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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Shelby Prewett Ϟ Je veux savoir montre les moi ces inconnus qui seraient pareils à moi :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Anonymous
Invité
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Sam 12 Jan - 0:52
Shelby Prewett
« Ft. Sarah Drew Ϟ Crédit gif »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
L'Ordre du Phénix. Je lui suis fidèle, et s'il fallait se battre à nouveau à ses côtés, je n'hésiterais pas une seconde pour protéger mes enfants. Comment pourrais-je être du côté du mal de toute façon, avec un père moldu, en ayant grandi comme une moldue, et surtout, en ayant aimé ça autant que mon côté magique ? Je suis à la fois une sorcière et une moldue, j'ai inculqué ces valeurs à mes enfants, ce n'est pas pour les trahir ensuite, au moment où il faut choisir son camp. Il est important que les sorciers évoluent, qu’ils se rendent à l’évidence que les mélanges du sang ne feront que s'accroître au fil du temps. Je suis pour cela. Je suis pour l’acceptation du sang-mêlé et moldu dans le monde sorcier, parce que la tolérance est mon maître mot. Pour moi, c’est ça, l’évolution. Mélanger des horizons différents, faire de deux mondes une seule et même famille.
« Nous sommes un »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ Paupau
Age ϟ 26 ans
Scénario ou inventé ϟ Rescapée et inventée !
Comment as-tu connu le forum ? ϟ Sur Badoo
Dernier mot ϟ réponse ici

« crédit avatar »
Dossier ministériel n° 05
Le nom de ma famille est O’Brien, nom réputé dans le domaine de la justice moldue écossaise et Londonienne mais aussi Prewett, que j'ai hérité en épousant Henry, mon amour de jeunesse. et mes parents ont décidés de me nommer Shelby, le dernier mot qu’a prononcé ma mère avant de mourir, volonté qu’a respecté mon père.. Je suis né(e) le 26 juin 1979 dans cette belle ville qu'est Glasgow, en écosse, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de trente neuf ans. Je suis une sorcière et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une sang-mêlée, fruit d’une parfaite mixité du sang, ma mère venait d’une famille de sorciers, et mon père est un moldu. . Lorsque j'étais enfant, je suis allée à l'école de sorcellerie de Poudlard, et j'étais dans la maison des  Serdaigle, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui chroniqueuse à la Gazette du Sorcier, autrefois conteuse pour enfants. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière très correct, d'autant plus que j'ai obtenu un important héritage à la mort de mon père, et de vivre à Londres. Je suis mariée et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes, de toute façon mon mari est le seul pour qui j'ai éprouvé, et éprouve encore ces sentiments qui façonnent l’amour, par conséquent, la question de mon orientation sexuelle n’a jamais eu à se poser. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois de frêne avec un cœur de de ventricule de dragon et elle mesure trente deux centimètres. Elle me permet de faire apparaître un un fennec comme patronus que j'utilisais lorsque je contais de histoires. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme des corps sans vie de mon propre père gisant dans une marre de sang avec un riddikulus prenant la forme de mon propre patronus. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de la forêt les jours de pluie, et des écuries, mélangé à l'arôme du thé à la camomille. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois le bonheur de ma famille, qui est mon vœux le plus cher : lire la joie sur le visage de mes enfants et de mon mari. Il se trouve que je n'ai pas une particularité magique, si ce n'est une empathie plus développée que la normale, ce que j'ai transmis à mon propre fils Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est un une jument, amoureuse de chevaux que je suis et elle se nomme Poppie. Et pour finir je prête mon allégeance à l'ordre du phénix.
  • Caractère

    La curiosité est un vilain défaut. Combien de fois n’a t-elle pas entendu cela de la bouche de son père, quand elle était enfant. Pourtant, ça ne l’empêche pas de noyer les gens de questions encore aujourd’hui, de vouloir toujours tout savoir sur tout. Pour dire qu’elle va jusqu’à se poster discètement à sa fenêtre lorsqu’elle entend les voisins se disputer dehors, ou une voiture freiner un peu trop fort. Ϟ Femme pétillante et pleine de joie de vivre, elle est une véritable boule d’énergie positive, souriante à longueur de journée, faisant preuve d’un immense enthousiasme pour un oui ou par non. Son mari se rappelle très bien de ses larmes de joies lorsque leurs enfants ont perdu leur première dent, c’est pour dire ... Par conséquent, elle est aussi très envahissante, à croire qu’elle est convaincue que sa bonne humeur est communicative. Ϟ Qui connait Shelby sait que l’on a grand intérêt à ne pas toucher à sa famille. Aussi fragile et délicate qu’un dragon, elle est capable de n’importe quoi pour protéger ses gros bébés. Telle une lionne avec ses petits, en fait, et il est très rare qu’elle ne soit pas constamment derrière leur dos. D’ailleurs, elle est très combative et ne baisse jamais les bras, et ce dans tous les domaines, alors imaginez un peu si vous êtes dans son collimateur. Ϟ Elle rêve d’un monde parfait. D’un monde où la haine n’existe pas, où les différences ne l’attisent pas. Elle s’imagine un monde sans guerre, sans tristesse, sans pauvreté. Oui, c’est une rêveuse, car elle sait parfaitement que tout ça n’est qu’utopie, que cela n’arrivera jamais.  Ϟ Elle est la gentillesse et la générosité incarnée, prête à tout donner à ses proches, sans rien attendre en retour. Elle serait même capable de se donner toute entière s'il le fallait, et se fait même facilement avoir, donne sa confiance à quiconque, que ce soit mérité ou non. Oh non, pas qu'elle soit bête, loin de là, mais elle est affreusement naïve, ne se méfie pas forcément, et pourtant dieux sait qu'elle n'a pas eu la vie si simple. Ϟ Il lui arrive souvent d’oublier l’heure d’un rendez-vous, ou alors, où elle a posé sa baguette magique la dernière fois qu’elle l’a utilisé. Oui, parce qu’en plus d’être bordélique, elle est une véritable tête en l’air, oublie bien souvent de faire ce qu’elle avait remis à plus tard, ou ce que vous lui aviez dit la veille. Ϟ Elle est très excessive, certains diront même qu’elle en fait toujours un peu trop pour être honnête. Pourtant, il n’y a pas plus sincère que Shelby, et elle ne peut simplement pas s’empêcher d’exprimer son enthousiasme en pleurant de joie, ou hurler à la mort si elle est en colère. Il lui arrive même bien souvent de se montrer colérique quand quelque chose la perturbe et ne va pas dans son sens, comme son fils qui lui répond, ou son mari qui se trompe de côté en plaçant les couverts de chaque côté de l’assiette.
  • Pensine


    1er septembre 1991
    Gare King Cross


    Elle en avait déjà bien entendu, des choses sur Poudlard, et elle avait  hâte de les découvrir, d'avoir les yeux emplis des milles merveilles qu'abritent le château, de pouvoir enfin se dire « ça y est, je suis une grande aussi ! », d'assister à ces cours de magie qui font les cauchemars de son pauvre papa rien que d’y penser. Il lui tardait de traverser le fameux lac noire sur une barque éclairée à la bougie, de s’asseoir à l’une des gigantesques tables de la fameuse grande salle, et de goûter à ce délicieux festin, comme on le vantait tant chez sa famille sorcière. Mais pour l'instant, c'était tout le pays qu'elle devait parcourir dans l'un des wagons du Poudlard Express, et pour cela, il fallait commencer par le trouver.

    Cela faisait cinq bonnes minutes, peut-être dix, que la petite Shelby et son père cherchaient le fameux quai figurant sur son ticket de train, en vain. La demoiselle commençait à désespérer, ses yeux déjà remplis de larmes à l’idée de ne pas pouvoir prendre le train, et par conséquent, ne pas pouvoir aller à l’école de magie Poudlard, quand ce qui fut un miracle à ses yeux se produit. « Tu cherches la voie 9¾ ? » Elle se tourna immédiatement vers la voix, ne s’attendant pas à entendre cela dans la bouche d’un mo… de quelqu’un comme son père, quand son regard croisa celui d’un garçon un peu plus vieux qu’elle. « Tu sais où elle est ? Comment ça se fait ? » Demanda t-elle, naïvement, les yeux ronds comme des billes, et en réponse à cela, le garçon se contenta de montrer ses bagages d’un signe de tête en souriant. Une grosse malle ancienne, une cage comportant une chouette … Aucun doute possible, le garçon était comme elle, un sorcier. « Viens, je vais te montrer ! » D’abord, ce fut un regard inquiet que la petite lança à son père, mais elle suivit tout de même quand celui ci acquiesça d’un signe de tête. « Tu vois le mur là ? » Elle regarda le mur que pointait du doigt le garçon, entre les voies 9 et 10. « C’est simple, tu cours et tu fonces dedans, tu verras ! » Choquée, elle tourna le regard vers lui, comme si ce qu’il disait n’avait aucun sens. Ce qui pour son père, était le cas, d’ailleurs. « Ne me regarde pas comme ça ! Fais moi confiance, c’est un … une espèce de portail magique, tu peux penser très fort au Poudlard Express, si ça te rassure. Mais tu y arriveras, y’a pas de raison. » La rassura le garçon, ce qui sembla fonctionner, puisque déjà, la demoiselle s'exécuta.

    Lorsqu’elle fonça sur le « portail magique », elle fut envahie d’une sensation étrange, comme si le mur l’aspirait, et pour cause. Elle venait littéralement de traverser les briques, comme Casper le gentil fantôme était capable de le faire dans les dessins animés qu’elle regardait le matin au petit-déjeuner. Sauf que là, la demoiselle écarquilla les yeux d’émerveillement en se rendant compte qu’elle ne venait pas seulement de passer à travers le mur, mais qu’elle s’était comme téléporter dans un autre endroit, le fameux quai du Poudlard Express. « Alors ? » Lui demanda le garçon qui venait de la rejoindre, et elle tourna son visage illuminé, ses yeux pétillants d'émerveillement. « Waouh ! C’est magique ! »  S’exclama t-elle, alors que le garçon éclata de rire. « Et t’as encore rien vu ! Allez viens, le train va plus tarder, faut qu’on cherche un compartiment, et ça c’est le plus galère » Dit-il en s’éloignant déjà un peu, laissant la petite dire au revoir à son père. Forcément, elle eut un pincement au coeur, c’était la première fois qu’elle quittait celui qui n’avait cessé d’être là depuis sa naissance. Elle essuya alors les larmes qui mouillaient ses joues, en rejoignant le garçon. « Pleure pas va, ça va passer plus vite que tu le penses, tu verras. Je reste avec toi pendant le trajet, tu veux ? » Elle acquiesça timidement d’un signe de tête. « Au fait, je m’appelle Henry Prewett ! » Ajouta t-il en montant dans le train. « Et moi Shelby O’Brien ! » Répondit-elle, un sourire aux lèvres, le suivant en tirant sa grosse malle derrière elle dans le couloir du wagon, ne se doutant pas une seule seconde qu’à partir de ce moment, elle ne quitterait plus jamais Henry

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Anonymous
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Sam 12 Jan - 0:52
Entre deux mondes
« Crois en ce qui compte le plus pour toi
Deux mondes, une seule famille »


Ce n'est pas si facile pour une fillette d'à peine onze ans, de quitter ses habitudes pour plusieurs mois, surtout pour un monde nouveau, un monde dont elle n'a jamais soupçonné l’existence avant que ses pouvoirs ne se réveillent. Oh, bien sûr, petite, elle rêvait de pouvoirs magiques, comme tout les enfants. Elle voulait devenir une fée quand elle serait grande. A croire que la vie l'a écouté, parce que les pouvoirs, elles les a hérités de sa mère. Oui, ça lui a semblé étrange, quand elle a su qu'elle était attendue à Poudlard, l'école de sorcellerie britannique. Oui, oui, parce que ça existe. Il y a bien une école où l'on apprend à se servir de sa magie. D'ailleurs, d'après ce qu'elle a compris en faisant des recherches, et en écoutant les dires de ses grands-parents maternelles, ce n'est pas la seule école de magie du monde, mais probablement la meilleure pour tous ceux qui l’ont connu. Vous imaginez un peu le double choc qu'elle a dû avoir en l'apprenant, et puis son père, pour qui de ses yeux elle en est la prunelle, pas sûr qu'il s'en soit réellement remis. D'ailleurs, cela ne fait si longtemps qu'elle les connaît, les membres de la famille de sa mère, ceux qui sont comme elle. A la mort de celle qui lui donna naissance, ces derniers avaient une vision si différente, si irrationnelle de la perte d'un être cher que le pauvre O'Brien n'a pas supporté plus longtemps cette « connerie » de sorcellerie et a préféré s'éclipser, élevant sa fille unique, sa princesse, loin de tout ça, comme une parfaite petite moldue, qu'elle était à moitié. Mais voilà, sa nature a fini par se révéler, et seul, Clayton O'Brien était incapable de répondre aux questions de la fillette, ce qui lui a valu de ravaler sa fierté d'avocat et de présenter sa fille à sa belle-famille.

Mais aujourd'hui la nouvelle est digérée, du moins, partiellement. Oui, parce qu'elle vient d'arriver à l'école, qu'elle n'en croit pas ses yeux et que le spectacle qui s'offre à elle est d'une splendeur sans nom. Mais elle a beaucoup pleuré sur le chemin. Quitter son papa lui a brisé le cœur pour la première fois, mais elle va mieux, maintenant. Elle se dit qu'elle le reverra très vite pour les prochaines vacances, et elle a tellement soif d'en apprendre sur ce monde, tant envie de se servir de sa magie, enfin, qu'elle sait que les jours passeront vite, et qu'elle n'aura pas le temps de s'ennuyer, de ruminer, que déjà, elle aura retrouvé les bras de son père pour deux semaines. Heureusement d'ailleurs que ce garçon de troisième année était là pour lui remonter le moral, et pour lui faire voir les choses si positivement. Henry Prewett, un visage d'ange, et des yeux revolvers ... Quand elle y pense, elle ne comprend même pas comment leurs chemins ont pu se croiser, alors qu'ils étaient chacun attendu à des wagons différents. D'ailleurs, peut-être bien que sans Henry, elle aurait raté le départ du Poudlard Express. Satané de voie 9¾. Invisible des moldus, mais presque introuvable des premières années qui n'y connaissent rien. Au moins, cela lui aura permis de se faire en Henry un premier ami, puisque celui ci, en voyant ses larmes de tristesse a refusé de laisser la petite Shelby seule pour le reste du trajet.

 
Shelby a bien grandi. Elle vient d'avoir dix sept ans, et d'une fillette à la bouille de bébé, elle est devenue une jeune fille au visage angélique, à qui on donnerait tout l'or du monde. Elle s'affirme, passe de jeune fille à jeune femme. Toujours studieuse, elle apprend aussi d'autres choses de la vie, notamment qu’elle n’est pas toujours toute rose. Elle se rend compte de la gravité des événements tragiques qu'elle a connu alors qu’elle n’était qu’en troisième année. En effet, les forces du Mal n'ont cessé de sévir partout en Angleterre, et les membres de l'Ordre du Phénix en ont été les victimes, des « Traîtres à leur sang », des gens qui auraient très bien pu être Henry. C'est le choc, parce qu'elle sait alors qu'un grand nombre de personnes ont perdus la vie, qu'elle aurait pu y être aussi, si son père ne l’avait pas enlevée de l’école cette année là, parce qu'elle s'est toujours dit qu'elle serait présente pour défendre son sang, et ceux de beaucoup d'autres comme elle, des enfants de moldus. A son retour, elle s'est effondrée, en pensant aux pertes humaines, à son impuissance, mais elle a vite relativisé  en se disant que le final de cette histoire, c'est que le seigneur des Ténèbres a été vaincu, et surtout, que la peur de se perdre les a poussé à se rapprocher encore plus. Alors depuis, elle ne cache plus qu’elle est amoureuse, elle s'accroche, n'a d'yeux que pour ce garçon, celui qui ne l'a plus jamais quitté depuis sept ans … Son père lui a toujours dit que le plus important pour l'instant est de réussir ses études, pour espérer faire une belle carrière, que ce soit dans le monde magique ou le monde moldu. Mais Shelby a un rêve, elle sait pourquoi elle a étudié convenablement jusqu’à maintenant.

Mais elle n'en a jamais parlé à son père, non. Maîtres O'Brien ne sait pas que sa fille n'en a rien à faire de la juridiction et de la politique, il ne sait pas qu'elle sera totalement heureuse le jour où elle ouvrira sa propre librairie, où sur la façade sera affiché son nom. Il ne sait pas que sa fille ne sera jamais avocate, aurore, juge, et encore moins ministre. Elle est heureuse d'être ce qu'elle est, elle en est fière. Elle y a toujours cru, Shelby. Elle s'est toujours plongée dans un univers à elle, où les mots et les livres sont magies, elle a grandi avec ça, alors, c'est inné chez la demoiselle. Elle ne lâche presque plus ses bouquins, font partie intégrante d'elle, un peu comme sa baguette. Ça l'aide à supporter la vie, quand elle n'est pas aussi belle qu'elle le voudrait. Quand sa mère lui manque, qu'elle voudrait lui dire qu'elle l'aime, mais qu'à la place elle ne peut que mouiller son oreiller de ses larmes. Parfois elle se dit que si son père avait été lui aussi un sorcier, il aurait pu l'empêcher de mourir, et elle, elle aurait pu survivre. Elle ne serait pas parti à tout jamais en donnant la vie, une mort si belle et cruelle à la fois. Mais c'est impossible, et elle le sait. Parce que même la magie n'est rien face à la mort. Mais aujourd'hui, c'est à elle, de tout quitter. Elle vient d'avoir ses Aspics, et une nouvelle vie l'attend. Il est l'heure pour elle de dire au revoir à ses amis, à cette école qu'elle a tant aimé, et où elle a tant appris. Cette école qui l'a tant émerveillé. Pourtant, elle s'en va avec le sourire. Elle sait que Henry l'attend dehors. Henry ... Depuis ce jour, à la gare King Cross, c'est de lui dont elle est amoureuse, c'est pour lui qu'elle laisse ces papillons lui chatouiller délicatement le ventre.

Qu'est ce qu'elle l'aime, son Henry. Plus les jours passent, et plus son amour pour lui grandit.



La jeune femme a quitté Poudlard depuis bientôt un an maintenant, et a retrouvé les bras de son amour, celui qui l'attendait sagement à l'extérieur jusqu'à la fin de ses études. Il n'a d'ailleurs pas tardé  à la demander en mariage, pour la plus grande frayeur de Monsieur O'Brien, mais ce dernier ne s'est pas pour autant opposé à leur union. Le vingt-six juin 1998, Shelby O'Brien est devenue Madame Prewett, mais aussi la femme la plus comblée du monde. Après un long moment de difficulté, le propriétaire d'une petite librairie de quartier décide aussi de l'embaucher à mi-temps. Elle ne gagne pas énormément, mais à vrai dire, elle sait que grâce, ou peut-être à cause de son père, Henry et elle n'en auront pas vraiment besoin. Elle y travaille surtout pour se faire de l'expérience et pour occuper son temps à ce qu'elle aime, parce qu'elle est dans son élément. Elle pourrait passer des journées entières au milieu des rangées de livres. Son père l'a plutôt bien pris d'ailleurs, et elle le lui en est reconnaissante. Elle aimerait tant que, maintenant qu'elle est une adulte, il pense un peu plus à lui, puis un peu moins à sa carrière aussi. Elle voudrait qu'il rencontre quelqu'un, parce que ça fait dix neuf ans qu'il se renforce dans son célibat, et ça, ça lui fait de la peine, à la belle rousse. Personne ne mérite de vieillir seul.

Mais le temps passe, encore et encore, une grande nouvelle arrive, et avec elle, une ombre, qui vient assombrir le tableau. Alors que Shelby annonce à Henry qu'un bébé va les rejoindre, Maître O'Brien tombe malade. Les médecins lui diagnostiquent une tumeur, elle est incurable, disent-ils. Très vite, il s'affaiblit, et à contre cœur, et surtout sous les demandes d'une Shelby enceinte jusqu'aux ongles de son premier enfant, s'arrête de travailler, et met en vente ses parts du cabinet. Elle, se rend toujours à mi-temps dans la petite librairie de Monsieur Bens, et l'autre partie de son temps, elle le passe au chevet de son père, à s'occuper de lui, et à pleurer, aussi. Mais ça ne dure pas longtemps ainsi. Bientôt, l'état de son père s'aggrave, elle doit se résigner à quitter son travail, elle aussi, pour être aux petits soins jours et nuits. Ça la use, à vrai dire. Tellement, qu'en juillet 2000, elle donne naissance à un bébé légèrement prématuré mais en excellente santé. Mais elle n'est pas au bout de ses peines. S'occuper de son père malade et d'un nouveau né est extrêmement fatiguant, elle ne dort presque plus, se sent faiblir à son tour. Mais elle doit tenir, elle doit résister, elle doit être forte. Être forte pour trois. Alors elle sert les poings et les dents, elle relève la tête, parce que ce n'est pas le moment pour qu'elle s'écroule, pas maintenant qu'un enfant a besoin d'elle.


Par miracle, l'état de son père s'améliore, les médecins parlent de rémissions. Bien entendu, Shelby a conscience que les prochains mois, voir les prochaines années ne seront pas si simples, que la santé de son père sera constamment surveillée, qu’il faudra s’attendre à des examens et des bilans réguliers. Pourtant, cela suffit à faire renaître cet éclat de bonheur et d’espoir en elle, à lui faire prendre conscience que la vie ne tient qu’à un fil, et qu’elle est bien trop courte pour la passer à se morfondre plutôt qu’à en profiter. Elle ne relève plus seulement la tête pour être forte pour sa famille, mais surtout pour profiter de cette chance qu’elle a de les avoir à ses côtés. Lorsque, quelques temps plus tard, elle découvre qu’elle attend une petite fille, elle ne peut s’empêcher de pleurer de joie en annonçant à son mari et à son père, et ne met pas longtemps à trouver son prénom, comme une évidence. Elle s'appellera Dawn, parce qu’elle voit cette enfant comme l’aube d’un jour nouveau, d’une nouvelle vie qui lui sourit. Quelques mois après la naissance de la fillette, Henry termine sa formation et démarre son nouveau service au département de la Coopération Magique International du Ministère de la Magie, comme employé à part entière. Pour des raisons pratiques, et se rapprocher de la mère d’Henry, le couple s’offre alors un nouveau départ et s’installe à Londres avec leurs deux enfants, en emportant avec eux le père de la jeune femme pour rester proche de lui.

Cette nouvelle vie sourit à la famille Prewett. Shelby s'épanouit à la maison, à s’occuper de ses deux enfants qu’elle surprotège comme une louve avec ses petits, et c’est le regard pétillant qu’elle voit en Henry un père formidable, mais aussi un époux et ami toujours autant présent qu’au premier jours. Par ailleurs, le voir se passionner autant par son travail lui donne envie de s’épanouir elle aussi, de sortir de chez elle, voir le monde autrement qu’à la télévision et c’est au cours d’un repas du dimanche, alors que toute la famille est réunie pour fêter le quatrième anniversaire d’Ethan, que la jeune femme annonce son envie de retourner travailler. « D’accord, mais je refuse que tu payes un inconnu pour s’occuper de mes petits-enfants, c’est moi qui les garderai ! » Fut la première réaction de Clayton O’Brien, avant que s’en suive une dispute bon-enfant entre les deux grands-parents afin de savoir qui soignerait les enfants, et à quel moment. En réalité, la plus grande surprise est lorsque Shelby avoue qu’elle ne travaillera plus dans une librairie, qu’elle a suffisamment réfléchi son projet pour se dire que cela fait parti du passé, et qu’aujourd’hui, elle veut se consacrer à cette deuxième chose qu’elle sait faire le mieux : les sortilèges. Quelle stupéfaction pour Clayton, en apprenant que ce dont rêve sa fille à présent, c’est émerveiller les enfants en leur contant des histoires illustrées par des patronus. Bien trop sorcier pour lui, et puis d’ailleurs, elle a beau lui expliquer encore et encore, il ne comprend pas ce que c’est, un patronus, et ne comprendra certainement jamais.


La nouvelle carrière de la jeune femme prend son envole. C’est un véritable succès qu’elle connaît dans le monde magique, et il lui arrive même de représenter ses contes animées dans des petites salles de spectacles de la Grande-Bretagne magique. Sa façon de raconter les histoires ne se suffit pas à éblouir les yeux innocents des enfants, mais également ceux des plus grands, à qui Shelby se donne ce plaisir de faire oublier les problèmes le temps d’une histoire. Mais son meilleur public, c’est sans conteste ses enfants. A la maison, la jeune femme ne prend pas de repos, et continue d'exercer sa fantastique magie devant Ethan et Dawn, qui ont le privilège de voir chaque nouvelle histoire en avant-première. Cette ascension dure plusieurs années, où elle s'épanouit dans ce monde fait de magie et de spectacle, et où les regards émerveillés de ses enfants la pousse toujours plus vers le haut. Mais bientôt, la santée de Clayton O’Brien rechute, le cancer est plus foudroyant encore que la première fois, et une fois de plus, Shelby cesse de travailler. Cette fois, elle n’en a tout simplement pas le choix, sa contrariété et son inquiétude sans telles qu’elle ne parvient plus à produire des patronus assez puissants pour tenir des spectacles entiers. Ses enfants à Poudlard, elle voit le schéma recommencer, à passer nuits et jours au chevet de son père, attendant cette fois que la fin s’en empare, comme les médecins le prédisent. Pourtant, si son état ne s’améliore pas, il finit néanmoins par se stabiliser. La jeune femme profite alors de ce nouveau moment de répit pour prendre un tournant radicale à sa carrière professionnelle. Elle est depuis son enfance partagée par le monde sorcier, et le monde moldu. Son univers de coeur, c'est la magie, la famille de sa mère, puis Henry, ses enfants. Comme elle, se sont tous des sorciers, et elle se veut de les préserver. Mais à côté de ça, le monde moldu a une immense importance à ses yeux, il représente son père, et son enfance. Ce monde là aussi, elle veut le protéger, et par conséquent, elle estime qu’il est extrêmement important de maintenir le secret magique, pour les protéger les uns des autres de ce qu'ils pourraient se faire.

C’est pourquoi elle se tourne vers le journalisme, afin de s’investir au mieux dans cette mission. Tout d’abord, elle entreprend une formation, où elle est familiarisée à l’analyse médiatique et la recherche d’informations sur le terrain. Elle découvre alors un métier totalement différent de ce qu’elle a pu connaître jusqu’à présent, mais elle s’y plait, et finit par intégrer officiellement La Gazette du Sorcier un an plus tard. Deux années passent. Deux années où elle se découvre une vocation qu’elle n’aurait jamais soupçonné avant. Deux années, où son père tient bon, malgré les dires des médecins, où elle voit le départ de celui ci s’éloigner finalement, où elle la repousse. Deux années, où elle se voile la face, jusqu’à ce jour d’avril 2018. C'est le début du printemps, il a été éprouvant. La maladie a fini par avoir raison de Clayton O’Brien, Shelby vient de l’enterrer. Elle passe ses journées à pleurer, à hurler que la vie est injuste, qu'elle n'a déjà pas eu de mère, qu'on ne peut pas lui retirer son père, pas comme ça, pas après avoir fait espérer plus d’une fois. Des semaines de déprime s’enchaînent, elle s'enferme chez elle, frappe les murs, casse tout ce qui passe sous ses mains. Même son mari est incapable de l’apaiser, de soigner cette douleur qui lui écrase la poitrine. Puis arrive le calme. Elle commence à s'y faire petit à petit, la douleur est toujours dans son cœur, mais elle apprend à vivre avec, parce que c'est dans l'ordre des choses. On doit tous mourir un jour, les parents avant les enfants, c'est ainsi qu'il devrait toujours être. Elle se redresse, sèche ses larmes, se raccroche à ce qui lui ait le plus cher, sa famille.


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