Rêveuse, Lilibeth se projetait furtivement vers l'avenir et au-delà.
De ces songes, elle se promettait d'en chasser la morosité occupant un espace non négligeable.
Hagard, c'était à peine si les premiers mouvements de foules attirèrent son regard. Le déclenchement des émois se confondit avec les gestes répétés de la manifestation. Et puis, en un éclair, une fraction de seconde, son regard s'immobilisa. Au plus profond d'elle-même, une puissance lui commanda de sortir sa baguette. N'en possédant pas, Lilibeth farfouilla l'étendue des poches de sa tenue, sans jamais satisfaire l'envahisseur. Non loin de là, une altercation éclatait entre deux hommes.
—  Qu'est-ce qui vous prend ? disait l'un.
L'autre ne répondit rien, sinon par des coups. La victime, figée de stupeur, se protégeait le visage, coincée contre un mur. L'agresseur cherchait quelque chose, apparemment bloqué dans son pantalon. L'homme, sous l'emprise de l'impero, peinait à extirper sa baguette. L'autre, accroupie par terre, estima qu'il était temps de mettre les voiles. Certainement, l'envahisseur perdit patience, il lui commanda d'attaquer l'homme à terre. La petite silhouette de Lili se jeta sur lui pour griffer son visage telle une chatte enragée. Heureusement, l'homme à terre possédait assez de force pour projeter le poids plume de Lili en arrière. Elle cogna de plein fouet le sorcier ensorcelé toujours en difficulté pour s'armer de sa baguette. Les deux retombèrent sur le sol. Lili ne bronchait pas, totalement sous emprise. Dans les méandres de sa conscience, elle ne cherchait même pas à lutter. Quand ils se relevèrent, la victime s'éloignait. L'autre empoignait enfin sa baguette pour la braquer sur Lili. La jeune femme l'ignora, prête à bondir sur une prochaine victime quand un sortilège de jambe en coton la manqua d'un cheveu. Les sourcils froncés, comme si une entité vivait à l'intérieur d'elle, elle se jeta au cou de son agresseur, et pas de la plus élégante des façons. Une colère grondait depuis son for intérieur, colère qu'elle exprimait à ses dépens au milieu d'un tohu-bohu de bagarres et de sortilèges étincelant. À nouveau, elle fut balayée comme une plume par son « adversaire ».  L'homme pointa sa baguette directement sur son front. Lilibeth ne recula pas.

Résumé :
✘ Sous impero, Lilibeth attaque un homme à terre.
✘ Elle se débat avec un sorcier qui finit par pointer sa baguette sur son front.

Sale temps pour les gentils. Tout à coup, tout part en baguette. L'occasion d'être atteinte d'un impero ne s'était jamais présentée. Aujourd'hui, c'était chose faite, bien qu'Harper s'en serait volontiers passé. Ce fut une sensation étrange, un mélange d'étonnement et d'effroi. La sensation de contrôler ses mouvements, mais pas les objectifs. C'était bien elle qui ordonnait à ses jambes de s'avancer dans la foule. Aussi elle qui mit sa baguette en garde. Et, de sa bouche, déferla une flopée de sortilèges, bénins heureusement, qui fendit la foule, dégommant les uns, ratant les autres. Si sa conscience possédait des yeux, ils se seraient arrondis d'horreur. Harper tenta de lutter...

— Stupéfix !

... s'énerva de ne pas y arriver.

— Experliarmus !

Un moldu était armé. En son for intérieur, une colère grandissante envahissait l'espace, l'empêchant cruellement de se concentrer pour recouvrer ses esprits. Et les sorts n'arrêtaient pas de pleuvoir, complétant sa déception par un sentiment d'échec cuisant. Pourquoi ne s'était-elle jamais préparée à résister à l'impérium ? De longues minutes se déroulèrent, interminables et infernales. Quand un détail enfin attira alors son attention. Son épouse, aux prises également d'une envie dévastatrice, abattait des coups de baguette dans la masse compacte de la foule. Une nouvelle motivation s'empara d'Harper. Elle tenta d'ordonner à ses jambes de dévier leur route.

— Crache-limace !

Ouch ! Pauvre gars.

Harper n'en démordait pas. Elle s'obstinait, coûte que coûte, à vouloir rejoindre Abigail. Comme l'énervement et l'envie de tout saccager dans son propre intérieur ne fonctionnaient pas, elle tenta une ultime concentration. Si la volonté était des ondes, alors elle l'imagina parcourir ses bras, d'abord, pour stopper ce carnage. Puis la masse d'énergie parcourut son torse, son ventre, jusqu'à ses cuisses, pour reprendre le contrôle de ses jambes.

Petit à petit, Harper commandait à nouveau ses muscles. L'impression de traverser un voile trouble lui déclencha une vague de frissons, lui faisant dresser les cheveux sur la tête. Enfin aux côtés d'Abigail, de nouveau maîtresse plénière de sa personne, c'était soulagée qu'elle répondit à son épouse :

— Si je retrouve celui ou celle qui à fait ça, j'ensorcelais sa maison jusqu'à ce qu'elle le rende dingue et qu'Azkaban lui paraisse plus douce. OH NON !

Son regard venait de tomber sur la jeune Chang. Les auteurs de ce carnage devaient être fort nombreux pour être parvenus à envoûter autant de personnes. La jeune femme poursuivait ses attaques non loin de deux épouses Macfusty. Harper parcourut la distance qui les séparait, mais préféra éviter d'utiliser sa baguette : elle avait fait assez de dégât comme ça pour aujourd'hui. Sans réfléchir, elle plaqua les bras de Nymphéa contre ses flancs des siens pour empêcher de perpétuer ses mouvements désastreux.

Résumé
✘ Harper est sous l'emprise de l'impero durant plusieurs minutes.
✘ Elle parvient à reprendre posséssion de ses moyens pour rejoindre son épouse @Abigail Macfusty.
✘ Voyant que @Nymphéa E. Chang est encore sous impero, elle tente de la maîtriser.

J’étais à deux doigts de lui demander si elle avait fumé des champignons ramassés dans Hyde Park. Ha bah ouais, z’avez vu l’accueil ? J’apportais un chocolat chaud hein, pas des mauvaises nouvelles. Ma tête d’ahurie ne s’effaça pas tout de suite après les excuses. J’étais certaine qu’une girouette ne changeait pas de direction aussi vite que Lyllyah changeait d’humeur.

- Pas de problème, répondis-je hésitante avant d’esquisser un sourire lorsqu’elle rebondit sur ma plaisanterie.

J’écoutai son programme en buvant mon chocolat. J’allais lui parler du réveillon en famille et du fameux concours de pulls de Noël qu’on faisait avec mes potes, mais le juron qu’elle lâcha me coupa net. Je ne comprenais rien, et en fait ça n’allait pas du tout s’arranger.

- Y’a un problème ? Demandai-je alors qu’elle m’invitait à la suivre.

Et c’est alors que tout commença à partir en cacahuète. Mais qu’est-ce qu’ils foutaient eux ? Ils savaient pas contrôler leurs nerfs ? Le gobelet de Lyllyah s’écrasa au sol.

- Bah alors, il n’était pas bon le choco…

Alors soit il y avait un truc dans l’air soit mon amie était cinglée vu ce qu’elle venait de faire. Mais avant de pouvoir lui demander ce qui lui prenait, je sentis que mes membres avaient envie d’une violente promenade. Ma première pensée fut pour mon chocolat qui se déversa sur une dame tirée à quatre épingles. Oh noooon mon chocolat. Oui bon pauvre madame aussi, c’est chaud, ouille ouille. Mes mains libres décidèrent d’aller distribuer quelques baffes (grosso modo… c’était peut-être plus méchant et plus agressif que des baffes) à qui passait sur leur chemin. Oh non ! pas la petite vieille, pas la petite vieille, suppliai-je à mon corps alors que mes mains se rapprochaient à présent de son cou. Je repris contrôle avant de faire un truc grave et déviai mes mains vers les épaules de la petite mamy.

- Vite, mettez-vous à l’abri dans cette boutique et attendez que les choses se calment.

Je relevai la tête et voyant que Lylly cherchait visiblement quelque chose ou sans doute quelqu’un. Je la rejoignis, lui attrapant le bras pour ne pas la perdre dans la cohue.

- Mais enfin qu’est-ce qui se passe ?

Je suivis la rouquine dans la foule évitant du mieux que je pouvais les gens qui perdaient les pédales ou qui se défendaient. Dans ma tête, c’était « fuyons ! », on va pas kiffer le dénouement de ce chaos. Pour avoir participé à des manifs, les forces de l’ordre n’y allaient pas par quatre chemins quand ça dégénérait. Je vis alors un homme pointer sa baguette sur une jeune femme et sans plus réfléchir je dépassai Lyllyah pour me jeter sur lui. Nous chutâmes au sol et roulâmes entraînés par mon élan. L’homme arbora alors un air horrifié et se releva, s’enfuyant dans la foule avant que je ne  puisse réagir à nouveau.

Résumé :
- RIP le chocolat chaud pointe de caramel (si si c’est important)
- Distribution de baffes, sauf pour Mamy Berthe, la pauvre, elle on la sauve.
- Lucy empêche le sorcier zinzin de scouik Lilibeth

Dés : 13+3 : 16 (Entre 15 et 17 : Votre résistance à l'impero est un peu plus forte, vous passez de longues minutes sous influence mais vous parvenez à reprendre le dessus. )

Joshua ne pouvait pas se dire détendu. Mais il était prêt. N’importe qu’allait être la conséquence des ordres et de ses actes, il pourrait réagir. Ça allait mettre une vraie pagaille et bien sûr, si les mangemort étaient repérés, le mettre en danger lui et ses compagnons. Mais même pour cette option, il était prêt. Le danger ne devait pas lui faire peur. D’ailleurs la mort non plus au fond. Depuis tout petit, sa mère lui avait vendu la cause. Il savait comme c’était important. C’est pour cela que, à Poudlard, le jeune homme prônait la pureté du sang. Et faisait respecter les règles et la puissance des sangs-purs. Mais que ce soit à l’école ou à l’université, c’était facile. Souvent, il n’y avait aucune conséquence autre que des remontrances ou des répliques cinglantes. Mais là, c'était différent. C’était pour de vrai, dans une foule avec des personnes libres et une mission avec de grosses conséquences sur le monde.  

Joshua était angoissé, ça se voyait, mais il était prêt. Et surtout, le jeune Nott était content d’être avec le Carrow et son ami. Il ne connaissait pas le compagnon d’Euron, mais il lui donnait confiance. Surtout quand celui-ci se dirigea vers lui pour le rassurer. Joshua eu un peu honte, mais en même temps ça lui fit du bien. Il n’avait rien à craindre, il était en sécurité. Tout de même, il avait l’intention de s’éloigner un tout petit peu, pour que s’il échouait à la mission, Euron ne le voient pas se ridiculiser.

Quand Le Nott sentit son avant-bras lui piquer, il comprit que c’était le signal, il mit sa baguette sur son bras comme tout le monde, et s’éloigna un peu. Il chercha un moldu de préférence, mais en vérité, il ne différenciait personne dans cette foule, il choisit donc quelqu’un au hasard et lança son sortilège informulé. Les mangemorts se devaient d’être le plus discret possible. Pourtant, Joshua était stressé. Trop stressé. Il s'était entraîné des dizaines de fois, mais sur des prisonniers dans une cave. Cette fois-ci, c’était une mission dans une foule. Et il avait échoué, sa victime n’avait même pas bronché. Comment pouvait-il se dire mangemort après ça ? Mère avait raison, il n’était pas près. Seul, les larmes lui seraient montées aux yeux, mais il devait se reprendre en main. Très vite, il retourna vers Euron et essaya de garder la tête la plus fière possible. Quand le Carrow le vit, malgré tout les efforts du novice, celui-ci compris. Il se rapprocha de lui et dit doucement au jeune homme « L’échec est aussi un enseignement Joshua, tu dois aller de l’avant et te préparer à lui suite des événements. » Le Nott leva la tête et bomba un peu le torse pour montrer qu’il était prêt et qu’il écoutait attentivement les paroles de son aîné. Joshua avait du temps devant lui. Un jour, il sera puissant et pourra même peut-être égaler le Carrow.

Tu avances au rythme de la foule, cherchant ici et là d’éventuelles connaissances, tout en t’assurant que tout se passe bien. Tu restes sur tes gardes, l’occasion est trop belle pour que Mangemorts et Blood Circle ne tentent pas d’en profiter.
On te hèle et tu aperçois Raphaël, Leah et Jonas un peu plus loin. Cela fait un moment que tu n’as pas échangé avec le Français et Jonas, mais tu croises Leah de temps en temps au London Bar. Tu louvoies à travers les manifestants et les salues en souriant.

— Hey ! Vous allez bien ?

Bientôt, cependant, l’ambiance de la foule change du tout au tout. Des manifestants se jettent soudain sur d’autres personnes. Sans vraiment réaliser ce qui se passe, tu as déjà ta baguette en main. Tu cherches à comprendre d’où vient l’offensive, mais les mouvements de la foule rendent la situation bien trop confuse et tu as l’impression d’être de retour sur le quai du Poudlard Express.
Une sensation légère s’empare de toi, comme si un courant d’air se glissait dans ton esprit et voilait tes pensées, te plongeant dans un entre-deux flottant où tu n’as qu’à te laisser porter. Attaque. Tu reconnais aussitôt l’Impero. Non La réponse, violente, brutale, enfle en toi tandis que tu mobilises toutes tes forces et ton refus de tomber encore sous le contrôle de quelqu’un d’autre. Attaque.. Tu serres les doigts sur ta baguette, déjà en train de la lever. NON ![ La sensation vole en éclats et tu te retrouves libre. Ça n’a duré que quelques instants. Tu n’as pas le temps de te féliciter de tes entraînements tant la situation a viré au chaos.

La foule sous Imperium attaque violemment tandis que d’autres paniquent. Tu échanges un regard avec Jonas qui semble avoir échappé au maléfice. Il faut faire cesser ça. Tu t’efforces de séparer des combattants tout en cherchant tes amis – ou des Mangemorts, tu ne vois pas qui d’autre agirait ainsi.
Jonas s’occupe de Raphaël, et tu repères Leah un peu plus loin, en train… d’étrangler quelqu’un au sol. Tu te précipites vers elle.

— Leah !

Sa victime est en train de suffoquer. Tu n’es pas sûr qu’un contresort suffise à rompre le maléfice, surtout sans avoir aucune idée de qui est le lanceur de sort. L’attrapant aux épaules à deux mains, tu la tires en arrière, mais elle résiste tant qu’elle peut et tes gants glissent sur son manteau. Tu changes de position, tires sur ses poignets pour lui faire lâcher prise de force, profitant d’être plus fort qu’elle – mais le maléfice décuple son énergie. Tu deviens sa nouvelle cible. D’un mouvement souple, tu passes derrière elle en lui saisissant un bras, le tords dans son dos juste assez pour l’immobiliser sans lui faire de mal.

— Leah ! C’est moi, Eirian… Écoute-moi, on te manipule, essaie de lutter contre le sort !

Tu n’es pas sûr qu’elle t’entende tant elle lutte contre toi sans pouvoir s’échapper, mais tu espères qu’elle finira par percevoir les mots et que cela l’aidera à résister. Tu la maintiens tant que tu peux sans la plaquer contre toi, bien décidé à ne pas la laisser s’en prendre à quelqu’un d’autre.

Les idées d’Ezio étaient nulles ? Mais alors là, pas du tout, c’est Sienna qui avait des attentes de folie. En prime, voilà que la fille qui s’était incrusté dans leur duo trouvait le moyen de  critiquer son amabilité. Non mais ça c’est bien parce qu’elle n’avait jamais fait de shopping avec Sienna. En plus, elles allaient lui refiler tous leurs achats et parce qu’il y avait Sienna dans le lot, il se sentirait obligé d’accepter. Alors qu’il s’apprêtait à l’envoyer bouler, Sienna le prit de vitesse. Mais alors elle, c’était vraiment la pire, toujours à dire des bêtises. Il montrait son amour comme ça ? Il regardait sa sœur qui en plus, trouvait le moyen de lui faire un grand sourire. Ça se paierait ça. S’il n’envoyait pas bouler Sienna, il n’en fut pas de même pour l’Irlandaise qui ne se sentait plus – l’effet Sienna sûrement – « Ah mais je t’arrête, ton avis à toi, je m’en tape. Au contraire, tu te doutes que plus ça t’agace, plus ça me plaît. » Elle planait à 100 000 si elle croyait qu’il faisait ses choix en fonction d’elle. Si son frère appréciait Ezio, c’était peut être à elle de se remettre en question, elle était infréquentable cette fille… Il ne comprenait pas qu’elle ne rende pas dingue Sienna avec ses manières de princesse.

L’Augurey devait vouloir qu’ils ne s’entretuent pas entre eux puisque la marque à son bras s’éveilla. Il coula un regard vers sa sœur avant de sortir sa baguette. Quelle cible choisir ? C’est fou comme il y avait l’embarras du choix. Il jeta son dévolu sur quelqu’un qui avait l’air de boire du café. Ça va, c’était pour la bonne cause-là, personne ne pourrait dire qu’il ne prenait pas très au sérieux le bien être des concitoyens. Le gars du Blood Circle eut un geste malheureux, ça arrive à tout le monde, il ouvrit son gobelet pour se le balancer en plein visage d’un gars qu’il essayait précédemment de rallier à sa cause comme quoi le Blood Circle, c’était vraiment les gens les plus gentils de l’histoire. Evidemment, le type qui reçut le présent ne l’apprécia pas vraiment, c’est fou, et poussa un cri ressemblant vaguement à celui d’un type forcé à courir à travers les flammes en sous-vêtement… Oui, Ezio s’y connaissait dans ce genre de cri et alors ça s’appelle avoir de la culture. Le nouveau brûlé, qui hurlait un peu de douleur, ohlala que c’est agaçant ce bruit, fut percuter par le type du Blood Circle, signe qu’Ezio se lassait un peu des hurlements… au bout d’un moment faut le faire taire, ça va c’était juste du café dégueu.

Il se concentra sur sa sœur qui ronchonnait soi-disant que ce n’était pas fun. Eh bien, heureusement que ça n’était pas elle l’Augurey, le Blood Circle n’aurait pas grand-chose à craindre « Moi j’aurais préféré les mettre en rangs d’oignons au-dessus d’un pont et qu’on joue à celui qui l’envoie le plus loin. » Et voilà, elle recommençait à s’intéresser à la foule plutôt qu’à la cause. « T’es pas sortable, même O’Brian se tient mieux. » Bon en vrai, ça n’était pas dur vu comme l’autre était coincée, forcément qu’elle se tenait mieux.

Code:

• Ezio il est très content de passer du temps avec Saoirse, juste il le montre pas
• Il sauve un type qui allait boire un café immonde grâce à un impero. Bon manque de bol, le café brûle un autre gars mais c'est vraiment un accident. Vous connaissez Ezio, il ferait pas de mal à une mouche
• Il trouve que les idées fun de Sienna sont pourries franchement.
Ah et j'ai un total de 17 grâce à mon SUPER lancé de dé :D

Saoirse adressa un sourire à Sienna. Si elle appréciait la belle Italienne, c’était loin d’être le cas avec son frère. Elle avait certainement récupéré toute la sympathie qu’Ezio n’avait pas prise quand il était venu au monde. Comment l’un pouvait être si charmant quand l’autre était tout simplement exécrable ? La jeune femme se fit un plaisir à l’entendre rabattre le caquet de son frère. Ce dernier, bougon, acceptait sans broncher. Comme quoi, Sienna pouvait vraiment faire de lui ce qu’il voulait. L’Irlandaise grimace quand elle lui dit que c’était sa façon d’aimer. Chose qu’il sembla confirmer en venant se rebiffer contre les dernières paroles de Saoirse. Elle lui lança un regard sombre avant de dire à l’Italienne. « Visiblement, c’est plus de l’amour mais de la passion. » Un sourire moqueur sur les lippes, elle se tourna vers Ezio. « Désolée Giacometti, mais ce n’est pas réciproque. » Leur chamaillerie fut interrompue par le signal. Saoirse sentit une légère brûlure sur sa marque et les trois sorciers se lancèrent un regard entendu. Tandis que Sienna déclenchait une petite bagarre et que son aîné usait du café pour brûler un autre, Saoirse fut attirée par un homme en train de charmer avec son flyer une moldue rougissante. Elle lança en discrétion son impero et le Blood Circle fut soudainement pris d’une envie irrésistible de mettre la main aux fesses de la blonde. Ni une ni deux, elle lui donna une claque attirant l’attention d’une autre femme qui, venant en soutien, se jeta sur le dos du chasseur de sorciers. Saoirse lâcha un léger rire alors que petit à petit, la tension montait de part et d’autre. « Je trouve ça amusant moi. » Les idées de Sienna la firent sourire. La référence moldue l’étonna un peu mais elle en fut agréablement surprise. Son regard se porta vers le blond en question. Elle ignora la remarque d’Ezio. « Ca peut toujours s’arranger ça. » dit-elle en agitant discrètement sa baguette. Après tout, ils agissaient en toute discrétion et puis c’était pour la mission… Si le blond avait disparu, un brun à la carrure avantageuse passa non loin, cherchant à éviter la foule. Saoirse profita des dernières minutes d’influence qu’elle avait sur le moldu du Blood Circle et fit en sorte qu’il s’accroche au pull de l’autre, lui déchirant à moitié alors qu’il tombait sur le poids de la femme sur son dos. Voilà qu’il s’ajoutait à la bagarre. « Ca serait presque sexy. »

Citation :

- Sha aime Sienna
- Sha n’aime pas Ezio
- Sha utilise son impero et s’amuse un peu pour faire plaisir à Sienna
Résultat du dé entre 15 et 17 : Votre impero est maitrisé, la personne touchée est sous votre influence.

Et voilà, ce qui devait arriver arriva. Une manifestation pacifiste, qui reste pacifiste ça n'arrive que dans les sociétés les plus utopistes. Et clairement, Londres n'a pas grand chose d'utopiste en ce moment. Des affrontements ont commencés, d'abord lancés par les membres du Blood Circle, avant de s'étendre à toutes les personnes présentes. Nul ne sait qui a commencé ce chaos, mais maintenant rien ne semble pouvoir l'arrêter. Bon, d'accord, les mangemorts sont parfaitement au courant puisque cachés dans la foule ce sont eux qui ont tout commencé, mais puisque personne ne les voit, personne n'a de preuve alors personne ne peut les accuser.

En fait, les mangemorts n'ont même plus vraiment besoin de pousser les gens à se battre, ils s'en chargent très bien tout seuls. L'ordre du Phénix a officiellement été appelé à la rescousse ainsi que des renforts du Blood Circle. Très bientôt, les forces de l'ordre londoniennes vont également venir se mêler à la fête alors il est temps de passer à la seconde partie de leur plan. Une nouvelle brûlure se faire sentir au niveau de la marque de l'Augurey, le second signal. Sans plus attendre, les mangemorts présents se détachent de la foule et tandis que d'autres arrivent, tous revêtent leurs masques afin de bien montrer leur appartenance. Désormais ils ne sont plus camouflés mais bien visibles au milieu des moldus.

Rapidement, les mangemorts se dressent entre les moldus des deux camps, non pas pour s'en prendre à tout le monde, mais pour protéger les pro-sorciers contre le Blood Circle. Pourquoi voudraient-ils du mal à leurs alliés ? Ils sont là pour les défendre et font en sorte que tout le monde en prenne conscience.


> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.

Lancé de dés pour tout le Blood Circle:
A NOTER : Vous n'êtes pas équipés pour vous battre. Pour ce tour, vous déduirez 1 point de vos dés à votre score final.

✘ Lancez Point d'Expérience :
Jusqu'à 11 : Vous vous prenez un sortilège de plein fouet. Il vous fait voler au loin, vous percutez un arbre ou un mur, ce que vous voulez, mais ça fait mal, vous êtes sonné, blessé. Ca va être dur se relever
Entre 12 et 14 : Vous vous prenez un sortilège, vous êtes projeté en arrière, restant au sol. Votrez peau est arrachée, vous saignez. C'est douloureux. Mais vous vous relevez, difficilement.
Entre 15 et 17 : Vous arrivez à bouger, ne prenant qu'une partie du sort, vous finissez au sol, un peu sonné, mais ça va aller.
A partir de 18 : Vous avez tout juste le temps de vous cacher derrière un arbre, ouf, sauvé pour cette fois

Lancé de dés pour les moldus OP & hors BC :
✘ Lancez Point d'Expérience :
Jusqu'à 11 : Pas de chance vous êtes tombés sur celui qui a un pistolet sur lui. Il vous blesse. Ca va être compliqué pour la suite.
Entre 12 et 14 : Ce Blood Circle vous prend en traitre par derrière. Il cherche à vous étrangler. Vous vous dégagez avec difficulté.
Entre 15 et 17 : Armé d'un tesson de bouteille, le Blood Circle tente de percer votre gorge, mais en vous défendant, vous parvenez à le repousser, il tombe et s'assomme sur une pierre.
A partir de 18 : Il a voulu vous chatouiller lui avec ses petits poings ? Vous vous occupez de lui en deux secondes top chrono.

Lancé de dés pour tous les autres :
✘ Lancez Point d'Expérience :
Jusqu'à 11 : Pas de chance vous êtes tombés sur celui qui a une seringue sur lui. Vous n'avez plus de pouvoir jusqu'à la fin de l'event.
Entre 12 et 14 : Ce Blood Circle vous prend en traitre par derrière. Il cherche à vous étrangler. Vous vous dégagez avec difficulté.
Entre 15 et 17 : Armé d'un tesson de bouteille, le Blood Circle tente de percer votre gorge, mais d'un mouvement de baguette vous l'envoyez promener.
A partir de 18 : Il a voulu vous chatouiller lui avec ses petits poings ? Vous vous occupez de lui en deux secondes top chrono.

Pour rappel, la boutique event est à votre disposition.
Vous pouvez également utiliser les PE bonus gagnés lors d'activités.


Règles :
✘ Tout le monde peut participer, à ses risques et périls.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

Rejointe par une Harper furieuse, je me rapprochais de Nymphea pour ne pas la perdre de vue dans la cohue. Mes craintes se fondaient. La cohue faisait rage, tout le monde tapait tout le monde au hasard… ou presque. Mon cœur hoqueta en voyant les Mangemorts se draper de masques et se dresser entre les mages et les non-mages. Je serrais les dents.

— Bande de…

Autant ne pas terminer ma phrase. L’égoïsme et l’hypocrisie la plus pure et la plus dégueulasse. L’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il. Je ne supportais pas à quel point les Mangemorts tiraient la couverture à eux, déjà qu’ils avaient sans doute falsifié les votations au Ministère. Encore une fois, l’Ordre était le dindon de la farce. Voilà un an qu’on s’en prenait plein les dents avec des dirigeants soit traitres, soit complètement passifs, de quoi décourager n’importe qui à la cause.
J’allais lever ma baguette pour repousser un moldu véreux dans mon champ de vision quand une pression arriva dans mon dos puis autour de mon cou. Prise de panique, je me débattais, en vain. Le combat physique avait toujours été inégal pour moi, si menue, avec mes bras de moineau.
L’air commençait à manquer.

Plus je me débattais et plus la prise se resserrait. Le sang frappait mes tempes, je sentais mes forces m’abandonner. Je fermais les yeux.
Je ne pouvais pas compter sur l’aide salvatrice de quelqu’un, Nymphea et Harper devaient être aux prises avec d’autres assaillants, et je n’avais jamais compté sur l’aide de qui que ce soit dans ces moments-là. Je faisais face à des dragons ! Je savais me défendre !
Je suffoquais.

Une larme perla sur ma joue et disparu sur la manche de mon assaillant.
Une vie. Si petite. Si fragile. Elle m’apparut comme un flash blanc, chaud et précieux. Très précieuse.
Dans un ultime effort, je puisais dans mes dernières forces pour faire appel à mon animal totem. Je me transformais en ce Berger Allemand noir sous les yeux déconfits du membre du Blood Circle. Je glissais entre ses bras, me réceptionnais sur mes pattes, pivotait et lui sauta au visage. Il écopait d’une merveilleuse balafre. Une fois l’homme mit hors circuit, je mis une distance raisonnable entre lui et moi et revenais auprès de Nymphea, reprenais mon apparence et cherchais Harper des yeux, inquiète. Je portais mes mains à ma gorge pour reprendre mon souffle avec difficulté.

— Est-ce que tout va bien ?

M’inquiétais-je à Nymphea, toujours folle d’inquiétude de ne pas apercevoir Harper dans la foule. Il fallait qu’on se tire d’ici, et vite !

Lentement mais surement, Harper relâcha sa prise à mesure que Nymphéa recouvrait ses esprits. Lorsque la jeune femme s'excusa, Harper lui lança d'un air aussi entendu que navrée :
— Un imperium. On s'est toute faite avoir. Réjouissons-nous, c'aurait pu être pire.
Ne pas oublier de tourner sept fois sa langue dans sa bouche et ce, en toutes circonstances. D'abords, un groupe se détacha de la foule, arborant un masque pour le moins connu. Il ne manquait plus que ça ! Pour un peu, Harper frapperait son front d'exaspération. C'était qu'ils ne se reposaient jamais sur leurs lauriers, les bestiaux. Leur position indiquait qu'ils défendaient les manifestants sorciers. Malin. Après ça, les plus réfractaires au nouveau « gouvernement mangemort » cesseront toute opposition pour leur manger gentiment dans la main. Les masses représentaient vraiment du bétail. Quoiqu'il en soit, la situation s'empira. Coincée entre les deux camps, Harper, Abigail et Nymphéa s'éparpillèrent de force au milieu des bagarres.
Agacée par la tournure des évènements et la position de force mangemorte, l'espace d'un instant Harper Macfusty voulut s'opposer vivement aux troupes masquées pour leur montrer de quel bois elle se chauffait. Mais sa place au sein du Conseil en tant que membre de l'Ordre du Phénix revêtait une importance capitale et sa nouvelle condition familiale requierait que, pour une fois, elle agit avec intélligence en écartant toute action impulsive. Harper pesta entre ses dents, frappant le talon contre le sol. Dans cette affaire, la dignité de l'Ordre sera entâchée, comme à chaque fois. Après tout, en toute circonstance, on savait que c'était toujours la vilénie qui gagnait bien qu'elle finissait, toujours, par tomber.
Une femme hystérique, moldue, s'élança vers son compagnon aux prises avec un mangemort. Ceux-là se battaient particulièrement avec véhémence comme s'ils étaient entraînés à cela. Des membres du Blood Circle ? Harper la rattrappa d'une main, la priant d'attendre. De l'autre, elle repoussa le compagnon de sa baguette pour que l'attaque du mangemort échoue. L'homme partie dans les airs, à deux doigts d'être frappé d'on ne sait quoi, se cogna contre une ben à ordure et, en retombant sur le sol, son poignet craqua. Zut ! Près d'Harper, la femme hystérique hurla, ramassa une bouteille en verre dont elle brisa une extrémité avant de s'en servir comme arme contre la sorcière. Harper recula de plusieurs pas avant de se décider à débarasser l'assaillante du verre tranchant. Et puis zut !
— Stupéfix !
Le sortilège manqua sa cible mouvante, cependant qu'elle la dissuada d'attaquer à  nouveau et battit en retraite.
Harper aurait aimé penser que la situation ne pouvait pas être plus catastrophique, mais comme les choses empiraient à chaque fois qu'elle disait ça, elle s'efforça de ne surtout pas y penser. Sans plus attendre, Harper fendit la foule à la recherche de son épouse qu'elle retrouva, saine et sauve, près de Nymphéa.
— Tout va bien ? Demanda-t-elle en enserrant son épouse. Ca sent le brûlé, non ?

Résumé
✘ Harper fait des miracles avec une hystérique du Blood Circle.
✘ Une fois "le pire" d'éviter, elle rejoint son épouse @Abigail Macfusty.
✘ Elle trouve que ça sent le brûlé, non @Nymphéa E. Chang ?

Tu maintiens Leah fermement tout en essayant de ne pas lui faire de mal. Elle ne semble pas comprendre ce que tu lui dis, toujours en train de se débattre contre ta prise. Tant bien que mal, tu essaies de garder un œil sur la foule en luttant contre la panique qui monte. Ça se bouscule dans tous les sens, ça hurle, et tu te focalises sur Leah pour t’ancrer et oublier – un peu – le reste, mais ton hypervigilance reste à l’affût de la moindre menace.
Enfin, au bout d’un moment interminable, tandis que tu cherches quoi lui dire pour la ramener à elle, Leah reprend pied dans la réalité. Elle se retourne vers toi. Elle te reconnaît cette fois, et tu la libères doucement.

— C’est… Ce n’était pas vraiment toi, Leah. Ce sont les Mangemorts.

Tu ne vas pas lui parler tout de suite de l’Imperium, pas tant que vous ne serez pas sortis de là, en sécurité et au calme. L’affrontement est devenu général, les Mangemorts n’ont même plus besoin de leurs maléfices. Elle évoque Raphaël et de Jonas.

— Pas vus.

Ils ne doivent pas être bien loin. Leah regarde dans une direction et tu les aperçois à ton tour, avant que quelque chose n’attire ton attention. Les Mangemorts n’essaient plus de se cacher, ils montrent fièrent leur appartenance et se glissent entre les deux groupes comme s’ils voulaient protéger les pro-sorciers. Un cri de colère et de frustration manque de t’échapper, tu serres les dents tandis que tu comprends ce que tout cela cache. C’est de la manipulation. Tu en trembles presque, les poings serrés, tandis que tu les fixes, furieux.
Cet instant de distraction manque de te coûter la vie. Une silhouette menaçante se dresse sur ta droite, un tesson de bouteille pointé vers ta gorge. Tes réflexes te sauvent, tu t’effaces juste à temps, d’un pas souple sur le côté. Il s’en est fallu d’un rien que tu ne finisses proprement égorgé. Les gens sont fous. Ton adversaire revient à la charge. Impossible de cacher plus longtemps que tu es un sorcier, tu ne peux pas affronter une telle arme à mains nues. D’un mouvement de baguette, tu l’envoies au tapis, inconscient. Le Stupéfix a toujours son utilité et malgré le chaos ambiant tu répugnes toujours autant à tuer. Une partie des gens autour de toi n’ont pas autant de scrupules. Tu essaies de rester concentré, malgré les mouvements de la foule et les ondes froides de la panique qui t’envahissent. Tu as l’impression de ne plus être vraiment là, d’agir en décalé, comme si un autre était aux commandes de ton corps. Tu agis mécaniquement, avec ces réflexes ancrés depuis des années.

Du regard, tu balaies les alentours à la recherche d’une nouvelle menace. Leah. À terre, coincée sous le corps d’un homme. Tu as à peine le temps de reconnaître celui qu’elle tentait d’étrangler que tu te jettes à ses côtés.

— Je vais t’aider !

Tu repousses le… cadavre – ce n’est ni le premier ni le dernier que tu vois – comme s’il ne pesait pas grand-chose et la libères.

— Tu es blessée ? Il faut qu’on retrouve les autres et qu’on sorte de là !

Où est-ce qu’ils sont ? Ils ne peuvent pas rester là !

Lilibeth papillonna frénétiquement des cils, recouvrant peu à peu ses esprits. La reconnexion fut compliquée à rétablir. Lorsqu'elle eut lieu, elle avait l'impression de s'extirper d'un vilain rêve, un rêve éveillé qu'elle associait difficilement à la réalité. Dans son rêve, elle s'était battue comme une tigresse enragée, griffant impunément le visage d'un inconnu.
Ce pourrait-il que ce rêve appartenait à la triste réalité ? Alentour, les gens reprenaient leurs esprits, pendant que d'autres se battaient encore. Le regard de Lilibeth tomba sur Lucy. Elle n'avait vraiment pas rêvé, alors ?
— Merci, bredouilla-t-elle, honteuse de son comportement et gênée qu'une inconnue ce soit mouillée pour lui sauver la peau. Vous m'avez sauvé.
Le souvenir de la baguette pointée dans sa direction lui fit froid dans le dos. Lilibeth passa une main sur son front, moite, malgré la température hivernale. Les évènements s'enchaînèrent vite. La vision des mangemorts faisant barrière entre les moldus et les pro-sorciers lui glaça le sang. Et si l'un d'entre eux la reconnaissait ? Et si on la reconduisait au manoir Barjow ? Personne ne savait qu'elle était ici. Lilibeth eut un mouvement de recul, ses jambes tremblantes tentaient de se dérober sous son poids. Il fallait toujours qu'ils soient là pour foutre la pagaille ! Intérieurement, Lilibeth se sentait vidée, harassée. Pour couronner le tout, elle était du côté moldu. Jamais elle ne s'était sentie aussi seule.
— Qui sont-ils ? demandait une voix à proximité.
— Ce sont les mangemorts, répondit machinalement Lilibeth.
Dans la ligne menaçante de sorcier masqué, Lilibeth crut reconnaître une silhouette familière. Ou bien était-ce le fruit de son imagination ? Pétrifiée sur place, elle pensait que c'en était fini d'elle. En réalité, personne ne lui prêtait attention, la foule était beaucoup trop compacte, beaucoup trop agitée. Des échanges de tirs fusaient de tous les camps, les incantations d'un côté, les armes à feu de l'autre. Lilibeth n'eut pas besoin de tergiverser pendant longtemps : elle reculait vers le camp du Blood Circle. La population autour d'elle se clairsema, elle jugeait être à distance respectable des mangemorts pour leur tourner le dos. Elle s'apprêtait à courir lorsqu'une femme lui barra la route. Lili n'eut pas le temps de réfléchir à ce qu'il se passait.  Tout s'enchaîna très vite : sans ménagement ni pincettes, la femme l'attrapa par le poignet pour la tirer vers elle. Lilibeth gesticula comme une poupée de chiffon. Ses yeux s'arrondirent d'effroi lorsque son assaillante brandit... une seringue. Qu'était-ce ? Lilibeth se débattait, mais c'était trop tard. La femme planta la seringue dans son épaule comme un dard empoisonné. Lili craignait du poison, un sédatif, un somnifère, mais en réalité, il ne se passa rien.
— Tu fais moins la maline, maintenant, sans tes pouvoirs, lui asséna la femme.
Lili comprit qu'il s'agissait d'un membre du blood circle.
— Je n'ai pas de pouvoir ! se défendit Lili.
— Menteuse ! lui cracha l'autre avant de détourner les talons en ricanant, fière de son coup.
Alors, celle-là, c'était bien la meilleure.

Résumé :
✘ Lilibeth peine à reprendre ses esprits puis remercie @Lucy Rosebury de l'avoir sauvé.
✘ Ni une ni deux, un membre du BC l'attaque avec une seringue pour neutraliser ses pouvoirs. M-D-R.

- Oh pas de quoi !

Faut dire qu’après avoir filé quelques pêches, même si c’était contre mon gré, fallait bien aider un peu le karma à rétablir l’équilibre.
Autour de nous, la tension monta d’un cran, lorsque les Mangemorts se révélèrent. Moi en tout cas, je regrettais sincèrement de ne rien avoir emmené en cas d’attaque. Je fis vite fait l’inventaire de ma sacoche. Un stylo, bien placé c’était efficace, un deo pareil dans les yeux nickel, j’avais peut-être une seringue quelque part aussi mais bon pour ça fallait encore qu’on m’attaque au corps à corps et les fous de la baguette c’était moins leur truc. Du coup le mieux, c’était sans doute de filer, d’aider les gens que je pouvais au passage et c’est tout. Inutile de se prendre pour Wonder Woman. Une membre du Cercle s’attaqua à la jeune femme à qui je venais de sauver la mise. Mais elle était complètement con celle-là. Ceux qu’il faut viser ont un masque, c’est pourtant pas compliqué. Pas le temps de lui faire remarquer son degré d’andouillerie, je reçus un sort de plein fouet et fut projetée au sol quelques mètres plus loin. Purée, je n’étais pas du genre douillette, mais là ce n’était pas très agréable.

- Bordel, vous pouvez pas apprendre à faire apparaître des lapins dans des chapeaux, plutôt que de vouloir me buter, râlai-je en serrant les dents.

Je cherchai Lyllyah du regard, avant de m’apercevoir que mon jean était arraché et que je saignais. Génial. Être utile à la cause, être utile à la cause. A mon avis j’aurais été plus utile derrière mon microscope qu’ici à repeindre le trottoir… Je me relevai tant bien que mal en pestant. Franchement quitte à perdre de l’hémoglobine, j’aurais mieux fait d’aller faire un don du sang. C’était beaucoup plus utile ça. Retrouvant Lyllyah, je lui dis sur un ton léger en lui montrant mon jean foutu.

- Si on ne finit pas en morceaux aujourd’hui, on vient de me donner une bonne raison de t’emmener faire du shopping.

Plaisanter de cette manière au milieu du chaos me permettait juste de ne pas céder à la panique. Parce que je n’en menais pas large et si je laissais mes émotions prendre le dessus, j’avais plus de chance d’y passer ou de séjourner à l’hôpital pour Noël que de m’en sortir.

- Sauf si tu as un meilleur plan, je propose de filer, le métro n’est pas loin, mais il sera peut-être pris d’assaut.

Résumé :
- Lucy repeint le trottoir
- Elle propose de se casser

Dés : 13-1+1 : 13 (Entre 12 et 14 : Vous vous prenez un sortilège, vous êtes projeté en arrière, restant au sol. Votre peau est arrachée, vous saignez. C'est douloureux. Mais vous vous relevez, difficilement. )

Et voilà, c’était le bordel. On ne pouvait vraiment pas faire confiance sur le bon déroulé des opérations dans ce genre de cas, ça ma foutait les nerfs. Il ne manquerait plus que les sorciers se posent en sauveurs et… ah mais putain c’était ce qu’ils faisaient en plus ! La manipulation de masse, bonjour !
La rage me tordait l’estomac alors que les coups fusaient autour de moi. Lilibeth et Lucy furent attaquées. Je m’avançais pour les aider quand un éclair attira mon attention. J’eus un mouvement de recul, mais pas assez rapide, le sortilège m’atteignit et me projeta au sol. Mes réflexes de traceuse en Parkour m’évitèrent une grande partie de blessure grave à la réception de ma chute. Je m’étais déjà cassé un bras cette année, c’était bien suffisant !

— Je leur en foutrais des Abrakadabra, moi !

Je papillonnais des yeux, encore éblouie par l’éclair tandis que je me relevais, les oreilles bourdonnantes au point qu’elles couvraient une partie de la cohue. Rejointe par Lucy, je parvins à capter quelques bribes de sa plaisanterie. Je compris rapidement qu’elle essayait tant bien que mal de garder contenance. Je lui souris en lui attrapant le bras pour la diriger vers Lilibeth qui se trouvait non loin.

— Dans tes rêves, tu as bien assez d’autres pantalons dans ton armoire. Savais-tu que l’industrie du textile est terriblement polluante ?  

Ah bah oui c’est vraiment l’endroit et le moment pour parler mode et fringue. Manquait plus qu’un petit sac Gucci et on s’y croirait. Nonobstant, une petite voix me soufflait que je n’allais pas m’en tirer à si bon compte. Je frappais au visage un sorcier qui allait s’en prendre à Lilibeth avant de l’observer de haut en bas.

— Rien de casser ?

Nous n’étions peut-être pas du même camp, mais je n’arrivais toujours pas à me résoudre à lever ne serait-ce que le petit doigt sur la cracmol. Chancelante à cause du sortilège de tout à l’heure, je secouais la tête en m’adressant aux deux femmes.

— Je ne suis pas venue ici pour me battre, alors je suis de l’avis de Lucy, on file.

Un nouvel assaillant nous fonça dessus, la rage aux lèvres. Existait-il un sortilège « rage » ? Berk. Je poussais Lilibeth sans ménagement, me pris un coup de poing dans l’épaule avant de riposter d’un coup de genoux dans les bijoux de famille.

— Retourne en cours de magie, Merlin !

Sachez que je ne me suis jamais vantée de mon sens de la répartie.