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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Alcohol is the soul’s aspirin ✘ Aeden V :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Dim 10 Mar - 18:57

( Alcohol is the soul’s aspirin. )
Installée dans un des fauteuils de  mon appartement, j’observais un instant l’heure. Les gars du garage avaient décidé de faire une soirée au White. J’avais hésite à y aller. Je n’arrivais plus à franchir le seuil du bar sans y revoir le corps étendu et mort d’Antonio. Vous aviez montré votre force à cette attaque ennemie dont vous n’aviez rien vu venir. Le bar restait ouvert. Vivait et cela par la présence de Rebekah qui avait repris le contrôle des lieux. Qui d’autre qu’elle aurait pu prendre le relai en même temps ? C’était une pure provocation. Après tout, une autre attaque pourrait avoir lieu alors que le bar ne désemplissait pas. Je me levais pour me rendre dans ma chambre pour observer un instant mon reflet. J’attachais mes cheveux en un demi-bun laissant mes longs cheveux onduler dans mon dos. Je fouinais dans mon placard et me changeais rapidement. J’enfilais un crop top noir tout comme le short qui complétait la tenue. Des collants à motifs losange, une veste en jean. Je passais que très peu de temps à me maquiller, un coup de mascara. Je me fixais à nouveau. Cela allait faire un an que j’arpentais ce monde sans Andrea. A croire qu’à l’anniversaire de sa mort, tout devait partir en couille… Son absence était toujours pesante dans mon coeur. Peut-être pire depuis que j’étais montée en moto pour la première fois depuis. Et que dire d’Evans ? Depuis ces dernières paroles dans le garage, je ne savais plus quoi penser. J’avais bien compris qu’il me cachait quelque chose mais j’avais décidé de prendre le chemin le plus simple ; celui de la colère et de la haine. S’il avait voulu qu’il en soit autrement, il n’avait qu’à parler. Nos joutes avaient repris de plus belle et c’était une catastrophe. Tant pour mon moral que l’ambiance dans l’atelier. Que dire alors que j’avais découvert l’autre fois qu’il se rendait dans un bordel. Je comprenais pourquoi il me rejetait. Il préférait payer des putes pour s’envoyer en l’air…

J’avais besoin de me changer les idées. Je trouvais bien sur place quelques visages connus pour boire des verres et consommer quelques drogues pour m’évader le temps d’une soirée. Et je devais éloigner Luca de ces plans. Il ne fallait plus le tenter. J’avais fait une grossière erreur la dernière fois. Je l’avais compris que trop tard. J’accrochais un dernier collier autour de mon cou et enfilais mes bottines avant de sortir hors du garage pour transplaner.

J’arrivais directement devant notre bar. Le visage d’Antonio souriant m’apparut alors que je passais la porte. Mais quand je regardais le bar, ce n’était pas lui qui s’agitait derrière, mais ben et  bien Rebekah. Je m’approchais de ma cousine et contournait le bar évitant soigneusement de regarder l’endroit où Antonio avait vécu ses dernières minutes. Je la prenais dans mes bras et l’embrassais. Je n’eue même pas besoin de lui demander quoi que ce soit que déjà, elle me sortait une coupe y versant du proseco et elle me glissait le verre dans une main, la bouteille dans l’autre. Elle savait pourquoi j’étais là. Bien sûr qu’elle savait. Elle était peut-être qu’une cousine par le sang, mais elle était dans mon coeur bien plus. Une meilleure amie. Une soeur. Je m’éloignais lui adressant un sourire et rejoignais les mecs du garage. J’avais besoin de compagnie. Pour tuer le vide qui m’emplissait. Combler la solitude qui m’enlaçait même si ce n’était que virtuel et que personne ne pourrait remplacer Andrea et ce qu’il m’apportait. Les verres s’enchainaient rapidement. Je laissais tomber la chemise en jean, la chaleur des lieux et de l’alcool commençant à monter. Je commençais doucement à sentir l’allégresse m’envahir mais encore maitre de mes actes, je m’amuse avec le carrossier du garage. Un flirt sans conséquence. Et alors que de la musique s’élevait dans les airs pour mettre un peu d’ambiance, je l’entrainais à ma suite pour danser contre lui. Dans mon esprit l’image d’Andrea dansant avec moi, son rire comme un écho lointain. Je me tournais, mon dos contre son torse, suivant le rythme de ses hanches, l’euphorie de l’alcool me laissant échapper un éclat de rire, mon regard tombant alors sur celui que je n’avais pas envie de croiser. Mon regard s’assombrie et je me tournais pour face de nouveau face à Rafael. Lorsque la chanson prit fin, je me dirigeais vers le bar afin de récupérer un verre d’eau. L’alcool grisait mes pensées. Elles oscillaient entre Antonio et Andrea en permanence me laissant le sentiment de ne pas être assez soule pour oublier. Accoudée au bar, une carcasse vint s’installer à côté de la mienne. Je tournais le visage et tomber de la profil racé d’Evans. Je lâchais un soupir. Hésitant entre l’envie de l’ignorer et celle de lui lancer une pique. Je le fixais silencieuse alors qu’un autre souvenir venait me percuter. L’image d’Evans entrant dans un bordel. Quel hypocrite. Nos regards avaient fini par se croiser. « Bekah, on laisse vraiment rentrer n’importe qui ici. » J’avais quitté ses yeux clairs pour retrouver ceux de ma cousine, qui m’adressait un sourire amusé mais qui filait rapidement vers d’autres clients en salle. Mes prunelles revinrent vers Evans, son visage, ses yeux, ses lèvres. Quel connard. Il avait pourtant assez d’atouts pour profiter des plaisirs de la chair sans avoir à passer par des putes. Peut-être que c’était un pervers. Un détraqué sexuel. Et qu’il avait des jeux étranges au lit ? J’en aurais presque rit si cet abruti m’attirait pas tant. Et c’est bien ce qui me faisait chier dans le fond. Je fourrais alors ma main dans ma poche attrapant un sachet de gélules. J’en pinçais une entre mon pouce et mon index. La tenant entre Evans et moi. « Elle est pour toi celle là, j’en aurais bien besoin pour tolérer ta présence. » Je glissais le comprimé sous ma langue, le laissant fondre avec délectation observant le tatouage qui ornait mon bras. Ma main frôlant inconsciemment la cicatrice qui dépassait de mon short, celle qui avait finalement valu l’arriver d’Evans dans la famille. Mon corps était parsemé de ce genre de souvenir. De l’accident avec Andrea. De cette fois où Luca et moi avions été piégé. De cette soirée avec Evans. J’aimais la Famille. J’aimais la Cosa Nostra. Mais j’étais blessée. Et j’avais l’impression que rien ne pourrait soigner ces blessures. Pas celles à la surface, qui laissaient des cicatrices. Celles qui souillaient mon âme et me rendaient vulnérable.



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Mer 27 Mar - 19:52


Alcohol is the soul’s aspirin

Aeden V - Février 2019
Ta vie, elle partait totalement en live... Tu avais été voir ta mère la veille, tu avais eu besoin de réponse après ton rendez-vous avec la moldue... Celle qui prétendait être ta soeur. Les réponses de ta mère n'ont pas été celles que tu avais espéré... Alors que tu avais cru qu'elle te rassurerait, qu'elle te crierait combien c'était faux qu'elle ne t'avait jamais menti... Tu avais à peine poser tes questions que tu avais lu dans son regard que le reste n'allait pas te plaire. La déception a dû se lire sur ton visage. Cette femme que tu avais tellement idéalisée. Cette femme que tu tenais en très haut estime et que tu avais placé sur un piédestal... Elle t'avait mentis toute ta vie. Combien de fois avait-elle pu te dire la vérité et elle avait préféré te regarder dans les yeux et te dire qu'elle ne connaissait pas ton père ? Tu avais fini par te faire une raison et parfois, tu t'étais mis à imaginer que chaque homme entrant dans le bordel pouvait être ton père, n'importe qui... Mais il n'était pas n'importe qui en réalité n'est-ce pas ? Ta mère connait son identité. Ta mère en était amoureuse putain... C'était quelqu'un d'important pour elle et elle te la caché pendant toute ta vie... D'après elle, elle a voulu te protéger. Mais qui protégeait-elle réellement dans le fond ? Qu'est-ce qui était le mieux pour toi ? Penser que ton père n'est qu'un inconnu qui ne connait même pas ton existence ? Ou savoir que ton père a tenté de tuer ta mère lorsqu'il a appris sa grossesse ? Que c'est à cause de lui qu'elle a dû fuir et qu'elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Savoir que ton père connait ton existence, qu'il ta même vu étant gamin mais qu'il a préféré t'ignorer une fois qu'il fût certains que tu étais son fils ? Il n'y avait aucune bonne manière de grandir, mais tu étais certains que grandir dans le mensonge n'était pas la solution. Tu en voulais à ta mère. Pour la première fois de ta vie tu étais partis en colère de cet endroit. Et pour la première fois de ta vie tu ne ressentais plus ce besoin constant de sortir ta mère de cet endroit... Pour une fois tu étais égoïste, pour une fois tu avais besoin de penser à toi.

Tu ne savais pas comment gérer cette information. Tu ne savais pas quoi faire et aujourd'hui le garage était fermé. Tu étais en train de tourner en rond tel un lion en cage. Luca n'était pas là et de toute façon tu ne savais même pas si tu serais en état de parler. Tu étais alors sorti sans même te soucier de ton apparence, ce que tu voulais aujourd’hui ? Boire pour oublier. Tu aurais tout le loisir de repenser à tout ce bordel demain ou même après demain avec un peu de chance. Tu transplanais sans attendre te rendant alors au Thestral motor. Tu entrais dans le lieu sans vraiment faire attention à qui s'y trouvais. Il y avait une soirée, le lieu était blindé et c'était encore mieux. Tu entends des brides de conversation, des rires, des gars déjà tellement bourrés ou défoncés qu'ils ne savaient même plus ce qu'ils racontaient. Toi tu regardes droit devant toi. La tête haute, tu vois bien une ou deux minettes te reconnaître et tenter une approche mais il te suffit d'un seul regard glacial pour leur faire comprendre que ce n'était pas le moment. Tu trouves ton chemin jusqu'au bar. Tellement plongé dans tes pensées que tu n'avais même pas fait attention à côté de qui tu venais de t'asseoir commandant déjà ton premier verre à Rebekah. Peut-être que tu aurais dû faire gaffe ? Peut-être que si Anjelica avait un peu plus de jugeote elle aurait simplement compris que ce n'était pas le moment de te faire chier ? Tu sens un regard posé sur toi alors tu avais fini par croiser ses prunelles... Peut-être devrais-tu partir ? Mais tu attends au moins ta boisson. A la remarque de la Zabini tu tentes de rester stoïque. Tu te crispe, mais tu ne réponds rien. Parce que ce n'était pas vraiment le moment et vue vos relations en ce moment... Tu préférais l'ignorer royalement. Alors que ta boisson arrivait devant toi, Zabini pris de nouveau la parole. Une gélule entre ses doigts, tu n'aurais pas dit non pour en prendre une également, mais ses mots... Ses mots t'atteignaient plus que tu voulais bien l'admettre et tu te disais que tu y avais sans doute été un peu trop fort avec elle... Pis les jours qui avaient suivis n'avaient pas été mieux. Vos piques étaient à présent lourdes de sens comparer à avant...

"Le bar est grand, tu n'es pas obligée de rester là si ma présence te dérange Zabini." En clair tu ne bougerais pas ton cul de cet endroit finalement. "Crois-moi, moi aussi j'aimerais me trouver ailleurs que dans la même pièce que toi." Lâchais-tu alors, ton verre à la main tu en prenais une gorgée, l'alcool venant brûler ta gorge. Ce n'était pas totalement vrai, une part de toi voulais être proche d'elle... Mais c'était cette envie qui te faisais garder tes distances... Tu regardais un instant autour de vous. Un type avait l'air de lorgner sur la Zabini. Tu ne pouvais pas t'empêcher de lancer alors... "Tu devrais retrouver ce type tiens, il a l'air de t'attendre..." Ta voix était pleine d'ironie et peut-être bien que dans le fond ça te faisait chier qu'un mec reluque ses fesses comme il était en train de le faire. Tes doigts se crispent sur ton verre. Verre que tu bois finalement d'une traite avant d'en demander un autre en précisant bien de laisser la bouteille... Tu allais avoir besoin d'une forte dose si en plus de tous ses secrets de famille à oublier, il te fallait également oublier la présence de la Zabini à tes côtés et l'attirance que tu éprouvais pour elle...

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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Dim 31 Mar - 21:20

( Alcohol is the soul’s aspirin. )
J’avais envie de faire n’importe quoi. De boire. De me shooter. De hurler et de rire. Danser jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à perdre la raison. Me perdre. M’enfoncer loin dans des souvenirs qui ne seraient pas les miens. Loin de la douleur de la mort. Eloignant l’imagine ensanglanté d’Antonio. Loin du corps sans vie d’Andrea. Loin de mon frère qui se tuait à petit feu à force de vouloir plaire à mon père. S’enfilant des drogues au points de devenir accroc. Et si je sombrais comme lui ? Si l’adrénaline ne me suffisait plus ? J’aimais le pouvoir puissant de ces petits comprimés. Celui qui me faisait planer. Qui rejetait les souvenirs trop dur à porter. Et Evans ? Ce connard d’Evans. J’avais envie de lui coller ma main sur sa figure à ce con. Merde. Pourquoi je ressens cette attirance pour lui alors que je peux pas l’encadrer. C’était tellement plus simple avant ça. Et maintenant, qu’il m’a rejeté comme une merde, je découvre qu’il va au bordel. Si je voulais être humiliée, je ne pouvais pas demander mieux… J’entends le rire d’Andrea. Oh oui, il aurait bien rit de moins cet enflure. Un sourire triste étire mes lippes à cette pensée. Il aurait même été capable d’aller féliciter Evans ce con.

Alors je sors avec les gars du garage. Je bois. Sûrement plus que de raison. Je danse avec Rafael. Abandonnant ma conscience. C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné après tout. Et alors que je meurs de soif, partant à la recherche d’un verre d’eau. Voila que j’aperçois la carcasse d’Evans. Je parle à ma cousine. Première pique à son encontre. Et quelle mise en scène. Du grand art version Zabini. Mais je ne suis pas au bout de mes peines. Evans est loin d’avoir la langue dans sa poche lui aussi. Je laisse la gélule fondre sous ma langue et attrape mon verre d’eau pour me rafraichir. Il me réponds bien sûr. Le bar est grand. Mais c’est chez moi. Je ne suis pas une pièce rapportée moi. Je suis de la Cosa Nostra par le sang. Ca coule dans mes veines depuis que je suis née ! « Tu devrais retrouver ce type tiens, il a l'air de t’attendre… » Je détourne le visage pour observer Rafael qui me fixe au loin et qui attends mon retour.  Son ton m’énerve au Evans. Je pose mon verre vide et le fait claquer sur le bar en le dévisageant. Mes prunelles sont orageuses. « Et alors, ça te pose un problème ? » Je m’approche un peu de lui avant de reprendre la parole. « Moi au moins, je vais pas dans un bordel pour m’envoyer en l’air si j’en ai envie. » Mes mots persifflent et je n’attends pas de réponse de sa part. Je ressors le sachet avec la drogue et pose un comprimé devant lui. « Si diverta alla festa, stronzo. » Je m’éloigne rapidement afin de rejoindre mon compère de la soirée. Le petit comprimé commence doucement à faire son effet. J’en oublie la présence d’Evans pourtant à chaque fois que je regarde vers le bar je vos sa silhouette et quelque chose me touche comme si je ressentais qu’il se passait quelque chose pour lui. Et quand je détourne les yeux, le fantôme d’Antonio me regarde derrière le bar. Son regard tendre me fixe avec un petit air fâché. Je cligne les yeux, plusieurs fois jusqu’à ne plus le voir. Alors que mes hanches se collent à Rafael et que je l’entoure de mes bras pour danser, je vois par dessus son épaule, Andrea, assit sur une table qui me fixe d’un air sombre. Merde. Je relâche brusquement le jeune homme alors que ses lèvres commençaient à venir chercher les miennes. Je passe les mains sur mon visage et m’excuse prétextant que je dois prendre l’air.

Je m’éloigne fondant à travers la foule, observe un instant Evans et file dans le bureau de Luca. Je claque la porte derrière moi, la musique et le bruit ambiant s’étouffent. Je porte mon regard sur les dessins que mon frère accroche de ci et de là. J’ai le tournis. Alors que je cherche à reprendre mes esprits, je m’assois sur le tabouret de mon frère. Celui qui lui permet de tatouer les gens. De nouveau je me cache le visage entre les mains. Je fais n’importe quoi. Normalement je fonctionnais comme ça ! Je m’amusais comme ça ! Et je n’avais aucun scrupule à coucher avec un homme ou une femme si ça me permettait de me distraire.

Dans mon dos, j’entends la porte et je pivote sur le tabouret pour lancer un regard noir à l’intrus ayant peur que Rafael m’ait suivi prenant ça pour une invitation. « Je veux être seule… » Mais ce n’est pas Rafael qui se dresse devant moi. Mais Evans. Et il semble d’humeur encore plus massacrante que tout à l’heure. « Luca est pas là ce soir. Va-t-en. » Je tourne sur le petit siège, lui offrant mon dos. J’ai pas envie de lui parler. Sa présence me rends folle…



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Mar 2 Avr - 21:14


Alcohol is the soul’s aspirin

Aeden V - Février 2019
Ta colère est sourde, elle se propage sous ta peau, reste discrète alors qu'en réalité elle est bien là. Présente. Elle menace d'exploser à n'importe quel moment. C'est pour ça que tu es venu ici dans l'espoir de pouvoir décompresser, dans l'espoir de pouvoir oublier. Mais tu aurais dû penser qu'il y avait des risques de croiser Zabini. Ce n’était pas malin de ta part d'avoir pensé qu'elle t'aurait simplement ignoré comme toi tu tentais de le faire depuis des jours... Bien sûr que non elle ne t'ignorait pas. Elle te cherchait, te lançait des piques. Mais ce soir, si elle te trouvait cela ne risquait pas d'être bon. Si vos échanges étaient explosifs, cela n'aurait rien à voir à ce que vous vous étiez dit jusqu'ici. Tu avais besoin d'un bouc émissaire et tu faisais de ton mieux pour que ça ne retombe pas sur elle. Mais la patience n'était pas une vertu dont tu étais doté. Et si elle ne te lâchait pas tu ne promettais pas de ne pas craquer au bout d'un moment. Elle cherche, elle te pousse et à un moment tu allais sortir de l'ombre. La question était quand est-ce que tu craquerais ? Tu espérais que ce ne soit pas tout de suite. Pas maintenant. Pas contre elle. Parce que malgré ce qui se passe entre vous, malgré tout ce que tu peux lui dire... Tu ne veux pas lui faire encore plus de mal. Tu ne veux pas qu'elle se prenne les foudres de toute cette merde qui empoisonne ta putain de vie. Alors tu serres les dents, tu te crispe et elle est loin d'imaginer à quel point tu prends sur toi pour ne pas la secouer comme un prunier.

Un mec la reluque, cela t'énerves encore plus, pourtant tu te sers de ce dernier pour l'éloigner de toi. Son verre claque sur le bar, aucune réaction de ta part, Anjelica ne ta jamais impressionnée, comme l'inverse est tout aussi vrai tu imagines d'ailleurs. Donc ça n'allait pas commencer ce soir. Alors qu'elle te fixe, toi tu ne lui accordes même pas un regard, pourtant tu es conscient de ses prunelles qui te fusillent du regard. Trois... Deux... Un... Sa réponse ne se fait évidemment pas attendre. Pourtant tu gardes le silence, tu ne bronche pas alors qu'elle s'approche, mais tu es loin de se douter des paroles qui vont suivre. Tes pupilles se posant alors sur elle en une fraction de seconde. Si de l'extérieur tu restes immobile, sans ciller un seul instant, imperturbable. De l'intérieur tu es ébranlé. Tu te demandes d'où elle tient ça et ce qu'elle sait évidemment. Comment est-ce que ton passé lui était venu aux oreilles ? Tu n'as pas le temps de poser de question et en même temps, tu ne sais pas comment réagir, pour une fois, sans même le savoir elle ta coupé l'herbe sous le pied. Elle pose l'une de ses gélules sur le bar devant toi avant de dire une phrase en italien que tu n'as pas de mal à comprendre... Tu ne parlais pas l'italien mais à force de les entendre tous parler autour de toi il y avait des choses que tu retenais et avec la Zabini tu apprenais pas mal d'insultes puisque la plupart du temps elle les utilisaient contre toi.

Alors qu'elle s'éloigne, tu prends la gélule entre tes doigts. Mais ce qu'elle ta dit ta retourné. Tu n'as plus envie de boire pour oublier, tu n'as plus envie de cette merde pour voyager... Comment est-ce qu'elle sait ? Que pense-t-elle de toi ? Elle a l'air de te juger. Bien sûr, comment pourrait-il en être autrement ? Voilà pourquoi tu évitais de le gueuler sous tous les toits... Anjelica venait tout de même de réussir, là où tout le monde avait échoué, même l'alcool. Elle te faisait oublié tes problèmes, elle te faisait oublié cette soeur inconnue, elle te faisait oublier ta mère et ses secrets. En revanche à présent tu étais obsédé par ce qu'elle venait te dire. Tu avais besoin de réponse, tu avais besoin de savoir... Alors que tu te retournes vers la piste pour l'apercevoir, tu la vois finalement partir vers le bureau de son frère. Tu ne sais pas si c'est une bonne idée, mais tu te décides à la suivre. La gélule dans ta poche, tu avais finalement décidé de ne pas la prendre. Alors que tu la suis telle une ombre dans la nuit, tu la vois entrer dans le bureau. Tu arrives quelques instants après elle. Tu ne frappes pas, tu sais très bien qu'elle t'enverrait boulet. Tu rentres simplement. Fermant la porte derrière toi, c'est son dos que tu aperçois en premier avant qu'elle ne se retourne. Qu'elle veut être seule était le cadet de tes soucis, toi tu voulais des réponses, si elle répondait rapidement, peut-être que tu partirais tout aussi vite... C'était à elle de voir.

"Ce n'est pas Luca que je suis venu voir." Répondais-tu alors sur le même ton qu'elle. Elle s'est retourné, comme si c'était entendu, comme si tu allais lui obéir comme un gentil petit chien. Sauf que tu n'étais pas un chien. Tu t'approches à pas de loup, mais tu gardes tout de même de la distance. Elle te tourne le dos, mais toi tu viens te placer de l'autre côté pour te retrouver en face d'elle. Tes prunelles scrutent les siennes. Tu es étonnement calme pour le moment. Tu veux simplement des réponses, tu as besoin de comprendre, tout dépendrait de ce qu'elle voudrait bien te dire... "Tu ne peux pas balancer ce genre de chose et te tirer derrière." Dis-tu alors finalement. "Je peux savoir d'où est-ce que ça sort cette histoire ? Et puis qu'est-ce que ça peut te faire ? Je baise qui j'ai envie de baiser. Je n'ai pas à rendre des comptes !" A elle ou à qui que ce soit d'ailleurs. Pourtant quelque part en toi, tu ne peux tout simplement pas laisser les choses ainsi. Tu as besoin de comprendre, tu as besoin, de te justifier et c'était en train de te rendre dingue. "Mais si un connard s'amuse à raconter des ragots de merde sur moi je préfère être au courant." Lâchais-tu alors en espérant qu'elle te le dirait. Qui lui avait raconté ? Tu ne pensais même pas à Luca, tu savais qu'il n'avait rien dit. Même si c'était son frère, c'était aussi le tiens, même si vous n'étiez pas liés par le sang. Tu savais que ton secret, ton passé était entre de bonne main avec lui... Et tu espérais que même si elle devait te le cracher au visage, elle finirait par te le dire...
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Jeu 2 Mai - 1:18

( Alcohol is the soul’s aspirin. )
Pour ce type parvient toujours à me mettre dans tous mes états ? D’accord. On ne s’est jamais entendu. Toujours entre deux piques et mots sournois pour ébranler l’autre. Je crois que depuis qu’on a fait un pas l’un vers l’autre, c’est encore pire. Un rapprochement inattendu qui nous a rejeté loin l’un de l’autre à présent. Je n’arrive pas à l’ignorer. A faire comme s’il n’était pas présent dans cette pièce. J’ai besoin de le provoquer. D’attirer son attention. De lui montrer.. de lui montrer quoi ? Que j’ai du mordant ? Qu’il se trouve face à une folle furieuse incapable de gérer ses pulsions ? Oui il le sait déjà tout ça. Il n’est pas prêt de l’oublier. Et c’est peut-être ça que je cherche dans le fond. Que je reste au centre de ses pensées même si c’est en lui pourrissant son existence comme il parvient à me faire douter de tout, même de moi. Le croiser ce soir ? Ce n’était pas prévu. Je ne t’attendais pas à le trouver là. Enfin j’aurais du m’en douter. J’y ai pensé. C’est peut-être pour ça que je m’amuse tant avec ce Rafael. Pour attiser, attirer l’Anglais ? J’en sais rien. Même moi je ne sais plus ce que je fabrique. Ca n’a aucun sens. Surtout en cette période où je ne pensais qu’à la mort d’Antonio et d’Andrea. De la descente aux enfers de Luca. Et moi, je me perds dans cette spirale infernale, cette danse lancinante et douloureuse que je mène avec Evans.

Et puis je sens bien que la présence de l’autre type l’énerve. Et dans le fond je m’en délecte. Quant à nos échanges, ils sont abrasifs. Corrosifs. Et puis je lui lâche cette petite bombe. Celle qui m’a horrifié depuis que je l’ai vu y entrer. Ses yeux me scrutent, impassible. Je lui laisse pas forcément le temps de répondre, profitant de mon petit effet. Déposant la gélule devant lui et lui tournant le dos pour retourner auprès de Rafael. Mais bien vite mes vieux démons semblent s’éveiller. Les effets de mon inconscient et de la drogue me projettent des visions que j’aurais préféré éviter. Tant et si bien que je me précipite dans le bureau de Luca pour m’y retrouver au calme. Du moins, c’est ce que je pensais. Jusqu’à ce qu’Il arrive. Et si je l’envoie promener lui demander de sortir, invectivant que Luca ne serait pas là, il semble faire la sourde oreille. « Ce n'est pas Luca que je suis venu voir. » Pourtant je lui tourne le dos signe que je n’ai pas envie de parler. C’est clair comme message. Le silence pourtant quelques secondes. Peut-être qu’il a compris finalement. Jusqu’à ce que je vois sa carcasse de dresser devant moi. Je ferme les yeux et inspire fortement pour tenter de garder mon calme. De rejeter au loin les effets de l’alcool et de la drogue. Un sourire étire malgré tout mes lippes. Visiblement, il a beau avoir fait son fier tout à l’heure, j’ai touché quelque chose. J’ouvre de nouveau les yeux alors qu’il poursuit. « Je peux savoir d'où est-ce que ça sort cette histoire ? Et puis qu'est-ce que ça peut te faire ? Je baise qui j'ai envie de baiser. Je n'ai pas à rendre des comptes ! » Je plisse légèrement les yeux. Ca me dégoute. Ce type m’a rejeté parce qu’il préfère assouvir des fantasmes douteux avec des putes ? « Oh mais tu baises avec qui tu veux ! Je commence juste à comprendre certaines choses maintenant. » Je lui adresse cette phrase sur un ton sirupeux. Je croise les bras, prête à l’offensive qui se prépare face à moi. Mes prunelles s’ancrent aux siennes. « Le connard est en face de toi Evans. » C’est pas souvent que je vais dans ce quartier mais c’est arrivé cette fois. Cette fois où je l’ai croisé sans qu’il ne me voie et qu’il entre dans cet endroit douteux. « Je terminais de préparer une livraison pour un client. Je suis sortie de chez lui et je t’ai vu entrer dans cet.. endroit. » Pas que je juge ces femmes qui font ce métier. Si elles sont là, c’est qu’elles n’ont pas vraiment eu le choix. Ce sont plutôt leurs clients que je trouve dégueulasses. J’imaginais bien des choses concernant Evans, mais ça… Je finis par me lever de mon tabouret. J’ai la sensation qu’il me domine de toute sa hauteur. C’est à peine mieux alors que je suis debout. Il faut dire que Luca a pris tous les centimètres en passant le premier et n’étant pas une fan des talons… Ma tête me lance. J’ai encore le tournis à cause de mes consommations. « Maintenant que tu as tes réponses, et comme tes fantasmes dégueulasses me passent au-dessus, tu peux partir. » Mon regard se décrochent de lui et se perds sur les dessins affichés aux murs. Je me montre distante, froide. Pourtant, tout ça, ça me travaille et me remue à l’intérieur…

( Pando )


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Jeu 2 Mai - 14:49


Alcohol is the soul’s aspirin

Aeden V - Février 2019
La suivre dans cet endroit n’était probablement pas la meilleure idée que tu es eu. Tu le savais. Pourtant tu avais besoin de réponses, tu ne pouvais pas rester ainsi, il y avait déjà beaucoup trop de choses qui te travaillais. Tu n’avais pas besoin d’une interrogation en plus. Tu étais donc venu jusqu’au bureau de Luca, endroit où la Zabini semblait s’être refugiée. Pourquoi ? Tu n’en savais rien. Mais qu’elle soit seule, isolée, tu devais bien avouer que toi, ça t’arrangeais. Elle avait beau vouloir que tu partes, tu imposais ta présence, tu fichant de si ça lui plaisait ou non. Elle avait voulu te piquer ? Elle avait voulu t’en mettre plein la tête au lieu de simplement passer son chemin ? A présent il fallait qu’elle assume ses paroles. T’approchant d’elle, tu finissais par poser tes questions. Tant pis si elle comprenait que ça ne glissait pas autant que ça sur toi, tant pis si elle comprenait qu’elle avait touché une corde sensible, mais il fallait que tu sache d’où cela vienne et quelque part, au fond, ça te faisait chier qu’elle pense cela de toi. Et en même temps, était-elle si loin que ça de la vérité ? D’accord tu ne te faisais pas des putes, tu étais la pute. Enfin tu l’avais été au passé. Mais est-ce cela changeait quelque chose ? Est-ce que ton corps en ressortait beaucoup moins salis ? Beaucoup moins souillé ? Tu n’en étais pas vraiment sur. Mais tu n’étais pas rentré dans cet endroit pour aller te faire l’une de ces femmes, il y en avait que tu connaissais depuis l’enfance, d’autre fraichement arrivée, mais plus personne ne t’avait touché depuis ton initiation terminée.

Anjelica finissait par rouvrir les yeux et poser son regard sur toi, signe qu’elle n’allait pas tarder à te répondre. En revanche, tu fronces les sourcils sans comprendre. Qu’est-ce qu’elle commençait à comprendre au juste ? Pourquoi parlait-elle par énigme alors qu’elle pourrait te dire les choses simplement ? Elle croise alors les bras et tu t’attends déjà à l’offensive, en même temps, est-ce que tu t’étais réellement attendu à autre chose de sa part ? Pourtant tu ne comprends rien lorsqu’elle t’annonce que le connard est devant toi. Tes sourcils se froncent encore un peu. Pourquoi est-ce que ça serait elle ? Pourquoi est-ce qu’elle raconterait ce genre de chose sur ton dos ? Anjelica Zabini avait peut-être des défauts, mais pas celui-ci. Il te manquait un bout de l’histoire, tu le savais, une pièce du puzzle qui ne voulait pas s’assembler avec le reste jusqu’à ce qu’elle reprenne encore une fois la parole alors que tu étais sur le point de perdre le peu de patience que tu avais. Elle t’avait donc vu entrer dans le bordel, de ses propres yeux. D’accord. Au moins personne n’avait parlé. En revanche tu avais un autre problème. Est-ce que tu la laissais planté là ? En lui disant simplement que ce sont tes affaires et que tu ne vois pas en quoi cela la regarde ? Continuant à te comporter comme le plus grand des connards, ou est-ce que tu lui expliquais ? Tu restais silencieux, interdit, tandis qu’elle se lève finalement, avant de tenter une nouvelle fois de te mettre dehors. Tu croises alors tes bras sur ton torse un instant, bien décidé à mettre le doigt sur une chose avant de t’expliquer.

« Si cela te passe réellement dessus, tu peux m’expliquer la scène de tout à l’heure ? » Lâchais-tu alors tandis que tes prunelles glacées scrutaient les siennes. Elle pouvait faire croire ce qu’elle voulait à n’importe qui. Mais pas ça et pas à lui. Tu continuais de réfléchir à toute vitesse et si une part de toi avait juste envie de partir en claquant la porte, il y avait l’autre qui te disais que tu avais assez joué au con et tu ne voulais pas qu’elle colporte ce genre de ragots par simple colère. Ta mère était tout ce qui te restait, celle qui était la plus importante à tes yeux. Tu ne voulais pas la laisser salir cet endroit, même s’il n’avait probablement pas besoin de cela pour être totalement souillé, mais ça c’était une autre histoire. Tu décroisais les bras finalement dans un soupire et te passer une main dans les cheveux avant de venir appuyer ton postérieur contre le bureau. Tu cherchais une nouvelle fois son regard, la jaugeant un instant, sans arriver à savoir si c’était une bonne chose ou non de lui dire. Alors tu remettais ta confiance en Luca. Luca lui faisait confiance, c’était sa sœur, donc intérieurement, tu lui faisais confiance également.

« Cet endroit… C’est là où j’ai grandis. » Lâchais-tu alors simplement. « Il appartient à ma mère, c’est… C’est elle que j’allais voir quand tu m’as vue Anjelica. » Expliquais-tu alors finalement avant de te dire que peut-être elle serait capable de dire que tu inventais tout cela pour couvrir tes arrières, alors tu reprenais. « Helena Evans, c’est son nom. » Ajoutais-tu au cas où il lui prenait l’envie de vérifier si tu disais bien la vérité. Il lui suffirait de demander à son frère également, parce que Luca était bien le seul à être au courant de l’histoire. Maintenant ils étaient deux. Tu ne fuyais pas son regard même si tu en avais grandement envie. Tu te demandais ce qu’elle allait trouver à redire à présent ? Sur quoi est-ce qu’elle allait t’attaquer ? Tu acceptais beaucoup de chose d’elle en générale, peu importe ce qu’elle te disait, tu répondais, toujours… Mais là, il s’agissait d’un sujet épineux, dans lequel il valait mieux qu’elle choisisse ses mots avec soin, tu ne tolérerais sans doute aucun jugement envers ta mère et envers aucune femme de cet endroit…
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Anjelica Zabini
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Jeu 2 Mai - 23:44

( Alcohol is the soul’s aspirin. )
J’aurais du me douter qu’en lui lâchant cette information comme une attaque qu’il serait resté sur sa faim. Qu’il aurait voulu en savoir plus. Surtout qu’il ne pouvait pas me dire que c’était faux. C’était mes propres iris qui l’avaient observé passer le seuil de ce bordel. Un coin malfamé du Chemin de Travers. Merde. Ca m’avait laissé sur le cul. J’avais beau ne plus savoir quoi penser de lui, il fallait lui reconnaitre un charme certain. Et pourtant à bien y réfléchir, je le voyais jamais comme Luca, au bras d’une fille différente à chaque soirée. Et Merlin sait qu’elles étaient plusieurs à papillonner autour. Alors quand je l’avais vu rentrer dans un tel endroit, j’en suis restée pantoise.

Puis alors que les effets grisants de l’alcool et de la drogues retombaient, je me sentais moins à l’aise de parler de ça. Sur le moment, la pique avait été parfaite. Je l’avais trouvé tellement bien placée ! Mais à présent alors que les fantômes étaient venus mes hanter, j’avais l’esprit ailleurs. Chamboulée. Andrea se rappelait à bon souvenir alors que sa disparition soufflait sa première bougie. Le White Thestral brillait par l’absence d’Antonio et je voyais Rebekah s’esquinter la santé pour prendre la relève. Et puis Luca… Mia Luce qui partait complètement en couille. Alors avec Evans au milieu qui me faisait tourner en bourrique, je savais plus sur quel pied danser. Ni même comment ne pas me sentir étourdie dans cette valse tournoyante que le destin sombre semblait rythmer. Je finissais par lui répondre malgré tout et l’invitait à présent, de nouveau, à se barrer. Echec, encore une fois. « Si cela te passe réellement dessus, tu peux m’expliquer la scène de tout à l’heure ? » Je me redresse pour le toiser. « C’est toi qui a commencé en mode hargneux alors que Rafael m’attendait. » Un joli revers pour se dédouaner. Il avait lancé les hostilités, j’avais été encore plus loin. Trop loin. Ce genre de découvertes, en général, on les garde sous le silence. Mais moi j’avais la langue parfois bien trop pendue. Ce qui me valait ce genre de scène. Ses yeux clairs s’accrochaient aux tiens et je m’y perdais, le soutenant du regard. Il se détournait alors que sa main glissait nerveusement dans ses cheveux. A mon tour, j’observais ailleurs. L’ambiance était pesante. J’observais les dessins de mon frère, alors qu’il s’approchait, s’appuyant sur le rebord du bureau. Je me tournais pour lui faire face. Vos regards une nouvelle fois se croisent, se soutiennent. « Cet endroit… C’est là où j’ai grandis. » Je cligne un instant des yeux tout en gardant le silence devant cette révélation. Bien, cliché stupide du mec qui rentre dans un bordel, on a tout bon sur toute la ligne. Dans le genre je me vente de ne jamais juger personne et d’être tolérante ? Raté. Lorsqu’il m’annonce qu’il appartient à sa mère, je dois le dire, je reste sur le cul. C’est pas le genre de chose courante… Va trouver tes mots après une telle révélation. Je m’appuie à mon tour contre le bureau à ses côtés. Quelques secondes passent. Le silence envahissant les lieux. « Mi dispiace… » Ca sort en Italien parce que c’est plus facile dans ma langue maternelle. Je suis pas du genre à m’excuser souvent même si je sais reconnaitre mes erreurs. Mais il y a parfois des terrains où il faut savoir s’effacer. Il était né dans un bordel. Un sacré trouble de l’identité cette affaire si on s’improvisait psy l’espace de quelques minutes. Avait-il été heureux là dedans ? Il y a des choses qu’un enfant ne devait pas savoir, ne devait pas entendre. Comment être épargné ? Comment épargner l’innocence d’un gamin dans un tel lieu. Alors je repense à ces mouvements brusques dès que je le touche. Ses rejets. Le pire scénario se profile dans mon esprit. Et je n’aime pas ce qui s’y dessine.

Je tourne doucement mon visage vers lui, observant son profil. Ses traits éthérés. Ses lippes charnues. Les quelques tatouages qui dépassent des vêtements qui le recouvrent. Evans, qu’est-ce que tu me caches d’autres ? Mais je n’ose pas vraiment poser de questions. « Evans… Je sais pas ce qui se passe en ce moment entre nous… mais pour être honnête, pour vraiment répondre à ta question de tout à l’heure… Si, ça m’a fait chier de te voir rentrer la dedans alors que tu m’as rejeté il y a quelques jours. » Je pose mes mains sur mes cuisses, frottant mes paumes contre celles-ci et me donnait alors une raison de regarder ailleurs. Autant être honnête. Autant mettre des mots sur ce qui me perturbent depuis ces dernières semaines. Je ne sais pas vraiment l’expliquer, mais c’est là, je le ressens. Je pense à lui bien trop souvent. Plus d’une fois j’ai désiré ses lippes. Et ce soir là, sur la moto, s’il ne nous avait pas arrêté, j’aurais pu aller bien plus loin…

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Ven 3 Mai - 13:19


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Aeden V - Février 2019
Tu étais tiraillé entre l’envie de simplement l’envoyer sur les roses, après tout est-ce que tout cela la regardait vraiment ? Et cette autre part de toi qui savait que oui, cela la regardait sûrement, peut-être bien à cause de ce qui s’était passé sur cette fameuse moto. Techniquement, si vous vous en tenez juste aux faits, tu ne lui devais rien. Mais dans le fond, tu savais que tu avais mal agis. Tu savais que tes secrets commençaient à fissurer ce qui commençaient entre vous. Tu pouvais choisir de laisser cette fissure s’agrandir et continuer de te sentir tel un connard ou changer les choses. Tu commençais alors par une simple question. Parce qu’il y avait tout de même certaine chose que tu ne pouvais pas laisser passer. Elle ne pouvait pas te faire croire que ça lui passait largement au-dessus avec un tel comportement. Si elle était venue te le mettre dans les dents c’était que quelque part cela la travaillait n’est-ce pas ? La question était pourquoi ? Un sourire étire tes lippes à sa réponse. « Oh vraiment ? Tu veux jouer à celui qui a commencé ? Très bien, qui est venu attaquer l’autre alors que j’étais simplement installé au bar ? » Qui lui avait demandé de prendre la parole ? Qui lui avait demandé de venir le chercher une fois encore ? La pique avec Rafael elle avait été mérité, en revanche la sienne… Rien n’était moins sur… Alors elle pouvait se chercher des excuses autant qu’elle le pouvait, tu n’en croyais pas un mot. Mais après une longue réflexion et un peu de courage tu finissais par lui dire ce qu’il en était vraiment. Appuyé sur le bureau, tu lâchais ce que tu retenais depuis des mois à présent. Est-ce que tu avais peur de son regard ? Est-ce que tu avais peur de son jugement ? Oui très certainement, mais évidemment tu ne montrais rien. Impassible, tu donnais simplement le nom de ta mère à la Zabini au cas où en plus du reste elle aurait besoin de preuve, après tout elle avait déjà l’air de te prendre pour un beau salaud alors, peut-être qu’elle penserait que tu étais en train de lui mentir également ?

Quoi qu’à choisir, quelqu’un qui avait envie de mentir n’allait peut-être pas raconter que l’endroit appartenait à sa propre mère avec tout ce que cela impliquait. Si tu devais trouver un avantage à cette situation ? Tu avais l’air d’avoir trouvé le moyen de faire perdre sa hargne et ses mots à Anjelica, pour un peu tu t’en amuserais bien, mais pas avec un sujet qui te touchais à ce point. Lorsqu’elle te rejoint contre le bureau, tu ne bouges pas, tu as autant besoin de sa présence que l’envie de t’éloigner, pourtant c’est la première qui semble gagner du terrain. Et tandis qu’elle s’excuse, tu gardes le silence. Qu’est-ce que tu pouvais bien dire de plus ? Tu acceptais ses excuses évidemment, comment aurait-elle pu deviner la réalité ? Mais tu n’avais pas envie de voir de la pitié, de la compréhension ou quoique ce soit d’autre dans son regard. Tu ne bronche pas lorsque tu sens son regard glisser sur toi. Tu ne dis rien d’autres, tu ne savais pas vraiment quoi faire à présent. Mais ce fût elle qui reprit finalement la parole. Et tu ne savais pas quoi penser de ses mots. Entre vous ? Se passait-il réellement quelque chose ? Oui tu ne pouvais certainement pas le nier. Tu ne pouvais pas nier le fait que quelque part tu avais envie d’elle. Tu avais envie de l’avoir contre toi et ça malgré ton passé… Pourquoi elle ? Pourquoi te troublait-elle à ce point ? Tu n’en savais rien. Le reste de ses paroles n’a pas fini de te surprendre. Elle avoue finalement. Elle joue carte sur table et attend très certainement à ce que tu fasses la même chose. C’est une nouvelle Anjelica qui te fais face se voir. La langue de vipère et son regard hargneux a laissé place à tout autre chose… Tes prunelles se plantes finalement dans les siennes et c’est presque avec tendresse que tu lèves une main pour venir lui caresser la joue avec le dos de tes doigts pendant quelques secondes. Tu sais que tu lui dois la vérité et maintenant qu’elle sait… Est-ce que les choses seraient plus facile à dire ? Rien n’était moins sûr. Tu laisses alors ta main retomber sur le bureau avant de prendre à ton tour la parole.

« Si je t’ai rejeté Anje… Ce n’est pas parce que je n’avais pas envie de toi. » Lâchais-tu alors sur le ton de la confidence. « C’est sans doute même tout l’inverse. » C’était parce que tu avais envie d’elle que tu l’avais repoussée, parce que cela te faisais peur, parce que tu n’avais jamais ressenti cette envie aussi spontanément pour une autre fille qui t’aurais payé pour obtenir tes faveurs… Mais aussi parce que… « Tu sais… Grandir dans cet endroit c’était… Et bien… Tu n’en sort pas indemne. » Disais-tu tout en cherchant tes mots afin de lui expliquer. « Tu n’étais pas si loin de la vérité tout à l’heure… Je n’ai jamais payé pour coucher en revanche, j’ai longuement été payé pour coucher. » Tu la regardais un instant avant de poser ton index sur ta bouche afin de lui intimer de garder le silence, parce que si elle parlait, tu n’étais pas certain de tout pouvoir sortir, si elle parlait, tu n’étais pas certain de pouvoir aller jusqu’au bout. « J’ai commencé jeune, sans doute, trop jeune. » Indiquais-tu avant de marquer une pause pour lui laisser le temps de tout assimiler. « J’ai commencé à m’en sortir peu à peu grâce à la mécanique et les courses, mais c’est grâce à la Cosa Nostra que ce passé est vraiment derrière moi. » Enfin pas autant derrière toi que tu l’aurais souhaité puisque tu étais obligé d’y remettre les pieds chaque fois que tu désirais rendre visite à ta mère. Le jour où tu avais sauvé la vie à Anjelica n’avait été en réalité qu’un juste retour des choses, car sa famille à elle t’avait sauvé du merdier dans lequel tu étais depuis la naissance.

« Mais cela n’efface pas toutes ces femmes, ses hommes… C’est comme si je les avais tous dans la peau, c’est pour ça que j’ai certaine réaction quand on me touche. » Ce n’était pas tout le temps, ça dépendait où et comment et surtout qui… Avec Anjelica cela fonctionnait quasiment à chaque fois. « Je suis souillé de l’intérieur et toi… Toi tu mérites beaucoup mieux. » Finissais-tu alors par expliqué réellement pourquoi est-ce que tu l’avais repoussée, tu ne voulais pas la salir de tout ce que tu avais à l’intérieur. Elle était comme un diamant brute que tu avais peur d’abîmer, elle brillait, t’attirait, mais tu ne t’autorisais pas à voler ce qui ne t’appartenais pas…
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Anjelica Zabini
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Ven 3 Mai - 18:59

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Je me rendais bien compte que de son côté il hésitait à m'envoyer promener. J'avais appuyé sur un sujet épineux. L'alcool, la drogue, ils avaient enivré mon esprit. Sur le moment, c'était sorti tout seul. Colère, envie de le faire taire. De le blesser aussi. Dès que je l'ai vu assis au bar, j'ai ressenti le besoin de l’attaquer. Je lui en voulais de m'avoir traité ainsi la dernière fois que nous étions vus. Ce soir là, je lui avais demandé s'il avait fait exprès juste pour me faire mal. Il s’était muré dans un silence profond. Un silence que j’avais traduit. Un silence qui voulait dire oui. Il m’avait juste répondu de croire cela si c’était plus simple. Pas un mot de plus. Alors j’avais fait ce qu’il m’avait dit. Mais la blessure était profonde. Plus que je n’aurais pu le croire. Alors il voulait m’envoyer sur les roses, ça je le concevais pourtant c’est lui qui m’avait suivi dans ce bureau. Si mes réponses et mes regards ne lui convenaient pas, il savait où trouver la porte. « Oh vraiment ? Tu veux jouer à celui qui a commencé ? Très bien, qui est venu attaquer l’autre alors que j’étais simplement installé au bar ? » Je soupirais exaspérée. Certes la réplique dont j’avais usé été virulente. Mais qu’il ne fasse pas comme si cela était étonnant que je m’en prenne à lui gratuitement. Cela avait toujours été ainsi entre nous. Si je ne commençais pas les hostilités, il prenait facilement la main. Entre le fait que je m’en sois prise à lui et sa remarque sur Rafael, c’est ainsi qu’est arrivé la véritable attaque. Fruit du hasard et non prémédité. « Evans, ça n’a rien à voir. Tu sais très bien que si ce n’est pas moi qui attaque, c’est toi. J’ai juste été plus rapide. Je ne suis pas venue te voir mais chercher à boire. Les mots sont sortis de fil en aiguille. Ne cherche pas à voir plus loin. » Je m’agace comme une gamine parce que dans le fond, c’était vrai. Je n’avais rien prémédité. Encore moins de lui sortir cette remarque sur le bordel. Je ne venais pas lui faire une crise de jalousie. Mais lui même avait cherché ce terrain en parlant de Rafael. Et j’avais renchéri. Fort et brusquement. Je pensais pas que je le dirais. Du moins pas comme ça. Mais sur le moment, j’ai pas réfléchi.

Et puis quand il m’a avoué que c’était à sa mère, je me suis sentie… perdue, stupide. Je me demandais comment il avait pu grandir la dedans. C’était une folie. Enfin, la Cosa Nostra n’avait parfois pas grand chose à envier, ni même à faire des leçons. La famille, c’était important, certes. Par contre ce qui se passait tout autour, les attaques, les morts, les trafics… Rien de tout cela n’était véritablement honnête. Les excuses sortent dans ma langue natale. Le silence nous enlace un instant. Troublant. Alors je finis par libérer le fond de mes pensées. Parce que je veux être fixée. Parce que j’ai passé l’âge de jouer ainsi au jeu du chat et de la souris. Et dans cette histoire, j’ai l’impression étrange d’être le chat et que la souris se laisse parfois tenter pour mieux me rejeter. Mon regard glisse sur son profil tandis qu’il finit par glisser ses prunelles dans les miennes. Sa main se tends sur ma joue et ferme légèrement les yeux à son contact. Son assassine s’éloigne. Sa voix s’élève. Mes iris sont de nouveau actives et je l’écoute. Je sens mon coeur s’embrasser doucement à mesure que les mots passent la barrière de ses lippes. Mes mains se figent sur mes cuisses alors que je réalise que je continuais de les faire aller et venir sans même le contrôler. Mes yeux s’emplissent d’une inquiétude alors qu’il m’explique qu’il garde des séquelles de cet endroit. Est-ce que j’avais vu juste en pensant qu’il pouvait avoir été violé ? « Tu n’étais pas si loin de la vérité tout à l’heure… Je n’ai jamais payé pour coucher en revanche, j’ai longuement été payé pour coucher. » Il me fait signe de rester silencieuse et je respecte son souhait. Parce que je me rends bien compte que de parler de ça ne doit pas être évident. Que nos puérilités sont bien loin de ce qui est train de se passer entre nous à cet instant. Alors je me tais. Je le regarde. Sans même savoir quoi penser. Mon cerveau ne semble même pas se poser de question.  

Il m’explique ce chemin chaotique pour s’en sortir. Le fait que la Cosa Nostra lui a permis de vivre une autre vie et je souris légèrement. Finalement ce jour où il a sauvé ma vie, il a aussi récupéré la sienne. « Je suis souillé de l’intérieur et toi… Toi tu mérites beaucoup mieux. » Je laisse un petit rire s’échapper. Mériter beaucoup mieux ? Je lève doucement ma main et frôle le dos de la sienne du bout des doigts. Sans vouloir le brusquer, un simple contact réconfortant. De l’affection. Entre moi l’Italienne pure souche qui ne jure qu’avec ses mains et qui passe son temps à toucher mes interlocuteurs, à les prendre dans mes bras… et lui qui fuit tout cela… Un monde nous oppose. « Jaeden… » Je suspends mon geste que je fixais, avant de relever le visage vers lui. « Je fais partie d’une mafia depuis ma naissance, j’ai les mains souillées par bien des choses tu sais… » J’avais vu, j’avais cautionné. Passé sous silence. Transporté des colis plus que douteux quand j’étais encore apte à conduire une moto. Enfant, j’avais attrapé la fiole emplie de poison et j’avais scellé mon destin dans la famille. C’est sûr que depuis que je suis arrivée ici, je suis plus en retrait. Depuis mon accident, je me contente de réparer les véhicules au garage.
Je finis par me décaler du bureau, pour me mettre face à lui. Je voudrais l’enlacer mais après tous ces aveux, je n’ose pas. « J’ai envie de te prendre dans mes bras que tu comprennes que je me fous de ton passé… » Je frôle du bout des doigts l’arrondie de son épaule glissant jusqu’à son coude puis laisse mon bras retomber le long de mon corps. « Tu as fait couler le sang de l’ennemi. Tu t’es lavé de tous tes pêchés. Tu as la confiance de toute la famille. » J’insiste sur ces derniers mots, m’incluant dedans. Car si nous avons toujours eu du mal à communiquer, j’ai toujours sur que je pouvais avoir une confiance silencieuse en lui. Il était comme un frère pour Luca. Un gage de sécurité pour moi. J’ajoute en un murmure, mes iris sondant les siennes. « Laisse moi juger si je mérite mieux. »

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Sam 4 Mai - 20:59


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Aeden V - Février 2019
Est-ce que la Zabini avait réellement tort ? La plupart du temps n’était-ce pas ainsi que ça se passait ? Vous vous cherchiez sans cesse, quand ce n’était pas l’un c’était l’autre. Sauf que ce soir tu n’en aurais rien fait. Ce soir tu étais vraiment venu pour oublier et tu l’aurais sans doute ignoré avec brio. Jusqu’à quand ? Tu n’en savais rien évidemment. C’est pour ça que tu ne relevais pas. Pour ça que tu laissais couler, parce que tu n’étais pas toujours du genre à vouloir le dernier mot. Tu ne savais pas comment cette soirée se serait terminée et une fois bourré, qu’est-ce qui te prouvait que de la voir danser contre un autre type ne t’aurais pas énervé plus que de raison et que tu ne serais pas allé la provoquer ? Rien… Tu n’avais donc pas surenchéri et finalement tu avais fini par te confier. Par lui dire ce que ce lieu représentait pour toi et à qui il appartenait. Tu voulais enlever ce jugement qu’elle avait dans le regard mais tu avais peur qu’il soit remplacé par un autre. Pourtant ce ne fut pas le cas. Aucun regard de jugement, aucune moquerie. Juste deux mots avant de finalement se confier à son tour ce qui te surprenait. Plus aucune pique, comme si elle venait déposer les armes à tes pieds, qu’elle se dénudait sous tes yeux. Elle te disait les choses telles qu’elles étaient sans chercher à jouer un autre jeu. C’était sans doute cela qui finissait par te convaincre de te délier la langue. Tu ouvrais alors les vannes et lui avouais ce que tu avais avoué à tellement peu de personne que tu pouvais les compter sur les doigts d’une main.

Tu lui intimais le silence, car se confier c’était déjà assez dur en soit et tu avais besoin de finir tout ce que tu avais à dire avant de pouvoir la laisser prendre la parole à son tour. Tu avais besoin qu’elle t’écoute jusqu’au bout pour comprendre… Comprendre pourquoi tu l’avais repoussée, mais aussi d’autres choses. Ce n’était pas évident de te confier ainsi, tu avais peur à chaque instant qu’elle parte en courant, de voir son regard changer et en même temps il aurait été normal qu’il change non avec tout ce que tu venais de lui dire ? Tu ne savais pas à quoi t’attendre, c’est aussi pour cela que tu lui avais demandé de rester silencieuse jusqu’à ce que tu finisses. Pour repousser ce moment fatidique. Pourtant tu t’attendais à bien des choses, mais à son rire ? Tu fronçais les sourcils un instant en te demandant ce que tu avais pu dire de drôle. Tu étais pourtant sérieux. Oui elle méritait beaucoup plus que ce que tu avais à lui offrir. Ses doigts viennent alors frôler ta main et tes prunelles se posent sur ses derniers. Tu avais envie de prendre sa main et pourtant tu ne le faisais pas. Lorsque tu entendis ton prénom, tes pupilles allaient sonder les siennes, tu appréhendais ses paroles. Sans savoir pourquoi tu te préparais à ne pas aimer ce qui allait sortir de sa bouche et pourtant… Pourtant ce n’était pas le cas. Etais-tu d’accord avec ce qu’elle t’annonçait en revanche ? Tu n’en étais pas certains. Un sourire timide s’installait sur tes lippes avant que tu ne prennes la parole à ton tour.

« Ce n’est pas la même chose… S’il n’y avait que le sang de versé par mes mains… » Elles étaient loin d’être les seules de souillées… Peut-être alors que tu serais effectivement digne d’elle ? Mais là tu parlais de toute autre chose, de chaque femme, ou chaque homme avec qui tu avais couché pour avoir de l’argent, parce que c’était tout ce que tu connaissais depuis que tu étais gosse. Ce n’était pas tes mains qui étaient souillées, mais ton âme. Tu ne la quittais pas des yeux tandis qu’elle venait en face de toi. Sa franchise te déstabilise un peu tu dois bien l’avouer.  Qu’elle ait envie de te prendre dans ses bras c’était sans doute la dernière chose à laquelle tu t’attendais. Tes prunelles suivent avec soin ses gestes. Sa main qui vient alors toucher ton épaule avant de glisser jusqu’au coude, t’arrachant alors un doux frisson. Pourtant tu ne bouges pas. Tu la jauge du regard un instant pour être certains qu’elle était sûre de ce qu’elle avançait, tu cherchais la faille qui finirait par la faire reculer. Tu laisses sa main retomber et pourtant une partie de toi désire encore son contact, il est doux, loin de vos piques incessantes que vous ne cessiez de vous envoyer à longueur de journée. Est-ce que réellement tu étais lavé de tous tes pêchés ? Elle le voyait vraiment ainsi ? Si seulement cela te suffisais de penser ainsi… Mais elle avait raison sur une chose, tu avais leur confiance, oui ça c’était indéniable, comme eux avait la tienne. Jamais tu n’aurais douté de mettre ta vie entre les mains d’Anjelica. Jamais. En revanche à ses derniers mots tu ne sais pas quoi dire. Tu as du mal à faire tomber les barrières, elles sont là depuis tellement longtemps qu’elles ne peuvent pas être brisée aussi soudainement et puis… Il n’y avait pas que ça… Ta main vient doucement chercher la sienne. Si elle ne peut pas te prendre dans ses bras, ou si elle n’ose pas, tu lui offre au moins cela, ce léger contact. Tes doigts venant doucement jouer avec les siens. Les effleurer, les caresser.

« Je n’ai jamais fait ça, Zabini. » Répondais-tu alors. « Je ne sais pas à quoi tu t’attends. »  Autant être honnête jusqu’au bout n’est-ce pas ? « Les clients, bordel, c’est tout ce que j’ai connu. » Autrement dit, tu n’avais jamais été amoureux de qui que ce soit, tu n’avais jamais laissé qui que ce soit t’approcher à ce point… Etre avec quelqu’un, tu ignorais ce que c’était. Tu ne pouvais rien promettre. Ton autre main celle qui était libre venait doucement toucher ses cheveux, jouant avec une mèche un instant avant de se poser contre sa joue. « Je… Je ne suis pas sûr de savoir-faire… » Finissais-tu par dire simplement, tes prunelles plongée dans les siennes. Non tu ne savais pas, mais tu avais grandement envi e d’essayer…
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Anjelica Zabini
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Mar 7 Mai - 13:26

( Alcohol is the soul’s aspirin. )

Il y a encore quelques mois, je ne sais même pas ce que j’aurais pensé de cette révélation. Si j’avais appris cette information alors que nous passions encore tout notre temps à notre prendre la tête ? Peut-être que j’aurais ri. Je ne sais pas. S’il y avait bien une chose dans laquelle la Cosa Nostra ne trempait pas, c’était la prostitution. Oui la mafia réunissait son lot de malfaiteurs mais s’évertuait à avoir une ligne de conduite. Une sorte de morale. Du moins quand on était membre de la famille. Sinon, il était certain que vous n’étiez protégé de rien… Mais les trafics humains, non, ils n’avaient fait parti de nos occupations. Savoir que Jaeden en avait fait les frais, que la Cosa Nostra l’en avait sorti ? Je ne savais pas réellement comment réagir. Je comprenais bien des choses à présent. Ses réactions quand nous étions trop proche. Son rejet… Dire que je m’amusais de son aversion avec les contacts pour l’emmerder. J’étais loin de me douter pour quelle raison il en était arrivé là. D’un point de vue extérieur, il avait l’air tellement fort. Il avait toujours dégagé cette forme d’assurance qui me faisait penser que je pouvais lui rentrer dedans sans avoir peur de le briser. Il semblait en mesure d’encaisser. Et il l’avait fait. A bien y penser il ne m’épargnait pas non plus. Il m’avait plus d’une fois moqué au sujet du fait que je ne puisse plus monter sur une moto. A chacun ses faiblesses. A chacun ses failles.

J’avais respecté sa demande de rester silencieuse. J’étais parfois immature, sans limite. Sans raison. Mais je savais faire la différence entre ces moments où il faut savoir garder son sérieux et ne pas dériver. Ce n’était pas un secret qu’on avouait facilement. Encore devant moi. J’avais conscience que nos liens étaient fragiles. Tantôt à se lancer les pires remarques. Tantôt à se rapprocher sans vraiment y arriver. Trop volcaniques. Trop énergique. Nous devions nous apprivoiser. Alors je cherche à le rassurer. A lui montrer que je ne juge pas son passé. J’ai plutôt tendance au fond de moi le plaindre d’avoir du vivre ça. Mais ça je le garde pour moi. Je connais assez bien les types comme Evans pour savoir qu’ils ne veulent pas ressentir la pitié des gens. La pitié, ce n’est même pas le bon mot. C’est la compassion. Il me réponds pourtant que ce n’est pas la même chose. Et en cet instant, je comprends que c’est un profond traumatisme qui l’enlace sûrement depuis des années à présent. Je comprends pourquoi aucune fille ne trouvait grâce à ses yeux…

Je soutiens son regard qui semble me sonder. Il a peut-être peur que je change d’avis. Que je parte soudainement en courant suite à ses révélations. Pourtant je ne bouge pas. Lui montre par un contact léger que c’est bien le contraire. Je n’ai pas envie de le brusque, moi le cliché italien qui ressent le besoin de toucher tout le monde. Sa main attrape doucement la mienne à son tour. Contact léger qui pourtant me fait frissonner l’échine. Son autre main frôle mes cheveux, s glisse sur ma joue. J’incline légèrement la tête vers celle-ci. « Je… Je ne suis pas sûr de savoir-faire… » Je hausse doucement les épaules. Qu’est-ce que j’attendais de lui ? Je n’en savais rien moi même. Le mot couple me semblait désuet. Mes iris plongeaient dans les siennes. Je ne lâchais pas sa main qui s’était glissée dans la mienne. J’avais l’impression soudainement d’être dans une bulle. Coupés du monde extérieur. J’en avais oublié le brouhaha qui nous entourait. Le fait que nous étions dans le petit salon de tatouage improvisé de Luca. J’en avais oublié les fantômes qui m’avaient hanté quelques minutes auparavant. Tout ça parce qu’il était là. « Ne nous prenons pas la tête et on verra ce qui se passe. » Je laisse un léger sourire étirer mes lippes avant d’ajouter. « Si ça se trouve, demain j’aurais de nouveau envie de te tuer. Profite de l’accalmie. » Je lui lance un regard malicieux pour lui faire comprendre que je n’attends rien de précis. Je n’ai pas conscience de ce qui nous lie tous les deux. Merlin décidera s’il doit se passer quelque chose ou non. Je n’ai jamais vraiment eu de relation sérieuse. Des aventures de quelques mois. En couple, oui, c’était le principe mais cela n’avait jamais été quelque chose de stable chez moi. J’étais bien trop désinvolte, libre pour m’enfermer la dedans. Amoureuse ? J’ai cru l’être parfois avant de m’amuser à papillonner vers d’autres horizons. Alors demande à Evans ce genre de chose ? Ce n’était pas vraiment une évidence. Pour lui, comme moi. Déjà qu’on avait du mal à communiquer. Un jour nous semblions se comprendre comme jamais. Le lendemain on se rejetait violemment. Pas certaine que ce soit la définition d’une relation normale. Je tire légèrement sur sa main pour l’entrainer à ma suite. « Viens, allons prendre un verre… » Parce que j’ai pas envie qu’on s’éternise dans des déclarations étranges pour le moment. Et c’est tellement plus simple de se disperser au milieu de la foule. En franchissant la porte, la bulle semble éclater. Le retour à la réalité. Le bruit, la musique, la foule. Un regard sur Evans. Quelque chose vient de se passer entre nous. Rien ne sera plus comme avant à présent.

( Pando )


Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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Anonymous
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Jeu 9 Mai - 18:29


Alcohol is the soul’s aspirin

Aeden V - Février 2019
Qu’est-ce qu’elle attendait de toi à présent ? Qu’est-ce que vous étiez censé faire ? Tu ne le savais pas vraiment, ou plutôt cela te faisait peur de le savoir. Tu ne voulais pas te précipiter. Tu venais de lui dévoiler ton histoire, tu venais de lui dire que tu ne la méritais pas. Et même si elle pensait le contraire ce n’était pas une pensée qui allait changer en deux secondes chez toi. Il allait falloir du temps. Elle allait devoir te laisser du temps, être patiente… Si tenté qu’elle désirait quelque chose ? Qu’est-ce que tu en savais toi dans le fond ? Perdu, tu étais perdu. Et même pour cela, tu préférais te montrer honnête. Lui dire que tu ne savais pas faire, que tu n’étais pas sûr de savoir un jour réellement comment t’y prendre. Tes pupilles plongées dans les siennes. Tu n’avais rien à offrir de plus. En réalité tu te demandais même comment elle avait pu poser les yeux sur toi. Elle, elle était la lumière, elle était le papillon qui virevoltait au soleil. Toi tu étais la pénombre et tu avais cette peur de lui briser les ailes. Ta main dans la sienne, l’autre sur sa joue, sa peau était douce sous tes doigts rugueux, ses mains en revanche semblait aussi dur que tiennes. La mécanique, sa peau avait autant vécu que la tienne. Si tu avais peur qu’elle attende bien trop de toi et bien ce n’était pas le cas. Tu te sentais rassuré à sa réponse. Rien ne serait décidé ce soir. Personne ne se prendrait la tête et cette réponse était sans doute la seule qui pouvait te convenir à ce point. Au moins vous aviez peut-être la même vision des choses ? Lorsqu’elle reprend la parole, elle t’arrache un sourire. Ce n’était pas totalement faux. Mais même si elle aurait de nouveau envie de te tuer, toi tu aurais sans doute toujours autant envie d’elle… Ton regard se fait alors complice.

« Tu as raison, c’est tellement rare, je vais profiter. » Disais-tu alors avec un sourire arrogant comme tu en avais l’habitude, réveillant tes profonds instincts. Que tout redevienne normal, voilà ce à quoi vous aspiriez tous les deux. Et intérieurement tu étais reconnaissant qu’elle ne rende pas les choses compliqués entre vous. Qu’elle te laisse le temps et l’espace dont tu as besoin. Evidemment elle montait encore plus dans ton estime, encore plus que ce n’était déjà le cas. Lorsqu’elle tire finalement sur ta main, tu te redresse, te décollant du bureau tout en l’interrogeant du regard avant qu’elle ne te réponde comme si elle avait lu dans ton regard. Un verre, c’était plutôt une bonne idée ça. Un verre tous les deux. Rejoindre le centre de la soirée, se mêler aux autres tout en sachant que quelque part entre vous, rien ne sera plus comme avant. Parce qu’elle savait. Parce qu’elle connaissait cette partie de toi, ta faille. A présent tu n’avais plus peur qu’elle n’apprenne quoique ce soit à ton sujet. Tu étais bien plus serein à ses côtés et cela se ressentait déjà. Elle n’y était pas pour rien non plus. Sa réaction t’avait aidé bien evidemment. Tu la suivais donc hors du bureau tandis que vous retourniez dans le monde réel. La musique venait remplir tes oreilles, l’atmosphère chargée venait vous entourer et alors qu’elle s’approchait du bar pour aller prendre un verre comme elle l’avait dit. Tes pieds eux prenaient une autre direction. Tu tirais alors sur sa main, un sourire en coin, tu l’attirais alors un peu plus vers toi.

« Viens, danse avec moi. » Disais-tu alors proche de son oreille pour qu’elle puisse t’entendre malgré la musique. Tes prunelles plongées dans les siennes. Tu voulais que ce soit contre toi qu’elle se colle et non contre ce fameux Rafael et puis elle l’avait dit elle-même n’est-ce pas ? Il fallait profiter de cette accalmie. Et c’était de cette façon que tu voulais profiter. De vos corps se frôlant, bougeant en rythme l’un avec l’autre sans forcément être plus intime que nécessaire. Profitant de cet instant pour vous apprivoiser l’un et l’autre, profitant de cet instant ou pour une fois la paix semblait s’être installée entre vous…
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