auparavant. Elle n’a pas besoin de parler, tu sais qu’elle ne va pas bien. Elle n’a pas besoin de le cacher non plus il faut dire. Entre vous, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’y a pas de faux semblant, vous vous disiez tout depuis votre enfance et cela ne changeait pas. Pas même le fait que tu t’étais rapproché d’elle en venant dans la même école. Au contraire, tu avais l’impression que ce lien entre vous n’avait fait que se solidifier. Alors oui, s’il te fallait mettre ton poing dans la gueule de de Lestang pour qu’elle se sente mieux et qu’au passage tu te sentes mieux également, tu n’allais pas te retenir longtemps, tu n’allais même pas te retenir du tout, tu étais prêt à t’en occuper avec grand plaisir ! Et si en plus cela redonnait un peu le sourire à Hestia, c’était réellement tout bénéf’ pour tout le monde. A sa réponse, tes lippes s’écartèrent dans un sourire avant de répondre…
« Et elle n’a pas de limite dans le temps. » Annonçais-tu alors tout sourire. Peu importe que ce soit tout de suite ou dans quelques mois, même dans quelques années s’il le fallait. Il était prêt à s’occuper du cas d’Amaury quand elle aurait besoin. Mais Hestia semblait vouloir être la voix de la raison cette fois. Tu étais presque déçu de ne pas pouvoir plonger ton poing dans le visage de quelqu’un, en ce moment tu en aurais bien besoin… Mais tu ferais de ton mieux pour respecter son choix. Même si tu n’étais pas certain de savoir te maitriser en toute situation… Tu avais le sang chaud, tu n’avais pas besoin que l’on te cherche beaucoup pour partir au quart de tour. Lorsqu’elle reprit la parole, tu balayais ses mots d’un mouvement de la main. « Je m’attire des ennuis en permanence Hestia. » Alors un peu plus ou un peu moins, elle t’offrait juste une excuse en plus. Et puis si c’était pour défendre son honneur, tu voulais bien finir en retenue autant de fois qu’il le faudrait. Tu regardais Ton amie se lever en allant vers la porte, Tu ne la suivais pas, mais ne la quittait pas du regard cherchant à comprendre ce qu’elle faisait jusqu’à ce qu’elle se penche pour ramasser un bouquin. L’avait-elle lancé ? Tu fronçais des sourcils lorsque tu entendis sa question. Elle paraissait apparemment préoccupée par le fait que tu aies pu entendre leur conversation, toi ou quelqu’un d’autre surtout. Tu secouais doucement la tête par la négative.
« Je venais tout juste d’arriver dans la bibliothèque quand j’ai vu Amaury sortir de la réserve, je… Je cherchais mon cousin, je n’ai pas vraiment fait attention… » Tu ne saurais dire si des personnes avaient entendu ou non. Tu étais à des années-lumière de te dire que c’était le moment d’entendre l’oreille… En revanche, cela ne t’aidais pas à comprendre ce qui c’était passé du coup et elle n’avait pas l’air de vouloir en parler non plus… Bien entendu il était hors de question de la forcer à parler. Tu lui avais déjà proposé de se livrer si elle en ressentait le besoin, elle savait très bien qu’elle pouvait et que jamais elle ne te dérangerait. Tu laissais tomber l’option Andreï, tu irais le rejoindre plus tard finalement. Tu te dirigeais vers ton amie, ton regard se pose un moment sur le bouquin avant de chercher son regard. « Allez viens. » Dis-tu alors simplement. « On bouge, on va aller prendre l’air. » Elle en avait besoin. Il fallait qu’elle se change les idées, rester ici, à l’endroit où tu ignorais ce qui c’était passé n’était clairement pas une option et évidemment, Hestia n’avait pas voix au chapitre, elle n’avait plus qu’à te suivre. Déambuler dans le château à ses côtés, au début de l’année sans doute que tu ne l’aurais jamais fait. A présent ? Tu n’y faisais plus vraiment attention… Vous en aviez jamais parler, mais c’était tellement naturel pour toi d’être avec elle que tu ne pensais plus à te cacher et puis… Tu n’avais pas honte d’Hestia loin de là. Mais de là à dire que tu étais prêt à assumer ? Tu n’en savais rien, tu laissais faire simplement et puis… Si cela dérangeait la jolie brune d’être vue avec toi, elle n’aurait qu’à te le dire n’est-ce pas ? Tu restais silencieux tandis que vous marchiez, lui laissant l’occasion de prendre la parole si elle le désirait. Quelques minutes plus tard, vous étiez enfin à l’extérieur, tu espérais que l’air frais du mois de Janvier lui ferait du bien.
« Viens. » Murmurais-tu alors en lui faisant signe de continuer à te suivre, tu voulais t’éloigner au maximum, pas pour être à l’abris des regards parce que tu n’avais pas envie d’être vue avec elle. Mais pour que vous soyez effectivement tranquille. Tu voulais que personne ne puisse entendre votre conversation, tu avais envie d’un endroit où si elle avait envie de crier si elle en avait besoin pour se libérer et bien elle pourrait le faire…
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Mar 6 Aoû - 22:44
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Dimka ◊ Hestia
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L’amitié, la vraie, celle qui unissait deux personnes d’un lien aussi évident qu’indestructible, Hestia ne pouvait pas dire que son existence en était comblée. Ce manque pouvait être en parti imputé à sa famille. Chez les Carrow la notion d’amitié n’existait pas, une relation était intéressée et suivait un objectif spécifique ou elle était complètement inutile et de ce fait indésirable. Dès son plus jeune âge on avait martelé à la brune que s’ouvrir aux autres c’était leur pointer ses faiblesses du doigt, leur offrir une opportunité de la blesser. On l’avait mise en garde contre le mal que les autres pouvaient causer plutôt que contre toutes les joies qu’ils pouvaient lui apporter. On lui avait inculqué la méfiance et la distance, la froideur et l’arrogance. Se lier aux autres c’était se rendre dépendant, se rabaisser, et ça pour un Carrow c’était hors de question. Hestia avait grandi avec toutes ces idées en tête, et même si Thalia avait été là pour adoucir un peu les aspects trop acerbes de son éducation, tout ça avait fini par laisser des traces. Elle avait évolué avec tout ça en tête et contrairement à sa sœur qui avait réussi à se détacher de l’influence néfaste de leur famille, elle avait fini par se laisser atteindre. A sa manière, certainement pas comme ses parents l’espéraient vu tous les reproches dont ils ne cessaient de l’accabler, mais tout ce même. Ce qui expliquait aussi pourquoi ses amitiés, ses vraies amitiés, n’étaient que très rares. Hestia était le produit de sa famille, elle ne pouvait le cacher, elle était caractérielle, froide et arrogante. Digne d’une Carrow. Quand il s’agissait des autres elle cultivait le mépris et l’indifférence, ils ne l’intéressaient pas et rares étaient ceux qui faisaient exception. Elle avait toujours vécue ainsi, impassible à ceux qui l’entouraient, seules peu de personnes pouvaient trouver une place dans son existence et ça lui suffisait bien ainsi, Hestia n’avait pas besoin d’une cours d’admirateurs, de petits toutous prêts à tout pour s’attirer ses faveurs et entrer dans ses bonnes grâces. Les amitiés pleines d’hypocrisie elle n’en voulait pas, elle savait combien les autres étaient prompts à planter des couteaux dans le dos. Ses amitiés étaient donc rares, et à raison, mais quand elle contemplait celle qui la liait à Dimka, elle comprenait aisément qu’elle avait fait le bon choix.
Dimka ne cessait de lui prouver, plus les années passaient et plus le lien qui les unissait paraissait naturel à la Serpentarde. Un miracle pour elle qui s’était toujours contenté de vivre sa vie sans réellement se mêler aux autres. Elle avait toujours trouvé que l’attachement était une invitation à se faire blesser mais le slave n’avait cessé de lui prouver que parfois le risque valait le coup. Et avec lui elle savait qu’elle ne prenait même pas de risques. Dimka ne l’avait jamais laissé tomber, il ne l’avait jamais déçue, que ce soit quand leur relation étaient encore essentiellement épistolaire ou même maintenant qu’ils partageaient le même lieu de vie. Il n’y avait pas de jugement et pas d’attente de la part du Russe, c’était particulièrement reposant et exactement ce dont la Serpentarde avait besoin. Dimka était juste présent, là pour elle dans toutes les circonstances, quelle que soit son humeur ou les épreuves qui les attendaient. Hestia ne lui en demandait pas plus, elle n’exigeait rien, c’était parfait ainsi. Aujourd’hui ne faisait pas exception. Dimka n’avait pas eu de moyen de détecter la détresse de la Carrow et pourtant il avait franchis le seuil de la porte de la réserve au bon moment. Sans pitié ni compassion malvenue, il lui avait montré qu’il était là, Hestia n’attendait rien de plus. Même pas cette proposition qu’il lui fit de s’occuper d’Amaury qu’elle déclina avec un sourire vacillant mais complice. « Et elle n’a pas de limite dans le temps. » Une nouvelle expression amusée franchi les lèvres de la Serpentarde. Une telle déclaration ne l’étonnait pas, Dimka pouvait se montrer aussi rancunier qu’elle, et tout comme elle, il l’était certainement encore plus envers les gens qui avaient commis l’erreur de faire du mal à ses proches. Tous deux démarraient au quart de tour et étaient difficiles à stopper quand ils avaient quelque chose en tête. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle voulait qu’il s’en prenne au préfet, aussi libérateur que ça aurait pu être, la Serpentarde savait que cette fois la violence n’était pas une solution. Ca ne lui apporterait rien à elle, mais confronterait sûrement le slave à bien des problèmes. Amaury en avait assez fait comme ça. « Je m’attire des ennuis en permanence Hestia. » Hestia lui adressa un regard vaguement amusé. Elle connaissait Dimka, elle savait que ce ne serait pas la menace d’heures de retenue qui le feraient reculer, se montrer raisonnable ne semblait pas pour lui dans ces cas-là. Hestia le comprenait parfaitement, il y avait tellement de points sur lesquels ils se ressemblaient. Ce n’était pas pour rien que leur amitié était si forte. « Justement, pas la peine d’en rajouter. » Lui souffla-t-elle alors qu’elle prenait déjà la direction de la porte.
Le Serdaigle ferait ce qu’il voudrait, ce n’était pas le rôle de Hestia de lui imposer quoi que ce soit, mais s’il agissait elle voulait que ce soit pour lui, pas pour elle. Elle n’avait pas besoin de ça pour savoir qu’il tenait à elle. Mais elle savait également qu’elle n’hésiterait pas à tomber sur quiconque ferait du mal à ses amis alors elle n’ajouta rien de plus. Dimka agirait en son âme et conscience, pas sur ses ordres, elle avait beau être éprouvée par sa conversation avec Amaury, elle restait capable de se défendre. Pour le moment c’était une autre interrogation qui s’était emparée de son esprit. Une qui lui paraissait plus importante que de se venger du mal que le Serdaigle avait pu lui causer. Elle avait besoin de savoir si les éclats de leurs échanges s’étaient propagés au-delà des murs de la réserve. Si les élèves présents dans la bibliothèque avaient été les témoins privilégiés de sa chute. La verte ne voulait pas avoir à affronter des regards curieux, faussement compatissant ou clairement narquois en sortant de la pièce, elle avait déjà bien assez subi pour une soirée. S’il y avait quelqu’un capable de lui répondre sans enrober la vérité c’était Dimka. « Je venais tout juste d’arriver dans la bibliothèque quand j’ai vu Amaury sortir de la réserve, je… Je cherchais mon cousin, je n’ai pas vraiment fait attention… » La brune soupira lentement. Elle tapota distraitement du bout des doigts sur la couverture épaisse de l’ouvrage qu’elle venait de récupérer. Ce n’était pas vraiment la réponse qu’elle aurait aimé entendre mais au moins le bleu se montrait honnête. Elle prit finalement une profonde inspiration, tentant de se convaincre que si sa dispute avec le de Lestang avait été entendue de tous, Dimka n’aurait pas pu en manquer les signes. Cela aurait sûrement causé une certaine agitation dans le calme feutré de la bibliothèque, des chuchotements, des regards appuyés en directions de la réserve, n’importe quoi qui aurait attiré l’attention. Ces pensées ne l’apaisaient pas vraiment mais elle s’y raccrochait de son mieux, espérant ne pas faire fausse route. Dans le cas contraire, elle devait se préparer à se blinder pour ne rien laisser paraitre. Récupérer son masque de froideur malmené et l’enfiler de nouveau. Se rendre aussi intouchable qu’avant. Et avoir Dimka à ses côtés ne pourrait que l’aider.
Dans ces instants, il n’y avait bien que Dimka -et certainement Adèle aussi désormais- qui pouvait se trouver à ses côtés sans s’attirer les foudres de la verte. Quand il s’approcha, Hestia ne dit rien, elle n’avait rien de plus à ajouter et avait encore besoin d’un peu de temps pour digérer ce qu’elle venait d’apprendre avant d’en parler à son meilleur ami. « Allez viens. » Hestia croisa les prunelles du slave. Elle hésita un instant avant de se rappeler qu’avec Dimka ce n’était pas la peine de protester, quand il avait une idée en tête il était difficile de lui faire changer d’avis. Et pour une fois la Serpentarde devait bien avouer qu’elle se sentait trop épuisée pour réfléchir, elle préférait se laisser guider par celui qui avait toute sa confiance. « On bouge, on va aller prendre l’air. » Elle hocha lentement la tête. Elle n’avait pas envie de devoir affronter les regards de ceux présents dans la bibliothèque mais elle n’allait tout de même pas rester enfermée là toute la soirée, dans ce lieu qui avait été le témoin privilégié de sa dispute la plus destructrice. Lentement, elle posa le livre sur l’étagère la plus proche et prit une profonde inspiration avant de suivre Dimka en dehors de la réserve. Menton levé, regard emplit d’une arrogance qu’elle était loin de ressentir, Hestia s’efforça de ne pas songer à tous les étudiants attablés qu’ils croisaient sur leur chemin. Heureusement, à part quelques coups d’œil personne ne semblait faire attention à eux. La Carrow se détendit un peu, apparemment sa discussion avec Amaury n’avait pas franchi les murs de la réserve. C’était un soulagement. Elle accéléra un peu le pas pour se mettre à la hauteur de Dimka à qui elle jeta un regard en biais. « Une balade nocturne en plein mois de janvier ? Tu comptes nous préparer un feu de camp ? » Souffla-t-elle en tentant d’oublier le nœud qui lui serrait encore la gorge. Malgré son trait d’humour léger, Hestia savait que son ami avait raison, l’air frais ne pouvait que lui faire du bien et lui éclaircir les idées. Elle ne put cependant retenir un frisson quand ils franchirent les portes menant au parc. Puisqu’elle n’avait pas la même résistance au froid que son camarade slave, la verte fouilla dans son sac -qu’elle avait pensé à récupérer avant de sortir- pour en extraire son écharpe qu’elle enroula autour de son cou.
« Viens. » Hestia adressa un sourire à Dimka avant de le rejoindre sur l’allée où il s’était déjà engagé. Machinalement, elle prit la direction du lac noir, à cette heure et à cette période de l’année c’était l’endroit le plus susceptible d’être désert. Au moins le poulpe géant n’était pas du genre à espionner les élèves. Pour le moment, le moins de gens elle côtoyait, le mieux elle se portait. D’ailleurs ça avait été un point d’honneur de son amitié avec le Russe pendant longtemps. Ce n’était que depuis quelques semaines que l’aspect secret de leur lien ne semblait plus si important aux yeux de Dimka. « Ca ne te dérange pas ? » Demanda-t-elle finalement après un instant de silence. Elle leva ses prunelles ambrées vers lui. « Qu’on nous voit ? » Précisa-t-elle avant de pincer les lèvres. Cela faisait des années qu’ils n’en avaient pas parlé. Garder leur amitié secrète avait été d’un accord commun, Hestia n’avait pas vraiment d’intérêt à cacher son lien avec le Russe mais elle aimait garder des choses pour elle alors elle avait accepté pour lui. Ça avait paru important pour Dimka alors elle avait été d’accord et ils n’en avaient pas vraiment reparlé depuis, chacun se contentant très bien de cette situation. Au moins ils devaient faire des efforts pour pouvoir se voir sans que personne ne s’en rende compte. Mais depuis quelques temps, tous les stratagèmes qu’ils avaient pu mettre en place ne semblaient plus si importants, sans forcément passer tout leur temps ensemble, ils avaient commencé à s’afficher ensemble, tout simplement. Comme si le secret qui entourait leur amitié n’avait plus autant d’importance qu’avant. Hestia n’y voyait aucun inconvénient, mais comme ils n’en avaient pas encore véritablement discuté elle voulait s’assurer que c’était aussi le cas de Dimka. « Te méprends pas, je m’en fiche, mais nous deux, seuls dehors au coucher du soleil. Les gens vont parler. » Hestia haussa les épaules. Les rumeurs qui courraient dans les couloirs de Poudlard ne l’avaient jamais épargnées, surtout pas avec son nom de famille, mais là c’était différent, c’était aussi pour éviter ça que les deux étudiants avaient choisi de garder le secret sur l’amitié qui les liait. « Puisqu’apparemment ils n’ont que ça à faire. » Souligna-t-elle avec lassitude. Elle ne comprenait pas la manie des autres de fourrer leur nez là où ça ne les regardaient pas, mais elle avait aussi appris qu’il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour l’éviter. Hestia s’était résignée à ignorer ce qu’il se racontait sur son sujet, elle ne réagissait que quand les élèves allaient trop loin. Et elle savait que son amitié avec Dimka ne manquerait pas de faire parler d’elle. Ils ne s’étaient jamais affichés ensemble et maintenant ils passaient du temps à deux ? Ça n’allait pas manquer de provoquer de nouvelles rumeurs. Au moins la verte ne se faisait pas d’illusions sur le sujet. « Enfin, je préfère qu’on parle de toi et moi plutôt que d’Amaury et moi. Au moins, je sais que je peux compter sur toi. » Pour être là quand elle avait besoin, pour être honnête avec elle, pour ne pas la juger elle et son caractère compliqué. Les autres pourraient bien s’étonner, Hestia savait parfaitement ce que son amitié avec Dimka lui apportait.
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Dimka Dimitrov
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Lun 26 Aoû - 23:45
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimtia - Janvier 2019
Des ennuis, tu n’avais pas peur d’en avoir, ce n’était pas nouveau pour toi, tu avais les épaules assez solides pour pouvoir encaisser et tous les deux vous le saviez. De plus si c’était pour péter la gueule à de Lestang ça en valait vraiment la peine ! Tu ne le détestais pas de base, au contraire, mais savoir qu’il mettait Hestia dans cet état… Ton sang ne faisait qu’un tour dans ton cerveau. Une autre idée naissait dans ta tête, celle d’aller te venger sur Elise… Mais tu écartais cette idée, même si tu aimais bien l’emmerder, tu savais qu’elle comptait tout de même pour Alcyone. Non coller ton poing dans la tronche d’Amaury semblait rester la meilleure solution, mais Hestia ne semblait pas l’entendre de cette oreille… Tu levais les yeux au ciel en l’entendant. Tu ne ferais rien, mais tu espérais dans le fond qu’elle reviendrait te le demander ! La verte et argent s’inquiétait de savoir s’ils avaient été entendu et tu te doutais bien de pourquoi, mais la vérité était que t’étais prêts à coller ton poing sur le premier qui la regarderait de travers. Tu n’avais rien entendu, mais après tout tu venais d’arriver, tu ne pouvais pas dire ce que les autres avaient pu entendre, mais tu étais bien décidé à sortir à ne pas rester dans cet endroit et lui changer les idées. Ce qu’elle ferait pour toi dans le sens inverse tu en étais convaincue. Pas besoin d’user de ton poing dans la bibliothèque, personne ne regardait ton amie de travers, personne n’avait l’air de chuchoter, ou si… Peut-être bien… Mais parce que vous sortiez tous les deux de la réserve… Il était rare que vous vous affichiez ensemble… Vous étiez amis depuis si longtemps que pour toi, cela te semblait naturel, mais eux… Personne n’était au courant, probablement que ça allait jaser… Toi, tu n’en avais rien à faire, mais elle ? Tu ne voulais pas entacher sa réputation… Un regard pour la Carrow, elle était forte, la tête haute, rien ne laissait deviner ce qui avait pu se passer quelques instants plus tôt, personne n’aurait pu croire que les larmes avaient coulés sur son visage et pourtant… Voilà pourquoi vous vous entendiez si bien. Vous veniez du même milieu, vous aviez eu plus ou moins la même éducation à quelques différences prêts évidemment, mais dans le fond vos familles partageaient beaucoup de valeurs. Hestia attirait ton attention et en l’entendant, un sourire se dessinait sur ton visage.
« Ah vous les anglais… De vrais petites chochottes ! » Lâchais-tu alors en insistant bien comme il fallait sur ton accent russe. Et elle ne pouvait même pas te contredire, en sortant elle sortait même une écharpe de son petit sac et tu te contentais de secouer la tête amusée. « Hestia Carrow est en réalité une petite chose fragile, qui l’aurait cru. » Ajoutais-tu histoire de la chercher, à la vérité, toi tu savais bien ce qu’elle cachait au fond, que son air implacable que rien ne pouvait atteindre n’était qu’une façade. Certes elle était forte, mais elle cachait bien des failles et tu étais l’un des seuls à être au courant, comme toi, elle connaissait les tiennes. Elle te suivait néanmoins tandis que vous vous dirigiez vers le lac noir, c’était souvent que vous vous retrouviez là-bas, comme si c’était devenue une petite habitude entre vous. Et tandis qu’un silence qui n’avait rien de pesant venait s’installer entre vous, elle le brisait en une phrase tandis que tu fronçais les sourcils sans comprendre. Qu’est-ce qui ne te dérangeais pas ? Sans que tu es le temps de poser la question, elle reprenait, répondant alors à ton interrogation. Tu fronçais de nouveau les sourcils, mais cette fois tu réfléchissais. Il était vrai que depuis des mois vous faisiez beaucoup moins attention qu’avant tu pouvais passer dans un couloir l’apercevoir et t’arrêter pour lui parler comme si vous étiez amis depuis des années, ce qui était le cas, mais personne ne le savait. Encore une fois elle reprenait la parole avant que tu n’es le temps de répondre à sa question, comme si elle avait peur que tu prennes mal ses interrogations ce qui n’était pas le cas au contraire c’était tout à fait légitime.
« Avant je… C’était facile de nous cacher, nous ne fréquentions même pas la même école… C’était facile de ne pas assumer et de se cacher derrière des excuses… Mais tu… Tu ne mérites pas une amitié cachée Hestia. Je n’ai pas honte quand je me tiens à tes côtés, tu es ma plus proche amie, ma meilleure amie même… Alors… Sauf si cela te dérange, sauf si cela nuit à ta réputation, ce que je peux comprendre… Comme tu viens de le dire… Trainer avec Dimka Dimitrov au grand jour… Bonjour les ragots… » Disais-tu alors dans un sourire amusé avant de hausser les épaules. « Je me fiche qu’on nous voit ensemble. » Tu ne savais pas réellement quand tu t’en étais rendu compte, peut-être même que ce n’était pas à un moment précis mais plutôt au fur et à mesure du temps qui passait. « Je ne veux plus me cacher. » Sauf si elle en avait besoin, sauf si elle n’était pas prête à assumer, tu savais que tu respecterais son choix, parce que pendant des années elle avait respecté le tiens et n’avait jamais trahit votre secret. Tu lui laissais le choix.
« Et même si tu veux qu’on continu de se cacher, ça ne changera rien entre nous, tu pourras toujours compter sur moi. » Tu ne voulais pas qu’elle puisse en douter, tu savais la chance que tu avais d’avoir cette confiance aveugle qu’elle te donnait, l’inverse était tout aussi vrai. Tu ne pouvais pas compter sur beaucoup de personne, mais Hestia, Aidan et Alcyone faisait partie de ton cercle d’amis très fermés à qui tu pouvais tout confier. Et encore Alcyone ne savait pas encore tout de toi. Elle avait raison, autant ne pas parler d’Amaury, tu l’avais emmenée ici pour lui changer les idées, tu étais content de voir que cela avait l’air de fonctionner…
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Mar 1 Oct - 22:48
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimka ◊ Hestia
You close your eyes and the glory fades
Toi, tu as la capacité émotionnelle d’une petite cuillère. Voilà ce que Dimka aurait pu sortir à Hestia quand elle choisit de garder le silence sur son face à face avec Amaury. Et il aurait été dans son bon droit. Il aurait même eu totalement raison en fait. Des sentiments, la Serpentarde en avait, merci Merlin elle n’était pas réellement faite de glace, mais quand il s’agissait de les comprendre et de les gérer de façon posée et logique, là c’était une toute autre histoire. Il fallait dire que l’éducation de la Carrow n’avait pas aidé, ses parents auraient pu planter dans son esprit un panneau qui disait « VOUS NE PASSEREZ PAS » ça aurait été le même résultat. Vivre en harmonie avec ses émotions ce n’était vraiment pas le truc des Carrow, bien au contraire plus ils s’en détachaient, mieux ils se portaient. Paraitre froid et hautain était bien plus recommandé pour l’image si digne de leur famille qu’être émotif. Montrer ses sentiments était une preuve de faiblesse, c’était bien connu. Et bien sûr ils attendaient la même chose de leurs enfants. Ils étaient nombreux ceux qui ne comprenaient pas le comportement d’Hestia, ceux qui le lui reprochaient, qui trouvaient qu’elle se donnait un genre en agissant ainsi. Au final, ils étaient nombreux ceux qui ne la comprenaient pas tout court. Mais ça Hestia s’en fichait, ou du moins elle faisait de son mieux pour s’en ficher, parce qu’au milieu de cette masse d’ignorants, les personnes les plus importantes à ses yeux comprenaient, elles. Ceux-là, Dimka en faisait incontestablement partie. Là où d’autres auraient insisté pour la faire parler tout en se montrant ultra-mielleux et aux petits soins, bref insupportables quoi, le bleu avait parfaitement saisit que sa camarade avait besoin de temps pour digérer ce qu’elle venait d’apprendre avant de le partager avec lui. Il ne l’avait pas pressé et ne s’était pas montré plein de pitié à son égard, il avait agi exactement comme Hestia l’attendait d’un vrai ami, mieux, d’un meilleur ami, et elle lui en était reconnaissante. Parce qu’il savait comment elle fonctionnait et qu’au fond il fonctionnait de la même manière.
Tenter de faire parler la Serpentarde aurait été inutile et même une entreprise passablement dangereuse. Il n’y avait rien de mieux pour lui faire sortir les griffes que d’essayer de lui tirer les vers du nez alors qu’elle se sentait encore ébranlée et vulnérable. Ce qu’elle voulait c’était du temps, c’était assez simple à comprendre. Apparemment pas pour tout le monde, mais pour Dimka oui. Plutôt que d’agir de travers il avait pris les rênes de la situation pour la mener dehors. Le premier réflexe de la verte aurait sûrement été d’aller se terrer dans son dortoir plutôt que d’affronter le froid de janvier qui régnait sur le parc, mais ça c’était de l’ordre du détail pour le slave. « Ah vous les anglais… De vrais petites chochottes ! » Hestia roula des yeux de manière exagérée en guise de réponse. Le retour du fier slave à l’accent à couper au couteau, cela faisait longtemps que Dimka n’avait pas joué sur ses origines pour se moquer des anglais. La Serpentarde assumait parfaitement de moins bien vivre le froid que son camarade, elle était habituée aux landes brumeuses du Royaume Uni, pas aux contrées glaciales de la Russie. Chacun son univers après tout. Il y avait fort à parier qu’à son arrivée à Poudlard, les journées pluvieuses qui défilaient sans s’arrêter n’avaient pas manqué de déprimer le Russe. Ils avaient le froid glacial, les anglais avaient la pluie, chacun sa galère. « Hestia Carrow est en réalité une petite chose fragile, qui l’aurait cru. » Un air faussement choqué se peignit sur les traits de la Serpentarde. Alors ça c’était un coup bas. Tout ça à cause d’une écharpe, comme si Dimka n’allait pas lancer un charme du parapluie s’il se mettait à pleuvoir. Elle savait que le bleu n’en pensait pas un mot mais ça n’empêcha pas Hestia de faire s’entrechoquer doucement leurs épaules pour bien lui montrer son mécontentement. Si elle avait été moldue, peut être qu’elle lui aurait balancé un « tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice » bien mérité. Mais puisqu’elle était sorcière et qu’elle n’avait jamais entendu cette expression Ô combien culte, Hestia se contenta d’adresser un sourire moqueur à son ami. « Prenons donc la direction du terrain de Quidditch que je te montre qui est la petite chose fragile par ici. » Lança-t-elle d’une voix provoquante parfaitement maîtrisée. Une fois sur un terrain il était évident que le Serdaigle ne tiendrait plus le même discours. Il avait beau avoir du caractère à revendre, sûrement autant que la verte, une fois sur des balais c’était clairement lui qui deviendrait soudainement bien fragile. Ah il se fichait vraiment d’elle, et elle de lui sans la moindre honte. Mais au moins il atteignait son objectif sans peine, il arrivait à lui changer les idées sans même qu’elle s’en rende compte.
Sans se concerter les deux étudiants avaient pris la direction du lac noir. C’était là, aux abords de la grande étendue d’eau, qu’ils avaient pris l’habitude de se retrouver, dans un coin assez éloigné du château pour ne plus être que deux silhouettes impossibles à distinguer de loin. Là il n’y avait que le poulpe pour les reconnaitre et Hestia était sûre que lui ne verrait rien à redire à leur amitié, contrairement à pas mal d’élèves de l’université qui s’octroyaient le droit de juger les autres. Quand les croassements discrets des grenouilles qui vivaient là avait fini par se faire entendre la Serpentarde s’était décidée à mettre sur le tapis la question de l’amitié qu’elle partageait avec le slave. Elle ne voulait plus penser à Amaury, elle ne voulait pas parler de ce qu’il lui avait fait ou des révélations qu’il lui avait fait dans la réserve, elle préférait se concentrer sur Dimka et ce lien tout particulier qui les unissait. Au moins une chose positive dans sa vie. Elle ne voulait pas la voir gâchée par le regard des autres. Hestia était bien consciente que depuis quelques temps, la nécessité de garder leur amitié secrète n’était plus aussi importante aux yeux du Serdaigle. Il n’hésitait plus à venir lui dire bonjours le matin dans le réfectoire ou à s’installer à ses côtés à la bibliothèque pour travailler. Des petits riens encore assez discrets pour le moment, mais qui montraient clairement ses intention de vivre leur amitié sans plus se cacher. Néanmoins, les deux étudiants n’en avaient jamais discutés clairement et Hestia se disait que le moment était venu. Autant mettre les choses au clair dès maintenant, histoire de s’assurer qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Ensuite, il serait trop tard. « Avant je… C’était facile de nous cacher, nous ne fréquentions même pas la même école… C’était facile de ne pas assumer et de se cacher derrière des excuses… Mais tu… Tu ne mérites pas une amitié cachée Hestia. Je n’ai pas honte quand je me tiens à tes côtés, tu es ma plus proche amie, ma meilleure amie même… Alors… Sauf si cela te dérange, sauf si cela nuit à ta réputation, ce que je peux comprendre… Comme tu viens de le dire… Trainer avec Dimka Dimitrov au grand jour… Bonjour les ragots… » Aux premières paroles du bleu, Hestia hocha la tête lentement. Ça avait été facile au début de se cacher, ils ne vivaient même pas sur le même continent. Et puis ensuite, quand ils avaient été réunis à l’université, ça avait eu un petit côté excitant, se cacher de la vue de tous, connaitre en secret Dimka Dimitrov quand il restait un mystère pour les autres. C’était exaltant, ils avaient pu profiter de leur amitié sans être parasités par les autres élèves. Mais maintenant ? Ce petit jeu était devenu un peu lassant, peut-être était-ce la preuve qu’ils avaient grandis tous les deux. Les derniers mots du russe arrachèrent un sourire à Hestia. « Qui te dis que c’est pas à cause de moi qu’ils vont parler ? Le nom de Carrow fait son petit effet aussi. On peut dire qu’on fait bien la paire. » Lui lança-t-elle sans pouvoir s’en empêcher. Au fond ça n’avait pas d’important lequel d’eux deux faisait le plus jaser les autres. Tant qu’ils étaient prêts à les affronter ensemble.
Quand ils arrivèrent au bord du lac, la Serpentarde alla s’assoir sur un tronc d’arbre couché. Elle étendit ses jambes devant elle et chassa un papillon de nuit qui s’était aventuré à voler juste sous son nez. Heureusement qu’elle n’était pas atteinte de lépidophobie sans quoi Dimka n’aurait jamais cessé de se moquer d’elle. « Je me fiche qu’on nous voit ensemble. » Hestia prit une profonde inspiration, les yeux rivés sur l’étendue sombre du lac devant eux. « Je ne veux plus me cacher. » Un léger sourire vint flotter sur les lèvres de la verte. Jusqu’à présent, elle ne s’était pas rendue compte d’à quel point elle attendait ce moment. Encore une fois Dimka et elle semblaient sur la même longueur d’onde, elle ne s’en étonnait même plus depuis le temps mais ça lui fit plaisir d’en avoir la preuve une nouvelle fois. Les années pouvaient bien passer, leur amitié reposait toujours sur des bases solides. « Et même si tu veux qu’on continu de se cacher, ça ne changera rien entre nous, tu pourras toujours compter sur moi. » La Serpentarde tourna ses prunelles ambrées vers son ami tout en secouant légèrement la tête. Elle lui avait déjà affirmé qu’elle s’en fichait et elle ne mentait pas. Elle ne mentait jamais à Dimka en fait, c’était le principe même de leur relation et elle ne souhaitait briser ça pour rien au monde. « Non. » Affirma-t-elle sans attendre. Garder leur amitié cachée ne l’avait pas dérangé. Hestia avait fait ça pour Dimka et quelque part aussi un peu pour elle. Pour avoir ce petit quelque chose à elle, que personne d’autre ne pouvait soupçonner, que personne ne pourrait venir gâcher. Mais maintenant il était temps de passer à autre chose, elle le sentait. « On s’en fout des autres. Ce n’est pas à eux de dicter la manière dont on doit vivre notre amitié.» Reprit-elle avait conviction. Après tout c’était ainsi qu’elle avait toujours vécu, en ne portant aucune importance à l’avis d’inconnus, pourquoi est-ce que ça devrait être différent pour leur amitié ? Puisque Dimka était d’accord, elle ne voyait aucune raison de continuer à se cacher. D’autant plus qu’elle aurait détesté que quelqu’un ne les surprenne et répande des rumeurs. Au moins là c’était leur choix, c’était eux qui maîtrisaient. Même s’ils ne pouvaient pas prévoir à l’avance quels bruits de couloirs envahiraient l’université, ils pouvaient s’y préparer. S’il y avait bien une chose que Hestia détestait, c’était être prise au dépourvu.
La Serpentarde observa son ami. Sa décision semblait prise, en fait la seule chose qui paraissait le faire encore hésiter c’était sa réaction à elle. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la verte en voyant que comme toujours Dimka prenait soin d’elle à sa manière. A elle de lui assurer qu’il ne prenait pas là une décision égoïste. « T’es une des meilleures choses qui me soit arrivées, Dimka, je vais certainement pas me priver de toi pour éviter les ragots. » Expliqua-t-elle alors en prenant soin de croiser le regard du bleu. Leur amitié avait toujours été particulièrement précieuse aux yeux d’Hestia. Quelle soit secrète ou non n’y changerait rien, au fond ce n’était pas le mystère qui rendait tout ça spécial, mais de le partager avec Dimka. C’était pour lui qu’elle avait une affection sincère, pas pour leur secret. C’était ce qu’elle voulait faire comprendre au bleu. « Franchement, ma réputation n’est plus à ça près. » Reprit-elle en se remémorant les paroles que le slave avait eu un peu plus tôt. Ah non sur ce point il n’y avait pas de soucis à se faire. Ce qu’il se disait sur elle n’avait déjà pas grand-chose de reluisant, son amitié avec Dimka ne pourrait pas empirer quoi que ce soit. Son nom de famille et son sale caractère s’en chargeaient déjà parfaitement bien tous seuls. Elle avait même déjà une réputation toute faite avant même d’entrer à Poudlard, merci Amycus et Alecto d’avoir marqué les esprits de la pire des manières. De nouveau, elle vint bousculer gentiment son ami d’un petit coup d’épaule avant d’ajouter : « Tu crois qu’ils vont trouver quoi comme connerie à faire circuler dès demain ? Qu’on couche ensemble ça c’est sûr, c’est un classique. Mais tu crois qu’ils vont faire preuve d’un peu plus d’imagination ? Pour changer. » Allez, quelques rumeurs un peu loufoques et complètement tirées par les cheveux, qu’ils puissent au moins rigoler un peu de tout ça.
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Lun 14 Oct - 21:54
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimtia - Janvier 2019
La charrier, lui changer les idées, c’était ce que tu pouvais faire de mieux pour elle. Respecter son silence, le fait qu’elle ne désirait pas se confier tout de suite. Elle n’en avait pas tant besoin que cela de toute manière. Tu savais que De Lestang c’était comporté comme un abrutis envers celle que tu considérais comme ta meilleure amie et cela te suffisais. Tu comptais bien le garder à l’œil et cela allait être difficile de ne pas lui glisser un mot ou deux. Mais tu le ferais, pour elle, parce qu’elle ne désire pas que ça dégénère. Mais franchement, tu n’attendais que ça, pouvoir jouer des poings même si c’était un mec que tu aurais pu compter parmi tes amis. Il avait franchi la limite qu’il ne fallait pas. S’en prendre à Hestia était l’une des dernières choses qu’il fallait faire si on voulait t’avoir à dos. Il n’y avait pas grand monde que tu portais en très haute estime, mais Hestia faisait partie de ces personnes qui t’était très proche et que tu étais prêt à défendre coute que coute. Tu respectais néanmoins ses volontés et pour le moment tu préférais l’emmener à l’extérieur ne perdant pas une occasion de la taquiner à propos de la température et alors que dans un premier temps elle ne se contenta que de rouler les yeux ce qui te fis sourire de plus belle, de cette façon si arrogante qui te caractérisait bien. A sa deuxième attaque il pouvait sentir son épaule venir frapper contre la sienne. Loin de te faire mal, néanmoins tu comprenais bien que c’était sa manière à elle de te montrer son mécontentement, ce qui ne t’empêchait pas d’afficher toujours cet air arrogant sur ton visage, mais bien entendu tu ne faisais que la taquiner rien de plus, rien de méchant dans tes propos, jamais, pas envers elle. Sa réponse en revanche t’arrachait un vrai rire. Il était vrai que sur un terrain de Quidditch probablement qu’elle te battrait, toi tu avais laissé ce sport volontiers à ton frère, tu préférais te plonger dans les livres, mais cela ne t’empêchait pas d’apprécier ce sport et de venir voir les matchs la plupart du temps, en revanche, tu ne résistais pas à l’envie de la taquiner une fois de plus, amusé.
« Oh allons, tout le monde sait que l’équipe des serpentards triche sur le terrain de toute façon. » Cette fois, tu t’éloignais de quelques pas t’attendant à recevoir le retour du bâton qui n’allait sans doute pas tarder à montrer le bout de son nez. En tout cas vous ne preniez pas le chemin du terrain de quidditch, mais plutôt d’un lieu qui vous était commun à tous les deux et où vous vous retrouviez assez souvent ensemble, le lac. Tu ne n’étais pas attendu à ses questions sur le coup. Vous vous cachiez de moins en moins et toi, tu trouvais cela naturel, tu ne t’étais pas posé plus de question que cela. Mais du coup tu faisais au mieux pour te montrer le plus honnête possible envers elle. Pour toi, Hestia Carrow méritait beaucoup mieux qu’une relation amicale cachée et ça si tu l’avais compris bien avant peut-être que tu ne lui aurais jamais demandé de garder tout cela secret et en même temps… Peut-être que c’était parce que ça avait été secret aussi longtemps que cela avait rendu cela si spécial ? Peut-être que dans le fond il n’y avait rien à regretter ? Et qu’il était simplement temps de lever le voile pour vous deux ? Et alors que tu parlais de ta réputation de coureur de jupon, elle venait te rappeler que la réputation des Carrow n’était pas plus glorieuse que celle des Dimitrov. « C’est vrai ça, c’est peut-être moi qui devrait avoir peur d’être vu avec toi finalement… » Lâchais-tu avant de rire et de venir naturellement mettre ton bras autour de ses épaules le temps d’une légère étreinte de quelques secondes pour lui prouver que tu n’en pensais pas un mot, d’ailleurs tu le lui disais par la suite, tu t’en fichais d’être vue avec elle et affirmait ne plus vouloir que vous vous cachiez pour vous voir. Mais un seul mot d’elle et tu continuerais à le faire si elle le désirait. Tu n’étais pas le seul à décider quoique ce soit dans l’histoire, elle avait bien évidemment son mot à dire après tout. Cependant elle secouait la tête à tes propos et le non ne tardait pas à franchir la barrière de ses lèvres sans aucune hésitation. Un mot qui te faisait sourire et te faisais plaisir aussi au fond de toi. Elle voulait être vue avec toi et quelque part ça te touchait bien plus que tu ne voulais bien le montrer. Tu hochais simplement la tête lorsqu’elle reprit la parole, tu étais bien d’accord avec elle et tu avais ce petit éclat particulier dans ton regard. Tu étais heureux réellement et cet éclat, il n’y avait sans doute qu’Hestia pour en comprendre toute l’ampleur… Vos regards se croisèrent d’ailleurs et pendant quelques secondes ont pouvaient y lire toutes la complicité qui vous reliaient. La suite de ses paroles continuait de te toucher, mais c’était sans doute trop d’émotions d’un coup pour toi qui n’était pas habitué, toi qui ne laissais pas ce genre de chose t’atteindre, tu te contentais de sourire alors, mais ton regard lui ne mentait pas sur ce que tu ressentais.
« Attention Carrow ou je vais bientôt devoir ressortir mon violon… » Lâchais-tu sur le ton de la plaisanterie parce que oui, te servir de l’humour était une bonne échappatoire et tu savais qu’elle ne se laisserait pas berner et qu’elle saurait lire entre les lignes. Et tu surenchérissais en l’entendant parler de sa réputation. « Ah ça je ne te le fais pas dire ! » Lâchais-tu alors avant de rire de nouveau, encore une fois tu ne faisais que plaisanté, même si pour le coup malheureusement, c’était vrai… Mais bon, celle des Dimitrov n’était plus à faire non plus, comme elle l’avait si bien dit, vous faisiez la paire ! Finalement elle choisit un sujet bien plus léger que celui d’il y a quelques instants en imaginant ce que les autres pourraient bien inventer à leur sujet. Tu haussais alors des épaules. « Va savoir… Vue les antécédents de nos familles, ils vont peut-être penser qu’on a des pratiques plutôt… Hard… » Lâchais-tu amusé. « J’espère que tu n’as pas eu de bleus ces derniers mois, ils vont peut-être penser que j’ai été violent avec toi. » Après tout à quoi s’attendre venant d’un Dimitrov envers une femme n’est-ce pas ? « Ou alors qu’on complote et qu’on fait de la magie noire ensemble ? Ou tenter de recruter des mangemorts parmi nos camarades ? » Oui bon d’accord tu ne pensais pas forcément à des trucs très positif tu devais bien le reconnaître. « Oh ou alors on va avoir le droit au classique, il l’a mise enceinte ? » Tu riais à moitié en disant cela, des rumeurs ridicules tu en avais entendu un bon nombre tu ne serais certainement pas étonné de ce que tu entendrais à propos de vous deux. « D’autres idées ? » Demandais-tu en retour, peut-être qu’elle serait encore plus originale que toi ? Tu étais curieux de savoir à quel genre de rumeur elle pourrait penser.
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Lun 11 Nov - 22:55
Nul homme ne vaut de souffrir autant
Dimka ◊ Hestia
You close your eyes and the glory fades
C’était ça qu’il lui fallait en cet instant, rien de plus. La présence d’un véritable ami à ses côtés et une bonne conversation pour la détourner de ses sombres pensées. Ce n’était pas bien compliqué. En fait, la plupart des personnes lambda se tournaient naturellement vers ce genre de solution. C’était logique, sain, apaisant. Mais pour Hestia tout devenait infiniment plus complexe dès qu’il s’agissait de relations humaines. En temps normal, la Serpentarde aurait certainement été se réfugier dans son dortoir ou dans une salle de potion où elle était assurée de pouvoir broyer du noir tranquillement. Se tourner vers les autres ce n’était pas son truc, s’ouvrir à ses amis, aussi peu nombreux soient-ils, exposer ses failles et ses faiblesses, ce n’était pas elle. Ce n’était pas un comportement naturel pour la Serpentarde. Elle avait toujours privilégié la solitude et le silence pour oublier ses problèmes. Son instinct de préservation la poussait à l’isolement parce que c’était tout ce qu’il connaissait, c’était ainsi qu’il se sentait le plus en sécurité. Quand on est seul, les autres ne peuvent pas nous blesser. Mais cette fois-ci elle n’avait pas eu l’opportunité de suivre ce que ses tripes lui dictaient, Dimka l’avait trouvé avant. Peut-être avait-il une sorte de radar qui l’avait averti que la verte était en détresse. Ou peut-être que c’était tout simplement ce que faisaient les meilleurs amis. Mais dans tous les cas, il avait empêché Hestia de s’enfermer dans le silence. Il ne la forçait pas à lui parler de la douleur qui lui vrillait le cœur mais il parvenait à l’en détourner habilement. Le slave était doué pour changer les idées de la brune, après tout il était certainement celui qui la connaissait le mieux alors ça n’avait rien d’étonnant. En fait, le contraire l’aurait été, mais face à Hestia, Dimka n’avait jamais failli. C’était ça l’amitié, la vraie.
Et encore une fois, le Serdaigle le démontrait. Après tout ce qu’elle venait de subir, la verte n’avait plus eu envie de ressentir la moindre émotion, elle aurait voulu s’enfermer loin des autres et de ses sentiments, tout engourdir jusqu’à ne plus rien sentir. Certains lui attribuaient un cœur de glace et pour une fois elle aurait aimé que ce soit véridique. Le contraire faisait trop mal. Ne plus rien ressentir aurait été un soulagement. Et pourtant, elle était là, frissonnante dans le froid mais souriant face aux taquineries de son meilleur ami. C’était un petit exploit en soit et il n’y avait que Dimka pour le réaliser. Tout comme il n’y avait que lui pour pouvoir la taquiner en toute sécurité, surtout sur le Quidditch. « Oh allons, tout le monde sait que l’équipe des Serpentards triche sur le terrain de toute façon. » Les lèvres de la Serpentarde s’ouvrirent dans une expression choquée -#choquéedéçue- alors ça c’était un coup bas. Le bleu savait qu’il n’avait plus d’argument en sa faveur alors il s’abaissait à utiliser les rumeurs les plus stupides qui courraient dans l’école. L’équipe n’était peut-être pas l’image même du fairplay mais jamais elle n’avait trichée, Hestia avait trop de fierté pour faire partie d’une équipe de tricheurs. D’ailleurs, jamais elle n’aurait accepté une victoire malhonnête, elle avait de l’ambition mais pas à n’importe quel prix et ça Dimka le savait. Pour le coup le russe aurait eu sa place dans la maison de Salazar. Hestia avait toujours dit qu’il avait au fond de lui un cœur de vipère. « C’est moche la jalousie, Dimitrov. » Déclara-t-elle en opposant une grimace à son sourire canaille. Parce qu’il avait de quoi être jaloux, lui qui ne savait ni tenir correctement sur un balai, ni trouver de bons arguments à lui opposer. Si la verte avait été plus en forme, elle aurait été capable de le trainer jusqu’au terrain de Quidditch pour lui montrer ce qu’il en coutait de remettre son honnêteté en question.
Cette occasion n’était cependant pas pour ce soir. Pour le moment la Serpentarde n’avait pas envie de voler, tout ce qu’elle voulait c’était passer un moment en compagnie de son meilleur ami, pas lui faire mordre la poussière sur le terrain de Quidditch. Ca, ça pourrait attendre. Alors leur destination fut le lac, témoin privilégié de leur amitié secrète qui devenait cette fois le spectateur de la discussion la plus sérieuse qu’ils pouvaient avoir. Le secret de leur amitié semblait toucher naturellement à sa fin, mais même si ça leur semblait normal à tous les deux, en parler ne pouvait pas leur faire de mal. Après tout, ils étaient habitués à ne rien se cacher, cette discussion n’avait rien d’exceptionnelle. Mais puisque leur but n’était pas non plus de dramatiser à outrance la situation, ils ne pouvaient s’empêcher de blaguer sur ce que les autres penseraient de leur relation. Ni l’un, ni l’autre n’avait une réputation particulièrement reluisante, ils ne s’en cachaient pas. « C’est vrai ça, c’est peut-être moi qui devrait avoir peur d’être vu avec toi finalement… » Hestia haussa un sourcil amusé, se laissant aller un instant contre son ami. Il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre au fond. Dimka était arrogant et coureur de jupons. Hestia était méprisante et caractérielle. Ni l’un ni l’autre n’était un saint. Et tous deux venaient de familles pro mangemorts. Vraiment comme Curriculum Vitae on faisait mieux, mais c’était peut-être pour ça qu’ils s’entendaient si bien. Ils n’avaient pas besoin de se cacher ou de porter un masque quand ils se trouvaient ensemble. Et les autres ? Eh bien tant pis pour eux, ils n’avaient plus qu’à s’y faire. Ce n’était pas eux qui dictaient la vie de la Carrow et elle ne comptait pas changer pour leur faire plaisir. Dimka était d’accord pour révéler leur amitié au grand jour et ce ne serait pas le regard des autres qui y changerait quoi que ce soit. Hestia l’affirma sans la moindre hésitation, son amitié avec le russe lui était trop précieuse pour qu’elle laisse des pressions extérieures tout gâcher. Ils ne comptaient pas, en revanche, Dimka, oui.
Le regard que lui adressa le slave, Hestia n’eut aucun mal à le capter malgré la faible luminosité, et encore moins à l’interpréter. Elle savait qu’elle avait la même lueur dans ses prunelles. Elle ne dit rien, pas seulement parce qu’ils étaient tous deux pudiques avec leurs sentiments, mais parce que les mots étaient inutiles dans des instants comme celui-ci. Ils n’en avaient jamais eu besoin pour ce comprendre et là c’était plus vrai que jamais. Ils avaient cette connexion que la Serpentarde n’avait jamais connue avec quelqu’un d’autre et elle ne cessait de s’en émerveiller. Un simple sourire, un simple regard, c’était tout ce dont ils avaient besoin. « Attention Carrow ou je vais bientôt devoir ressortir mon violon… » Un bref éclat de rire s’échappa des lèvres de la verte. Elle fit mine de rien mais elle voyait bien qu’ils jouaient tous les deux au même petit jeu. Ne rien laisser paraitre et pourtant être complètement transparent l’un pour l’autre. « Vas y, moque toi. » Lâcha-t-elle sur le même ton que le slave. Il n’y avait qu’avec Dimka qu’elle se sentait assez à l’aise pour se montrer parfaitement sincère, mais ce n’était pas une raison pour l’avouer à haute voix. Leurs sourires avaient beau avoir des accents d’ironie, leurs prunelles ne tenaient pas le même discours. Cet intermède fut cependant de courte durée. Chassez le naturel, il revient au galop, rapidement les taquineries revinrent sur le devant de la scène lorsque Hestia affirma que sa réputation était déjà assez peu reluisante, même sans y aouter son amitié avec le slave. « Ah ça je ne te le fais pas dire ! » La verte accompagna son ami dans son éclat de rire. Loin de la vexer ses paroles l’amusaient. Elle était bien consciente de la réputation qui était la sienne et elle s’en fichait complètement. D’autant plus que Dimka n’avait pas non plus une image de saint. Entre leurs histoires familiales, les idéaux liés à leurs noms et leurs caractères respectifs, ils avaient de quoi faire. Au fond, dévoiler leur amitié ne pourrait pas empirer les choses.
En revanche, ce à quoi ils allaient devoir faire face, que ça leur plaise ou non, ce seraient les rumeurs qui ne manqueraient pas de courir sur leur compte une fois que tout le château se serait rendu compte de leur lien. Ce n’était même pas la peine de poser la question, ils ne pourraient pas y échapper. Hestia ne se faisait pas d’illusion, les étudiants n’avaient que ça à faire de leur vie apparemment, fabuler sur celle des autres sans se soucier des conséquences. Heureusement sur ce point là, la Serpentarde n’avait pas grand-chose à craindre. Vu toutes les carabistouilles qui se racontaient déjà sur son compte elle était blindée, il lui en faudrait beaucoup pour la faire réagir. Avec le temps elle avait appris que la meilleure des réponses était l’ignorance et le mépris, c’était parfait pour tous ces élèves qui ne demandaient qu’à provoquer un scandale. Se battre ne servait à rien, elle préférait les regarder gesticuler et se fatiguer pour rien jusqu’à ce qu’ils choisissent une autre cible. Mais en attendant elle se demandait bien ce que les jeunes sorciers allaient trouver à redire sur leur compte. Ce n’était pas que ça l’inquiétait, loin de là en fait, mais elle cherchait toujours à se changer les idées et elle savait qu’elle tenait là le prétexte parfait. « Va savoir… Vue les antécédents de nos familles, ils vont peut-être penser qu’on a des pratiques plutôt… Hard… » Hestia haussa un sourcil face à la première suggestion de Dimka. Des pratiques hards ? Il commençait plutôt fort le Serdaigle. Mais il n’avait pas tout à fait tort, après tous les mangemorts avaient pour habitude de porter des masques et d’avoir recours à la violence. La verte eut un sourire en imaginant cette rumeur arriver jusqu’aux oreilles les plus chastes de Poudlard, ou mieux, des professeurs. Voilà qui ne manquerait pas de faire jaser. « J’espère que tu n’as pas eu de bleus ces derniers mois, ils vont peut-être penser que j’ai été violent avec toi. » Hestia se retint de justesse d’ajouter qu’une fois de plus l’inverse aurait pu être également vrai. La Carrow était connue pour son impulsivité et sa sale manie de jouer des poings quand elle ne parvenait plus à se contenir. C’était d’ailleurs la raison de sa retenue du jour. Mais étrangement, imaginer Dimka se montrer violent avec elle paraissait tellement décalé que cette idée lui arracha un sourire. C’était un peu comme s’il se mettait à la poursuivre avec un gourdin tout en poussant des cris de bêtes dignes de la préhistoire, ça n’avait aucun sens. Mais bon, ceux qui s’amusaient à lancer des rumeurs ne s’attardaient pas vraiment sur l’aspect logique de leurs inventions.
« Ou alors qu’on complote et qu’on fait de la magie noire ensemble ? Ou tenter de recruter des mangemorts parmi nos camarades ? » Pour le coup, celle-là ils ne pourraient sûrement pas y échapper. Encore une fois leurs noms de familles faisaient tout le travail pour eux. C’était un peu comme une étape obligatoire, comme si leurs ancêtres décidaient d’avance pour eux et qu’ils ne pourraient pas échapper à ce chemin tout tracé. Hestia grimaça à cette idée, c’était bien ce que sa famille voulait pour elle, elle savait aussi que c’était ce que ces camarades imaginaient d’elle, mais y penser lui laissait toujours un goût amer. Son destin n’avait jamais vraiment été le sien. C’était désagréable d’y penser aussi se concentra-t-elle sur la proposition suivante de Dimka. « Oh ou alors on va avoir le droit au classique, il l’a mise enceinte ? » Ah ça pour être un classique, c’était un classique. Un incontournable même. Hestia ne voyait pas comment ils ne pourraient pas en passer par là. Cette fois ce fut un sourire rusé qui apparut sur ses lèvres. « Oh pour ça c’est facile, il suffit que demain matin je dise que je ne me sens pas très bien et en moins de cinq minutes tout l’école ne parlera que de ça. » Elle pouvait déjà voir la rumeur se répandre dans les couloirs de l’université comme une trainée de poudre. C’était si facile de faire croire tout et n’importe quoi aux commères de Poudlard. Un mot, une insinuation et pouf, c’était elle qui maitrisait la rumeur. Les élèves étaient si crédules, même ceux passés à l’université ne relevaient pas le niveau. S’en était décourageant. « D’autres idées ? » Hestia prit le temps de réfléchir. Ce n’était pas un sujet sérieux mais c’était ce qui lui permettait de ne pas penser à Amaury alors elle s’y accrochait de son mieux. Dimka avait déjà proposé les rumeurs les plus évidentes, à elle de trouver mieux.
Il ne fallut pas longtemps à la Serpentarde pour trouver une nouvelle suggestion. Quand il s’agissait de fuir ses problèmes son imagination pouvait se montrer sans limites. Ce n’était pas forcément la manière la plus saine de se protéger, mais c’était la seule qu’elle connaissait. Alors plutôt que de se concentrer sur son mal être, elle adressa un sourire complice à son meilleur ami. « S’ils ont un peu d’imagination ils pourraient se dire qu’on se lance dans le trafic de potions hallucinogènes. » Proposa-t-elle en haussant un sourcil. Voilà qui était un peu original. Après tout, Poudlard et son université était le terrain idéal pour des commerces en tout genre. Ils avaient déjà connu le trafic de devoirs ou même de farces et attrapes. Il ne manquait plus que celui de potions hautement hallucinogènes. Hestia s’étonnait que personne n’ait jamais mis ça en place. « Entre mes mélanges et tes alcools russes ultra-forts, je suis sûre qu’on a de quoi créer de sacrées potions. » Sans aucun doute même. La verte n’avait jamais songé à créer ce type de mélange mais elle ne doutait pas de sa capacité à y parvenir. En fait quand il s’agissait de son art des potions, elle ne doutait pas de grand-chose. Mais quand on y ajoutait les ingrédients que Dimka pouvait se procurer en Russie, c’était encore plus flagrant. « Avec ça on pourrait conquérir Poudlard. » Et même conquérir le monde, Minus. Un bref éclat de rire s’échappa de ses lèvres. Ce qu’elle racontait n’avait pas vraiment de sens mais tant pis, les rumeurs en avaient rarement et pour le coup celle-là serait vraiment recherchée. « Pour un peu je serais presque triste de les décevoir. » Soupira-t-elle finalement d’une voix tout sauf sincère. Avec un peu de chance, les commères de l’école se rendraient rapidement compte qu’il n’y avait rien de véritablement croustillant à raconter sur l’amitié qui unissait Dimka et Hestia. Peut-être qu’ils se lasseraient vite. Eux ne verraient pas grand intérêt à une simple amitié sans sombre secret, en revanche ce ne serait pas le cas de tout le monde. « Par contre, j’en connais qui vont être contents. » Reprit la verte en jetant un coup d’œil à son ami. Autant les rumeurs elle s’en fichait bien, autant elle n’avait pas envie de voir son amitié la plus précieuse instrumentalisée. Pour un peu, elle aurait souhaité la garder secrète juste pour ça. « Les Dimitrov et les Carrow qui se lient officiellement d’amitié, mes parents vont être ravis. » Souffla-t-elle d’une voix entendue. Ce serait certainement aussi le cas des Dimitrov. Leurs familles se connaissaient depuis longtemps et entretenaient des relations cordiales, mais c’était la première fois qu’une véritable amitié naissait entre eux. Et pour leurs deux familles, ça ne pouvait être que bénéfique.
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Dimka Dimitrov
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Sam 23 Nov - 19:10
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Dimtia - Janvier 2019
Peut-être que tu y allais un peu fort, n’empêche que tu avais le résultat escompté. Tu la faisais sourire, tu lui changeais les idées ! Si encore quelques minutes encore au paravent elle pensait encore à cet autre abruti, là elle pensait au fait qu’elle voulait certainement te faire ravaler tes mots et c’est comme ça que tu la préférais Hestia, forte, ne se laissant pas touchés par les mots d’une mauvaise personne. Tu ne pouvais pas parler au nom de toute l’équipe, mais tu connaissais assez bien Hestia pour savoir qu’elle ne trichait pas, cependant ce n’était forcément elle que tu visais, mais l’équipe au complet et ils n’étaient pas forcément aussi honnête qu’elle pour le coup. En l’entendant te répondre, tu pouffe simplement, tu n’avais pas été sérieux de toute façon et tu ne te défais pas pour autant de ton sourire si arrogant. Vous arriviez finalement près du lac, un endroit où vous vous retrouviez souvent sans que ce soit forcément voulu et pourtant encore une fois aujourd’hui vos pas vous ont poussés vers le lac comme si c’était devenu tout à fait naturel. La discussion qui suivit était de plus en plus sérieuse et tu comprenais son besoin d’en parler dans le fond. Vous aviez toujours voulu garder votre amitié secrète jusqu’ici, vous aviez toujours été clair sur le sujet et depuis que tu étais à Poudlard c’était devenu de plus en plus ambigüe. Et si tu avais peur de la réputation qu’elle pourrait avoir avec le fait qu’elle te fréquente, elle te rappelait que tu n’étais pas non plus à l’abris des commérages, il était vrai que la famille Carrow n’était pas plus fréquentable que la tienne, l’un des points communs que vous aviez. Tu reconnaissais alors sans mal que finalement tu devrais peut-être avoir peur d’être vu avec elle. Si elle te regardait amusée, tu lui rendais le même sourire fier de toi, car encore une fois, tu la faisais sourire. Et alors que vous vous confiez l’un et l’autre, laissant entendre à chacun ce que l’autre représentait pour chacun, vous pouviez lire dans vos regards toute la sincérité de vos mots en revanche, mal à l’aise dès qu’il s’agissait de sentiment, qu’ils soient amoureux ou non, tu ne pouvais pas t’empêcher de faire un peu d’humour afin de rendre plus légère la conversation qui devenait bien trop sérieuse à ton goût.
Cela n’enlevait rien à ce que tu pensais réellement et ça Hestia le savait que trop bien, après tout elle était sans doute la personne qui te connaissait le mieux. Les rires continuaient de fusés au rythme des blagues et des piques de l’un et de l’autre… Et lorsqu’elle fit une nouvelle remarque sur sa réputation qui certainement ne pouvait pas être pire, tu ne te retenais pas pour confirmer. Evidemment avec de l’humour et puis de toute façon aucune de vos deux réputations étaient reluisante, elle n’avait donc rien à t’envier loin de là et tu en étais bien conscient. Pour la suite, elle voulait s’amuser à deviner les rumeurs que les gens colporteraient sur votre dos. Tu tentais alors de jouer le jeu partant de choses un peu banales, vers d’autres un peu moins ! Parlant de sexe évidemment, mais pas que, de complot aussi, tu étais certains que les idées n’allaient pas manqués. Tu espérais dans le fond qu’une seule personne ne croiraient pas un mot de tout cela, Alcyone ! De toute façon tu savais très bien que tu pourrais facilement la rassurer, il n’y avait plus qu’elle à tes yeux. Finalement Hestia finissait par rebondir lorsque tu en arrivais au moment où tu l’aurais probablement mise enceinte. Certainement l’une des rumeurs qui viendraient en première d’ailleurs ! Tu souris en l’entendant avant de lui demander si finalement elle avait des idées elle aussi. Le silence s’installa doucement, mais tu savais qu’elle t’avait entendu, elle était en train de réfléchir et tu avais hâte de savoir ce qui se passait dans sa petite tête, allait-elle te surprendre ? Et à son idée, un énorme sourire se fit sur ton visage. Ah ça non tu n’y avais pas songé, mais pourquoi pas ?
« Je dirais même que c’est une excellente idée ça, pourquoi n’y a t’ont pas pensé plus tôt ? C’est que l’on pourrait créer un sacré bisness ! » lançais-tu alors amusé. Conquérir Poudlard, carrément ouais ! Tu riais avec elle et ce moment de complicité te faisait du bien. Il n’y avait qu’avec elle que tu pouvais partager cela, de l’amitié à l’état pure, à croire qu’elle était ton alter égo, toujours capable de te comprendre. « Moi aussi. » Avouais-tu lorsqu’elle disait qu’elle serait triste de les décevoir. Et si tu restais un petit moment hilare, elle te ramenait à la réalité en reprenant la parole te faisant alors hausser un sourcil tandis que tu te demandais de qui elle voulait parler. Tu n’as pas besoin de poser la question, que la réponse finit par arriver. Là tu riais franchement encore une fois. « T’imagines ? Manquerait plus qu’ils se mettent en tête de nous fiancés ! » Lâchais-tu en te disant qu’en vrai, ça pourrait carrément être possible, mais tu espérais que ce ne serait pas le cas. Pour plusieurs raisons, déjà même si Hestia comptait beaucoup pour toi, elle ne comptait pas de cette façon-là. Et puis toi ? Fiancé à quelqu’un ? Tu n’en supporterais même pas l’idée ! « Enfin laissons-les dires ce qu’ils veulent, nous au moins on sait à quoi s’en tenir. » Et puis c’était le principal n’est-ce pas ? Le reste importait peu, bien peu…
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Sam 14 Déc - 17:42
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You close your eyes and the glory fades
Ce que Dimka avait fait était un véritable petit miracle. Changer les idées noires de la Serpentarde et lui redonner un semblant de sourire en quelques minutes à peine ne relevait plus du savoir faire à ce stade, mais véritablement d’un miracle. En était-il seulement conscient ? Peut-être. Sûrement, même. Après tout ce n’était pas pour rien qu’ils étaient amis et c’était dans ce genre de moment que Hestia se disaient qu’ils ne s’étaient pas trouvés pour rien. Sorcière ou pas, la verte n’avait jamais été du genre à croire au destin ou à des forces supérieures qui dirigeraient l’univers, pourtant c’était ce genre de rencontre qui étaient capable de la faire douter. Dimka et elle, ça avait quelque chose d’évident, comme s’ils étaient faits pour se lier de cette amitié si solide. La Carrow n’avait pas la prétention de dire qu’elle avait trouvé son âme sœur en le slave, il n’avait jamais été question de ce genre de sentiment, elle savait au fond d’elle que ça ne changerait pas, c’était même pour le mieux. Leur relation ne laissait aucune place aux doutes, pas d’attentes déçues ou de sentiments bafoués, ainsi elle était beaucoup plus simple et saine. Ils n’avaient pas à faire attention à leurs mots ou à leurs gestes, seule la sincérité était de mise. Non, ce n’était pas une âme sœur que Hestia avait gagné en se liant avec le russe, c’était plutôt un partenaire, un soutient, un égal. Et à ses yeux, c’était encore plus précieux. Avec Dimka, elle savait qu’elle n’avait aucun risque d’être blessée, et inversement. C’était une de ces relations sans arrière-pensée, sans jugement, sans opportunisme. C’était juste simple, reposant, et tellement, tellement évident. Alors s’il y avait bien une personne capable de performer le miracle de sortir la Serpentarde de sa peine et de sa colère, c’était Dimka. Et Hestia devait bien l’admettre, le Serdaigle y parvenait à merveille.
En sortant de la réserve de l’école, la verte ne s’était pas attendue à tout ça. Elle avait pensé s’enfermer quelque part à la recherche de solitude. Dans un endroit que les autres élèves fréquentaient peu et où elle savait qu’elle pourrait être seule le temps nécessaire. Si le domaine de l’école de magie avait été doté d’une montagne, ça aurait été là qu’elle aurait été se réfugier. Parce que c’était bien connu "Généralement les gens qui aiment vivre en montagne aiment la solitude.". Mais Dimka avait croisé sa route et sa soirée en avait été chamboulée. Pour le meilleur. De fil en aiguille, ils en étaient venus à aborder un sujet tout aussi important que sa dispute avec Amaury. Peut-être même encore plus important. Le secret de leur amitié qui touchait à sa fin. Ils n’en avaient jamais parlé auparavant, les choses se faisaient d’elles-mêmes mais Hestia était soulagée de voir qu’au final ils voyaient les choses de la même façon. Le contraire l’aurait étonné, Dimka et elle étaient souvent sur la même longueur d’onde, mais il était toujours plus sain de dire véritablement les choses plutôt que de les supposer. C’était une évidence pour eux deux, à tel point que la conversation dévia rapidement sur la manière dont les autres étudiants prendraient la nouvelle. Ils les avaient bernés pendant des années ce qui leur avait offert un répit bien mérité, mais maintenant ils allaient devoir affronter les regards qui se poseraient sur eux. Et surtout les rumeurs diverses et variées qui ne manqueraient pas de venir avec. Comme dans toutes les écoles, Poudlard était un repaire de commères et langues de vipères, ils ne pourraient pas leur échapper. Clairement, sur ce coup là les sorciers n’étaient pas supérieurs aux moldus, loin de là. Mais ça ne faisait pas peur à Hestia, et à Dimka non plus d’ailleurs puisqu’ils en vinrent à en plaisanter. Seule la vérité comptait, et ils la possédaient tous les deux, alors peu importait ce que les autres pourraient inventer pour satisfaire leur curiosité ou le simple plaisir de parler dans le dos des autres.
Ce petit jeu était parfait pour changer les idées de la Serpentarde alors elle ne s’en priva pas. Quand vint son tour d’émettre des suppositions, elle laissa courir son imagination pour leur inventer une double vie de dealers de potions hallucinogènes. D’accord ce n’était pas l’idée la plus originale du siècle, du pain d’épice boosté aux psychotropes aurait été plus drôle, mais Hestia faisait de son mieux. Cette idée eu l’air de plaire à Dimka. « Je dirais même que c’est une excellente idée ça, pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? C’est que l’on pourrait créer un sacré business ! » Hestia hocha la tête alors que leurs rires se mêlaient. Oh oui ils avaient de quoi faire un sacré business. La Serpentarde savait que le trafic de potions pouvait lui apporter gros mais elle avait toujours refusé de mettre son art au service de n’importe qui. Seuls ses amis proches pouvaient bénéficier de ses mélanges, les autres n’avaient qu’à se débrouiller. Mais ça faisait du bien de rire un peu, aussi croisa-t-elle le regard de Dimka, un sourire aux lèvres. « Il faudra qu’on y réfléchisse alors. » Affirma-t-elle. Conquérir Poudlard, l’idée avait quelque chose de séduisant sur le coup, parfait pour la faire penser à autre chose, même pour quelques minutes. Parce que, au fond, la Serpentarde avait toujours préféré la solitude et la tranquillité. Reigner sur une cours n’était pas pour elle. Mais c’était amusant à imaginer, exactement ce qu’il lui fallait pour éloigner le sentiment de trahison provoqué par les révélations d’Amaury. Ils allaient loin avec toutes ces histoires de rumeurs mais la verte savait d’expérience que leurs camarades avaient une imagination particulièrement fertile. C’était ce qu’il se passait quand on vivait dans un monde magique, il n’y avait plus vraiment de limites. Clairement, quand les étudiants comprendraient que rien de croustillant ne se passait entre Dimka et Hestia, ils finiraient déçus. Un peu plus et ça rendrait triste la vipère. « Moi aussi. » Un sourire ironique vint s’installer sur ses lèvres devant l’affirmation de Dimka. Oh ils étaient convainquant tous les deux avec leur air absolument pas coupable pour une Mornille.
En revanche, ceux qui ne tarderaient pas à se ravir de cette nouvelle amitié c’était les deux familles des sorciers. Hestia imaginait déjà ses parents s’enorgueillir de la nouvelle pour aussitôt imaginer de quelle manière ils pourraient utiliser cette relation pour grimper un peu plus haut dans l’échelle sociale. Clairement avec eux rien n’était innocent ou désintéressé, juste pour ça la verte aurait été capable de garder leur amitié secrète. Pour empêcher leurs familles de mettre la main dessus et de la transformer en leur possession. Mais le temps était venu de tirer un trait sur ce secret, et d’en assumer les conséquences. « T’imagines ? Manquerait plus qu’ils se mettent en tête de nous fiancer ! » Hestia tourna la tête vers Dimka quand il souligna cette possibilité à laquelle elle n’avait pas penser. Ohlala tout sauf ça ! Le slave était un ami cher, son meilleur ami même, mais ça s’arrêtait là. La Serpentarde savait que ses parents ne tarderaient pas à la fiancer, mais elle espérait bien que ce ne soit pas avec le Dimitrov -loupé ce sera avec le frère XD. Quelque part le slave était le seul garçon qu’elle pourrait présenter à sa famille sans craindre leur réaction, tous ses exs auraient provoqué d’affreuses réactions chez ses parents. A côté affirmer "La dernière fois que je lui ai présenté un homme, elle a transformé l’été en hiver." était une réaction tout à fait saine. Cependant, Hestia n’avait pas envie de se prendre la tête avec ça, aussi prit-elle le parti d’en rire. « Quoi ? Tu insinues que je ne ferais pas une épouse idéale ? » Demanda-t-elle en affichant un air faussement outragé sur son visage. Elle plaça ensuite une main sous son menton et se mit à battre des cils en adoptant un air particulièrement innocent. Tout ce qui ne lui ressemblait pas en temps normal. Elle était habituée au mensonge après tout, elle pourrait jouer les épouses modèles. Mais seulement pendant quelques minutes, il ne fallait pas exagérer. Eclatant de rire, elle stoppa son imitation. « Quoi que, nous deux mariés, on serait bien capables de faire exploser une maison en moins d’une semaine. » Déclara-t-elle le plus naturellement du monde. Ils avaient beau s’entendre à la perfection, ils n’en restaient pas deux forts caractères. Tout le monde savait ce qu’il se passait quand deux forts caractères étaient obligés de cohabiter, alors quand ils étaient mariés ça devait être encore pire. Hestia leur donnait une semaine max avant qu’ils ne détruisent tout sur leur passage. Non, leur amitié était parfaite et c’était très bien ainsi.
« Enfin laissons-les dires ce qu’ils veulent, nous au moins on sait à quoi s’en tenir. » Voilà qui était la conclusion parfaite à toute cette conversation. Les prunelles ambrées d’Hestia rencontrèrent celles de Dimka, elle laissa un sourire à la fois satisfait et sincère s’épanouir sur son visage. Elle était heureuse d’avoir le slave à ses côtés, avec lui elle se sentait plus forte et assurée. Affronter les rumeurs et les regards serait un jeu d’enfant. « C’est le plus important. » Confirma-t-elle avec conviction. Seul eux comptaient, le reste ils s’en fichaient. L’avis des autres n’était pas important pour Hestia, son amitié avec Dimka l’était. C’était tout ce qu’il y avait à savoir. Le regard de la Serpentarde dévia sur la surface du lac devant eux, la lune s’y reflétait, déjà haute dans le ciel. Hestia frissonna, se rendant compte que la soirée était désormais bien avancée. Elle soupira une dernière fois, soulagée d’avoir pu trouver un peu de réconfort alors que quelques heures plus tôt à peine elle avait le cœur criblé de plaies. Tout ça grâce à Dimka. « Allez, il est temps de donner au commères de Poudlard de quoi se mettre sous la dent, rentrons. » Lança-t-elle en adressant un clin d’œil à son meilleur ami avant de se relever pour qu’ils puissent reprendre la direction du château. Il n’y avait plus qu’à espérer que les rumeurs soient à la hauteur de leurs attentes.
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