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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Les bannis ont droit d'amour (Elystal) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mar 23 Avr - 15:28
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

Souvent, nos pulsions pouvaient être si fortes qu’elles en étaient impossible à retenir. C’était ce qu’il s’était passé avec Eliael, quelques semaines plus tôt. Eliael. Chaque pensées pour lui devenaient douloureuses. Chaque pensées pour lui m’innondaient de cette horrible sensation de manque. Et pourtant, c’était bien moi qui avais préféré mettre fin à cette histoire. Enfin … On pouvait surtout parler d’aventure. Une aventure qui ne voulait pas dire grand chose. Ou pas assez de chose, plutôt, comparée à ce que je ressentais pour cet homme. Moi qui m’étais fait la promesse de ne pas retomber là dedans, voilà que j’étais prise au piège par mes propres sentiments. Alors oui, peut-être était-ce la meilleure chose que je pouvais faire, de mettre fin à tout cela. M’infliger cette douleur qui sans doute passera plus rapidement que si j’avais laissé ce mal me consumer plus lentement, mais pas moins pour autant. Oui, sans doute avais-je fait preuve d’un certain courage en choisissant de ne plus revoir cet homme qui ne m’attirait plus seulement, mais bien pour qui je ressentais plus que du désir. Amoureuse d’Eliael Xanielov, cet ancien bourreau qui m’avait fait du mal quelques années plus tôt ? Oui, j’avais fini par l’admettre. Et puisque je n’étais pas capable de savoir ce qu’il éprouvait réellement pour moi, c’était bien plus facile de ne plus le voir. Oui, la fuite était toujours plus simple. Solution de facilité qui nous évitait bien souvent de souffrir, et pourtant, que valait-elle exactement face à nos pulsions …

Eh bien, pas grand chose. Ca, j’en avais payé les frais quelques semaines plus tôt. Si j’avais décidé de ne plus le revoir, c’était pour une bonne raison. Cette alchimie entre nous était bien trop forte pour être contrôlable. Alors forcément, il n’avait pas fallu bien longtemps avant que cette simple visite finisse au beau milieu de mes draps, consumée par ce désir féroce qui nous happait à chaque fois et qui cette fois avait surement été intensifié par la peur. Oui, l’intention était louable. Eliael s’était inquiété pour moi, tout comme j’avais été morte de peur en apprenant ce qu’il s’était passé en plein coeur de Londres. Oui, ce moment passé avec lui avait été magique, exquis, et je ne le regrettais certainement pas. Pourtant, il avait suffi à ces quelques minutes, ces quelques heures, pour foutre en l’air tout ce que j’avais essayé de construire depuis cette pseudo rupture. Tant de mal à tenter de l’oublier, et si peu de temps pour finalement revenir au point de départ.

Aujourd’hui, Eliael me manquait douloureusement. A vrai dire, je ne savais même pas qu’une personne pouvait nous manquer à ce point. Je me sentais vide, et terriblement seule. C’était comme si je pouvais comprendre ce que ressentait un junkie en plein sevrage. J’étais la junkie, et Eliael était ma drogue, ma douleur. Et j’étais capable de replonger à la moindre tentation. Tentation que je provoquais là, d’ailleurs. Oui, c’était certainement l’acte le plus idiot que je pouvais faire, mais j’étais bien devant la porte d’Eliael en cette instant. Cela faisait quelques minutes déjà que j’hésitais à frapper, ou repartir avant qu’il ne s’en aperçoit. Impression de déjà vu, mais inversée. N’était-ce pas de cette façon que les choses avaient commencé ? Mon inconscient avait une idée de la manière dont ça allait terminer, encore une fois. Pourtant, comme ce même junkie en souffrance, j’avais besoin de ma dose d’Eliael, le voir, quelques minutes, et pour cela, j’avais trouvé comme simple prétexte de venir lui annoncer que ce qu’il s’était passé le jour de l’attentat moldu n’était qu’une erreur, un moment d’égarement, et que cela ne devait plus jamais se reproduire. Quelques coups sur la porte. Mon coeur prêt à exploser dans ma poitrine … Comme c’était ironique de m’infliger cela, de venir lui dire ça en face, quand on savait que sa simple présence était capable de me faire replonger.  

CODAGE PAR AMATIS
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Anonymous
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Sam 27 Avr - 16:57
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour

Les choses s’étaient plus ou moins tassée depuis le début de février… Enfin tassé c’était un bien grand mot. Bien sûr que ce qui était arrivé était sur toutes les bouches, la sécurité était resserrée, il y avait des dispositifs de mis en place. Mais aucun autre drame n’avait éclaté dans le monde sorcier… Non le drame, se jouait plutôt dans la vie d’Eliael en ce moment… Entre sa protégée qu’il recherchait toujours et désespérait de la retrouver un jour. Le travail qui était de plus en plus prenant… Avec les derniers évènements, Eliael était évidemment beaucoup plus sollicité par les auros en ce moment. Il ne s’en plaignait pas tellement. Cela l’empêchait de penser et de trop réfléchir à une certaine relation qu’il n’était pas certain de comprendre… Les choses étaient même plus simples avec Viktoria. Chacun prenait ses marques peu à peu et Eliael commençait à apprécier le rôle de grand frère finalement. Même l’amitié qu’il entretenait avec Ella était plus simple que ce qui semblait se passer avec la cracmol… Crystal Avery. Un nom qui hantait ses pensées bien trop souvent pour l’admettre… Elle était finalement devenue son amante, mais quelque part, le Hongrois savait que ça allait plus loin que ça. Mais Eliael n’était pas capable de l’assumer, de le penser, de l’avouer… Alors quand elle était venue lui dire qu’elle préférait arrêter là parce qu’elle commençait à ressentir des choses… Il n’avait pas été capable de lui dire que c’était la même chose pour lui. Il n’avait pas été capable de la retenir malgré leur intimité. Il s’était en revanche montré très compréhensif et n’avait pas montré envers la jeune femme une seule once de méchanceté ou de jugement à son égard. Il était seulement désolé. Désolé de ne pas pouvoir lui apporter plus, ne pas pouvoir lui donner ce qu’elle voulait…

Et puis il y avait eu ce fameux jour de février… Si Eliael avait eu besoin de savoir que sa sœur et Ella allait bien, il avait eu également besoin d’être rassuré auprès de Crystal. Il avait failli à sa promesse de la laisser en paix et s’il était venu dans le seul but d’être certains qu’elle soit en vie, c’est pourtant dans le lit de cette dernière que cela s’était fini. Parce qu’il était incapable de lui résister, parce qu’entre eux il y avait cette alchimie qui les attiraient irrémédiablement dans les bras l’un de l’autre… C’était plus fort que lui, plus fort qu’elle… Et ils avaient flanchés. Depuis plus rien. Il se tenait à distance comme promis sans savoir ce qu’elle désirait vraiment et cela le travaillait. Elle lui manquait affreusement et même lui, ne se reconnaissait pas dans cette situation… Depuis quand est-ce qu’il se languissait d’une seule femme ? Depuis quand avait-il autant besoin d’une femme auprès de lui ? Il n’avait connu ce sentiment qu’une seule fois dans sa vie et il n’était pas certain d’être prêt à l’affronter de nouveau, à la laisser entrer dans sa vie, dans sa bulle et pourtant cela commençait à être difficile d’être si loin d’elle… Est-ce que souffrir était un prix qu’il était prêt à payer ? C’était le genre de pensée qui lui hantait l’esprit en cet instant alors qu’il était simplement installé dans son fauteuil, un verre à la main. La veste défaite de quelques boutons. Il était rentré il y a quelques heures à peine, ils avaient eu besoin de lui jusqu’à tôt ce matin encore. Il n’avait pas dormi et ses traits étaient légèrement tirés. Ce fût quelques coups sur la porte qui le fit sortir de ses pensées. Il se demandait qui cela pouvait bien être. Thalia ? Pourtant ils n’avaient pas rendez-vous aujourd’hui, il espérait qu’il lui soit rien arrivé de nouveau. Sa sœur ? Elle n’était encore jamais venue ici, mais après tout lui s’était bien pointé à son appartement la dernière fois… Pourtant lorsqu’il ouvrit la porte, si la jeune femme était bien brune, ce n’était pas sa demie sœur qui se trouvait derrière.

« Crystal ? » Disait-il alors surprit sans comprendre ce qu’elle faisait là. Pas qu’elle n’était pas la bienvenue au contraire, juste qu’elle était sans doute la dernière personne qu’il s’attendait à voir et en même temps elle était la seule qu’il avait envie de voir. Son regard se réchauffait en la regardant, un sourire chaleureux se dessinait sur les lèvres, choses qui était arrivés au fur et à mesure que leur intimité c’était créer. « Viens entre. » Murmurait-il de manière tout de même parfaitement audible. Etant donné qu’ils étaient dans un entre deux plutôt flou, il ne savait pas trop comment il devait la saluer, avait-il le droit de l’embrasser ? Il en avait déjà très envie, ses yeux trouvaient déjà le chemin jusqu’à sa bouche… C’était dangereux de venir ici… Mais il supposait qu’elle en avait parfaitement conscience, en revanche, il devenait soudainement sérieux en demandant… « Tu as des ennuis ? » Peut-être était-ce pour cela qu’elle était ici ? Comme si elle ne pouvait pas être là pour lui… Il n’osait pas laisser l’idée frôler son esprit. « Installe-toi je t’en prie, tu veux quelque chose à boire ? » Demandait-il tandis que son cerveau tournait à plein régime se demandant pourquoi elle était là. Evidemment il la dévorait des yeux, il ne pouvait pas faire autrement, elle était si belle… Mais il saurait aussi se tenir n’est-ce pas ? Au moins un peu ? Il l’espérait en tout cas… Il ne voulait pas faillir à sa promesse, une deuxième fois…

Pando
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Sam 27 Avr - 19:19
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

Les battements de mon coeur ne faisaient que s'accélérer dans ma poitrine. Comme la première fois que je m’étais retrouvée devant cette porte, j’en venais à me demander ce que je faisais là. Ce qu’il m’était passé par la tête en pensant que venir lui dire en face de ne plus jamais nous revoir était une bonne idée. C’était plutôt la pire idée qui soit ! L’angoisse ne faisait qu’augmenter au rythme des secondes qui passaient. Au rythme des pas qu’à présent,  j’entendais de l’autre côté. Eliael était là. Il était chez lui, et moi j’étais bel et bien de l’autre côté, à me ronger les sangs. Il était prêt à m’ouvrir, certainement sans se douter une seconde que c’était moi, derrière cette fichue porte, et moi, j’étais sur le point de défaillir. Je ne sentais plus mes jambes. Perchées sur mes talons, elles étaient comme du coton, prises par cette désagréable sensation de fourmillement. Qu’est ce que je faisais là bon-sang ? Pouvais-je encore faire demi-tour ? Et bien malheureusement non. Mon cerveau n’eut pas le temps d’envoyer le message à mes jambes pour les réveiller, que la poignée s’actionna déjà son mon regard terrifié. Pourtant, quand Eliael apparut dans l’encadrement de la porte, visiblement surpris de ma présence, la sienne devant moi eut le don de m’envahir un instant d’un sentiment de plénitude. Que c’était bon de le voir. Que c’était bon d’entendre sa voix. C’était pour ça que j’étais jusqu’ici. Pour ma dose d’Eliael. « Bonjour Eliael » Quand il m’invita à entrer, je ne pus le quitter du regard. Je le trouvais si beau, si charmant. J’étais hypnotisée par ses yeux, sa bouche. J’étais en face de lui depuis à peine quelques secondes que j’avais déjà envie de m’emparer de ses lèvres, de toucher son visage, de sentir l’odeur enivrante de la moindre parcelle de sa peau.

C’était un réel supplice en fait, d’être là. Un tel supplice, que je détournai finalement le regard pour ne plus croiser le sien quand il demanda si j’avais des ennuis. Je secouai la tête « Non, aucun. » Répondis-je simplement, tandis qu’il me proposa aussitôt de m’installer. Si je voulais quelque chose ? Le voir, en réalité. C’était tout ce que je voulais, tout ce que je désirais en cet instant, et depuis la dernière fois que je l’avais vu. « Un verre d’eau, s’il te plait. J’avais la bouche terriblement sèche. Ou du jus de citrouille, si tu as. » Pas d’alcool. Je préférais éviter l’alcool en présence d’Eliael. Je savais que ce n’était pas une bonne idée, que je risquais de perdre mes moyens, et je ne voulais pas faiblir une fois de plus. Une fois de trop. « Je sais que je ne devrai pas être là. Je t’ai demandé de ne pas venir chez moi, et c’est moi qui le fais, je suis désolée … » Commençais-je, en m’installant au bord du canapé sans même prendre la peine d’enlever mon manteau dans l’idée de ne pas m’éterniser. « Je ne resterai pas longtemps. Je tenais juste à te dire que … Ca faisait si mal. Ce qui s’est passé la dernière fois … Je n’osais même pas évoquer la chose explicitement ... N’arrivera plus. J’étais inquiète. J’ai faibli en te voyant. Mais je ne recommencerai plus. Puis je pris conscience de l’erreur que je venais de faire. Je ne sais même pas pourquoi … Je suis venue … Je secouai la tête, et me levai aussitôt du canapé. C’est bête. Je devrais y aller en fait … » Je traversai le salon en direction de la porte d’entrée. C’était une erreur d’être venue ici, je le savais. C’était idiot, et ça ne faisait qu’apporter une douleur de plus. Je pensais tellement que le voir calmerait un peu ce mal qui me rongeait, alors qu’en fait, devoir imposer cette distance entre nous ne faisait que l'accroître un peu plus.
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Lun 29 Avr - 22:26
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour

Oui. Il ne s’attendait pas à sa visite et pourtant au fond de lui, il sait qu’il l’a bel et bien espéré. Elle était là. Il ne savait pas pourquoi mais ce n’était pas si important que ça au final non ? Ses prunelles cherchaient les siennes tandis qu’il l’invitait naturellement à entrer. Si au tout début entre eux il y avait beaucoup plus de réserve, au fur et à mesure, Eliael c’était montré de plus en plus chaleureux, un peu plus lui-même qu’avant, lui laissant découvrir alors l’homme qu’il pouvait être une fois que l’on grattait les quelques couches qui le recouvrait. Elle lui répondait rapidement que non, elle n’avait pas d’ennuis. Bon déjà un bon point, il était rassuré. Peut-être avait-elle besoin de quelque chose ? Son esprit lui se disait qu’il espérait qu’elle avait simplement besoin de lui, mais il n’osait pas espérer de trop. Mais sinon pourquoi était-elle là ? Dans son salon ? Il avait cette désagréable sensation qu’une scène qu’ils avaient déjà connue allait se rejouer, il allait un instant dans sa cuisine allant chercher le verre d’eau qu’elle lui avait demandé. Il revenait alors vers elle le verre à la main.

« Je suis désolé je n’ai pas de jus de… » Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que c’était-elle qui reprenait la parole s’excusant d’être là. Il secouait déjà la tête par la négative en venant poser le verre sur la table basse. « Ne t’excuse pas, tu peux venir ici quand tu veux… » C’était juste qu’elle risquait qu’ils ne restent pas bien sages très longtemps… Il avait beau essayer de travailler sur lui-même, il la désirait. A chaque instant, il était attiré par elle et le fait qu’en plus elle lui demandait de garder ses distances n’arrangeait pas les choses… Au contraire, il était encore plus avide d’elle parce qu’il savait qu’il n’avait pas le droit de la toucher. Oh il pourrait sans doute le faire et peut-être même qu’elle lui cèderait encore une fois… Mais ce se serait lui manquer de respect, parce qu’il connaissait ses sentiments, parce que ce serait jouer avec ses derniers, avec ses attentes, avec des choses qu’il ne pouvait pas promettre… Quoiqu’en cet instant il se demandait si c’était toujours vrai… Il avait cette impression de ne plus pouvoir réellement se passer d’elle dans sa vie et il devait avouer que cela lui faisait peur. Elle lui assurait alors qu’elle ne resterait pas longtemps et s’il ne montrait rien à l’intérieur il se disait que c’était dommage. Il voulait profiter de ses prunelles pour quelques heures, il voulait discuter avec elle, même s’il n’avait pas le droit de la toucher, il tenterait de se contenir, il se sentait capable de faire des efforts pour pouvoir rester en sa compagnie… Et puis finalement… Ses mots, s’étaient ceux qu’il redoutait. Il savait que ce qu’il s’était passé la dernière fois ne se ferait sans doute plus, mais qu’elle le dise et reconnaisse à voix haute. Qu’elle se déplace jusqu’à chez lui pour le lui dire prenait une toute autre dimension… Moi j’ai tellement envie de recommencer… J’ai plus envie de te quitter… Pensait-il alors qu’elle était déjà en train de fuir, elle faisait déjà machine arrière et se dirigeait vers la porte. Les choses lui paraissaient tellement familière, combien de fois était-elle partie ainsi ? Si elle passait le pas de la porte est-ce qu’il la reverrait un jour ? Tant de questions tandis que les secondes défilaient sans s’arrêter, sans qu’il ne puisse arrêter le temps pour pouvoir réfléchir.

« Attend. » Disait-il alors en lui emboitant le pas, ne voulant pas lui laisser le temps de partir. Il lui attrapait le bras alors qu’elle était proche de la porte d’entrée et la retournait contre cette dernière. Il poussait doucement son corps la coinçant entre la porte et lui, ses prunelles venaient se perdre dans les siennes. « Ne pars pas. » Suppliait-il alors. « S’il te plait, ne pars pas. » Répétait-il alors une seconde fois. Ils étaient si proche alors que lui voler un baiser serait si facile et sans doute qu’elle ne lui opposerait pas beaucoup de force et pourtant il respectait sa promesse, il ne la touchait pas ainsi, il n’essayait même pas. Il la relâchait doucement tandis que son cerveau tournait à plein régime. Faisant alors un pas en arrière pour lui laisser de l’espace. « Tu veux bien rester ? Rien qu’un peu ? Qu’on parle tous les deux ? Si après ça tu veux toujours partir et qu’on ne se voit plus… Je respecterais ton choix mais… » Reste Pensait-il tandis que sa phrase restait en suspend… Il s’éloignait un peu plus, mais avant de ne plus pouvoir la toucher du tout, il lui tendait la main afin de l’inviter à le suivre, dans l’espoir qu’elle accepte de rester.

Pando
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INRP
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Mer 1 Mai - 9:41
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

Je ne savais pas ce qui était le plus douloureux. Si c’était de lui dire toutes ces choses là, ou alors d’être venue le faire en face, justement, comme si je m’infligeais une double peine. Comme si ce n’était pas assez difficile de choisir de ne plus le revoir. M’interdire ce droit de le toucher, de l’embrasser, alors que c’était tout ce que je désirais. Lui dire que plus jamais on ne faiblirait, alors que j’en avais la terrible envie. Non, c’était une erreur d’être venue ici. Une véritable punition, et je préférais y mettre fin avant de craquer, et de ne plus contrôler ces pulsions qui me poussaient toujours un peu plus vers lui. De toute façon, je devais certainement être plus que ridicule à agir de cette manière, à jouer l’amoureuse brisée de façon si contradictoire. Bon d’accord, la façon dont je prenais la fuite l’était aussi. Et puis, c’était du déjà vu. Je devais vraiment passer pour quelqu’un d’instable. Mais je ne pouvais pas rester une seconde de plus ici. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus en sa présence, à lui. Pourtant, cela n’était pas de son avis, à l’entendre. Il me demandait d’attendre, et cela suffisait à me briser le coeur. Non, je ne pouvais pas attendre, même si je voulais rester. Il fallait que je sorte d’ici, que je m’éloigne de lui une bonne fois pour toute. C’était si cruel, et pourtant il le fallait.

Mais comme si cela n’était pas assez difficile comme ça, il fallait qu’il se mette en travers de mon chemin. Je me stoppais net, alors que je sentis ses doigts s’enrouler autour de mon bras. Ce contact m’électrisa instantanément. Il m’était insupportable, comme une brûlure. Je n’eues pas d’autre choix que de lui faire face, et tandis que mon regard plongea dans le sien, je reculai, guidée par son corps contre le mien. « Lâche moi s’il te plaît … » Murmurai-je sans grande conviction. Je n’avais pas envie qu’il me lâche. Mais je ne voulais pas non plus me laisser envahir par cette sensation que je commençais déjà à ressentir par cette proximité. Cette chaleur qui montait peu à peu en moi au rythme de son souffle qui me caressait le visage. Je déglutis en levant la tête pour garder le contact. Mon pou s’accélérait. Son visage était tout proche du mien, trop proche, et cette proximité était aussi enivrante que douloureuse.

Je ne sus dire si  c’était un soulagement ou une déception que je ressentis quand il s’éloigna peu à peu, tant cette situation me rendait confuse. « D’accord … » Finis-je alors par céder à ses requêtes en fermant les yeux, et en secouant lentement la tête. Je ne savais pas de quoi il voulait parler, mais j’acceptais. C’était comme s’il avait le pouvoir de me contrôler à son insu. Comme si je ne pouvais rien refuser à Eliael Xanielov. Comme si mon désir d’être auprès de lui était plus fort que ma raison. « D’accord je reste. Un peu. Mais s’il te plait … Ne fais plus ça … » Je faisais allusion à ce qu’il venait de faire pour me retenir. A son corps collé au mien. A cette cruelle tentation qu’il avait délibérément installé entre nous deux. Non, il ne fallait plus qu’il fasse ça, sous peine que je craque pour de bon, cette fois. Encore une fois. Je regardai d’ailleurs septique la main qu’il me tendait. A sa peau qui n’attendait que la mienne. J’hésitais, puis finalement, j’y glissai la mienne à l’intérieur, me parcourant d’un frisson qui éveillait un peu plus mes sens, sans le suivre pour autant. « C’est pas que je veux tu sais. Je ne veux pas qu’on arrête de se voir. Enfin … Pour le moment c’est compliqué … Parce que … » Parce qu’il me rendait folle à chaque fois, mais pouvais-je lui dire ça ? « Il faut que je boive. » Déclarai-je soudainement en lâchant sa main et en me pressant vers la table basse, là où était posé les verres. Alors c’était ça, l’une de ces sensations désagréables que pouvait ressentir un junkie en plein sevrage ?
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Mer 1 Mai - 17:03
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour

Il savait que la toucher ainsi, il n’avait pas le droit. Il trichait. Il abusait des sentiments qu’elle avait pour lui en usant du pouvoir qu’il semblait avoir sur elle pour être certain qu’elle reste. Mais le contraire était pourtant tout aussi vrai. Abusait-il de ses sentiments s’il se rendait compte qu’ils étaient peut-être bien réciproques ? Si elle aussi elle pouvait très certainement faire ce qu’elle voulait de lui sans qu’il ne bronche ? La seule différence entre eux c’était que lui était conscient de tout cela et elle non. Pas pour l’instant tout du moins. Mais il avait besoin qu’elle reste. Il ne voulait pas la voir partir ainsi sans rien faire. Pas encore une fois parce que son absence était en réalité un réel supplice, qu’il en avait marre de jouer au jeu du chat et de la souris… Il la relâchait bien évidemment lorsqu’elle le lui demandait… Même si… Il devait bien avouer qu’il n’en avait aucune envie, il voulait lui montrer qu’il était capable de se tenir, qu’il était capable de rester à distance si c’était ce qu’elle souhaitait même s’il brûlait d’envie pour elle. Il ressentait tout de même une certaine satisfaction lorsqu’elle acceptait de rester. Les battements de son cœur se calmèrent légèrement tandis qu’il était certains que dans la seconde qui suivait elle n’allait pas passer le pas de la porte. Elle lui demandait tout de même de ne plus faire ça et au fond de lui il avait envie de lui répondre qu’il en était bien incapable. La toucher, la garder au creux de ses bras, la garder pour lui et pour lui seul…

C’était tout ce dont il avait envie en cet instant, même s’il ne comprenait pas réellement d’où est-ce que tout cela lui venait. Il n’avait rien vue arriver, cela lui était tomber dessus à partir du jour où il était venu dans sa boutique… Ce jour où elle lui avait craché sa colère au visage et alors déjà il avait eu ce besoin de s’excuser et de la rassurer. Qui aurait cru qu’ils en seraient là aujourd’hui ? Qu’il serait devenu son amant ? Pourtant cela ne lui avait pas suffi, elle avait besoin de plus et lui… Et bien il avait besoin d’elle et si c’était la seule façon de la garder et bien… Il avait du mal à le croire, mais il semblait prêt à essayer. Il avait tendu sa main vers Crystal attendant qu’elle s’en empare pour la faire revenir dans le salon. Il voyait bien à son regard qu’elle avait hésité. Mais… Elle avait tout de même confiance en lui n’est-ce pas ? Il respecterait toujours ses choix, il n’allait pas lui sauter dessus et lui imposer quoi que ce soit, ça n’avait jamais été sa façon de faire. Finalement elle posait sa main dans la sienne et ses doigts se refermaient alors sur les siens. Alors qu’il allait l’attirer dans le salon, elle reprenait la parole. Le réconfortant tout de même dans le fait qu’elle n’avait pas réellement envie de partir et de ne plus le voir… Il l’admirait en ce moment. Parce qu’elle combattait ses propres envies, parce que derrière elle souffrait encore plus, parce que derrière il n’avait jamais été capable de lui offrir quoique ce soit de plus… Et alors qu’il l’écoutait attentivement, attendait la suite de ses propos, finalement elle lâchait sa main et se ruait sur le verre qu’il lui avait déposé. Eliael se grattait un insant un coin de la tête tout en réfléchissant. Oui, compliqué c’était le mot… Mais si lui avait ce qu’il fallait pour rendre les choses moins compliqués ? En aurait-elle envie pour autant ?

« Je sais. » Répondait-il alors en se dirigeant vers elle. Doucement, mais sûrement, il arrivait à son tour prêt de la table basse où le verre se trouvait encore quelques instants auparavant. « Ce n’est pas ce que je désire non plus. » Avouait-il alors en mettant des mots sur ce qu’il désirait lui aussi. Jusqu’ici il l’avait toujours laissée parlé et il avait respecté plus ou moins ses décisions, elle ne voulait plus le voir ? D’accord c’était son choix et il savait qu’il ne pouvait rien lui apporter de plus, mais si en générale il arrivait à changer d’amante sans soucis, avec elle cela se révélait impossible, tout simplement parce qu’elle avait réveillé des émotions qu’il pensait mortes à jamais. « Je sais bien… Ce que tu attends de moi et que c’est pour ça que tu as préféré mettre fin à ce qu’il y a entre nous mais je… » Disait-il en essayait de trouver ses mots. « Si hier je me sentais incapable de quoique ce soit… Aujourd’hui je… Je ne suis plus sûr de rien. » Laissait-il alors entendre tout en sachant que ses propos n’étaient peut-être pas les plus cohérent qui soit, mais il n’avait jamais fait cela, il ne savait pas comment s’y prendre… « Je n’ai plus envie de te voir fuir Crystal. » Disait-il alors avec toute l’honnêteté dont il était capable. « Et je ne sais pas où ça peut nous mener… » Ajoutait-il pour être certain qu’elle comprenait bien que ça ne voulait pas dire que ça fonctionnerait. « Mais toi… Et moi... J’ai envie d’essayer. » Laissait-il alors entendre sans avoir aucune idée de comment la jeune femme réagirait. Il n’était pas doué pour ce genre de chose et peut-être qu’elle fuirait encore plus vite ? Il sentait les battements de son cœur battre de plus en plus vite, son regard ne lâchait plus le sien, il ne souhaitait qu’une seule chose, qu’elle abrège cette souffrance…

Pando
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Anonymous
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Ven 3 Mai - 16:45
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

C’était incroyable ce que cette proximité avec Eliael pouvait me faire ressentir. Il avait le pouvoir de me faire perdre le contrôle, de me faire perdre pied s’il s’approchait un peu trop près de moi. Je préférais le mettre en garde. Ne plus recommencer. Ne plus essayer de me prendre par les sentiments, comme il l’avait fait. Peut-être involontairement, certes. Mais même dans ce cas là, c’était trop dangereux. Cela pouvait pouvait me faire perdre le peu de raison qu’il me restait, et me faire retomber dans ses bras. Encore. Ironique, tandis que j’étais là justement pour que cela ne se reproduise plus. Mais de quoi voulait-il parler, lui ? Qu’avait-il d’autre à ajouter pour ainsi me retenir ? Etait-ce une ruse cachée pour simplement me garder auprès de lui ? Avait-il réellement quelque chose d’important à me dire ? A m’avouer ? Qu’on parle tous les deux. Je ne comprenais pas. Et pourtant, j’acceptais. Oui, j’avais une bien mauvaise volonté à lui résister. Mais que voulez-vous. Ces choses là ne se contrôlaient pas. Alors je restais finalement, parce qu’après tout, être avec lui me délivrait de ce terrible sentiment de manque qui me submergeait depuis la dernière fois qu’on s’était vu. Il était tout ce dont j’avais besoin, et c’était douloureux de me dire qu’il ne pouvait pas m’offrir ce que je voulais réellement. Pas seulement des séances de sexe, aussi intenses étaient-elles tout de même. Plus qu’une relation exclusivement charnelle. Ce n’était pas que son corps que je voulais. Je voulais tout de lui. Et ça, il fallait être idiote pour penser qu’un homme tel que lui pouvait me l’offrir.

Alors oui. J’étais en plein sevrage d’Eliael. Et comme une droguée qui se soignait, j’étais morte de soif. Peut-être bien que la situation ne faisait rien pour arranger, d’ailleurs. Peut-être qu’elle aussi avait le don de me rendre aussi fébrile. Je me précipitai donc vers la table basse et y vidai mon verre d’un trait. Décidément, Eliael ne devait rien comprendre. J’avais conscience que mon comportement devait être un mystère pour lui, parfois. Mais cette fois, c’était le sien, qui allait l’être pour moi. D’abord, je baissais les yeux, à la fois désolée, et pleine de culpabilité, quand il avoua que lui non plus, ce n’était pas ce qu’il désirait. Bien sûr, puisque c’était moi qui le lui imposais. Lui n’avait en quelques sortes rien à dire, et pour ça, pour cette compréhension, certainement que je ne le remercierai jamais assez. Pourtant, quand il insista sur ce que je lui avais dit la dernière fois, quand il reprit mes mots, je fronçai les sourcils en penchant la tête sur le côté. Que voulait-il dire par aujourd'hui je ne suis plus sûr de rien ? En vérité, j’avais bien peur d’en avoir la réponse. En vérité, j’avais bien peur de comprendre ce qu’il voulait dire, et où il voulait en venir. Et autant dire que cela ne ferait que compliquer la situation d’avantage. Parce qu’il était bien entendu hors de question de revenir sur cette décision que j’avais prise pour nous deux, n’est ce pas ? Et pourtant, je tombais cette fois de haut lorsqu’il prononça ses derniers mots. Finalement, ce n’était pas exactement ce à quoi je m’attendais. Finalement, il voulait essayer. « Quoi ? Fut tout ce que je trouvai à dire sur le moment. Excuse moi … J’ai peur de ne pas avoir bien compris ? » Bien sûr que j’avais compris ses mots. Je les avais même si bien compris que j’avais du mal à croire. « Si c’est une blague pour te moquer de moi ce n’est pas drôle du tout. » Ajoutai-je en me fermant comme une huître. C’était tellement plus simple de nier la vérité que d'y croire.
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Sam 4 Mai - 13:22
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour
Dire ce qu’il pouvait ressentir, admettre à voix haute qu’il pouvait avoir besoin d’elle… Dire des mots qu’il n’a jamais prononcé pour qui que ce soit d’autre… C’était déjà un exploit en soit. Pour lui qui jusqu’ici se pensait incapable d’une telle chose. Le pire au final ? Ce fût cette attente après avoir parlé. Attendre sa réaction savoir ce qu’elle en penserait. Peut-être que ça ne changerait rien ? Peut-être que ça ne serait pas assez ? Mais pour le moment c’était tout ce dont il était capable. Son regard dans celui de la jeune femme, il attendait impatient et aussi avec appréhension sans savoir s’il s’était bien exprimé ou pas. La réaction de Crystal ne se fit pas attendre si longtemps en réalité et Eliael fronçait tout d’abord les sourcils. Ah… Il n’avait pas été si clair qu’il l’aurait pensé ? Qu’est-ce qui n’était pas compréhensible dans sa phrase ? Toi et moi j’ai envie d’essayer ce n’était pas si limpide pour elle que pour lui ? Désarçonné et prit de court, il ne savait pas quoi répondre et il n’en avait pas le temps elle reprenait la parole pour s’excuser de ne pas avoir bien compris.  Oui ça en avait tout l’air… Mais c’était déjà compliqué pour Eliael de s’exprimer, alors si en plus elle avait besoin qu’il répète différemment… Il commençait à se sentir ridicule… Mais le pire était encore à venir… Quand elle reprit la parole pour lui demander si c’était une blague… Oh… Sa demande était donc clair… Elle avait juste peur qu’il ne soit pas sérieux ? Eliael ne savait pas s’il devait se sentir vexé ou non. Il n’était pas un grand fan d’humour, c’était rare qu’il fasse des blagues. Alors sur un sujet aussi sérieux ? Ou il se trouvait être si peu à l’aise ? Vraiment ? Elle était en train de penser qu’il se fichait d’elle ? Il se sentait tout de même con, ne sachant pas comment rebondir, ni comment faire pour qu’elle comprenne que non, il ne s’agissait pas d’un blague… Lui avare des mots et bien aujourd’hui plus que jamais il avait du mal à les trouver…

« Je pense que tu as très bien compris. » Répondait-il alors pour lui assurer que ce qu’elle avait entendu c’était bien ce qu’il avait dit et il ne se dérobait pas même s’il aurait très bien pu profiter de son incompréhension pour revenir en arrière. S’approchant légèrement d’elle sans pour autant rentrer dans sa zone de confort, il ajoutait… « Et je pense que tu me connais assez pour savoir que ce n’est pas mon genre de faire des blagues. » Au contraire, c’était plutôt un vieil ours grincheux. « Alors je ne me verrais pas faire une blague sur un tel sujet… Je ne me permettrais pas de jouer avec tes sentiments Crystal. » Il avait bien trop de respect pour elle pour ça. Et c’était une chose qu’il n’avait jamais fait. Jamais il n’avait donné d’espoir à qui que ce soit. Il avait toujours été droit dans ses bottes, du sexe et rien d’autre. Il avait respecté son choix de s’éloigner lorsqu’elle avait commencé à éprouver des choses et avait même eu encore plus d’estime pour elle, car elle avait su se retirer lorsque ça devenait dangereux pour elle. Mais à présent, il était désireux de plus, il se sentait près pour plus… La question était, l’était-elle aussi ? Il soupirait un instant et s’approchait un peu plus malgré sa demande car il y avait des choses qu’il ne se voyait pas dire à l’autre bout de la pièce.

« Je comprends à peine ce qui m’arrive… Je sais juste que… Ce que je ressens quand tu es là… Il n’y a qu’avec toi que ça arrive et je… Je n’ai plus envie d’être éloigné de toi. » Disait-il avec difficulté parce que mettre des mots sur ses émotions était pour lui l’exercice le plus difficile. « Alors je… J’aimerais faire un bout de chemin avec toi ? Je peux rien promettre évidemment, je ne sais pas ce que ça va donner, c’est… Inédit pour moi. » Il voulait qu’elle prenne conscience que ça pouvait aussi ne pas fonctionner, ça, il ne pouvait malheureusement pas  le savoir à l’avance… « Ne me demande pas de répéter s’il te plait… » Demandait-il dans un semi sourire, oui là il lui demandait un peu de pitié, il l’avouait. « Juste… Dis-moi si tu serais d’accord ? » Parce que les minutes passaient et qu’il en savait rien. Qu’il avait cette impression de s’enliser dans un sable mouvant s’en pouvoir s’en sortir. La seule qui était capable de le tirer de là se trouvait en face de lui. Avec les clés de leur avenir à tous les deux entre ses mains.

Pando
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Lun 6 Mai - 23:00
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

Pourquoi préférai-je faire semblant de ne pas comprendre ce qu’il venait de m’avouer ? Je n’en savais rien. Peut-être était-ce encore une manière de me protéger. Parce que je comprenais très bien cette bombe qu’il balançait. Eliael était prêt à essayer quelque chose. Une relation. Cette relation qui nous unirait. Cette relation que je rêvais, et que je n’avais pas eu totalement. Il était prêt à m’offrir ce que je désirais le plus : lui. Tout entier cette fois. Alors, oui, même si je comprenais chacun de ses mots, en revanche, une partie de moi ne voulait pas y croire. Cette conscience qui me poussait à ne pas flirter avec le danger. A rester dans cette zone de confort que je m’étais bâti en mettant fin à cette histoire sans réel but. Pourtant, je me sentais tout de même honteuse de cette réponse que je lui offrai. Bien sûr que, comme il le disait, j’en savais déjà assez sur lui, je le connaissais bien assez pour savoir que non, Eliael n’était pas le genre de type a faire des blagues, et probablement encore moins concernant une telle chose. Mais j’étais confuse. Je restai là, à le regarder sans dire un mot, les yeux dans le brouillard, prise d’un pincement au coeur quand il avoua qu’il ne se permettrait pas de jouer avec mes sentiments. Je baissai alors les yeux, n’osant plus le regarder en face, n’osant pas lire dans son regard que je l’avais probablement vexé.  « Je sais, excuses moi … » Répondis-je presque dans un murmure comme un enfant en faute qui demandait pardon. J’étais sonnée par toute cette révélation. Je ne savais pas si je devais être heureuse ou apeurée. Je ne savais pas si je devais fuir à nouveau, tandis qu’il s’approchait de moi …

Les battements de mon coeur s’accélèraient au rythme de ses pas. Et cela ne s’arrangeait en rien quand il ouvrit à nouveau la bouche. Je peinais à déglutir. Les mots d’Eliael me frappaient tant que je sentais mon coeur bondir dans ma poitrine. Ma gorge se serrait. Je peinais à contrôler ma respiration. Ce qu’il me faisait là avait tout l’air d’une véritable déclaration. Ce qu’il ressentait quand j’étais là … Il n’avait jamais ressenti ça pour quelqu’un d’autre … Oui, c’était une vrai déclaration. Il voulait faire un bout de chemin avec moi. Et moi dans tout ça ? J’avais juste besoin de digérer tout ça, de prendre conscience, de redescendre sur terre. « Waouh Eliael … Attends je … C’est tellement inattendu … Laisse moi deux secondes … » Fut ma réponse quand il me demanda si j’étais d’accord. J’étais venue ici pour remettre les points sur les i. Pour que les choses soient clairs : ne plus jamais retomber dans le piège de nos pulsions. Autant dire que ce qu’il m’avouait là, c’était comme prendre un coup de massue sur la tête. Je me retournai, me massant les tempes du bout des doigts alors que j’entamais de lents et très courts allers-retour devant Eliael. Je ne savais combien de seconde passaient avant que je m’arrête finalement face à lui. « Tu sais pourquoi j’ai préféré mettre fin à notre … aventure … Je ne te l’ai pas caché … J’ai été sincère avec toi, et toi … »  Lui aussi, je savais qu’il était sincère. J’avais envie de croire en ce qu’il disait. J’avais envie de croire en chacune de ses déclarations. Je posai doucement l’une de mes mains sur sa joue en plongeant mon regard dans le sien, puis je repris. « C’est oui … Soufflai-je tendis qu’un sourire fendait mes lèvres. Oui Eliael, je suis d’accord. Moi aussi je veux essayer. J’ai besoin de toi. Je te veux à mes côtés, alors oui, oui je suis prête à essayer, moi aussi. » Dis-je avant de m’emparer de ses lèvres tendrement, chastement.
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Jeu 9 Mai - 14:10
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour
Etait-ce aussi impensable qu’il puisse être sérieux ? Qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il était en train de lui dire, peut-être était-ce normal après tout. Même Eliael se pensait incapable de cela il a encore quelques jours à peine et pourtant… Il était bien là aujourd’hui, se tenant devant Crystal et lui annonçait qu’il était prêt à essayer d’être avec elle, pour de vrai. Ce que les gens appelaient être un couple… Alors qu’elle lui demandait s’il était sérieux, il avait donc pris sur lui. Lui qui ne se dévoilait jamais, lui qui ne savait pas mettre de mot sur ce qu’il ressentait. Il faisait un effort incroyable aujourd’hui. Pour elle. Pour eux. Il commençait alors tout d’abord par la rassurer afin d’être certains qu’elle sache que non, jamais il ne se permettrait de se moquer de ce qu’elle ressentait. Sa réponse le rassurait alors. Elle savait et s’excusait. Elle était déjà tout excusée bien entendu, Eliael ne lui en tenait même pas rigueur. Bien trop concentré sur ce qu’il allait lui dire. Sur sa façon de s’exprimer pour qu’elle comprenne qu’il était sérieux, que c’était vraiment ce qu’il désirait lui aussi. Il lui disait des choses qu’il n’avait jamais dites à quiconque… Il se dévoilait, ne se mettait pas totalement à nu, mais quand même venant de lui c’était déjà une belle avancée. C’était difficile de se jeter à l’eau sans même savoir ce qu’elle allait en penser. Peut-être que ce n’était pas ce qu’elle voulait ? Peut-être que même si elle avait des sentiments, elle ne voulait pas quelqu’un comme lui dans sa vie ? Peut-être qu’il y avait autre chose qu’il ne savait pas ? Les secondes passent et pour la première fois, Eliael sent battre son cœur d’une façon dont il ne l’avait jamais senti battre auparavant. Fort, rapide… Mais ça n’avait rien à avoir avec la façon dont il pouvait battre après un effort… Eliael était déstabilisé.

Il avait besoin de savoir ce qu’elle pensait, il avait besoin qu’elle parle et ne le laisse pas indéfiniment dans cet état… Est-ce que ça réaction était celle qu’il attendait ? Pas tellement, mais au moins ce n’était pas un non n’est-ce pas ? Elle semblait totalement perdue et quelque part, le sorcier se disait qu’apparemment, il n’y avait pas que lui que cela semblait mettre dans tous ses états. Même elle, qui avait déjà connu ce genre d’émotion semblait confuse en cet instant sans même savoir quoi faire. Une seconde, deux secondes, même tous le temps qu’elle voudrait. Si c’était réfléchir dont elle avait besoin, il était prêt à attendre. Oui il lui avait demandé si elle était d’accord, mais il n’avait pas réfléchi au fait que pour elle ce n’était sans doute pas simple de prendre une décision aussi rapide. Il aurait dû y penser, lui dire de partir, d’y réfléchir et de revenir si la réponse était positive et sinon et bien de… De l’oublier n’est-ce pas ? A cette pensée son cœur se pinçait, cela il l’avait déjà ressenti lorsqu’elle était venue le voir la première fois pour lui dire qu’ils devraient arrêter, il n’aimait toujours pas ça… Il devenait alors silencieux. Sans bouger tel une statue tandis qu’elle semblait ne plus tenir en place. Intérieurement il se demandait ce qu’il avait fait… Il ne voulait pas qu’elle se torture ainsi… Il avait pensé que ça lui ferait plaisir, peut-être qu’il s’était trompé ? Il avait envie de la prendre dans ses bras et de venir la réconforter. Mais il savait que ce ne serait sans doute pas l’aider… Quand elle reprit la parole, il fronçait les sourcils, pas certains de comprendre où elle voulait en venir… Il hochait simplement la tête par l’affirmative pour répondre à sa question. Oui il savait. Il l’avait écoutée, il avait respecté son choix, du moins jusqu’à la fameuse attaque à la fête foraine ou il avait eu besoin d’être certain qu’elle allait bien et où il était donc venu la voir… Mais ça avait été le seul écart à sa promesse. Mais les choses avaient changé, il y avait d’autres données qui s’ajoutaient et…

« Je sais… Et moi aussi je voulais être honnête avec toi… » Répondait-il alors tout en sachant toujours pas où est-ce que cette conversation allait les mener. Mais il ne venait certainement pas de lui faire cette déclaration dans le vent juste pour jouer avec elle… Il avait pensé chaque mot. Tandis qu’il ne la perdait pas un seul instant du regard, voilà elle se retrouvait proche du sorcier et venait poser sa main sur sa joue. Eliael la dévorait littéralement du regard. Il ne bougeait pas. Il lui laissait toutes les cartes en main ne voulant pas l’influencer plus que c’était déjà le cas. Elle savait ce qui en était. A présent c’était à elle de faire son choix. Lorsque les mots sortirent de sa bouche en un souffle, Eliael mit quelques secondes à comprendre ce qu’elle venait de dire. Et il comprenait pourquoi elle avait eu du mal à croire ce qu’il lui avait dit. Car c’était à son tour de se demander s’il avait bien compris. De se demander si elle était sérieuse, de se demander si son cerveau ne lui jouait pas de tour, si elle était certaine et n’avait pas besoin de réfléchir davantage. Pourtant, le regard de l’ex-mangemort se mit alors à briller, d’une façon dont il n’avait jamais brillé auparavant tandis qu’elle reprenait enfin la parole, venant confirmer ce qu’il venait d’entendre. Oui. C’était un oui. Il n’avait même pas le temps de réagir que les lèvres de la jeune femme venaient rejoindre les siennes. Il ne la repoussait pas, bien au contraire, sa bouche répondait au baiser, sa langue venait rejoindre la sienne tandis qu’il venait serrer Crystal entre ses bras. Elle était sûre ? Elle voulait vraiment de lui ? Une joie qu’il ne soupçonnait même pas s’emparait alors de lui, mais avant de s’emballer trop tôt, il voulait être certains de son choix. Il voulait être certains qu’elle n’avait pas dit oui sur un coup de tête juste parce qu’il lui avait demandé de répondre tout de suite. Sans la relâcher, il quittait tout de même ses lèvres, plongeant son regard dans celui de la jeune Avery.

« Tu es sûre ? » Demandait-il alors dans un murmure. « Si tu as besoin de temps pour y réfléchir je…. Je pourrais comprendre tu sais. » Soufflait-il alors contre ses lèvres tant ils étaient proches. Son oui, il en avait rêvé. Pourtant là tout de suite, il avait besoin d’être certains que dans quelques jours elle ne revienne pas en changeant d’avis. Il la voulait. Elle. Entière. Et avait bien peur de se faire de faux espoirs tout de même. Le cœur battant à la chamade. Le sourire qu’il lui offrit ne mentait pas. Il était vrai, sincère et pour la première fois de sa vie, heureux. Vraiment heureux…

Pando
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Sam 11 Mai - 19:50
Les bannis ont droit d'amour
Crystal & Eliael

01 mars 2019

J’étais comme prise d’une euphorie soudaine. Je ne pouvais cacher mon enthousiasme en lui faisant part de ma réponse. Oui, je le voulais, moi aussi. Je voulais essayer quelque chose avec lui. J’y étais prête, et ça depuis que j’avais pris conscience des sentiments que j’avais pour lui. Comme si l’occasion ne se présenterait pas deux fois, c’était un grand oui qui venait du coeur que je lui répondais, les yeux pétillants, brillants de larmes de joies. J’osais au moins espérer que je ne faisais pas de rêve, car, aussi beau soit-il, je finirai forcément par me réveiller, et ça, je ne le voulais pas. Je voulais que cela soit réel, et pour m’y assurer, je me glissai un peu plus vers lui et m’emparer de ses lèvres. Ce baiser que je lui donnai était bien plus tendre que tout ceux que nous avions pu échanger jusque là. Loin de la fougue de nos désirs, cette fois, je voulais lui dévoiler ces sentiments que je ressentais pour lui. Plus doux, plus tendre, je laissais toutefois sa langue venir à la rencontre de la mienne pour une danse moins enflammée que lorsque nous nous apprétions à faire l’amour, mais pas moins passionnée pour autant. Je sentais ses bras s’enrouler autour du moi et je m’y fondais, me collant tout contre lui, tandis que mes bras venaient chercher sa nuque. J’étais bien là. Je n’avais plus peur de ce contact. Je n’avais plus peur des sensations qui pourraient se réveiller en moi en sentant sa peau contre la mienne. Je n’avais plus peur parce que je savais qu’il ne faudrait pas y mettre un terme. Ce n’était plus nécessaire. Parce qu’il voulait essayer quelque chose avec moi, et que je ne devais plus avoir peur du moment où il faudrait nous quitter.

Oui, c’était comme si tout le bonheur du monde venait de nous foudroyer, à tel point que je lâchai un petit gémissement de déception quand il mit fin en premier à ce baiser. Quoi, déjà ? Alors c’était déjà fini ? Il ne voulait plus finalement ? Tant d’espérance pour ça ? Dans une moue frustrée, je plongeais mon regard dans le sien pour tenter de comprendre. Ou peut-être était-ce simplement moi qui était insatiable ? Qu’après toute cette douleur, je ne serai jamais assez rassasiée de ces baisers. En tout cas, ça en avait bien plus l’air. Il n’avait pas l’attitude de quelqu’un qui revenait sur sa décision. Il était encore si proche de moi, que je pouvais sentir son souffle quand il me demanda si j’étais sûre. Alors c’était pour ça qu’il avait interrompu notre baiser ? Pour être certain que c’était bien ce que je voulais ? Après tout ce que je nous avais infligé pour me protéger, il avait encore besoin de savoir si j’étais bien sûre de moi ? Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu’il me proposait de me laisser du temps pour réfléchir, et doucement, je fis glisser l’une de mes mains jusqu’à sa bouche pour l’interrompre du pouce. « Chuuut ... Soufflai-je alors à quelques millimètres de ses lèvres. On a déjà laissé s’installer assez de temps entre nous, et il nous a fait plus de mal que de bien. Ou en tout cas, il m’avait fait suffisamment de mal à moi. Alors oui je suis sûre, c’est ce que je veux, je n’ai pas besoin de réfléchir plus pour savoir que c’est toi que je veux Eliael. » Bien sûr que j’en étais certaine. Bien sûr que je n’avais pas besoin d’y réfléchir plus, puisque c’était tout ce que j’attendais sans vraiment l’avouer. Puisque ces sentiments pour lui qui s’étaient développés malgré moi, étaient les sentiments de l’amour. « Embrasse moi encore idiot, au lieu de te poser des questions ! » Murmurai-je alors, malicieuse, dans un sourire.
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Mer 15 Mai - 15:08
Elystal
1 mars 2019

Les bannis ont droit d'amour
Oui Eliael voulait être certains de ce qu’elle voulait. Il avait eu peur de l’avoir pressée, il ne voulait pas qu’elle se soit sentie obligée de dire oui. Il était capable d’attendre s’il le fallait. D’accord cette attente serait sans doute des plus horrible mais… Il avait besoin qu’elle soit sûre d’elle. Parce qu’il était conscient de ce qu’il était, de ce qu’il avait été de son passé à lui, mais aussi du leur, qu’ils avaient en commun… Il savait qu’il lui avait fait du mal, qu’il avait été son bourreau… Jamais il n’aurait pensé arriver dans la catégorie amant et encore moins là où il semblait être arrivé à présent. Quand il posait ses prunelles sur Crystal, il voyait une femme tellement exceptionnelle… Tellement forte de par son mental pourtant capable de pardon et d’une douceur infinie dans les moments d’intimité. Elle n’était peut-être pas dotée de pouvoir magique, mais elle n’en avait pas besoin de cela pour être une femme à part. Au contraire, peut-être même que c’était là qu’elle en puisait sa force. Et si le baiser qu’elle venait de lui donner était merveilleux, empreint d’une chose qu’ils n’avaient encore jamais partagé ensemble, il avait eu besoin d’y mettre fin pour lui poser la question.

Il aurait été facile de simplement se laisser aller. Prendre ce qu’elle lui donnait, profiter du baiser et ne lui laisser aucune occasion de revenir sur ce qu’elle venait de dire. Mais le sorcier n’était pas ainsi. Il se lançait dans l’inconnu, il savait que ça ne devait pas forcément être simple pour elle également… Il voulait se montrer compréhensif, il voulait qu’elle comprenne qu’elle avait le choix, qu’elle… Mais un doigt venait interrompre ses propos. Alors qu’elle lui soufflait de se taire, Eliael ne se faisait pas prier, son regard plongé dans le sien, il ne la quittait pas un seul instant. Elle venait alors le rassurer sur ses propos, venant confirmer qu’elle était sûre d’elle. Bien, elle n’avait plus à le dire deux fois. Un sourire sur les lèvres du sorcier venait alors s’afficher sur son regard. Ses paroles le réchauffèrent de l’intérieur, il sentait son cœur s’embraser sans comprendre comment des paroles pouvaient avoir un tel effet sur lui, mais bon dieu ce qu’il aimait ça. Au mot idiot, il tiquait légèrement, son sourcil venait de se redresser… Au sourire malicieux de la jeune femme, Eliael savait déjà qu’il n’allait pas laisser passer cela. Son sourire à lui se fit alors cachotier tandis qu’il répétait…

« Idiot ? » Lançait-il avec un air de défis dans la voix. Il venait alors frôler ses lèvres sans lui donner ce qu’elle voulait en réalité et son sourire se fit alors plus grand. « Je vais devoir te punir pour de tel propos je crois… » Susurrait-il à son oreille tandis que ses doigts venaient s’infiltrer dans ses cheveux, frôlant l’oreille en question. Sa bouche venait frôler la peau de son cou, de sa mâchoire, sans jamais lui donner plus, sans jamais appuyer aucun geste avant de revenir vers sa bouche. « Mais peut-être pour plus tard… » Parce que là ce serait les frustrer tous les deux, parce que là il n’avait qu’une envie, l’avoir contre lui. Il s’était passé trop de temps où il n’avait pas eu le droit de la toucher, de l’embrasser et puis evidemment, il la taquinait plus qu’’autre chose. Ses lèvres venaient alors retrouver les siennes et cela avait à la fois un goût de renouveau et de quelque chose qu’il connaissait pourtant déjà assez bien. Ses mains venaient entourer sa taille la rapprochant contre lui. Il sentait son cœur battre de plus en plus fort et cette fois ce n’était pas d’excitation, c’était autre chose… Quelque chose qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait jamais connu ou plutôt si… Pendant les toutes premières années de sa vie après de sa mère, mais il était bien trop jeune pour pouvoir se souvenir de tels émotions… Il était heureux ! Et au fond, il avait cette intime conviction, elle était à lui, elle lui appartenait et l’inverse était tout aussi vrai.

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