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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Mon pouvoir sans conteste et sans frontières [Jacuzi II] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Ezio Giacometti
Ezio Giacometti
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Sam 23 Sep - 22:41
Mon pouvoir sans conteste
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ft. Casse-noisette
La journée était déjà bien entamée au moment où Ezio s'installa dans son bureau pour vérifier l'état des comptes de son entreprise. S'il n'était pas des plus inquiets, se rendant bien compte que les gens défilaient, que ce soit dans le cabaret mais aussi dans le bordel, il était toujours à la recherche d'économie à faire, un alcool qui se vendrait moins bien, des spectacles qui feraient plus d'entrées que d'autre et sur lesquels il faudrait s'appuyer. Comme à son habitude, il surlignait les choses sur lesquelles il y avait des changements à opérer selon lui. La seconde étape serait de voir avec son associée ce qu'elle en pensait. Il releva la tête une première fois en entendant un bruit de papier qui se froisse, son regard se posa sur Saturne qui songeait vraisemblablement qu'il y avait bien assez de papiers sur le bureau et qu'il pouvait grignoter un petit peu de papier pour faire son nid. Oui alors niveau professionnalisme, s'il laissait faire, Ezio risquait d'être regardé un peu de travers, il attrapa donc la bestiole par la peau du cou pour la mettre plus loin, ignorant le couinement indigné du rat « Je vais te transformer en verre à pied si tu continues. » Pas sûr que le rat comprenne quelque chose et pas sûr qu'Ezio ait envie de boire son alcool dans Saturne, berk, ce sortilège était vraiment peu dégoûtant. Plutôt que de boire de l'alcool, il s'empara de son verre de café. Après une gorgée, il jeta un regard vers la pile de papier à droite, son début de recherche sur des sorciers capable de faire du bon café, sans famille pouvant les retenir en Italie. Est ce qu'il n'avait pas le temps d'y jeter un coup d'œil et voir s'il y en avait un dont les tarifs lui convenaient ?

S'il s'empara du premier papier, il ne put lire que le nom de famille puisque la porte de son bureau s'ouvrit. Ça, encore, ça ne lui fit pas dresser la tête, il se contenta de marmonner à sa sœur « Je suis occupé, on peut voir ça plus tard ? » La porte claqua assez brutalement en réponse, geste qui eut pour effet d'agacer profondément Ezio, elle était agaçante à provoquer sans arrêt « Sienna, barre toi ! » Là, le message était assez clair?  Peu importe la raison pour laquelle elle claquait la porte, même si selon elle, il avait fait des trucs qui ne fallait pas, ça attendrait. En même temps, est ce qu'il avait réellement fait quelque chose de répréhensible... ah oui, non mais ça ne comptait pas, intimider la concurrence c'est important « Je veux qu'elle dégage ! » Ah ça n'était pas du tout la voix de Sienna ça, il releva la tête, posant la feuille au passage. Elle rigolait ? Comme s'il allait dégager sa sœur à la demande d'une employée, c'était ridicule. Glacial, il répondit en la fixant dans les yeux « Moi, ce que je voudrais c'est qu'on arrête de croire que quand la porte est fermée, c'est une invitation à rentrer ici. » Ca, c'était la faute de sa sœur, elles prenaient exemple sur elle les bouffones, sauf que toute la différence tenait en un mot : sœur. Que Sienna fasse ça, il tolérait, il n'avait pas le choix, elle savait très bien qu'il ne lui ferait rien si ce n'est lui crier dessus, en prime il l'avait tellement fait suer sur ses réflexes qu'elle ne se ferait pas avoir s'il essayait de l'attraper pour la dégager. En revanche que des employés se sentent pousser des ailes, ça ne passait pas, il se redressa sur son siège, attrapa sa baguette entre ses doigts pour ouvrir la porte, sentant un agacement certain le gagner. « De » hors la fin du mot mourut entre ses lèvres en voyant la tête de l'employée. Elle semblait hors d'elle, il fronça les sourcils. Alors autant Sienna le rendait dingue lui, l'amour fraternel qu'elle dirait, autant les employés... il n'y croyait pas un instant. Avant de dire des bêtises, mieux valait il vérifier « On ne parle pas de Sienna? » La fille sembla perturbée quelques instants qu’il pose réellement la question. Il n’était pas dans sa tête, ça n’était évident que pour elle qu’elle ne parlait pas de Sienna vu qu’il songeait obligatoirement à sa sœur lorsque quelqu’un entrait dans son bureau. « Non on ne parle pas de Sienna. » Elle avait ce petit ton parfaitement insupportable du non mais sérieux, comme si je parlerais de Sienna ainsi.

Est-ce que ça agaçait moins Ezio que ça soit une autre personne que sa sœur qui doive, selon les dires de cette fille, dégager, ABSOLUMENT PAS. Néanmoins, le fait qu’elle reste sur place alors qu’il venait d’ouvrir la porte, que son attitude était assez claire sur le fait qu’il ne voulait pas discuter avec une employée maintenant et encore au moins au sujet d’un licenciement, le faisait se poser des questions. Habituellement, cette employée n’était pas chiante, oh il en avait des chiantes, certaines qu’il avait envie d’étrangler dès qu’elle ouvrait la bouche, mais pas celle-là, sauf aujourd’hui. « Qui je devrais dégager selon toi ? » Peut-être qu’il y avait quelqu’un qui piquait dans sa caisse – ENCORE – et qu’il se ferait un malin plaisir d’abimer pour lui apprendre « Saoirse. » Ezio se pinça les lèvres pour ne pas rire. Alors, comment dire, autant la personnalité d’O’Brian l’horripilait, lui donnait envie de la foutre la tête dans le mur ou de la balancer du haut d’une tour, autant il restait réaliste, elle était douée dans son travail, elle ramenait des thunes et l’appât du gain chez Ezio était bien plus fort que toute la frustration du monde. « La virer, rien que ça. » L’autre hochait la tête avec détermination. « Elle sert à rien. » Il baissa les yeux sur ses finances, c’est fou parce que ce qu’il étudiait avant qu’on vienne l’importuner disait tout l’inverse. « Elle fait que nous crier dessus ! » Oui, c’est chiant les gens qui crient sur les autres, il était d’accord. « Elle se croit tout permis ! » Il était au procès d’O’Brian ? Merde, fallait le prévenir avant parce qu’il avait pas prévu de la défendre en fait, qu’elle se paie un avocat avec tout le fric qu’il lui filait, elle pouvait s’en payer un. « Elle pourrit l’ambiance ! » Mais qu’est ce qu’elle avait fait encore l’autre truffe ? Elle pouvait pas se contenter de danser et de fermer sa bouche ? Il fallait qu’il lui enfonce une pomme dans le gosier pour qu’elle arrête de lui envoyer ses collègues en colère. « On ne veut plus travailler dans ces conditions. » Woho, alors ça par contre c’était embêtant. Il n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, Sienna n’ayant pas déboulé dans son bureau, Ezio en conclut tout naturellement qu’elle n’était pas au courant.

Il fallait qu’il règle ce problème, il se leva et manqua de rentrer dans la demoiselle qui venait de se lever à son tour « Je t’accompagne ! » Non mais ce foutage de gueule. Il ferma les yeux deux secondes pour ne pas l’étrangler, se contentant de dire assez sèchement « Tu restes ici. » Il partit en direction du cabaret et chercha la brunette insupportable parmi les têtes présentes « O’Brian ! » Il se pointa juste devant elle « Dans mon bureau, il faut qu’on parle. » Ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit, il l’attrapa par le bras pour la tirer jusqu’à son bureau, s’arrêtant un peu avant de rejoindre l’autre reloue qui squattait dans son bureau « C’est quoi ces conneries ? J’ai une fille qui vient me faire chier dans mon bureau et qui dit qu’elles veulent plus bosser parce que tu leur hurles dessus ? » Il allait détendre tout le monde rapidement et éviter de perdre des employés pour des guerres d’ego à deux balles. Encore fallait il avoir la version de la star pour savoir ce qu’il devait faire. Il sentait que ça allait lui plaire.

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Saoirse O’Brian
Saoirse O’Brian
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Lun 25 Sep - 1:36
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ft. le ritalo-sassenach
Saoirse était restée une danseuse étoile dans son être. Une étoile qui avait jadis brillé de mille feux sur les scènes les plus prestigieuses du monde sorcier. Mais comme toutes les étoiles, il y avait eu un moment où elle avait pâli, où sa lumière avait décliné. Les blessures, les revers de fortune et les aléas de la vie l'avaient poussée dans l'ombre, loin des projecteurs. A Azkaban… Pour l’IRA… Elle qui pensait croupir derrière les barreaux, avait finalement bénéficié d’une sortie inespérée. Retrouvant sa liberté, elle avait rapidement cherché à se relever. Elle n’était pas du genre à se laisser abattre. Elle avait décidé de reconstruire sa carrière, de se réinventer. C'est dans cette optique qu'elle avait atterri au Midnight Sky. Elle n’oubliait pas le Neverland qui avait été son premier retour à la vie. Si c’était bien moins récurrent, elle continuait de s’y produire. Quant au Midnight Sky… elle ne regrettait pas ses négociations ardues avec Ezio. C'était un lieu en marge de la société sorcière, un endroit où les conventions étaient bousculées et où l'art était célébré sous toutes ses formes. Parfois un peu trop pour l’Irlandaise qui n’avait jamais pris le risque de s’enfoncer dans le sous-sol des lieux aux mœurs plus que douteuses. Pourtant, pour Saoirse, c'était le lieu idéal pour se réinventer.

Chaque matin, bien avant que le soleil n'atteigne son zénith, la danseuse se rendait au cabaret. L'hygiène de vie impeccable qu'elle avait toujours suivie était son atout le plus précieux.  À huit heures trente précises, Saoirse pénétrait dans le cabaret encore endormi. Les lustres majestueux qui pendaient au plafond semblaient attendre avec impatience le spectacle à venir. Les tables, les chaises, les rideaux et les miroirs semblaient prendre vie à sa vue, car ils savaient tous que quelque chose de spécial allait se produire sous leur toit d’ici peu. Elle rejoignit la salle d’entraintement. Le parquet était lisse et poli, prêt à accueillir les pas gracieux de Saoirse et de sa troupe. Les danseuses, des femmes talentueuses et déterminées, qui arrivaient petit à petit.  Toutes sauf une. L’Irlandaise s’en rendit rapidement compte. « Hello les filles ! Prête à vous échauffer ? » Les danseuses lui rendirent son salut et acquiescèrent. La présence de l’Irlandaise avait été difficile à digérer pour elles. Quelque part, elle pouvait comprendre l’ego blessé de ces jeunes femmes qui se pensaient meilleures que les autres. Mais petit à petit, elle s’était fait sa place. Elle n’était pas tendre, mais juste. Rigoureuse et investie pour les pousser à donner le meilleur d’elles. L'entraînement de Saoirse ne ressemblait à rien de ce que ses élèves n’avaient jamais connu. Elle ne se contentait pas d'enseigner des pas et des chorégraphies, elle voulait transmettre sa passion, leur faire découvrir l'âme de la danse. Elle encourageait ses danseuses à se connecter avec leurs émotions, à puiser dans leurs expériences personnelles pour créer des mouvements qui leur seraient propres. Qui leur permettrait de s’exprimer. A cela s’ajoutait le mélange des styles, qu’elle avait su ajuster avec équilibre. Le classique, le contemporain et même le pole dance…

La salle de danse du cabaret était vaste et lumineuse, avec de grands miroirs qui reflétaient chacun de leurs mouvements. L'entraînement commençait par un échauffement minutieux. Saoirse était exigeante envers elle-même, et elle l'était tout autant envers ses élèves. Elles effectuaient une série d'étirements, de flexions et de rotations pour préparer leurs corps à l'effort. La respiration était essentielle, et Saoirse insistait sur son importance. « Inspirez quand vous vous redressez ! Et expirez quand vous plongez en avant ! C’est bien Sophia. Maintenant on va… » Sa phrase s’arrêta alors que la porte claqua dans le fond de la salle. Son regard acéré percuta l’intruse, qui de toute évidence en retard, ne semblait pas trouver utile de s’excuser. Elle fit mine de rien et rejoignit les autres déjà en place. L’ancienne danseuse étoile se pinça les lèvres pour retenir un quelconque commentaire et continua malgré tout. Mais Irène, la retardataire, ne suivait rien. Pas plus les étirements, que les premiers pas de la chorégraphie. Et ce n’était pas la première fois.

Désinvolte au possible, elle se fichait bien de travailler… « Irène, reprend la séquence depuis le début, cela ne va pas du tout ! » trancha la voix de Saoirse dans les airs. Elle commençait à en avoir assez. Les autres prenaient du retard par sa faute. « Plié, arabesque… sissone, sissone et tour en l’air ! » La fameuse Irène s’arrêta essoufflée, à moitié trébuchante et retint un haut de cœur qui dégoutta Saoirse. « je n’ai pas décuvé de la veille. » rit cette dernière qui fut accueillie par un silence glacial. « Recommence ! » ordonna la voix de Saoirse, intransigeante. Voilà pourquoi elle ne buvait pas, ne fumait pas. Mangeait toujours équilibré. C’était pour prendre soin de son outil de travail qui n’était autre que sa carcasse. Mais Irène, elle, n’avait toujours pas intégré ce concept. « Plié, arabesque, double sissone et tour en l’air ! » Elle s’écrasa contre une des barres, incapable de poursuivre. « Tu nous fais perdre notre temps ! Rentre chez toi et reviens t’entraîner quand tu auras compris ce que les mots esprit d’équipe veulent dire. » Certaines durent l’entendre murmurer un sassenach diabhal, autrement dit maudite anglaise… Elle tapa des mains et elles reprirent où elles en étaient alors qu’Irène quittait les lieux en furie. A peine quelques minutes passèrent, la musique emplissait les lieux, la troupe intégrait les premiers pas quand un « O’Brian ! » l’interrompit dans son élan. Elle soupira plus qu’agacée. C’était la matinée des intrusions intempestives et non désirées ? Elle coupa la musique et se retrouva nez à nez avec Ezio. « Dans mon bureau, il faut qu’on parle. » Il n’était pas sérieux ? « Cela ne peut pas attendre ? Nous sommes occupées là ! » C’était un coup à refroidir les muscles… Mais Giacometti ne l’écoutait même pas. Il poursuivait sans se soucier de la déranger. « C’est quoi ces conneries ? J’ai une fille qui vient me faire chier dans mon bureau et qui dit qu’elles veulent plus bosser parce que tu leur hurles dessus ? »

Saoirse ferma les yeux et bascula la tête en arrière. Cela devait être une plaisanterie. Déjà, il était vulgaire et cela l’irritait au plus haut point. Elle chercha à se calmer avant de lui répondre. Ses prunelles trouvèrent finalement les siennes. « J’ai conscience que l’anglais n’est pas ta langue maternelle, mais je suppose que tu voulais dire qu’elle ne veut plus bosser et non qu’elles ne veulent plus. » Elle avait pris un ton assez condescendant, lui montrant du bras les filles en sueur qui travaillaient depuis le début de la matinée, comme une preuve évidente qui lui avait échappée. Un souffle plus qu’agacé filtra encore une fois la barrière de ses lippes. « On s’arrête les filles, beau travail malgré les perturbations. Etirez-vous bien afin d’éviter un éventuel claquage. » La séance se termina par des applaudissements comme à chaque fois. L’Irlandaise suivit l’Italien vers son bureau et découvrit Irène installée dans un fauteuil. Bien… elle n’avait pas de temps à perdre avec ces idioties. Saoirse resta sur le pas de la porte alors qu’Ezio rejoignait son bureau. « Elle t’a dit qu’elle a tellement bu hier qu’elle n’était pas fichue de réaliser deux sissones et un tour en l’air ? » Vu le regard de l’Italien, il ne captait rien de son langage propre à la danse. Elle répéta d’une autre façon, lentement, le prenant de haut. « Elle n’arrivait pas à faire les pas de la chorégraphie. Elle a failli vomir sur le parquet. Elle était en retard et ce n’est pas la première fois. » L’alcoolique du jour se leva d’un bon. « Ezio ! Elle m’a humiliée devant toute l’équipe. Elle m’a fait recommencer, seule devant tous les autres ! C’est une hystérique qui se croit supérieure à nous parce qu’elle a été danseuse étoile ! Elle nous fait chier ! »

Une nouvelle fois, un souffle. L’agacement. L’exaspération. Le visage stoïque, son regard se planta dans celui d’Ezio sans prononcer un mot. Pourtant, à ses yeux, c’était clair. Comment voulait-il qu’elle travaille avec des idiotes pareilles ?
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The spectacle before us was indeed sublime
(c)ambrose


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Ezio Giacometti
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Mar 26 Sep - 21:50
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A quel moment les propos d'Ezio n'étaient pas clairs ? Non ça ne pouvait pas attendre, il voulait travailler et ce n'était pas avec une reloue dans son bureau qu'il pourrait le faire. Donc elle prenait sur elle, elle le suivait sans négocier parce qu'il n'y avait rien à négocier. Ça devait être parce qu'il n'avait pas dit immédiatement, quelle erreur. Au moins, elle cédait sans trop lui prendre le chou, rare pour être souligné mais appréciable. Enfin ça, ce fut avant qu'elle ne se paie sa tronche avec l'anglais qui n'était pas sa langue maternelle. « Arrête de supposer des choses alors, ça ne te réussis pas de réfléchir. » Son regard se posa néanmoins sur les demoiselles qui s'entraînaient avant qu'il n'arrive. Pour un peu il aurait été rassuré que ça travaille mais les apparences sont souvent trompeuses et la peur de la perte d'un emploi pouvait obliger bien des gens à prendre sur eux, l'appât du gain obligeait même certains à supporter des énergumènes qu'ils auraient pourtant voulu massacrer. Il ne fit pas le moindre commentaire en entendant O'Brian parler des interruptions, se moquant bien de ce qu'elle pensait, c'est grâce à lui que chacune de ces filles mangeait à la fin du mois donc elles n'avaient rien à redire.

Une fois à son bureau, tandis qu'il rejoignait son magnifique fauteuil, la voix du rat d'opéra se fit entendre dans son dos. Il prit le temps de s'asseoir tout de même avant de la regarder. S'il comprenait la partie sur le fait de trop boire, le reste ça ne lui parlait pas vraiment. Elle était bien mignonne mais il ne connaissait pas tous les termes, ça pouvait autant vouloir dire elle n’arrivait pas à réaliser un saut qu’elle n'arrivait pas à réaliser sa tâche de sortir tout le matériel. Ce qui dans tous les cas devait être pris avec des pincettes et ne voulait pas dire grand-chose. Lui par exemple, même parfaitement sobre il n'arriverait pas à faire le moindre enchaînement même en y mettant la meilleure volonté. Il semblerait que le fait qu'il n'y pige rien soit visible puisqu'elle s'exprima dans un langage plus clair. Bah voilà, quand elle voulait, elle pouvait communiquer dans des termes compréhensibles pour les non-initiés. Exagération de la part de la starlette exigeante ou vérité ?  Il n'aurait su le dire, conscient que par principe il avait tendance à balayer tout ce qu’elle disait là, il se devait d'être impartial, ce n'est pas lui que ça concernait mais son cabaret. Ezio la fixait, mécontent au possible et c'est sans chaleur qu'il s'adressa à elle « Tu comptais m'en parler quand? » Si des filles arrivaient en retard ou alcoolisées, il voulait être au courant afin d'agir. Sa voix fut probablement inaudible dû au fait qu'Irène venait de se lever pour se défendre. Ce geste fit sursauter Saturne qui se dressa sur ses pattes arrière... tout le monde était impressionné là, c’est sûr. Ezio se massa les tempes, essayant de se souvenir qu’il ne devait pas les tuer. Pas facile de se concentrer sur cette pensée quand il entendait Irène se plaindre. Elle l'avait humiliée, ah ça c'était bien le genre de la demoiselle. Il laissa Irène s’exprimer sans la couper, même si très franchement, il n’appréciait pas du tout qu’elle lui crie dessus.

Avec un sourire parfaitement hypocrite, il demanda à O’Brian une fois qu’Irène eut fini de parler « C’est encore mes lacunes en anglais qui font que j’entends du pluriel ? » « Tu parles très bien anglais. » Irène se tourna vers l’insupportable danseuse pour lui signifier « Il parle très bien anglais. » Comme si Ezio avait besoin d’être défendu par qui que ce soit, comme s’il ne se débrouillait pas en anglais à présent. Il avait été bien obligé de maîtriser la langue du pays où il vivait pour faire des affaires. Pas le moins du monde charmé par le fait qu’on le défende « Tu as bu ? » Le couinement de souris qui se fit entendre dans la pièce fit qu’Ezio baissa son regard sur Saturne, ça ne venait clairement pas de lui puisqu’il grattait sur le papier, cherchant visiblement à faire un nid… Rat de malheur, Ezio lui donna une toute légère pichenette pour qu’il évite de tout froisser avant de relever la tête en entendant « Un peu hier soir. » Il regarda l’Irlandaise l’air de dire si tu m’enquiquines pour un verre aussi mais il ne fit pas le moindre commentaire. « Et pour le retard ? » Il y eut un moment de silence, c’était quand même pas difficile de répondre j’étais pas en retard. Ezio ouvrit son tiroir en attendant, sortant le paquet de cigarettes spécial employés agaçants. Il le fit tourner quelques secondes entre ses doigts. Sentant que tout ça allait durer trop longtemps pour ses nerfs et qu’il risquait, un peu de hausser le ton, il demanda aimablement exigea « O’Brian, entre, ferme la porte et pose ton postérieur sur un fauteuil. »

Histoire qu’elle ne se méprenne pas sur le fait que c’était un ordre, il attrapa sa baguette pour fermer la porte du bureau lui-même. « Je peux en avoir une ? » Interdit, il posa un regard sur l’illuminée du jour « NON ! » Elle se recula sur son siège, pas franchement à l’aise. Ah mais c’est malin, elles l’avaient énervés les deux « Par contre tu peux répondre à ma question. » Tu peux ? Oui alors ça c’était le terme très poli du tu as intérêt à répondre si tu veux pas que je t’étripe. Plutôt que de le faire et de devoir retirer du sang de ses fauteuils ou plutôt du fauteuil de Sienna hein il alluma sa cigarette pour se calmer, un peu, les nerfs « Elle a changé les horaires, elle nous fait venir de plus en plus tôt et nous préviens du jour au lendemain. J’ai pas le temps de m’organiser, j’ai une vie moi. » Ezio ne disait rien, attendant les explications d’O’Brian « On fait une à deux heures de plus par jour, pour le même tarif. » Il devait avoir mal compris, elle n’était pas en train de lui demander plus d’argent ? Elle avait fait quoi O’Brian, elle était au courant quand même que chaque mornille, chaque noise même, comptait pour Ezio et qu’il n’avait pas du tout, mais alors pas du tout envie d’augmenter les salaires. Il regarda la danseuse étoile avec une envie de l’étrangler, étrangler ça mettait pas du sang partout, Sienna serait contente. Même la cigarette ne suffisait pas « Tu les fais travailler plus ?! » La question n’était pas vraiment sur les heures en plus, ça en réalité, il s’en foutait un peu, c’était plutôt qu’il y avait une histoire d’argent là-dessous et qu’il ne voulait pas être obligé de donner de l’argent en plus à cause d’elle.  « Tu vois, toi aussi elle te fait chier, elle se croit supérieure à toi. » « Oh la ferme ! » Non mais c’est pas possible, elle comptait intervenir à chaque fois ? Elle ne pouvait pas la boucler et les laisser discuter en paix ? En plus, ce n’était pas un scoop mais elle ramenait assez d’argent pour qu’il occulte ce détail.
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Saoirse O’Brian
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Sam 7 Oct - 19:38
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« Arrête de supposer des choses alors, ça ne te réussit pas de réfléchir. » Saoirse leva les yeux au ciel alors qu’il sembla ne pas apprécier sa remarque sur sa maîtrise de la langue anglaise. Elle l’observa avec un sourcil légèrement relevé, un air agacé sur ses traits. Si son petit accent avait quelque chose de charmant, dans sa tonalité, il y avait rarement de moment aimable. Qu’est-ce qu’elle pouvait trouver cette situation ubuesque… Elle pinça ses lippes pour se retenir de lui lancer une pique. L’Irlandaise l’observa alors qu’il posait un regard sur les danseuses. A quoi s’attendait-il ? A les voir en pleine mutinerie ? Elles n’étaient pas toutes des tirs aux flancs comme cette idiote d’Irène. Elle finit par obtempérer et recommanda aux filles de s’étirer avant de suivre l’Italien sans pour autant cacher son mécontentement. Il lui faisait perdre son temps à croire les allégations de cette feignante et elle n’allait pas y passer des heures. Message qu’elle faisait passer en restant sur le seuil du bureau d’Ezio prête à filer dans les cinq minutes qui viendraient.

Saoirse raconta rapidement ce qu’il s’était passé avant qu’elle ne fasse sortir Irène de son cours. « Tu comptais m'en parler quand? » Elle pencha la tête en arrière, cherchant à contenir son exaspération. Elle serait venue dès le premier retard, il l’aurait envoyée promener. « Je lui ai laissé sa chance. C’était la quatrième. Je comptais venir après l’entraînement, mais il semblerait qu’elle ait été plus rapide. » Ses ambres se posèrent sur la danseuse avec dédain. Elle avait dû le sentir venir alors elle avait anticipé en allant se plaindre comme une petite fille bien trop gâtée. Car c’est ce qu’elle était. Une petite fille à papa, qui n’avait jamais connu la faim. La danse était pour elle un passe-temps d’héritière qui n’avait pas besoin de gagner sa vie. Travailler dur ne faisait pas partie de son vocabulaire. Cette dernière se leva, s’insurgea, faisant dévier la conversation sur autre chose. Humilié. Quel grand mot elle utilisait celle-là. Puis elle continua à prononcer une verve de phrases insupportables. Venant défendre l’Italien ce qui fit rire Saoirse avec mépris. « C’est encore mes lacunes en anglais qui font que j’entends du pluriel ? » « Tu parles très bien anglais. » Le pire, ce fut quand elle répéta à nouveau ces mots en regardant l’ancienne Etoile. « Tu as bu ? »« Un peu hier soir. » Un nouveau petit rire franchit les lèvres de Saoirse. Merlin pourquoi devait-elle subir ce genre de situation ? Finalement, Azkaban n’était peut-être pas si mal, loin de ces futilités. « Et pour le retard ? » Silence. Saoirse croisa les bras sur sa poitrine, l’air de dire, tu vois ? Je peux partir maintenant ? Mais non. Il commença à fouiller dans son tiroir tandis que son immonde bestiole se déplaçait sur son bureau. Manquait plus qu’il se mette à fumer. « O’Brian, entre, ferme la porte et pose ton postérieur sur un fauteuil. » La métisse leva les bras en signe de riposte, mais la porte claqua dans son dos, la forçant à faire un pas en avant. Si elle s’avança, elle resta debout. « Je peux en avoir une ? » Saoirse la fusilla du regard. Quelle merveilleuse attitude pour une femme qui se dit sportive. Elle secoua la tête désabusée devant le ridicule de la situation tandis qu’Ezio lui refusait de lui en donner une. « Par contre tu peux répondre à ma question. » Toujours debout, les bras croisés, Saoirse observa Irène qui semblait perdre de son assurance. Mais encore une fois, elle changea de sujet… « Mais ce n’est pas possible d’entendre des idioties pareilles… » murmura-t-elle. Le pire… c’est que le Ezio, il y croyait. Elle fronça le nez alors qu’il alluma sa cigarette et recula pour marquer son mécontentement. « Tu les fais travailler plus ?! »

Si l’Irlandaise n’était pas du genre à sortir de ses gonds, il fallait reconnaître qu’en cet instant, elle n’en était vraiment pas loin. L’autre en rajoutait des couches et des couches ne faisant qu’énerver un peu plus Giacometti. « Tu t’intéresses au planning de tes employés ? » La voix de Saoirse se fit mordante. « Tu pensais qu’en me demandant de les entraîner je le ferais directement en plein spectacle peut-être ? » Les pieds bien ancrés dans le sol, elle releva le menton. « Elles s’entraînaient déjà toutes seules. Cela ne modifie donc rien pour elles. Sauf pour madame… » Elle la désigna d’un mouvement de tête dédaigneux. « Vu qu’elle ne travaillait jamais avant de monter sur scène. Forcément, ça la change un tantinet. » Elle marqua une pause avant de reprendre. « Mais vas-y Irène, prouve que j’ai tort. Montre-nous l’enchaînement. » Piquée au vif, la danseuse se leva prête à en découdre. Saoirse leva une main impatiente et agacée devant elle. « Une minute, je montre ce qui est attendu pour que notre très cher patron puisse comparer. » dit-elle avec plein d’ironie. Elle poussa la chaise sur laquelle elle aurait dû s’asseoir et recula pour avoir assez d’espace. L’Irlandaise s’exécuta avec une grâce et un maintien parfaits. Plié, arabesque, deux sissonnes et enfin tour en l’air. Quand Irène s’élança, ce fut beaucoup moins glorieux. Non pas parce que le talent de Saoirse l’écrasait, cela était une autre histoire, mais parce que son équilibre était précaire, son souffle irrégulier et pire quand elle termina le tour, devant se retenir au mur, le bruit d’un relent contenu dans le fond de son gosier se fit entendre. « C’est bon ? Je peux partir ? Cette mascarade a assez duré. Tu n’as qu’à décider de ce que tu veux faire avec. » Courroucée, Irène attrapa le bras de Saoirse la retenant alors qu’elle se dirigeait vers la porte. Elle allait trop loin. La métisse lui jeta un regard glacial, prête à dégainer sa baguette. Elle avait connu la rue, elle savait se défendre et faire du mal s’il le fallait. Les doigts d’Irène la relâchèrent immédiatement. « Regarde Ezio… elle est dangereuse. Elle fait peur aux filles. » Elle avait pris une mine déconfite, apeurée. L’Irlandaise se tourna vers l’Italien. « Ezio. » L’interpella-t-elle afin qu’il mette fin à cette comédie. Il n’allait quand même pas rentrer dans le jeu de cette idiote ? C’était d’un ridicule.
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C'était un grand travail sur lui-même qu'on demandait à Ezio aujourd'hui. Ne pas exploser alors qu'on lui prenait le chou, ça n'était pas évident, pour passer son énervement, il allait lui falloir quelques cigarettes, il essayait de tenir le plus longtemps possible mais il sentait l'agacement prendre de plus en plus de place. O'Brian se payait sa tête, elle s'entendait ? Quatre fois, cela faisait quatre fois qu'une de ses danseuses lui posait problème et elle ne disait rien ? C'est fou, habituellement, prendre la tête d'Ezio c'était son activité favorite. Un instant, il se demanda si elle n'essayait pas de faire couler son cabaret avant de se reprendre, non ça n'était pas logique. Peu importe son aversion pour lui, il y avait Sienna qui modérait forcément cette pensée, elle serait impactée aussi. Après, Ezio devait reconnaître que si ça serait ennuyeux de perdre cet endroit, surtout à cause de truffes, ils étaient bien assez doués Sienna et lui, pour trouver un moyen de rebondir. Il y avait aussi un autre point à ne pas négliger, l'argent, faire couler le cabaret ferait perdre une source importante d'argent à la danseuse et elle entraînerait dans sa chute son frère, chose hautement improbable. Il glissa un regard sur l'autre demoiselle qui leva les yeux au ciel, indiquant par ce geste que la danseuse étoile exagérait. Qui croire? Les deux pouvaient dire la vérité.

Ne pouvant résister, il attaqua O'Brian sur ses lacunes anglais et eut la désagréable surprise d'avoir un soutien. Il ne voulait pas de son soutien, ses prises de bec avec la danseuse devaient rester entre lui et elle. Il se concentra donc sur l'enquiquineuse numéro 2 se renseignant sur sa prise d'alcool de la veille. Nul besoin d'un commentaire de sa collègue, son rire méprisant démontrait tout ce qu'elle pensait de son un peu. Bon, ça allait durer plus longtemps que prévu. Ne souhaitant pas que tout le monde entende leur "conversation" Ezio fit rentrer de force son employée dans son bureau faisant fi de ses réticences. Il ne lui demandait pas son avis et il ne négociait pas, c'était un ordre.

Se grillant une cigarette, il écoutait la défense d'Irène, attentif à l'agacement de sa star dont le comportement était insupportable en temps normal. La mention des heures en plus et de l’argent supplémentaire qui en découlait fit s'agacer davantage le sorcier proche de ses sous. Elle venait de sous-entendre quoi là ? Il se retint de l'interrompre pour éclairer sa lanterne, la laissant vomir ses critiques. Bien sûr qu'il savait qu'elle ne les entraînait pas en plein spectacle et il était là assez régulièrement pour savoir qu'elles s'entraînaient avant. Ce qu'il ne voulait pas, c'est qu'elle prenne la liberté de leur faire faire des heures supplémentaires sans le lui demander. A moins bien sûr que les extras des danseuses soient pris sur son salaire mensuel à elle. Là, ça ne lui posait pas de problème. Il n'eut pas vraiment le loisir d'en discuter avec elle, O'Brian voulait prouver qu'elle avait raison et demanda une démo, ce qui tendait à prouver qu'elle savait de quoi elle parlait. Sauf que, loin de se dégonfler Irène se leva prête à défendre le fait qu'elle n'était pas une tire au flanc. L'espace fut débarrassé, c'était bien la première fois que des filles allaient danser dans ce bureau, voilà qui était assez incongru. Même Saturne avait cessé de bouger face à tout ce boucan, Ezio caressa sa petite tête, machinalement, tout en regardant l'experte.

S'il y avait bien une chose qu'Ezio devait reconnaître c'est qu'elle était toujours aussi impressionnante, pourtant il l'avait vu danser un paquet de fois maintenant, il était toujours aussi admiratif de ses prestations... oui même si elle était détestable. Passer derrière l'irlandaise, ça aurait porté préjudice à n'importe qui, il fallait obligatoirement baisser ses attentes et il le savait très bien. Pourtant, même en le sachant, il ne pouvait s'empêcher de songer qu'Irène était gauche, la prestation était moins fluide, les gestes faisaient moins rêver. Elle semblait avoir du mal à tenir debout, allant jusqu'à s'écraser contre le mur en face. Eh bien, ça n'était pas glorieux tout ça et c'est fou comme ça le tendait, il avait l'impression qu'on se foutait de sa tronche. Loin, très loin de l'apaiser, la danseuse étoile l'asticotait sauf que c'était avec elle qu'il voulait parler. S'il voulut la retenir, il n'en eut pas l'occasion, la raison Irène venait de l'attraper. Bah voilà, ça c'était bien. Il semblerait que ça ne plaise pas vraiment à la petite tigresse qui semblait prête à lui sauter à la gorge afin de la lui trancher. Et c'était reparti pour un nouveau round de plaintes, chacune se tournant vers lui afin qu'il prenne parti pour sa personne. Ce qu'elles pouvaient l'emmerder toutes les deux. Son regard fixé dans le regard dans celui de la danseuse, il grogna « Personne ne t'a donné la permission de quitter cette pièce. » Allons bon, c'était l'inverse de Sienna, la première jugeait qu'il était toujours permis d'entrer. La seconde qu'elle avait l'autorisation de jouer la fille de l'air alors qu'ils étaient en pleine discussion. Il vit bien le regard d'Irène briller de satisfaction face au constat que sa collègue se faisait rabrouer. Il planta son regard sur elle, plein de froideur « Quant à toi, tu peux partir. » Elle eut un hoquet de surprise, décidément aujourd'hui elle utilisait sa bouche pour tout et n'importe quoi. S'il y avait que ça qui l'intéressait, il avait une proposition des plus alléchantes pour que sa bouche l'aide à payer ses fins de mois. Il se leva, sentant que chacune allait comprendre de travers et prendre la proposition de l'autre comme la sienne. Il se rapprocha donc d'O'Brian, posant sa main sur son épaule pour l'immobilier tout en soufflant sur un ton peu aimable « Essaie juste de te dérober et je te la déboîte. » Oh, il ferait venir un médicomage pour la lui remettre ensuite, oui il paierait, mais ça ne l'empêcherait pas d'aller au bout de son idée et de la faire souffrir, inutilement.  Elle n'avait pas à discuter et si elle voulait apprendre dans la douleur, il était un bon professeur ne reculant pas face à la moralité. Loin, très loin de faire preuve de prudence avec lui, ni de se rendre compte du problème qu'elle était Irène trouva le moyen de ramener sa fraise « Mais Ezio, c'est un danger, je peux pas te laisser seul avec. » Elle fit un pas vers eux, regardant O'Brian comme si c'était le plus grand danger de la terre. Il se retient de rire, elle un danger, oh c'est vrai que lui, il faisait tout gringalet, il ne saurait pas se défendre « En plus, elle te critique tout le temps, elle est pas du tout reconnaissante de travailler ici. Moi je pense qu'il faudrait la virer, on s'en sortait mieux avant. » Si elle pensait qu'il fallait la virer, ce serait tellement stupide de ne pas écouter les recommandations d'une merdeuse, elle prenait les décisions pour lui ? Mais elle avait rêvé la cocotte « Le jour où j'aurais besoin de conseil pour savoir qui garder et qui virer, je crois que c'est Sienna que j'irais voir. » Peut-être parce que c'était elle son associée et qu'il préférait discuter avec quelqu'un qu'il estimait, qui ne la lui ferait jamais à l'envers et qui était investie dans son travail « En attendant, c'est à O'Brian que je veux parler. » D'un regard il désigna la porte et alors qu'elle ouvrait la bouche pour sortir ENCORE un Ezio quelque chose il s'agaça « DEHORS TOUT DE SUITE! »

Là, voilà, en criant un peu, tout de suite...ça fonctionnait mieux. Par contre il ne pouvait pas tout obtenir, ce serait trop beau. la porte fut laissée ouverte. Un petit sortilège et elle fut fermée. « Bon... toi. » Il l'avait dit avec sympathie... enfin presque  « Assieds-toi, il faut qu'on parle. » Sentant qu'elle allait ENCORE faire chier, faire la fière et refuser de s'installer, il resserra un peu plus sa poigne, son pouce appuyant à un endroit où il savait fort bien que c'était désagréable. Il remit le fauteuil en place de l'autre main - avec la magie bien entendu - et plutôt que de faire le tour et se remettre à sa place, il s'installa sur son bureau. L'idée en faisant ça c'était d'être surélevé par rapport à elle et de lui rappeler la hiérarchie. « C'est quoi ce cirque? » Il montra les vestiges de la scène de la main « C'était quoi ça? Elle n’a jamais dansé comme ça. » Il ne pouvait pas se permettre d'avoir des danseuses comme ça. « Bordel O'Brian arrête avec ta fierté mal placée ! Quatre chances ?! Tu crois que j'ai envie de payer des filles qui dansent comme ça ?! Vos egos à toutes les deux je m'en tape ! On n’a pas dû se comprendre quand on a signé ensemble, j'ignorais que je devais être derrière tes fesses parce que tu serais incapable de communiquer ! Ah ça pour me faire chier tu sais communiquer, tu donnes même des idées aux autres de pouvoir m'emmerder à leur tour. » Il la foudroyait du regard « Est ce que tu peux faire ce pour quoi je te paye une petite fortune tous les mois à savoir les entraîner?! » entre autre chose. Il y avait encore une question en suspens, qu'est-ce qu'il allait devoir faire pour l'autre, impossible de se passer d'O'Brian, il n'en avait jamais eu l'intention mais que faire, tout dépendrait d'O'Brian...

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Sam 6 Jan - 19:19
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Saoirse se demanda si c’était une si bonne idée de travailler ici. Ces futilités, ce n’était pas pour elle. Bien sûr qu’elle les avait connus alors qu’elle faisait partie d’une célèbre troupe d’opéra. Les filles entre elles pouvaient être de vrai démon. Mais au Midnight Sky, c’était encore différent. D’une, car elle était en quelque sorte l’équivalent d’un maître de ballet. Elle portait une certaine responsabilité. Mais subir les plaintes et l’orgueil de certaines chaque jour, très peu pour elle. L’Irlandaise prenait sur elle dans ces moments-là. Heureusement, ce n’était qu’une minorité. Ce qui la rendait déterminée à poursuivre avec les autres filles qui ne demandait qu’à apprendre et évoluer. Et aux fils des semaines, elle avait fini par ressentir une certaine fierté de voir le progrès chez ses danseuses. L’envie de partager ses connaissances était présente et plaisante. Encore une nouveauté pour l’ancienne étoile qui n’avait connu que la compétition dans ce milieu. Pourtant l’idée de créer sa propre école de danse avait toujours été dans un coin de sa tête. C’était finalement un bon entraînement. Toutefois, lorsqu’elle regardait Irène, cette feignante dénuée de réel talent, cela la faisait réfléchir à deux fois sur ses désirs. Surtout qu’elle devait se justifier devant Ezio et ce n’était pas une mince affaire. L’entente entre l’Italien et l’Irlandaise n’étaient pas au beau fixe. Alors tout de suite, il la prenait à défaut, comme si elle était forcément la fautive de cette histoire.

Le ridicule de la situation l’agaçait au plus haut point. Devant la démonstration catastrophique d’Irène, Saoirse voulut sortir du bureau afin qu’Ezio se débrouille seule avec la danseuse. Après tout, elle n’était pas autorisée à licencier les membres de sa troupe. Mais lorsque l’hystérique posa ses doigts sur elle, Saoirse vit rouge. Ce qui sembla transparaître puisqu’elle recula jouant les midinettes apeurées. Les prunelles ambre de l’Irlandaise basculèrent vers l’Italien, croyant qu’il avait enfin pris une décision concernant cette fille. Mais ce fut l’inverse qui se produisit… Il congédiait Irène et lui demandait à elle de rester. Ce fut pire dans l’esprit de Saoirse quand Ezio se leva pour venir poser son assassine sur son épaule. Une menace à peine soufflée. Un frisson d’agacement parcourut l’échine de la jeune femme. Elle se redressa, sans se soucier de l’imposante carrure de l’Italien et le défia du regard sans la moindre hésitation. Si leurs regards se percutèrent avec intensité, la voix nasillarde d’Irène revint irriter leurs oreilles. L’Irlandaise voulut se détourner vers elle, à deux doigts, de lui arracher les yeux. Mentalement, du moins, c’est ce qu’elle venait d’imaginer. Et pourtant, sa patience était légende. Mais entre lui et elle… La poigne de l’Italien la retint de tous mouvements. Une légère grimace traversa les traits de son visage. Si la Irène sursauta comme la pleutre qu’elle était au haussement de voix d’Ezio, Saoirse se contenta de fixer le visage de celui qui la retenait coincée d’une main ferme. Elle se demanda finalement si elle devait être soulagée ou non du départ d’Irène. Il fallait qu’ils parlent ? L’Irlandaise resta muette, cherchant d’un coup d’épaule à se soustraire de sa prise. Cet idiot la resserra davantage. « Si tu la déboîtes, même avec un bon médicomage, je pourrais plus danser pendant plusieurs jours. » Et ça c’était mauvais pour les affaires du Midnight Sky. Surtout quand elle était en tête d’affiche durant plusieurs soirées.

Encore une fois, la blonde ne prit pas place dans le fauteuil. Surtout quand Ezio restait debout s’appuyant contre son bureau. Elle ne connaissait que trop bien ce genre d’attitude qui se voulait dominante et elle ne lui ferait pas le plaisir de rentrer dans son jeu. Si bien qu’elle se redressa rapidement et croisant les bras. Elle le laissa s’énerver, s’égosiller tout seul. Qu’est-ce qu’elle en savait, elle, de ce qui lui arrivait à la Irène ? Elle était danseuse, voire chorégraphe. Pas psychologue… et encore moins copine avec cette idiote. « Trois chances. » reprit-elle. C’était son quatrième retard et elle comptait alerter Ezio aujourd’hui pour la sanctionner. Elle n’avait donc eu que trois chances et non quatre. Peut-être que l’Italien avait du mal à compter en anglais ? Et puis quoi encore, pour une nana qui venait se plaindre, qui n’avait aucun talent, il remettait en cause son travail à elle ? « C’est moi que tu remets en cause pour une fille sur une vingtaine ? Une fille qui sait juste remuer ses fesses sans talent, qui travaille à la dernière minute ? Tu me dis à moi de mieux les entraîner ? » Elle murmura en Irlandais. « Ach cad leathcheann… » Mais quel con. Sérieusement. D’accord il ne pouvait pas la voir en peinture. Mais quand même. Il était aveugle à ce point ? De remettre en question la qualité de son travail ? Il n’avait pas vu l’évolution des autres ? Il baisait avec celle-là pour l’écouter à ce point sans même chercher à connecter les derniers neurones qui lui restaient pour faire fonctionner son cerveau ? « Tu sais quoi ? T’as qu’à me virer si je suis si mauvaise. » Elle s’avança vers lui, releva le menton avec fierté, celle qu’il venait de malmener, et plongea ses iris dans les siennes. « Non, mieux, je démissionne, Iodáilis dúr. » stupide italien Elle le fixa quelques secondes pour s’assurer que le message était bien transmis. Elle se fichait bien des conséquences. Elle avait encore un peu d’argent de côté. Le Neverland était toujours un endroit où elle se produisait. C’était peut-être pour elle le signe qu’il fallait qu’elle gagne son indépendance. Elle ne s’ouvrirait jamais son école si elle devait gérer des idiotes en crise et des crétins remplis d’ego. Elle se détourna et se dirigea vers la porte. La main sur la poignée, elle réalisa que cette dernière était bloquée. Elle se saisit de sa baguette qui se trouvait dans le gilet de son justaucorps mais cette dernière resta scellée. « Tá mé chun é a mharú. »Je vais le tuer. Quand l’Irlandais prenait le dessus sur l’Anglais, autant le dire, c’est que la jeune femme était à fleur de peau. « Ouvre cette porte Giacometti ! » assena-t-elle avec fermeté se tournant pour le regarder. Elle ne comptait pas rester une minute de plus dans un endroit où elle n’était pas respectée.
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Dim 28 Jan - 21:50
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L’argent était certainement le moteur le plus puissant au monde pour Ezio, si elle souhaitait se lancer dans un rapport de force avec le sorcier le plus vénal de la terre, il comptait bien gagner. Si la logique du rat d’opéra était présente, il eut un éclat de rire « Tu danseras, bourrée d’anti-douleur mais tu danseras. » Ce serait pure folie que de la retirer du devant de la scène parce qu’elle avait une épaule en convalescence, surtout par sa faute à lui. Sans oublier qu’il y en a une qui lui prendrait la tête comme pas permis s’il faisait ça, à juste titre s’il était honnête. Donc pour éviter d’avoir mademoiselle Giacometti sur le dos, Ezio comptait bien faire ce qu’il fallait. Pour autant, il était prêt à aller au bout de son truc si elle le faisait trop chier, si elle jouait trop la belle avec lui.

Le problème c’est qu’il avait affaire à quelqu’un de têtu. Oh, elle ne le sous estimait pas, il en était convaincu mais elle était prête à prendre tous les risques et à ne pas le laisser régner sur son petit monde en paix. Alors qu’il râlait sur le fait que si elle ne lui disait rien, il payait une fille à glander et que laisser quatre chances à quelqu’un avant de se dire hum, je vais peut-être en parler à celui qui crache ses thunes tous les mois pour nous payer, ça n’était pas normal ! Elle le reprit, il la regarda avec une envie difficilement contrôlable de lui mettre son poing dans la tronche mais autant, déboiter l’épaule, ça ne se voit pas, autant le visage, ça ne serait pas une bonne idée de l’abîmer. Il ne serait pas d’accord sur ce point et à la rigueur, c’était un détail, c’était au moins deux fois de trop. Il voulait que tout fonctionne pour le mieux, chaque représentation devait être parfaite, chaque employé devait donner son MAXIMUM pour que cela fonctionne et puisque c’était à elle d’entraîner les filles, c’était sur elle que ça retombait. Certes, il ne pouvait lui dire que ça se passait mieux quand elle n’était pas là, c’était totalement faux et ils le savaient tous les deux. De la même façon que oui, sa présence avait forcément relevé le niveau des prestations et qu’elle en demandait bien plus aux filles que lui qui n’y connaissait pas grand-chose au monde de la danse. « Que tu ne l’apprécies pas, je m’en fiche. Moi ce que je veux c’est que toutes les filles dansent. Je me fiche de comment tu t’y prends pour obtenir de chacune le meilleur. Je veux que tu n’en laisses aucune de côté et si elle sait juste remuer ses fesses, passe plus de temps avec pour qu’elle sache danser ! »  Un jour, il faudrait qu’il apprenne l’irlandais parce qu’il ne comprenait absolument rien lorsqu’elle parlait et c’était d’un agaçant. Oh il se doutait que ça ne devait pas être des mots doux mais c’était surtout dérangeant de ne pas tout maîtriser. Sauf qu’apprendre une nouvelle langue, bon sang que c’était chiant, il y a des fois où son anglais n’était pas encore parfait, pas sûr que d’apprendre en prime l’irlandais maintenant ce serait la meilleure des idées… surtout quand il s’agissait de juste comprendre UNE fille et de savoir quelles insultes elle lui sortait.

Non mais la virer, tout de suite les grands mots. Si c’était pour s’entendre dire qu’elle n’était pas si mauvaise, voire qu’elle était bonne, elle allait vite être déçue la cocotte parce qu’il n’avait pas l’intention d’aller dans son sens. Il n’évoquerait même pas le point avec elle, comme dit précédemment, son orgueil ne l’intéressait pas, ce qu’il voulait c’était que toutes les danseuses fassent leur taff sans le faire chier. Il n’était pas allé la chercher au fin fond d’un cirque pour la licencier quelques mois après, surtout qu’il voyait bien la différence les soirs où c’était elle qui se produisait, il le voyait aussi à ses finances qu’elle était utile. Il la regarda s’approcher de lui, pas franchement inquiet par ses réactions ou plutôt, sachant pertinemment que si elle avait un geste déplacé, il lui ferait regretter. Si elle s’était approchée, ce fut pour le menacer. Ah oui d’accord, comme il n’avait pas foncé dans le piège au sujet du licenciement, elle démissionnait. Ah oui mais non, retirer à Ezio sa poule aux œufs d’or, c’était pas un projet acceptable. Il la laissait faire sa petite démonstration pleine de colère, se détourner de lui pour aller se ridiculiser contre la porte. Tout de suite, c’était moins impressionnant. Une nouvelle fois, il y eut quelques noms d’oiseaux en irlandais et elle fit preuve d’autorité… avec lui. Oui, rien que ça. Elle se tourna vers lui et il attendit d’avoir son regard dans le sien pour répondre « Je te croyais plus persévérante, je suis déçu. Tu cherches à fuir parce que tu y arrives pas avec une seule fille ? Elle est passée où ta détermination ? Le soir où je suis venu te chercher »  Il y avait un peu d’hésitation dans sa voix, cette hésitation étant dû au fait qu’il avait failli dire trou à rat et s’était reprit en cours de route « Il y avait une petite fille qui voulait être comme toi. Sur le moment, je crois que j’ai trouvé ça classe. Aujourd’hui, je te regarde et je me demande ce qu’elle a vu en toi. Elle est où la combativité qui t’a mené au sommet et qui t’a permis de te relever en sortant d’Azkaban ? » Il lui laissa un petit temps de réflexion pour qu’elle enregistre bien ce qu’il venait de dire.  « Donc tu es en train de me dire qu’une fille qui techniquement est nul à chier en danse. » Non mais il fallait être honnête deux secondes, la démo avait été pitoyable « Qui gagne à peine un quart de ton salaire, elle arrive à te faire prendre la décision de dégager ? » Non mais son orgueil était complètement bidon, elle se trompait de combat la cocotte. « C’est grandiose, je suis époustouflé par ton manque d'ambition et d'envie. Tu veux bien que je la rappelle pour que tu lui dises en personne ? » Oui, il la provoquait et non, il n’avait pas l’intention de la laisser filer, elle était en contrat avec lui c’était clairement écrit dedans qu’elle s’engageait pour au moins 2 ans, si elle ne savait pas lire l’anglais, ça n’était pas de sa faute à lui… Payer 800 gallions une fille qui pouvait dégager en deux mois, non mais ça n’était pas rentable du tout, à quel moment il aurait fait ça. Il voulait au moins qu’elle apprenne à des filles la moitié de tout ce qu’elle savait faire afin qu’il puisse rebondir si elle dégageait et une formation express de quelques mois, ça n’était pas envisageable… mais avant de lui rappeler cela, il préférait la faire un peu suer.  
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Lun 29 Jan - 19:30
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S’il y avait bien une chose que Saoirse maîtrisait en dehors de la danse, c’était l’entretien physique et le soin à apporter à son corps. Elle avait une hygiène de vie irréprochable. En dehors de sa pratique, elle courait régulièrement, ne fumait pas, ni ne buvait. Si elle devait avoir un problème de santé, elle était très précautionneuse des soins à apporter. Alors quand il lui parla d’antidouleurs… Même si la menace était sous-jacente, au risque de réellement perdre son épaule, elle ne se démonta pas. « Tu sais ce que cela donne une épaule luxée mal soignée ? Tu pourras t’asseoir sur ton investissement. » Si l’articulation était déboîtée et ne respectait pas les jours de repos et d’immobilisation, c’était une catastrophe. Nombre de ses anciennes collègues avaient camouflé des blessures pour continuer les spectacles pour voir leur carrière s’arrêter du jour au lendemain. Elle se serait bien passé qu’il lui retourne son bras, mais elle était assez téméraire pour lui tenir tête et assumer s’il venait à le faire. Saoirse n’était pas idiote. Elle avait bien compris qu’elle avait attiré de nouveaux spectateurs au Midnight. Que les filles avaient toutes progressé en dehors de cette Irène  ! Même si comme il passait son temps à lui rappeler, elle lui coûtait une fortune, elle était plus que rentable. Si elle venait à ne plus se produire, à ne plus s’occuper des autres danseurs, alors il aurait un gros manque à gagner.

Si Irène était finalement sortie de la pièce, l’Irlandaise se retrouvait bloquée là. Ce tête-à-tête imposé commençait doucement à lui chauffer les nerfs. Pourtant, la jeune femme était connue pour garder son calme, qu’importe les circonstances. Il semblerait qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de croiser une écervelée soutenue par un crétin. Ce combo commençait à l’agacer plus que de mesure. Preuve en était, son Irlandais natal ressortait à chacune de ses phrases. Une façon de relâcher la pression à l’insu de l’Italien. Bien qu’il devait certainement se douter qu’elle n’était pas en train de lui envoyer des compliments… Ceci dit, il le cherchait. Pire encore, d’abord il lui reprochait de ne pas l’avoir alerté sur le comportement d’Irène et à présent, elle devait la rendre douée. « Je ne te parle pas d’affect. Je t’ai énoncé des faits que tu as pu constater toi-même. Tu as recruté cette incapable. Je suis danseuse, pas faiseuse de miracles. Je ne suis pas non plus payé pour faire des cours particuliers. » conclut-elle en plantant ses prunelles dorées dans celle de l’Italien. Dès lors où il se mit à s’égosiller, remettant en cause ses méthodes, sa communication… elle décida que c’était trop. D’ailleurs si elle lui proposa de la virer, elle opta rapidement pour une autre solution, démissionner.

Le débit de parole qui suivit… La danseuse contracta la mâchoire à mesure qu’il parlait. Merlin, elle était à deux doigts de lui envoyer son poing sur la joue. Sa main droite se resserra brutalement. Il n’avait rien compris. Il était encore plus stupide qu’elle ne pouvait l’imaginer. Cela dépassait les limites de l’entendante. « Ne t’avise plus jamais de parler de ma vie comme si tu me connaissais ! » Elle carra les épaules, ses yeux s’assombrissant par la colère. Il ne savait rien de son parcours. De ce qu’elle avait pu traverser. Qu’il ose se servir de cela pour chercher à la contrer, c’était exécrable. « Ce n’est pas à cause de cette minable que je veux démissionner mais à cause de toi ! » Elle pointa du doigt dans sa direction pour accentuer ses propos. « Tu me manques de respect en permanence. Tu me confrontes devant cette fille me mettant directement en cause, persuadé que je suis en tort. » Elle secoua la tête agacée. « D’abord tu me reproches de ne pas t’avoir prévenu, ensuite tu veux que je fasse des miracles. Quel investissement ! Vu mon salaire et le nombre d’heures qu’il faudrait pour la remettre à niveau. Je ne sais pas ce qu’elle t’a fait, mais elle doit valoir le détour ! » Ses bras se croisèrent sous sa poitrine dont elle maîtrisait le rythme de ses mouvements suite à sa respiration, afin de ne pas céder à la colère insidieuse qui l’avait envahie. « Tu t’es planté en l’engageant. Ce n’est pas à moi de payer les pots cassés de ton incompétence. » Elle appuya son dos contre la porte et avec un air provocateur, elle ajouta. « Elle te tient par les cúillí pour que tu ne fasses rien alors qu’elle est arrivée quatre fois en retard ? Qu’elle sème le bazar en plein entraînement ? » Elle se redressa et finit par dire pour conclure de façon déterminée. « Maintenant tu ouvres cette porte, je vais prendre mes affaires et je m’en vais. » Sa dernière tirade venait d’autant plus la convaincre qu’elle arrêtait tout. Elle avait travaillé avec les plus grands sans que jamais personne ne lui parle de la sorte. Il n’était rien. Et cette fille, pire encore.
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Ezio Giacometti
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L« Si toi tu connais les conséquences, pourquoi tu ne la fermes pas? » Peut-être qu'elle avait raison, certainement même. S'il serait perdant au niveau de l'investissement comme elle le disait très bien, elle ne serait pas mieux lotie que lui si elle ne pouvait pas danser. Son train de vie changerait quelque peu si elle devait faire autre chose de ses dix doigts. A un moment donné, pour le bien de son corps et de son avenir de danseuse, mieux valait-il qu'elle comprenne qu'il fallait arrêter de surenchérir. Il n'appréciait que moyennement qu'elle se pense indispensable, le cabaret marchait avant elle. Ne s'en était-elle pas aperçue ? Oui, les bénéfices de sa présence étaient indéniables, Ezio ne le niait nullement, cela prouvait surtout qu'il savait faire les bons investissements et qu'il savait s'entourer des bonnes personnes pour réussir.

Est ce qu'Irène était vraiment une erreur de casting. S'il se fiait à ce qu'il venait de voir, Ezio devait reconnaître que ça y ressemblait quand même grandement. Il resta pensif quelques instants. Ça ne lui était jamais arrivé de se tromper sur quelqu'un de la sorte. Cela faisait des années qu'il embauchait et se planter à ce point, ça n’avait jamais été fait mais là, il avait une fille qui ne foutait rien dans son effectif. Et l'autre qui la ramenait encore et toujours, elle n'était pas faiseuse de miracles, juste danseuse et elle n'était pas payée pour faire des cours particuliers. Il la regarda avec autant d'agacement face à cette tentative de lui soutirer de l'argent qu'intéressé par cette idée. Effectivement, elle n'était pas payée pour faire cela, elle était dans le vrai et cela même si ça agaçait Ezio et qu'une partie de lui se disait que vu les thunes qu'elle coûtait, elle aurait pu au moins proposer de son plein gré. Lui ne débourserait pas une noise de plus pour elle, les augmentations annuelles ça n'était pas maintenant après tout. Par contre, étant donné que c'était de la faute d'Irène, la solution était toute trouvée, elle allait rattraper son retard sur les autres et chaque heure que miss casse-noisette ne manquerait pas de facturer serait prélevé sur la paye de cette imbécile.

Encore fallait-il que l'imbécile qu'il avait actuellement en face de lui se détende un peu. Face à la menace, il se contenta de la regarder, se préparant à devoir anticiper tout mouvement si elle s'énervait trop et qu'elle décidait d'agir. Pour le moment, ça allait, bon elle pointait un doigt vers lui mais ça va, il allait s'en remettre et il ne le prit même pas comme une agression, c'est dire comme il devenait calme avec le temps... oui ou plutôt qu'il n'avait pas intérêt à la fracasser, question de fric. C'était parti pour la petite plainte du jour, ah non mais la vie était vraiment trop injuste. Il trouva quand même le moyen de rétorquer, trouvant que c'était trop facile « Tu veux dire qu'écouter une employée qui se plaint de toi. Toi qui es un modèle, toi qui es agréable en toute circonstance tu trouves ça étrange ? Je te manque de respect et toi ? Il est où ton respect ? ça va dans les deux sens et j’ai tout sauf l’impression que tu es respectueuse donc sois gentille, ferme-là un peu à ce sujet. » Ce qu'il ne fallait pas entendre comme connerie aujourd'hui. Purée elle revenait à la charge avec cette histoire de salaire, mais il fallait qu'elle arrête. Cette fois, il y eut une autre insinuation qui le fit pouffer, oh bon sang, elle était bien bonne celle-là. Il ne voyait que business et rentabilité et elle pensait qu'il avait une aventure avec cette fille. Non mais un peu de sérieux. Il la regarda glacial tandis qu'elle le critiquait, une fois de plus, sur ce pseudo échec. Ah ça allait le suivre ça il le sentait. Elle allait même encore plus loin, fouteuse de merde ni plus ni moins. Supposant ce que ça voulait dire il rétorqua « Mes couilles t'emmerdent. » Quoi, c'était efficace comme réponse « Personne ne les tient en otage, je te remercie de t'en soucier. » Tiens ça devait encore être une forme de respect. Ceci étant dit, il pouvait se concentrer sur l'autre partie... oh mais non quoi encore. Mais qu'est ce qu'elle le faisait chier à vouloir partir. « Tu n'iras nulle part. Je ne me suis pas fait chier à venir te chercher au fin fond d'un cirque pour que tu te barres moins de six mois après. Si tu quittes cet endroit ce sera parce que tu as fais une chute fatale, qu’on soit bien clair toi et moi sur ce point. » Cette phrase étant une affirmation n'attendant aucune réponse, il continua. « Je ne me trompe jamais sur mes investissements. » Néanmoins, forcé de constater qu'il y avait un couac. La présence d'O'Brian avait forcément déclenché quelque chose et pour une fois, il voulait bien reconnaître que ça n’était en aucun cas sa faute. Elle avait beau être chiante, elle n’était en aucun cas responsable du fait que l’autre se foute de la tronche du monde.


« Je ne vois pas en quoi ça te concerne mais sache que non seulement, elle ne me contrôle pas mais en plus je ne me la tape pas. Voilà, comme ça t’arrête de croire des choses fausses, je suis juste un employeur et je n’ai pas pour habitude de licencier à tour de bras. » La fidélisation des équipes c’était important, en plus licencier, ça voulait dire former… Oui bon ce discours il le tenait uniquement quand personne n’essayait de lui piquer des thunes. Et former ça voulait dire avoir des personnes compétentes se chargeant des personnes débutantes… ça n’était bénéfique pour personne. Le problème d’Irène n’était pas le même, elle n’était pas débutante, elle était incompétente ou quelque chose du genre. « Tu en as parlé avec les autres filles qui bossent ici ? » Lauren pour ne citer qu’elle. Dans tous les cas, ça ne pouvait pas continuer ainsi, déjà que miss O’Brian était de mauvais poil en permanence, là, c’était pire que tout. Il se devait de faire un effort histoire d’éviter que sa star ne décide de faire comme l’autre demeurée ce qui, au vu de son salaire exorbitant serait catastrophique. « Tu trouves que j’écoute plus les autres que toi, très bien, je t’écoute quelle solution tu proposes, exceptée celle de la licencier qui n’est… pour le moment, pas à l’ordre du jour. » Il savait déjà plus ou moins ce qu’il voulait faire d’Irène mais, si elle avait une meilleure idée, il était prêt à l’écouter… c’est dire les efforts qu’il faisait pour qu’elle arrête de faire la tronche.

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Saoirse O’Brian
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Pourquoi elle continuait ? Parce que Saoirse n’avait jamais ployé devant qui que ce soit. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Et encore moins laisser les gens lui manquer de respect. Et Ezio était en train de cumuler les deux en ce moment. « Parce que si tu me brises l’épaule, tu ne me forceras jamais à danser. » Il n’était pas né celui qui lui dicterait ce qu’elle devait faire. En plus, Alexis était une super médicomage et elle était certaine qu’entre ses mains elle pourrait être rétablie en un rien de temps. L’Irlandaise était donc prête à courir le risque. Cela ferait mal, c’était certain, mais elle avait déjà traversé bien pire. Ce n’était pas cet Italien présomptueux qui allait se démarquer. Finalement, cette nationalité était peut-être pire que ces Anglais horripilants.

« Pose-toi les bonnes questions. Pourquoi je m’entends avec tout le monde sauf toi ? » On récolte ce que l’on sème. Rien que le fait qu’il ne l’appelle jamais par son prénom était un manque de respect. En réalité Saoirse n’était pas amie avec tout le cabaret. Ca, non. Elle n’accordait pas sa confiance si facilement. Elle pouvait parfois paraître distante pour certains, mais elle n’avait pas de soucis avec les employés du Midnight. Elle ne prenait pas ses collègues de haut et discutait avec la plupart. Que ce soit les danseurs, mais aussi n’importe quels autres acteurs du cabaret. La structure était si grande, qu’elle n’était pas certaine de tous les connaître. Et Aodhan, qui était bien plus solaire qu’elle, l’avait présentée à une majorité, ce qui avait facilité son intégration. Mais Ezio… Il était insupportable. Il ramenait toujours tout à l’argent. Au temps investi. Il lui prenait la tête pour un oui ou un non. Jamais il n’avait pris la peine de la féliciter pour le travail qu’elle avait réalisé. Eithne en soit témoin, l’Irlandaise était souvent à deux doigts de l’étrangler. En plus, il était grossier, vulgaire. Il osait lui dire de « se la fermer ».

L’Irlandaise ne comprenait pas pourquoi c’était à elle qu’il prenait la tête. Elle faisait son travail. Elle tenait ses engagements. Cette Irène… cette garce venait se plaindre et voila qu’il remettait tout en cause. Evidement qu’elle faisait un raccourci. Elle n’était clairement pas de leur famille, l’indice sur l’Italie était assez flagrant. Alors il y avait autre chose pour qu’elle subisse le courroux du directeur des lieux. Ezio lui assura que ses cúillí allaient bien et elle leva les yeux au ciel quand il lui annonça que ces dernières l’emmerdaient. Qu’il était raffiné ! Un rictus étira ses lippes quand il indiqua qu’il ne se trompait jamais dans ses investissements. « L’exception qui confirme la règle visiblement.  »

Appuyée contre la porte qui l’empêchait de partir, elle croisa les bras et continua de l’écouter parler. Il ne licenciait pas à tour de bras… Dommage. Irene aurait été mieux en dehors de sa salle de danse. Et finalement, en cet instant, elle aurait voulu qu’il la laisse partir. Elle secoua légèrement la tête dépitée, un petit rire franchissant la barrière de ses lèvres. « Tu veux discuter maintenant ? » alors qu’il ne lui avait même pas laissé l’occasion de donner sa version des faits ? Il devait plaisanter. Quand il demanda finalement son avis, elle regarda ailleurs plus qu’agacée. Il faisait tout à l’envers. Quelqu’un lui avait déjà expliqué comment cela fonctionnait la gestion d’équipe ? Mais Irène, comme d’autres, avait bien noté l’animosité entre eux. Ce n’était pas Sienna qu’elle était partie voir, mais Ezio. Comme quoi, elle n’était pas si stupide. Elle savait qu’elle aurait plus de chance avec lui. Car contrairement à lui, Sienna était une personne que la Sang-Mêlée appréciait énormément. « La changer de poste ? Elle sera peut être meilleure derrière le bar. Visiblement, elle a une bonne descente. » D’ailleurs, elle n’avait aucune envie que son frère se coltine cette folle furieuse. D’après ce que lui avait confié un des danseurs, elle avait fait plusieurs crasses à d’autres filles, mais ce n’était que des rumeurs. Le résultat était malgré tout là. Elle ne s’entraînait plus. Passait visiblement ses soirées à sortir et à boire. « Elle n’a pas sa place dans la troupe. Elle n’a aucun esprit d’équipe. Les autres ne lui parlent pas. Elle n’a pas le niveau. Elle perturbe les cours et a un retard monstre sur les autres danseurs. » Elle marqua une pause avant de reprendre. « La scène qu’elle t’a faite n’a pas suffi à t’ouvrir les yeux ? Quelle professionnelle agirait de la sorte ? Je n’ai jamais vu ça de toute ma carrière. » Et pourtant, elle en avait croisé des danseuses arrivistes prêtes à tout pour arriver à leur fin. Pire encore dans le monde de la danse classique qui était majoritairement composé de femmes. Mais cette femme en tenait une sacrée couche pour agir comme elle l’avait. Elle aurait eu tort de s’en priver vu que c’était finalement Saoirse qui payait les pots cassés. « Je peux y aller maintenant ? » dit-elle en désignant la porte fermée de la main.
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Ezio Giacometti
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« Me chauffe pas O'Brian. Ne t'aventure pas sur ce terrain avec moi. » Il était tenté, réellement tenté d'aller au bout de son idée et de la foutre sous imperium juste pour le plaisir de lui rabattre son caquet. Néanmoins, parce qu'il avait un cabaret à faire tourner, qu'il ne pouvait se permettre de perdre le moindre gallion, qu'il ne pouvait prendre Le risque qu'elle y mette de la mauvaise - très mauvaise - volonté. Il fut bien obligé de mettre ses envies de côté et ne pas lui déboîter, l'imaginer par contre ça il pouvait et bordel il aurait adoré voir à partir de quel moment son arrogance s'effaçait au profit de la douleur qui irradierait son corps et ferait flamboyer son regard. Il lâcha son épaule, à charge de revanche, un jour elle ne lui serait plus d'aucune utilité et il trouverait le moyen de la briser. En attendant ce jour béni, il devait la supporter tandis qu'elle lui servait le couplet de la demoiselle bien intégrée. Il roula des yeux, oh bah ça c'était facile de répondre pourquoi elle s’entendait avec tout le monde. Il y en avait une partie qui l'admirait, quel honneur de côtoyer une célébrité, il y avait parmi sa troupe de danseuses des lèches culs voulant s'attirer les bonnes grâces de la danseuse étoile, et enfin il y avait son frère. Ah c'était quand même bien plus facile d'être intégré lorsqu'on avait de la fratrie déjà sur place. Aodhan était bien plus agréable que sa sœur et il lui avait sûrement ouvert toutes les portes qu'il pouvait, champion l'artiste. Quant au fait qu’elle ne s’entendait pas avec lui, elle n’aimait pas les gens qui la contraignait et de par son rôle dans le cabaret, il la contraignait forcément, elle n’était pas la petite princesse sur son territoire et il ne s’écraserait jamais devant elle.

Puisqu'ils n'étaient pas là pour discuter de l'intégration de la danseuse, ce dont il se foutait en prime, mais bien du problème que pouvait représenter une danseuse qui danse mal dans le meilleur cabaret de Londres en toute modestie bien sûr. Ezio apprit en direct qu'Irène le tenait par les couilles, ah bah ravi de le savoir. Elle n'était pas née la fille qui aurait du pouvoir sur lui, exception faite de Sienna, bien entendu mais la famille ça ne compte pas. Il ne se trompait pas sur ses recrutements, il l’affirma sans sourciller, elle ne le loupa pas en retour, lui rappelant qu'ils venaient de découvrir l'exception qui confirmait la règle « Je constate. » Il y avait forcément quelque chose à faire. Est-ce qu’il voulait discuter, en réalité, pas vraiment, il aurait préféré prendre les décisions et qu’elle obéisse mais il pressentait qu’il valait mieux l’écouter, quitte à n’en faire qu’à sa tête par la suite. Elle voulait la faire changer de poste. Il eut un léger sourire en l’entendant dire qu’elle avait une bonne descente « Mieux vaut-il l’éloigner de l’alcool alors. » Il n’y avait aucun intérêt à mettre quelqu’un qui appréciait un peu trop l’alcool proche de carafe, c’était une tentation inutile et le risque que ça soit encore pire, sans oublier que quelqu’un qui boirait dans ses réserves serait une perte d’argent pour le Giacometti et ça ne passait pas le moins du monde.

Si le plus simple aurait été effectivement de la licencier, le fait que miss O’Brian se plaigne, une fois de plus, donna une idée à Ezio. Elle n'avait pas l'esprit d’équipe ? Les autres filles ne lui parlaient pas ? C’est bien ce dont se plaignait la danseuse étoile. Elle n’avait pas le niveau, ça, ils étaient bien d’accord sur ce point, elle avait un retard sur les autres danseurs, il enregistrait tout cela dans un coin de sa tête. La scène qu’elle lui avait faite ? Il avait eu l’impression de se retrouver face à deux gamines, selon lui, les deux étaient fautives et c’était les deux qu’il comptait recadrer, la première parce qu’elle était nulle et qu’elle le prenait pour un con et la seconde parce qu’elle était excellente mais qu’elle le prenait aussi pour un con. Il adressa un sourire des plus hypocrites à O'Brian « Toi qui t'entends bien avec tout le monde, je compte sur toi pour lui apprendre. Apprends lui l'esprit d'équipe, apprends lui  à être au niveau des autres. Prends de ton temps libre pour elle,  pour la former. » Il sortit sa baguette afin d'ouvrir la porte et de la laisser partir. « Je suis persuadé qu'on peut en faire quelque chose et ne t’en fais pas pour tes heures supplémentaires, elles seront payées. » Sur le salaire de l’autre feignasse de première. Il réfléchit quelques secondes avant d’aller aussi dans son sens « Je me charge de lui faire comprendre que c’était la dernière fois qu’elle arrivait alcoolisée dans mon cabaret et en retard à tes entraînements. » Ah ça, il allait le lui faire comprendre de façon très claire. Non mais, ça n’allait pas se passer comme ça, il allait lui rappeler à cette truffe que se servir de son inimité avec O’Brian ne pouvait être utilisé pour obtenir des choses.


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