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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Entre âmes d'Artistes magiques :: United Kingdom :: Angleterre
Elida Sutton
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Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
C’est un peu étrange de retrouver ma maison avec mes Mamans après dix mois entiers passés dans un château magique. Là-bas, je passais mes journées à étudier des choses principalement magiques – sauf l’astronomie, ça c’est pas magique – ainsi qu’à observer la Magie présente dans chaque centimètre carré de l’école. C’était impressionnant de voir à quel point Poudlard est si différente de l’école où j’allais l’année dernière. Là, je viens de passer dix mois entiers à vivre entourée de Magie, de la première à la dernière minute de la journée. Dix mois à tout découvrir, à être stupéfaite par tout ce que j’ai pu voir.

Les escaliers qui bougent, la nourriture qui apparaît sur la table, les fantômes qui se promènent, les mélanges dans des chaudrons, les baguettes magiques qui s’allument. Et encore, je suis sûre que je n’ai pas tout vu : dix mois, c’est trop court pour rattraper tout ce que les Sorciers côtoient depuis leur naissance. Comment c’est, de vivre avec des parents Sorciers ? Font-ils tous avec la Magie, comme les Moldus font tout avec la technologie ? Font-ils la vaisselle avec l’aide de leur baguette, tandis que mes Mamans ont un lave-vaisselle ? Un jour, j’aurais ma réponse. Dans les livres, dans les récits des élèves de Poudlard, je trouverais.

En attendant, ce sont les vacances d’été qui commencent. Deux mois sans Magie, la baguette magique précieusement rangée dans le sac, lui-même bien rangé dans l’armoire, les livres laissés dans la valise qui ne s’ouvrira que si je décide de feuilleter mes manuels. Ce que je ferai, évidemment : c’est important de réviser pendant ces deux mois, sans quoi j’aurais sûrement tout oublié à la rentrée. Ce serait une catastrophe ! Je n’ai pas passé ces dix mois à visiter l’école de fond en comble et à dévorer tous les livres possibles de la bibliothèque pour avoir ma tête vide au bout de deux mois.

Mais je n’ai pas prévu d’y passer mes journées non plus. Est-ce une bêtise ? Mais non, les vacances c’est fait pour s’amuser aussi ! Certains élèves, à l’école moldue, disaient que je ne savais pas m’amuser. C’est vrai que je préfère lire des livres, passer du temps avec les animaux de la maison, ou même promener pendant des heures dehors, à écouter les oiseaux ou regarder les nuages. Mais chacun ses goûts comme on dit : si j’ai du plaisir à faire tout ça, c’est que je m’amuse ! Même si j’aurais bien aimé aussi m’amuser avec un peu de Magie.

Ça va me manquer je crois, pendant les vacances. Mais bon, c’est comme ça ! Puis mes Mamans ont été claires à mon retour, elles ont posé des règles précises : pas de Magie, pas même le mot. De toute façon, j’ai pas le droit d’utiliser ma baguette magique si je ne suis pas à l’école. Donc ça ne devrait pas être compliqué ! « Maman April, tu viens promener avec moi ? Allez s’il te plaît dis oui ! Regarde y a des nuages, on peut aller les regarder aussi ! Tu te souviens, comme on faisait avant ? Tout à l’heure j’y ai vu une baleine ! »

Un nuage en forme de baleine bien sûr, vous l’aurez compris. Mais ma Maman secoue la tête, refuse catégoriquement. J’avais oublié comment elles étaient devenues, elle et Maman Sidney, lorsqu’on nous a expliqué ce que j’étais. Ça s’était fait petit à petit, mais assez rapidement quand même. Je soupire, puis hausse les épaules : tant pis, je ne vais pas me laisser abattre ! « Alors j’y vais toute seule. » À douze ans, j’en suis bien capable : je connais les chemins par cœur, et je sais faire attention. « Prends Dixie avec toi. » Ah, chouette ! Une promenade avec Dixie !

Dixie, ça fait quelques années qu’elle est à la maison. Mes Mamans l’ont sortie d’un refuge où elle avait été abandonnée. Depuis, elle est avec nous et elle est super gentille ! Sautillante, j’attrape un sac à dos avec mon carnet pour écrire une histoire si j’ai une idée soudaine, et c’est parti ! « Tu viens Dixie ? » Elle ne dit jamais non à une promenade, même si Maman Sidney l’a sortie avant d’aller travailler ce matin. Il faut dire que ce n’est pas le même genre de promenade, et Dixie le sait bien !

Avec moi, c’est plus tranquille. On a le temps, plusieurs heures devant nous, pour marcher le long des trottoirs et des chemins piétons. L’avantage d’une petite ville perdue en campagne, encore plus un mardi en début d’après-midi, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de circulation. Alors nous pouvons profiter et gambader : pas de laisse pour ma chienne, et sans trop faire attention à notre destination. Impossible de se perdre ici de toute façon : je connais tout. Les croisements de routes ou de chemins, les maisons, les arbres, les buissons. Et Dixie, elle, connaît les odeurs en plus de tout ça : elle est une guide parfaite.

Il n’y a plus qu’à profiter de l’extérieur, de la musique murmurée par le léger vent dans les feuilles des arbres, de la fraîcheur apportée par leur ombre – bien que l’air ne soit pas bien chaud, ni le soleil bien fort, d’autant plus que quelques nuages se promènent à leur manière dans le ciel. « Ne t’éloigne pas trop de moi non plus ! » Même si je la suis, je suis moins rapide. Aujourd’hui, c’est une promenade qu’elle dirige, même si à bien y penser, le chemin est assez droit. Ce qu’il ne faut pas, c’est aller sur les grandes routes : Maman April ne serait pas contente du tout.

Moi non plus, j’aime pas trop les grandes routes : on a nulle part où marcher, et les voitures vont vite. Il faut y faire attention, tandis qu’ici, je peux marcher et regarder les formes que font les branches entremêlées et habillées. « Hé Dixie, regarde, on dirait toi ! » Du bout du doigt, je pointe l’espace où je la vois, dessinée par une nature qui aime bien rigoler. « Dixie ? » Mince. Je l’entends aboyer un peu plus loin, alors je tourne la tête et la vois assise là-bas, face à une dame. Oups ! Je la rejoins en trottinant, pas vraiment inquiète.

Dixie n’est pas agressive ni méchante, simplement curieuse. N’oublions pas qu’aboyer est la langue du chien ! Peut-être n’a-t-elle simplement pas l’habitude de croiser cette dame, après tout, elle promène toujours par ici et connaît sûrement tout le monde. Alors elle se questionne : qui est-elle, que fait-elle ici ? Ou tout simplement, elle lui dit bonjour. À sa manière ! Mais moi, je ne suis plus trop habituée à croiser une nouvelle adulte, depuis ces dix mois loin d’ici. Comment on fait, déjà ? «  Excusez-la, je crois qu’elle vous dit bonjour et vous demande qui vous êtes ! J’espère qu’elle ne vous a pas faire peur. »

L’ironie de la situation serait qu’en fait, Dixie et la dame se connaissent parfaitement. Dans ce cas, j’aurais été une très mauvaise interprète ! Ce qui n’est pas impossible : ça fait dix mois qu’on ne s’est pas vues, Dixie et moi. Et c’est long, dix mois.

À savoir:


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Adelaide Flint
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Mer 11 Oct - 17:54


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*Allongée dans l’herbe, à côté de ma guitare, je regarde le ciel en silence. Les yeux grand ouverts, je profite des rayons chaleureux de l’été qui effleure ma joue plus tendrement qu’un amant. Le soleil d’Angleterre n’est pas suffisamment violent pour provoquer des coups de soleil, même au début de l’été comme aujourd’hui, alors j’en profite.

Le vent souffle sa mélodie dans les arbres, tandis que mes pensées se perdent dans l’azur qui m’entoure. Voilà trois années que j’avais officiellement lancée ma carrière dans la musique… Et pour la première fois, j’avais pris une pause. Après le succès de mes deux premiers albums et surtout, après une rupture un peu difficile, j’avais ressenti cet intense besoin de respirer.

Lorsque j’étais enfant, je passais tous mes étés dans une résidence secondaire dans cette région, avec maman. Un sourire s’affiche sur mes lèvres en songeant à l’insouciance de ces moments partagés avec celle qui m’avait élevée et tendrement aimé. Ah, si elle pouvait me voir, à mes concerts, remplissants les plus grandes salles du Royaume !

J’avais hésité à demander à père et Caleb l’autorisation de prendre quelques mois pour moi dans cette même résidence… Mais je m’étais vite ravisée. Pour que papa me demande quand j’allais rejoindre à nouveau le monde magique, ou que Caleb me rappelle qu’il était grandement temps pour moi de me marier ? Non merci. Alors, puisque j’en avais les moyens, j’avais fait le choix de louer une grande et jolie maison pour moi toute seule pour un mois. Là, je pouvais respirer, prendre du temps pour moi, jouer de la musique juste pour moi, sans me demander si ma chanson plaira ou non. Juste jouer mon moi, et surtout, composer mon nouvel album. Celui-ci était déjà un peu différent des deux premiers. J’avais grandi depuis mes premières chansons, après tout. Il était normal que mon style change, et mes fans me suivraient. Ils me suivraient, n’est-ce pas ?

Même si je ne voulais pas y penser, je crains tout de même que tout s’arrête du jour au lendemain. C’était normal, n’est-ce pas ? Dans ces professions où tout dépend de l’accueil que l’on réserve à vos nouvelles chansons… Il fallait savoir se renouveler suffisamment pour créer un nouveau hit, mais pas trop, pour ne pas décontenancer les gens. Un équilibre difficile à maintenir, que j’essayais d’ignorer, pour créer des chansons qui ne me plairait qu’à moi.

C’est d’ailleurs après commencer une nouvelle chanson qui, en fin de compte, ne me plaisait pas, que j’avais décidé de sortir me promener, avec ma guitare et mon carnet, évidemment, au cas où une mélodie me traverserait l’esprit.

Et voilà comment je me suis retrouvée là, allongée dans l’herbe. Je finis par me redresser, avant d’attraper ma guitare et de jouer quelques accords, l’une de mes premières chansons, la première que j’avais chanté à maman. C’est là que je vois une silhouette à quatre pattes courir vers moi. Je suis surprise de voir ce chien arriver, tout content de rencontrer quelqu’un. Je repose ma guitare dans son étui ouvert et viens caresser le chien.*

« Salut toi, tu es tout seul ? »

*Il a pourtant un collier. Mais la réponse à ma question ne se fait pas attendre, quand une petite fille d’une bonne dizaine d’années trottine vers moi. Avec ses cheveux blonds et son air innocent, elle me rappelle moi au même âge, surtout quand elle me dit qu’il essayait de me dire bonjour.*

« Pas du tout, ne t’inquiète pas. Tu es toute seule ? Tu habites dans le coin ? »

*Demandais-je, surprise de voir une si petite fille toute seule. Au même âge, impossible pour moi de quitter nos résidences sans être accompagnée… C’était totalement impensable ! Pour essayer de la rassurer, peut être, je finis par me présenter : *

« Au fait, moi c’est Ady, enchantée ! »


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Jeu 12 Oct - 4:36
Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
Souvent je me demande comment pensent les animaux, et ce qu’ils veulent nous dire lorsqu’ils communiquent avec nous dans leur langue. Il n’y a pas d’option langue animale à Poudlard, ce qui est bien dommage – pourtant ils pourraient, on y étudie de drôle de choses alors il n’y aurait rien d’étonnant à cette nouvelle matière. Peut-être que je devrais lancer l’idée ! Avec un peu de chance, ça plaira à quelqu’un qui décidera de nous enseigner les langues animales. Pas toutes bien sûr, mais les plus communes, pourquoi pas ?

En attendant, il faut deviner et prendre en compte le contexte et le langage corporel. Ce qui s’apprend aussi, et heureusement là-dessus il y a des livres ! Ici, Dixie est détendue et un peu curieuse en même temps : la queue en léger balancier et la tête droite, le regard posé sur l’Inconnue. Celle-ci ne semble pas inquiète d’ailleurs, il faut dire qu’il n’y a pas de quoi. Qui aurait peur d’un chien tout doux et tout gentil ? C’est vrai qu’il y a des gens qui ont peur des chiens. Mais l’avantage de Dixie, c’est qu’elle n’est pas du genre à sauter partout !

Je souris à la dame qui assure ne pas avoir eu peur : ouf ! Je n’aurais pas voulu que nous gâchions son après-midi. Elle est adulte, donc elle est soit en vacances comme quoi, soit en jour de repos – Maman Sidney avait ça de temps en temps. Alors, forcément, elle n’est pas là pour se faire une frayeur à cause d’une chienne un peu trop enthousiaste ! Remarquez, ç’aurait peut-être été l’occasion de lui montrer que les chiens ne sont pas méchants… Parfois, approcher un chien tout gentil aide à être rassuré. Mais non, pas besoin !

Quoi qu’il en soit, l’Adulte semble curieuse. Ou étonnée ? Elle me demande si je suis toute seule, si j’habite par ici, et c’est à moi d’être étonnée : « Oh non je ne suis pas toute seule, je suis avec Dixie ! » Et je montre la chienne à longs poils qui renifle tranquillement le sol autour de la dame. On est deux, donc je ne suis pas seule. C’est évident ! « Mais oui, on habite par ici. On profite juste des belles journées d’été pour sortir ! » Enfin, à Poudlard aussi je sortais.

C’était bien aussi ! Le parc de l’école est grand, il y a plein de choses à y voir, plein de promenades différentes possibles. En tout cas, je me demande pourquoi la dame pose une telle question. C’est bizarre, de voir une non-adulte se promener avec sa chienne ? Moi je ne trouve pas. C’est vrai qu’avant, j’étais avec au moins une de mes Mamans. Mais j’ai grandi, les temps changent ! Peut-être est-elle juste curieuse. Quoi qu’il en soit, elle a l’air très gentille puisqu’elle se présente !

Ady, c’est un tout petit prénom tout doux ! Je lui souris de nouveau en lui répondant joyeusement que « Moi, je suis Elida ! » Comme à l’école : là-bas aussi, on échange nos prénoms. Les noms de famille aussi, souvent. Mais là, on n’est pas à l’école. Alors je me rapproche un peu plus pour venir caresser Dixie, lui rappeler sans mots qu’il ne faut pas être trop envahissante avec la dame, même si elle s’est présentée. Et avec ces quelques petits pas supplémentaires, je viens remarquer un détail que je n’avais pas vu de là où j’étais.

Une guitare ! Enfin, je crois ? Je ne connais pas tous les noms des instruments, il y a sûrement d’autres instruments qui y ressemblent. Mais qu’importe ? « Oh ! Vous jouez de la musique ? Vous êtes musicienne ? » Mille et unes autres questions se bousculent dans ma tête, curieuses, peut-être un peu trop. Mais admettez que c’est rare de voir quelqu’un avec une guitare – ou quoi que ce soit d’autres – par ici ! Et moi, j’adore la musique. Dixie aussi d’ailleurs, car sa queue s’est agitée joyeusement en entendant le mot. Alors j’espère que mes questions n’auront pas dérangé l’Adulte !


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Jeu 12 Oct - 11:20


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*La petite blondinette n'est finalement pas bien comme moi : elle semble plus douce, plus naïve peut être aussi... Mais elle en est d'autant plus adorable. Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'envie de la protéger. Elle m'apparaît comme un oisillon qui a besoin de quelqu'un pour contrer le vent, pendant qu'elle apprend à voler. Puisqu'en effet, sa réponse me rassure, dans un premier temps. Avant qu'un prénom de chien et un geste vers son amie à quatre pattes ne me confirme que "Dixie" qui l'accompagnait était donc son chien. Etait-ce moi qui n'avait aucune notion de l'âge auquel un enfant "normal" peut se promener seul ? J'avais constaté, en allant à Poudlard qu'être une sang-pure m'accordait des privilèges, mais aussi des devoirs. Pourtant, ces "contraintes" avaient toujours été dans mon paysage, et je n'y avais jamais prêté attention avant. Peut être que les promenades seuls faisaient parti de ces choses ? Tout de même, je ne peux m'empêcher d'ajouter : *

« Oh je vois… Je peux me permettre de te demander ton âge ? »

*Bien malgré moi, la question sonne un peu spéciale, mais c’est simplement que je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’une gamine de 10 ans ne devrait pas être lâchée toute seule dans la nature, surtout avec tout ce qui arrivait, chez les moldus comme chez les sorciers. Mais peut être paraissait-elle plus jeune que son âge ? Encore une fois, je n’avais pas du tout de notion de l’âge d’un enfant, je n’en avais pas dans mon entourage. Ma petite soeur devait être un peu plus vieille qu’elle, mais très honnêtement, nos rapports n’avaient jamais été bons, mais ils étaient pires depuis la mort de maman.

Je me présente, dans la foulée, ce qu’elle fait aussi. Elida, c’est original, c’est mignon comme elle. Ca lui va bien, songeais-je, en lui répondant un doux : *

« Enchantée »

*C’est là que la blondinette semble repérée mon amie de toujours qui m’accompagne. C’était peut être étrange de la décrire ainsi, mais quand ma guitare était avec moi, je ne me sentais pas si seule que ça. Elle m’avait accompagné dans les meilleurs et les pires moments de ma vie, plus sûrement que la plupart de mes « amis » ou de mes proches en général.

Je pose la main sur le manche de ma fidèle guitare en souriant, avant de hocher la tête : *

« Oui, je suis musicienne. »

*Je la regarde, un peu amusée. Ces dernières années, c’était très rare qu’on ne me reconnaisse pas, en tout cas, pas ici. Je pensais que j’aurais été vexée, que l’on ne me reconnaisse pas. Mais finalement, cela m’amuse un peu. Ne lui révélant pour autant pas mon nom d'artiste (ou plutôt, simplement mon nom de famille qui completait le "Ady"), je redresse la tête vers la petite, et lui propose : *

« Tu veux que je te joue une de mes chansons ? »

*Voilà quelques jours que je ne jouais que toute seule, et puis, il était peut être temps de présenter une chansons que j’étais en train d’écrire, pour voir si elle lui plaisait, non ?*
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Ven 13 Oct - 15:59
Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
Les adultes, parfois, ne réfléchissent pas beaucoup. Pourtant, compter jusqu'à deux, ce n’est pas bien compliqué ! Peut-être que l’Adulte n’est pas très forte en mathématiques ? Ou alors, elle n’avait pas compris que Dixie était ma chienne ? Ça me paraissait clair puisque c’est moi qui suis venue m’assurer qu’elle n’était pas embêtée par Dixie. Mais apparemment, ce n’est pas toujours évident pour tout le monde. En attendant, la voici au courant ! Sauf qu’elle semble penser à quelque chose de précis, car elle me demande mon âge au passage.

La tournure de sa phrase est assez étrange, puisqu'elle demande si elle peut se permettre de me poser la question. Est-ce que je dois dire qu’elle peut se le permettre ? Ou je lui donne mon âge du premier coup ? La deuxième solution me semble la meilleure, sinon ce serait un peu répétitif. « J’ai douze ans et trois mois ! » J’aurais pu dire douze ans et un quart. J’adorais les mathématiques à l’école ! Mais il ne faut pas exagérer non plus. Et puis bon, mon esprit curieux se demande « Pourquoi de telles questions ? »

Admettez que c’est curieux. J’ai comme l’impression, avec ses questions, qu’elle pense qu’il faudrait que je sois accompagnée d’un être humain – d’où le fait qu’elle s’interroge sur le fait que je sois seule alors qu’il y a Dixie. Est-ce qu’il y a un âge pour commencer à promener toute seule ? Douze ans c’est grand quand même… Et puis, c’est Maman April qui n’a pas voulu m’accompagner mais m’a dit d’y aller avec notre chienne amoureuse des promenades tranquilles ! À mes yeux, il n’y a aucun problème. Mais peut-être que ça dépend des gens.

Quoi qu’il en soit, elle finit par se présenter et j’en fais de même. L’Adulte – Ady – répète son mot si joli après avoir entendu mon prénom : enchantée. Qu’est-ce que j’adore ce mot ! Enchantée, c’est comme magique. Un pays enchanté, un pays magique. Un enchantement, c’est de la Magie. Tout ce que je ne connaissais pas il y a un peu plus d’un an, mais ça, elle ne peut pas le savoir. Alors je lui fais un grand sourire, ravie. Une dame qui utilise un mot aussi beau ne peut qu’être très gentille ! « Moi aussi ! » Et c’est très sincère.

Et tandis que Dixie vient sentir ma main avant d’accepter la caresse, je remarque cet instrument à cordes, posés dans son sac à même le sol. Les sacs de protection des guitares sont très amusants : ils ont pile la forme de l’instrument ! Alors que nos sacs à dos n’ont pas la forme des manuels qu’on y met, tout comme les sacs donnés en magasin lorsqu’on achète un vêtement n’ont pas la forme de ce vêtement. Quoi qu’il en soit, il s’agit très certainement de la guitare de la dame, là-dessus je n’ai aucun doute.

Alors je n’hésite pas à la questionner, et celle-ci me confirme rapidement qu’elle est bien musicienne. « Woaw ! » C’est pas tous les jours que je rencontre une musicienne ! Impressionnée, je regarde sa main qui s’est posée sur le manche – on dit bien manche ? – de l’instrument, comme j’ai posé il y a peu la mienne sur la tête de Dixie. Un geste plein de douceur et d’attention. Les musiciens considèrent-ils leur instrument comme un animal de compagnie, donc comme un membre de la famille ?

Mieux : un instrument de musique pour un musicien est-il comme une baguette magique pour un sorcier ? Plus qu’un outil, plus qu’une nécessité : un bout de soi ? Sans baguette, pas de Magie. Sans instrument, pas de musique. L’idée me laisse un instant pensive, oubliant presque que je suis là, debout devant une Artiste. Mais celle-ci me rappelle sans le vouloir que je ne suis pas seule dans une bulle, me proposant de me jouer une chanson. « Vous voulez… Me jouer une de vos chansons ? »

Stupéfaite, je répète ses mots sans être certaine d’avoir bien entendu. Une musicienne qui me proposé, là comme ça, de me jouer sa musique ? Quelle chance ! Je me demande bien ce qu’elle fait comme musique. « Oh oui ! Avec plaisir ! » Mais rapidement, quelque chose m’interpelle : « Mais… Ici ? Vous pouvez jouer de la musique dehors ? » C’est vrai que je n’y connais rien moi, en musique. Maman Sidney est serveuse, elle travaille dans un bar. Elle a un endroit précis où travailler, et en-dehors, et bien, elle ne travaille plus !

Les professeurs de Poudlard, ils enseignent à l’école mais pas en-dehors. Ceci dit, ça expliquerait la présence de sa guitare avec elle à un tel endroit. Après tout, ça ne se promène pas une guitare ! Ce serait étrange. Je sais bien que je me promène avec Dixie, mais elle a besoin de sortir, de se dégourdir les pattes, de voir autre chose que le jardin et la maison, de sentir de nouvelles odeurs ! Un instrument de musique, lui, n’a pas tous ses besoins. Tout comme une baguette magique !


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Ven 13 Oct - 18:38


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*Le décompte est précis et m’amuse. Depuis combien de temps avais-je arrêté de présenter les mois ? Les demi, les quarts d’années ? Depuis fort longtemps, déjà. Pourtant, cela me paraît particulièrement adorable. Cette petite fille est comme une brise fraîche lors d’une chaude journée d’été. Douce, rafraîchissante, une parenthèse très appréciée dans la chaleur habituelle. D’ailleurs, je réalise qu’elle a exactement la moitié de mon âge, actuellement. Amusant, non ?

Néanmoins, je n’ai pas le temps de lui faire part de ma réflexion que, déjà, elle semble se demander pourquoi je me pose cette question. C’est vrai, ce n’est pas habituel, comme interrogation. Honnête, je hausse les épaules et lui répond sincèrement : *

“Je suis simplement étonnée de te voir seule, enfin, sans adulte avec toi. Jusqu’à mes 16 ans, je n’avais pas le droit de sortir du domaine familial sans au moins un chaperon. Mais ma famille était un peu sévère, j’imagine que c’est simplement l’une des choses que les autres enfants peuvent faire.”

*Je hausse à nouveau les épaules et souris amusée. Peut être était-ce elle qui avait l’autorisation de se balader seule jeune, ou peut être était-ce ma notion de l’indépendance et de la liberté des adolescents qui n’était pas très ancrée dans le réel. Cela ne me surprendrait pas. D’autant plus que je n’étais pas juste une sorcière de sang-mêlée comme la majorité des sorciers. J’appartenais à une famille de sang-pur, et si je devais choisir un comparatif avec le monde moldus, j’appartenais à la noblesse sorcière. La plupart de mes camarades à Poudlard n’avait pas de contrainte comme les miennes, ni la pression des résultats et de la création d’un “réseau” comme je pouvais l’avoir. Surtout pour une serdaigle, quand une grande partie des sang-pure se retrouvait chez les serpents. Enfin, Serpentard ne m’avait jamais correspondu, alors que la créativité et la liberté que j’avais trouvé chez les bleus et argents m’avait toujours parlé. D’ailleurs, je devais admettre avoir été soulagée que les artistes se trouvent dans la même maison que les intellectuels, car ce n’était clairement pas la fibre artistique qui étouffait les Flint. Si mes frères et soeurs s’étaient retrouvés dans cette maison, c’était bien pour leur curiosité et leur intellect. Il suffisait de voir où cela les avait mené : entre celui à la tête de l’entreprise familiale qu’il gérait d’une main de maître, la chercheuse dans le domaine familiale, la tête du service juridique et la brillante étudiante, il n’y avait guère que moi qui faisait tâche dans ce parfait tableau.

Enfin, il ne servait à rien de se morfondre sur ma différence. Je l’avais accepté, j’avais même appris à l’aimer, grâce à maman qui avait nourri ma passion et mon talent pour la musique. Si j’en étais là où j’étais aujourd’hui, c’était bien grâce à elle.

Voilà pourquoi je n’ai aucun mal à affirmer à une petite moldue que j’étais enchantée de la rencontrer. Peu m’importait la magie ou non de la personne en face de moi, tant qu’elle aimait la musique, c’était au final le plus important à mes yeux.

C’est d’ailleurs là qu’elle remarque ma guitare et semble impressionnée par mon affirmation. Pourtant, j’aurais pu simplement être une musicienne amatrice. Ce n’était pas le cas, mais être musicien ne suffisait souvent pas pour gagner sa vie, à moins de réussir à trouver un public et la reconnaissance d’autrui. Une reconnaissance et un public que j’avais, mais que j’avais surtout la chance d’avoir.

Elle semble surprise que je souhaite lui jouer un morceau, même très impressionnée, ce qui m’étonne. Elle me demande si je peux jouer là, dehors. Je me demande si elle parle du lieu, ou si je peux jouer comme ça, sans préparation ni rien. Je ris un peu, amusée encore, tant pour moi, la musique coule de source.*

“La musique n’est pas seulement mon métier, c’est ma passion. On embêtera personne ici, de toute façon.”

*J’attrape ma guitare, me redresse et pose ma meilleure amie sur mes cuisses que j’ai mise en tailleur. Les courbes de l’instrument viennent embrasser les miennes, et c’est comme un souffle qui s’empare de tout mon corps. Je ne me sens jamais aussi vivante qu’avec un instrument entre les mains. C’était véritablement ça, le sens de ma vie, je ne pouvais pas en douter. Mes doigts effleurent les cordes et, immédiatement, mon visage rayonne alors que quelques notes s’échappent de ma guitare. Je redresse la tête, l’invite à s’asseoir, avant de murmurer : *

“Et puis, c’est peut être idiot pour certain. Mais pour moi, la musique est une forme de magie terriblement puissante. La magie ne peut pas manipuler les émotions, mais la musique, elle, a le pouvoir d’en créer.”

*Je croyais en la magie, mais en réalité, la magie n'était pas publique, mais elle restait un secret de polichinelle. Et puis, que les moldus le sache ou non... Si on me posait la question, je me contentais de dire la vérité : je me fichais de tout ce qui se passait ou pourrait se passer entre les moldus et les sorciers, tout ce qui m’intéresse, c’est ma musique.

Je finis par ajouter, après avoir vérifié que l’instrument était bien accordé : *

“Je suis en train d’écrire cette chanson, soit tolérante, elle n’est pas parfaitement finie.”

*Je fais vibrer les cordes, avant de commencer ma chanson. Il y a quelques ratés, mais dans l’ensemble, l’arrangement est déjà bien avancé, et pour cause, je l’avais écrite le mois dernier, et je n’avais désormais plus que ce fameux arrangement à améliorer, peut être des paroles à modifier et l’instrumentation à travailler… Mais le corps de la chanson était déjà bien avancé.

D’une voix parfaitement maîtrisée, les yeux rivés tantôt sur le manche de ma guitare, tantôt sur mes doigts, je laisse la musique me porter, sans prêter attention à ce qui m’entoure, avant de finir ma chanson. Les yeux fermés, je soupire d’aise, comme à chaque fois que je me sentais parfaitement en osmose avec ma musique. Je redresse à nouveau la tête sur la petite blondinette, toute souriante, avant de hausser les sourcils d’un air un peu complice : *

“Tu es la toute première personne à qui je joue cette chanson. Elle t’a plu ?”
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Dim 15 Oct - 19:15
Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
La précision, c’est important. Mais j’ai remarqué que les adultes, eux, y tiennent moins. Ils arrondissent, se disent tant pis pour les mois, et parfois quand ils sont presque à l’âge suivant, ils disent qu’ils y sont déjà ! Pourtant, c’est du mensonge. Et c’est mal de mentir ! Moi, je serais toujours précise. En plus, il n’y a rien de bien compliqué à compter les mois… Pas de besoin d’être fort en calcul. Quoi qu’il en soit, sa question reste intrigante et je n’ai aucune hésitation à demander pourquoi : comprendre l’utilité des questions, c’est important !

L’adulte non plus n’hésite pas à répondre, expliquant son étonnement. Ainsi, elle parlait bien d’adulte en me demandant si j’étais seule ! Les chiens sont aussi de bons compagnons de promenade. Mais ce n’est pas ce dont elle voulait parler, puisqu’elle dit avoir eu besoin d’un adulte jusqu'à ses seize ans. Elle commente sa famille de sévère, et pour le coup je suis bien d’accord ! Je hoche la tête, impressionnée : si ç’avait été le cas de mes Mamans, j’aurais pu avoir beaucoup moins de promenade !

Et moi, j’adore sortir. Le jardin est certes grand, mais ce n’est pas pareil. J’aime les chemins, j’aime la possibilité de croiser des gens, j’aime changer d’endroit et voir de nouvelles plantes ! Pour les autres enfants, « J’en sais trop rien. » Je n’ai jamais demandé aux autres à quel âge ils pouvaient sortir seuls… Je n’y avais jamais réfléchi jusque-là. « Mais ça devait être super compliqué de ne pas pouvoir sortir toute seule ! Comment vous faisiez quand personne n’était disponible ? » Après tout, les adultes sont souvent occupés !

La question est peut-être un peu trop personnelle, mais trop tard : je l’ai posée ! Et la dame ne doit pas être trop embêtée, car nous échangeons ensuite nos prénoms, puis nous en venons à parler musique grâce à sa guitare posée juste à ses côtés. Mes paroles semblent l’amuser, pourtant je suis très sérieuse en posant la question. Une musicienne qui me propose de jouer une de ses chansons en plein milieu d’une promenade, posée à même le sol, c’est surprenant ! Combien de musiciens font ça ? Il faut dire que c’est sûrement la première fois que je rencontre une musicienne.

Et même si je ne m’y connais pas beaucoup dans ce domaine, je pensais que les musiciens avaient un endroit précis où travailler, tout comme les autres métiers demandent un endroit précis. L’Adulte explique que pour elle, la musique n’est pas qu’un métier, mais aussi une passion, ce qui est, je suppose, sa manière de dire qu’elle peut jouer partout. Si la musique est pour elle ce qu’est l’écriture pour moi, alors je peux le comprendre : j’invente des histoires tout le temps, moi ! En tout cas, elle a raison : ici, on embête personne.

Alors je hoche la tête, enthousiaste à l’idée d’entendre une chanson. Ça fait un moment que je n’ai pas entendu de musique ! À l’école, il n’y a pas de radio ni de CD… Je la regarde s’installer, curieuse. Rapidement, en un coup de doigts, quelques notes se font entendre. Alors je m’installe sur l’herbe, et fais un petit signe à ma chienne, « Assieds-toi Dixie ! », ce qu’elle fait sans trop hésiter. Elle est calme aujourd’hui, mais assise à côté de moi, je serais sûre qu’elle n’ira pas embêter Ady pendant sa chanson !

En parlant de l’Adulte, je l’entends murmures quelques paroles intrigantes. Elle compare la musique à de la Magie, et semble très sérieuse dans son affirmation. Est-ce une manière de parler ? Ou… Connaît-elle la Magie ? Impossible, nous sommes dans un village tout à fait moldu ! Il n’y a que moi, Sorcière Née-Moldue. Ceci dit, elle a raison. Du moins, en une année d’école magique, je n’ai pas entendu parler de Magie capable de modifier les émotions. Même si, à bien y réfléchir, je suis toujours très contente quand je réussis un sortilège !

Mais c’est vrai qu’en écoutant de la musique, on peut ressentir d’autres émotions. Se sentir heureux, triste, en colère… Et moi, j’aime la musique. On n’en écoutait pas tous les jours à la maison, mais parfois oui. Alors je hoche la tête, un peu pensive tout de même. J’aimerais renchérir, ajouter quelque chose, mais j’ai peur de dire une bêtise et de trop parler de la Magie à un point qu’elle me pense folle. J’arrive donc à me retenir, concentrant mon attention sur ses gestes qui, je crois, accordent sa guitare.

C’est assez rapide, puisqu’elle me présente un court un instant sa chanson. Enfin, présenter est un bien grand mot : elle me dit globalement que sa création n’est pas parfaite car pas encore terminée. Je lui souris, « Promis ! Mais vous savez, je ne m’y connais pas vraiment en musique alors je serais mal placée pour vous reprocher quoi que ce soit ! » J’aurais bien aimé savoir faire de la musique remarquez, mais j’admets que j’adore trop les étoiles et les livres pour les quitter suffisamment longtemps et souvent le temps d’apprendre !

J’écoute donc avec plaisir la chanson de la musicienne, concentrée tantôt sur les paroles, tantôt sur la mélodie. C’est très agréable à écouter, et Dixie semble elle aussi apprécier, posant sa tête sur ses pattes avant le temps de la chanson. Ady est une super musicienne ! Je viens applaudir doucement lorsque les sons de la guitare et de sa voix se taisent, enthousiaste, avant de lui sourire lorsque ses yeux se rouvrent pour me regarder et me questionner, assurant que je suis la première à écouter sa nouvelle chanson.

Impressionnée, je la regarde avec des yeux ronds : « Waou ! C’est moi la première à l’entendre ? C’est… Un honneur ! » C’est curieux, aussi. Chanter une nouvelle chanson à une inconnue est une idée qui me paraît étrange, mais peut-être est-ce sa manière de faire ? Pourtant, ça ne me viendrait pas à l’idée de faire une de mes histoires à un.e inconnu.e… « Moi, je la trouve super votre chanson ! J’adore ! Et Dixie aussi. » Je souris en voyant ma chienne lever la tête en entendant son nom : elle est toujours à l’écoute.

Même si elle ne comprendra pas tout de cette conversation, je sais qu’elle restera attentive. Sûrement pas immobile juste à côté de nous tout le long, mais elle sait qu’elle a le droit d’aller vadrouiller un peu autour, sans jamais trop s’éloigner. « Comment vous faites ? Pour transformer un texte en chanson ? Et pour trouver les bonnes notes avec votre guitare ? Et pour écrire le texte ? Vous dîtes que la musique peut créer des émotions, contrairement à la Magie, et vous avez sûrement raison, même si pour l’instant je commence tout juste avec la Magie… »

Et me voilà à parler Magie comme si de rien n’était. Je secoue la tête comme si ce simple geste permettrait de faire partir mes paroles maladroites avant de continuer : « Mais pour créer des émotions, ça doit être super compliqué ! » Créer une chanson en soi, ça doit être compliqué. Moi mes histoires, ce sont juste des textes qu’on peut lire comme ça. Alors qu’une chanson me paraît être bien plus complexe.


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Lun 16 Oct - 15:02


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*Quand on est enfant, on s’attache à des détails insignifiants, qui paraissent si importants. Je ne me souvenais même pas des choses qui me paraissaient essentielles lorsque j’avais l’âge d’Elida. Tout cela me paraissait des plus futiles aujourd’hui. Enfin, presque tout. Car à l’époque, déjà, la musique était au cœur de ma vie, de mes préoccupations, et c’était les leçons qui me manquaient le plus à Poudlard. Enfin, j’étais déjà suffisamment douée pour pouvoir faire de la guitare sans trop déranger tout le monde dans mon coin ou dans les dortoirs de Poudlard. C’était d’ailleurs à cause de ça que je maîtrisais mieux la guitare que n’importe quel instrument : c’était aussi et surtout l’instrument le plus simple à transporter et à stocker. Avec la magie, transporter un piano ou une batterie n’était pas si compliqué, mais trouver un endroit pour l’y mettre, c’était autre chose.

Enfin, bref. Au-delà de l’âge, c’est surtout le fait qu’elle soit seule qui m’étonne. Je ne le lui cache pas, d’ailleurs. Elle ne semble pas mal prendre ma remarque, ignorant laquelle de nous deux avait une vision plus “normale” de la chose. Cela devait dépendre des parents, de l’éducation et de bien des choses. Enfin, je savais personnellement que mon éducation avait été un peu particulière, du moins, elle sortait de l’ordinaire pour le commun des mortels… Mais rien d’incroyable pour quelqu’un de mon rang dans le monde sorcier.

Sa question, néanmoins, m’amuse un peu. Comment faisais-je ? Je hausse les épaules, un peu pensive.*

“Hé bien… Ma famille était dans la botanique, nous avions un immense jardin et une verrière aussi grande qu’une maison. Et puis, ma mère ne travaillait pas, elle passait beaucoup de temps avec moi.”

*Et quand elle n’était pas disponible, il suffisait de demander à un domestique ou un majordome. Mais ça, je le garde pour moi, c’était un peu trop pompeux. Je l’avais remarqué, même à Poudlard, ce n’était pas commun d’avoir une armée de maid et de majordome dans l’immense demeure familiale, si tant est que l’on ne parle pas de palais plus que de maison. Un manoir, restons modeste.

Le dire ne me dérange pas, mais penser à ma mère et la relation fusionnelle que j’avais à l’âge de la petite me plonge dans un élan de nostalgie et de mélancolie. Heureusement, ma bonne humeur revient quand la petite demoiselle commence à me parler de musique. Rien de tel que la musique pour m’évader, distraire mon esprit de toutes ces problématiques, de tous mes problèmes de manière générale. C’était tellement ma façon de m’exprimer que certaines de mes chansons ne pourraient jamais être écouté par quiconque d’autre, au risque de révéler mon plus lourd secret.

Mais cette chanson, elle est plus légère. En réalité, j’avais déjà songé aux paroles, mais ça ne s’était jamais vraiment concrétisé. Maintenant que j’avais tout le temps du monde pour faire ce que je voulais, je pouvais bien m’y remettre. Et puis, c’était toujours bien de pouvoir tester mes chansons, les faire écouter à d’autres personnes. Elles étaient de toute façon destinées au grand public, et finalement, j’avais pris l’habitude que ces histoires soient dans les oreilles de milliers de mes compatriotes. J’en étais fière, même, et si les personnes que je décrivais dans mes chansons n’étaient pas content de ce que je disais d’eux, et bien il n’avait qu’à mieux se comporter.

La petite me dit que c’est un honneur d’être la première à l’entendre, ce qui me fait sourire. Pour moi, ça ne change pas grand chose, mais je savais maintenant que cela touchait souvent les personnes, quand ils apprenaient qu’ils étaient les premiers… Comme si cela apportait quelque chose en plus, que la musique était spéciale. Elle serait la même pour tous les suivants, meilleures peut être même, car plus retravaillée, en studio, mixée, plus instrumentalisée. Mais finalement, une chanson brute, voix-guitare, ou même voix-piano, touchait souvent les gens. Alors j’aimais bien le dire, quand c’était le cas.*

“Merci Elida. Je crois qu’elle sera sur mon prochain album, celle-là.”

*Affirmais-je, plutôt satisfaite. Si elle plaisait à une petite fille, même si c’était par politesse qu’elle m’avait dit ça, elle avait du potentiel, cette chanson. Mais maintenant que je pense à cela, la petite a ses propres questions. Et puis, une phrase lui échappe, qui me fait hausser les sourcils, mais elle tente de revenir sur le sujet d’origine, ce qui m’arrache un petit sourire malicieux. Je commence donc par répondre à son questionnement, en m’appuyant sur ma guitare et en faisant une petite moue : *

“Hé bien, je ne crée pas d’émotions, je les transmets seulement. Je ne saurais pas te l’expliquer, la musique a toujours été ma façon de m’exprimer, même petite j’aimais jouer quand je n'arrivais pas à parler ou gérer mes émotions. Je crois que j’ai juste toujours eu ça en moi.”

*Comme la magie, songeais-je, mais ce n’est pas quelque chose que l’on raconte à n’importe qui… Cela dit, sa petite remarque m’interpelle, si bien que, malicieusement, je me penche un peu, baisse le ton de ma voix comme pour lui confier un secret, et lui demande : *

“Dis-moi, petite, si je te parle de moldus, ça te dit quelque chose ?”

*Demandais-je, en haussant un sourcil. Si ce n’était pas une sorcière, ça ne lui dirait rien. Mais si c’en était une, comme sa petite étourderie et son absence de réaction quand je l’avais évoqué me le laissait croire qu’elle n’ignorait peut-être pas l’existence de la magie. Après tout, nous étions en plein dans les vacances d’été, et il pouvait bien y avoir des nés-moldus partout, non ? C’était même amusant, non ? De songer qu’une petite demoiselle, rencontrée au hasard, soit une sorcière elle aussi ? Finalement, elle me ressemblerait bien plus que je me l’étais dit dans un second temps. Une petite sorcière blondinette, amusant non ? D’autant plus que, à ma connaissance, par ici, il n’y avait pas de sorciers dans le coin, alors c’était surement une née-moldu si c’était bien une sorcière. Et une sang-pur vivant chez les moldus qui rencontre une née-moldue qui part dans le monde des sorciers, n’était-ce pas une sacré coïncidence ?*
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Mer 18 Oct - 13:00
Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
Je ne saurais pas dire depuis combien de temps je peux sortir toute seule. Pas si longtemps que ça, à vrai dire, peut-être depuis l’été dernier ? Depuis que la Magie nous a été expliquée par un vrai Sorcier. Mais bon, dans tous les cas, nous sommes bien loin de mes seize ans. Et n’est-on pas censé vouloir être plus libre quand on grandit ? Dans les livres que je lis, les adolescents sortent, vivent des aventures, découvrent d’eux-mêmes. Comment faire ça sans avoir le droit de sortir seule, sachant que les adultes sont souvent occupés ?

Ça ne m’est encore jamais arrivé de me sentir enfermée à Poudlard, mais il faut se dire que ce n’est que ma première année, et surtout que Poudlard est immense, entre le château et le parc. Visiter l’intérieur de l’école et l’espace extérieur prend du temps, je l’ai bien remarqué : je suis certaine que je n’ai pas encore tout vu là-bas. Tandis qu’une maison c’est bien moins grand ! C’est même bien plus petit. À moins d’être très riche ? Non, même les familles très riches n’habitent pas dans des châteaux comme Poudlard !

Bref, tout ça pour dire que j’ai du mal à imaginer la vie de l’Adulte assise par terre alors qu’elle n’avait pas le droit de sortir seule. La question lui fait hausser les épaules, répondant tout de même qu’il y avait chez elle un jardin de botaniste et d’une verrière immense. Aussi grande qu’une maison, ça m’a l’air vraiment grand. Impressionnée, je souris doucement en l’entendant également parler de sa maman, très disponible. Comme Maman April… Qui est devenue soudainement très occupée depuis que je suis officiellement une Sorcière.

Je n’en dis rien, la situation étant trop compliquée pour l’expliquer à une Inconnue. Alors je hoche la tête, « D’accord. Ça devait être chouette quand même ! » J’ai bien d’autres questions – qu’y avait-il dans la verrière ? Quels types de plantes étaient dans le jardin ? – mais je n’ose pas, de peur d’être trop indiscrète. Et puis, entre Dixie et la guitare remarquée en m’approchant, les pensées dans ma tête s’enchaînent et j’en viens à oublier mes questions précédentes, intriguée par la musique, concentrée sur la chanson qu’elle me chante en avant-première.

La proposition est d’ailleurs un peu surprenante, je ne suis qu’une petite inconnue qui croise une musicienne. Mais j’aime l’Art, j’aime la musique, alors je ne refuserais jamais une telle proposition ! D’autant plus que la chanson me plaît, ce que je n’hésite pas à lui dire. Elle semble contente d’elle, me remerciant et parlant d’album. Waou ! Si elle fait un album, c’est qu’elle est connue ! Ou qu’elle va l’être ? Il est vrai que, même si j’aime écouter des chansons, je ne retiens jamais les chanteurs. Je retiens plus facilement les noms des écrivains, écris à même le livre.

Y a-t-il un risque de la vexer si je lui dis ça ? Je n’ai pas trop envie de prendre ce risque, d’autres questions en tête : la conversation qui peut en découler me paraît très intéressante, ce serait dommage qu’elle m’en veuille… Alors je me tais là-dessus pour le moment, souriant doucement et posant des mots sur ce qui m’intrigue. Malgré une maladresse sur la Magie, je m’en sors pas si mal ! Preuve en est sa réponse, intéressante comme prévu. J’écoute avec attention, un peu impressionnée par ses explications : la musique lui permet donc d’exprimer ses émotions à elle.

C’est un peu comme si elle était née avec cette capacité à mettre en musique ce qu’elle a besoin d’exprimer. Est-ce possible ? À mon avis, oui. C’est comme ces personnes qui savent dessiner incroyablement bien sans avoir pris de cours – il y en avait une à l’école. Je lui souris, « C’est une chance que vous ayez pu faire de la musique dès petite ! Vous avez des parents musiciens qui vont ont appris ? » Pour comprendre qu’on sait faire quelque chose, il faut l’essayer. Pour l’essayer, il faut en avoir l’occasion.

Le dessin c’est assez simple, mais la musique demande d’avoir accès à un instrument ! Peut-être est-ce de famille. Peut-être est-ce, en fait, elle qui l’a réclamé ? Je sais bien que je suis curieuse, mais il faut dire que j’aime comprendre les gens ! Ceci dit, si elle préfère ne pas en parler, et bien… Je l’accepterai tout simplement. Nous parlerons d’autre chose, ou pas – toute rencontre a une fin, plus ou moins rapide. Dixie, elle, préfère se relever pour aller se dégourdir les pattes. D’un simple regard, je lui rappelle de ne pas s’éloigner, bien qu’elle le sache.

Quant à Ady, elle se penche et baisse le ton de sa voix pour me poser une question un peu surprenante. Si je connais les Moldus ? Elle connaît ce mot ? Comment est-ce possible ? Serait-elle donc une Sorcière, comme je me l’étais dit un peu plus tôt ? Ou est-ce une question piège ? J’hésite un peu, sans savoir ce qu’il faut répondre. Être honnête, mentir ? C’est mal de mentir… « En fait… » Que lui dire ? « Oui. » Je pose mon regard sur la musicienne pour voir sa réaction, en enchaînant « Je suis une Sorcière, moi. Mais mes Mamans sont Moldues. »

Peut-être aurais-je mieux fait de garder ça pour moi par contre. Car cela fait de moi une Née-Moldue, et certains élèves à l’école n’aiment pas ces Sorciers. Ils disent qu’on est des faux Sorciers, ce que j’ai pensé un moment, ce que je pense encore parfois. « Et vous ? Vous êtes… Une Sorcière musicienne ? » J’espère qu’elle dira oui. Si je suis face à une Moldue qui connaît la Magie, comment faudrait-il que je réagisse ? On ne me l’a pas dit !


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Mer 18 Oct - 20:48


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*Sortir seule ou pas, très honnêtement, je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Pourquoi sortir quand on a des hectares de nature, la personne que l’on aime le plus et une guitare ? J’avais tout ce dont j’avais besoin pour être heureuse, largement assez d’espace pour n’importe quel enfant et même pour toute une colonie de gamins.

Et puis, de toute façon, je n’étais pas une grande exploratrice. J’aimais la nature, j’aimais découvrir de nouvelles choses… Mais honnêtement, tant que j’avais un instrument de musique, un carnet et ma voix, j’étais une gamine comblée. Je n’avais pas souvenir d’avoir tant que ça d’autres jeux que celui-là. Le reste du temps, j’étais avec maman, et c’était à peu près tout. Tant j’étais avec maman, je m’en fichais.

D’ailleurs, elle n’insiste pas plus, et je hoche la tête, sans en dire plus non plus, un sourire mélancolique aux lèvres. De toute façon, je ne comptais pas non plus trop lui en dire. Je ne parlais que très rarement de ma famille dans le monde moldu, et même chez les sorciers. Je ne tenais pas à ce qu’on me tienne la jambe sur la pureté de mon sang ou qu’on me fasse des courbettes. Le comportement des gens changent lorsqu’on se présente en tant que sang-pur. Et chez les moldus, je devais comparer ça à la noblesse pour ne pas passer pour une sale gosse de riche, mais il n’y avait aucune trace des Flint dans la noblesse anglaise, ni même dans les riches du Royaume. C’était plus simple de ne rien dire plutôt que de chercher des excuses sans queue ni tête qui demanderait des justifications complexes à monter. Non, j’étais vraiment bien mieux sans en parler. Et puis, pour parler de quoi ? Franchement, il n’y avait pas grand chose à dire sur mon enfance. Si ce n’est que mes frères et sœurs me detestaient, surtout la petite dernière, parce que notre mère me préférait manifestement et me favorisait clairement, à cause de son sale petit secret, à savoir que je n’étais pas la fille de mon père. Mais ça, personne ne le savait. Personne sauf moi et mon père. Mais de qui il s’agissait ? Ca, en revanche, je n’en savais rien. Et c’était un secret que je ne voulais dire à personne, ne serait-ce que pour la fierté et l’honneur de l’homme qui, s’il n’avait pas été très présent pour moi, était celui que j’avais toujours appelé mon père.

Bref. La musique. Penses à la musique, Ady, c’est mieux. C’est toujours mieux que de penser à tout ça, à maman, à ma naissance dont je ne savais finalement rien, de mes origines inconnues. La musique, ça, c’était fluide. Ça venait tout seul, il n’y avait jamais de silence pour moi. Dès qu’il y avait un instant sans le moindre bruit, mon esprit créait des harmonies, des mélodies, des chansons me venaient.

Cela dit, la question d’Elida m’étonne, avant de me souvenir que la musique ne faisait pas partie de l’éducation de base en dehors des sang-purs, surtout pour des Serdaigle. Ou peut être que cela se faisait dans la noblesse, mais apprendre le piano était tout de même un classique. Alors je hausse les épaules, cherchant une façon de dire ça sans trop passer pour une snob.*

“Disons que ma famille nous a encouragé à apprendre les bases du piano, mais que j’ai très vite montrer de l’intérêt et du talent pour plein d’autres instruments, alors ma mère m’a encouragé à continuer dans cette branche, et de fils en aiguilles…”

*Je me force à ne pas me pencher sur les souvenirs de mon enfance, et me dirige donc vers un autre sujet. Et d’ailleurs, c’est bien ce que je pensais. En tout cas, la petite fille affiche de grand yeux ronds, presque choquée, définitivement très surprise, ce qui m’amuse beaucoup je dois bien l’admettre. Elle semble hésiter un instant, avant de répondre honnêtement. Je hoche la tête, amusée.*

“Une née-moldue alors. Je me disais bien aussi que tu n’as pas réagi quand j’ai parlé de magie.”

*Elle avait donc deux mères ? J’avais entendu dire que c’était un truc qui arrivait enfin chez les moldus. Chez les sorciers, ça ne me choquait pas vraiment non plus. On demandait juste aux sangs-purs de se marier et de faire des enfants, mais au délà de ça… Mince, voilà que j’allais repenser à l’adultère sur le mariage, et à celui de ma mère. Alors j’enchaîne, pour répondre à sa deuxième question.*

“Oui, une sorcière musicienne chez les moldus. Il faut ce qu’il faut pour vivre de son art.”

*Je repose ma guitare et m’installe bien en tailleur, avant de lui demander, un peu curieuse et surtout, avec l’envie de profiter un peu d’un moment de naïveté.*

“Alors, tu sors de ta première année de Poudlard si tu as 12 ans ? Ou la deuxième, peut être ? Tu es dans quelle maison ? Moi, je suis une Serdaigle !”

*Lui confiais-je, dans l’espoir d’un instant de légèreté dans ces discussions enfantines mais tellement lointaines, à cette douce époque où notre maison représentait une énorme part de notre personnalité. Ah que cette vie me paraissait loin aujourd’hui !*
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Lun 30 Oct - 12:26
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Pour moi, la musique forme un monde à part. Je sais à quoi ressemble une partition, alors je peux vous dire qu’il faut connaître une langue bien spéciale pour pouvoir jouer d’un instrument ! Une langue exprimée par de drôles de dessin qui ne sont pas explicites du tout, et que j’ai toujours imaginé comme des danseurs qui se déplacent de haut en bas et de gauche à droite, qui parfois s’assemblent à deux ou à trois, côte à côte ou en pyramide, avant de revenir seuls. Beaucoup ont des costumes tout noirs, certains ont un rond blanc dessus, et ils sont parfois surmontés d’un arc-en-ciel, lui aussi tout noir. Comme dans les films anciens, en noirs et blancs.

Alors il faut l’apprendre, cette langue étrange. Du moins je suppose ? Même si l’Artiste dit avoir toujours su exprimer ses émotions avec la musique, elle a bien dû apprendre à jouer d’un instrument, non ? En tout cas, elle avait un instrument. Ou il y en avait un chez elle ? Que des questions, auxquelles la Musicienne me répond après avoir haussé les épaules : elle a dû apprendre le piano quand elle était petite, ça lui a plu, elle a aimé d’autres instruments aussi et zoup, sa Maman l’a aidé à continuer dans la musique. Elle a une curieuse famille… Interdite de sortir seule jusqu’à seize ans et encouragée à étudier le piano, c’est peu commun.

Mais je suppose que c’est aussi peu commun qu’avoir deux Mamans ! Alors je lui souris, hochant la tête avec enthousiasme. Chaque famille sa façon de fonctionner, et après tout « Moi c’est l’Astronomie qu’on m’a encouragé à apprendre ! » Et j’ai adoré. Donc j’ai continué, j’ai dévoré des livres, j’ai posé plein de questions à Maman April, j’ai contemplé le ciel pendant des heures chaque jour. Je le fais encore, bien évidemment, j’adore les étoiles. Et l’Astronomie n’est peut-être pas un Art – pas que je sache en tout cas – mais j’ai l’impression que la comparaison peut se faire.

Et puis, étrangement, Madame Ady vient parler d’un sujet étrange. Enfin, étrange. Les Moldus n’ont rien d’étrange, mais c’est cette conversation qui l’est. Ce mot dans la bouche d’une adulte que je pensais sans Magie, ça me fait vraiment très bizarre. C’est peut-être un piège, ou un mot qu’elle a lu dans un livre trouvé au hasard dans la rue, qu’un Sorcier aurait fait tomber ? Tout cela fait beaucoup trop de hasard. Mais croiser une Sorcière dans un village moldu est tout aussi inattendu. Pourtant, c’est ce qu’elle semble être, puisque devant ma réponse, elle en conclue que je suis Née-Moldue !

Clairement, jamais une personne sans Magie aurait ce genre de mots dans ce vocabulaire. Je reste tout de même bien attentive, car certains élèves à l’école n’aiment pas les gens comme moi. Mais l’Adulte ne fait aucune remarque négative, alors je me permets une question à laquelle elle répond sans hésiter. Une Sorcière Musicienne qui travaille chez les Moldus, ça alors ! Je fronce un peu les sourcils, quelque peu perplexe devant ce qu’elle dit, « Comment ça ? Les Sorciers n’écoutent pas votre musique ? Ils n’écoutent pas de la musique en général ? » C’est vrai que je ne me suis jamais penchée sur la question, mais ce serait quand même très étrange !

Qui n’aime pas la musique ? Même les personnes les plus aigries peuvent se mettre à sourire si on leur trouve une musique qui leur plaît ! Bien que ce soit parfois un peu compliqué de trouver, avec leur air ronchon. Mais ça, je vais le garder pour moi ! Je regarde l’adulte poser sa guitare pour s’installer plus confortablement au sol, et souris devant ses questions. Un moment pour discuter Poudlard et Magie en plein pendant les vacances où je suis loin de tout ça ? Je ne dis pas non ! En plus, la Musicienne me confie être une Serdaigle, ce à quoi je réponds avec enthousiasme que « Moi aussi ! »

C’est vraiment drôle ça, admettez-le ! J’agite les bras, très contente : « Alors vous aussi, vous avez dormi tout en haut de la tour, c’est trop bien d’avoir le lit là-haut, n’est-ce pas ? Moi j’adore ! Et je suis sûre que c’est le meilleur endroit pour observer les étoiles ! Quoi que, la tour d’astronomie est pas mal aussi, mais c’est que pendant les cours. » Ce qui est déjà bien ! « Et je viens de finir ma première année ! C’était… Vraiment incroyable. Vous avez aimé aller à Poudlard ? C’était quoi votre cours préféré ? Oh, et les escaliers, vous les avez trouvés comment ? »

C’est un sacré sujet, ces escaliers. Mais je m’arrête là, car j’ai posé plein de questions en même temps ! Il faut dire que je suis curieuse...


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Adelaide Flint
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*L’astronomie, hmm ? C’était un sujet assez intéressant, maman aimait aussi cela, et je me souvenais de quelque soirées, sous le ciel étoilée à pointer tel ou tel constellation et à en parler. Ce n’était pas sa passion, mais sous l’immensité du ciel éclairé par des milliers d’étoiles, les coeurs semblaient s’ouvrir et l’esprit s’alléger. Je comprenais fort bien cette passion, quand bien même ce n’était pas de celles qui m’animaient au quotidien. *

« Je vois, c’est un sujet intéressant. Ma mère m’a montré quelques constellation quand j’étais petite, mais c’était assez limité… Enfin, c’est suffisant pour apprécier la beauté d’un ciel étoilé, surtout à la campagne ! »

*Le ciel de Londres était souvent gris, mais en prime, lorsqu’il était dégagé, la pollution lumineuse ne permettait pas de voir la moindre étoile. C’était dans ces moments-là que je réalisais la chance que j’avais eu de grandir à la campagne principalement, mais aussi d’être née sorcière. Ainsi, nous avions la possibilité de nous déplacer très facilement : un portoloin, un peu de poudre de cheminette ou un sort de téléportation, et nous évitions des heures de route pour nous retrouver en pleine campagne.

Il fallait l’admettre, dans ma carrière, c’était bien l’une des choses qui me manquait. Ca, et la facilité du quotidien avec la magie. Qu’il avait été dure de m’habituer aux façons moldues de faire ! Enfin, il faut l’admettre, je trichais encore parfois, sur certaines choses. La cuisine, ou la vaisselle par exemple, qui était des tâches trop ennuyantes sans un grain de magie pour être faite à la main façon moldu, du moins, tant que j’étais seule chez moi.

Une sorcière musicienne chez les moldus, c’est d’ailleurs ce que je dis à la jeune fille, d’un air amusé, avant de rire à sa question. Je hausse les épaules avec une moue un peu pensive, avant de répondre.*

« Si, ça doit arriver, je fais parfois des concerts dans des bars ou des cabarets sorciers. Mais déjà, j’y ai moins de succès, je crois que ce n’est pas vraiment une habitude sorcière d’écouter de la musique chacun de son côté, tout le monde s’obstine à ne pas utiliser la technologie mordue même quand elle est pratique. Mais je ne pourrais peut être en vivre, pas aussi bien en tout cas, chez les sorciers. Mais ça ne me dérange pas, je sors un peu de ma bulle, ce n’est pas plus mal. »

*Affirmais-je en souriant à la jolie petite blonde, avant d’ajouter : *

« J’imagine qu’il y a plein de choses que tu as découvert dans le monde sorcier, et bien moi, il y a plein de choses que je découvre chez les moldus, et c’est plutôt sympa, souvent en tout cas »

*Avais-je dit, en évitant de dire que, contrairement à ce que j’avais entendu dans mon milieu, les moldus n’étaient pas des sauvages idiots et violents. Il y en avait, bien sûr, comme il y en avait chez les sorciers. Mais ce n’était pas très délicat de mal parler des moldus devant une gamine née-moldue, après tout.

Je lui confie donc que j’étais affiliée au Serdaigle et déclenche une mini-tornade plein d’excitation, surement de trouver une camarade bleue et argent en dehors de Poudlard, ce qui m’arrache un sourire amusé et peut être légèrement attendrie. Je l’écoute en hochant la tête avec une petite moue.*

« Je n’y suis plus depuis 10 ans, mais j’aimais bien le dortoir, je pouvais jouer de la guitare et ça n’embêtait personne, alors qu’il y avait toujours des serpentards pour me faire ds commentaires ou râler alors qu’il ne savait pas tenir le manche d’une guitare ! J’ai bien aimé Poudlard, c’était intéressant, et j’ai pu fréquenter des enfants de mon âge autre que ma fratrie, c’était agréable. Mon cours préféré, c’est dur à dire, mais j’aimais beaucoup l’histoire de la magie… Et le soin des créatures magiques aussi.  Je m’en sortais bien en sortilège… Bref, j’avais pas mal de chose que j’aimais bien. Par contre, je détestais le prof de potion ! »

*Affirmais-je en faisant une grimace, avant de conclure sur la dernière question : *

« Je les trouvais bien capricieux, ces escaliers, et un poil arrogant, mais c’était une bonne excuse quand on a une panne d’oreiller et qu’on arrive en retard en cours, il faut dire. »

*Ma scolarité à Poudlard avait été plutôt un bon moment, j’avais eu quelques amis, on ne m’avait pas mise de côté, ni mise sur un piédestal pour mon rang, je n’avais pas trop de pression. Mes résultats scolaires étaient suffisamment bon, mais pas trop excellent, parfait pour ne pas faire de vagues. Ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert à quel point j’aimais être sur le devant de la scène et être adoré, mais pas pour mon sang, ou pour des choses qui ne comptaient pas. Juste pour la musique, toujours pour la musique.*

« Tu as l’air d’avoir aimé ta première année. Alors, qu’est-ce que tu aimes comme court ? Oh, et tu peux me tutoyer. Je vais me sentir vieille si tu continues à me vouvoyer ! »

*Lançais-je en riant un peu, avec un petit sourire bienveillant envers la petite. Ah, si Elaine, ma petite soeur, pouvait n’être qu’à moitié aussi adorable, la vie familiale des Flint serait tout de même beaucoup plus facile…*
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Entre âmes d'Artistes magiquesMardi 4 Juillet 2017 | Avec @Adelaide Flint
Un sujet intéressant, oh ça oui. Passionnant je dirais même ! L’Astronomie rend les soirées et les nuits plus vivantes, plus agréables, plus magiques ! Que ce soit à la maison ou à l’école, on trouve toujours un moment pour se poser devant le ciel sombre et contempler les étoiles qui apparaissent petit à petit, comme si le soleil appuyait sur des interrupteurs qui permettent de les allumer, unes à unes. Bien sûr, ce n’est pas cela. Mais au début, quand je ne connaissais pas, je pensais que c’était ainsi que fonctionnait la nuit.

Et une fois que la plupart des étoiles sont visibles à nos yeux, on peut prendre le temps de chercher les constellations apprises : c’est avec l’expérience qu’on apprend à toutes les reconnaître. Car ce n’est vraiment pas facile de se repérer parmi les milliards d’étoiles… Mais l’Astronomie, ce n’est pas que les étoiles et les constellations qu’on leur a trouvé. C’est aussi les planètes et leurs lunes, le fonctionnement du système solaire, le fonctionnement des différents outils, modernes comme anciens. Et il y a assurément encore beaucoup d’autres choses qui n’ont pas été découvertes…

Mais bon, je m’éloigne un peu – beaucoup – des paroles de l’adulte. Qu’a-t-elle dit ? Ah oui, connaître quelques constellations est suffisant pour apprécier la beauté du ciel nocturne. Je hoche la tête avec un sourire content : c’est une belle phrase ! « Et puis, on peut même créer nos propres constellations ! J’adore faire ça ! Vous avez déjà essayé ? » C’est certes peu sérieux d’un point de vue scolaire, les adultes de l’école n’apprécieraient pas de nous voir inventer des choses en Astronomie… Mais l’imagination est très importante.

Et si l’Astronomie est un des sujets qui m’intéresse le plus, celui d’Ady est la musique. Elle est une musicienne, mais pas n’importe quel type de musicienne ! Une musicienne qui fait aussi de la Magie. Pourtant, elle joue chez les Moldus, comme si les Sorciers n’aimaient pas l’écouter. Mais d’après elle, c’est simplement que cela ne fait partie de leurs habitudes – de leur culture, au final. L’idée me paraît étrange, chez nous, ou plutôt chez les Moldus, il y a toujours de la musique partout ! Un peu perplexe, je hoche tout de même la tête : ça oui, la technologie c’est sacrément pratique !

Quoi qu’il en soit, l’Artiste a raison : sortir de son monde, c’est bien ! Je souris en même temps qu’elle, acquiescçant : bien sûr que j’ai découvert plein de trucs en arrivant chez les Sorciers ! Alors, forcément, pour elle ça a été l’inverse. « Oui, c’est chouette le monde Moldu ! On se débrouille bien sans la Magie, même si elle pourrait bien aider quand même. C’est curieux que les deux mondes ne se mélangent pas… Mais au moins, ça fait plein de choses à découvrir ! Ça a dû vous faire comme moi quand je suis entrée à Poudlard… C’est rigolo ! »

Eirian m’avait dit, en début d’année, que les Sorciers trouvaient la technologie peu logique, tout comme la Magie me paraissait illogique. Alors j’imagine bien la surprise d’Ady dans ce nouveau monde, autant que je l’étais en découvrant ma nouvelle école ! En parlant d’école, elle aussi y a été, et en plus de cela à Serdaigle ! C’est drôle comme le hasard est bien fait. Ceci dit, tant de bonnes nouvelles font sauter ma curiosité qui s’agite et veut tout savoir. Par chance, la musicienne accepte sans hésiter de me répondre.

Alors je l’écoute attentivement, impressionnée d’apprendre qu’elle a terminé ses études il y a dix ans. Elle est si vieille que ça ? Wawou ! En tout cas, ça devait être super chouette de pouvoir jouer de la musique quand elle le voulait. C’est vrai que les Serdaigles sont chouettes, contrairement aux Serpentards qui semblaient l’embêter elle aussi. Même si ce n’était pas le principal, heuseusement. Il y a les matières – elle en aimait plein en fait ! Sauf les potions, à cause du professeur, ce qui est bien dommage – et les fameux escaliers, qui l’embêtaient mais lui donnaient une bonne excuse aussi, parfois.

Enfin, bonne excuse… Je ne suis pas sûre que ce soit le bon terme… Même si l’idée et la scène que je me fais mentalement me font bien rire, je m’étais promis de ne jamais être en retard et de ne jamais mentir non plus, alors je ne le ferais jamais ! « Oui, capricieux c’est ça ! J’apprends encore à les connaître et à les comprendre, mais c’est vraiment pas facile ! » C’est un peu plus simple depuis qu’Eirian m’a expliqué le fonctionnement de certains, mais bon… Attendre qu’ils fassent demi-tour tout seul est parfois un peu long, lorsqu’il n’y a pas d’autre solution pour les faire bouger.

À son tour, Ady a des questions, et une demande quelque peu surprenante. La tutoyer ? Elle dit que le vouvoiement la rend vieille, ce à quoi je fais remarquer sérieusement que « Bah vous êtes vieille ! Vous avez quitté Poudlard il y a dix ans ! C’est beaucoup dix ans ! Moi, y a dix ans… » J’agite les doigts, pensive, « Et bien j’avais deux ans. » Je souris malicieusement en ajoutant comme quoi « J’étais un bébé ! Mais je peux quand même te tutoyer, ça m’embête pas ! » Est-ce qu’elle se sentira plus jeune ? Peut-être ! Quand j’aurais son âge, je verrais ce que ça fait.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le sujet le plus important. J’agite les doigts pour faire revenir ses premières questions dans ma tête, hochant la tête pour moi-même : « En tout cas oui, c’était génial ma première année ! J’ai adoré ! J’ai appris plein de trucs. Surtout plein de trucs que je n’aurais jamais cru possible… J’adore les Sortilèges et les Potions, c’est là où je fais le plus de Magie alors ce sont mes deux matières préférées ! J’adore l’Astronomie aussi bien sûr, mais c’est une matière que je connais bien. Même si on ne l’étudiait pas à l’école, j’apprenais toute seule. »

Les livres sont bien utiles pour ça, et Maman April m’y aidait bien aussi ! « Oh et j’aimais bien la botanique aussi, c’est fou toutes ces plantes magiques qu’il y a ! Et la métamorphose ! En fait j’aime tout je crois, la Magie est vraiment incroyable. J’ai hâte de commencer la matière sur les créatures magiques, mais c’est pas tout de suite, heureusement qu’il y a une super bibliothèque à l’école. Par contre, j’ai du mal avec le cours de Vol… » Franchement, voler sur un truc qui fait le ménage ? Non, là clairement, les Sorciers exagèrent.



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Jeu 11 Avr - 16:11


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*Les étoiles, voilà qui avait de quoi fasciner. Tous ces monde inconnus et lointain renfermaient milles mystères que nous n’eluciderions jamais. Mais pourquoi se perdre la tête dans les étoiles quand le monde de la musique était déjà aussi vaste que l’univers ? Il y avait tant à créer, tant à découvrir, et tant qui existait déjà. La musique me fascinait, bien trop pour que je me penche sur d’autres sujets. Je ne niais pas l’intérêt ou même le plaisir que je pouvais prendre à observer un ciel étoilé, cela me rappelait en plus de nombreux souvenirs agréables. Mais je préférais mille fois avoir ma guitare à mes côtés pour en jouer, même sous les étoiles.*

« Jamais, mais ça a l’air amusant ! »

*Avais-je répondu avec franchise. Je devais bien l’admettre, j’avais gardé beaucoup de mon âme d’enfant, peut être trop parfois. Je rêvais encore du prince charmant, j’aimais jouer et m’amuser, mais pas beaucoup les responsabilités et les choses trop sérieuses. J’étais bien plus à l’aise, en discutant avec une petite fille que je ne connaissais pas, qu’à parler avec mon père ou mon frère qui me demandait quand je me plierais au mariage qu’on m’avait prévu et que je me responsabiliserais un peu, en me faisant la leçon sur la vie d’adulte, que tout n’était pas tout rose et blablabla…

Et puis, la discussion dérive sur les deux mondes qui se partagent ma vie. C’est étonnant, presque amusant, de constater que nos vies sont presque inversées. Une petite née moldue qui découvre le monde sorcier et une sang-pure qui décide de lâcher ses privilège pour se tourner vers les moldus. Un sourire amusé s’affiche sur mes lèvres, en repensant à toutes les petites choses qui faisaient maintenant partie de mon quotidien, mais qui n’était pas du tout évident.*

« Totalement ! Je te laisse imaginer ma tête quand j’ai dû utiliser le métro ou un téléphone pour la première fois, ça devait être drôle à voir ! »

*Affirmais-je en haussant un sourcil, amusée. D’ailleurs, elle me parle de mes matières préférées, cela me fait remonter des souvenirs, notamment sur ces maudits escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête ! En passant, je lui propose de me tutoyer, et voilà qu’elle me répond avec une honnêteté désarmante qui pique légèrement. Je pose une main sur ma poitrine en prenant une petite moue : *

« Ouch… Je n’ai même pas 25 ans… C’est juste que toi, tu es très jeune, c’est tout ! »

*Affirmais-je en hochant la tête. De toute façon, la vieillesse était une question de perception. J’étais persuadée, quand j’avais son âge, que je serais mariée avec un enfant en cours ou déjà né à l’âge que j’avais, mais en réalité, aujourd’hui, je ne me sentais pas du tout prête pour tout ça et finalement, j’étais très heureuse avec ma vie actuelle. Là où les trentenaires me paraissaient vraiment vieux à 15 ans, désormais, l’âge avançant, je me disais qu’en réalité, ce n’était que le début de la vie d’adulte. Bref, je n’allais pas me vexer, de toute façon. Evidemment, j’avais plus du double de son âge, pour la petite sorcière, j’étais donc vieille, c’était logique.

Je l’écoute ensuite me parler de la magie et l’école, avec des étoiles dans les yeux, un sourire aux lèvres. Elle était pleine d’énergie, c’était très mignon à voir. Elle décrit les cours qu’elle aime, et globalement son admiration pour la magie. Je m’étais toujours demandé ce que cela pouvait faire de découvrir si tard que la magie existait. Elle avait toujours fait part de ma vie, et quand j’avais découvert un monde sans magie, au début, j’avais trouvé ça triste. Mais j’avais découvert d’autres choses, et même si je devais bien admettre que la magie était quand même franchement pratique sur bien des aspects, je comprenais qu’on puisse vivre et même vivre heureux sans. En attendant, la découvrir, d’un coup, cela devait ouvrir bien des horizons et de nombreuses portes. Enfin… Elle m’arrache un rire en parlant du vol et je hoche la tête : *

« Ca, il ne faut pas avoir le vertige. Un de mes frères était un champion de Quidditch, à l’époque, il a même hésité à en faire après Poudlard. Moi j’aime bien voler, mais pas le quidditch, c’est un peu trop violent pour moi. Les créatures, parfois, je m’en méfie, mais il y en a beaucoup qui sont trop mignonnes. Enfin, je comprends ton émerveillement. J’étais un peu pareille quand j’ai découvert internet, avec YouTube et Spotify, la musicienne en moi a été comblée. »

*Affirmas-je en hochant la tête, pour faire le comparatif qui s’imposait presque. Je finis par relever le regard, et voit que le ciel commence doucement à prendre des teintes rosée. Une bonne heure au moins s’était déjà écoulé, alors je tourne la tête vers la petite fille et demande : *

« Ca fait longtemps que tu es partie, tes parents vont s’inquiéter. Je te raccompagne chez toi, si tu veux ? »

*Je me lève en la regardant, avant d’ajouter, en glissant mon doigt sur mes lèvres : *

« Au fait, tant que j’y pense, si tu peux garder pour toi que je suis une sorcière, ça sera mieux pour ma carrière ! Je compte sur toi. »

*Avais-je donc demandé, appuyant la demande sur un petit clin d’oeil.*
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