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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Regarde les étoiles. Tous nos ancêtres te contemplent de là-haut ✘ Théo :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 1 Avr - 0:10


Cela faisait une semaine que j’avais retrouvé ma cousine Soledad. Le compromis était simple. Elle faisait marcher son don de voyance durant quelques spectacles et cela remboursait petit à petit sa dette. J’avais promis à mon géniteur de garder un oeil sur elle. Cette enflure voulait certainement exploiter son talent à des fins personnelles. Et c’était agaçant. Ca tombait mal  que cette cousine débarque maintenant. Moi qui travaillais depuis plusieurs mois à échapper à leur emprise. J’avais commencer un monter un plan pour qu’ils perdent ma trace alors qu’au final, je resterais toujours au  même endroit… Mais ça se compliquait car je soupçonnais que des yeux nous observaient pour être certains qu’on ne faisait pas de bêtises. Ne pas attirer l’attention. Première phase de mon plan. C’était déjà raté.

Je sortais de ma dernière représentation de la soirée. Je m’étais changée rapidement comme toujours. Comme toujours, ma première préoccupation était mes sombrals. J’avais trouvé une forêt non loin de là où nous nous étions installés. Ils y seraient bien. Une demeure que je pensais permanente mais l’arrivée de Soledad me semblait compromettre tous mes plans. J’aurais pu simplement leur livrer… Mais je savais de quoi était capable les Vargas. Et livrer sciemment quelqu’un ? Mes yeux avaient vu les horreurs dont ils étaient capable. Et je ne pouvais emmener volontairement une personne à sa perte avec eux. Même si Soledad était… mon opposée. Solaire et féminine. Superficielle, c’était le mot. Elle n’avait jamais connu la vie à la rude comme on pouvait la connaitre dans un cirque. Elle faisait déplacée avec ses talons quand elle débarque avant ses représentations. Notre styliste s’était occupée de son costume. Elle se maquillait seule et je lui avais fait la trame de son spectacle. En revenant au coeur du Neverland, je la saluais alors qu’elle partait pour rentrer chez elle. Elle m’en voulait bien sûr. J’étais celle qui avait apporté la mauvaise nouvelle. Si elle savait ce que je lui évitais dans le fond. Mais ce qu’elle pouvait penser, je m’en fichais pas mal.

Je tirais une cigarette de mon paquet. J’aimais quand la nuit s’abattait sur le cirque. Les clients étaient partis. Le calme prenait place dans les allées. Les artistes retournaient tranquillement à leurs tentes. Certains se regroupaient pour se détendre autour d’un feu. J’avais tendance à m’éloigner. J’aimais être seule. Cela avait toujours été. Mon regard filait sur les étoiles qui constellaient le ciel sombre. Le silence. Quelques éclats de rire au loin. Un froid sec dont je me protégeais dans un gilet noir. Je m’installais contre un tonneau de bois et profitais de l’accalmie.

Je réfléchissais à comment j’allais m’y prendre maintenant. Maintenant que cette cousine trainait dans les parages. Et j’étais d’imaginer les foudres qu’elle allait m’attirer. Et ma tranquillité allait tourner court.

Un bruit de pas attira mon attention. Une silhouette masculine que la pénombre camouflait. Mes yeux se plissent alors que je tire sur ma cigarette relâchant de la fumée. Elle avance vers moi. Un pas vif, déterminé. Les traits du visage de l’homme finisse par se dessiner sous les rayons argentés de la lune. Tiens… Je le connais pas celui là. Encore un qui s’est perdu après le spectacle. Je connais tout le monde ici. Je les ai tous embauché. Lui clairement ne fait pas parti de ma troupe. Je me redresse pour lui faire face. C’est qu’il a pas l’air aimable en plus. Je le fixe et fais quelques pas vers lui. Je vais lui indiquer le chemin de la sortie, ça va être rapide. « Si vous êtes perdu, la sortie c’est par là-bas. » Mon accent roule sur mes paroles tandis que du bras qui tient ma cigarette je lui indique vers où se diriger. Merde. Il est pas anglais celui là. Pourquoi il continue à avancer vers moi ? Mon regard sombre se fronce, le dévisage alors qu’il s’arrête à proximité. Qu’est-ce qu’il veut ? J’aime pas les gens. Je suis mieux seule. Et sa présence en cet instant me le confirme. J’aime qu’on me foute la paix. Et  qu’on aille à l’essentiel quand on s’adresse à moi. Je relève légèrement pour l’observe, mon regard rencontrant le sien. Je ne le connais absolument. Par réflexe, mes bras se croisent sur ma poitrine, signe que je ferme la porte à toute discussion possible. « Je peux vous aider ? » La question aurait pu sembler être aimable. Seulement le ton employé est loin de l’être. Il est froid et peu enclin à la conversation.


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Théo Greengrass
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Dim 7 Avr - 16:14
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Il y a vraiment des gens sans aucun scrupule. D’accord Théo voulait bien comprendre que d’avoir une cousine à gérer ce n’était pas toujours l’éclate, parce que les cousines c’est un peu comme les sœurs, ça a beau être casse bonbon comme pas permis, pas le droit de lui en retourner une, ou alors il fallait le faire discrètement et c’était exactement comme les sœurs pour le coup elles avaient un mécanisme de défense complètement inhumains hurler pour rameuter tout le quartier. Alors, oui, il pouvait comprendre que machin bidule chouette n’était pas ravie d’avoir une cousine qui arrivait dans sa vie, encore que franchement Soledad était mignonne… en tout cas à côté de Beth elle passait pour quelqu’un de mignon mais Théo supposait qu’à côté de Beth tout le monde passait pour quelqu’un de mignon. Sur le papier, il comprenait que machin bidule chouette n’était pas enthousiaste qui le serait, sauf que là où ça déplaisait fortement au jeune homme, c’était la façon de faire de la gérante du cirque. A quel moment, elle s’était dit que c’était une merveilleuse idée que celle d’exploiter sa cousine ? Non parce qu’on pouvait bien mettre n’importe quel mot derrière ce qu’elle faisait, essayer d’être un peu humain, de jouer avec les termes c’était purement et simplement profiter de la situation précaire de la demoiselle que de la faire travailler dans son cirque. Après, c’est vrai que ça aurait pu aussi être pire, elle aurait pu la considérer comme un elfe de maison, ce n’était pas le cas.

Si personne ne semblait vouloir interférer dans les histoires de Soledad, d’ailleurs pour quelle obscure raison personne ne voulait mettre son nez là-dedans ? Théo n’était pas de cet avis. D’accord, ce n’était pas un membre de sa famille. Soledad avait un frère qui aurait tout aussi bien pu s’en charger mais puisque ce dernier se défilait et bien ce n’était pas un problème Théo était plus que capable de mettre son nez là-dedans.
Raison pour laquelle, ce soir-là, il rejoignit le cirque où la demoiselle qu’il connaissait depuis fort longtemps à présent faisait son numéro. Au même titre que la jeune fille sophistiquée, il ne se sentait clairement pas à sa place dans cet endroit. Les jambes croisées, il avait pourtant regardé toutes les représentations, pas par envie, pas par plaisir, juste parce qu’il aurait été stupide de croire qu’il pouvait interpeller la patronne de cet endroit alors qu’elle devait gérer sa représentation… Le public semblait d’ailleurs captivé par toute cette poudre aux yeux alors que la seule chose qui parcourait l’esprit de Théo c’était que Soledad n’avait rien à faire ici… Cela ne lui ressemblait pas le moins du monde.
Plongé dans ses pensées, il n’entendit pas spécialement la personne dire que le spectacle était terminé, peut-être même que personne n’avait rien dit. Ce fut le bruit des chaises qu’on bouscule qui le reconnecta à la réalité. Il se leva donc afin d’éviter d’être balloté et se retrouva à l’air libre. Les gens s’éloignaient vers la sortie, il se décala alors sur le côté pour essayer de chercher la silhouette de machin bidule chouette Franchement s’il l’appelle tout le temps comme ça je ferais le raccourci MBC ^^. Il y avait bien des artistes qui s’installaient tous ensemble, mais aucune ne ressemblait à la femme qu’il avait observé durant sa représentation.

Comment il la retrouva, aucune idée, en vrai c’est surtout que s’il ne la trouvait pas, il n’y aurait pas de rp donc voilà, c’est obligatoire, on va appeler ça le hasard – il a le bon dos le hasard -.  Il s’était éloigné de la population, elle n’était pas passée par la sortie, vu que lui était positionné près de la sortie. Elle n’était pas avec les autres artistes et il s’éloigna d’eux. Sans surprise, Soledad ne faisait pas partie du lot, signe que la demoiselle n’avait rien à faire ici. Il s’éloigna de tout ce beau monde, partant à la recherche de machin bidule chouette. Elle était loin de toute présence humaine, une personne n’aimant pas le monde ? Ils étaient deux pour le coup, être seul c’était quand même mieux. Il aurait même préféré être ailleurs qu’ici, sauf qu’il avait décider d’aller au bout de ses convictions et balancer ses quatre vérités à cette profiteuse. Il n’était pas discret, pourquoi l’aurait-il été ? Elle tourna la tête et rien que le ton de sa voix, ça donnait envie de l’étriper. Non, il n’était pas perdu, oui il savait que la sortie était là-bas parce qu’il n’était pas un imbécile et que généralement quand tous les gens se dirigent au même endroit en sortant d’un spectacle c’est que c’est la sortie, elle ne lui apprenait rien.
Il s’arrêta tout proche d’elle, pas assez pour la toucher – même si elle le gonflait et qu’il voudrait lui en coller une et heureusement parce qu’il était sûr qu’elle allait le gonfler- mais assez près pour qu’elle entende ce qu’il avait à dire sans qu’il n’ait besoin de hausser la voix. Elle n’avait pas envie qu’on lui parle, ça c’était une certitude, mais ses envies, il n’en avait strictement rien à faire et le plus drôle c’était sa question suivante. Un sourire moqueur naquit sur les lèvres du jeune homme tandis qu’il la regardait dans les yeux pour lui répondre, froidement, sans aucune trace d’humour.

« Si vous m’aidez comme vous aidez Soledad, je crois bien que je vais me passer de vos services. »

Au moins, il était clair, en une phrase, il était là pour Soledad. Elle ne s’attendrait pas à avoir un fan voulant une signature sur un bout de papier. En même temps, vu l’air aimable de Théo, il était presque certain qu’elle ne s’attendait pas à devoir signer un bout de papier. Puisqu’ils étaient dans le vif du sujet, qu’il n’avait pas envie que la conversation s’éternise, il lança les hostilités « Vous arrivez à dormir la nuit ? Votre conscience ne vous en empêche pas ? » Avait-elle seulement une conscience ? Rien n’était moins sûr. Alors certes, il ne fallait pas juger les gens sans les connaître, mais là… pour ce qu’il savait de cette fille, la juger ne posait aucun problème moral à Théo.

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Jeu 2 Mai - 1:50


Je comprenais pas ces gens qui venaient trainer entre les tentes après les spectacles. J’avais beau employer des vigiles, mettre en place des rondes, il y en avait toujours un pour se perdre. Si ce n’était pas moi qui le trouvait, c’était un autre artiste. Durant la semaine, jamais je ne pouvais dire qu’elle avait été tranquille. Je me demandais dans le fond, ce qu’ils voulaient. Continuer à se faire peur? Une fois, un homme avait cherché, Ella, notre effeuilleuse. Tombé sous le charme, il voulait lui proposer quelques gallions en échange d’une nuit. L’un de mes vigiles s’était fait un plaisir de lui montrer la sortie. Et surtout, il lui avait laissé quelques bleus et blessures pour qu’il se souvienne qu’il ne devrait plus jamais s’approcher de la jeune femme. Le monde du cirque attirait autant qu’il pouvait débecter. Ce n’était pas une nouveauté pour moi. J’avais grandi dans cet univers complètement fou. Ici, il y avait des anciens et puis d’autres comme Ella ou même Soledad qui n’avaient jamais connu cet univers. Je ne parvenais pas à savoir si ma cousine appréciait ou non cet endroit. Je m’en souciais peu à vrai dire tant qu’elle faisait son job et que mes parents ne nous suivaient pas à la trace pour être certains que nous ne faisions pas fausse route.

C’est pour cela que je me méfiais des étrangers. De ces personnes qui venaient roder le soir. Peut-être étaient-ils des sortes d’espions. Je fixais l’homme qui s’approchait alors que je lui avais indiqué de partir dans l’autre sens pour sortir. Mon regard glissa sur sa silhouette. Il n’avait rien d’un espion. Il n’avait rien à faire ici tout simplement. Il ne cadrait pas vraiment dans le décor avec son air trop propre sur lui. Pourtant il semblait déterminé à venir me voir et ça m’agaçait. Je tirais sur ma cigarette, le dardant d’un regard sombre alors qu’il s’approchait trop près de moi à mon goût. Je n’aimais pas ça. Si bien que par instant, ma main libre vérifia discrètement si ma baguette était à portée de main. Je relevais le visage pour observer ses traits et notamment ses lippes qui s’étiraient en un sourire dardé d’ironie. « Si vous m’aidez comme vous aidez Soledad, je crois bien que je vais me passer de vos services. » Il ne manquait plus que cela. Un preux chevalier. Soledad l’avait-elle envoyé ? Cela m’aurait étonné. Elle savait que cela ne venait pas que de moi. Que cela venait de plus haut et que la menace était réelle. Et si elle me détestait par procuration, je me retrouvais seulement entre le marteau et l’enclume sans le vouloir. L’admettre devant ce petit propret ? Plutôt mourir. Je me redressais légèrement pour lui montrer qu’il ne m’impressionnait en rien. « Vous arrivez à dormir la nuit ? Votre conscience ne vous en empêche pas ? » Un sourire se dessina sur mon visage. Je tirais de nouveau quelques lattes sur ma cigarette tout le fixant. Restant silencieuse. Juste à le dévisager avec une once de provocation dans mes prunelles. Le tout teinté de moquerie volontaire. Je fis un instant mine de réfléchir avant de prendre la paroles. « Je vous remercie pour votre sollicitude Monsieur… » Monsieur qui déjà ? Ah oui… il ne s’était pas présenté. Je laissais mon interrogation suspendue avant de reprendre. « Si cela peut vous rassurer, oui je dors très bien. » Une étincelle ironique brille dans mon regard alors que je recule légèrement pour mieux le toiser de haut en bas. « Les dons de la nature comme celui de Soledad sont précieux. Encore plus dans le commerce. » A dire vrai, c’est complètement faux. Bien sûr que cela a attiré une autre forme de clientèle la venue de Soledad au Neverland. De là à dire que je m’enrichie sur son dos… Mais je préfère sortir ce genre de phrases à la noix, plutôt que d’avoir à me justifier devant un tel benêt qui se croit supérieur à moi. Je suis habituée à ce que les gens me jugent. C’est ainsi depuis des années. Un de plus ou de moins qui pensent que j’exploite une pauvre gamine, cela ne va pas me changer mon quotidien. S’il avait été si proche d’elle, il aurait certainement eu tous les tenants et aboutissants de cette histoire.


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Théo Greengrass
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Ven 3 Mai - 21:57
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C’est qu’elle n’était pas très rassurée la minette, s’attendait-elle à avoir des ennuis ? Et bien ça en avait tout l’air. Son attitude laissait à penser cela en tout cas, elle essayait de se montrer plus imposante qu’elle ne l’était en réalité. Ses propos la faisaient sourire, c’est bien ce que Théo pensait, aucune conscience dans ce petit bout de femme, c’en était désolant, cette femme était désolante, tout lui était dû et se remettre en question, mais pourquoi faire voyons, elle n’avait pour ainsi dire aucun scrupule, il le sentait.
Ce fût bien malgré lui qu’il quitta ce regard qui le fixait, il avait été attiré par les volutes de fumées qui s’échappaient de sa bouche et qui s’élevait vers le ciel. Elle évacuait le stress de cette façon ou c’était uniquement pour casser les pieds à ses interlocuteurs qu’elle fumait ? Néanmoins, Théo recula la tête pour ne pas avoir à subir les odeurs fortement nauséabondes de la cigarette, sans oublier le fait que ça avait tendance à le faire tousser et ça l’aurait fortement discrédité auprès de MBC s’il se mettait à tousser et à ne plus pouvoir en placer une.

Ah, ça y est, il en était sûr, il ne l’aimait définitivement pas du tout, elle le provoquait, son attitude le provoquait et s’il essayait, tant bien que mal, de garder son calme, ce n’était pas dans ses habitudes du tout, ça avait donc de fortes chances de déraper si elle continuait dans ce sens là et quelque chose lui disait que c’était tout à fait le genre de personne à chercher la provocation, l’instinct qui le faisait penser cela bon et le fait qu’il la jugeait avant même de la connaître, sans oublier ce sourire si particulier et détestable à la fois.
Il dressa un sourcil en constatant la vaine tentative de MBC pour savoir son nom. Non, il ne dirait rien, donner son nom, quelque part c’était toujours donner du pouvoir à l’autre ou du crédit et il ne voulait donner ni l’un, ni l’autre à la demoiselle qui lui faisait face. Elle pouvait bien lui donner du monsieur autant qu’elle voulait, ça donnerait au moins l’illusion d’un respect qui n’existait pourtant pas entre eux. Etait il possible d’être plus fermé à la conversation qu’il l’était ? Il faut dire qu’elle n’aidait pas, se payant ouvertement la tête du sorcier qui, à présent, la fusillait du regard. Très bien, elle se payait sa tête, il pouvait la suivre dans ce jeu, sans aucun problème. « Ça ne me rassure pas en réalité, ça ne fait que confirmer ce que vous êtes. » Il ne donna aucun mot pour qualifier ce qu’elle était, l’imagination de MBC pouvait bien travailler là-dessus, il s’en moquait éperdument. Parfois, ne rien dire était sûrement plus utile qu’en dire trop.

Elle venait de reculer, à croire qu’il était ce genre de personnes à frapper les autres. Ah non pardon, c’était pour le détailler de bas en haut. Pour quelle raison, bonne question, elle jaugeait ses forces avant de se lancer dans la bataille ? Quelle drôle d’idée, elle partait perdante et à l’arrivée et bien elle serait sûrement perdante aussi. Son regard s’enflamma de colère sous ses nouvelles paroles, pour la maîtrise de soi, Théo y songerait la prochaine fois parce que là c’était un échec cuisant « Non mais vous vous entendez ? Vous n’avez pas un peu l’impression que ce n’est pas du tout son élément que votre cirque ? » Aucun jugement envers le cirque bien entendu, c’est juste que c’était un endroit où il n’aurait jamais cru voir Soledad, déjà en tant que visiteuse alors y travailler, c’était encore plus surprenant et déjà qu’aux yeux du sorcier c’était bof bof, voilà que c’était carrément de l’exploitation, bravo la cousine.

Il fit un pas en avant, annulant les efforts de MBC lorsqu’elle avait reculé, non ses envies, il s’en moquait. Bon en faisant ça il annulait ses efforts à lui aussi de se mettre hors de portée de la fumée de cigarette, mais bon il faut faire des sacrifices dans la vie. Il rentrait dans sa zone de confort, il avait un message à faire passer et s’il arrivait à l’agacer au passage, mais c’était tout bénef « Je vais essayer d’être plus clair parce que ça n’a pas l’air de percuter là-dedans. » D’un geste de la main, il désigna sa tête « S’il arrive la moindre chose à Soledad, un client qui l’embête, un de vos autres employés, la moindre déprime de sa part. Je vous en tiendrais pour personnellement responsable et je ferais de votre vie un enfer. » Il garda le silence quelques secondes avant de la fixer dans les yeux et de lâcher, encore plus froidement que précédemment « ça ne sera que parti remise puis que vous n’êtes pas vraiment en train de lui faire vivre un conte de fée. » Non vraiment, ce n’était pas le genre d’endroit où la Soledad qu’il connaissait – plus ou moins – irait traîner. Pourquoi demander à cette fille de l’aide, vu l’égoïste fini que c’était, sans oublier qu’elle semblait cupide. Pas de doute, elle avait trouvé le bon filon en la personne de Soledad qui était bien trop douce pour protester, ça ne rendait MBC que plus lamentable encore aux yeux de Théo.

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Mar 7 Mai - 13:22


Sérieusement ? Parmi les grands mages sorciers qui nous avaient quitté depuis des années, lequel s’amusait depuis l’au-delà à m’envoyer des types pareils ? Il s’était approché comme s’il m’avait fait que me chercher depuis qu’il était arrivé sur les terres du Neverland. Pas décidé, l’allure qui se voulait agressive. Oui, visiblement, monsieur propret avait des choses à me dire. Etais-je prête à les entendre ? C’était une autre histoire. Avais-je envie de lui donner une raison de penser que ce qu’il allait me dire allait m’intéresser ? Certainement pas. Encore moins avec ce telle méthode. J’avais bien envie de lui offrir le visage fallacieux qu’il s’attendait à rencontrer au vu de ses premières attaques. Il ne serait pas déçu du voyage au moins. J’étais du genre à fuir le monde, à m’échapper dès qu’il y avait du monde. Je savais me montrer odieuse quand il le fallait. J’étais pourtant plus réservée que je ne le laissais paraitre. Mais la vie ne m’avait pas laissé le loisir de rester dans ma coquille. Gérer un endroit tel que le Neverland demandait de la poigne et une certaine témérité. Surtout avec la famille Vargas sur le dos. Surtout lorsque dans l’ombre je manoeuvrais pour disparaitre des écrans.

Alors ce genre d’intrus qui pense pouvoir débarquer chez moi tranquillement, ça me fatigue. Entre les perturbés qui courent après certains artistes, les fous qui veulent voir nos animaux de plus prêts et puis ces types qui pensent qu’ils sont en droit de vous faire la morale, merci, mais non merci. Je le toisais de toute ma hauteur. Pour une femme, je n’étais pas petite. Menue, certain dirait même filiforme. Mais il n’avait pas le mérite de m’écraser de toute sa hauteur. Je revêtais donc le masque de la teigne. C’était parfait. J’adorais jouer ce rôle stupide après une fin de représentation. Il semblait fulminer. « Ça ne me rassure pas en réalité, ça ne fait que confirmer ce que vous êtes. » Un léger rire, un sourire ironique en coin. Merlin, c’était donc si simple que de passer pour une femme cruelle aux yeux des badauds ? Je croise légèrement les bras et plonge mes iris sombres dans les siennes. Son regard ne renvoie que de la colère. Et j’y verrais même l’inquiétude qui déchaine ce flot d’émotion. Inquiétude pour ma cousine. Que sait-il de sa situation dans le fond ? « Et bien, allez au bout de votre pensée. Que suis-je à vos yeux ? » Des surnoms, dans ce village, j’en avait des tas. L’étrangère, le chat noir, celle qui danse avec la mort. L’autre. Et certains bien moins sympathiques qui se suivaient de paroles bien doutes à mon égard.

« Non mais vous vous entendez ? Vous n’avez pas un peu l’impression que ce n’est pas du tout son élément que votre cirque ? » Je lève les yeux au ciel. Ca pour l’avoir remarqué, je l’ai remarqué… Elle n’a pas grandi dans notre monde. Dans cet univers. Encore moins dans celui du Neverland. Si j’étais honnête je lui dirais que je me suis fait moi-même fait la remarque dès que j’ai aperçu la silhouette de Soledad. « Et il faut ressembler à quoi pour être dans son élèment dans un cirque ? » Je fais mine de hausser un sourcil. Vexée non. Envie de le pousser dans ses retranchements ? Oui.

Il fit alors un pas vers moi alors que j’avais déjà reculé une fois. Casse-pieds. Je dresse le visage pour lui faire face. Tire lentement sur ma cigarette alors que je l’écoute reprendre la parole. Mon regard s’assombrit lorsqu’il désigne ma tête avec sa tête. Il me menace ? Il est sérieux le dandy ? Je relâche volontairement la fumée de ma cigarette entre nous avons de la faire tomber au sol, l’écrasant de la pointe de ma chaussure. Bien. Il m’a énervée. C’est pas souvent que cela m’arrive, il faut l’admettre. J’ai d’ailleurs une colère froide, mordante. Je n’explose pas, je n’avais pas sur un coup de tête. Le passé m’a appris à ne pas être impulsive.

« Je vais essayer d’être plus claire parce que ça n’a pas l’air de percuter là-dedans. » Je l’imite aux mots prêts. A la gestuel aussi avant de croiser les bras sous ma poitrine. « Soledad travaille pour moi. Ca changera pas. Les histoires de familles, ne concernent que la famille. Sauf erreur de ma part on est pas cousin, ni frère et soeur ? » Je le toise avant de reprendre. « Alors tes menaces mon grand, tu te les gardes et tu vas gentiment voir ailleurs si j’y suis. Tente la sortie du Neverland, je pense que tu seras pas mal. » Je suis passée volontairement au tutoiement. Pour lui montrer que je n’ai pas de marque de respect pour lui. Qu’au mieux, je le place à mon égal. Et encore. Que croit-il monsieur propret, qu’il m’impressionne ? J’en ai vu des choses. Des choses immondes que je ne saurais nommée. Alors qu’il veuille m’attaquer ? J’attends de voir…


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Théo Greengrass
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Ven 17 Mai - 14:25
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Y avait-il seulement assez de mots pour définir à la perfection ce qu’était la demoiselle aux yeux du sorcier ? Elle était détestable et ça la faisait rire. Est-ce que ça la rendait stupide pour autant, il n’en était pas certain, elle comprenait très bien ce qu’il disait, l’éclat dans ses prunelles démontrait qu’elle n’était pas folle, qu’elle n’était pas ignorante non plus, pas plus qu’elle n’était naïve. Non, elle avait conscience que ce n’était pas des paroles pleines de sympathies qui allaient sortir de la bouche du sorcier en face d’elle. Elle le provoquait et même si quelque part, il savait qu’il aurait mieux valu ne rien rétorquer du tout, que ça ne rimerait à rien et qu’elle ne sortirait pas plus mature de cet échange, sans parler de la bonne volonté – encore que pour cela, il en doutait un peu du fait qu’elle puisse être pleine de bonne volonté, même s’il avait été agréable, vu qu’elle exploitait sa cousine tout de même – il n’empêche qu’il n’arriva tout simplement pas à garder sa langue dans sa poche. « C’est demandé si gentiment, comment pourrais-je vous le refuser ? » Un peu d’hypocrisie dans l’air ? Oh mais très certainement, ça répondait assez bien à l’attitude de la femme en face de lui. Néanmoins, il ne fit pas que se payer sa tête puisqu’il répondit à la question, ce qui n’était pas forcément mieux « Vous êtes lamentable. » Il n’y avait rien de plus à dire de son comportement, il ne la tenait pas en haute estime voilà tout.

La question suivante était-elle seulement une vraie question ? Non parce que si c’était le cas, le soupçon d’intelligence de MBC venait de s’envoler dans les airs, en même temps que les volutes de fumées qui s’échappaient de sa bouche. Néanmoins, lui laisser le dernier mot était une chose impossible et puis la politesse voulait que Théo réponde, quand bien même ce serait une réponse désagréable mais ça, elle devait s’en douter. « Oh bah à vous pour commencer. La morale on la laisse de côté, n’est-ce pas ? L’humanité c’est dépassé aussi d’après ce que je peux constater. » Pour les autres personnes travaillant en ces lieux, il ne pouvait pas vraiment savoir. D’ailleurs, il ne les jugeait pas tellement en réalité, chacun fait ce qu’il peut pour survivre. Le problème, c’était juste elle mais compliqué de reconnaître que Soledad plongeait juste dans un monde qui ne lui ressemblait pas. Comment être sûr qu’elle avait les épaules pour réussir cela. Sans parler du fait que MBC était un membre de sa famille, pourquoi ne pas lui filer un coup de main pour lui filer un coup de main sans chercher à récupérer de la gloire ou de l’argent sur son dos. Purée mais la loyauté chez certaines personnes ça semblait être un concept totalement abstrait.

Tien donc, rentrer dans son espace vital agaçait la minette, ça se voyait à son regard, pour autant aucune satisfaction ne vint éclairer le visage de Théo, il s’en moquait de cela, il voulait juste que le message passe. Il fronça néanmoins le nez, réflexe qu’il ne parvint pas à contrôler, lorsqu’elle lui souffla la fumée de sa cigarette dessus, par merlin quelle odeur horrible. Il l’observa l’éteindre puis l’écraser avec son pied, un petit sourire satisfait se dessinant sur son visage, il n’aurait plus à supporter cela. Sourire qui ne resta guère de temps puisqu’elle venait de reprendre la parole mais au lieu de faire des phrases toute seule, voilà que madame se la jouait imitatrice. Alors d’accord, elle n’était pas mauvaise, pas trop mauvaise et semblait assez douée dans son domaine mais alors pour le reconnaître ce n’était pas la peine et puis c’est fou mais ça ne ressemblait pas vraiment à une imitation parce qu’elle était admirative de son interlocuteur – ou alors elle la cachait super bien son admiration - elle semblait plutôt moqueuse.

A l’instant où elle commença à faire ses propres phrases, ne le copiant plus, le regard du sorcier se ferma, la sale peste ce n’était pas possible d’être aussi chiante, sérieux elle avait la palme celle-là… Non mais merci, il avait bien compris que Soledad travaillait pour elle, c’était justement pour ça qu’il était là, elle suivait un peu ou pas du tout ? Est-ce qu’il s’était attendu qu’elle accepte, pas spécialement, étant donné le respect qu’il lui portait. A la limite, il savait que ça ne fonctionnerait pas, ce qui ne l’empêchait pas d’être là. Peu importe qu’il y arrive dans la minute ou sur le long terme, elle était au courant qu’au moindre faux pas de sa part, il lui rentrerait dedans. Il était habitué à ce que rien ne lui tombe tout cuit dans la bouche et qu’il fallait se battre pour ce en quoi on croit. A quel moment les histoires de familles ne concernaient que la famille ? Il roula des yeux en l’entendant dire qu’ils n’étaient pas cousins tous les deux, ah mais encore heureux, puis alors frère et sœur ? Manquerait plus que ça tien, déjà que les repas avec sa famille n’était pas des plus agréables, il imagina l’espace de quelques secondes l’avoir pour sœur et la vision lui déplut fortement.

Evidemment, le fait de réfléchir à cela ne lui donna pas le temps de répliquer à cette partie, elle enchainait, laissant vraisemblablement la politesse au placard. Là encore, ce n’était pas très étonnant, son éducation laissait clairement à désirer. Le message qu’elle semblait vouloir laisser entendre en tutoyant son interlocuteur, en plus du dégage assez clair, c’était qu’elle cherchait à lui manquer de respect. Après, ne pas être respecté par une femme qui était tout sauf respectable, ce n’était pas tellement un problème. Il tourna la tête vers la sortie avant de revenir poser un regard plein de mépris sur elle et de reprendre moqueur « C’est gentil mais n’étant pas demeuré, je n’ai aucune raison de vous chercher ailleurs puisque vous êtes face à moi, pour mon plus grand bonheur, cela va sans dire. » C’est cependant beaucoup plus sérieux qu’il reprit. « Je ne suis pas de votre famille, vous avez raison. Là où par contre vous vous mettez le doigt dans l’œil c’est quand vous pensez que cela va être une barrière pour moi. Je m’en fiche qu’elle ne fasse pas partie de ma famille, ça n’est certainement pas un frein pour lui venir en aide. » Il fit une pause d’une demi-seconde avant de reprendre, la jugeant clairement « C’est amusant que tout d’un coup vous utilisiez la carte famille… Arrivez vous seulement à comprendre la signification de ce mot ? J’en doute fort vu que ça n’a pas l’air de tellement vous chagriner de l’exploiter cette famille. »

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Dim 7 Juil - 20:09


Je me demandais ce que ce type me voulait. Déjà qu’un spectateur inconnu se promènent dans les allées de mon cirque me posait problème, le fait qu’il vienne directement me parler en espérant me remonter les bretelles, ça ne le faisait vraiment pas. Il débarquait comme un prince dans mon entre, sur mon territoire pour me faire des remontrances. Je ne savais pas d’où il sortait mais j’étais déjà bien calme, me surprenant moi même, devant cet énergumène. Dire qu’il avait des couilles ? Peut-être. Après tout il venait me menacer. Certain dirait un homme face à une femme, facile. Pourtant peu se sont aventurés dans les allées du Neverland de peur d’y faire une mauvaise rencontre. Les gens venaient avec une curiosité mal placée. C’est ce qui faisait mon business dans le fond. Voir l’horreur, l’épouvante. La peur. Se faire des frayeurs. Ceux qui travaillaient pour moi avaient presque tous eu besoin d’une seconde chance dans leur vie. Moi la première. Ils pouvaient effrayer par leur allure. Le Neverland ne respirait pas la tranquillité et la joie de vivre.

Alors qu’il s’inquiète pour Soledad, au vu des fréquentations qui arpentaient les lieux, dans le fond, je pouvais le comprendre. Mais elle était tellement mieux là qu’entre les mains de mes parents. Et d’ici peu de temps, si mes plans se passaient comme prévus, elle pourrait retrouver sa liberté. Et moi aussi par la même occasion. Bientôt, les Vargas allaient penser que le Neverland allait prendre la route. Bientôt, ils auraient même toutes les preuves qui leur laisserait penser. Alors qu’en réalité, nous resterions sur place en toute tranquillité. La conversation oscillait dangereux. Sa hargne me faisait plus rire qu’autre chose. Je n’étais pas vraiment du genre à m’énerver, à hausser le ton. Je me foutais de tout. Bien plus encore de l’avis d’un parfait inconnu. Les seuls qui méritaient que je les défende, que je prenne soin d’eux étaient mes sombrals. Je me fichais de l’Homme avec un grand H. Mes congénères n’avaient que peu d’importance à mes yeux. S’en suivaient mes employés que je gardais sous mon aile. Soledad, par son caractère de petite princesse et le rejet dont elle avait fait preuve vis à vis de moi, n’en faisait pas parti. Même si d’une certaine façon, je la protégeais de bien pire. J’avais donc demandé à l’intrus ce qu’il pensait de moi et la sentence tomba rapidement. « Vous êtes lamentable. » Un sourire en coin effila mes lippes alors que mes prunelles sombres le dardaient tranquillement. Il se lançait alors dans la description de ce qu’il fallait être pour travailler dans un cirque. Petit précieux qui était né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Il osait venir nous juger et apporter sa touche de morale. Cela se voyait sur ses traits qu’il venait d’un monde aisé. Il n’avait pas les mains abimées par le travail. Pas comme les miennes ou n’importe quelle autre personne ici. Nous étions des écorchés à bien des niveaux.

Il m’agaçait à s’approcher de moi et pour lui rendre la pareille, je lui lâchais de la fumée au visage et observais tranquillement sa grimace. Il fallait avouer qu’il commençait toutefois à me fatiguer. J’avais autre chose à faire après une représentation que de subir les humeurs de ce type et je l’invitais à aller voir ailleurs si j’y étais. « C’est gentil mais n’étant pas demeuré, je n’ai aucune raison de vous chercher ailleurs puisque vous êtes face à moi, pour mon plus grand bonheur, cela va sans dire. » A sa réponse, je laissais un rire froid s’échapper. « Je ne suis pas de votre famille, vous avez raison. Là où par contre vous vous mettez le doigt dans l’œil c’est quand vous pensez que cela va être une barrière pour moi. Je m’en fiche qu’elle ne fasse pas partie de ma famille, ça n’est certainement pas un frein pour lui venir en aide. » Je le laissais déblatérer longuement restant impassible, n’exprimant d’ailleurs aucun sentiment sur mon visage, si ce n’était de la lassitude. J’allais reprendre la parole alors qu’il concluait finalement. « C’est amusant que tout d’un coup vous utilisiez la carte famille… Arrivez vous seulement à comprendre la signification de ce mot ? J’en doute fort vu que ça n’a pas l’air de tellement vous chagriner de l’exploiter cette famille. » Je finissais par hocher lentement la tête comme si j’obtempérais à ses propos. Comme si quelque chose avait fini par me convaincre. Et cela n’était complètement faux. Je n’avais aucune envie de me prendre la tête. Pour Soledad, qui même si elle était ma cousine, m’offrait un visage haineux depuis qu’elle bossait pour moi. Si en plus elle m’envoyait des chiens de garde… Je décroisais les bras et haussais les épaules avant de reprendre la parole. « Très bien. » Je marquais une pause, plongeant mon regard dans le sien. « Soledad ne travaillera plus pour moi. » Je fouillais dans mes poches pour attraper une nouvelle cigarette. Cette drogue aurait certainement ma perte un jour. Je jouais un instant avec le cylindre blanc, ayant détourner mes yeux des siens pour se faire. « Par contre… bon courage pour la protéger vu que c’est ce qui vous motive… » Parce qu’à l’instant même où mes géniteurs auraient vent de la nouvelle, ils viendraient la récupérer eux même. Et cela ne serait plus mon problème. Mais le sien. A lui pour avoir voulu jouer au chevalier servant sans cervelle. Et puis à elle, pour avoir laisser ce crétin venir défendre sa cause jusqu’à moi. Je relevais le visage, cigarette allumée entre les lippes, tirant longuement dessus, le défiant de mes prunelles. Comprenait-il vraiment tous les enjeux de cette histoire ? Tous les tenants et les aboutissants ? « Pauvre Soledad… emmenée de force au Mexique, exploitée pour son don par le cartel, jusqu’à épuisement… Mais si c’est ce que vous préférez et que vous me foutez la paix grâce à ça parfait. » Je continuais d’observer ses traits, ses réactions. Epuisement. Ils finiraient par la tuer à force de la forcer à obtenir des visions de sa part. La tuer si cela ne venait pas assez vite, assez bien. « Je la convoque demain, ça vous convient ? »


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Théo Greengrass
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Lun 29 Juil - 15:41
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C’était beaucoup trop facile. D’accord, il ne connaissait MBC que depuis quelques minutes. Minutes durant lesquelles ils s’étaient envoyées quelques agréables paroles à la figure, quand ce n’était pas de la fumée, ce qui ne se faisait pas du tout d’ailleurs… Elle avait été élevée chez les cochons où quoi cette fille ? Ce n’est pas le sujet ? Oui bah ça va c’est moi qui raconte je fais ce que je veux ! Donc, nous disions, durant ces quelques minutes fort sympathiques, cette fille lui avait semblé avoir un caractère pour le moins exécrable, le genre de casse bonbon à ne jamais vouloir laisser le dernier mot aux autres. Et pourtant, elle cédait à présent, comme ça, tout d’un coup, ça lui prenait ? Non, il y avait sirène sous algue. L’entourloupe se lisait dans ce regard qui sondait le sien. Elle savait quelque chose qu’il ignorait, mais quoi ? Lui demander était proscrit, vu l’entente entre Théo et cette fille, aucune chance qu’elle ne lui réponde, il devrait apprendre les choses différemment.

Elle attrapa quelque chose dans sa poche, alors non, il n’avait pas peur qu’elle sorte sa baguette, surtout maintenant, ce serait étrange. Néanmoins, il regarda ce qu’elle faisait, sait-on jamais et roula des yeux en constatant que c’était de nouveau une cigarette. Mais elle en prenait combien par jour au juste ? Il ne fit cependant pas le moindre commentaire, attendant qu’elle lui en dise plus, parce que oui, elle parlerait, elle ne cédait pas par bonté d’âme, elle l’arnaquait, cette fille puait l’arnaque en plus de la clope. Et ça vint, la petite pique lancée comme ça. Alors est ce qu’elle sous entendait qu’il faisait ça juste pour se faire bien voir dans l’espoir de se la faire ? Oh quand même, il s’y serait pris un peu différemment, pas sûr que venir chercher des poux à la cousine, ça serait marquer des points auprès de Soledad. Un peu trop impulsif pour l’occasion, chose qu’il allait regretter dans très peu de temps, il lui offrit un sourire hypocrite avant de rétorquer « Oh je devrais m’en sortir au moins aussi bien que vous, sans l’exploiter pour ma part. » Un jour, peut être qu’il apprendrait à tenir sa langue et que non, on ne se lance pas dans une bataille sans connaître l’adversaire en face, au risque d’avoir de très mauvaises surprises.

Allez c’était reparti pour une deuxième cigarette, vas y elle le pompait avec ses cigarettes, elle allait descendre tout le paquet devant lui cette andouille ?! Bien sûr qu’il se doutait qu’elle faisait exprès, après il pouvait toujours attraper la cigarette qu’elle tenait dans son bec et l’écraser au sol. Ça ne se faisait pas trop, il est vrai mais ce serait juste retour des choses parce qu’elle l’enquiquinait et qu’elle distribuait les cartes qu’elle possédait au gré de ses envies, faisant naître en Théo la curiosité, l’envie de tout comprendre.

Finalement, elle cessa de jouer avec la curiosité de son interlocuteur. Pauvre Soledad ? Elle se croyait quoi au juste ? La petite cousine hyper gentille que tout le monde rêve d’avoir ? N’importe quoi, elle n’était rien de plus qu’une profiteuse aux yeux de Théo, une profiteuse qui pensait faire le bien. Enfin ça, c’était ce qu’il songeait avant qu’elle n’enchaîne… quoi ? Comment ça emmenée de force au Mexique ? Qu’est ce que c’était que cette histoire encore… mince Beth avait oublié de raconter quelques détails, bon et Théo avait oublié de demander. Un cartel ? De pire en pire. Pas facile de garder cet air de tout va bien, je maîtrise parfaitement mon sujet, quand elle balançait des bombabouses comme ça. Pourtant, non il ne maîtrisait pas du tout et il ne comprenait pas tellement ce qui se passait dans cette famille mais quand même, un peu de lucidité, elle était quoi MBC au juste ? Une protectrice ? Mais elle craignait complètement comme protectrice. Quelle protectrice se ferait du fric sur le dos de sa protégée ? Il essayait de réfléchir, rassemblant les pièces qu’il détenait pour essayer de reconstruire le puzzle, ce qui n’était pas fameux. Sauf que MBC, elle avait décidé de lui envoyer des petites piques, histoire de bien lui montrer qu’elle en savait bien plus que lui, ce qui était pure vérité. Elle le cherchait quand même et lui… bah il répliquait, pas question de lui laisser le dernier mot « Faîtes gaffe… on arriverait presque à croire que vous lui voulez du bien. »

Oui, c’était une façon de gagner du temps. A présent, c’était tout ce qu’il voulait, gagner du temps pour comprendre, sauf que la machine là, elle n’était pas vraiment sur la même longueur d’onde que Théo, elle lui posa une question. Il planta son regard dans le sien, limite si le mot garce ne s’était pas affiché en lettre d’argent sur le front de la fumeuse. Il poussa un soupir, reconnaître qu’il avait tort ? C’était peut-être exiger beaucoup de Théo « Pourquoi se précipiter ? » Dans quoi est ce qu’il venait de s’embarquer, encore. Dans l’idée, c’était pour aider Soledad qu’il était venu ici, pas lui attirer plus d’ennuis. « J’ai une question pour vous. Vous vous croyez tellement indispensable, la pièce centrale du jeu d’échec pour penser que sans vous dans le paysage, Soledad est en danger ? Qu’avez-vous de si spectaculaire pour qu’un cartel évite de se frotter à vous ? » Non parce qu’elle ne payait pas de mine comme ça, vraiment qui pourrait craindre MBC, à moins qu’elle intoxique les gens avec sa fumée de cigarette et que ça effraie tout le monde qui sait.


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Mer 31 Juil - 15:13


« Je la convoque demain, ça vous convient ? »

J’avais envie que cette rencontre tourne court. Me faire incendier par un parfait inconnu, cela ne faisait pas parti de mes plans. Je ne savais même pas qui il était par rapport à Soledad. Et l’impression qu’elle m’ait envoyé son chien de garde pour se défendre m’agaçait au plus haut point. Qu’il soit venu de sa propre initiative aussi. Dans les deux cas de figure, c’est qu’elle s’était plainte auprès de cet idiot qui me tenait la jambe depuis bien trop longtemps. N’avaient-ils pas conscience qu’elle risquait de crever si elle ne bossait pas ici avec moi ? Dans leurs têtes de linottes, ils préféraient s’en prendre à moi. Qu’à cela ne tienne. Personnellement, je ne risquais rien. Pour le moment du moins, car mes plans pour mon avenir pouvaient être quitte ou double.

J’allumais une autre cigarette afin de calmer mes nerfs. Dans quoi je m’étais encore embarquée avec ma famille de merde ? Encore à subir leur lubie. Et voila que je prenais les foudres de ce type stupide à leur place alors que j’avais rien demandé. « Oh je devrais m’en sortir au moins aussi bien que vous, sans l’exploiter pour ma part. » Ma tolérance atteignait son seuil.« Parfait ! » m’exclamais-je avec une fausse joie. Parfait oui. Qu’il l’embarque et qu’il lui foute la paix ce petit merdeux. Alors je lui ai balancé de s’en occupé et qu’elle était libre. Libre de mourir d’ici quelques semaines après avoir été ramenée de force au Mexique. Chacun sa merde après tout. J’avais envie de lui en retourner une à ce crétin qui se prenait pour un preux chevalier. Qui jugeait sans même connaitre tous les tenants et aboutissants de l’histoire. De notre histoire. Il jouait d’ironie mais il ne devait même pas réaliser à quel point la situation de Soledad était merdique. Il ne connaissait certainement rien des secrets de la famille Vargas et du cartel Mexiquain dans lequel la famille de Soledad était impliquée. « Faîtes gaffe… on arriverait presque à croire que vous lui voulez du bien. » Sûrement plus que les autres oui, mais expliquer ça à cette tête de noeud, c’était pas gagné. Et je n’en avais pas du tout envie. Je n’allais pas me justifier devant un parfait inconnu. Qui de surcroit venait m’agresser sans rien connaitre de l’histoire.

« J’ai une question pour vous. Vous vous croyez tellement indispensable, la pièce centrale du jeu d’échec pour penser que sans vous dans le paysage, Soledad est en danger ? Qu’avez-vous de si spectaculaire pour qu’un cartel évite de se frotter à vous ? » Un rire sans joie sorti d’entre mes lippes. Mes yeux sombres se plantèrent dans ses iris. Deux billes noires insondables qui le fixaient avec intensité. Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette. « Moi ? Je suis la fille de ceux qui tiennent les rênes. » Et je cherche à les fuir. A disparaitre de leur univers. Pour qu’ils me foutent la paix. Mais ça je ne lui dis pas. Je me redresse légèrement resserrant mon gilet contre moi alors qu’une brise fraiche s’éveille. « J’ai vu ce dont ils sont capable et je ne le souhaite à personne. Pas même à un estupido comme vous. » J’entends des éclats de rires au loin. La nuit berce le Neverland et sa bulle tranquille. Ici, ce n’est qu’un repère pour les sorciers rejetés par la société. « Soledad est trop fragile pour connaitre ça et aussi improbable que vous semblez le penser, elle reste ma chair et mon sang. Ce que je lui offre, c’est pas reluisant, mais c’est toujours mieux que ce qui l’attends. » Je commence à me détourner et à faire quelques pas pour m’éloigner. « Vous me voyez comme un monstre et j’ai pas envie de me justifier. Vous voulez qu’elle arrête de bosser, très bien. A ses risques et périls. Mais sachez une chose. » Je m’arrête d’avance et tourne mon visage par dessus mon épaule. « C’est vous qui aurez sa mort sur la conscience. » D’un geste de la main, je l’invite à me suivre. « Maintenant je vous emmène vers la sortie. » Et malgré de vagues protestations que je tentais d'ignorer, j'emmenais ce type en dehors du cirque. Je n'avais aucune intention de mettre Soledad dans la merde. Mais lui faire croire avait le don de me distraire. Je le lâchais devant la grille et filais sans demander mon reste.


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