Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Mar 10 Mar - 22:20
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Dimtia - Juillet 2019
La frustration. Sentiment que tu connaissais que trop bien depuis ta naissance. Lorsque tu t’étais senti impuissant ne pouvant te rebeller contre ton paternel. Lorsque tu avais tant de fois entendu les pleurs de ta cadette sans pouvoir faire quoique ce soit pour la consoler. Tu pensais en avoir fini avec cette émotion le jour où tu t’étais dressé contre ton père face à ta petite sœur. Depuis plus personne ne t’avait dit non ou presque et quand on le faisait tu prenais cela pour un défi. Tu avais pris avec aisance cette habitude d’obtenir tout ce que tu souhaites, anéantissant ce sentiment que tu exècre. Mais depuis quelques mois, il est de retour, s’infiltrant dans ton être, se moquant de toi comme si tu n’étais rien d’autre qu’un pantin entre ses mains. Tout d’abord avec ces fiançailles avec Alcyone, vous mettant face à cette réalité qu’aucun de vous n’aviez le contrôle sur quoique ce soit et vous aviez beau freiner des quatre fers, dans le fond vous saviez qu’il ne s’agissait que de reculer pour mieux sauter même si vous vous voiliez la face… La frustration, vient encore se moquer de toi ces derniers jours… Parce que tu n’avais pas pu empêcher ton propre frère de tabasser celle que tu aimais. Pire encore, tu ne l’avais appris que bien après et tu avais vue rouge, très rouge… Tu avais cru exploser sous cette impuissance qui t’avais envahi, c’était arrivé, tu n’avais pas été là, tu n’avais rien pu faire… Certes. Mais tu t’étais fait une promesse, la vengeance t’animes, peu importe qu’il soit du même sang que toi, jamais jusqu’ici tu n’avais ressenti le besoin de tuer quelqu’un. Grigori avait été trop loin et tu ne pouvais pas laisser cet acte impuni, quand bien même Alcyone t’avais demandé de ne rien faire. Ce serait quoi la prochaine étape ? Il tuerait votre petite sœur ? Il fallait que tu l’arrête avant que ce soit lui qui le fasse. Voilà pourquoi tu avais été le retrouver, voilà pourquoi tu t’étais jeté sur lui avec l’attention évidente d’en finir… Et puis… La revoilà, la frustration, celle qui se fou de toi depuis tout ce temps, tu peux l’entendre rire à ton oreille et sans doute n’est-elle pas seule, le destin doit-être là lui aussi, parce que la frustration n’avait pas pu agir seule n’est-ce pas ? Voilà que tu ne pouvais toucher ton frère, parce que si tu le faisais, cela reviendrait à te tuer toi-même. Tu fulmines, tu te sens de nouveau enfermé tel un lion en cage. Bon sang, mais est-ce que cette putain de vie avait décidé de t’emmerder jusqu’à la fin de tes jours ? Voilà que pour une raison que tu ignores, tu te retrouves lié à l’être que tu déteste le plus. Et tu sais que ça ne vient pas non plus de lui. Oh Grigori peut être fourbe oui, mais tout comme toi, ce serait sans doute la dernière chose qu’il aurait voulu. Intouchable, impossible de le punir pour ses actes… Tu deviens fou…
Aujourd’hui, tu avais rendez-vous avec Hestia et tu te disais que c’était une bonne chose, tu avais besoin de le dire à quelqu’un avant d’annoncer cela à Alcyone, avant de devoir aller voir son frère, lui dire ce qui était arrivé et qu’en prime si tu n’étais pas foutu de protéger sa sœur, tu ne pouvais même pas la venger… Tu avais hésité à annuler à la dernière minute, mais tu savais qu’elle chercherait probablement à te voir quand même, tout simplement parce que ce n’était pas dans tes habitudes et qu’Hestia avait cette tendance à te connaître trop bien. Et puis de toute façon, qui de mieux que son écoute ? Que ses conseils ? Tu savais que si tu devais en parler à quelqu’un se serait à elle, Aidan t’apporterait un soutien sans faille tu n’en doutais pas un seul instant, en revanche, qui serait le plus susceptible des deux à te trouver une solution ? Pour cette fois tu misais sur la Carrow, cela ne voulait pas dire que pour d’autres problèmes tu ne serais pas aller voir Aidan loin de là. Tu marches aux abords du lac Ullswater, te dirigeant vers votre lieu de rendez-vous, ta colère est palpable, personne ne t’approche, mais tu sais que la verte et argent, elle, le fera. Ou peut-être que c’est toi qui allait l’approcher finalement, puisqu’en t’approchant du petit bosquet non loin du lac à l’abris des regards tu pouvais reconnaître une silhouette que tu connaissais bien puisque c’était la sienne.
« Salut. » Un murmure qui serait parfaitement audible pour elle et qui était le parfait reflet de ton humeur en ce moment même. Mais si le ton de ta voix était glacial, un regard suffirait à ce qu’elle sache que ta colère n’est nullement dirigée contre elle. Un regard suffirait également à lui donner une indication sur l’étendue des dégâts… Parce que c’était ainsi entre vous, vous n’aviez pas besoin de mot pour vous comprendre. Alors parce que ça ne servait à rien de faire comme si de rien était alors que vous saviez tous les deux ce qu’il en était, que cela servait également à rien de tourner autour du pot, tu reprenais la parole. « On ouvre les paris si tu veux, tu devines qui a foutu la merde et tu as le droit de poser toutes les questions que tu veux. » Lui proposais-tu pour la forme, elle était intelligente, ça tu le savais bien et elle connaissait bien les gens qui t’entouraient, en revanche, des personnes qui pouvaient foutre la merde dans ta vie, il y en avait un paquet, probablement qu’elle aurait besoin d’un coup de chance… Fairplay, tu décidais donc d’ajouter une règle. « Tu as le droit à trois propositions, pas une de plus. » Un sourire étirait tes lippes, mais ce dernier n’avait rien de joyeux, il reflétait plutôt toute cette colère et cette putain de frustration que tu ressentais et qui te dévorait de l’intérieur…
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Sam 4 Avr - 23:07
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Dimtia
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C’était la première fois depuis bien longtemps que Hestia passait un été aussi apaisé. Certes, il n’avait pas très bien commencé. Déjà, tous les étudiants s’étaient retrouvés en vacances forcées dès le début du mois de juin, ça aurait pu être une réjouissance, après tout qui disait non à trois mois de vacances au lieu de deux ? Sauf que voilà, tout ça c’était à cause du Blood Circle qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que de venir détruire leur lieu de savoir au nom de leurs idéaux d’un autre âge. Et bien sûr, il y avait eu les bracelets. Ces fichus accessoires de métal qu’on avait passé de force à la Serpentarde et qui l’avait privé de sa magie. Par sa faute, ses parents lui avaient interdit de quitter leur propriété de Godric’s Hollow pendant les trois longues semaines où elle avait dû le porter. Ils avaient peur que la nouvelle que leur héritière avait été incapable de se défendre face à des vulgaires moldus ne se répande et ne vienne entacher leur nom si précieux. C’était des conneries bien sûr, mais ça n’avait rien de surprenant. Hestia s’était attendue à une telle réaction, mais ça n’avait pas rendue la réalité moins amère à vivre. Les Carrow aimaient maitriser la situation et peu leur importait si pour cela ils devaient enfermer leur fille pendant presque un mois entier. Non, décidément le début de l’été n’avait pas été prometteur pour la Serpentarde, mais heureusement la suite avait rattrapé ce départ chaotique. Une fois débarrassée de l’affreux bracelet Hestia avait pu retrouver un rythme de vie à peu près normal, c’est-à-dire une existence où ses géniteurs ne lui portaient que peu d’attention et où elle pouvait occuper ses journées comme bon lui semblait tant qu’elle ne causait pas de problèmes. Bien sûr, elle avait dû faire acte de présence à leurs soirées mondaines ennuyeuses à mourir et y jouer les parfaites petites sang-pur, mais à part ça c’était à peine si ses parents remarquaient sa présence. Autant dire que la Serpentarde avait bien profité de sa liberté retrouvée. Puisque l’avenir était si incertain, autant ne pas se poser plus de questions.
Les journées de la Serpentardes avaient donc été dédiées à se changer les idées et à essayer de retrouver un semblant de stabilité dans sa vie. Par les temps qui courraient ça n’avait rien de simple mais la verte s’en sortait pas trop mal. Aussitôt sa magie retrouvée elle s’était replongée dans ses expériences de potions pour Eliael et son amie sirène. Aussitôt sa liberté de nouveau acquise, elle l’avait employée à se trouver la plus loin possible de ses parents et la plus proche possible des rares êtres qui avaient su se faire une place dans sa vie. Ainsi elle avait passé beaucoup de temps avec Adèle, à qui elle avait juré d’assurer un soutien sans faille, elle avait même passé quelques après midi en compagnie d’Elise ou Dimka et avait pris le temps d’aller voir Alcyone à son nouveau travail. La verte avait même assisté à un bal masqué en compagnie de Grigori, bon ils avaient passé leur temps à jouer les langues de vipères mais ça avait été un bon moment. Mais bien évidemment, le plus clair de son temps libre elle l’avait passé en compagnie de Thalia. Les deux Carrow avaient du temps à rattraper et les deux mois de l’été n’avaient pas été de trop pour effacer un peu de la distance qui s’était creusée entre elles pendant l’absence de la Gryffondor. C’était en grande partie grâce à ces moments que l’été de la Serpentarde était aussi doux. Elle retrouvait sa sœur, enfin. Elles partageaient des moments simples : une séance d’initiation au Quidditch, une limonade, une soirée passée les pieds dans l’eau du lac d’Ullswater. Elles n’avaient pas besoin de plus, Hestia n’en demandait pas plus, elle voulait juste sa sœur à ses côtés pour oublier un peu la douleur causée par son absence. Pour une fois le destin voulait bien lui accorder sa requête, alors elle en profitait. La vie n’était pas souvent douce avec la Serpentarde, alors elle était bien décidée à vivre ces moments à fond.
Aujourd’hui, cependant ce n’était pas Thalia que la verte s’apprêtait à retrouver, mais quelqu’un de tout aussi cher à son cœur. Quand elle avait reçu le hibou de Dimka, Hestia n’avait pas hésité un seul instant. Il lui donnait rendez-vous non loin du lac de Ullswater et la Serpentarde n’avait pas eu besoin d’une seconde de réflexion avant de lui répondre, en un temps record le hibou repartait déjà avec une réponse positive de sa part. Le Serdaigle était son plus proche ami, le meilleur, jamais elle ne refuserait de passer un peu de temps en sa compagnie. Le lieu n’avait pas été choisi au hasard, la chaleur était écrasante depuis quelques jours et Hestia comptait bien profiter de la proximité de l’eau et du bois non plus pour grapiller un peu de fraicheur. Elle n’avait pas vraiment prévu de se baigner, juste de tirer avantage de l’ombre des arbres. Cependant la fraicheur ne vint pas de l’endroit le plus attendu. Au contraire, Hestia pu la sentir dès l’instant où la silhouette du Serdaigle fut visible, plus il s’approchait et plus c’était frappant, il émanait du slave une fureur glaciale qui menaçait de faire tomber de son piédestal l’été pourtant bien installé. Sans un mot, Hestia l’observa s’avancer. « Salut. » Ce n’était plus de la fureur, c’était au-delà. Dimka avait beau se contenir, se contenter d’un murmure, la Serpentarde le connaissait assez bien pour voir au-delà de tout ça. Son ton suffisait à faire chuter les températures les plus extrêmes et son regard… Son regard était encore bien pire. Si la verte se demandait si c’était possible d’être au-delà de la fureur, là elle en avait la preuve. « Salut. » Souffla-t-elle en écho. Elle fronça légèrement les sourcils, soucieuse de savoir ce qui avait bien pu mettre son meilleur ami dans un tel état. Mais elle se garda de lui poser la question, ou pire, de lui faire l’affront de lui demander comment il allait. Leur amitié était telle qu’elle n’avait pas besoin de poser une question aussi futile. Et puis l’ère glaciaire qui semblait se répondre autour du bleu parlait pour lui.
Quelqu’un d’autre que Hestia se serait surement répandu en interrogations et en inquiétude. Mais elle n’était pas comme ça, elle était inquiète pour Dimka, bien sûr, elle l’avait rarement vu dans un tel état, mais les émotions ce n’était pas son fort alors elle attendit calmement qu’il reprenne la parole. Si elle n’était pas la plus douée pour les relations humaines, Hestia savait cependant que parfois les autres avaient tout simplement besoin d’un peu de temps. « On ouvre les paris si tu veux, tu devines qui a foutu la merde et tu as le droit de poser toutes les questions que tu veux. » La verte ne put empêcher une grimace de venir tordre sa bouche l’espace d’une seconde. Une moue de dépit et de colère. De dépit parce qu’elle n’aimait pas savoir son plus proche ami dans une situation qui manifestement lui faisait du mal. Et de colère parce qu’automatiquement elle avait envie de faire mordre la poussière à la personne qui osait causer de tels tourments au slave. Elle n’avait peut-être pas beaucoup d’amis, Hestia, mais les rares qu’elle avait elle n’hésitait pas à les défendre bec et ongles. Pendant l’année passée ils avaient été plusieurs à en avoir fait les frais, ça lui avait valu quelques heures de retenue, mais elle ne regrettait absolument pas. Si elle devait de nouveau jouer des poings pour venger Dimka, elle le ferait sans sourciller. Elle savait qu’il en ferait de même pour elle, il le lui avait proposé quelques mois plus tôt à peine quand Amaury avait pris soin de piétiner sa fierté et son cœur. « Ca me parait équitable. » Répondit-elle finalement avec un haussement d’épaules, après avoir pris quelques instants pour réfléchir à sa proposition. Au fond ça n’avait pas grand-chose d’un jeu et elle devait prendre sur elle pour ne pas exiger des noms dans la minute. Mais Dimka avait l’air assez en colère pour deux, ils n’avaient pas besoin de deux sorciers en furie. Pour une fois la Serpentarde si impulsive choisissait de garder son calme, toutefois ce n’était qu’une apparence trompeuse, Hestia brulait d’envie de mettre son poing dans la figure de celui qui foutait la merde dans la vie de son ami, ses prunelles pouvaient en attester. Ce calme, c’était pour Dimka qu’elle l’affichait.
« Tu as le droit à trois propositions, pas une de plus. » Hestia haussa un sourcil, trois propositions seulement ? Voilà qui n’était pas simple. Elle côtoyait le slave depuis très longtemps et connaissait donc au moins de nom la plupart des personnes qui figuraient dans sa vie, elle savait donc de source sure que cette liste pouvait être très longue. Entre sa famille, les amis de sa famille, Durmstrang et maintenant Poudlard, il y avait vraiment de quoi faire. « Oh, tu es dur en affaire. » Siffla-t-elle avec un sourire semblable à celui du russe sur les lèvres. Le genre de sourire qui n’était illuminé d’aucune joie et qui ne tentait même pas de faire illusion. Hestia ne se faisait pas d’illusions, ce petit jeu n’en était pas vraiment un, à la limite c’était un moyen pour le bleu de faire redescendre la pression avant qu’il ne lui raconte tout, mais ça n’avait pas vraiment vocation à les amuser. Néanmoins, la Serpentarde choisi de prendre son défi au sérieux, elle rentrait dans la démarche de son ami, parce que si c’était ainsi qu’il avait choisi de gérer les choses alors le minimum qu’elle pouvait faire c’était de le suivre. « Okay, faisons ça par élimination. Déjà on peut oublier tous les imbéciles de Poudlard. » Commença-t-elle tout en réfléchissant. Oh il y en avait à Poudlard des personnes capables de chercher des noises à Dimka, comme toutes les écoles le château ne manquait pas de sorciers invivables. Mais de là à ce qu’ils arrivent à foutre la vie du slave en l’air ? Il ne fallait pas exagérer. Pas la peine de leur donner autant d’importance. Malgré tout, ça ne réduisait pas pour autant la liste de suspects. « Elise on sait très bien que tu fais semblant de pas l’aimer. Bon c’est peut-être pas l’amour fou entre vous, mais tu te mettrais pas dans cet état pour elle. » Elle secoua la tête. Non ce n’était pas ça. Elise pouvait être insupportable quand elle s’y mettait -jôtem Lisou- mais Hestia savait que ce n’était pas de la haine qu’il y avait entre la blonde et Dimka. Ils se provoquaient et se bouffaient le nez, mais ça n’allait pas plus loin. Elise n’avait aucun intérêt à tenter de gâcher la vie du slave, elle avait autre chose à faire de sa vie. Contrairement à d’autres personnes, bien plus évidentes. « Du coup ça nous laisse… Grigori ? » Proposa finalement la verte. Même si elle s’entendait bien avec le Serpentard, Hestia était parfaitement au courant de la relation plus que conflictuelle qui existait entre les deux frères. S’il y avait quelqu’un capable de foutre la merde dans la vie de Dimka, c’était bien Grigori. Déjà parce que la Carrow connaissait assez son caractère pour savoir combien il pouvait être impulsif, agressif et manipulateur. Mais aussi parce qu’en tant que membre de la famille Dimitrov, il était particulièrement bien placé pour nuire à son propre frère. Hestia croisa le regard de son ami, soucieuse d’y lire une forme de réponse. Il ne lui fallut pas longtemps pour deviner que quelque chose clochait avec sa proposition. « Mais j’ai l’impression que c’est trop facile. C’est autre chose, n’est-ce pas ? » Elle avait souvent vu Dimka après une dispute avec son frère, elle savait quelle colère Grigori pouvait faire naître en lui. Et celle qui semblait le consumer en cet instant paraissait bien plus forte encore. Ce n’était peut-être pas le Serpentard le fautif. En fait, maintenant qu’elle y pensait, la Carrow avait l’impression qu’il s’agissait de quelqu’un d’intouchable, ce qui expliquerait la frustration de son ami. « Ta famille ? » Reprit-elle finalement. Elle aurait aimé se tromper, mais elle connaissait assez bien les Dimitrov pour savoir que c’était une explication tout à fait plausible. Hestia ne prit cependant pas la peine de préciser d’avantage, ses propres parents en prison, son oncle et sa tante, ils étaient bien tous autant capables les uns que les autres de faire du mal à Dimka. Et tant pis si elle tordait un peu les règles du jeu.
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Dimka Dimitrov
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Ven 17 Avr - 10:39
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Dimtia - Juillet 2019
Il n’y avait pas grand monde capable de te mettre dans une telle rage, voilà pourquoi tu laissais le soin à ta meilleure amie de deviner avant que tu ne lui raconte tout. Parce que tu savais qu’elle te connaissait bien, elle était intelligente, elle ferait rapidement les liens… Et qu’elle devine t’enlèverait un peu de poids sur les épaules, t’épargnerais un peu de rage que tu aurais à lui raconter en lui crachant le nom de ton frère au visage. Oh tu savais qu’elle s’entendait plutôt bien avec, une chose que tu ne comprenais pas, mais par amitié envers elle, tu n’avais jamais rien dit… En revanche, comment allait-elle réagir en sachant qu’il avait frappé Alcyone ? En sachant que cette fois, il avait dépassé les limites ? Enfin de toute façon elle ne pourrait rien lui faire, sauf si elle souhaite te faire du mal par la même occasion… Ce qu’on pouvait dire d’Hestia c’était qu’elle te connaissait bien, trop bien. Elle n’avait rien dit en voyant la colère qui t’habitais et toi tu savais à quel point cela devait dur pour elle de ne pas te poser toutes les questions qu’elle souhaiterait et pourtant elle prend sur elle, elle attend. Attend que tu lui confies ce qui ne va pas, attend la moindre réaction de ta part, parce qu’elle sait que cela sert à rien de te forcer, cela sert à rien de te pousser à parler. Sans doute même que ce jeu de devinette l’agace parce qu’elle aurait aimé tout savoir directement et pourtant elle accepte. Tu expliques alors les règles et même si elle trouve que tu es dur en affaire, tu n’es pas d’accord, c’est un compliment que tu lui fais. Parce que tu sais que trois propositions c’est sans doute de trop. Elle est chez les serpent, mais elle aurait également sa place chez les Aiglons la Carrow !
Tu n’ajoutes rien de plus, tu la laisses à présent réfléchir tandis que toi, ta colère ne redescend pas, la frustration de cesse de te ronger, si tu avais eu l’impression d’être pieds et poings liés lorsque l’on t’avait imposé ces fiançailles avec Alcyone, ce n’était rien par rapport à l’impuissance que tu ressentais aujourd’hui. Cette sensation de n’être qu’un être sans importance… Faible… Ce mot tourne dans ta tête, nourris ta colère qui pourtant n’a vraiment pas besoin de cela… Tu te retiens de lâcher un rire tandis qu’Hestia laisse entendre qu’elle pouvait oublier tous les imbéciles de Poudlard. Ça tu n’aurais pas dit mieux c’était certains. Cependant tu n’influençais pas ses réflexions, ton visage ne reflétait rien, tu attendais qu’elle aille au bout de son raisonnement pour voir qu’elle conclusion elle allait en tirer… Tu haussais néanmoins un sourcil lorsqu’elle mentionna Elise, tu ne t’attendais pas vraiment à ce qu’elle arrive sur le tapis, tu ne voyais pas vraiment comment elle pourrait te sortir de ces gonds de cette façon. Etrange qu’elle pense à elle avant toutes les personnes qui te déteste réellement, mais encore une fois tu te retiens de tout commentaire. Et puis vient alors le nom de celui coupable de tous tes maux ou presque ! Ton regard s’enflamme, laissant aucun doute à la jeune femme qu’elle est sur la bonne voie. N’avais-tu pas dis qu’elle était intelligente ? Elle ne s’arrêtait pas là non. Etait-ce ton regard qui le lui avait fait comprendre ? Tu allais lui répondre, mais puisqu’elle était en si bon chemin, tu attendais que ses réflexions aillent jusqu’au bout. Nous avions dit quoi déjà ? Que trois propositions c’était de trop ? Voilà qu’elle avait tout trouvé en une seule ? Dur ? Bien sûr que non tu ne l’avais pas été un seul instant. Le fait qu’elle devine tout sans que tu es besoin d’en parler, cela te permet tout de même de te contrôler, de ne pas laisser ta colère te dévorer de l’intérieur et se rependre sur elle, le fait de la laisser deviner c’est également une façon de la préserver elle et votre amitié.
« Double Jackpot pour mademoiselle Carrow ! » Répondais-tu alors sans sourire, tu soupirais un instant et lui faisait signe de te suivre, tu avais besoin de marcher, tu ne pouvais pas rester en place. Si tu ne répondais rien dans un premier temps, c’était parce que tu cherchais tes mots, comment tu allais t’exprimer, comment lui annoncer les choses tout simplement. « Tout d’abord il faut que tu me promettes de ne pas en parler à Alcyone, je ne suis pas censé répéter ce que je sais… » Mais si tu lui disais la suite sans lui parler de ce que c’était passé entre ton frère et ta fiancée, elle ne comprendrait sans doute pas. Tu savais que tu pouvais faire confiance à Hestia, qu’elle serait une tombe, mais il s’agissait également d’une amie à elle, cela pouvait changer la donne n’est-ce pas ? « Grigori l’a frappée… » Lâches-tu alors soudainement. « Et quand je dis frapper, ce n’est pas une juste une claque Hestia. » Dis-tu pour qu’elle comprenne à quel point c’est grave. Quand tu prononces ces mots, les bleues sur le ventre d’Alcyone te hante encore… « Elle n’a rien de grave, enfin… Elle n’est pas en danger en tout cas et ça se remet doucement. » Tenais-tu quand même à la rassurer. Deuxième silence. S’il n’y avait que ça… Ton frère serait déjà mort et peut-être alors que ta colère se serait apaisée… Oui mais voilà, comme elle l’avait si bien deviné, il y avait ta famille derrière… « J’ai voulu le tuer. » Annonçais-tu alors sans préambule, ton regard se plongeait dans le sien, aucune trace de plaisanterie, tu étais très sérieux. Tu n’avais jamais tué personne, ce n’était pas dans ta manière de faire les choses, mais il n’y avait aucun doute, si tu avais pu, il serait mort, ou alors ce serait toi qui serait mort, le moins rapide des deux en tout cas…
« Mais rien ne se passe vraiment comme prévu chez les Dimitrov n’est-ce pas ? » Lâchais-tu alors avec ironie. « Mes grands-parents ont choisi pile ce moment pour avoir l’idée la plus vaseuse au monde… » Ah ces deux-là, tu ne les portais pas dans ton cœur loin de là… Et c’était pire aujourd’hui… « Ils nous ont liés. » Dis-tu en marquant une pause. « Grigori et moi. » Au cas où ce n’était pas assez clair. « Tout ce qui arrive à l’un en terme de douleur, arrive à l’autre, alors si je le tue et bien… » Pas besoin de lui faire un dessin pas vrai ? Elle allait comprendre toute seule… En parler te permettait d’évacuer un peu toute cette colère et cette frustration que tu ressentais, mais malheureusement cela ne changeait rien au problème… Et si tu savais ton amie douée pour les potions, tu étais quasiment certains qu’elle n’y pourrait rien cette fois, sauf si elle voulait plonger dans la magie noire… Tu ne connaissais personne d’assez puissant pour lever ce sortilège qui foutait dès à présent at vie en l’air…
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Mer 29 Avr - 23:44
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De toute évidence, cette rencontre n’aurait pas grand-chose à voir avec la simplicité des instants que Hestia avait passé pendant l’été. Ces moments avaient été une pause bienvenue dans l’existence de la Serpentarde. Après l’année passée, elle avait eu besoin de souffler un peu. Il fallait dire que les mois qu’elle venait de vivre n’avaient rien eu de reposant. Certains diraient que c’était ça la vie de sorcier mais Hestia était plutôt d’avis qu’il ne fallait pas exagérer. Certes, vivre avec de la magie rendait l’existence plus mouvementée mais ce n’était pas pour autant que les sorciers manquaient de se faire tuer tous les quatre matins. Or c’était un peu l’impression que la verte avait eu pendant toute l’année. Elle était passée de catastrophe en catastrophe, peinant à reprendre son souffle entre deux épisodes difficiles. Entre les retrouvailles mouvementées avec sa sœur, la course poursuite avec un loup garou dans la forêt interdite, les attaques du Blood Circle et le bracelet qui lui avait valu des semaines d’enfermement, il fallait bien reconnaitre que sa vie avait été bien loin d’un long fleuve tranquille. D’accord, le coup du loup garou ça avait été un tout petit peu de sa faute -enfin d’Adèle quoi :D- mais le reste elle n’y avait été pour rien. Alors, les vacances d’été, même si elles étaient arrivées un mois plus tôt à cause d’un énième épisode cauchemardesque, avaient au moins eu ça de bon. Elles avaient été une parenthèse bien méritée dans toutes les péripéties qui avaient jalonnées l’année de la sorcière. A part quelques soirées obligatoires organisées par ses parents, Hestia avait pu passer son temps à profiter, tout simplement. De ses amis, de sa sœur, et de ce répit qui leur était enfin accordé après tout ce qu’ils avaient enduré. La verte ne se plaignait jamais de ce à quoi ressemblait sa vie, elle savait qu’elle n’avait beaucoup d’emprise dessus alors elle avait rapidement appris à ne pas s’apitoyer sur son sort. Mais cela voulait aussi dire qu’elle savait reconnaitre et profiter pleinement de ces instants de bonheur quand ils se présentaient à elle. Hestia savait combien ils pouvaient être rares.
Ces instants de simplicité semblaient clairement avoir pris fin pour Dimka. Hestia eut seulement besoin de voir l’air sur son visage pour le comprendre, en fait entendre le ton de sa voix aurait suffi tant il y régnait une colère froide que nul ne pourrait manquer. Alors bien sûr, cela voulait dire que ces brefs moments de joie prenaient fin également pour Hestia. Oh elle ne blâmait pas son meilleur ami, loin de là. Simplement, elle ne pouvait pas profiter tranquillement de sa journée tout en sachant que lui souffrait, c’était tout bonnement impossible. Il y avait peu de personnes qui trouvaient grâce aux yeux de la Serpentarde, mais pour ses amis, ses rares amis, elle faisait preuve d’une fidélité féroce. La simple pensée que quelqu’un pouvait faire souffrir Dimka la mettait en rogne. Personne ne pouvait faire de mal à ses amis et s’en tirer, pas tant qu’elle pouvait agir. La seule raison pour laquelle elle ne le noyait pas de question était parce qu’elle voyait bien que la rage qui l’habitait était si forte qu’elle menaçait de le consumer. Dans ces cas là, Hestia savait bien qu’il ne servait à rien de presser le slave, c’était à lui de décider comment il lui expliquerait sa situation. C’était un de ces aspects de leur amitié que Hestia préférait, ils se connaissaient par cœur et avaient appris à respecter les réactions de l’autre sans les juger. Alors quand le russe choisi de lancer un défi à la Serpentarde, au lieu de lui apporter directement des réponses à ses questions, Hestia ne broncha pas. S’il avait choisi de fonctionner ainsi c’était qu’il devait avoir ses raisons et l’anglaise ne voyait aucune raison de les remettre en cause. L’honnêteté et le respect en toutes circonstances étaient les grandes bases de leur amitié, Hestia ne les trahirait jamais et elle savait qu’il en allait de même pour le slave. Ils pouvaient tout se dire et peu importait si ça prenait la forme d’un jeu de devinettes tordu, l’essentiel était le même : ils ne se cachaient rien.
Même si elle mourrait d’envie d’obtenir un nom immédiatement pour pouvoir faire regretter au coupable d’avoir osé s’en prendre à Dimka, Hestia se plia au jeu de son ami. Il était déjà au-delà de la colère, elle pouvait bien faire ça pour lui. Et puis, s’il y avait de nombreuses personnes qui n’aimaient pas le slave -et à qui celui-ci le rendait bien-, ceux qui pouvaient réellement lui pourrir la vie étaient bien moins nombreux. La Serpentarde ne tarda pas à mentionner le nom de son frère Grigori. C’était une réponse qui ne lui valait pas beaucoup de mérite, les deux frères ne se supportaient pas et ce n’était un secret pour personne. Les prunelles de Dimka s’étaient enflammées lorsqu’elle avait prononcé le prénom de son cadet mais quelque chose dans son attitude lui avait indiqué que ce n’était pas encore tout à fait la réponse qu’il attendait. La verte mentionna donc la famille Dimitrov dans son ensemble, s’il y avait une entité capable de dépasser Grigori en termes de coup bas infligé à Dimka, c’était bien sa propre famille. Hestia su qu’elle avait vu juste avant même que Dimka ne le lui confirme, cependant elle n’en tira aucune joie. « Double Jackpot pour mademoiselle Carrow ! » Pas de sourire sur les lèvres du Serdaigle et pas la moindre trace non plus sur celles de la Serpentarde. A la place, Hestia prit une profonde inspiration, le regard plongé dans celui de son meilleur ami. Ainsi c’était bien sa famille qui venait mettre le bordel dans sa vie. Merde, c’était vraiment mauvais ça. La verte savait bien de quoi les Dimitrov étaient capables, dans ce genre de jeux tordus leurs deux familles étaient faites sur le même modèle. Et pour que cela mette Dimka dans un tel état, c’était que ça devait être particulièrement mauvais. Par Merlin, qu’avaient-ils pu bien lui faire ? Lorsque le bleu lui fit signe de la suivre, Hestia lui emboita le pas. « Tout d’abord il faut que tu me promettes de ne pas en parler à Alcyone, je ne suis pas censé répéter ce que je sais… » Hestia pinça les lèvres. Voilà qui n’augurait rien de bon. Entendre Dimka mentionner Alcyone fit grimper son appréhension d’un cran. Elle aimait bien la Greengrass et elle n’avait pas particulièrement envie d’apprendre que les Dimitrov avaient également mis le bordel dans sa vie à elle. Ils en avaient déjà assez fait comme ça avec leur histoire de fiançailles. « D’accord. » Souffla-t-elle tout en se demandant dans quoi elle s’embarquait exactement. Mais peu importait au final, elle avait beau sincèrement apprécier Alcyone, Dimka était son meilleur ami. S’il lui demandait de garder le silence c’était qu’il avait ses raisons. Hestia ne voyait pas pourquoi elle trahirait sa confiance. Alcyone et elle avaient beau être amies, elle n’était pas non plus au courant de tous les secrets de la jeune femme, il y avait donc peu de chance qu’elle vienne l’interroger. Et puis, la sorcière était parfaitement au courant du lien qui unissait son petit ami à la Serpentarde, elle avait sûrement déjà compris qu’ils ne se cachaient rien. Au final, ça devait être une promesse facile à tenir.
« Grigori l’a frappée… » La révélation laissa Hestia bouche bée. Elle fronça les sourcils, laissant l’idée s’inscrire dans son esprit. « Et quand je dis frapper, ce n’est pas une juste une claque Hestia. » La précision fit grimacer la Serpentarde. Elle était inutile, vu l’état du slave elle avait vite compris qu’il ne parlait pas d’une simple gifle. Pour qu’il y ait autant de haine dans les prunelles de Dimka c’était que la jeune femme avait dû être passée à tabac. La verte savait que Grigori et Alcyone ne s’entendaient pas mais jamais elle n’aurait pu imaginer qu’ils en arrivent là. « Elle n’a rien de grave, enfin… Elle n’est pas en danger en tout cas et ça se remet doucement. » La Serpentarde soupira doucement, c’était déjà rassurant à savoir. Elle comprenait mieux la colère glaciale de Dimka maintenant. Si quelqu’un avait osé lever la main sur l’un de ses proches elle aussi n’aurait plus répondu de rien. Il y avait beaucoup de choses dont elle se fichait, mais pas ça. Quand elle avait appris que Eljas s’en s’était pris à Thalia, elle n’avait pas hésiter à aller mettre son poing dans la figure du sorcier, et ce même si à cette époque elle était en froid avec sa sœur. Alors elle n’imaginait pas ce dont elle serait capable dans une situation bien pire encore. Et elle savait que c’était la même chose pour Dimka, ils fonctionnaient pareil tous les deux. Elle n’eut cependant pas besoin de lui demander comment il avait réagi, il lui apporta la réponse de lui-même. « J’ai voulu le tuer. » Hestia soutint le regard de son ami sans ciller, sans jugement aussi. Comment aurait-elle pu le juger ? Elle-même se savait capable de réagir pareil dans la même situation. Elle aurait été bien mal placée pour oser le critiquer. « Merde, Dimka. » Lâcha-t-elle dans un souffle. Elle n’était pas effarée de ses actes, mais plutôt de comprendre combien toute cette histoire avait dû lui causer une douleur et une colère insupportables pour qu’il en arrive à de telles extrémités. L’inquiétude pour Alcyone, la fureur de la découverte, la haine qui menait à la vengeance, au fond tout ça faisait souffrir. Dimka n’était pas le plus violent de sa famille, alors pour qu’il en arrive là c’était que les actes de son frère l’avaient mené à bout.
« Mais rien ne se passe vraiment comme prévu chez les Dimitrov n’est-ce pas ? » L’ironie dans le ton du slave imprima un sourire sans joie sur les lèvres de la Serpentarde. Elle devinait déjà qu’il n’était pas arrivé à ses fins. Grigori était toujours là, ce qui, quelque part, était un soulagement, Dimka n’avait pas son sang sur les mains, ou du moins pas assez pour causer sa mort. Vouloir se venger était une chose que Hestia comprenait parfaitement, mais de là à tuer c’était différent. C’était une malédiction, un poids avec lequel il fallait continuer de vivre, elle ne souhaitait pas ça à son meilleur ami. « Hum ça je veux bien te croire. » Et pour cause, il n’y avait pas que chez les Dimitrov que rien ne se passait comme prévu. Les Carrow étaient également passés maitres en la matière alors Hestia voyait bien ce qu’il voulait dire. « Mes grands-parents ont choisi pile ce moment pour avoir l’idée la plus vaseuse au monde… » La verte haussa un sourcil. Elle entendait moins souvent parler des grands parents Dimitrov mais de ce qu’elle en savait, ils n’avaient rien à envier au reste de la famille. En silence, Hestia encouragea le Serdaigle à continuer. « Ils nous ont liés. » Nouveau haussement de sourcil interrogatif. « Grigori et moi. » La Carrow ralentis le pas, inutile qu’ils ne s’enfoncent trop loin dans le bois mais surtout elle tentait d’imaginer ce que Dimka voulait dire. Il était seul aujourd’hui, ce qui voulait dire que ce lien n’était sûrement pas physique, sinon Grigori aurait été présent aussi. Il semblait parler librement et se comporter comme d’habitude, les effets de ce lien ne résidaient donc pas dans son esprit. Ce qui ne laissait pas beaucoup d’autres options. « Tout ce qui arrive à l’un en terme de douleur, arrive à l’autre, alors si je le tue et bien… » Hestia le regarda avec de grands yeux, c’était bien ce qu’elle avait imaginé en liant ce que Dimka lui avait dit et le fait qu’il n’ait pas tué son frère. « Ils ont fait quoi ? » Elle n’arrivait pas à y croire. En fait ce n’était pas une question, Hestia avait parfaitement entendu les dires de son ami, mais elle ne parvenait pas y croire. Même elle qui avait grandi dans une famille composée de mages noirs, elle trouvait ça complètement tordu.
Hestia s’arrêta finalement, elle était écœurée de voir que les Dimitrov, à l’instar des Carrow manipulaient les membres de leur famille pour arriver à leurs fins. Ce n’était peut-être pas la pire situation, mais pour le slave ça devait être une torture. Rien que de s’imaginer liée à quelqu’un rendait la verte malade, alors pour Dimka ça devait être cent fois pire. Surtout quand c’était à ce frère qu’il détestait tant et qui le lui rendait si bien. « Pourquoi ils ont fait ça ? » Elle ne comprenait pas. Tout ça n’avait pas de sens, que pensaient-ils en tirer ? Ce n’était pas parce que les deux frères ne pouvaient plus se faire souffrir sans en ressentir les effets qu’ils allaient soudainement apprendre à se parler et se tomber dans les bras. Hestia ne voyait pas comment les grands parents pouvaient croire que ce sale tour allait tourner en leur faveur. Vu l’air de Dimka l’effet était clairement tout autre, ça ne faisait que renforcer la haine déjà existante entre les Dimitrov. « Je veux dire, okay du coup vous pouvez pas vous faire du mal mutuellement, mais ce n’est pas ça qui va arranger les choses entre vous. » Expliqua-t-elle en tentant de trouver du sens à tout ça. Les grands parents avaient-ils un but différent ? Un objectif plus large qui ne se dévoilerait qu’avec le temps ? Ou étaient-ils juste assez stupides pour croire que c’était ça qui allait sauver la relation entre les frères ? Hestia ne savait pas quoi en penser, elle ne s’était jamais retrouvée dans une telle situation. Ce qui lui fit penser qu’elle loupait peut-être le plus important dans tout ça. D’un geste, elle effleura le poignet du slave pour l’inciter à la regarder. « Comment tu vas ? » C’était ça le plus important. Savoir comment il vivait cette situation et si elle pouvait faire quelque chose. Ensuite il serait temps de chercher du sens, et des solutions.
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Dimka Dimitrov
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Jeu 21 Mai - 14:32
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Dimtia - Juillet 2019
C’est fou comment il n’avait fallu que quelques minutes de réflexions à ta meilleure amie pour découvrir qui bousillait ta vie encore une fois. Oh et puis elle n’avait pas trouvé qu’une partie non non, elle avait mis le doigt sur toutes les personnes qui y était pour quelque chose. Du talent tout simplement, ou peut-être qu’elle te connaissait un peu trop bien. Avant de parler et de tout raconter, tu devais faire promettre à Hestia de ne rien dire. Oh tu avais une confiance aveugle envers la jeune femme ce n’était pas un problème, tu savais cependant qu’Alcyone était également son amie et par inquiétude, elle pourrait tout simplement avoir envie d’aller prendre de ses nouvelles… Sauf qu’Alcyone ne le prendrait pas de cette façon… Et le souci était que tu ne pouvais pas raconter qu’un bout de l’histoire à Hestia, pour qu’elle comprenne, elle avait besoin de TOUT savoir, entièrement. Et puis merde, s’il y avait bien une personne à qui tu pouvais tout dire, c’était elle. Et certainement qu’elle comprenait très vite pourquoi tu lui demandais de garder le silence. Puis finalement, tu commençais à déballer ton sac, du moins juste le haut, il y avait encore tant de choses à dire… Tu la rassurais tout de même sur la santé de la Greengrass tu ne voulais pas qu’elle s’imagine le pire. Et puis finalement tu avoues ce que tu avais voulu faire et donc ce que cela aurait sûrement engendré, tu ne lui caches rien et quelque part, tu n’as pas peur de son regard. Pas parce que tu es trop présomptueux de te dire que jamais tu ne perdrais son amitié, mais plutôt parce que tu avais tellement confiance en elle que oui… Pour toi tu pourrais lui dire le pire des crimes qu’elle ne te jugerait pas. Peut-être aussi parce qu’elle aurait été capable de la même chose si cela avait été un proche à elle ? Vous étiez assez semblable sur plusieurs points, sans doute l’une des clés de votre amitié d’ailleurs. Merde ouais… Et encore le mot était faible… Mais tu ne relevais pas, enchaînant avec la suite, parce que cela n’avait été que le début de l’iceberg n’est-ce pas ? Encore une fois, vous aviez le même genre de famille, elle pouvait comprendre qu’il y avait toujours une merde qui pouvait arriver… Et puis doucement, tu arrivais à la suite, à la grande révélation… Si grande que pour le coup, même ta meilleure amie semblait choquée de leur ingéniosité… Même si pour toi, il n’y avait rien d’ingénieux là-dedans… Tu ne répondais pas à sa question qui n’en était pas une, tu savais bien qu’elle t’avait parfaitement entendu…
« Et ce n’est pas une blague, j’ai collé mon poing dans la tête de mon frère, c’était comme si je me l’avais collé à moi-même. » Ah pour le coup on ne pouvait pas le nier, tu avais une bonne droite, n’empêcher que tu te serais bien passer de le savoir pour le coup. Alors que la jeune Carrow s’arrêtait, tu l’imitais, lui laissant le temps dont elle avait besoin pour digérer la nouvelle, après tout tu savais qu’il en faudrait, toi-même tu n’avais toujours pas digéré quoique ce soit… Et puis finalement une question tombait. La même que tu avais posé à Grigori… Sans doute la seule réaction normale n’est-ce pas ? Tu finissais par hausser les épaules, si ton frère savait quelque chose, en tout cas il ne te l’avait pas dit. « Apparemment ils n’ont pas dit pourquoi, mais ils étaient contents d’eux d’après Grigori… » Et autant dire que tu n’avais pas essayé de lui tirer les vers du nez… Il était un peu têtu quand il avait décidé quelque chose, peut-être bien que c’était un trait de famille d’ailleurs… Quand la verte et argent repris la parole, tu finissais par simplement hausser les épaules. Qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire que cela s’arrange ou non avec ton frère ? S’ils n’avaient pas nourri cette différence entre vous, peut-être que le conflit n’existerait même pas… « Je crois qu’il est bien trop tard pour arranger quoique ce soit… Grigori a dépassé les bornes en posant sa main sur Alcy… » Et ça c’était une chose que tu n’étais pas près de lui pardonner… Tu ne plaisantais pas. Tu voulais le tuer et cette envie rongeais toujours le fond de tes entrailles… « Il a menacé de la tuer… » Laissais-tu alors entendre et toi tu ne pouvais rien y faire, même mettre ton poing dans sa gueule était compliqué à présent… Ton regard se posait sur ta meilleure amie lorsque tu la sentais effleurer ton poignet en revanche tu ne t’attendais pas à cette question… Parce que la réponse te semblait logique n’est-ce pas ? Comment est-ce que tu pourrais aller bien ? Tu haussais alors de nouveau les épaules, prenant une inspiration avant de répondre…
« Mon propre frère à tabassé ma copine… » Ça y est… Tu l’avais dit… Tu n’avais jamais rien assumé devant qui que ce soit en dehors d’Alcyone jusqu’ici, même que vous étiez censé ne plus vous voir depuis les fiançailles… M’enfin avec Hestia il était inutile de lui cacher quoique ce soit n’est-ce pas ? Sans doute qu’elle avait même déjà deviné que vous n’aviez jamais arrêté de vous voir depuis qu’Alcyone avait pris une balle. « Je ne peux même pas lui régler son compte ou me venger parce que Grigori n’a aucune attache… Je me sens pieds et poings liés Hestia et je déteste ça… » Cela avait déjà été le cas avec les fiançailles avec Acyone, mais là c’était encore pire… Savoir que Grigori pouvait détruire ta vie à tout moment te rendais dingue… « Tu crois que tu pourrais… Tu saurais trouver une solution ? » Demandais-tu alors que tes prunelles accrochaient les siennes. Tu te doutais qu’il faudrait probablement de la magie noire pour contrer un tel sort et surtout pas un débutant… Certainement que ses potions ne donneraient rien, mais cela ne coûtait rien d’essayer n’est-ce pas ? Tu avais besoin d’un espoir aussi infime soit-il…
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Ven 5 Juin - 0:16
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Dimtia
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Les familles de sang-pur complètement tordues, Hestia n’y était pas étrangère. C’était même tout l’inverse en fait. Clairement, les Carrow pouvaient rentrer dans cette catégorie sans le moindre problème. Il n’y avait même pas besoin de fouiner très loin pour trouver ce genre d’histoires. Amycus et Alecto en étaient les exemples parfaits, ils avaient sombré si loin dans leur folie qu’ils avaient été jusqu’à torturer des élèves innocents entre les murs de Poudlard. A eux deux ils avaient entaché de sang le nom de leur famille. La réputation des Carrow n’avait jamais été irréprochable, mais depuis leurs actions c’était infiniment pire. Quand on parlait des Carrow, leurs noms n’étaient jamais loin, murmurés avec un mélange de crainte et de dégoût. Et même sans arriver à leur niveau les proches de la Serpentarde n’étaient pas en reste. Son père et sa tante étaient des mangemorts notoires qui ne reculaient devant rien pour faire avancer leur Cause. Ses propres parents avaient renié Thalia qui était pourtant leur premier enfant et ils avaient ensuite comploté pour couper les ponts entre Hestia et elle. Même maintenant, la relation entre les deux sœurs connaissait tellement de haut et de bas que la Serpentarde avait du mal à suivre. Alors non, au fond, elle n’était pas étonnée de ce que lui racontait Dimka. Parce que les manipulations, les trahisons et les menaces elle y était habituée depuis son plus jeune âge, elle avait grandi dans ce genre d’atmosphère et elle ignorait si elle pourrait s’en défaire un jour. Ce n’était pas faute de souhaiter le contraire, pour elle comme pour le slave, mais les choses étaient ainsi et elle savait combien il était difficile de les faire changer. Au final, c’était un peu le point commun de la plupart des familles de sang pur, et ça n’avait rien d’étonnant, quand on recherchait avant tout le pouvoir on ne reculait devant rien, pas même les actions les plus tordues.
Pourtant Hestia ne parvenait pas à croire ce à quoi Dimka devait faire face. Il avait été lié à Grigori par ses propres grands-parents. La Serpentarde en avait entendu des choses horribles, des récits d’actes vils ou de décisions cruelles prises par des familles de sang-pur. Elle était habituée à ces histoires affreuses où les sorciers ne reculaient devant rien pour amener leurs enfants à obéir. Mais ça c’était d’un tout autre niveau. Par Merlin, parmi toutes les familles de sang pur complètement tordues, les Dimitrov venaient de remporter la palme haut la main. Hestia n’avait jamais entendu parler d’un tel sort, et encore moins de sa mise en pratique. Ça la laissait atterrée, et pourtant elle avait déjà entendu des histoires où les parents n’hésitaient pas à utiliser des sortilèges impardonnables sur leur progéniture. « Et ce n’est pas une blague, j’ai collé mon poing dans la tête de mon frère, c’était comme si je me l’avais collé à moi-même. » La Serpentarde grimaça en imaginant la surprise et la douleur du Serdaigle. L’incompréhension avait dû être forte, avant d’être remplacée par une colère et une impuissance sans pitié. Hestia n’avait aucun mal à imaginer dans quel état son meilleur ami avait dû être, sans aucun doute qu’elle aurait partagé les mêmes sentiments à sa place. Comment réagir autrement à une telle révélation. Il se trouvait lié à ce frère qu’il détestait, comment le vivre autrement qu’un coup de couteau dans le dos ? Mais surtout quel sens y trouver ? Hestia ne comprenait pas ce que les Dimitrov espéraient accomplir par là et apparemment elle n’était pas la seule. Elle se renfrogna en voyant Dimka hausser les épaules, sans informations il était difficile de négocier. « Apparemment ils n’ont pas dit pourquoi, mais ils étaient contents d’eux d’après Grigori… » Oh elle les voyait sans peine. Les Dimitrov avaient bien réussi leur coup, ils devaient jubiler. D’un sort ils s’étaient assurés que les deux frères ne se feraient pas de mal physiquement. Ils les avaient soumis à leur volonté, leur avait ôté cette part de leur libre arbitre. C’était de la manipulation de maître, même pas besoin de passer par un impero. Ils imposaient leur volonté sans risquer de se retrouver devant la justice magique pour usage de sortilège impardonnable. « Pourquoi ça ne m’étonne pas. » Grommela-t-elle d’une voix sombre. Hestia était en colère pour Dimka, il était dans une situation impossible, forcé de subir les lubies tordues de sa famille. Même s’il avait voulu s’éloigner d’eux, maintenant c’était rendu infiniment plus compliqué à cause de ce sortilège.
« Je crois qu’il est bien trop tard pour arranger quoique ce soit… Grigori a dépassé les bornes en posant sa main sur Alcy… » Hestia fit la grimace, encore un acte incompréhensible. La verte avait toujours su que l’animosité entre les deux frères était réelle, mais elle n’aurait jamais imaginé que les choses puissent en arriver jusque-là. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser quelqu’un à s’en prendre à son propre frère ? Ils étaient du même sang, ils auraient dû se soutenir, être là l’un pour l’autre, mais à cause de leur famille ils se retrouvaient embarqués dans une haine sans fondement mais surtout sans fin. Sans ce sort, Merlin seul savait jusqu’où les choses auraient pu aller. « Il a menacé de la tuer… » Voilà jusqu’où ça allait. Et tout ça pour quoi exactement ? Leur haine n’avait pas de fondement justifié, elle avait été créée de toute pièce, nourrie par une famille qui ne respectait même pas les liens de la filiation. Mais au lieu de tenter de s’en sortir, Grigori ne faisait que s’y enfoncer un peu plus et Dimka se retrouvait à trinquer. Ainsi que Alcyone, qui se retrouvait embarquée de force dans ces histoires. « Il ne le fera pas. Grigori tient trop à l’honneur de votre famille et à sa précieuse image pour risquer de les entacher en se retrouvant à Azkaban. Ce sont des paroles en l’air. » Affirma-t-elle avec toute la conviction dont elle était capable. Elle voulait y croire, Hestia, parce qu’au fil des ans elle avait tout de même appris à connaitre Grigori. Dimka en avait une certaine image, et elle la respectait totalement, mais elle en avait une aussi. Elles divergeaient parfois, mais tous deux connaissaient Grigori. Et Hestia savait parfaitement que le Serpentard vivait pour atteindre la gloire, les plus hautes sphères de la société sorcière, il ne pourrait pas le faire s’il avait du sang sur les mains. Grigori était-il réellement prêt à sacrifier tout ce qu’il désirait juste pour s’en prendre à son frère ? Hestia avait du mal à le croire. Elle espérait que tout ça suffirait à l’arrêter.
Toute cette histoire était un véritable sac de nœud, si Hestia s’était douté de ce qu’elle allait apprendre en rejoignant le Dimitrov, alors elle aurait pris une potion contre la migraine en prévention. Mais elle ne cillait pas, elle restait là à faire de son mieux pour comprendre les actes des slaves, tout en essayant de se montrer forte et de rassurer son meilleur ami. Avant d’aller plus loin, la Serpentarde décida qu’il était temps de se concentrer sur Dimka. Hestia avait beau manquer d’empathie, elle se doutait que son ami ne devait pas bien vivre cette situation et elle voulait lui laisser la chance de s’exprimer. Son haussement d’épaules valait toutes les déclarations du monde, pourtant la Serpentarde ne dit rien, elle lui laissa le temps dont il avait besoin. « Mon propre frère à tabassé ma copine… » A cette déclaration, Hestia sourcilla mais garda le silence. Même si le slave ne lui en avait pas parlé, il était clair à ses yeux que Alcyone et lui n’avaient jamais cessés de se fréquenter, sûrement avait-il compris qu’elle savait. Mais le voir l’appeler sa copine était une étape encore différente, il ne se cachait plus et ça faisait plaisir à Hestia. Malgré tout, elle gardait à l’esprit que cette petite confession le rendait aussi particulièrement vulnérable. S’attacher à quelqu’un c’était prendre le risque de souffrir et ça Grigori l’avait parfaitement compris. « Le laisse pas rentrer dans ta tête, Dimka. Si tu lui fais ce plaisir, il aura déjà gagné. » Lui intima-t-elle en croisant son regard. C’était difficile, même elle le savait. Elle qui se targuait de ne jamais s’attacher avait pourtant déjà été dans cette même situation, à ressentir l’envie impérieuse de venger la douleur causée à un proche. A l’instant quand elle avait compris que Dimka allait mal, ou plus tôt dans l’année quand elle avait appris que Eljas s’en était pris à sa sœur. Même si elles étaient en froid elle n’avait pas hésité à mettre son poing dans la figure du sorcier. Alors ne rien pouvoir faire, elle savait combien ça devait être frustrant. Il ne devait pas montrer à Grigori qu’il parvenait à l’atteindre, mais elle en convenait c’était incroyablement difficile. « Je ne peux même pas lui régler son compte ou me venger parce que Grigori n’a aucune attache… Je me sens pieds et poings liés Hestia et je déteste ça… » C’était sûr que dit comme ça, c’était franchement désespérant. La Serpentarde ne pouvait que le comprendre, ils avaient tous les deux tendance à réagir au quart de tour et se retrouver complètement impuissant était frustrant. Et en cet instant, Hestia partageait plus que jamais son sentiment, parce que face à la détresse de son meilleur ami, elle aussi se retrouvait impuissante. Elle aurait beau trouver les mots, elle savait que ça n’arrangerait rien à la situation, pas tant que les deux frères se livreraient à cette guerre.
Alors plutôt que de prononcer des mots creux elle ne dit rien, se contentant de montrer par sa présence et son regard que Dimka n’était pas seul face à cette épreuve. « Tu crois que tu pourrais… Tu saurais trouver une solution ? » Trouver une solution, voilà la question à milles Gallions. Si elle écoutait son égo, Hestia ne manquerait pas de répondre oui sans réfléchir. Trouver des solutions à tout, voilà à quoi elle s’employait avec ses potions et elle savait que pour Dimka elle était capable de remuer ciel et terre pour l’aider. Mais une petite voix lui intimait d’être prudente, ses intentions étaient bonnes mais elle ne pouvait pas donner de tels espoirs à son meilleur ami si elle n’était pas complètement sûre d’elle. Oh, elle aurait aimé pouvoir affirmer le contraire, être capable de tout contrer grâce à ses mélanges mais elle devait voir la réalité en face : un sort comme ça elle n’en n’avait jamais entendu parler, alors préparer une potion ou un contre-sort allait se révéler hasardeux. « Trouver une solution, je ne sais pas. Mais je peux essayer. » Répondit-elle avec autant de prudence que de conviction. Car elle le savait Hestia, elle mettrait tout en œuvre pour aider Dimka, quitte à retourner la bibliothèque de Poudlard pour trouver le bon ouvrage ou à passer ses nuits penchée au dessus de son chaudron. Elle plongea ses prunelles dans celles de son meilleur ami. « Je vais faire tout ce que je peux, je te le promets Dimka. » Reprit-elle sans lâcher son regard pour lui montrer combien elle était sérieuse. Elle ne pouvait lui promettre de trouver la solution, mais elle pouvait lui promettre de faire son maximum. Ce ne serait peut-être pas assez, Hestia en était consciente, il s’agissait sûrement d’un sort complexe, mais elle ne pouvait pas baisser les bras sans avoir au moins essayer. Dimka méritait bien ça. Mais pour s’assurer le plus de chance de succès dans cette entreprise délicate, la verte savait qu’ils auraient besoin de toutes les informations possibles. « Tu crois que tu pourrais obtenir des informations de tes grands-parents sur le sort ? N’importe quoi pourrait être utile. » Le nom du sortilège pour commencer, si c’était de la magie noire ou blanche -même si elle pariait sur la première option-, tout et n’importe quoi. Et si en même temps il pouvait en apprendre plus sur leurs intentions, voilà qui pourrait les aider à les contrer. Hestia le savait, dans ce genre de situation, tout était bon à prendre.
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Sam 27 Juin - 12:34
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Dimtia - Juillet 2019
Pourquoi est-ce que cela ne l’étonnait pas ? Peut-être bien parce que les Carrow étaient de la même trempe que les Dimitrov, que sa famille était autant capable de ce genre de chose que la tienne… Hestia avait grandi dans le même monde que toi, à la différence près que ses parents ne passaient pas leurs nerfs sur elle. Mais pour le reste ? Etait-ce mieux ? Tu étais loin d’être certains. Hestia était à ton image avant même que tu ne t’ouvre à Alcyone. Elle ne laissait pas grand monde s’approcher d’elle en dehors de toi et quelques amis… Si elle n’avait pas les mêmes réactions que toi, elle n’était pas très à l’aise non plus lorsqu’il s’agissait de sentiments… Vous étiez préparez à pas mal de chose, comme affronter le monde, prendre la place qu’on attendait de vous le moment venu. Mais il y avait des choses plus simple, comme ce qui se passait entre toi et la Greengrass qui vous était totalement inconnu, sans doute à une échelle différente, mais tu avais déjà vue les dégats que les sentiments pouvaient faire chez ta meilleure amie, tu n’as pas oublié les larmes coulant sur ses joues et tu n’avais pas oublié qu’un jour tu la vengerais, même si elle t’avait demandé de ne pas le faire. Tu ne répondais pas à sa question, tout simplement parce que s’en était pas une, vous saviez tous les deux pourquoi cela ne l’étonnait pas. Et s’il y avait bien une personne à qui tu disais tout sans même réfléchir plus que ça, c’était bien la verte et argent. Tu avais une confiance aveugle en elle et tu savais que malgré son amitié pour Alcyone, elle ne dirait pas ce que tu lui confiais aujourd’hui. Et tu ne le disais pas pour défier ton étoile et aller à l’encontre de ce qu’elle désirait. Tu te confiais parce que tu en avais besoin. Tu avais besoin de lui dire ce qui s’était passé, de montré quel genre d’homme est ton frère, pour quelle comprenne également la situation et puis… Parce que votre relation fonctionnait sur la confiance, vous aviez que très peu de secret l’un pour l’autre, tu n’étais même pas certains d’en avoir et tu n’avais pas envie de commencer par en avoir finalement… Tu haussais les épaules alors qu’elle semblait te rassurer à propos des menaces de Grigori.
« La place de la femme n’a pas une haute importance dans la famille tu sais… Alors je ne suis pas sûr qu’il se mette notre famille à dos… Quant à Azkaban… Fais confiance aux Dimitrov pour couvrir les siens. » Pas sûr que son frère se fasse prendre la main dans le sac et si ta famille à une chance de cacher les preuves, ils le feront et s’assureront certainement que je ne puisse pas parler… Dans les faits tu es d’accord avec Hestia, mais dans le fond, tu te doutais que rien ne serait sans doute aussi simple et ton frère était loin d’être un idiot, il avait peut-être pas ton intelligence qui te permettait d’être chez les aiglons, mais il était loin d’être bête tout de même et tu ne le savais que trop bien. Quant à comment tu allais… Est-ce qu’il y avait réellement une réponse à cette question ? Tu étalais alors les faits. Affirmant pour la première fois devant Hestia à haute voix qu’Alcyone était TA copine. La réponse de ton amie ne se faisait pas attendre et tu comprenais ce qu’elle voulait dire… Sauf que c’était compliqué lorsque la personne en face n’avait pas de point faible, ou en tout cas, aucun que tu ne connaisses… Tu finissais donc par lui expliquer comment tu te sentais, ce qui te frustrais le plus, ce qui faisait que tu te sentais comme un lion en cage prêt à exploser sans avoir aucune cible pour laisser exploser ta colère… Le silence d’Hestia cette fois, prouvait une chose… Même elle n’avait pas de solution… Elle n’avait pas de paroles réconfortantes cette fois, parce que la situation était vraiment désespérée… Et pourtant… Tu avais envie qu’il existe cet espoir… C’est pour cela que tu finis par demander à Hestia si elle pourrait la trouver grâce à ses potions. Afin d’ouvrir une brèche, de garder une porte ouverte, même si tu savais que cela donnerait probablement rien car si tu souhaitais qu’elle trouve une solution, tu ne voulais pas que ce soit à ses dépens et tu ne voulais pas qu’elle touche à la magie noire et certainement que ce serait la seule façon de venir à bout de ce maléfice… A sa réponse, tu haussas alors la tête.
« C’est tout ce que je te demande. » Rien de plus, essayer. Réussir si elle peut, mais essayer. Et au moins avec cette réponse, tu pouvais être certains qu’elle était loin de prendre les choses à la légère. « Ne te mets pas en danger d’accord ? » Répondais-tu alors qu’elle te promettait de faire tout ce qu’elle pouvait. Cela te touchait évidemment, mais tu ne voulais pas retrouver ta liberté au prix de ta meilleure amie. Et tu ne doutais pas un seul instant qu’elle ne ferait pas tout ce qu’elle pourrait, ce n’était pas pour rien que tu lui demandais son aide à elle et pas à quelqu’un d’autre. A la question d’Hestia, tu réfléchissais un instant… Si tu rendais visite à tes grands parents à présent alors que tu n’y allais jamais… Cela allait paraître louche… Et alors si tu posais des questions… En revanche, une autre personne pourrait vous aider et tu n’avais aucun doute qu’il s’en donnerait à cœur joie, si cela pouvait vous donner une chance d’être libre… Grigori… « Je pense que moi non… Mais Grigori peut-être… Je ne veux pas qu’il sache que tu travailles dessus, je vais lui demander moi-même, je pense que si je lui dis que j’ai peut-être une piste, mais qu’il me faudrait quelques renseignements, il tentera de les avoir, il déteste autant que moi cette situation… » En même temps n’importe qui détesterais de voir sa vie liée de cette façon à quelqu’un d’autre n’est-ce pas ? Doucement, tu reprenais ta marche, tout en faisant attention qu’Hestia suive bien, sans t’en rendre compte, tu t’étais tout de même un peu calmé, ce n’était pas la joie, mais déjà tu te contrôlais un peu mieux et tu savais que la présence de la jeune femme n’y était pas pour rien…
« Tu crois qu’un jour, on pourra vivre en paix ? » Demandais-tu en utilisant volontairement on parce que niveau famille elle n’avait pas été vernis non plus… Aviez-vous donc le droit d’espérer une vie meilleure ?
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Ven 10 Juil - 18:31
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Dimtia
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Plus elle discutait avec Dimka, et plus l’étrangeté de la situation frappait Hestia. Alors que le récit des derniers évènements se déroulait sous ses yeux, rien ne lui paraissait normal. Absolument rien. Elle avait même encore du mal à assimiler que tout ce qu’il lui racontait était bel et bien réel, c’était pour dire. Elle connaissait Grigori, certes pas autant que son frère, mais cela faisait des années qu’il était son coéquipier au Quidditch. Il occupait le même poste qu’elle, ils devaient donc évoluer en binôme et d’une certaine manière ça avait créé un lien entre eux. Au fil des ans, il était devenu son ami, pas une de ces amitiés fusionnelles, la verte ne faisait pas dans ce genre d’amitié et d’ailleurs Grigori non plus, mais quelque chose les liait. Une forme de complicité mêlée de respect s’était créée et ça leur convenait parfaitement. Alors tout ce que disait Dimka sonnait étrangement à ses oreilles. Hestia le croyait, bien évidemment, elle n’avait aucune raison de remettre la parole de son meilleur ami en cause, leur amitié était basée sur l’honnêteté et elle ne voyait pas pourquoi il voudrait lui mentir sur ça. Mais le fait était qu’elle avait tout de même du mal à assimiler tout ce qu’il lui racontait. Grigori qui passait Alcyone à tabac. Grigori qui menaçait de tuer la Greengrass. Tout ça, elle l’entendait, mais c’était comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Elle savait le slave impulsif et parfois agressif, c’étaient d’ailleurs des qualités pour son poste de batteur, mais de là à l’imaginer tabasser une jeune femme sans raison apparente, il y avait tout un monde. Ce n’était pas que Hestia ne croyait pas Dimka, loin de là, c’était simplement qu’elle avait du mal à transposer ses dires avec le Grigori qu’elle connaissait. Mais elle l’admettait bien volontiers, il était difficile de connaitre toutes les facettes des autres, elle-même ne se dévoilait pas entièrement. La réalité de Dimka était tout aussi réelle que la sienne, mais elle était bien moins reluisante. Et surtout, elle était une menace bien plus immédiate.
Malgré tout ce que le Serdaigle avançait, Hestia faisait de son mieux pour trouver des arguments rassurants. Grigori était violent et menaçant, c’était une chose, mais pour elle ça ne voulait pas dire qu’il allait vraiment passer à l’acte. Le Serpentard était une langue de vipère, il ne fallait pas l’oublier. L’action ne venait qu’après, une fois qu’il se serait assuré qu’il n’aurait aucune retombée fâcheuse à assumer. Or ils parlaient du meurtre d’une héritière de sang-pur, les retombées il ne pourrait qui en avoir, et pas des moindres. Grigori se comportait peut-être en sale type face à son frère, mais il restait un sorcier ambitieux qui ne rêvait que de grimper dans les hautes sphères avec un nom auréolé de gloire. Il ne pouvait se permettre d’entacher son image pour une vengeance adolescente. Malheureusement l’argument ne provoqua qu’un faible haussement d’épaules chez le Serdaigle. « La place de la femme n’a pas une haute importance dans la famille tu sais… Alors je ne suis pas sûr qu’il se mette notre famille à dos… Quant à Azkaban… Fais confiance aux Dimitrov pour couvrir les siens. » Hestia laissa échapper un grognement sourd. Les Dimitrov étaient décidément les pires misogynes que cette terre avait portées. Les Carrow étaient pas mal dans leur genre aussi mais ils n’atteignaient pas ce niveau, fort heureusement. Vraiment tous ces enfoirés dans cette famille, comment Dimka pouvait être si différent d’eux ? D’accord, les russes ne tourneraient peut-être pas le dos à leur fils chéri, ils lui pardonneraient peut-être cet écart de conduite qu’ils ne manqueraient pas de juger fort regrettable. Mais ils n’étaient pas les seuls dans cette histoire. « Les Greengrass ne laisseront pas un tel crime impuni. Il ne se mettra peut-être pas votre famille à dos, mais la société ne verra pas les choses de la même manière. » Argua-t-elle en haussant un sourcil. De ce qu’elle savait, Alcyone était en froid avec ses parents, mais elle n’était pas reniée pour autant. Et puis l’infirmier de Poudlard était son frère ainé et ils avaient l’air très proches. Si elle venait à disparaitre, les Greengrass remueraient ciel et terre pour que justice soit faite et tôt ou tard le nom des Dimitrov viendrait sur le tapis. C’était le genre d’affaire dont tout sorcier de sang-pur préférait se tenir éloigné. Grigori ne serait peut-être pas inquiété, mais son image ne manquerait pas d’être entachée. Exactement ce qui desservirait ses plans de grandeur.
Ce qu’il fallait c’était trouver une solution à cette situation inextricable. Les deux frères ennemis se trouvaient liés par magie, non mais quelle idée tordue. Les Dimitrov n’avaient vraiment aucune limite. Il fallait que tout ça cesse. Hestia savait que Dimka ne songeait qu’à sa vengeance, mais elle pensait plutôt à la liberté de son ami. Vivre lié à ce frère qu’il n’aimait pas, ce n’était pas une vie. Elle savait qu’il en voulait à mort à son cadet, mais Hestia ne voulait pas imaginer la vengeance qui se mettait en place dans l’esprit du Serdaigle. Pas qu’elle ne voulait pas qu’il trouve justice, mais plutôt qu’elle ne voulait pas l’imaginer avec du sang sur les mains et le poids de la culpabilité sur les épaules. Dimka valait mieux que ça. Mais dans tous les cas, le problème restait le même : tant que ce lien existait, sa vie ne lui appartiendrait plus vraiment. La Serpentarde ne fut pas réellement surprise d’entendre son meilleur ami lui demander de chercher une solution. Si elle se montra prudente, elle accepta tout de même cette lourde charge. Obtenir un résultat ne serait peut-être pas simple, mais Hestia était bien décidée à faire son maximum. « C’est tout ce que je te demande. » La verte croisa le regard de son ami. Pas de promesse en l’air, pas de faux espoirs, Dimka valait mieux que ça, il méritait la vérité même si celle-ci n’était parfois pas très agréable à entendre. Il avait de toute façon toute la loyauté de la Serpentarde. « Tu peux compter sur moi. » Pour ces amis, Hestia ne reculait devant rien, alors pour son meilleur ami, elle remuerait ciel et terre si c’était nécessaire. La magie qui le liait à son frère n’avait peut-être pas de contresort, mais elle n’abandonnerait pas avant d’avoir tout tenté. Elle n’était pas en sciences magiques pour rien, elle voulait dévouer son existence à ce genre de recherches. Mettre ses connaissances au service de son meilleur ami restait cependant une motivation en plus. « Ne te mets pas en danger d’accord ? » Ce fut au tour de Hestia de hocher la tête. Elle ferait ce qu’il fallait mais elle savait se montrer prudente. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne faisait plus fondre ses chaudrons. « T’en fais pas pour moi, je sais ce que je fais. » Affirma-t-elle, tout de même touchée par l’inquiétude du slave.
Enfin, savoir ce qu’elle faisait, ce n’était pas encore gagné, elle ferait de son mieux c’était certains, mais il y avait encore beaucoup de zones d’ombres sur le sortilège qui liait les deux frères. En fait, ils ne savaient rien de cette magie alors avant de se lancer dans une potion, il allait falloir réunir quelques informations. Aux yeux de la verte, les grands parents Dimitrov étaient tout désignés pour répondre aux questions. Ils n’allaient certainement pas tout dévoiler d’eux même, mais la moindre information était bonne à prendre. « Je pense que moi non… Mais Grigori peut-être… Je ne veux pas qu’il sache que tu travailles dessus, je vais lui demander moi-même, je pense que si je lui dis que j’ai peut-être une piste, mais qu’il me faudrait quelques renseignements, il tentera de les avoir, il déteste autant que moi cette situation… » Hestia hocha de nouveau la tête pour accepter la proposition du slave. Au moins les deux frères étaient d’accord sur ce point et pourraient y travailler ensembles. Il n’y avait pas de risque de Grigori mette des bâtons dans les roues de son ainé. Quel dommage que la fin de ce sortilège signe la reprise de leur guerre fratricide, à travailler ensemble ils auraient peut-être pu apprendre à s’accepter mutuellement. Mais Hestia n’était pas idiote, elle savait que cela n’arriverait pas. Les grands parents des deux slaves espéraient peut-être qu’à force d’être liés, ils finiraient par faire la paix c’est plutôt pour pas qu’ils s’écharpent ouais, la verte n’avait pas autant d’espoir.
Lentement, les deux étudiants reprirent leur marche dans les sous bois. La Serpentarde avait déjà l’esprit occupé à regrouper toutes les informations qui pourraient lui être utiles pour fabriquer une potion à même d’aider Dimka. Une part d’elle n’avait qu’une envie : se précipiter chez elle pour consulter tous ses grimoires sur les potions et la magie oubliée. Mais une part encore plus importante avait envie de se montrer présente pour son meilleur ami. Toute cette histoire le remuait, elle le voyait bien, elle ne pouvait pas l’abandonner en un tel instant, même pour tenter de l’aider. « Tu crois qu’un jour, on pourra vivre en paix ? » La verte posa un regard mi-résigné mi-peiné sur Dimka. La lassitude dans sa voix était presque douloureuse. Vivre en paix. Pour certains c’était une notion simple, qui allait de soi. Mais pour eux rien n’était aussi simple. Pas quand ils avaient des familles telles que les leurs et des noms semblables aux leurs. La paix c’était pour les autres. Eux ils avaient des obligations, des exigences à répondre, un poids sur les épaules, une image à donner. Ils avaient l’honneur de leur famille à préserver. Ça ne laissait que peu de place à une vie de paix. « Je ne sais pas. » Soupira-t-elle finalement. Que dire d’autre ? Tout ce qu’elle avait toujours voulu c’était survivre dans ce monde qui était le sien, elle n’était pas assez naïve pour croire que le bonheur était aussi facile à atteindre. « Là, comme ça, pour pouvoir vivre en paix j’ai l’impression qu’il nous faudrait renoncer à toutes nos envies et nos espoirs et renier qui nous sommes. » Pour correspondre à ce que leurs proches attendaient, à ce que leurs noms impliquaient. Pour n’être plus que des héritiers et non plus des personnes à part entière. Hestia se l’imagina une seconde. Oh comme ses parents seraient ravis d’avoir enfin une fille digne de ce nom, peut-être qu’elle obtiendrait alors un peu de cette attention dont elle manquait tant. Jouer le jeu, revêtir ce rôle que leurs familles voulaient pour eux, ça pouvait paraitre terriblement simple dit comme ça. Mais la réalité n’en n’était pas plus reluisante. « Mais ce ne serait pas vraiment vivre en paix, hein ? En fait, ce ne serait même pas vraiment vivre. » Une conclusion déprimante, mais terriblement vraie.
Ce n’était pas ce qu’elle voulait, Hestia. Ni pour elle, ni pour Dimka. Sauf que parfois elle avait l’impression que ce n’était pas vraiment de son ressort. Pas quand le pouvoir était la seule chose qui motivait les décisions de leurs familles. « Vivre en paix, ce n’est pas si simple pour des gens comme nous. » Souffla-t-elle doucement. Elle était amère, mais résignée, il en était ainsi depuis bien longtemps, elle avait appris à s’y faire. Sa vie, ce n’était pas vraiment elle qui la maitrisait, et il en allait de même pour Dimka. Leurs familles tiraient les ficelles et ils n’avaient plus qu’à se conformer à leurs décisions. Si ce n’était pas le cas, Hestia savait bien les épreuves qui les attendaient et surtout quelle force de caractère ils devraient démontrer. « La question serait plutôt est-ce qu’on est prêt à faire ce qu’il faut pour pouvoir enfin vivre en paix ? » Et en assumer les conséquences. Elle avait eu l’exemple de sa sœur et celui d’Adèle bien plus récemment. Elles s’étaient libérées de leurs familles pour tenter de trouver un semblant de paix. Mais leur liberté avait eu un prix. La Serpentarde s’était toujours demandé si elle serait un jour prête à le payer. Maintenant elle se demandait aussi ce qu’il en était pour Dimka. Et cette pensée était infiniment plus douloureuse.
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Dimka Dimitrov
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Jeu 30 Juil - 15:38
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Dimtia - Juillet 2019
Tu pouvais comprendre que ta meilleure amie refuse de voir le véritable visage de ton frère, après tout, tu avais cru comprendre qu’ils s’entendaient plus ou moins bien, quelque chose que tu n’approuvais pas forcément d’ailleurs, mais Hestia faisait ses choix n’est-ce pas ? Et tant que sa loyauté allait d’abord vers toi avant d’aller vers lui tu n’avais aucune raison de douter d’elle. Tu avais donc décider de lui faire confiance, même si tu ne voyais pas cela d’un bon œil, il fallait bien l’avouer. Tu expliquais alors à ta meilleure amie que si elle avait raison sur la forme, rien n’était moins sur lorsqu’il s’agissait des Dimitrov, nombreux étant avoir fait des méfaits sans avoir été punis… Et pourtant Hestia ne se laissait pas vaincre et rebondissait en disant que les Greengrass ne laisseront pas un tel crime impuni. Oui elle avait sans doute raison et forcément que cela entacherait un peu la réputation de mon frère même s’il n’y avait aucune preuve, il suffirait de quelques soupçons… Tu haussais les épaules, tu ne savais pas tellement quoi croire, tu avais envie de voir l’espoir qu’elle voulait te donner, mais tu n’osais trop y croire. Pas parce que tu étais pessimiste de base, au contraire tu n’étais pas du genre à voir de façon tout noir ou tout blanc, mais ta famille te l’avait suffisamment faite à l’envers pour que désormais tu décides de ne plus jamais rien prendre pour acquis.
« Peut-être Hestia… Mais ce n’est pas un risque que j’ai envie de courir, pas au détriment de la vie d’Alcyone. » Pas même au détriment de sa vie à elle, si sa meilleure amie était elle aussi menacée, tu en serais certainement tout aussi dingue. Hestia était importante à tes yeux, elle avait fait sa place dans ta vie, à présent tu ne voyais pas cette dernière sans elle. Même si tu n’y croyais pas beaucoup, tu te disais que peut-être avec ses potions elle pourrait trouver une solution, tu ne tardais donc pas à le lui demander. Evidemment elle acceptait sans même hésiter, précisant cependant qu’elle essayerait, ce qui soulignait bien qu’elle n’était sûre de rien. Mais c’était tout ce que tu demandais, qu’elle essai. Tu ne serais pas en colère si elle n’y arriverait pas. Enfin si. Mais contre ta famille pour ce qu’il avait fait, mais pas contre elle. Tu ne lui en voudrais pas et tu insistais bien pour pas qu’elle se mette en danger. Sa vie importait plus que le reste, si elle devait noircir son âme pour y arriver, tu n’étais pas d’accord… Tu hochais alors la tête tandis qu’elle te disait de pas t’en faire pour elle. Même si en vrai, tu t’en ferais pour elle quoi qu’il en soit, tu le savais déjà. Alors qu’elle te posait des questions sur le sortilège en lui-même, tu répondais alors qu’il te faudrait demander à Grigori. Et si pour n’importe quelle autre question tu aurais passé ton tour, tu te disais que si c’était pour mettre fin à ce lien qui vous unissait ton frère devrait être de ton côté pour le coup. Finalement vous finissiez par reprendre votre marche dans la forêt et puis après quelques temps de silence, dans un soupire tu finissais par lui poser une question que tu te posais depuis un moment à présent… Au moins ce qu’on pouvait reconnaitre à la brune, c’est qu’elle n’essayait pas de te mentir, répondant honnêtement qu’elle ne savait pas… Bien si même Hestia n’avait pas d’espoir pour le coup… Comment en avoir ? Alors tu allais soupirer à nouveau, elle reprenait la parole et tu comprenais que trop bien où elle voulait en venir, c’était effectivement ton sentiment également, c’était exactement ce que tu ressentais en cet instant.
« Coller à leur image… » Répondais-tu alors dans la continuité de ce qu’elle disait, prouvant bien que vous vous compreniez parfaitement. A sa remarque, le fantôme d’un sourire passait sur tes lèvres, mais ça n’en était pas vraiment un. « Plus le temps passe et plus j’ai l’impression qu’effectivement je me fourvoie depuis le début et que je ne suis pas fait pour suivre la voie qu’ils ont choisi pour moi… » Et qu’effectivement, dès que tu essayais de vivre ta propre vie, tu te cassais les dents de plus en plus fort… Hestia avait raison, vivre en paix n’était pas simple pour des gens comme nous… Mais avais-tu envie d’être ce qu’on attendait de toi ? Là, était toute la question… Cela faisait un moment que tu commençais à douter… Et ta meilleure amie soulevait l’autre question primordiale, celle à laquelle tu n’osais répondre… Parce que tu avais beau ne pas vouloir de cette vie, tu n’étais pas encore près de tout envoyer balader… En revanche, au ton de sa voix, cela te faisait de poser une autre question. « Es-tu prête à le faire toi ? » Est-ce qu’Hestia allait être son exemple à suivre ? Ou est-ce que comme lui elle restait trop attachée à sa famille ? Et avant qu’elle ne te retourne la question et afin qu’elle soit peut-être plus à l’aise à y répondre, tu prenais la parole en premier. « J’ignore ce que c’est pour la plupart mais… Il à certaines choses qui me retiennent encore… Ma sœur pour commencer, je refuse de l’abandonner comme mon frère a pu le faire il a des années… Je reste la seule barrière entre elle et les hommes de ma famille. » Si jamais tu n’étais plus là tu sais très bien qu’elle serait traitée avec beaucoup moins de considération… Il restait aussi le fait que quelque part tu ne voulais pas décevoir qui que ce soit, tu aspirais tout de même à la réussite, rien que pour Alcyone, pour ton avenir… Mais tu te demandais si vraiment cela valait tous ces sacrifices…
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C’était un sacré guêpier dans lequel Dimka s’était fourré. Non, plutôt s’était un sacré guêpier dans lequel les grands-parents Dimitrov avaient mis leurs deux petits fils. Il n’y avait pas que Dimka d’impliqué là dedans, il y avait aussi Grigori. Hestia ne l’oubliait pas mais elle ne parvenait pas à décider si ça rendait la situation pire ou meilleure. Non, finalement la Serpentarde n’eut aucun mal à décider que c’était infiniment pire avec Grigori d’impliqué. Parce qu’elle savait combien les deux frères se détestaient. Pas d’une rivalité fraternelle comme on en voyait souvent, mais bien d’une hargne vive et destructrice. Une hargne que ce lien entre eux ne serait jamais en mesure de détruire, mais plutôt de renforcer. Leurs grands parents y avaient-ils seulement pensé avant de mettre en place leur plan tordu ? Sûrement pas. Hestia savait comment réfléchissait les gens comme eux. Au fond ils ne cherchaient sûrement pas à réconcilier leurs deux petits fils, mais plutôt à les empêcher de s’en prendre l’un à l’autre. Ils n’arrangeaient pas le problème, loin de là, ils se contentaient de le déplacer pour pouvoir fermer les yeux et faire comme si de rien n’était. Même dans leurs manipulations ils étaient lâches. Ce qui, au fond, n’aurait dû étonner personne, en tout cas Hestia n’était pas vraiment surprise, agir dans l’ombre était un trait propre aux sang-purs manipulateurs. Le souci, c’était que cette manipulation était loin d’arrêter Grigori. La verte le savait, il n’avait pas été réparti chez les Serpentards pour rien, il parvenait toujours à ses fins. Ça aurait pu être une qualité, si seulement il ne concentrait pas toute cette énergie à tenter de nuire à son propre frère. Il ne pouvait pas s’en prendre physiquement à Dimka ? Très bien, il trouverait un autre moyen de lui faire du mal. Et pour ça, la cible était plutôt facile à trouver : Alcyone.
Hestia connaissait Grigori, ou du moins c’était ce qu’elle pensait, elle savait qu’il ne reculerait pas avant d’avoir obtenu ce qu’il voulait. Mais elle savait aussi combien son image était importante à ses yeux, combien sa place dans la société comptait pour lui. Et elle savait aussi combien l’idée que son frère puisse s’en prendre à Alcyone pour se venger de lui -se venger de quoi au juste ? La question n’avait pas de réponse- rendait Dimka fou, de rage et d’inquiétude. Alors elle tentait de trouver des arguments pour montrer que Grigori ne pourrait jamais agir impunément. Le slave aurait peut-être les Dimitrov derrière lui, mais il ne fallait pas oublier que les Greengrass étaient influents eux aussi. Le haussement d’épaules du russe montra à Hestia qu’elle n’avait pas vraiment fait mouche. « Peut-être Hestia… Mais ce n’est pas un risque que j’ai envie de courir, pas au détriment de la vie d’Alcyone. » En même temps, comment y croire ? Ils avaient tous deux grandi dans l’univers empoisonné des sang-purs, où le moindre faux pas était chèrement payé. Comment croire cette société qui n’avait jamais été tendre avec eux ? Hestia comprenait le découragement de son meilleur ami, ils n’avaient jamais été épargnés, alors pourquoi ce serait le cas maintenant ? Elle-même avait du mal à y croire, mais elle refusait de lâcher prise et de laisser Dimka avec son désespoir. « Non, bien sûr que non. » Assura-t-elle tout de même. Elle aussi elle appréciait sincèrement Alcyone, elle n’avait aucune envie de voir quelque chose lui arriver. Encore moins à cause d’une guerre fratricide qui n’avait jamais eu de sens. Ils étaient d’accord là-dessus, et aussi sur la nécessité de trouver une solution pour rompre ce lien. Sans hésiter un seul instant, Hestia s’engagea à tenter de créer une potion. Elle ignorait quel résultat elle obtiendrait, ou si elle en obtiendrait un tout court, c’était une forme de magie qu’elle n’avait jamais étudiée, mais pour Dimka elle ne baisserait pas les bras.
L’assurance que la Serpentarde affichait quand il s’agissait de parler de ses potions, vacilla lorsque Dimka demanda si elle pensait qu’ils puissent un jour vivre en paix. En temps normal elle aurait sûrement balayé sa question avec une remarque ironique. Elle lui aurait dit qu’il en demandait beaucoup, elle lui aurait demandé si leurs vies n’étaient pas déjà totalement parfaites comme elles étaient et ce qu’il voulait de plus. Mais ce n’était pas le moment de se lancer dans des plaisanteries pas vraiment drôles. Pas après la conversation qu’ils venaient d’avoir et l’amertume qu’elle leur laissait. A la place, Hestia répondit avec sérieux, mais aussi une pointe de découragement. Vivre en paix, pour les autres ça paraissait une évidence, la plupart des gens ne se posaient même pas la question, pour eux, c’était un combat de tous les instants. Avec des familles comme les leurs, vivre en paix voulait dire s’oublier. Ne pas vivre pour soit mais vivre pour son image, son patronyme, son honneur. Le bonheur n’avait rien à voir là dedans. « Coller à leur image… » Hestia hocha lentement la tête. Coller à l’image de leur famille, à ce que leurs parents attendaient d’eux. C’était sûrement le seul moyen de s’assurer une certaine forme de bonheur. Et si ce n’était de bonheur, au moins de tranquillité. Correspondre enfin à ce qu’on attendait d’eux, une perspective qui était loin d’emplir Hestia de joie. Et Dimka également vu son expression. « Plus le temps passe et plus j’ai l’impression qu’effectivement je me fourvoie depuis le début et que je ne suis pas fait pour suivre la voie qu’ils ont choisi pour moi… » La Serpentarde soupira longuement. Comment pouvait-il en être autrement ? Comment pourraient-ils accepter les yeux fermés de se plier aux demandes de leurs familles et suivre la voie qui avait été ouverte pour eux quand celle-ci ne correspondait en rien à ce qu’ils attendaient de la vie ? « Je pense qu’on est nombreux à se reconnaitre dans ce que tu dis. Au moins il n’est pas trop tard pour nous. » Répondit-elle avec un léger sourire sans joie. Pour les générations précédentes il était déjà trop tard. Mais eux, ils avaient encore le choix, un choix difficile mais présent tout de même.
« Es-tu prête à le faire toi ? » La verte jeta un coup d’œil à son meilleur ami. La question à un million de Gallions. Qu’étaient-ils capables de faire pour gagner leur liberté ? Jusqu’où étaient-ils prêts à aller ? Que pourraient-ils sacrifier ? Hestia savait ces questions inévitables. S’émanciper de leurs familles ne se ferait pas sans heurts. Ça ne marchait pas ainsi chez les sang-purs, ils ne se contentaient pas de saluer leurs enfants en leur souhaitant bonne chance pour la suite. Sauf que même si Hestia était bien consciente de ce à quoi elle devrait renoncer pour enfin vivre en paix, elle ignorait totalement si elle était prête à le faire. « Je... » Commença-t-elle faiblement avant de s’interrompre aussitôt, envahie par une soudaine bouffée d’appréhension. Était-elle réellement prête à al faire ? A renoncer à sa vie telle qu’elle la connaissait ? A tirer un trait définitif sur sa famille, sur l’idée qu’elle s’en faisait ? Et surtout sur son désir profond de voir un jour sa famille ressembler à… Une famille ? Cette pensée la laissait complètement perdue, et avec l’impression d’être terriblement lâche. Dimka reprit la parole, lui offrant un répit bienvenu. « J’ignore ce que c’est pour la plupart mais… Il y a certaines choses qui me retiennent encore… Ma sœur pour commencer, je refuse de l’abandonner comme mon frère a pu le faire il a des années… Je reste la seule barrière entre elle et les hommes de ma famille. » Hestia hocha la tête avec gravité. Elle savait comment ça se passait chez les Dimitrov quand on était une femme, elle connaissait le calvaire de la jeune sœur de son meilleur ami. Et elle trouvait ça encore plus louable de savoir que le slave restait pour elle. Parce qu’elle savait aussi que sa propre famille n’était pas synonyme de bonheur pour lui. « Ta sœur a de la chance de t’avoir, j’espère qu’elle le sait » Souffla-t-elle en prenant soin de croiser le regard bleuté de son ami. Hestia ne connaissait pas beaucoup Anastasiya, mais elle savait qu’avoir Dimka comme soutient était une véritable bénédiction. Le russe n’avait peut-être pas été réparti chez les Gryffondor, mais il ne manquait pas de courage pour s’oublier ainsi au profit de sa petite sœur. Dommage que Grigori n’ait pas été forgé dans le même moule, les enfants Dimitrov auraient pu aller loin ensembles.
Quant à Hestia, jusqu’où était-elle capable d’aller ? La question restait entière et son malaise toujours présent. Elle aurait aimé se dire qu’elle pouvait se libérer de ses chaines quand elle voulait, qu’elle était forte, mordante et indépendante. Elle pouvait le faire, elle pouvait vivre par elle-même, refuser ce qu’on lui imposait et enfin aller chercher son propre bonheur. Mais la vérité c’était qu’elle avait peur. « Quant à moi, j’aimerai pouvoir te dire que je suis prête à tout pour pouvoir enfin vivre en paix. Mais la vérité c’est que je ne sais pas si j’en suis capable. » Souffla-t-elle doucement. Oh, elle était lâche, Hestia, elle le savait. Elle vivait au jour le jour, détournant le regard pour ne pas affronter le mur qui se précipitait à sa rencontre. Parce qu’elle n’était pas non plus complètement idiote, elle ne se berçait pas d’illusions. Elle savait qu’un jour ses responsabilités allaient la rattraper, être une Carrow ne venait pas sans obligations. Elle allait devoir y répondre à un moment ou à un autre. Mais comment ? Telle était la question. « J’ai eu l’exemple de ma sœur, je sais quels sacrifices ça demande, je sais que c’est faisable. Mais je n’arrive pas à me défaire de cette idée d’une famille. Ce qui est ironique quand on voit ma famille, hein. » Reprit-elle avec un ricanement qui n’avait rien de joyeux. Elle se savait ridicule, mais n’avoir jamais connu l’amour familial avait laissé en elle de profondes blessures. L’attention, l’affection qui étaient naturels dans les foyers des autres, elle en avait été privée. Il n’y avait eu que Thalia pour lui donner de l’amour. Sauf que sa sœur était partie et que ça avait ravivé encore plus sa peur. Se retrouver seule la terrifiait et même ça elle avait du mal à l’admettre. Mais quand elle croisait les prunelles de Dimka, elle savait qu’au fond elle ne serait jamais vraiment seule. « Mais quoi qu’on fasse, quels que soient les sacrifices qu’on choisira de faire, on sera toujours là l’un pour l’autre, n’est-ce pas ? » Ce n’était pas vraiment une question, au fond. C’était plutôt une évidence. Il en avait toujours été ainsi entre eux et Hestia ne pouvait pas imaginer leur relation changer. Elle était bien trop belle pour ça. Elle soupira. « C’est ça le plus important. »
CODAGE PAR AMATIS
'Cause there were pages turned with the bridges burned
Dimka Dimitrov
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Lumos Je rp en : #2bbb98 Mon allégeance : Je suis neutre avec une tendance pour les mangemorts
Jeu 20 Aoû - 17:11
Bienvenue dans mon cauchemar !
Dimtia - Juillet 2019
Il y a encore peu de temps, tu n’aurais pas cru te retrouver là avec Hestia à parler de la possibilité de tourner le dos à vos familles respectives… Déjà c’était assez tabou comme conversation même si vous étiez du genre à tout vous dire, mais le fait que vous ressentiez les choses de la même façon vous poussait à pouvoir vous confier l’un à l’autre et cette question, vous ne devriez plus en avoir peur… Pas lorsque vous n’étiez que tous les deux. Tu avais toujours pensé que tu étais fait pour cette vie qu’ils avaient choisie pour toi. Tu ne partageais peut-être pas toutes leurs idées, mais tu te disais que ce n’était pas grave du moment que tu ne t’écartais pas du chemin qu’ils avaient tracé pour toi. Aujourd’hui, tu n’es plus sûr de rien. Tu te questionnes sur ce que tu devrais faire et en même temps tu sais que tu ne peux pas laisser ta petite sœur aux mains de ton oncle, tu dois rester pour lui fournir une protection… Même Grigori commence à ressentir ton hésitation… Puisqu’il n’avait pas hésité à te provoquer à ce que tu ailles dires aux parents que tu ne voulais pas faire partis de cette famille… Alors ce n’était pas tout à fait ça, mais il était quand même un peu dans le vrai, même si évidemment lui n’y verrait que son propre profit, devenant enfin le fils prodige… Tu parles… Au troisième essai, la bonne blague…Hestia à raison, vous êtes beaucoup dans le même cas et pourtant les choses ne changent pas. Les mêmes erreurs sont répétées inlassablement encore et encore. « Pourtant nos propres parents ont dû obéir aux demandes de leur parents… Et pourtant eux ils ont réussi. » Comment avaient-ils fait ? Pourquoi était-ce si difficile pour vous ? Ta meilleure amie était-elle prête à le faire ? C’était la question qui traversait tes lèvres et au silence qui suit tu comprends que la décision n’est pas simple pour elle non plus. Alors qu’elle tentait de te fournir une réponse sans y parvenir, tu répondais en premier à cette question parce qu’après tout il ne serait pas juste qu’elle soit à la seule à devoir y répondre. Tu annonçais ce qui te retenait encore, ce qui faisait que tu ne pouvais pas leur tourner le dos. La réponse d’Hestia t’arrache un sourire tendre en pensant à ta cadette.
« C’est moi qui a de la chance de l’avoir. » Répondais-tu alors tout simplement. Tu ne savais pas comment c’était possible, comment, dans une famille de misogyne, tu étais parvenu à être différent sans même l’avoir cherché, tu aimais ta sœur d’un amour fraternel et tu étais prêts à tout pour elle. Tu ne l’avais jamais considérée comme un sexe faible et tu chérissais le lien qui vous unissais. Quant à la réponse d’Hestia à la fameuse réponse, elle ne tardait pas à venir… A quoi tu t’attendais ? Tu ne le savais pas. Thalia et ton propre frère avaient osés s’émanciper mais vous n’étiez pas comme eux. En revanche, tu savais ta meilleure amie forte, alors qu’elle t’avoue en être incapable te fais hausser un sourcil. Si ton regard se pose sur elle dans l’attente d’une suite, sans aucun jugement, de toute façon tu étais un peu mal placé puisque tu n’avais pas plus de courage qu’elle dans ce cas précis. Tu ne dis rien en revanche, tu ne voulais pas la presser, lui mettre une pression inutile sur ses épaules, la suite allait bien évidemment venir. Elle te parle bien évidemment de sa sœur et au fur et à mesure qu’elle parle, tu comprends très bien ce qu’elle veut dire. Tu souris alors sans vraiment y croire c’était plutôt un sourire triste…
« Oui ça l’est… Mais je te comprends, je ne cesse pas de me dire que je ne peux pas faire ça à mes parents alors que ce n’est franchement pas l’amour qui les étouffes… » Et pourtant une part de vous est liée à eux, que vous le veuillez ou non, que vous le combattiez cela ou non… Il y à cette petite voix qui vous chuchote à l’oreille et vous retiens entre les griffes de vos familles comme si… Comme s’ils vous avaient jeter un sort pour que vous ne puissiez jamais être en mesure de le quitter. La question d’Hestia, tu ne t’y attendais pas, pour toi cela était une évidence, jamais tu n’avais eu l’intention de quitter sa vie. Tes prunelles sombres sondent alors les siennes un moment. « Bien sûr Hestia. » Dis-tu alors que ta main vient prendre la sienne afin de la serrer l’espace de quelques secondes. Tu hochais simplement la tête lorsqu’elle déclarait que c’était le plus important et tu te disais que oui, elle avait raison ! Tant qu’elle serait dans ta vie, Aidan, Alcyone et ta petite sœur, alors oui, c’était ça le plus important.
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Bienvenue dans mon cauchemar ! Ft. Hestia Carrow
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