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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Fly me to the moon ~ Lora XI :: Extension Charm :: Les Autres lieux :: Continent Européen
Théodora Haig
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Ven 27 Oct - 10:54

Fly me to the moon, let me play among the stars - Lora XI
Luca & Théodora
Mi-novembre 2021 | Appartement de Théodora (puis Italiiiie) | Matinée



Une lumière douce filtrait à travers les voilages de la chambre. De fins rayons permettaient de briser l’obscurité, servant de projecteur à un ballet aérien de fines poussières. Théodora cligna des yeux et commença lentement à se réveiller. Ses muscles engourdis s’insurgèrent presque autant que sa peau qui ne voulait quitter ni la douceur des draps, ni la chaleur du bras qui l’enlaçait. Le silence de la pièce n’était troublé que par les respirations de ses deux habitants. La sorcière se blottit un peu plus vers Luca et en profita pour le détailler un instant. Il avait l’air si calme quand il dormait. Elle se rapprocha encore et vint coller son front contre le sien. En profitant pour respirer un instant son parfum, elle se laissa aller de nouveau à fermer les yeux. Cette parenthèse aurait pu s’étirer jusqu’à l’éternité, elle n’en aurait pas été dérangée outre mesure. Depuis plusieurs mois, en fait depuis qu’ils avaient mis cartes sur table lors de cette fameuse soirée, tout allait pour le mieux. Bien sûr ni lui ni elle n’avait totalement changé, il leur arrivait encore régulièrement de s’engueuler au détour d’un couloir. Mais dans l’ensemble, Dora avait rarement été aussi heureuse. Elle s’amusait des regards de Luca lors de réunions alors qu’il la dévorait des yeux et elle savait pertinemment qu’il prenait un malin plaisir à faire exprès de se mettre torse nu pour elle-ne-savait-quelles-réparations à chaque fois qu’elle avait l’audace de passer dans l’atelier. Leurs journées étaient ainsi occupées et même lorsqu’ils ne s’y croisaient pas, leurs retrouvailles n’en étaient que plus intenses.



Théodora était sur son petit nuage. Malgré la dégradation de la situation entre sorciers et moldus, malgré la dégradation des relations entre sorciers et sorciers, la comptable n’en avait pas vraiment cure. Elle surveillait bien sûr les potentielles évolutions qui pourraient impacter la Cosa Nostra, l’atelier et le bar. Mais d’un point de vue personnel, elle s’en fichait comme de son premier cahier. Ce monde ne lui avait jamais rien donné, il pouvait bien finir en cendre, elle s’en sortirait toujours. C’était sa devise. Enfin, maintenant t’es plus tout à fait toute seule ma biquette… Commenta sa conscience qui deux minutes plus tôt détaillait avec attention chaque parcelle du visage de Luca. Oui, il y avait lui maintenant. Eh bien qu’elle ne veuille pas le reconnaître il y avait toute la Cosa Nostra avec. Ne venait-elle pas de reconnaître qu’elle surveillait les évolutions politiques et militaires justement pour cela ? Cela aurait bien été la première fois qu’elle se souciait d’autre chose que de sa petite personne…



La jeune femme réouvrit les yeux et tomba nez à nez avec le regard intense de son Italien favori. « Bonjour. » Se contenta-t-elle de dire en le voyant réveillé. Elle lui servit son plus beau sourire malgré sa mine qu’elle savait être du lever du lit. Ses cheveux blonds éparpillés aux quatre coins de l’oreiller ne devaient pas beaucoup la mettre en valeur. Elle vint effleurer tendrement la mâchoire de Luca avec sa main. « Bien dormi ? »  Qu’est-ce qu’elle aimait ces instants simples, où tous leurs problèmes étaient restés à la porte et où rien ni personne ne pouvait les atteindre. Il n’y avait plus qu’eux deux dans ce monde. Et ce monde-ci lui allait bien.



Après quelques instants encore passé au chaud dans le lit, la jeune femme se décida à se lever, avec la ferme intention de revenir après avoir préparé le petit déjeuner. Elle embrassa furtivement Luca avant d'ajouter : « Pas de réunion ce matin Monsieur Zabini ? »  Une petite moue rieuse se dessina que son visage. « Est-ce qu’un petit café ferait plaisir à son Eminence ? »  Se moqua-t-elle doucement en se glissant hors des draps avant que Luca ne puisse l'attrapa. Elle s'empara de sa robe de chambre bleu clair et couvrit sa nudité au moins le temps du café. Depuis que Luca passait régulièrement chez elle, Théodora avait investi dans une machine à café moldue haute gamme qui était censé faire honneur au café italien. Elle n’était pas vraiment sûre que ce soit le cas mais elle le trouvait buvable et Luca continuait de revenir. Sur ce dernier point, le café ne devait pas y être pour grand-chose… Elle alluma la machine et s’affaira à préparer un petit déjeuner convenable. Le pain fut mis au grille-pain, le café chauffait et la confiture fut sortie. Dora avait toujours pris son petit déjeuner de la manière moldue et cela n’avait pas varié en grandissant. Elle ne jugeait pas avoir besoin de sa baguette pour ce genre de chose. Cela aurait fait lever quelques sourcils chez les sorciers mais en tant que sang-mêlée, elle avait l’habitude.



Le bruit à sa fenêtre lui indiqua que le courrier était arrivé et, en attendant que tout soit prêt, Théodora ouvrit la fenêtre et récupéra les lettres de Dòchas. Feuilletant, perdue dans ses pensées, elle se figea soudain en apercevant une lettre. Enveloppe blanche, écriture manuscrite et un seul prénom sur le devant : Jill. Il n’y avait qu’une personne qui l’appelait ainsi et ce n’était pas du tout avec un quelqu’un dont elle voulait avoir des nouvelles près de Luca. Elle s’empressa de faire un paquet de ses lettres, tentant de ne pas paraitre inquiète outre mesure. Elle tenta de calmer sa respiration et les mit dans un tiroir pour s’en occuper plus tard.

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Jeu 2 Nov - 23:22

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LORA XI, Appartement de Théodora, Novembre 2021



Dans un état de demi-sommeil, Luca continuait de lutter contre son esprit qui souhaitait qu’il se réveille. Voulant grappiller encore quelques précieuses minutes, il s’efforçait de ne pas bouger afin de ne pas envoyer le signal à son corps qu’il fallait se mettre en éveil. Mais cela, c’était sans compter la présence chaude à ses côtés qu’il sentait remuer tout contre lui. Il la sentit s’approcher de lui, touchant sa mâchoire, humant son parfum, caressant négligemment sa peau tandis qu’elle se blottissait contre son buste, peut-être avec l’intime espoir de se rendormir elle-aussi. Mais Luca n’était pas dupe, si Théodora était réveillée, il était peu probable qu’elle replonge maintenant dans les bras de Morphée, d’autant plus qu’il était désormais un peu trop tard pour cela, la lumière du jour venant chatouiller leur épiderme. Ces derniers mois, le calme était revenu entre Luca et Théodora ; un calme bien plat, presque trop pour être vrai. L’été avait filé à une vitesse folle et si quelques évènements étaient venus en troubler le déroulement, la vie suivait globalement son cours. Luca ne s’était jamais senti aussi bien depuis longtemps et il avait appris à lâcher prise sur les sentiments qu’il ressentait envers la jeune comptable. Évidemment, Luca étant Luca et jamais plus il n’avait reprononcé les mots interdits. Une fois, c’était suffisant ; cela avait suffit à apaiser les dernières tensions qui subsistaient entre eux, tout comme les dernières appréhensions et ambiguïtés. Tout était plus clair, mais ce n’était pas pour autant que Luca était devenu plus expansif. Il gardait bien en tête que les sentiments qu’il avait pour Théodora étaient une erreur, une faiblesse. Et que cela pourrait se retourner contre lui à n’importe quel moment. S’ils continuaient à ne pas se dissimuler au sein de la Cosa Nostra, Luca ayant pleinement confiance en ses gars, il demeurait toutefois plus prudent lorsqu’ils étaient entourés de civils. Luca demeurait suspicieux. Pour autant, chaque moment passé avec elle était un luxe qui pouvait s’arrêter d’un claquement de doigt. Ouvrant doucement les yeux, son regard se posa sur la blonde qui se reposait dans ses bras et un léger sourire s’installa sur ses lèvres ; ces moments hors du temps étaient toujours plaisants.

Théodora dut sentir qu’il la regardait car ses paupières s’animèrent à leur tour et leurs yeux se croisèrent. « Buongiorno. » se contenta-t-il de répondre tandis que ses doigts allèrent remettre un peu d’ordre dans la chevelure dorée de sa partenaire. « Tu ronfles. Tu casses les couilles. » grogna-t-il. Pour la dixième fois peut-être. Elle s’évertuait à dire que c’était faux, qu’elle « respirait fort » mais c’était bel et bien le cas : Miss Haig ronflait. « J’ai pas fermé l’œil de la nuit à cause de toi. » se plaignit-il, histoire qu’elle s’apitoie un peu sur son sort mais tout dans son ton de voix indiquait qu’il se moquait d’elle. Ces moments-là du quotidien prenaient de plus en plus de place dans leur relation et si Luca ne parlait jamais d’eux comme étant un couple, il savait à quel point ces instants comptaient pour Théodora. Et ce qui comptait pour Théodora, comptait aussi pour lui. Au fur et à mesure des mois, il avait passé tant de temps dans cet appartement qu’il lui était devenu subitement familier et c’était un réel plaisir d’évoluer dans le monde de Théodora, un monde où les communautés magique et moldue s’entremêlaient, totalement complémentaires. Au contraire du monde réel qui continuait sa guerre insensée. Mais Luca ne s’en formalisait pas, il s’en fichait totalement de la guerre. La seule guerre qui comptait était celle qui l’opposait aux gangs rivaux et aux autres mafias. La guerre contre le Blood Circle l’importait assez peu ; pour ainsi dire, il l’encourageait même. La guerre était bonne pour ses affaires. Depuis le couvre-feu du Londres moldu, tous les sorciers avares de fêtes et de boissons s’étaient réfugiés sur le chemin de Traverse et le White Thestral était sans conteste le meilleur bar de l’allée. Il avait doublé son chiffre d’affaire sans difficulté. Théodora avait du boulot à revendre pour suivre le gain d’activité et de factures qui s’en suivaient.

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de quitter le lit. Luca la suivit du regard tandis qu’elle dissimulait son corps sublime derrière une robe de chambre de grand-mère absolument dégueulasse et il fronça les sourcils en disant : « Non, pas de réunion. » Elle le savait bien, non ? Elle le faisait marcher, c’était sans doute ça. « Je veux bien s’il-te-plaît. Et que ma servante m’apporte mon café au lit. Votre Éminence doit ménager ses pieds royaux. » Le café de Théodora ne valait pas celui préparé au White, mais bon, il était passable. Luca demeura au lit tandis que Théodora s’affairait à préparer son petit-déjeuner. Qu’est-ce qu’elle mangeait le matin… Contrairement à Luca qui se contentait souvent d’avaler sa tasse de café infâme. Alors qu’elle était occupée, il s’alluma une cigarette et la fumée termina de le réveiller complètement. Depuis quelques mois, il s’évertuait comme il pouvait d’éviter de prendre de la drogue devant Théodora et si elle s’était déjà plainte qu’il fumait dans son appartement, il lui avait répondu qu’il pouvait tout aussi bien sniffer sa coke sur sa table basse. Au final, la clope, c’était bien, qu’elle avait dit. Sans blague. Un hibou vint toquer à la fenêtre et Luca ne prit même pas la peine de lever les yeux vers le hibou qui apportait le courrier, terminant doucement sa cigarette. Une fois le mégot écrasé sur le cendrier, Luca jeta un coup d’oeil à Théodora, occupée à empiler ses lettres avant de les ranger dans un tiroir, soudainement pressée de s'en débarrasser. Luca fronça les sourcils, se leva du lit, nu comme un verre et vint encercler Théodora de ses bras. « T’inquiète pas, ton patron peut t’augmenter si t’as besoin de tune pour payer tes factures. » dit-il en riant avant de déposer un baiser dans le creux de sa nuque. Il se dirigea ensuite vers la salle de bain et prit une douche rapide.

Ce qui était étrange dans leur relation, c’est qu’au fur et à mesure des semaines, des affaires de Théodora étaient brutalement apparues dans l’appartement de Luca et que des affaires de l’italien s’étaient subtilement invitées sur les étagères de la salle de bain de la jeune femme sans qu’ils n’aient décidé de quoi que ce soit. En réalité, ça leur convenait bien comme ça. Luca s’habilla chaudement. Le voyage qui les attendait était assez long mais il ne concevait pas de le faire autrement qu’en moto. Lorsqu’il revint dans la cuisine, Théodora avait terminé de préparer le petit déjeuner et il s’installa à table avec elle. Attrapant sa tasse de café, Luca la porta à ses lèvres. C’était toujours aussi infâme. « Alors ? T’es parée pour la journée ? » La mine déconcertée de Théodora lui fit comprendre qu’elle ne voyait pas vraiment de quoi il parlait. « T’es sérieuse ? T’as oublié ? » Comment avait-elle pu oublier ? Ils en parlaient depuis déjà plusieurs semaines. « Tu sais Théodora. » commença-t-il doucement. « Si tu ne veux pas venir avec moi, il suffit de me le dire. » Aller en Italie, potentiellement voir les parents Zabini, Luca pouvait comprendre qu’elle ne soit pas forcément emballée par l’idée. Pourtant, elle avait accepté lorsqu’il lui avait proposé de l’accompagner. Après tout, pour faire un rapport détaillé sur les chiffres de 2021, Théodora était la plus indiquée pour cela.


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Sam 6 Jan - 12:23

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Luca & Théodora
Mi-novembre 2021 | Appartement de Théodora (puis Italiiiie) | Matinée

Luca savait toujours trouver les mots en toutes circonstances. Y compris le matin alors que Theodora nageait dans son plaisir matinal. « Tu ronfles. Tu casses les couilles. » La jeune femme ne put empêcher son air outré de transparaître sur ses traits. Malgré tout, un sourire accompagna la tape qu’elle donna à l’épaule de Luca. « C’est faux, je respire fort ! C’est totalement différent Zabini ! » Une petite moue moqueuse se dessina sur ses lèvres lorsque Luca se plaignit de ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Elle se rapprocha malicieusement et répondit d‘une voix suave. « C’est pas à cause de mes ronflements que je t’ai gardé éveillé une bonne partie de la nuit… » Les braises de la veille se réveillait dans son bas ventre et elle préféra écourter l’échange au risque de ne pas pouvoir se lever avant une autre bonne heure. Mais pas avant d‘avoir embrassé Luca bien sûr. Elle leva les yeux au ciel quand il sauta sur l’occasion de faire son prince. « Son Eminence va lever son royal fessier pour venir chercher son café sinon il lui sera servi au lancer… » Elle lui tira la langue et s’assura qu’il ne perde pas une miette de son déhanché alors qu’elle sortait de la chambre.

Après avoir dormi aussi bien qu’une bûche, elle avait une faim de loup. Luca ne déjeunait que rarement mais elle avait besoin de remplir son estomac pour bien attaquer une journée. Elle n’en était pas encore au foie-gras dans ses menus, mais elle s’offrait de temps en temps le luxe d’œufs brouillés et de bacon. Mais ce n’était pas pour aujourd’hui : elle n’avait pas eu le temps de faire de course. Un pain avec de la confiture ferait l’affaire. Bien qu’elle aurait préféré entendre une clochette tintinnabuler pour lui annoncer une livraison spéciale (une nouvelle robe somptueuse qu’elle avait prévue pour les fêtes le mois suivant), ce ne fut que le bec de son hibou avec son courrier. Jetant les lettres sans ménagement après avoir lu le nom de l’une d’entre elle, elle sursauta en sentant Luca l’enlacer. Elle se racla la gorge pour faire disparaitre la gêne de le savoir aussi proche de ses ennuis. Elle émit un petit rire qui sonna faux à ses oreilles. « C’est pas mes factures mais de nouveaux bijoux qu’il faudra que je paye. Je ne dirais donc jamais non à une augmentation… » Elle frissonna de plaisir alors qu’il l’embrassa. Alors qu’il s’éloignait vers la salle de bain, elle l’empêcha de partir en lui attrapant le bras. Théodora attira Luca à elle et l’embrassa avec un peu plus de fougue qu’elle aurait voulue. Comme pour se prouver à elle-même qu’aucune trahison n’était possible tant qu’ils avaient tous les deux ça. Elle s’écarta lentement et prit une fausse moue dégoutée. « Je respire peut-être fort mais au moins n’ai-je pas une haleine de Sombral le matin moi Monsieur… » Elle se mordit la lèvre et le libéra pour prendre sa douche.

La sorcière termina de préparer le petit déjeuner. Elle remonta ses cheveux en un chignon pour éviter de les dilapider dans la nourriture. Récupérant le journal, de la veille, elle commença à boire son thé en attendant Luca. Croquant dans sa tartine, elle le dévisagea sans comprendre lorsqu’il lui posa une question. « Alors ? T’es parée pour la journée ? » Ses yeux interrogateurs fixaient Luca alors que son cerveau moulinait dans la semoule pour espérait retrouver l’information qu’il lui manquait. « T’es sérieuse ? T’as oublié ? » Elle avala sa bouchée avant de répondre. « Non pas du tout ! » Si, totalement. « Si tu ne veux pas venir avec moi, il suffit de me le dire. » Elle se redressa quand son esprit fit enfin la connexion. « Huuum ! Si bien sûr ! Evidemment ! C’est euh… Un grand honneur que d’aller au… « Siège » ? » La jeune femme était perdue dans les jours et aurait juré que le départ était le lendemain. « On est déjà vendredi ? » Se plaignit-elle à voix haute. Réalisant qu’ils n’allaient pas devoir tarder s’ils voulaient espérer arriver à l’heure, et anticipant toute la préparation qu’elle allait devoir avoir pour être présentable devant les parents de Luca, elle posa précipitamment sa tasse et se dirigea aussi vite qu’une étoile filante vers la salle de bain. « Merde, merde, merde ! » De la salle de bain, déjà en train de jeter sa robe de chambre sur le seuil, elle ajouta en criant pour que Luca l’entende. « Laisse moi trente minutes et on y va ! » .
Après une douche efficace, un séchage et un brushing magique (elle n’avait pas le temps d’utiliser son sèche-cheveux) et alors même qu’elle aurait prié pour qu’un lutin quelconque la seconde dans son maquillage pour gagner du temps, elle réussit presque à tenir son objectif initial. Après avoir enfilé en sautillant ses talons, elle se présenta après trente-trois minutes pile devant Luca. Elle profita de parler pour grappiller les quelques secondes qu’il lui avait manqué en mettant ses boucles d’oreilles. « Je suis prête Boss. J’espère que toi aussi… » Elle avait sorti son tailleur des plus belles occasions. Ses cheveux, enfin coiffés encadraient son visage impeccablement maquillé. Elle termina son thé, attrapa sa mallette qui contenait ses notes pour la présentation et se dirigea vers la porte. « Prêt pour transplaner en Italie ? » La mine de Luca lui indiqua que ce n’était pas vraiment dans ses plans et elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Moto volante hein ? » Soupirant et sachant que sa tenue n’était pas la plus pratique pour les longs trajets en moto-volante, elle changea. « Multicorfors ! » D’un coup de baguette, sa tenue se transforma en un jeans et t-shirt bien plus efficace pour le trajet.

« On prend quel traineau, Père Noël ? » Se moqua-t-elle alors qu’ils venaient de transplaner au garage. Elle connaissait trop bien Luca pour ne pas savoir quelle moto était la sienne. Après tout, elle avait eu à de nombreuses reprises l’occasion de la détailler sous toutes les coutures… Remerciant silencieusement la magie pour lui permettre de mettre un casque et espérer récupérer une coiffure potable par la suite, elle attendit que Luca soit prêt pour enjamber la bête et s’installer derrière lui. Ses affaires, précédemment mises dans le coffre à bagages ne l’embêteraient pas sur le trajet. Theodora attrapa la taille de Luca pour ne pas risquer de glisser ou de se transformer en bonhomme de neige sous les vents glacés de l’altitude. La moto démarra et ils décollèrent sans encombre. Le sol s’éloigna et tout ce qui le composait rapetissa. Maisons, voitures, sapins, elle regarda l’Angleterre s’effacer sous ses yeux. Ils visaient le Sud…

Théodora redoutait un peu la réunion. La dernière fois qu’elle avait eu affaire aux chefs de famille, cela avait été pour son jugement et cela avait été un très mauvais moment. Mais elle avait été gardée auprès de la Cosa Nostra, elle était donc aujourd’hui légitime… Et puis elle n’allait que présenter les chiffres de l’année qui étaient par ailleurs très bons. La guerre leur faisait perdre sur certains tableaux mais ceux qui rapportaient, rapportaient énormément. Oui, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter pour quoi que ce soit. Pas même sur le fait qu’elle se tapait ouvertement le fils Zabini… Une grande partie de la branche anglaise était au courant, ils ne le cachaient pas… Mais cela en était une autre en Italie. La nouvelle devait avoir atteint certains, et tout ce qu’avait redouté la sorcière risquait de prendre vie. Elle allait devoir faire ses preuves et prouver qu’elle n’était pas dans sa position simplement parce qu’elle en prenait régulièrement à l’horizontale avec le chef du coin…
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Sans aucune surprise, absolument prévisible, Théodora s’indigna qu’elle n’était absolument pas à l’origine de ces ronflements et qu’elle respirait fort, tout simplement. Un sourire en coin s’installa sur les lèvres de l’italien, tant cette excuse était banale d’originalité. Et pourtant, cette banalité lui plaisait. Il n’aurait jamais cru le dire, mais l’équilibre auparavant précaire qui existait dans sa relation avec Théodora s’était stabilisé et même si Luca ne le criait pas sous les toits, ils vivaient des jours plutôt heureux. Une routine s’était installée entre eux et cela ne lui déplaisait pas, au point qu’il en avait presque oublié ses anciens travers. Certes, il continuait de lorgner sur certaines clientes du White mais son regard se tournait tellement régulièrement vers Théodora qu’il fallait être aveugle pour ne pas s’apercevoir de ce qui se tramait entre eux deux. En plus des regards qui en disaient longs, il y avait les taquineries. « Alors ça c’est bien vrai… Tu n’en avais par l’air mécontente… » répondit-il d’une voix tout aussi suggestive. Lorsqu’elle l’embrassa, Luca sentit une flamme s’allumer en lui et il tenta de faire revenir Théodora dans le lit mais elle s’enfuyait déjà. Elle avait davantage de volonté que lui, cela allait sans dire. Il fallait l’avouer, même si elle appréciait ses petits déjeuners, ceux que Luca lui offrait au saut du lit valait bien tous les repas manqués. Mais pas ce matin, apparemment. « Mon fessier va s’en remettre, ne t’en fais pas. » Il traîna un peu au lit avant d’oser s’extraire de la tiédeur des draps. Il s’approcha d’elle, déposant sur sa nuque quelques baisers tandis qu’elle s’affairait à ranger son courrier. « Je verrais ce que je peux faire... » dit-il en riant tandis qu’il tentait de s’éclipser dans la salle de bain. Mais il fut intercepté par Théodora qui l’embrassa avec une certaine ardeur et Luca en profita sans trop chercher à comprendre, attirant son corps contre le sien. Alors qu’elle cherchait à s’éloigner de lui, faisant mine d’être dégoutée par son haleine matinale, Luca continua de la maintenir contre lui tandis que sa main venait chatouiller son intimité par-dessus sa robe de chambre. « C’est peut-être plutôt tes effluves corporelles que tu sens. » dit-il d’un air grognard et malicieux, lui rappelant à quel point il aimait lui faire plaisir . Faisant mine de ne pas voir son air outré, Luca fila sous la douche.

Il se prépara rapidement avant de rejoindre Théodora pour le petit déjeuner. Un long chemin les attendait et Luca décida qu’il était peut-être plus sage d’ingurgiter quelque chose pour éviter les fringales. Il se servit avant de demander à la jeune femme si elle était prête à endurer la journée. Il fallait bien l’avouer, Luca appréhendait, lui aussi. Cela faisait quelques mois qu’il n’était pas retourné en Italie et c’était la première fois qu’il y allait depuis qu’il avait avoué ses sentiments à Théodora. Si cet aveu l’avait soulagé, il n’était pas vraiment à l’aise avec les effusions sentimentales de ce genre ; il avait appris à lâcher prise mais en réalité, il craignait toujours qu’elle soit en danger à cause de lui. Sa mauvaise conscience lui intimait qu’elle était constamment en danger, en tant que membre officielle de la Cosa Nostra, travaillant directement pour lui, cela faisait d’elle une cible privilégiée. En tant que partenaire, elle l’était encore davantage. Évidemment, au bout d’un moment, Luca avait décidé d’ignorer les risques encourus afin d’écouter ce que son cœur lui dictait. Pour le moment, tout allait bien. Mais pour combien de temps encore ? Alors qu’il observait Théodora tomber des nues, son air se renfrogna. Était-elle sérieuse ? Ne parlaient-ils pas de ce voyage depuis bien deux semaines ? Alors qu’elle faisait enfin le lien entre les différents éléments, elle marmonna qu’elle était ravie d’aller au siège. « C’est comme ça que tu vois mes parents ? » ricana-t-il, même si au fond de lui, il savait qu’elle devait être tout aussi angoissée que lui de ce voyage. Non pas parce qu’il craignait de revoir ses parents, évidemment que non. Mais les faits qui avaient poussé Luca à punir Théodora et Jaeden étaient encore dans les mémoires de son père. Luca ignorait si celui-ci savait à quel point son fils était devenu proche de la « traîtresse ». Il n’imaginait pas Anjelica balancer l’information, même si son inimité envers Théodora compliquait les relations entre Luca et sa sœur. La plupart du temps, Anjelica et Luca faisaient front commun. Il espérait que cela soit aussi le cas concernant Théodora. En réalité, Luca faisait comme si de rien n’était, c’était plus simple. « Oui. » se contenta de dire Luca, ils étaient bien vendredi. Théodora ne prit pas la peine de terminer son petit déjeuner et fila sans demander son reste se préparer. Trente-minutes. « T’as vraiment besoin de tout ce temps ? » cria-t-il à son attention alors qu’elle s’était déjà enfermée dans la salle de bain. S’il avait été joueur, il l’aurait rejointe mais il savait à quel point Théodora pouvait être angoissée lorsqu’il s’agissait des Zabini donc il la laissa se préparer tout en feuilletant le journal du jour. Lorsqu’elle annonça être prête, il releva les yeux vers elle et un sourire satisfait s’installa sur ses lèvres. « Tu es très belle. » Magnifique, elle l’était. Cela surprenait Luca tous les jours.

La voyant préparer son attaché-case, il se leva à son tour et enfila son manteau. « Mais oui bien sûr. » dit-il, ironique, lorsqu’elle parla de transplanage. « Je ne comprends même pas comment tu peux poser la question. » Elle se changea d’un coup de baguette magique et il lui dit : « J’aime bien les deux. » Mais il savait que Théodora serait probablement plus à l’aise dans tailleur une fois face aux parents Zabini, comme si l’habit faisait le sorcier. Ils transplanèrent jusqu’au garage où leurs motos étaient entreposés et il ricana face à sa question. « Le traîneau le plus puissant et le plus beau, évidemment. » Il se dirigea vers sa moto fétiche, celle qu’il utilisait pour les grandes distances. Ils mirent leurs casques et enfourchèrent la bécane ; Théodora encercla Luca avec ses bras, leurs chaleurs corporelles s'entremêlant. Même habillés, Luca appréciait chaque contact physique avec elle… Cela devenait pathétique… Luca actionna le réacteur d’invisibilité. Leur quiétude passait aussi par ça… Ce n’était pas le moment pour que des moldus aperçoivent une moto volante dans le ciel. Ils sortirent du garage et s’envolèrent dans les cieux. Le temps était froid mais sec ; le ciel était parsemé de gris mais c’était une météo plaisante pour voler. Luca prit le chemin vers le Sud et fila tout droit vers la mer. Au bout d’une petite demi-heure, les terres laissèrent place à une énorme immensité d’eau et Luca descendit vers l’eau pour qu’ils puissent admirer la mer. Au bout d’un moment, il demanda à Théodora : « Est-ce que ça va ? T’es pas très causante. » Leurs casques étaient ensorcelés de manière à ce qu’ils puissent échanger sans être gêné par le bruit du vent et des vagues. « Tu es nerveuse? » C’était un fait qu’il ne pouvait pas ignorer puisque lui-même ressentait une certaine appréhension à l’idée qu’ils se retrouveraient bientôt face à son père et à sa mère. Souhaitant lui montrer son affection, il lâcha le guidon et sa main droite vint se poser sur sa cuisse, lui témoignant son soutien tacite. « Tu sais que je vais rester avec toi tout le temps, n'est-ce pas?  » C'était juste pour la rassurer.


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Mer 24 Jan - 18:27

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Luca & Théodora
Mi-novembre 2021 | Appartement de Théodora (puis Italiiiie) | Matinée

Il  y avait des mensonges honteux  et  impardonnables que Dora ne supportait pas. Comme par exemple le fait qu’elle n’était pas une  princesse lorsqu’elle dormait. Qu’elle « ronflait », « bavait » et ne faisait pas des cacas papillons. C’était absolument absurde. Elle était une princesse et Luca ne devait pas en douter le moins du monde. Mais oui princesse moteur de camion…… Mouai bon d’accord, elle n’était pas une princesse, mais bel et bien un être humain avec tout ce que cela impliquait. Les ronflements comme les parties de jambe en l’air particulièrement délicieuses qu’elle avait régulièrement avec Luca. Leur relation n’était plus basée que sur le sexe mais bon dieu que cela les aidaient bien. Théodora se mordit la lèvre lorsque Luca lui indiqua qu’elle n’avait pas eu l’air mécontente de leurs ébats. « J’en suis loin d’être mécontente… Tout comme toi je suppose… A moins que tes gémissements n’étaient que des plaintes quant à ton manque de sommeil ? » Demanda-t-elle innocemment moqueuse. Oh, des gémissements, il y en avait eu des deux côtés. Mais elle n’avait pas été la seule à prendre son pied, Luca devrait bien le reconnaitre.

Théodora fuit la douceur du lit et des caresses de son Italien pour préparer le petit-déjeuner. Elle ne releva pas la mention du fessier de Luca car la seule réponse valable aurait été salace. Ce qui les aurait de nouveau menés au lit pour encore une bonne heure et elle n’aurait jamais réussi à commencer sa journée. Le courrier réceptionné, puis dissimulé, la sorcière embrassa une nouvelle fois Luca avec la ferme intention de se persuader que tout ce qu’ils avaient était bien réel. Elle se débattit faussement alors que Luca l’empêchait de fuir. « Qu’est-ce qu’il faut pas entendre ! Va te doucher au lieu de dire des conneries ! » Elle le vit partir sous la douche et retourna à la préparation du petit-déjeuner.

La réalisation du jour et du programme de la journée acheva de réveiller complètement Theodora. « C’est comme ça que tu vois mes parents ? » Elle le regarda comme s’il était idiot. « C’est effectivement différent pour toi Luca, mais tes parents sont mes boss, au-dessus de toi, les patrons des patrons. Alors évidemment que je les vois comme le siège ! » Elle ne perdit pas davantage de temps à élaborer sur le sujet et préféra se dépêcher de se préparer. A son annonce de trente minutes, elle répondit en haussant la voix depuis la salle de bain. « Evidemment que j’en ai besoin ! Un chef d’œuvre ne se fait pas en cinq minutes ! » Le temps fut correctement utilisé et elle se présenta devant Luca quasiment à l’heure indiquée. Alors qu’il lui faisait un compliment, elle se tint un peu plus droite et un sourire rayonna sur ses lèvres. S’il y avait bien un homme en ce moment pour qui elle voulait être belle, il s’agissait bien de Luca Zabini. Alors l’entendre le dire à voix haute et voir ce regard la dévorer des yeux, elle se sentit invincible. Si seulement ils avaient quelques minutes de plus, elle lui aurait sauté dessus pour faire bonne mesure. Mais les parents Zabinis les attendaient, et elle aurait besoin de toutes ses forces pour survivre à la journée.

Ayant mal estimé le moyen de locomotion, et devant l’ironie non voilée de Luca, Theodora compris que ce serait moto-volante et non transplanage. Abandonnant son tailleur pour quelque chose de plus confortable, son regard coula vers Luca lorsqu’il la complimenta de nouveau. « Si seulement tes parents pouvaient être aussi facilement séduits que toi par un t-shirt… » Une fois au garage, Theodora n’hésita même pas quand à la moto qu’ils allaient prendre. Elle commençait à bien connaitre Luca et celui-ci ne déviait jamais lorsqu’il s‘agissait de bécane. Une fois installée, les bras autour de l’Italien, elle en profita pour posa sa tête sur le dos de ce dernier. Le cuir de sa veste avait cette odeur et ce toucher caractéristique. Un mélange qui, étonnement, lui apportait une certaine sérénité et un sentiment de sécurité. Peut-être était-ce à force de trainer au garage avec des motards… La moto décolla et les voilà partis à l’aventure.

Theodora était perdue dans ses pensées. Tout d’abord son discours et sa présentation. Elle devait absolument tout pulvériser. Elle devait faire ses preuves et elle allait le faire avec les honneurs. Ensuite, il faudrait charmer les parents Zabini, en sachant que la dernière fois qu’elle avait vu le père Zabini, celui-ci avait voulu sa tête. Super comme dernière rencontre… Il allait adorer de voir qu’elle se tapait son fils dis donc… Peut-être faudrait-il ne pas en parler, oui cela serait mieux pour tout le monde…  Pourquoi se prenait-elle autant la tête pour cette rencontre ? Tu vas voir la famille de Luca, ce à quoi il tient le plus au monde, pas facile de rivaliser pas vrai ? Dora repoussa ces pensées. Il n’avait jamais été question de compétition. Et Luca lui avait montré à de nombreuses reprises qu’il tenait à elle. Elle n’était pas encore suffisamment égoïste pour lui demander de choisir entre elle et cette famille qui l’aurait préférée morte.

« Est-ce que ça va ? T’es pas très causante. » La jeune femme fut tirée de ses torpeurs par la voix de Luca. Elle papillonna un instant des yeux, comme si elle revenait à elle après un enchantement et vit immédiatement la mer. Qu’est-ce que c’était beau. Elle resserra un peu plus son emprise sur son pilote. « Ca va, je révisais mon speech pour tout à l’heure. » Répondit-elle évasive, laissant exprès de côté ses questionnements métaphysiques liés à l’appréciation des parents Zabini. Luca serait encore capable de lui dire d’arrêter de se dévaloriser et d’avoir confiance en elle… « Tu es nerveuse? »  Elle soupira. « Evidemment. Je ne vois pas bien comment il pourrait en être autrement… Et toi ? » Théodora sourit lorsque la main de Luca vint se poser sur sa cuisse. Elle lâcha le torse de son conducteur et vint poser sa main libre sur celle de l’Italien. Ses doigts s’entremêlèrent avec les siens. « Tu sais que je vais rester avec toi tout le temps, n'est-ce pas?  » Elle répondit du tac au tac. « Je savais pas que j’avais besoin d‘une baby-sitter… » Malgré ce que la moquerie pouvait laisser paraître, elle lui en était reconnaissante. Elle n’était pas sûre d’arriver à affronter tout cela seule. Elle posa sa tête sur l’épaule de Luca. « Je sais. Merci. » C’était étrange d’avoir un partenaire sur qui elle savait pouvoir compter. Elle avait eu Jaeden pendant si longtemps, avoir un différent tatoué la fit sourire. Theodora fixa un instant leurs mains entrelacées. « Il serait peut-être mieux de ne pas parler ni laisser paraître ce qu’il y a entre nous… » Quoi que ce fut. « Par rapport à la dernière fois où ton père était là… Enfin tu vois… » Elle déglutit. « Pas vrai ? » La sorcière continua de détailler le paysage qui était à couper le souffle. « Ok, j’avoue c’est beau ce coin. » Elle fixa un instant encore le paysage. « Tu crois qu’on aura le temps de visiter sur le retour ? » . On pouvait toujours rêver non ? Une petite pizza en Italie avec Luca, ce n’était pas un programme qui la débéquèterai, bien au contraire !


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Jeu 25 Jan - 22:42

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LORA XI, Tivoli en Italie, Novembre 2021



Un sourire carnassier sur le visage, Luca décida de ne pas répondre aux attaques verbales de Théodora, sachant fort bien que s’il décidait d’y mettre son grain de sel, ils mettraient plusieurs heures à se lever de ce lit et le programme de la journée était chargée. Évidemment qu’il prenait plaisir lors de chacune de leur relation sexuelle mais Luca se surprenait à apprécier tous leurs échanges, même les plus futiles, même ceux qui ne conduisaient nullement au sexe. Si les relations charnelles avaient été à la base de leur relation, cela n’était plus le cas aujourd’hui : ce qui n’empêchait pas Luca, ni Théodora, de s’y adonner à cœur joie. Le matin, le midi, le soir. À n’importe quel moment. N’importe où. C’était une véritable drogue, et celle-là, Luca ne comptait pas s’en passer. Mais cette journée débuta différemment des autres parce que Théodora s’éclipsa bien trop vite pour que Luca ne puisse profiter de la douceur de sa peau et de la chaleur de ses bras. Pour autant, Luca ne put s’empêcher de venir la taquiner alors qu’elle rangeait son courrier, venant la titiller où son intimité débutait. Apparemment, selon Théodora, c’était des conneries. L’italien se contenta de ricaner. Qu’ils étaient doués pour les taquineries. Luca appréciait tant ces moments simples, éloignés des difficultés qui régissaient leur vie. Quand ils étaient seuls, Luca oubliait parfois à quel point leur relation était précaire. Ils avaient beau se faire confiance, ils avaient beau s’être avoués leurs sentiments, cette impression d’être sur une pente glissante ne quittait jamais vraiment Luca. Aujourd’hui, plus que jamais, étant donné le programme de leur journée. Même sous la douche, Luca ne pouvait s’empêcher d’y songer mais il remettait à plus tard ses tergiversations. Il avait décidé d’arrêter de se prendre la tête pour des choses qu’il ne maîtrisait pas. C’était vain et inutile ; cela ne faisait que les desservir.

La surprise que Luca put lire sur le visage de Théodora lorsqu’il lui parla du périple qui les attendait attisa sa curiosité, mais également son inquiétude. Peut-être qu’elle préférait rester ici ? En terrain connu ? Là où elle contrôlait les choses. En Italie, cela serait différent puisqu’elle ne contrôlerait rien. « Ils ne vont pas te bouffer. » déclara-t-il lorsqu’elle expliqua qu’elle était inquiète à propos de la visite chez les Zabini. Essayant de rassurer la comptable, il la regarda attentivement, tentant de comprendre les émotions qui la traversaient soudainement. Après l’épisode du procès, Luca pouvait aisément concevoir qu’elle soit anxieuse ; après tout, c’était bien son père qui avait ordonné à Luca de s’occuper de Jaeden et Théodora. L’Italien s’en était vraiment bien occupé, n’est-ce pas… Parfois, il se trouvait faible. Faible d’avoir choisi l’amitié de Jaeden et l’amour naissant qu’il ressentait pour Théodora plutôt que la vengeance et la punition. La confiance avait été difficile à obtenir après cet épisode. Cela les avait marqué à jamais. En tout cas, la jeune semblait vouloir faire bonne impression car elle se précipita vers la salle de bain dans l’optique de réaliser un ravalement de façade. Comme si elle en avait véritablement besoin… Mais Luca savait à quel point ses vêtements, ses parures de bijoux, sa coiffure, étaient son armure. Sa manière à elle de se protéger. Bien habillée, elle pouvait tout affronter. Il lui accorda donc ces trente minutes et il fallait l’avouer, l’attente valait le coup. Mais elle n’avait pas vraiment anticipé la manière dont ils iraient en Italie et lorsqu’elle comprit qu’elle ne pourrait jamais être confortable dans cette tenue, elle se changea. « Sincèrement, je pense qu’ils en ont rien à foutre. » Anjelica et Luca n’étaient-ils pas affublés de vestes de cuir de motards, de jeans et de grosses chaussures la plupart du temps ? Leurs parents n’étaient pas vraiment très à cheval sur ces principes-là. « Moi c’est  à poil que je te préfère. » dit-il, en espérant la dérider un peu alors qu’ils décidaient de transplaner jusqu’au garage afin de choisir la moto la plus adéquate aux trajets longue distance.

Ils s’envolèrent rapidement dans le ciel, Luca prenant garde à enclencher le réacteur d’invisibilité. Puis les terres laissèrent place à la mer. Survoler la Manche ne prenait généralement pas très longtemps. Luca profita de la vue dégagée pour descendre jusqu’aux vagues, appréciant le spectacle qui s’offrait à eux. Pour autant, Théodora ne fit aucun commentaire. En réalité, elle n’avait quasiment pas ouvert la bouche depuis qu’ils avaient décollé et c’était assez rare pour que Luca s’en inquiète. Lorsqu’elle resserra sa prise sur lui, Luca sut qu’elle tentait de se donner du courage. Son speech. C’était plus grave que ce que Luca pensait. Si Théodora en arrivait à s’inquiéter pour ses chiffres… Elle les maîtrisait si bien. Lorsqu’elle lui retourna la question, Luca se tut quelques instants. Était-il nerveux ? Son cœur battait à vitesse régulière et il semblait serein, décontracté. « Un peu. » admit-il néanmoins. C’était inutile de chercher à mentir. Luca ignorait tout de ce que ses parents pouvaient bien savoir de la relation qu’il entretenait avec Théodora. Même si Anjelica ne pouvait pas sentir la comptable, Luca imaginait mal sa cadette cafter auprès de ses parents. Mais il y avait peut-être d’autres membres de la Cosa Nostra qui pourraient chercher à obtenir les bonnes grâces du père Zabini afin de détrôner Luca… Ceux qui s’étaient sentis floués par la décision prise par Luca lors du procès, ceux qui pensaient qu’ils étaient trop tendres avec les Giacometti, ceux qui estimaient que Luca n’avait pas la carrure et les épaules pour diriger. Pourtant, il était né pour cela. Et il aimait ça. Il aimait qu’on lui obéisse, avoir des gens sous ses ordres, sentir qu’il avait du pouvoir. Évidemment, à chaque vice son revers de la médaille.

Même si Luca était plutôt confiant sur la rencontre qui aurait lieu dans quelques heures, il souhaitait également rassurer Théodora : il n’allait pas la lâcher. Un sourire amusé s’installa sur les lèvres de l’homme face à sa réponse si tranchante. Elle faisait la maline, et Luca savait que cela venait masquer sa nervosité. Il avait appris à lire entre les lignes depuis le temps. Elle posa sa tête sur son épaule et Luca resserra son emprise sur leurs doigts entrelacés. Lorsqu’elle évoqua leur relation, Luca se tut un court instant, se demandant quelle réponse il devait apporter à sa question. « J’ai pas honte d’être avec toi. » Être avec toi. Ces mots semblaient si étranges dans la bouche de Luca tellement il avait peu l’habitude de les prononcer. Mais il acceptait de plus en plus l’idée que leur relation était officielle. Ils étaient ensemble, un couple, comme d’autres pouvaient dire. Mais c’était étrange de l’affirmer à voix haute. « Mais je pense qu’il ne vaut mieux pas évoquer le sujet nous-même. Mais s’ils en parlent, je ne mentirai pas. » décida Luca. Il avait choisi d’être avec elle, envers et contre tout, contre l’avis d’Anjelica qui ne pouvait pas blairer Théodora. Il devait assumer maintenant. Ce n’était pas si facile lorsqu’on connaissait l’historique de leur relation. « Je ne pense pas qu’ils savent. Ne t’inquiète pas. » tenta-t-il de la rassurer alors que lui-même n’était pas vraiment serein sur la question. Luca n’avait jamais présenté qui que ce soit officiellement à ses parents. Quand il fréquentait Sienna, il n’avait nullement eu besoin de la présenter puisqu’elle faisait alors partie de leur grande famille, cela s’était fait naturellement. Concernant Théodora, ils la connaissaient au travers du procès et de la trahison de Jaeden. Pas vraiment la meilleure des réputations…

Souriant face à la manière dont Théodora tentait de changer de sujet, Luca ajouta : « On a tout le temps qu’on veut. J’pense pas que ton patron t’emmerdera sur tes horaires de travail. » Alors qu’ils survolaient désormais la France, Luca fit quelques commentaires le long du chemin sur les villes qu’ils voyaient, slalomant entre les Alpes imposantes afin de rejoindre les terres italiennes. Plus ils approchaient de Tivoli, plus Luca se faisait silencieux. Théodora avait-elle réussi à lui communiquer son stress ? Une fois arrivés sur les terres appartenant aux Zabini, Luca appuya sur le bouton qui les rendit à nouveau visible aux yeux de tous. La grande longère de ses parents se profilait au loin et l’italien ne put empêcher un léger sourire s’installer sur ses lèvres. Son pays, sa ville,  la maison familiale. Il aimait tellement cet endroit qui le changeait tellement de la grisaille londonienne. Ils atterrirent au pas de la porte et Luca fit taire les vrombissements de son moteur. « Si tu veux te rechanger, je te conseille de le faire vite. » lui souffla-t-il, sachant pertinemment que leur atterrissage n’allait certainement pas passer inaperçu. Et Luca ne croyait pas si bien dire… Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrait sur une femme sur laquelle l’âge ne semblait avoir que peu d’emprise. « Mamma. » murmura Luca tandis que sa mère venait à leur rencontre, serrant brièvement son fils dans ses bras. L’espace de quelques secondes, la tête dans la cime des cheveux de sa mère, Luca redevenait l’enfant, un simple garçon dans les bras de la femme qui l’avait mis au monde. Cette étreinte, bien que courte, était si réconfortante. Une fois les deux Zabini séparés, la madre se tourna vers Théodora. Afin que Théodora puisse suivre la conversation, Luca s’exprima en anglais, ralentissant le débit pour sa mère qui n’avait pas l’habitude de parler dans cette langue. « Maman, je te présente Théodora Haig, elle gère la comptabilité de la boîte. » Luca n’avait pas de doute sur le fait qu’elle savait très bien qui elle était. Dans un anglais approximatif, elle dit : « Ravie de vous rencontrer, je suis Stefania Zabini. » Luca laissa Théodora déblatérer quelques formules d’usage tandis que sa mère les invitait à entrer dans la maison. Une fois dans le hall, ils se débarrassèrent de leurs manteaux et lorsque Luca ouvrit la bouche pour demander où était son père, celui-ci fit son apparition, son air sévère toujours vissé sur son visage. « Mio figlio. » Il s’approcha, posant affectueusement sa main sur son épaule tandis que son regard se dirigeait vers Théodora. « Papà. » Luca pouvait presque sentir le cœur de Théodora s’arrêter de battre tandis que sa mère demandait s’ils avaient fait bon voyage. « Oui, tout s’est bien passé. » Alors que Stefania proposait de passer dans la salle à manger pour prendre un rafraîchissement avant de passer à table, Alessandro balaya cette idée d’un revers de main et demanda : « Plus tard. Les affaires d’abord, Stefania. » Abdiquant facilement, sachant à quel point l’affaire familiale était au cœur des préoccupations de son mari, Stefania, peu concernée par ces sujets, quitta le hall d’entrée. Luca et Théodora suivirent le père Zabini jusqu’à son bureau et sur le chemin qui menait jusqu’à celui-ci, Luca attrapa la main de la jeune femme pour la serrer brièvement, dans l’espoir de lui insuffler tout le courage nécessaire. S’installant dans les fauteuils face à son père, celui-ci leur donna la parole et Luca commença à parler, rentrant directement dans le vif du sujet. « La guerre qui sévit en Angleterre entre les sorciers et les moldus profitent à notre commerce. Depuis que le gouvernement moldu a instauré un couvre-feu, la plupart des sorciers qui avaient pour habitude de faire la fête dans le Londres moldu se retrouve sur le chemin de traverse. On a observé une augmentation de la fréquentation du bar d’environ 35 % depuis cette annonce. » Le malheur des uns faisait le bonheur des autres. Et les poches de Luca étaient encore plus pleines qu’auparavant. « Quant au garage, certains sorciers cherchent également un moyen de locomotion plus passe-partout que le balai, qui convient aussi bien dans le monde sorcier que dans le monde moldu. Là aussi, on observe une augmentation des ventes. » Luca se tourna vers Théodora afin qu’elle prenne la suite. Les chiffres, c’était loin d’être la tasse de thé de Luca et il ne maîtrisait pas bien le sujet.


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Lun 11 Mar - 22:25

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Que dire de cette envie de ne jamais quitter des draps ou des bras ? Cela n’était jamais arrivé à Théodora : tôt ou tard elle payait le prix fort de son attachement. Mais pas cette fois-ci. Elle s’en était pris plein la figure avec toutes les histoires de trahison et autres mais elle en était ressortie plus forte que jamais et surtout plus attachée que jamais à Luca. Elle l’avait dans la peau cet Italien. Elle n’arrivait pas à se lasser. Comment était-ce possible avec ce caractère de con arrogant, ces muscles superbement dessinés et cette touche si craquante lorsqu’il prononçait son prénom ? Non, franchement elle n’arrivait toujours pas à savoir ce qu’il lui trouvait et encore plus ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Elle devrait probablement lui revoler un baiser pour se rafraichir la mémoire… Enfin il faudrait qu’elle retrouve ces motivations rapidement car dans quelques heures, elle serait face aux parents Zabinis. Elle pouvait compter sur les doigts d’une seule de ses mains le nombre de parents de ses amants qu’elle avait rencontré. Et encore, les trois quarts ce fut par accident. L’un des garçons qu’elle avait fréquenté l’avait même présentée comme la femme de ménage devant des parents ahuris… En même temps, quelle femme de ménage se retrouvait en culotte au milieu d’un salon ? Donc oui, rencontrer dans un contexte plus apaisé les parents Zabinis était quelque chose… Qu’il aurait mieux fallu qu’elle n’oublie pas… « Ils ne vont pas te bouffer. » Théodora leva les yeux au ciel. Evidemment qu’ils allaient la bouffer. Et pire, cela se ferait dans ses cris de souffrance !

Après s’être préparée puis changée et après avoir compris comment ils allaient aller jusqu’en Italie, Theodora soupira bruyamment lorsque Luca lui répondit que la tenue qu’elle portait n’avait pas d’importance. Il avait tout faux le petit Zabini mais elle ne pouvait pas le blâmer. Il était à tomber même lorsqu’il était en jogging et plein d’huile de vidange en rentrant du garage. Alors effectivement lui n’avait pas de soucis à se faire. Bon, Dora savait que son sang de vélane l’aidait considérablement à se faire apprécier mais cela ne fonctionnait qu’avec le sexe opposé… Et les mamas italiennes la terrifiaient. « Moi c’est  à poil que je te préfère. » Elle lui jeta un regard noir, mais elle fut trahie par la commissure de ses lèvres qui se retroussèrent de satisfaction « Si je survis à cette journée, je me déshabillerai sans une once de regret. » Se moqua-t-elle avant de transplaner jusqu’au garage.

Le trajet se fit étonnamment en silence. Dora n’en était même plus au stade de parler à cause du stress. Elle était à présent coincée dans ses pensées en espérant s’imaginer tous les scénarios possibles afin de savoir comment réagir à la moindre nouveauté. Le fait que Luca lui avoua être un peu nerveux la rassura encore moins. Luca n’avouait jamais être nerveux. Leur étreinte la calma quelque peu. Lorsqu’elle proposa de ne pas parler de leur relation, il ne lui répondit pas immédiatement. Ne pouvant voir son visage, elle ne sut pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Elle se mordit la lèvre de satisfaction lorsqu’il lui indiqua ne pas avoir honte d’elle. Elle n’en doutait pas mais cela faisait toujours du bien à son ego malmené. Elle acquiesça à son affirmation. Ne pas lancer le sujet mais ne pas mentir. Pourtant mentir c’est tout le temps ce que tu fais ma poule. Elle déglutit et repoussa cette idée bien loin. « Je ne pense pas qu’ils savent. Ne t’inquiète pas. » Théodora ne sut pas si elle était véritablement soulagée. « Il n’y a aucune raison pour que cela les intéresse véritablement en plus non ? » Tenta-t-elle de se rassurer encore davantage.

Changeant de sujet, Théodora fut très satisfaite de la réponse de Luca. Elle rêvait de visiter l’Italie. Elle n’avait jamais voyagé. L’Angleterre était tout ce qu’elle avait vu alors même que son patrimoine génétique s’étendait à l’autre bout de l’Europe. « Si mon patron m’emmerdera pas, alors on est obligé de la faire cette visite… » . Elle sourit et profita de la visite touristique. La France ! Elle la visiterait bien un jour aussi. La moitié des villes qu’indiquaient Luca lui étaient inconnues mais qu’importe. Elle avait l’impression de retomber en enfance.

L’instant fatidique arriva bien trop vite au goût de Theodora. La moto ralentit, se posa et la sorcière eut l’impression que cette atterrissage venait de vider tout l’air de ses poumons. Elle se changea immédiatement sur les conseils de Luca et à peine son tailleur venait-il de réapparaitre qu’une femme sortait pour les accueillir. Que le spectacle commence… Pensa Theodora en arborant son plus charmant sourire. Elle trouva touchant  la scène du grand gaillard qu’était Luca, plonger dans une étreinte avec sa mère. Elle ne savait pas tellement ce que cela faisait d’avoir ce type de relation maternelle. La sienne de mère avait plutôt décidé de l’abandonner que de l’aimer…   « Maman, je te présente Théodora Haig, elle gère la comptabilité de la boîte. » La Theodora Haig en question se sentait crispée mais se rapprocha timidement. « Ravie de vous rencontrer, je suis Stefania Zabini. » Theodora tendit la main pour serre celle de Madame Zabini. « Enchantée également Madame Zabini, c’est un plaisir de vous… » Rencontrer ? Revoir ? Etait-il vraiment pertinent de se rappeler leur dernière interaction. Vite ! Il fallait qu’elle conclue sa phrase… Mais pourquoi n’avait-elle pas répété les présentations ?! « … Voir dans votre merveilleux chez-vous. » Pirouette, et rattrapage en beauté. Et bien ce n’était pas gagné pour la suite…

La comptable suivit les Zabini à l’intérieur de la maison et pria le Tout-Puissant de lui venir en aide. Certes elle ne lui demandait plus grand-chose ces derniers temps mais elle avait vraiment besoin de Lui cette fois-ci. Et pour toutes les crasses qu’Il lui avait faites, elle méritait bien un petit coup de pouce divin au moins une fois de temps en temps. « Mio figlio. » Théodora se figea alors que le père Zabini apparaissait. Et merde…. Un sourire vissé sur les lèvres, quasiment boulonné à ce stade pour qu’elle le maintienne aussi parfaitement, la jeune femme salua le nouveau venu lorsqu’il posa un regard sur elle. « Monsieur Zabini, bon… » Elle voulut présenter ses salutations mais la conversation s‘enchaina entre Stefania, Luca et son père et Théodora referma donc la bouche pour patienter en silence, quelque peu en retrait. Elle suivit ensuite les hommes Zabini et regretta de ne pas pouvoir s’éclipser comme Stefania. Elle lança un regard de désespoir à Luca et celui-ci lui prit la main. Bon certes cela la rassura quelque peu mais pour quelques secondes seulement. Elle avait vendu son bout de pain face à des grands caïds mais Monsieur Zabini, dirigeant l’une des mafias les plus puissantes d’Italie, il faisait facilement partie de son top trois. Theodora, s’assit, son porte document sur les genoux, et alors que Luca commençait un rapport détaillé, elle s’empressa de sortir ses diagrammes et figures pour illustrer les propos et préparer le terrain pour sa présentation. Elle prit quelques grandes inspirations le plus discrètement possible afin de calmer son cœur qui s’emballait sous le stress. Il manqua d’ailleurs un battement lorsque Luca termina son introduction et que l’attention des deux hommes se tourna vers elle.

Sa bouche était aussi sèche que le Sahara et elle avait envie de prendre ses jambes à son cou. Mais Theodora savait bien que c’était impossible, alors, prenant une grande inspiration et avec son plus beau sourire, elle entama sa présentation. « Merci Luca pour cette introduction. Effectivement, ce qu’il faut retenir, c’est évidemment que la guerre nous est particulièrement profitable. » Elle sortit son premier graphique qui bougeait légèrement pour attirer l’attention. « Vous voyez ici, en profits nets, par rapport à l’année dernière, c’est très parlant : +40%. Et le profil de la courbe prévisionnelle est particulièrement encourageant pour la suite. » Elle sortit son panneau suivant. « Le blanchiment grâce au bar fonctionne à merveille et permet de réinjecter facilement des milliers de gallions. Les contrôles du Ministère se sont un peu calmés suite au changement de gérant… Mais j’ai peur qu’ils ne reprennent de plus belles. Enfin, ce dont on peut se réjouir, c’est que nous risquons d’être face à des interlocuteurs beaucoup plus compréhensifs sur nos activités avec les bons cadeaux aux bonnes personnes. » Elle déglutit, tentant de lire le visage impénétrable du père Zabini. Elle n’arrivait à dire s’il n’écoutait absolument rien de ce qu’elle disait ou s’il avait envie de la tuer sur le champ. « Le… Hum… Les dépenses des derniers mois sont un peu plus élevées que la moyenne mais les coûts de beaucoup de matières premières ont augmentées, plusieurs véhicules ont été fortement endommagés comme une partie des infrastructures dans le contexte mouvementé actuel. » Elle continua de maintenir son sourire de façade. Jetant un regard implorant à Luca de la délivrer de ce moment, elle se retourna à nouveau vers le Père Zabini. « Avez-vous des questions… Monsieur… Hum… Monsieur Zabini ? »

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LORA XI, Tivoli en Italie, Novembre 2021



Si l’italien pouvait aisément comprendre l’appréhension de Théodora, il ne chercha pas non plus à dissimuler sa propre nervosité. Certes, il paraissait plus serein que la jeune femme, chose tout à fait normale mais il s’agissait de ses parents, des personnes qu’il admirait le plus sur cette terre. Toutefois, Luca ignorait comment il devait se positionner par rapport à sa relation avec la comptable. Si Luca ne cachait plus vraiment le fait qu’ils se côtoyaient, et de manière bien plus intime et plus sérieuse que lors de ces précédents relations sans lendemain, il n’avait pour l’instant pas eu de retours de la part de la maison mère à ce sujet, que ce soit par courrier ou de vive voix lors de ces précédents passages en Italie. S’ils étaient au courant, ils gardaient cette information pour eux. Si Luca imaginait mal sa cousine Alessia rendre des comptes au père Zabini, qu’en était-il vraiment d’Anjelica ? La fratrie Zabini avait été mise à mal courant de l’été et si leur dispute avait été explosive, Luca préférait penser qu’ils faisaient toujours front commun, unis envers et contre tous. Malgré tout ce qu’il s’était passé. Réfléchissant à toute vitesse, Luca préféra rassurer Théodora, lui demandant de ne pas s’inquiéter mais la question qu’elle posa ensuite montra à l’italien qu’il n’avait pas vraiment réussi son coup. « Tu veux que je te mente ? » ironisa Luca. Évidemment que cela les intéressait de savoir qui leurs enfants fréquentaient. Non pas parce qu’ils estimaient avoir leur mot à dire, mais plutôt parce que chaque membre de la Cosa Nostra devait se protéger des trahisons, des attaques des clans extérieurs. Il y avait toujours ce risque. « Après ce qu’il s’est passé entre Jaeden et Anja, puis avec O’Connor, je pense que ça les intéresse tout particulièrement. » O’Connor avait été à la source du conflit ouvert avec Anjelica, Luca en était bien conscient ; sa cadette lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait pas à se mêler de sa vie sentimentale, là où Luca pensait tout l’inverse. Protéger sa sœur avait toujours été sa priorité. « Mais comme ce n’est pas dans mes habitudes de… » Luca fit une pause, cherchant ses mots avec précaution. « d’avoir une relation stable, je ne sais pas s’ils s’imaginent que cela soit possible. » conclut-il. Après tout, cela faisait quoi… Dix ans qu’il enchaînait les relations éphémères, les aventures sans lendemain, sans choisir de se poser avec une femme. Ce mode de vie sans attache lui plaisait. En tout cas, il lui avait plu. Aujourd’hui, avoir Théodora à ses côtés était réconfortant, c’était un fait, même si Luca faisait d’importants efforts pour occulter le fait que cette relation était fragile ; ils naviguaient à vue, constamment.

Une fois leurs appréhensions partagées, ne souhaitant pas ruminer durant tout le reste du trajet, la discussion se fit plus légères. Luca commenta chacune des montagnes qu’ils survolaient, chaque paysage étant plus impressionnant que le précédent vu du ciel. Si Luca rêvait de faire découvrir son pays à la jeune femme, il ne devait néanmoins pas oublier qu’ils étaient là pour une raison bien précise. Mais rien n’empêcherait de prendre du bon temps sur le chemin du retour. Surtout que Théodora lui avait promis de se dévêtir sans une once de regrets une fois la journée achevée : c’était un programme des plus alléchants. « On pourrait survoler Beauxbâtons si tu veux. » C’était une construction française des plus fascinantes et cela méritait le détour, même si cela n’avait rien à voir avec le château de Poudlard où Théodora avait fait ses études. Mais Luca serait ravi de lui montrer l’endroit où il avait fait les quatre cents coups avec sa sœur. Ces années paraissaient si lointaines désormais. La conversation fila bon train jusqu’à ce qu’ils arrivent jusqu’à Tivoli.

Ressentant immédiatement une pointe de nostalgie en survolant la ville qui l’avait vu naître et grandir, Luca se rappela à quel point il aimait ce pays, à quel point il adorait cet endroit, à quel point tout lui manquait lorsqu’il était à Londres. S’il s’était acclimaté à la vie anglaise, il avait l’Italie dans le sang et rien ne pourrait jamais le défaire de ses origines. Rien. Alors qu’ils atterrissaient devant la longère familiale, Luca se sentit à nouveau chez lui, comme s’il n’avait jamais véritablement quitté la ville. Après quelques mots échangés rapidement avec sa partenaire, la madré des Zabini vint à leur rencontre. Si Luca adorait sa sœur, l’affection qu’il ressentait envers sa mère était tout aussi affirmée. Il laissa les deux femmes échanger quelques banalités d’usage et il remarqua que même pour quelques salutations, Théodora n’était pas aussi incisive et déterminée qu’elle pouvait l’être habituellement. Elle avait perdu de sa superbe, de son assurance et comme Luca la connaissait bien, tout cela était perceptible à ses yeux. Évidemment, il ne fit aucun commentaire. Pour quoi faire d’ailleurs ? Pour la mettre mal à l’aise ? Mieux valait faire comme si de rien n’était. Son père fit ensuite son entrée et s’il avait pu lire dans les pensées de Théodora, Luca savait très bien ce qu’il y aurait trouvé : une volonté farouche d’être loin, très loin d’ici. Était-ce flagrant aux yeux des autres ou bien Luca pouvait percevoir cela car il était proche d’elle? Ne se posant pas plus de question alors que son père réclamait immédiatement une audience, ils le suivirent jusqu’au bureau. Tentant de rassurer Théodora par une brève étreinte de la main, ils s’installèrent ensuite. Luca, qui détestait pourtant les chiffres, commença le rapport, dans le but d’amorcer les choses pour Théodora et qu’elle se sente plus à l’aise. Elle gardait pour le moment le silence, se contentant d’illustrer ses propos par des lignes de chiffres et des figures détaillées. Évidemment, lorsque Luca atteignit les limites de ses compétences, il passa la main à Théodora ; son regard se posait sur elle tandis qu’il tentait de lui insuffler tout le courage nécessaire pour la mission qui lui était donnée. Elle n’en menait pas large et il le ressentait très bien : alors donc c’était ça le fameux courage des Gryffondor... Et bah dis donc, c’est pas glorieux, pensa Luca, occultant le fait qu’elle avait évidemment de nombreuses circonstances atténuantes. Elle conservait néanmoins son plus beau sourire, une de ses meilleures armes, mais qui malheureusement, n’aurait probablement aucun effet sur le père Zabini.

Il la laissa présenter une montagne de chiffre, tout aussi barbants les uns que les autres. Le seul qui retenait était le suivant : Milliers de gallions. Les bénéfices étaient conséquents -merci la guerre contre le Blood Circle- et leur entreprise ne s’était jamais aussi bien portée. De plus, depuis que Théodora veillait au grain, la comptabilité était exemplaire et le blanchiment d’argent était tout ce qu’il y avait de plus fiable. En définitive, tout allait bien. Luca se contenta d’acquiescer de temps à autre, comme lorsqu’elle évoqua les membres du conseil. La balance penchait désormais en faveur des Mangemorts et si Luca -et la Cosa Nostra au sens large- n’avait jamais eu que faire de la guerre entre les Mangemorts et l’Ordre du Phénix, Théodora disait vrai : les Mangemorts étaient plus corruptibles, plus à même d’accepter les pots-de-vins. Et cela pouvait s’avérer utile si un jour ils avaient besoin de couvrir certaines de leurs traces. Mais pour le moment, ils demeuraient discrets. Le gouvernement avait de toute manière les yeux ailleurs. Théodora conclut son propos en évoquant les dernières dépenses. Lorsqu’elle demanda si son paternel avait des questions, Luca se reporta sur son père ; ses yeux perçants jaugeaient Théodora avec une intensité incroyable, comme s’il la découvrait pour la première fois, comme s’il la redécouvrait peut-être. Luca ne fit aucun commentaire, le laissant poser les questions qu’il souhaitait. La jeune femme y répondit avec exactitude et professionnalisme durant ce qui sembla des heures. Luca se permit à intervenir à quelques reprises, venant soutenir Théodora dans sa présentation.

Lorsqu’ils eurent fait le tour de la plupart des sujets qu’il fallait aborder, ils quittèrent le bureau. Prétextant vouloir se rafraîchir avant le déjeuner, Luca entraîna Théodora vers l’étage où les chambres et les salles de bain se trouvaient. L’emmenant vers la salle d’eau de son ancienne chambre, Luca prit le temps de fermer la porte avant d’attirer la jeune femme contre lui, leurs lèvres se rencontrant brièvement. « Va tutto bene ? » demanda-t-il tandis que ses mains se posaient dans le creux de ses reins, tentant par ses étreintes de relâcher la pression. « Tu t’en es très bien sortie. » Posant son front sur le sien, cherchant un peu de réconfort, Luca se rendit compte à quel point la situation était délicate. Dissimuler sa relation avec Théodora paraissait plus difficile qu’il ne l’avait pensé. A Londres, c'était plus simple. Ils échangèrent un court instant avant que Luca ne coupe court à la conversation. « Viens, faudrait pas qu’ils pensent qu’on s’envoie en l’air. » dit-il, un sourire sur les lèvres, pour détendre l’atmosphère. Tout en pinçant sa fesse, il chuchota : « Même si c'est pas l'envie qui m'en manque. »

Ils se rendirent ensuite dans la salle à manger où on les attendait déjà. Prenant place, la madre débuta immédiatement les hostilités en demandant des nouvelles d’Anjelica. « Elle va bien. » Était-ce la vérité ? Toute l’histoire avec O’Connor l’avait bien ébranlé et Luca savait que cela avait mis à mal leur relation. Celle-ci ne tenait plus qu’à un fil et le fait qu’Anjelica et Théodora ne parviennent pas à s’entendre n’aidait en rien Luca à prendre des décisions plus franches. Pour autant, elle demeurait le pilier de sa vie comme il demeurait celui de la sienne, envers et contre tout, même dans l’adversité. « Son appui est plus que capital. » Au quotidien, il était même primordial. Après son retour en Angleterre, Luca n’avait pas cherché à évincer sa sœur cadette de la direction ; après tout, elle avait géré d’une main de fer les affaires durant toute sa désintox, quoi de plus normal que de chercher à se partager les tâches qui les incombaient. La discussion allait bon train, Stefania s’enquérant également de nouvelles des autres membres de la famille dont la jeune Alessia, que Luca adorait. Avant qu’elle ne demande : « J’ai fait préparer des chambres au cas où vous ne voudriez repartir que demain. » Il était vrai que Luca avait encore d’autres choses à voir avec son père qui ne concernait pas Théodora et que faire le trajet de nuit pouvait s’avérer délicat en plein hiver. « Grazie mille, mama. » se contenta de dire Luca. « Effectivement, tu as bien fait de préparer deux chambres. » répondit son père, appuyant bien sur le milieu de sa phrase. « Vous dormirez bien, Miss Haig. La literie des Zabini a très bonne réputation. » Luca releva la tête vers son père mais ne fit aucun commentaire. Pour la première fois de sa vie, il était décontenancé. Ces phrases, pourtant anodines, étaient suffisamment parlantes pour Luca. Son père savait.


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