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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Changer le court d'une autre vie sans espérer le moindre prix [Zephyr] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Théo Greengrass
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Dim 8 Sep - 13:07
Changer le court d'une autre vie
sans espérer le moindre prix
ft. Zephyr
Mais comment il avait pu se retrouver dans cette histoire ? La vérité c’est qu’il n’avait rien écouté lorsque son père s’était mis à parler, tout excité. Ce n’était pas la première fois que Théo n’écoutait pas quand son père parlait. Il faut dire que ses journées étaient pour le moins remplies. C’était plus difficile que ce qu’il avait imaginé de travailler sous les ordres de sa mère. Alors effectivement, ça ne changeait pas de la maison, sur ce point rien à redire, elle n’était pas plus autoritaire ni moins, c’était exactement la même personne. En revanche, ce qu’il pouvait détester porter le même nom de famille, les regards des gens qui se posaient sur la petite étiquette où était inscrit son identité et le regard des gens qui s’éclairaient avec cette phrase débile ah tu es le fils de…. Qu’est ce que ça changeait, il pourrait être le fils de n’importe qui, ça ne ferait pas de lui un meilleur médicomage. Ça ne se transmettait pas, ce serait beaucoup trop simple, sauf que ça lui pesait depuis le premier jour où il avait mis les pieds dans cet hôpital tout en répétant à sa mère que lui, ce qu’il voulait faire comme métier c’était Auror, il avait même ironisé en disant que lui il voulait envoyer des gens à l’hôpital, pas les secourir. Sans trop de surprises, ça n’était pas passé auprès de sa mère. Les premières années, il n’avait pas pu se démarquer, des manuels, il en avait des dizaines à lire, des tonnes de choses à apprendre et son esprit saturait. Sauf qu’à présent, il avait les connaissances nécessaires, il n’avait, en théorie qu’à les mettre en pratique la journée. Mais voilà, puisqu’il ne pouvait pas devenir Auror… pour le moment parce qu’il ne lâcherait pas l’affaire.  Il pouvait, en attendant passer ses soirées à lire des manuels sur des potions afin de maîtriser cet art à la perfection et qu’enfin, on le reconnaisse comme un véritable médicomage à part entière et non pas comme le fifils à sa maman… ce qu’il était malgré tout hein, ne nous mentons pas non plus.

C’est à cause de cela que ce soir-là, le nez dans ses livres et faisant des annotations dessus, il n’avait pas écouté son père qui parlait, trop occupé. Et puis les discussions de son père étaient, habituellement, toutes les mêmes, Alcyone elle a fait ça, c’est pour quand l’héritier, j’ai fait une affaire avec les Occamys, de mon temps bla bla bla. Ah non mais c’est pas que Théo n’y mettait pas de la bonne volonté – si un peu – c’est juste que c’était répétitif et que ça ne l’intéressait pas. Ce n’est qu’une minute après que son paternel ait quitté la pièce que le sorcier redressa la tête, ça venait de faire sens dans son esprit, il avait parlé de chasse au loup ? Il se leva pour aller regarder la lune dans le crépuscule, ronde… elle était encore pâle à cause du soleil lui volant la vedette mais ce soir, elle serait seule source de lumière et quelle source. Théo abandonna ses plans d’apprentissage pour descendre à toute vitesse les escaliers « Je peux venir avec toi ?! » Son père retira sa main de la poignée pour observer le jeune homme. Ah oui, c’était bien la première fois que Théo s’intéressait à quelque chose du genre, ça ne lui ressemblait pas trop, d’où le petit sourire innocent, l’air de rien, le regard qui se voulait implorant.

Sauf qu’agir impulsivement, c’est ne pas se préparer à la situation convenablement et au bout de quoi… une heure dans cette foutue forêt, il avait les pieds gelés ainsi qu’une envie de rentrer se coucher. De toutes les soirées de sa vie, celle là était la pire, déjà l’activité ne lui plaisait pas en elle-même, traquer une personne ou un animal, peu importe, en étant une dizaine en face, mais c’était complètement immoral. S’il n’avait pas autant craint qu’on le prenne au mot, il aurait proposé en plaisantant qu’au point où ils en étaient, ils pouvaient rendre l’air irrespirable pour tout ce ne buvant pas une potion particulière. Quoi que, ça n’aurait pas marché, au vu des éclats dans le regard de ces gens, la chasse c’était tout un plaisir, un art. De la même façon que les autres, ils cherchaient les empreintes bien particulières des loups mais pour une tout autre raison, essayer de les mener à l’autre bout. Ça dérapa, de toute façon, qu’il ne se méprenne pas, étant donné que quand un des hommes annonça qu’il avait trouvé une piste, tout le monde, sauf Théo qui n’était pas tellement chaud pour se faire bousculer, se précipita pour regarder. S’il avait trouvé la trace en premier, il aurait mis en danger la louve. Et pourtant, même s’il n’était en rien responsable, il sentit un étau prendre possession de sa cage thoracique, pourvu que la piste ne soit pas fraiche, que l’animal soit trop loin pour étendre les éclats de voix et l’excitation de ces personnes. Son expression peu enthousiaste n’échappa pas à son père qui tenta de le rassurer en lui promettant que tout allait bien se passer ? Théo retint une remarque désobligeante, bien sûr que ça se passerait bien, ils étaient juste tous des assassins et lui… cherchait comment venir en aide à la proie.

Proie stupide… ou arrogante, Théo n’arrivait pas à trancher à ce sujet. Une chose était sûre, le hurlement, il aurait fallu être sourd pour ne pas l’entendre. Tout dégénéra en une fraction de secondes, entre le loup qui avait décidé de défendre son territoire ou sa vie et les sorciers ayant décidé de le faire passer de vie à trépas. Après, est ce que foncer vers le hurlement d’un loup c’était la meilleure idée du monde, certainement pas. Théo ne suivit pas aussi rapidement que ses ainés, mal à l’aise, n’ayant pas envie de faire souffrir la moindre bête surtout quand au lever du soleil, elle se changeait en humaine, bof bof comme programme. Rester impuissant, à distance, à entendre des crocs s’entrechoquer, des gémissements de douleurs, humains, animaux. Tout cela lui bourdonnait dans le crâne. Il ne pouvait pas rester là à rien faire, sa main se crispait sur sa baguette, regardant son père, ces hommes, le père du loup. Pauvre loup, il n’en menait pas large et, parce que c’était plus fort que lui, il intervint, discrètement, déviant quelques sorts l’air de rien.

Puis ça s’arrêta, est ce que la conscience humaine du loup lui avait soufflé que c’était peine perdue, que s’il restait contre ses monstres, il était foutu. Il fila laissant comme souvenir à Théo l’image d’un animal blessé, gravement blessé, qui n’avait aucune chance de s’en sortir seul. Impression partagée par tous ces malades qui décrétèrent, comme si de rien était qu’ils pouvaient bien la laisser mourir dans un fossé. En temps normal, Théo aurait trouvé ce comportement incroyable lâche et cruel de blesser à mort et de ne pas avoir la décence d’achever pour ne pas que l’autre agonise. Cette fois ci pourtant, il ne dit rien, c’était là sa chance. Alors qu’ils se préparaient tous à transplaner pour aller fêter cela, il annonça qu’il avait besoin de marcher un peu. Cela ne sembla choquer personne ou alors tout le monde s’en foutait, difficile à dire mais il se retrouva seul dans la forêt.

L’aube commençait à pointer le bout de son nez, parant le ciel de belles couleurs roses. Ce n’est qu’avec cette certitude qu’il ne risquait pas de tomber sur un loup blessé qui se sentirait en danger de mort et qui se jetterait sur lui soit pour le tuer, soit pour le transformer, qu’est ce qui était le pire ? Il s’avança, suivant les empreintes maculées de sang de l’animal que ces grosses brutes avaient blessés à mort. Impossible que la bestiole ne se soit pas évanouie car manquant de force. Pour le coup, c’était la piste la plus facile au monde à suivre. Son cœur se serra lorsqu’il la trouva, dans une sorte de bosquet, comme si la bête se cachait pour mourir en paix. Il sortit sa baguette pour faire léviter le corps, non parce que se prendre plein d’épines pour la sortir de là, très peu pour lui. Est-ce qu’elle était encore en vie ? Il posa son index et son majeur à la base du cou pour voir s’il y avait encore un pouls, il mit quelques secondes avant de le percevoir, lent, très lent. Il fallait agir vite, Théo commença donc pour refermer toutes les blessures avec de la magie. S’il avait su, il aurait embarqué des potions afin d’éviter de poser sa baguette contre la chair blessée de Zephyr. Il s’installa en tailleurs près d’elle et retira sa veste pour la glisser sur son corps, se fichant pas mal de la salir, ça permettait à Zephyr de récupérer un peu de chaleur et maintenant, il fallait attendre, un peu et prier pour que ses sorts suffisent à la maintenir en vie et qu’il n’y ait pas trop de dégâts à l’intérieur de son corps… il ne le saurait que quand elle se réveillerait et qu’elle serait en mesure de lui dire où elle souffrait au juste pour qu’il soit le plus précis possible.

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Mer 11 Sep - 16:45

Changer le court d'une autre vie sans espérer le moindre prix
Zephir Malefoy feat Théo Greengrass.

 




Forêt anglaise │6h55 │ le lendemain de la pleine lune
La nuit s'annonçait haute en couleurs. Depuis plusieurs mois maintenant, la tension entre Zephir et son géniteur n'avait cessé de s'intensifier, arrivant à un point de non retour inquiétant. Si le mépris qu'il éprouvait à son égard n'avait jamais été un secret, le père Malefoy découvrait avec grande stupéfaction le caractère récalcitrant de son aîné. Oh bien évidemment il s'était douté qu'une fois devenue louve il perdrait de son emprise sur elle, c'est exactement pour cette raison qu'il avait missionné plusieurs enfants sangs-purs pour qu'ils tissent des liens avec elle. Tout cela n'était qu'une façon de garder le contrôle sur elle, de distiller ses idéaux dans le crâne de sa fille. Il ignorait cependant que son travail de longue haleine avait été saboté sous son propre toit. Son jeune frère, Arthur, qui avait perdu la vie en sauvant Zephir, l'avait rendue curieuse. Elle était pervertie. Défiant l'autorité de son père, remettant en cause les concepts qu'on lui avait inculqués, osant s'affirmer. C'en était trop. Ce fut donc lors de leur dernière dispute, le soir de Noël, que la jeune héritière avait quitté définitivement la demeure familiale. Reniée et à présent traquée.

Hébergée ici et là, elle avait récemment trouvé refuge chez l'Apothicaire du chemin de Traverse où elle occupait occasionnellement le poste de vendeuse. Le propriétaire s'était toujours montré très compréhensif, la laissant utiliser la cave lors des nuits de pleine lune, concocter ses propres potions tue-loup et payer les nuits où elle dormait sur place en échange de travail. Grâce à lui elle possédait un point de chute protégée d'éventuels agresseurs. Cependant, cette nuit allait être différente. Bien que consciente des risques, elle quitta les lieux en fin d'après-midi, sa précieuse potion dans la poche de sa cape et transplana pour se rendre dans sa forêt. Elle connaissait les lieux par cœur. Par expérience, Zephir savait qu'elle ne croiserait personne ce soir. Le lieu était reculé et difficile d'accès, réputé pour être hanté et aucun être censé ne s'y promènerait par une nuit d'hiver. Une fois arrivée sur place, elle déposa ses affaires derrière un buisson, camouflant le tout sous un amas de feuilles mortes. Sa potion ingurgitée, elle prit le soin de s'allonger à même le sol, guettant la venue de l'astre lunaire dans le ciel étoilé.

Lorsque les premiers rayons lunaires frappèrent son corps dénudé, le son morbide de la chair et des os se rompant vinrent emplir l'air. A mesure que sa transformation s'opérait, Zephir se débarrassait de son enveloppe pour laisser la place à la louve blanche. De brefs râles échappaient de son corps tandis qu'elle essayait tant bien que mal de s'extraire de ses derniers attributs humains. Ce ne fut qu'après s'être repue des lambeaux que ce qui avait été Zephir, qu'elle se mit en route. Les sensations de liberté, d'indépendance la plus totale et de puissance étaient toujours aussi intenses, allant jusqu'à provoquer des spasmes d'adrénaline le long de ses pattes. Les heures passaient sans même qu'elle ne puisse en prendre conscience. Son chemin dans ces bois étaient tout tracé, elle se trouvait la carcasse d'un animal mort récemment ou bien se mettait en chasse d'un gibier de taille, de quoi apaiser la soif du loup. Cependant, avant même qu'elle n'ait eut le temps de trouver sa cible, le claquement d'un transplanage arriva jusqu'à ses oreilles. Figée, guettant le moindre son, la moindre odeur, elle se rapprocha discrètement, gardant tout de même une distance raisonnable. Un deuxième, puis un troisième... Ils étaient bientôt trop nombreux et rapprochés pour qu'elle ait un chiffre exact. Le parfum distinctif de son père vint confirmer sa crainte : c'était une chasse au loup. Pas n'importe quel loup cependant. Elle !

Partant automatiquement en sens inverse, elle cherchait à mettre assez de distance entre eux pour reprendre ses occupations sans avoir à trop craindre de leur « amusement » de sangs-purs fanatiques. Malheureusement pour Zephir et ses envies de discrétion, elle sentit la potion tue-loup doucement s'estomper. Elle se revoyait encore devant son chaudron à doser les ingrédients et se faire la réflexion qu'elle pourrait, pour une fois, essayer avec un peu moins de poudre de lierre argenté. Grave erreur. Impossible à présent pour elle d'avoir un vrai contrôle sur la bête. Une action puis une autre, la voilà concrètement traquée par les sorciers. Simple témoin de ses actions, elle lui hurlait de fuir, de mettre des centaines de kilomètres en eux mais la louve ne semblait pas de cet avis, elle voulait se battre. Ce qui ne tarda pas à arriver.

Le sang, la douleur, les hurlements. Ceux de ses ennemis comme des siens. L'animal jouait avec le feu en se brûlant délibérément. Elle encaissait chaque sort qui lui était lancé, esquivant ce qui lui était possible ou écartant ses possibles attaquants avant qu'ils ne sévissent. Par chance, la potion avait eu le mérite de la calmer de ses folies meurtrières, sans quoi le sang aurait coulé et les morsures auraient plu. Elle gardait un minimum de contrôle, se contentant d'invalider les plus téméraires. A mesure qu'elle luttait et que son pelage se colorait de rouge, Zephir put reprendre le dessus sur le mental diminué de la louve et lui somma de s'enfuir. Rebroussant chemin, elle rassembla ses dernières forces pour s'enfoncer profondément dans la forêt, semant derrière elle des quantités assez inquiétantes de sang. Une fois qu'elle se sentit en sécurité, sa course s'arrêta nette. À bout de forces, l'animal haletait fort, la vision trouble et les pattes chancelantes. Son flanc suintant, irradiait de douleur à chaque respiration.

Comme à chaque fois qu'elle se blessait sous sa forme lupine, Zephir tentait de coopérer avec sa seconde nature. La louve avala ainsi un cocktail de différentes plantes qu'elle connaissait à présent. Un traitement de fortune qui ne l'aiderait pas tant que le jour se serait levé. La seule chose qu'elle put faire était de retourner à son point de chute et d'attendre. Quand l'obscurité laissa enfin place aux premières lueurs du jour, la transformation inverse eut lieu. Plus pénible que d'habitude, la jeune Malefoy fut contrainte de mordre violemment dans sa cape pour étouffer ses cris de douleur. Sa plaie béante, stimulée par l'étirement des tissus la faisait souffrir atrocement. Elle eut tout de même le courage de se revêtir un peu, pensant pouvoir transplaner mais quand elle glissa son tee-shirt, Zephir perdit connaissance.

Incapable de dire combien de temps elle avait perdu connaissance, la jeune héritière déchue se réveilla péniblement. D'abord aveuglée par la lumière perçant à travers l'épais feuillage, elle reprit vite ses sens, alertée par une odeur familière. Dans un mouvement brusque, elle se redressa, tenant difficilement sur ses jambes. « Greengrass ? »  Incapable de réfléchir posément, Zephir tentait de sonder son environnement, son instinct lupin en alerte. Alors qu'elle effectuait encore une pression sur son flanc gauche, ne remarquant pas que ses blessures avaient été refermées, elle sentit bien vite une douleur plus sourde se propager en elle. « Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu m'as fait... ? »  souffla-t-elle visiblement très affaiblie avant de perdre l'équilibre et s'échouer à nouveau sur le sol humide de la forêt. Persuadée qu'il lui avait jeté un sort ou fait avalé une potion à son insu, Zephir ne comprenait pas qu'elle subissait les contrecoups de l'attaque et que les dommages qui lui avaient été infligés étaient bien plus grands qu'elle n'imaginait. « Tu veux t'assurer que je crèves ? C'est ça ? Tu vas pouvoir aller récupérer je ne sais quelle récompense auprès de mon père ? »  Même sans défense qu'elle était, Malefoy refusait de s'avouer vaincue, si elle devait y passer, elle ne manquerait pas de lui exprimer tout son dégoût.

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Théo Greengrass
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Dim 15 Sep - 0:11
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sans espérer le moindre prix
ft. Zephyr
Attendre que Zephyr reprenne conscience, cela dura plus de temps que Théo ne l’aurait cru. Il faut dire qu’il y avait aussi la fatigue qui s’emparait de lui et qui lui donnait froid, couplé à une bonne dose d’ennui faisant paraître chaque minute plus longue que d’ordinaire. Il n’y a pas à dire Zephyr n’était pas très causante aujourd’hui, elle ne faisait pas des masses d’efforts pour la causette. En d’autres circonstances, certainement que lorsqu’elle se serait réveillée, il lui aurait demandé si elle avait eu une nuit mouvementée… mais là, c’était pas la peine, pour sûr qu’elle aurait pas le moindre humour. Pas la moindre logique non plus, à peine ouvrait elle les paupières qu’elle se relevait sur le qui vive. Il darda sur elle un regard plein de reproche, non mais elle se rendait compte que ses jambes avaient bien du mal à suivre et qu’elle n’aidait pas en se relevant brutalement ? Le mieux c’était quand même sa question, elle avait pris un coup sur la tête pour ne pas le reconnaître ? Ou alors entendre le son de sa voix ça la rassurait, fort probable. Théo ne fit pas le moindre mouvement se contentant de répondre « Exact. » Elle observait partout autour d’eux, semblant se concentrer sur chaque son. Elle cherchait quoi ? Un lapin à se mettre sous la dent ? Oh pourvu que non, c’est bon, il avait vu assez de sang pour la journée, avait entendu assez de couinements et n’avait pas envie de voir un pauvre lapinou se faire massacrer. Il ne dit rien néanmoins, concentré sur l’état de santé de la demoiselle, s’attardant sur les plaies qu’il avait refermé, craignant qu’à chaque seconde ça se rouvre parce qu’il aurait mal dosé et qu’elle n’aidait pas en bougeant aussi vite.

Elle souffrait, ça se vit clairement dans son regard, tout d’un coup, comme une décharge fulgurante qui venait de l’envahir. En même temps, quelle idée de se relever ? Elle avait oublié la nuit qu’elle venait de passer ? Il s’apprêtait à lui dire qu’il vaudrait mieux qu’elle pose de nouveau ses fesses par terre si elle ne voulait pas sombrer de nouveau. Il n’en eut pas le temps, elle fut plus rapide pour s’adresser à lui, accusatrice. Etant donné le ton qu’elle prenait pour lui parler, il eut bien du mal à ne pas lui voler dans les plumes et ne pas être désagréable. Il dû se marteler si lui n’avait pas passé la nuit de ses rêves, ça avait dû être sacrément pire pour elle, qu’il valait mieux ne pas en rajouter une couche, quand bien même, il la trouvait détestable. Il fallait qu’il se focalise sur une seule chose, la remettre sur pied « Tu devrais peut-être te... » rasseoir ? Et bien c’était chose faîte la seconde d’après, ses jambes ne la portèrent plus, se dérobant sous elle. Il en était persuadé à présent, sans lui, elle y serait passé, aucune chance qu’elle s’en sorte.

Si lui en était arrivé à cette conclusion, ce n’était pas le cas de Zephyr. A la manière d’un animal blessé, elle essayait de se montrer le plus agressive possible afin que son agresseur la laisse en paix. Et quel agresseur attention, il est vrai que tous les gens mal intentionnés couvrent leur potentiel victime de leur propre veste, c’est bien connu. Elle enchainait les questions sans lui laisser le temps de répondre. Parler vite, comme pour avoir le temps de tout dire avant que la cavalerie n’arrive pour aider Théo. A peine eut elle fermé sa bouche, qu’il rétoqua amer « Oh réfléchis trois secondes Zephyr ! Tu crois que tes plaies se sont refermées parce que tu as fait un petit somme dans les fougères ?! » Ah si c’était ça la recette miracle, les fougères, Théo était ravi de l’apprendre et sûrement que bon nombre de ses patients aussi quand il disposerait cette plante sur leur corps. Oui, il avait beau savoir qu’elle était sûrement effrayée, c’était plus fort que lui, son impulsivité prenait le dessus et il était incapable de garder le silence lorsqu’elle prétendait qu’il agissait pour une récompense. « Oui c’est vrai que je suis tout à fait le genre de personne à vouloir rentrer dans les bonnes grâces de ton père. Etre l’héritier modèle, c’est ma raison de vivre. » Il poussa un soupir consterné par cette façon qu’elle avait de le percevoir. S’ils n’avaient jamais été proche, pour des raisons toutes simples comme le fait qu’ils avaient des vies diamétralement opposées, ce n’est pas pour autant qu’il lui avait fait du mal, alors si elle pouvait rentrer ses griffes la loulouve, ce serait fort sympathique. Il poussa un soupir avant de se lever pour se rapprocher d’elle et de ses blessures « Si j’avais voulu ta mort Zephyr, le mieux aurait été de faire comme les autres, de te laisser pour morte, parce que je peux te dire que pour ce que j’ai pu constater, tu n’en avais pas pour longtemps à vivre. » Bon après, il est vrai qu’il aurait pu vouloir donner le coup de grâce mais il valait mieux ne pas songer au fait qu’elle était dans son bon droit lorsqu’elle doutait. « Tu as mal où exactement ? » Partout semblait être la réponse adéquate mais étant donné qu’il n’était pas médicomage depuis extrêmement longtemps, il fallait de la précision pour que de son côté il soit le plus opérationnel possible. « Le mieux, ce serait que tu fasses le moins de mouvement possible pour reprendre des forces. »

Il aurait aimé bouger, transplaner avec elle pour l’emmener chez lui, dans un endroit où il y avait des potions pour lui venir en aide, mais s’il ramenait la personne que son père avait chassé toute la nuit, c’était un peu comme la mener à l’abattoir. Sainte Mangouste, ça n’était pas la peine non plus, pour peu que Malefoy ait le bras long, il serait au courant immédiatement et elle serait de nouveau en danger car incapable de se défendre. Donc, en attendant qu’il ait une idée merveilleuse et qu’elle ait abandonné l’idée qu’il était là pour lui faire la peau, il devrait rester dans le froid à recevoir des critiques, sans trop répliquer, programme sensationnel que celui-ci.



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Jeu 3 Oct - 20:19

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Zephir Malefoy feat Théo Greengrass.

 




Forêt anglaise │6h55 │ le lendemain de la pleine lune
L'instinct pouvait faire des merveilles, grâce à lui, grâce à la louve, Zephir était toujours de ce monde. Les épreuves s'étaient enchaînées, les coups durs s'étaient suivis, laissants chacun sa marque sur son âme, sa confiance en son prochain meurtrie. Que pouvait-on espérer de plus quand même son propre père souhaite sa mort, mettant sa fortune en jeu pour se débarrasser d'elle ? Bien sûr qu'elle allait se montrer méfiante, agressive, froide et vindicative. Personne ne lui avait donné de réelle raison de ne pas l'être. Ainsi, blessée, sa vie en jeu, les sens de Zephir étaient en alerte. À cet instant précis elle ne pensait plus qu'à une chose : fuir. Déjà qu'en temps normal elle faisait tout pour se montrer forte, presque invincible, se retrouver ainsi affaiblie face à Théo Greengrass c'était inadmissible pour elle. Il fallait faire illusion, minimiser les dommages subis. C'est ainsi qu'elle entreprit de se lever. Montrer à « l'adversaire » que ça ne sera pas si facile. Le baroud d'honneur !

Malheureusement, malgré son envie irrépressible de paraître forte, intouchable, la dure réalité la rattrapa. Son corps ne suivait plus. Elle était gravement touchée, plus encore que les fois précédentes. Toutes ces virées en forêt, ces cicatrices obtenues par négligence ne seraient rien à côté de ce qu'elle aurait comme souvenir de cette nuit à fuir les hommes de main de son père. Foudroyée par la douleur, sa vision se troublait progressivement tandis qu'elle sentait la moindre once de force l'abandonner progressivement. L'interrogation qu'elle lui lança sonnait fausse. Une excuse de plus trouvée par son égo pour ne pas admettre le danger la menaçant. Ce fut le retour brutal sur la terre ferme qui finit de détruire le masque déjà bien craquelé de son invincibilité. Oui, elle était faible, gravement blessé et d'une certaine façon, sa vie reposait entre les mains du jeune homme. Dans une dernière tentative de défense elle lui lança « Tu veux t'assurer que je crèves ? C'est ça ? Tu vas pouvoir aller récupérer je ne sais quelle récompense auprès de mon père ? ». Ça ne serait pas la première fois qu'elle aurait affaire aux partisans de son père et leur fourberie.

Sa réponse ne se fit pas attendre et eurent le mérite de la surprendre. « Oh réfléchis trois secondes Zephir ! Tu crois que tes plaies se sont refermées parce que tu as fait un petit somme dans les fougères ?! » Interloquée, elle souleva sa main qui jusque là était restée plaquée sur son flanc gauche extrêmement douloureux. À sa grande surprise, la paume de sa main était sèche. Aucune trace de sang frais et les plaies béantes héritées de cette nuit mouvementée avaient été refermées. Par la barbe de Merlin ! Comment avait-il su où la trouver et dans quelle situation elle se trouvait ? L'avait-il suivie ? Avait-il participé à la chasse ? Dans quel but aurait-il fait tout cela ? Zephir avait du mal à croire à cette théorie du bon samaritain. « Oui c’est vrai que je suis tout à fait le genre de personne à vouloir rentrer dans les bonnes grâces de ton père. Etre l’héritier modèle, c’est ma raison de vivre. » Comment diable pouvait-elle croire à ses paroles quand il avait longtemps été du côté de ses détracteurs ? Certes il avait par la suite essayé de se rapprocher d'elle mais pourquoi ? Jouait-il un double jeu ? Ainsi, à ce qui semblait être de l'ironie pour le jeune homme, Zephir répondit en toute honnêteté. « Qu'est-ce que j'en sais, moi ?! » C'est vrai après tout, elle ne le connaissait pas tout comme il ignorait beaucoup de choses à son sujet. Ils n'avaient jamais réellement discuté et son simple patronyme inspirait la méfiance de la louve.

« Si j’avais voulu ta mort Zephir, le mieux aurait été de faire comme les autres, de te laisser pour morte, parce que je peux te dire que pour ce que j’ai pu constater, tu n’en avais pas pour longtemps à vivre. » Rien n'était moins sûr. Pour toute réponse, elle lui lança un regard sceptique, glacial. Elle avait cessé de compter le nombre de fois où on l'avait approché dans le but de lui soutirer des informations, de gagner sa confiance afin de la rendre plus vulnérable à une future attaque. Greengrass pouvait être manipulé sans même le savoir, il pouvait jouer les agents doubles dans le but de mieux la livrer au père Malefoy qui se ferait un plaisir de l'enfermer dans la cave de la demeure familiale. Celle-là même où elle avait passé sa première pleine lune en tant que lycanthrope.
Qu'importait sa motivation profonde, Zephir savait que si elle n'acceptait pas son aide à l'instant présent, il n'y aurait probablement plus de combats à mener contre les Mangemorts et tous ces fanatiques de puristes. « Tu as mal où exactement ? » Difficile à dire. À chaque respiration elle sentait une myriade de poignards s'enfoncer dans son flanc, donnant un goût ferreux à sa salive. Il avait refermé ses plaies mais les dégâts se cachaient sous la surface. À en constater par la rapidité avec laquelle ses forces diminuaient et son esprit se troublait, Zephir se doutait du diagnostic. « Au flanc gauche. Je dois faire une hémorragie... J'ai du sang dans la bouche, j'ai du mal à respirer et rester éveillée... » souffla-t-elle avant de cracher une masse rougeâtre qui s'était accumulée dans sa bouche. « Et à priori je vais pas pouvoir aller bien loin comme ça... » conclu-t-elle avec un léger sourire narquois, ne fixant plus qu'une vague silhouette sombre qui se détachait sur la clarté aveuglante du petit matin.

À cet instant précis, Zephir était persuadée qu'elle allait y passer. Greengrass n'était qu'un apprenti, il n'avait pas de matériel à portée de main, dans son état elle ne pouvait pas transplaner et ils étaient loin de toute civilisation. Un bref soupir secoua sa carcasse, entraînant presque immédiatement une grimace d'inconfort. « Quel est ton diagnostic, apprenti sorcier ? Tu penses vraiment pouvoir faire quoi que ce soit ? » Elle se maudissait d'avoir été aussi téméraire, de s'être crue capable de gérer la louve, d'être sortie pour cette pleine lune. Si seulement elle avait emporté quelques fioles, herbes et onguent elle ne se serait pas retrouvée dans un si piètre état. Sa vie ne serait pas menacée. Au lieu de cela, elle allait très probablement rendre l'âme dans ces bois avec Théo à ses côtés...

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Lun 14 Oct - 11:56
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sans espérer le moindre prix
ft. Zephyr
Pas facile de confier sa sécurité à quelqu’un, encore plus quand ce quelqu’un n’est pas forcément un proche. Théo n’avait jamais eu autant l’impression d’être un indésirable tout en sachant que sans lui, les chances de survie de Zephyr étaient grandement menacées. Forcément que dans ce cas de figure et sous la véhémence qu’il jugeait complètement débile de la louve. Il utilisait de l’ironie, non mais fallait la voir la mistinguette, elle ne faisait pas trois pas sans se péter la tronche sur le sol. Soit elle se surestimait en croyant que ça y est, elle pouvait avoir le dessus sur lui dans son état, soit elle le sous estimait en se disant qu’il n’arrivait même pas à lui donner la mort avant qu’elle ne se réveille. Dans un cas, comme dans l’autre, elle était complètement à côté de ses pompes. A sa question, il la fixa, incrédule. Wouah, alors c’était ça l’image qu’il renvoyait, celle du fils à Papa ? Et bien, ce qu’il ne fallait pas entendre, c’était un peu éloigné de la réalité tout de même. Il fallait mettre les points sur les i, ça n’allait pas du tout cette histoire. « Oh quand même, pas besoin d’être les meilleurs amis du monde pour savoir que je ne colle pas vraiment à l’image sang pur pro mangemort que tu te fais de moi. Et puis ton père aurait quoi à m’offrir ? De l’argent ? J’en ai déjà. Une fille à épouser et à qui faire de merveilleux bébés pour perpétuer ma lignée ? » Oh mon dieu, rien que d’imaginer cela, c’était une vision cauchemardesque… Oh rien allait mariage arrangé, plutôt mourir. Avoir des enfants, jamais de la vie. Ah non vraiment, rien ne lui convenait dans sa propre phrase, mais il continua « La seule fille qu’il a c’est toi et mon petit doigt me dit que non seulement tu ne serais pas la prétendante idéale, déjà de base, mais qu’en plus pour l’avoir vu faire cette nuit, oh il essaie de te tuer, pas de te marier. Remballe donc tes crocs, je ne suis pas là pour faire plaisir à qui que ce soit. »

Non mais autant dire les choses directement, hein. Si elle ne percevait pas bien son ironie, il allait faire en sorte d’être on ne peut plus clair. Bon, par contre, peut être aurait-il mieux valu mettre un peu plus de tact dans ses propos, il semblerait que ça ne plaise pas forcément à la demoiselle que d’entendre quelqu’un estimer ses chances de survies sans lui, à un petit cinq pourcent. Le regard n’était pas des plus amical déjà tout à l’heure, mais là, oh ça ne donnait pas spécialement envie de rester à côté d’elle.
Et pourtant, il aurait été stupide de la laisser, quand bien même elle était désagréable, ça pouvait se comprendre, elle savait qu’il n’était pas arrivé là par hasard. En même temps se promener de nuit dans une forêt, c’était un peu surprenant. Il mit donc de côté son envie de ronchonner et de l’envoyer bouler pour lui demander où elle avait mal. Autant essayer de régler le problème au plus vite et elle allait aussi devoir faire un effort de son côté, celui de cesser de vouloir faire croire qu’elle gérait la situation alors qu’elle ne gérait plus rien depuis quelques heures déjà… Depuis que son arrogance lui avait soufflé qu’elle était capable de tenir tête à une bande de mangemorts déterminée. Elle prit la parole pour répondre à la question qu’il posait. Au flanc gauche, c’était noté, hémorragie, pas une excellente nouvelle que celle-là. Puis ça aurait pu s’arrêter là, elle soupçonnait, à juste titre d’ailleurs, une hémorragie, c’était déjà assez chiant à soigner comme ça mais non, elle avait réellement morflé, elle avait du sang dans la bouche et fort à parier que c’était le sien et pas celui d’une des personnes présentes lors de la chasse. Pas bonne nouvelle aussi qu’elle ait du mal à respirer et à rester éveillée, même s’il était tenté de faire de l’humour en disant qu’elle était bien plus sympa endormi. Il constata qu’elle disait vrai, même s’il n’en doutait pas réellement lorsqu’elle cracha du sang sur le sol, merveilleux. La seconde partie de son analyse lui donnait raison. D’ailleurs, il ne put s’empêcher de constater « Oui, ça, j’en doutais pas une seconde et quelle idée d’avoir bougé, tu as pas arrangé les choses. » Non mais c’est vrai, c’est pas parce qu’elle ne l’aimait pas spécialement – chose qui se comprenait d’ailleurs – qu’elle devait s’esquinter la santé…

Il resta silencieux quelques secondes observant la poitrine de Zephyr se soulever et comptant mentalement les intervalles entre chaque respiration qui lui semblait d’ailleurs bien laborieuse. Elle lui posa la question et il lui décrocha un sourire sans joie « Franchement ? Je sais pas comment tu fais pour être encore consciente dans ton état. » Il s’approcha d’elle, soulevant son t-shirt pour regarder son flanc gauche et constater qu’en effet, même en soignant en surface comme il l’avait fait, le corps de Zephyr ne parvenait pas à stopper lui-même ses propres blessures. Néanmoins, c’est avec conviction qu’il répondit – et peut être un peu d’arrogance c’est vrai – « Oui, je vais réussir. » Parce qu’il n’avait pas le choix, il tenait la vie de la louve entre ses mains et il en avait parfaitement conscience, s’il n’y croyait pas lui-même, elle n’allait pas s’en sortir. « Le mieux ce serait que tu t’allonges. » Il se releva pour aller récupérer sa veste et la lui tendre afin qu’elle pose sa tête dessus, ce serait toujours plus agréable que de poser la tête à même le sol. « Il faut aussi que tu n’essaies pas à tout prix de garder les yeux ouverts ou de rester consciente. Même si tu as peur de ne jamais revenir si tu venais à t’endormir, ça n’arrivera pas, je te le promets, je parviendrais à te soigner, ça prendra peut-être du temps parce que soigner quelqu’un dans une forêt c’est pas vraiment les meilleurs conditions au monde, mais j’y arriverais, je ne te laisserai pas tomber. » Est-ce qu’il était vraiment rassurant, oh bah à coup sûr non mais son but n’était pas tant d’être le plus rassurant au monde, juste de faire en sorte qu’elle ne soit pas elle-même un obstacle à sa propre guérison. « Ton corps doit être concentré sur sa guérison et sur les sorts que je vais te lancer et non pas être partagé entre la guérison et le fait de maintenir éveillée. »

Bon à présent, il fallait qu’elle entende ses propos et qu’elle se décide à rester tranquille, il attendait qu’elle se décide, essayant de se remémorer son apprentissage, même si c’est fou personne ne l’avait préparé à sauver quelqu’un en pleine forêt. Comme quoi entre la théorie et la pratique, il y a un monde.

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Changer le court d'une autre vie sans espérer le moindre prix [Zephyr]
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