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Let's get the party started ✧ Anjelica :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Adèle de Lestang
Adèle de Lestang
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Jeu 14 Mar - 23:30

 

Let's get the party started

— Anjelica & Adèle

Ne pas savoir à l'avance dans quoi elle allait se retrouver embarquée avait de quoi faire cogiter la Française. Elle qui avait besoin de contrôler tous les aspects de sa vie, était servie avec Anjelica, parce que clairement c'était la reine du lâcher-prise. Oh ça, elle en était certaine, ce n'était certainement pas dans un spa détente que son amie l'emmènerait ce soir. Ses seules indications ? S'habiller décontractée et se préparer à vivre la soirée de sa vie. Connaissant l'Italienne, ça restait mince comme indication et elle se doutait bien que sa soirée ne serait pas un truc tranquille. Est-ce que leur première rencontre avait été tranquille ? Certainement pas. Adèle n'avait rien trouvé de mieux que de profiter de sa liberté nouvellement acquise à Beauxbâtons en suivant les septièmes années dans leurs sorties hors couvre-feu. Ha ça, nul doute qu'Anjelica avait été à l'origine de sa première retenue dans l'académie. Est-ce que ça avait vacciné la blonde et l'avait empêchée de réitérer l'expérience ? Pas vraiment, et elle avait vite pris l'habitude d'accompagner la septième année d'alors dans certaines de ses escapades. Ce qui lui avait d'ailleurs bien servi même après le départ de l'Italienne, pour aiguiller ses camarades à travers l'école française et éviter plus facilement les retenues. Adèle s'était attachée très vite à cette fille qui n'avait jamais froid aux yeux. Elle enviait un peu cette façon qu'Anjelica avait de vivre sa vie et c'est aussi pour ça qu'elle s'était rapprochée d'elle, car s'il y avait bien une personne qui savait la sortir de sa zone de confort, c'était Anje. Elle était un peu cette grande sœur qu'elle n'avait pas pu avoir. Il faut dire que côté famille, elle n'était pas gâtée et si cette dernière savait d'ailleurs, elle ne verrait pas d'un très bon œil qu'Adèle ait gardé contact avec cette fille. Ha bien sûr que ce n'était pas l'Italienne qui l'aiderait à cultiver cette image de parfaite fille de bonne famille.

Les années avaient passé et elles avaient continué à échanger des lettres. Anjelica était même revenue parfois la voir en France. A son contact, ses rêves d'indépendance, son désir de fuir sa famille s'étaient renforcés. Plus que jamais, elle refusait qu'on décide encore de ce que serait sa vie. Elle avait réussi à convaincre sa famille de la laisser étudier à Londres, réussissant par le même coup à repousser à plus tard leurs stupides projets de mariage. Venir au Royaume-Uni l'avait par la même occasion rapprochée de l'Italienne. Elle avait été ravie de la retrouver, de pouvoir plus facilement échanger autour d'un verre et puis finalement Anje lui avait proposé de l'emmener passer une soirée avec elle. Il avait été convenu d'un samedi, évidemment. Elle voulait bien suivre Anjelica où elle le voulait, mais il était préférable qu'elle ne tombe pas de fatigue le lendemain en essayant de suivre le cours qui ne manquerait pas en plus, d'être interrompu une bonne quinzaine de fois par la tripotée de boulets qui composaient sa classe. Hors de question également de laisser une occasion à sa chère cousine de prendre l'avantage sur elle. Il avait également été convenu qu'Anjelica viendrait la chercher devant l'université pour l'emmener ensuite.

Devant son armoire, elle expliquait à Hestia ce qui la liait à celle qui allait apparemment lui faire vivre la soirée de sa vie. Elle attrapa une petite veste en cuir et revint s’asseoir sur le bord de son lit pour lacer ses chaussures. Décontracté, c'était donc exit les petites robes et les escarpins vertigineux. Ce n'était pas plus mal au final. Ça lui éviterait de jouer les équilibristes si elle devait boire un peu plus que d'habitude. Des hypothèses sur la soirée ? Ha non, elle avait vite arrêté d'en faire, elle verrait bien. Anjelica n'avait jamais cherché à lui nuire, elle n'avait pas vraiment à s'en faire, non ? Elle ne se souvenait d'ailleurs pas d'avoir un jour passé un mauvais moment avec elle et clairement elle avait besoin d'autre chose que la routine de l'université. En tout cas, elle avait affirmé avec humour à Hestia que ce n'était pas avec elle qu'Adèle risquait de se retrouver à courir un marathon en pleine forêt pour échapper à un loup. Non, elle ne s'imaginait pas vraiment ce genre de soirée avec l'Italienne. Elle partait dans l'esprit de passer un bon moment, certainement pas celui de sauver sa peau d'un quelconque danger. Après avoir salué une dernière fois son amie qui lui recommanda de bien s'éclater et surtout de ne pas trop oublier pour pouvoir ensuite lui raconter sa soirée le lendemain, Adèle prit la direction du grand hall pour sortir de l'hôtel. À mesure qu'elle approchait de la sortie, elle sentit l'énervement la gagner. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre d'événement, plus par manque d'occasion que par manque d'envie. Ce soir, elle savait qu'elle n'aurait pas besoin de paraître irréprochable ou de faire bonne figure, qu'elle pourrait laisser de côté ses problèmes et qu'elle pourrait sans aucun doute compter sur Anjelica pour l'aider à profiter du moment présent. Elle franchit la porte et un petit vent vint agiter les mèches blondes de ses cheveux qu'elle avait laissés détachés. Elle jeta un œil aux alentours, vérifia l'heure et commença à attendre, dissimulant sa nervosité.

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Anjelica Zabini
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Dim 17 Mar - 0:44


J’avais fixé à Adèle un rendez-vous en soirée. Sans rien lui dire. J’avais envie de lui en mettre plein les yeux. Et puis ça m’amusait de lui cacher des choses. Je la connaissais assez pour savoir que cela lui plaisait autant que ça la stressait. Et moi ? Ca me faisait bien rire de l’imaginer se tordre les neurones pour savoir où elle allait finir. Adèle était une petite française que j’avais eu le temps de connaitre lors de ma dernière année à Beauxbâtons. Nous n’étions pas vraiment du même atelier. Les deux opposés je dirais même mais cette petite blonde avait attiré ma sympathie envers elle alors que je l’avais découverte en train de nous suivre lors de nos escapades nocturnes. J’avais senti chez la Française cette envie de liberté, celle qui  me faisait vibrer tous les jours à cette époque. Alors petit à petit, j’avais pris Adèle sous mon aile, m’attachant à elle comme une petite soeur que je n’avais pas eu. Rapidement, je l’avais entrainé dans mes folies et il n’était pas rare qu’on se retrouve en retenue ensemble. Je n’étais pas l’élève modèle que l’Académie aurait souhaité. Mon uniforme était souvent froissé. Mon chapeau régulièrement perdu ; par mes propres soins. Je trainais souvent après le couvre-feu connaissant les moindres parcelles du château. Et j’avais entrainé Adèle dans ces dédales comme pour lui transmettre tous les bons tuyaux à connaitre, comme pour qu’elle prenne la relève une fois que je ne serais plus là.

Malgré les années et le fait que j’ai quitté cette école, nous avions continué à garder contact. Nous nous échangions plusieurs lettres et alors que je vivais toujours en Italie, je continuais à lui rendre visite quand elle était en vacances. Le lien n’avait jamais été rompu entre nous. Et à présent, nous étions toutes les deux en Angleterre. Chacune pour fuir des responsabilités, des souvenirs dans nos pays d’origine. Le pays du thé et de la pluie, notre terre d’asile ? Pas certaine que je trouve ce terme parfait. J’avais déjà eu bien des emmerdes depuis que j’avais atterri chez les British… Dix mois que j’étais là. Un an déjà que j’avais perdu Andrea. Et cela allait de mal en pis. Ces attaques sur la Cosa Nostra qui se multipliaient. Antonio… Luca perdait le contrôle au point de sombrer dans la drogue. Je tentais de prendre mes responsabilités pour le soutenir mais j’avais l’impression que tout partait en couille. Que dire au sujet de cet idiot d’Evans qui n’arrangeait rien. Alors sortir avec Adèle, l’emmener comme toujours au-delà de ses limites ? C’était une soirée parfaite pour oublier toutes ces merdes.

Alors je lui avais donné une consigne dans ma dernière lettre « habille toi décontracté ». Car je la connaissais la jolie française et ses tenues sophistiquées. Loin de mes propres habitudes. C’était d’ailleurs étonnant de voir comment nous nous étions liées alors que tout nous opposait. De notre éducation, passant par nos caractères. Pourtant de temps en temps, je faisais profil bas. Les Zabini restaient des Sang-Pur avec un bon business… et il fallait parfois trainer dans ses soirées mondaines détestables. Quand on préférait trainer en jean et veste en cuir… il y avait de quoi effrayer les Sang-Purs traditionnels. Les parents d’Adèle seraient certainement fous de trouver une fille comme à ses côtés. Enfin, la vraie, pas celle qui se montrait en belle robe lors de ses soirées stupides. En cet instant je portais d’ailleurs une de mes tenues favorites pour être à l’aise alors que je transplanais pour retrouver la Française devant son école. Depuis qu’elle se trouvait à Londres, c’était bien plus facile de se retrouver. J’arrivais sans le vouloir dans le dos de la blonde et l’attrapais sans prévenir par les épaules pour une étreinte forcée. « Bonsoir  mademoiselle de Lestang ! » J’avais volontairement parlé en français sur le ton enjoué qui me caractérisait. Sans la relâcher, j’ajoutais :  « Prête ? Alors accroche toi ! » Je lui laisse à peine une seconde pour comprendre que j’ai l’intention de transplaner en l’entrainant avec moi sans même lui laisser le temps de réfléchir davantage.

Nous arrivons en un pop sonore aux abords de Londres. La nuit commence à tomber doucement. La foule grouille doucement. La musique se fait déjà entendre. Le bruit des moteurs. Des voitures volantes, des motos volantes. L’odeur de l’essence. L’agitation. J’aimais cette ambiance. J’avais presque envie de remonter en moto. Le fait d’être grimpé avec Evans avait éveillé en moi mes vieux démons. « Bienvenue dans mon monde Adèle ! » Officiellement, elle ne savait rien de la Cosa Nostra mais Adèle était au courant que je bossais dans le garage de la famille. Alors trainer dans des soirées où des courses s’organisaient avec de la musique et de l’alcool, était-il bien étonnant après tout ? J’avais fini par la libérée de mes bras et lui adressais à présent un sourire resplendissant. « Je t’offre un verre ? »


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Adèle de Lestang
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Ven 22 Mar - 11:16

 

Let's get the party started

— Anjelica & Adèle

Qu'on se le dise, si la personne qui venait de la surprendre par-derrière n'avait pas été Anjelica, Adèle aurait sans aucun doute fait un scandale. Si, si le combo surprise et câlin, c'était en général une très, mais alors vraiment très mauvaise association. Déjà parce que l'aborder en manquant de lui provoquer une crise cardiaque, ce n'était pas un bon plan pour quelqu'un d'aussi susceptible qu'elle et ensuite parce qu'elle détestait les contacts trop prononcés avec les gens qui ne lui étaient pas proches. La Française avait à peine eu le temps de percevoir un mouvement dans son dos, qu'elle se retrouvait déjà enlacée. Elle s'était d'abord raidie, stupéfaite avant de se détendre en entendant la voix de celle qu'elle attendait. L'Italienne faisait effectivement partie de ces personnes privilégiées qui n'avaient pas vraiment à s'inquiéter de la voir s'emporter. Elles étaient amies depuis assez longtemps maintenant pour qu'Adèle sache un minimum à quoi s'attendre avec elle et ce genre d'entrées en matière correspondait bien à Anjelica.

- Anje !

Ha non pas le temps d'en dire plus ni de répondre à sa question qui visiblement n'attendait pas de réponse. S'accrocher ? Ça ne voulait dire qu'une chose, transplanage. Évidemment qu'avec un tel démarrage, il était impossible de douter que la soirée en question ne serait pas animée. Instinctivement, sa main chercha un contact avec le corps de l'Italienne comme pour obéir à sa dernière recommandation et elle retint son souffle avant de sentir les effets du déplacement qui s'effectuait. Pas le temps de ce fait de l'interroger sur leur destination, visiblement ce serait la surprise jusqu'au bout.

L'avantage du transplanage c'était que le mystère ne persisterait plus très longtemps. Arrivée à destination, Adèle tituba légèrement lorsque son amie la relâcha. Puis elle chercha à s'adapter à son nouvel environnement. Adieu le calme des lieux où se situait son université. Pas d'ambiance studieuse ici, les stimuli étaient nombreux et son esprit était en train de les décrypter pour comprendre où Anjelica l'avait emmenée. D'abord la foule animée qui les entourait, puis le son de musiques rythmées, ou encore celui de moteurs rugissants. Les lumières vives d'une ambiance festive et cette odeur particulière dont elle n'avait pas l'habitude. Effectivement, vu l'ambiance des lieux, si l'Italienne ne l'avait pas un minimum informée de ce qu'elle devait porter, elle aurait probablement fait tache. La Française se tourna vers Anjelica lorsque celle-ci l'accueillit dans son monde. Les rouages se mettaient doucement en place au fur et à mesure qu'elle s'imprégnait de ce qu'elle voyait et de ce qu'elle connaissait de son amie. Oui, elle savait ce que faisait Anjelica de ses journées, mais elle n'avait jamais imaginé qu'il puisse encore y avoir plus qu'un simple commerce du chemin de Traverse. La jeune femme découvrait clairement un univers qui lui était inconnu. On était loin de ces soirées où sa famille l'avait traînée, celles où il fallait parader et où elle s'était souvent ennuyée à mourir. Extérieurement, elle avait toujours montré ce que sa famille attendait d'elle, mais intérieurement elle rêvait d'évasion, d'une enfance faite de jeux, d'une adolescence faite de divertissements. Voilà sans doute pourquoi, elle s'était attachée à Anje, parce qu'elle lui faisait découvrir une autre vie que celle dans laquelle on essayait de la cloisonner. Le monde qu'Anjelica lui faisait découvrir était bien plus fascinant que celui des mondanités et bien sûr qu'elle était avide d'en apprendre plus. Alors que son amie la fixait enjouée, elle avait cet air de curiosité et d'admiration par rapport à ce qui l'entourait. Si elle pouvait lui offrir un verre ?

- Bien sûr ! Mais... On est où exactement ?

Adèle ne pouvait pas non plus rester complètement dans les hypothèses et naturellement, elle avait besoin de savoir quel était l'endroit où elles se trouvaient. Ici, elle était loin de tout ce qu'elle connaissait et même si elle suivrait l'Italienne où elle l'emmenait, elle n'aimait pas rester dans l'ignorance.

- Qu'est-ce qui se passe exactement ici ?

Elle voyait très bien qu'il ne s'agissait pas d'une simple réunion de personnes venues se retrouver pour danser et boire. Elle voulait tout savoir, qui elle allait croiser, à quoi elle allait assister, ce qu'elles allaient faire. Il ne fallait pas chercher bien loin. Sous l'envie de s'amuser, persistait toujours le besoin de maîtriser la situation. Elle avait l'impression de devoir vite s'approprier cet univers inconnu pour y évoluer, tant elle craignait qu'on la voie perdue au milieu de tout ça. Elle ne put d'ailleurs pas s'empêcher de lui poser encore une question :

- Qu'est-ce que tu as prévu ?

Alors elle ne s'attendait pas non plus à un programme détaillé, juste un peu plus d'indices sur cette soirée. À moins que l'Italienne prenne un malin plaisir à la laisser dans le flou et qu'elle continue de l'entraîner dans les surprises, de quoi perturber vraiment complètement les habitudes de la blonde.

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Anjelica Zabini
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Lumos
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Dim 31 Mar - 16:13


Je sais qu’à chaque fois que je rentre dans la bulle d’Adèle, ça la perturbe. Je la force à sortir de ces chemins déjà tout tracés qu’elle a l’habitude de suivre. Je suis aussi libre qu’elle semble être enfermée dans un carcan. Elle est aussi prévoyante que je suis désorganisée. Je croque la vie minute par minute, me suffisant de ce qui arrive sans anticiper. C’est peut-être pire depuis le décès d’Andrea. Après tout, la vie ne tenait à rien, je ne l’avais que trop bien constater. Si j’aimais notre univers, notre monde fou, il prenait aussi rapidement qu’il pouvait donner. Et c’est une leçon que j’avais bien retenu. La mort récente d’Antonio ne laissait aucun doute quant à la place de la faucheuse dans notre vie. Elle m’avait frôlé trop de fois de sa lame affutée pour que je me soucis à présent de rester sage. Tant pis si quelque chose devait m’arriver. Si la faucheuse devait me transpercer, c’est que ce serait mon heure. Un an qu’elle avait attrapé Andrea. Déjà. Alors ce soir, j’avais juste envie de m’amuser. M’amuser avec Adèle, c’était synonyme et réminiscence de l’insouciance lorsque j’étais encore à Beauxbâtons.

Je l’avais alors agrippée, lui octroyant un câlin sans lui demander son avis, décidant de faire une entrée à la Zabini. Bonjour, hop, on transplane. C’est tellement ce que Luca aurait pu faire aussi à bien y penser. La marque de la famille Zabini. Ou du moins, des deux derniers rejetons. J’imaginais mal mon père agir ainsi à bien y penser… Adèle avait tout juste eu le temps de lâcher mon prénom, que nous disparaissions. Un éclat de rire avait accompagné sa surprise.

J’observe un instant Adèle qui découvre les lieux. Sûrement loin de ce qu’elle a l’habitude de fréquenter. Je l’imaginais davantage dans ces soirées mondaines entre sang-pur. Celles que je me farcissais de temps en temps pour la bonne image des Zabini. Celles où je m’ennuyais comme un rat mort et où je m’enfilais les coupes de champagne pour passer le temps plus rapidement. Je lui proposais alors de prendre un verre. Un sourire étira mes lippes alors qu’elle me demandait où est-ce qu’on se trouvait. « En Italie ! » Cette fois, mon sourire se transforme en un petit rire moqueur. « C’est une zone désaffectée dans la banlieue nord de Londres. » Je lui donne un petit coup d’épaule affectueux. Les lieux de ces regroupements changent souvent. Pour éviter d’être retrouvé tout simplement. La plupart du temps, ce genre de soirée finie à cause des brigadiers qui débarquent. Tout le monde transplane pour s’enfuir ou s’enfuit dans son véhicule. Je ferais en sorte de partir avant que cela n’arrive. Pas sûre qu’Adèle soit prête à fuir les forces de l’ordre…

Je pose une main au creux de ses reins pour l’inviter à avancer vers le stand de boissons improvisées. Je connais beaucoup de visages, de noms. Certains sont de la Cosa Nostra. Les personnes observatrices pouvaient remarquer ce tatouage que nous avions tous en commun. Ce symbole de la rose ou de la dague enroulé du serpent. Je portais souvent des t-shirts à son effigie. A couvert qu’il s’agissait du logo du garage… « Ici, on regarde ou participe à des courses, on boit et on danse ! » On se drogue, on se souvient plus de rien le lendemain. Non, ça je ne le dis pas non plus. Mais Adèle est loin d’être stupide et doit bien se douter que tout ce qui peut être illégal traine dans le coin.

Nous nous engageons devant le bar improvisé, faisant la queue. La jeune Française me demande alors ce que j’ai prévu. Je hausse doucement les épaules. « Hmmm regarder des beaux mecs courir, boire et danser ! » Oui je répète à peu de chose près la même chose mais c’est vrai que c’est un peu toujours comme ça que ça se passe. Tandis que nous avançons doucement dans la queue, nous rapprochement doucement des boissons tant méritées, je commence à lui poser quelques questions. « Alors, comment tu vas ? Quoi de nouveau depuis la dernière fois ? » Je sors de ma poche quelques gallions et les poses sur le stand alors que c’est enfin notre tour. Le choix est assez restreint, mais il y a les bases. Mon choix se porte sur une vodka orange dans un beau gobelet généreux. Mes yeux se portent autour de nous cherchant un endroit où nous pourrions nous installer. Un petit muret aux abords de motos en train de se chauffer pour courir attire mon attention. Espérons que Jaeden ne soit pas dans le coin. Je me hisse sur le mur de pierres et m’assoie dessus. J’extirpe mon paquet de cigarette de ma poche en proposant une à ma petite soeur de coeur avant d’en attraper une pour moi.


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Dim 7 Avr - 14:35

 

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— Anjelica & Adèle

Il y avait toujours ce minimum de temps d’adaptation lorsqu’elle passait de son monde, celui qu’elle connaissait et qu’elle maîtrisait, au monde imprévisible d’Anjelica. Adèle était un peu comme cet oiseau à qui on ouvrait la cage. Son envol était hésitant. Elle avait beau désirer la liberté, elle n’était pas toujours si simple à saisir pour quelqu’un avec un passé et un tempérament comme le sien. Alors, elle avait beau savoir ce qu’être avec l’Italienne signifiait, il lui fallait toujours un petit temps pour laisser derrière elle ce dont elle avait l’habitude et pour lâcher prise. Peut-être que les choses auraient été différentes si elle avait fréquenté Anje plus d’une année à Beauxbâtons ? L’influence que l’Italienne pouvait avoir eu sur elle n’était pas minime, alors sans doute qu’elle aurait eu moins de réserves aujourd’hui. A bien y réfléchir, elle aurait sans doute eu également beaucoup plus de problèmes avec sa famille qui aurait bien plus sévi pour la faire rentrer dans le moule prévu pour elle. S’ils savaient où elle se trouvait en ce moment-même et avec qui, ils en feraient une attaque. Remarque avec tout ce qu’elle avait déjà fait cette année, ils en seraient déjà à plusieurs attaques.

Lorsqu’Anjelica lui répondit sur leur point d’atterrissage, la blonde ne put s’empêcher de la fixer surprise, avant de s’apercevoir qu’elle était en train de se foutre d’elle. Ok, il fallait vraiment qu’elle fasse un effort pour se détendre sinon Anje risquait de continuer à se moquer de son attitude face à ce qu’elle découvrait. Une zone oubliée de Londres ? Inutile alors de réfléchir plus longtemps, elle n’aurait jamais entendu parler de ce lieu voué à n’exister que pour ce genre de soirées… illégales ? Oh oui évidemment. Observer les lieux suffisait pour comprendre que cette soirée n’avait rien d’officiel. Les gens qui évoluaient autour d’elles paraissaient être des habitués de ce genre de manifestations et beaucoup semblaient se connaître. Son amie la dirigea vers un bar de fortune, un stand où plusieurs personnes faisaient déjà la queue. Encore deux questions pour savoir dans quoi elle avait mis les pieds, pour ne pas paraître idiote si quelqu’un venait engager la conversation avec elle, ou encore pour avoir une idée de ce à quoi allait ressembler cette soirée. On regardait des courses, on buvait, on dansait, bref, on faisait la fête. Rien de bien compliqué, et finalement rien d’étonnant. Ici pas besoin de faire attention aux paroles que l’on prononçait, pas besoin de rester sage dans un coin, non ici on pouvait s’amuser, rire et oublier le politiquement correct. Le programme était on ne peut plus évident lui aussi. Ok c’était la dernière fois qu’elle harcelait Anjelica sur ses plans et la soirée.

Arrivées devant le stand, Adèle laissa l’Italienne choisir pour elle. Tant qu’elle ne lui prenait pas un truc qui lui brûlerait l’œsophage, elle s’accommodait facilement. La blonde attrapa son verre et suivit Anjelica tout en réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien répondre à ses questions. Elle avait l’impression d’aller mieux et pourtant sa vie lui paraissait toujours aussi compliquée.

- Je vais bien, commença-t-elle.

Ce qui était vrai. Elle était passée d’un stade de mal-être à se demander ce qu’elle avait bien pu faire pour mériter autant de crasses dans sa vie ces derniers temps, à un stade de questionnement.  

- Côté famille, elle semble m’avoir oubliée depuis Noël, ce qui m’arrange parfaitement.

Ce qu’elle pensait de sa famille n’était pas vraiment un secret. La jeune femme regarda l’Italienne choisir de s’installer sur un petit muret de pierres. Elle se disait qu’aborder sa vie sentimentale maintenant, allait plomber l’ambiance et elle n’avait pas rejoint Anje pour lui partager ses doutes et ses questions sur ce qu’elle devait faire. N’était-elle pas venue ici justement pour ne pas penser aux choix complexes qu’elle devait faire ?

- Concernant les études rien ne change, la routine quoi.


Toujours autant de boulets, toujours autant de travail qu’elle réalisait rapidement et toujours le même projet d’avenir. Elle ne lui proposait que des banalités. Que dire ? Que sa relation avec sa cousine lui paraissait étrange depuis qu’elle lui avait rendu visite à Sainte-Mangouste ? Qu’elle avait risqué la vie de sa meilleure amie dans une sortie qu’elle pensait maîtriser ? Que le type qui lui avait fait la plus grosse crasse de sa vie après sa sœur s’était enfin excusé après presque deux mois ? Le muret choisi par Anje risquait de se transformer en banquette pour psychomage et franchement ce n’était pas le but de la soirée.
Elle posa son verre sur le muret avant de s’installer à son tour à côté d’Anje. Elle regarda la cigarette qu’elle lui tendait quelques secondes avant de finalement s’en saisir. Ce n’était clairement pas une habitude de vie de la Française, mais ce n’était pas la première cigarette qu’Anjelica lui proposait. On ne parlerait d’ailleurs pas de cette fameuse première cigarette, ha ben non, question d’amour-propre. Elle but une gorgée de sa boisson avant de reprendre :

- Et toi ? Rien de nouveau ?


Elle ne lui demanda pas si elle venait souvent à ce genre de manifestations, cela devait forcément être le cas, vu son activité professionnelle et son attitude sur les lieux. Adèle observa les véhicules non loin d’elles. Elle devait bien reconnaître que dans ce domaine, elle n’y connaissait rien. Elle lui avait dit quoi déjà ? Regarder des beaux mecs courir ?

- Tu connais certains coureurs ?

Elle se demanda en parcourant la foule des yeux, si d’ailleurs certaines femmes courraient. Est-ce que certaines tiraient leur épingle du jeu ou était-ce encore un de ces milieux machistes ?


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Jeu 2 Mai - 1:22


Adèle était une sorte de sorte de diamant. Elle était déjà taillée à la perfection. Brillait de mille feux. Une belle pierre précieuse de vingt-carat. Elle avait été façonnée pour être ce qu’elle était aujourd’hui. Et si elle était prisonnière d’un carcan doré duquel elle voulait s’échapper, ses vieux démons la retenaient. Mon envie dans cette histoire ? Couper chaque brique qui retenait ma soeur de coeur de s’amuser. Lui redonner cet aspect brut du diamant. Celui d’origine, le vrai qui ne demandait qu’à sortir et ça depuis sa plus tendre enfance. Le diamant était peut-être une pierre précieuse, mais c’était une pierre robuste. Solide. Adèle n’était pas de ces midinettes qui n’avaient pas un brin de jugeote. J’avais beau appartenir à une famille qui m’avait laissé beaucoup (voir toutes) de liberté, je croisais souvent des gens du monde d’Adèle. C’était le jeu. Devoir représenter les Zabini. Vendre la marque, l’image. Je détestais ces jeux, ces soirées d’hypocrites. Et des femmes stupides ne cherchant qu’après l’argent et un mari blindé ? Il y en avait pleins. Le pire était ces hommes qui pensaient que nous étions toutes à attendre après eux.

Non Adèle était née la dedans, mais il y avait bien plus que cela et je l’avais toujours su. Lorsqu’elle me demanda où nous étions, je m’amusais en lui faisant croire que nous étions loin de son école. Un éclat de rire s’échappa d’entre mes lippes devant son visage avant que je ne lui avoue la vérité. Une fois devant le stand, je nous commande deux bierreaubeurres. Autant commencer simplement. Pour le moment. Ce serait mal me connaitre sinon. Je lui demandais alors comment elle allait en ce moment. Elle m’avouait alors que sa famille semblait l’avoir oubliée. Ce qui pour certain pouvait sembler horrible, était ici une forme de libération. Quant à ses études, je savais que là, il n’y avait rien à craindre. Je n’avais pas suivi le cursus universitaire préférant rejoindre directement le garage. J’avais baigné dans la mécanique et je ne rêvais que de ça. Je ne pensais pas finir ici en Angleterre cependant. Elle me demanda alors ce qu’il y avait de nouveau de mon côté et un tas d’informations dont je ne lui avais jamais parlé envahi mon esprit. « C’est une période compliquée… Ca fait un an que j’ai eu mon accident alors je tente de me changer les idées. » Je passais sous silence mort d’Antonio dans le bar. Mais elle savait parfaitement ce qui m’était arrivé durant cet accident et combien la perte d’Andrea avait été douloureuse. « Et y’a un putain de mec au garage ! Je t’en ai déjà parlé de cet idiot ? Il va me rendre dingue. » Oui casser du sucre sur le dos d’Evans, c’était un sujet parfait ça. J’allais plusieurs gorgées de ma boisson et venais tirer ensuite quelques lattes bienfaitrices sur ma cigarette. Mon regard s’alluma d’une étincelle amusé alors qu’elle me demandait si je connaissais certain coureur.

J’observais un instant la foule du regard. J’espérais juste qu’Evans ne serait pas dans le coin. Mes prunelles ambrées s’arrêtèrent sur un groupe. Les jeunes hommes étaient membres de la Cosa Nostra et certains travaillaient au garage. Tandis que d’autres étaient des transporteurs. « Eux la-bas, ils courent pour le garage. » Plus simple de dire pour le garage que pour la mafia familiale. Cela faisait plusieurs fois que j’hésitais à parler un peu de tout ça à Adèle mais c’était la mêler à des histoires qui pourraient la mettre à défaut. Et c’était rafraichissant d’avoir une amie qui n’était pas ce milieu. Qui était, à dire vrai, à mille lieux de ce milieu. Je lui donne alors un coup d’épaule amusé. « [color=palevioletredSi y’en a un qui te plait, je peux te présenter si tu veux ! Par contre, c’est l’affaire d’un soir ces mecs là, rien de plus.[/color] » Je le connaissais bien ces mecs. Des crèmes et d’une fidélité sans faille envers la famille. Par contre… concernant les filles… c’était une autre histoire. « En parlant de ça, tu en es où dans tes histoires de coeurs ? » Au loin le groupe de la Cosa Nostra avait du sentir nos regards sur eux puisque l’un d’eux finissait par se détourner pour nous observer. Je lui adressais un sourire qu’il me rendait. Son regard glissa sur Adèle, curieux de ce visage inconnu. L’attrait de la nouveauté. Surtout lorsque la nouveauté est séduisante. « Réponds au moins à son sourire ! » Dis-je en éclatant de rire.


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Ven 10 Mai - 21:18

 

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— Anjelica & Adèle

Une période compliquée, oui ça, la Française ne pouvait qu’être d’accord. Une simple façon de résumer leurs situations, même si Adèle réalisait qu’elle aurait pu dire cela à chacune de leurs rencontres. Elle n’en prenait seulement conscience que maintenant. A tant vouloir maintenir les apparences que tout allait toujours bien, elle en avait oublié de vraiment vivre. C’était ce qu’elle réalisait en voyant Anjelica à ses côtés. Elle n’était quand même pas venue vivre à Londres pour s’apitoyer sur son sort. C’était même tout le contraire. Elle était venue y chercher une échappatoire, alors cette soirée avec celle qu’elle considérait comme une grande sœur était parfaite pour relever la tête.

Un an déjà qu’avait eu lieu cet accident. Adèle ne s’était pas rendu compte du temps passé et pouvait comprendre qu’à l’approche de cette terrible date, Anje cherche à s’occuper l’esprit. Elle n’ignorait pas ce qu’avait traversé son amie, mais comme souvent elle préférait garder le silence. Inutile de répéter des choses qu’elle avait dû déjà entendre de nombreuses fois et puis l’Italienne aborda vite un autre sujet. Il était fort probable qu’elle non plus ne souhaitait pas voir cette soirée tourner à la déprime. La blonde eut un petit rire amusé en entendant Anjelica râler après un type qu’elle croisait au garage. La connaissant, pour qu’elle en vienne à dire un truc pareil, c’était qu’il devait y avoir de l’ambiance.

- Je crois oui. Te rendre dingue ? A ce point ?


Il ne lui semblait pas cependant qu’elle lui ait déjà donné le nom du type en question. Adèle aurait alors déjà fait le lien avec cette étrange rencontre lors de ses débuts à Londres. Si elle lui en avait déjà parlé ? Oui vaguement, tout comme Adèle n’avait pas manqué de pester contre sa cousine qui était insupportable avec elle. Oui bon ok, elle avait ses torts aussi, mais elles ne se jugeaient pas sur leur fort caractère, n’est-ce pas ?

La blonde porta à son tour sa cigarette à ses lèvres tandis que l’Italienne examinait la foule, probablement pour répondre à sa question. Petit à petit, elle se laissait porter par l’ambiance et ses dernières appréhensions la quittèrent finalement. Son regard se dirigea alors vers le groupe de jeunes hommes qu’Anje lui désignait. Pour le garage ? Ainsi les coureurs concouraient pour des boîtes ou des groupes ? Adèle n’eut pas plus le temps de s’interroger sur le fonctionnement des courses que déjà Anjelica lui proposait de la présenter à l’un des types si elle le voulait. La Française eut un petit rire avant de répondre :

- C’est peut-être le bon plan. Juste un soir, pas d’attaches...


Pas de souffrance. Jamais Adèle n’aurait dit une chose pareille auparavant. Elle avait alors une autre vision des choses sur les plaisirs de la chair, un autre regard sur les relations de couple. Sauf qu’entre temps, elle avait vécu quelque chose qui l’avait profondément marquée. Que voulait-elle maintenant ? Passer à autre chose, c’était certain. Elle ne voulait toujours pas se marier et elle ne voulait plus jamais tomber amoureuse. Alors des relations d’une nuit aussi éphémères soient-elles, n’étaient-elles pas la solution ? Plutôt que d’avoir une relation destinée à être un échec, celles-ci apportaient moins de questionnement non ? La blonde grimaça en entendant la question d’Anjelica.

- Hum… le néant ? En fait les relations amoureuses ce n’est pas pour moi. Ça finit toujours mal…

Même ses précédentes histoires n’avaient jamais rimé à rien, alors à quoi bon ? Maintenir les apparences, encore et toujours ? Elle se fichait de trouver le bon, comme disaient certaines. Ce n’était pas sa vocation. Elle ne voulait pas fonder de famille, la sienne lui en avait largement passé l’envie. Alors au fond et si tout ceux qu’elle méprisait auparavant pour enchaîner les conquêtes n’avaient-ils pas mieux compris qu’elle comment profiter de la vie ?

- Peut-être que je dois juste envisager les choses aut…

Pas le temps de finir sa phrase, Adèle avait visiblement loupé un épisode. Son sourire ? Quel sourire ? Elle suivit le regard de l’Italienne. Oups, elle n’avait carrément pas suivi l’échange, centrée sur ses pensées. Oui, c’était certain que si elle voulait passer à autre chose, il allait falloir qu’elle prête plus attention à ce qui se passait autour d’elle.

- Ouiii bah ça va, j’avais pas fait attention !

Pour la peine, elle adressa un signe de la main au jeune homme qui avait toujours la tête tournée vers elles. Et forcément il se décida à venir vers elles.

- Oups,
dit-elle en portant rapidement son verre à ses lèvres rapidement, j’espère que je n’ai pas attiré un gros lourd, ajouta-t-elle amusée, une autre de mes spécialités ça…

Ha ça, quand ce n’était pas les histoires foireuses, c’était les types insupportables qu’elle se coltinait, et encore quand elle ne compilait pas les deux caractéristiques.

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Dim 7 Juil - 20:00


Passer du temps avec Adèle était rafraichissant. A chaque fois je mettais de côté toutes ces histoires mafieuses. Aujourd’hui je l’attirais un peu plus dans mon monde sans pour autant lui dévoiler les réels coulisses. Ce n’était qu’une soirée entre coureurs, entre transporteurs. Illégale bien sûr, mais cela n’entrait pas dans les trafics en tout genre que la Cosa Nostra pouvait orchestrer. Ce soir ? Ce n’était une fête classique qui permettaient aux membres de la famille de se détendre. Et d’autres personnes venus d’ailleurs et de bien d’autres milieux venaient se greffer.  Avec Adèle, je profitais alors car même si c’était faire la fête, c’était la faire de façon normale. Et cela ne se terminait pas en bagarre, en duel ou en fuite. On prenait des nouvelles l’une de l’autre et je lui avouais que la période n’était pas évidente. J’avais prévu de me rendre en Italie. D’aller sur la tombe d’Andrea. Celle d’Antonio qui allait y être ramené, lui aussi. Et pour aborder un sujet plus léger, je lui parlais de ce maudit Evans qui me faisait perdre la tête. A bien des niveaux… « C’est le mot. Je crois que j’ai autant envie de l’étriper qu’il peut m’attirer… C’est n’importe quoi. J’arrive pas à le cerner, j’arrive pas vraiment à l’apprécier. Pourtant, le peu de fois où on s’est rapprochés… j’aurais pu me laisser tenter, si tu vois ce que je veux dire. » Je riais en terminant ma phrase. C’était la première fois que je formulais ces pensées à voix haute et cela me perturbait légèrement. « Je suis remontée sur une moto avec lui… » Je ne lui disais pas tout de suite que cette moto avait failli être témoin de bien des choses avant qu’il me rejette comme une merde… Autant garder un peu de suspens… Quel connard.

Tout en continuant de discuter je lui montrais des membres de la Cosa Nostra lui indiquant seulement qu’il courrait pour le garage. C’était plus simple que d’expliquer ce qui unissait réellement ces jeunes hommes. Lorsqu’elle me répondit qu’un plan d’un soir d’un soir c’était peut-être finalement la solution, je haussais doucement les épaules. J’avais toujours préféré m’amuser que de réellement être en couple même si cela m’était déjà arrivé, cela n’avait jamais vraiment duré. Elle continuait de me dire que les relations ce n’était pas fait pour elle. Je la regardais alors intriguée. « Il s’est passé quelque chose pour que tu penses comme ça ? » Je tirais sur ma cigarette tout en l’observant. Adèle n’était pas ce genre de filles. Pas de celle qui se donne au premier venu pour s’amuser. Alors ce discours semblait étonnant lorsqu’il sortait d’entre ses lippes. Je lui coupais la parole alors qu’elle n’avait pas vu un des gars lui sourire. Elle finissait par lui adresser un signe de la main. Je me mettais à rire. « Non mais c’est une invitation ça carrément. » D’ailleurs, il n’en fallu pas plus au jeune homme pour s’approcher. Je le connaissais bien car il venait d’Italie. Je me mis à rire alors qu’elle me disait qu’elle espérait ne pas avoir attiré un gros lourd. « Ezio… C’est l’Italien pur souche… Charmeur et souriant. Mais comme je disais… c’est l’histoire d’un soir.  » D’ailleurs il arrive tout sourire, de sa démarche assurée et vient se planter devant nous « Buonasera mie belle ! » Je levais les yeux au ciel sachant pertinemment qu’il savait parler Anglais. « Salut Ezio. » Il me regarde, sourire amusé sur les lippes. « Anja ! Tu me présentes ton amie ? » Il réponds finalement en Anglais, laissant courir outrageusement son accent italien. Il parait que ça a son charme. Le mien teinte encore mes paroles mais à côté de cette démonstration… Je lance un regard à Adèle et m’amuse à lui parler en français, pour que l’Italien n’y comprenne rien. « Bon… il est peut-être un peu lourd… Je te fais passer pour une française pour lui échapper ou pas ? » Sourire complice, j’attends sa réponse avant de dire quoi que ce soit au mafieux qui se trouve en face de nous. Et puis après tout, Adèle peut très bien lui répondre toute seule si elle le souhaite. C’est une grande fille. Autre chose que les Italiens ont comme superbe qualité : le machisme… Mais ils avaient fort heureusement d’autres atouts…


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Dim 4 Aoû - 19:55

 

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— Anjelica & Adèle

De l’ambiance au garage ? Visiblement c’était peu de le dire et ce que l’Italienne expliquait de ses sentiments, était un beau paradoxe. Une relation qui lui paraissait pleine de tensions… Est-ce que c’était pour autant une mauvaise chose ? Adèle n’était plus certaine de savoir ce qui pouvait être bon ou pas dans une relation. Le type en question devait sans doute avoir autant de caractère qu’elle pour que cela fasse des étincelles. La blonde sourit en écoutant les révélations de son amie. Elle avait une petite idée oui de ce qu’elle entendait par là, pour l’avoir vécu elle-même. Elle avala une nouvelle gorgée de sa boisson, rejetant toutes ses pensées. Cela serait désormais de l’histoire ancienne, c’était ce qu’elle avait décidé, de tourner la page. Adèle releva la tête intriguée vers Anje lorsqu’elle lui parla du fait d’être remontée à moto avec ce type qui l’agaçait tant.

- Eh bien ! Il faudra que tu me le présentes à l’occasion, que je me fasse vraiment une idée de ce fameux type !

Bon c’est vrai, qu’elle n’avait pas non plus pour habitude de passer voir Anjelica au garage si souvent, mais elle pourrait toujours trouver un moment ou alors l’occasion se présenterait peut-être autrement. La Française commençait vraiment à être curieuse de ce garçon qui semblait bien tourmenter son amie.
L’Italienne commença à lui désigner les différents coureurs qu’elle connaissait et elle se retrouva à l’interroger sur ses histoires de cœur. La dernière l’avait meurtrie plus qu’elle ne l’aurait voulu et les précédentes n’avaient jamais vraiment compté. Au fond, Elise avait raison. Adèle ne savait pas ce que c’était qu’aimer. Et puis si c’était pour souffrir, elle préférait continuer à ne pas savoir. Alors cette histoire de relation sans lendemain avait franchi ses lèvres presque naturellement. Et pourtant, c’est vrai qu’elle avait passé de longues années à regarder de haut ceux qui venaient la voir uniquement dans ce but. Maintenant, elle avait l’impression de voir les choses autrement, ou peut-être juste de vouloir autre chose que de rester dans ces principes auxquels elle se cantonnait depuis toujours.

- Hum… la bête histoire de la fille qui se croit plus forte que toutes les autres et qui se fait quand même avoir par un sale type…

C’était un assez bon résumé de la situation qu’elle avait vécue. Elle avait cru pouvoir faire comme d’habitude, ne pas s’attacher et au final rien n’avait été comme elle l’avait prévu. Cela aurait pu pourtant bien se passer si elle n’était pas tombée sur le salaud qui voulait juste se jouer d’elle. Alors oui, elle s’était cru meilleure que les autres et la chute avait été brutale. Sans doute qu’elle saurait l’expliquer à Anjelica quand elle digérerait mieux cette histoire. En attendant, elle fut coupée au milieu de ses propos pour avoir loupé un échange. Et alors qu’elle aurait pu se contenter d’un simple sourire comme le suggérait l’Italienne, elle eut la brillante idée de faire un signe de main. Ce n’était pourtant pas avec ce qu’elle avait bu qu’elle avait manqué de subtilité… Adèle écouta le court descriptif de l’Italien. Pas vraiment de surprise en soi… Une arrivée d’ailleurs à l’image typique qu’elle se faisait de ce fameux coureur. Même si elle n’avait jamais appris la langue italienne, elle devinait aisément ce qu’il pouvait lui sortir. Charmeur ? Elle n’en doutait pas. Anje lui proposa alors de lui échapper en la faisant passer pour une Française. La blonde réfléchit un instant avant de la rassurer. Elle ne comptait pas s’exprimer en français pour tout le reste de la soirée ou faire attention à ce que cette excuse ne tombe pas à l’eau à la première occasion. De toute façon, il ne s’attarderait sans doute pas auprès d’elles toute la soirée, surtout si elle n’envoyait aucun signal encourageant, non ?

- ça va aller, j’ai une idée...

Il n’allait pas s’éterniser s’il faisait parti des coureurs, après tout. C’était logique dans la tête de la blonde. Elle n’avait pas à craindre de se le coltiner toute la soirée s’il était si lourd que cela. Et puis dans le pire des cas, ce n’était pas la première fois qu’elle éconduirait quelqu’un. En revanche, elle ne comptait pas laisser Anjelica parler à sa place. Elle n’avait jamais manqué d’aplomb, ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait.

- Je suis Adèle, répondit-elle avec assurance, Anjelica me fait découvrir un bout de son monde.

Elle adressa un sourire à l’Italienne, avant de poursuivre :

- Et donc si j’ai tout suivi, ici il y a des courses et on fait la fête… D’ailleurs, dit-elle en descendant du muret, je pense qu’on devrait aller se trouver de bonnes places pour ne rien louper, non ?

Un regard entendu vers Anje, parce que pour le coup elle n’avait absolument aucune idée de l’endroit où elles devaient aller. Voilà comment elle comptait échapper à sa bourde cette fois avec subtilité, car il était évident qu’il n’allait pas se joindre aux spectateurs.

- Je te suis, tu m'as quand même parlé de la soirée de ma vie!

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Lun 5 Aoû - 20:54


Parler d’Evans de cette façon, c’était bien la première fois. Admettre à voix haute que ce crétin me perturbait autant qu’il pouvait m’attirer, je ne sais même pas comment j’avais réussi à sortir cette information. Pourtant je n’avais pas bu au point de raconter toute ma vie. Encore ce genre de confidence mais visiblement, c’était sorti tout seul. Comme si échanger sur ce sujet avec Adèle était plus évident. En même temps, à qui en aurait-elle parlé ? Luca ? Il se serait fichu d’elle. Bekah ? Même réaction que le premier, à tous les coups. La blonde souriait en m’écoutant parler de mes déboires, oscillant entre l’envie de l’étriper et celle de faire bien d’autres choses. Je pris une gorgée de mon verre alors que je voyais le regard intriguée d’Adèle alors que je lui confiais être finalement remontée à moto, avec lui. Bon, je lui disais pas vraiment que c’était ça ou finir rouée de coup par des types pas très commodes. « Attends, on se calme, je présente ce type à personne. Il serait capable de prendre la grosse tête. » Lâches-tu en riant. Il en était capable en plus. Je voyais la scène d’ici. J’imaginais déjà Luca se ramener et tenter de la draguer au passage.

Au vu de sa réponse qui suivie, je m’intriguais d’un retour si radical, lui demandant alors s’il lui était arrivé quelque chose. Les propos qu’elle me donna, je compris rapidement qu’elle n’avait forcément envie d’en parler. Je me contentais de hocher la tête en souriant. « Si tu  veux, je peux m’occuper de lui mettre une raclée, je suis bonne à la boxe. » Je lui donnais un coup d’épaule amusée. Quoi que si elle me le demandait sérieusement, j’aurais eu aucun scrupule à casser le nez de ce type. Je ne savais pas vraiment ce qu’il s’était passé même si avec le peu qu’elle m’avait dit, j’en comprenais les grandes lignes.

Tout en parlant, Adèle avait donc adressé un signe de la main à l’Italien qui avait tout de suite pris cela pour une invitation. Je le connaissais assez pour savoir qu’il allait tenter sa chance. N’était pas Italien qui voulait… L’avantage de parler plusieurs langues, c’est que je peux échanger tranquillement avec la Française sous le regard intrigué du coureur. Cette dernière te réponds alors qu’elle a une idée et réponds à Ezio à son tour. Elle répondit à son sourire alors qu’elle se présentait et puis se laissait glisser du muret. Je hoche vivement la tête pour acquiescer ses dires : « Oui il faut qu’on se trouve une place stratégique pour bien vous voir. » Elles commençaient alors à s’éloigner, le Ezio reprit la parole « On se voit après alors ! Pour fêter mes victoires. » Je me mets à rire en le traitant de couillon avant d’attraper Adèle par le bras et d'avancer avec elle bras dessus, bras dessous, en direction des bords de pistes. « On se reprends à boire ? » Faisant un détour au stand des boissons, je nous emmenais dans un coin, finissant par se stationner dans un coin proche de la piste et assez tranquille. « Viens ! » Je repérais la terrasse d’un immeuble, lui montrant du doigt et d’un mouvement de tête, je l’invite à transplanner avec moi. « On les verra mieux décoller et passer ici ! » Il y avait déjà quelques personnes et de la musique. Les moteurs vrombissaient au bas de l’immeuble. Tout le monde se précipita au bord des balustrades pour observer vers le bas. Les motos se mirent à voler dans un bruit ahurissant, enveloppant les lieux d’une odeur d’essence. L’avantage d’être en hauteur, c’était la vue qui permettait de les deviner au loin. « A quel point t’as envie de t’amuser Adèle ? » Je sortais alors de ma poche des petites gélules. Juste qu’il faut pour être euphorique, alors la sensation d’être très détendu et d’oublier tous les problèmes.

Les motos revenaient alors au loin, faisant un nouveau tour de circuit improvisé. Je pris plusieurs gorgées de ma boisson et attendait la réponse d’Adèle. Si elle ne voulait pas des comprimés, je n’en prendrais pas non plus. Je commençais à danser doucement en rythme avec la musique qui filait de l’enceinte sorcière amené par les personnes présentes avec nous sur les toits. « Je dirais qu’elles ont le même effet que l’alcool en plus rapide ! » J’agite le petit sachet sous son nez, basculant la tête en arrière pour observer les motos qui passaient au-dessus de nous. « Ton pote est en tête ! » Dis-je dans un petit éclat de rire. S’il gagnait vraiment, on était bonnes pour le voir venir parader et faire le fier. Un instant je repenses à Evans qui m’a fait exactement ce coup-là alors que je l’avais mis au défi de gagner une course. Comme quoi, ce n’était pas une question de nationalité mais d’hormone mâle et de fierté.


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Dim 25 Aoû - 16:07

 

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— Anjelica & Adèle

Parler de tout et de rien avec Anjelica, ce n’était pas la même chose que ce qu’elle pouvait entendre ou partager à l’université. L’univers n’était pas le même et elle avait vraiment l’impression d’échapper à sa routine. Adèle rit avec l’Italienne lorsqu’elle lui dit que rencontrer ce fameux type serait une mauvaise idée. Ok, ok, elle n’était pas du genre à insister là-dessus. Et puis si elle passait vraiment la voir sur le Chemin de Traverse, elle finirait bien par tomber dessus. Expliquer, même brièvement à son amie comment elle en était venue à sortir des paroles qui ne lui ressemblaient pas, n’était pas simple. Cependant elle avait choisi de tourner la page et de relever la tête. La vie était éphémère et semblait encore plus ténue avec ce qui s’était passé au début du mois, alors il était temps de profiter. La proposition d’Anje lui arracha un rire. Décidément, elle savait s’entourer des amies qui pouvaient sortir les poings sans hésiter. Question d’éducation ? Pas seulement, elle savait que ça n’avait jamais été dans son caractère.

Attirer l’un des coureurs jusqu’à elles, n’était pas non plus la meilleure idée qu’elle avait eue. Cela dit, ce n’était pas catastrophique non plus et puis elle n’allait pas rester dans l’ombre d’Anjelica toute la soirée sous prétexte que ce n’était pas son monde. Elle pouvait tenter de réparer sa bourde toute seule, oui bon… Et compter sur l’Italienne pour l’aider si éventuellement, elle se plantait de stratégie. Certes le jeune homme n’était pas si mal, mais elle n’allait quand même pas se jeter directement dans les bras du premier venu pour mettre en application ce qui avait franchi ses lèvres un peu plus tôt. L’idée n’avait pas fait aussi vite son chemin pour que chacun de ses principes tombe à la première minute. S’éloignant de l’Italien, elle perçut ses paroles et se retourna tandis qu’Anje lui attrapait le bras pour l’entraîner plus loin.

- Il n’est pas du genre à renoncer si vite,
constata-t-elle en se joignant au rire de son amie.

Se reprendre à boire ? Ça oui, elle n’allait pas commencer à protester là-dessus maintenant. Son seuil de tolérance à la boisson n’était pas si bas. Et puis elle le savait, l’alcool avait le pouvoir de faire sauter les dernières barrières qui la retenaient encore et avec Anje, elle n’avait pas besoin de se cacher derrière des faux-semblants.

- Bien sûr !

La blonde se laissa entraîner à travers les lieux. Elle suivait gagnée par l’allégresse ambiante et lorsque l’Italienne lui désigna la terrasse d’un immeuble surplombant les pistes, elle n’hésita pas à transplaner. Elle ne craignait pas les hauteurs et Anje savait très bien où elles seraient le mieux. Adèle était captivée par tous ces stimulis qu’elle ne connaissait pas. Si, l’ambiance n’avait pas été ce qu’elle était, le vrombissement des moteurs aurait eu de quoi être particulièrement inquiétant.  Alors qu’elle observait les véhicules dans les airs, la question d’Anjelica lui détourna l’attention. Ce concept était tellement différent d’une personne à une autre et on ne pouvait pas dire qu’elle avait grandi dans une famille où ce concept était particulièrement développé. Elle était certaine d’une chose, elle avait suivi Anje pour se changer les idées, pour profiter du moment, mais jusqu’à quel point ? Et pourquoi pas plus loin que ce qu’elle connaissait déjà ?

- ça dépend, répondit-elle d’abord hésitante, jusqu’où est-il possible de s’amuser ?

Il n’y avait pas de provocation dans sa voix, juste de la curiosité. Elle n’avait sûrement pas les mêmes limites qu’Anjelica. La Française but une gorgée de son verre avant de fixer intriguée le sachet que lui montrait son amie. Ça, c’était certain, elle ne connaissait pas et n’avait jamais testé. Son esprit commença alors à s’agiter d’un flot de questions. Qu’est-ce que c’était exactement ? Qu’est-ce que ça lui ferait ? L’Italienne répondit à sa question silencieuse et elle hésita encore. Le même effet que l’alcool ? En plus rapide ? Elle connaissait les effets de l’alcool, ça ne l’avait jamais tuée. Et puis, elle avait confiance en Anjelica, il n’y avait aucune raison qu’elle cherche à lui nuire, non ? Un monde nouveau, alors des expériences nouvelles ? Alors qu’elle cherchait encore quoi répondre, l’Italienne lui fit remarquer que le coureur qui l’avait abordée était parmi les favoris. Elle releva la tête vers le ciel pour observer les motos passer, avant d’abandonner ses dernières réticences.

- Ok. Je pense que ça va être utile, surtout s’il gagne…

Ne valait-il pas mieux au contraire garder le contrôle ? Peut-être, mais ça faisait des semaines qu’elle se fatiguait à le faire, alors forcément elle avait envie d’autre chose.

- Je prends, explique-moi comment ça marche. On avale juste ou... ?


Bon par contre, elle espérait qu’en cas de pépin, son amie saurait la ramener entière à l’université. C’était sûrement bien la première fois, qu’elle n’avait pas envie de réfléchir aux conséquences de son choix. C’était peut-être ça la liberté. Profiter sans s’inquiéter du lendemain ?

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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Mer 4 Sep - 18:02


Je savais que cet univers était loin des habitudes d’Adèle. Nous avions beau être toutes les deux de familles de Sang-Pur, les deux héritières n’avaient absolument pas reçu la même éducation. Les Zabini vivaient de ce monde mafieux où la famille s’étendaient au delà du sang mais aussi des origines. Ils se fichaient des sorciers purs ou non tant qu’ils étaient loyaux envers la famille Zabini. Ils étaient, par contre, intraitables devant la trahison. Et la mort était un châtiment qu’ils n’avaient pas peur de donner. J’avais toujours échappé à cet aspect de la Cosa Nostra. En tant que fille cadette de la famille. Si j’avais été l’ainée cela aurait certainement bien différent. Je pouvais donc profiter des bons côtés de cette mafia, ne voyais que l’aspect festif et solidaire. Me reposant sur mon frère et ses larges épaules.

Ici, je connaissais bien du monde. Les membres de la Cosa Nostra. Certains Italiens de passage suite à un travail pour la famille. Juste en touristes. Des coureurs, qui étaient là pour l’adrénaline. Oui, je me sentais chez moi, malgré le vide que me créait cette absence de moto entre mes mains. Cette soif de voler restait en moi, malgré cette peur viscérale. Pourtant cet Evans était parvenu à éveiller de nouveau ce besoin. Cette envie silencieuse qui n’avait pas encore osé s’exprimer et qui explosait à l’intérieur alors que je me retrouvais au milieu de toute cette foule. Au milieu du bruit des moteurs explosants. Tandis que l’odeur de l’essence s’élevait dans les airs, la musique battait un rythme assourdissant. Des lanternes s’étaient allumées tout le long du parcours que les coureurs allaient devoir suivre.

J’emmenais Adèle pour qu’on attrape un verre avant de transplaner sur les terrasses d’un immeuble. Rien de mieux pour voir la course. Je buvais plusieurs gorgées de mon verre m’agitant un peu au rythme de la musique qui nous entourait. Mon regard se levait vers les coureurs observant le Ezio en tête. Cela allait promettre. Je tends alors un petit sachet entre Adèle et moi, lui demandant si elle se sent prête à prendre ce genre de substance. Je lui sors un truc qui fait perdre totalement pied non plus. J’ai pas envie de la ramasser par terre, c’est pas le but de notre soirée.

« Ok. Je pense que ça va être utile, surtout s’il gagne… » Je ne peux m’empêcher de rire à sa remarque. « S’il gagne on est pas prêtes d’être tranquilles, surtout toi ! » J’ouvre le sachet et y attrape un comprimé que je glisse au creux de sa main avant d’en prendre un à mon tour. « Tu le glisses sous la langue et tu laisses fondre. » Associant le geste à la parole, je glisse la pilule dans ma bouche et le laisse s’estomper lentement tandis qu’il diffuse un goût sucré s’approchant de la barbe à papa. Lorsqu’il disparait enfin, je reprends la parole. « Tu vas voir d’ici quelques minutes, ça va faire effet. » J’attrape alors sa main et l’entraine pour danser avec toi alors que la nuit embrase les lieux. Je sais qu’elle n’est pas du genre à se déhancher rapidement surtout au milieu de personnes inconnues mais le comprimé va bientôt débrider la de Lestang. Déjà je sens ma tête tournée agréablement m’apportant une sensation d’insouciance et de légèreté. La musique semble exploser dans mon esprit imposant son ryhtme, me donnait encore plus envie de bouger. Et alors que je lève le visage pour observer le ciel, voyant de nouveau les motos passer au dessus de nous, c’est comme si je ressentais leur présence de façon plus intense. J’observe celui en tête avant de regarder de nouveau Adèle et hausse les épaules en éclatant de rire sans pour autant cesser de danser avec elle. « Tu sais que tu es dans la merde ? Il reste plus qu’un tour et je pense pas que le second parvienne à le rattraper. » Vu la distance qui les séparait, c’était effectivement mal barré. Sauf si Ezio faisait une erreur monumentale, il y avait peu de chance qu’il se fasse doubler.

Je prends une nouvelle gorgée de ma boisson tandis que j’ai l’impression de sentir la Terre tourner sous mes pieds avant de la poser sur un petit muret. « L’avantage avec ce truc, tu bois moins alors t’as moins envie de pisser ! » A un certain stade, il fallait pas attendre de moi davantage. L’euphorie me gagnait et déjà que ma langue n’était pas dans ma poche, la subtilité, loin d’être un art que je maitrisais, ce serait encore moins le cas à présent. Je me laissais gagner par l’ambiance, la légèreté et la musique. Je fermais un instant les yeux me contentant de danser avec les airs qui passaient depuis le début de la course. Le bruit des moteurs s’approchaient alors de nouveau. L’heure de la vérité allait bientôt venir. « Alors ? Qui est en tête ? » dis je en ouvrant doucement les yeux pour observer les airs un sourire étirant mes lippes.


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Adèle de Lestang
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Sam 5 Oct - 11:05

 

Let's get the party started

— Anjelica & Adèle

Dépasser de nouvelles limites. Adèle le savait, en acceptant la proposition de l’Italienne, c’était ce qu’elle ferait. Elle ne connaissait pas bien ce que contenait ce sachet, mais aux explications d’Anjelica, elle avait bien compris de quoi il s’agissait. Elle n’avait jamais touché à ce genre de substance. Vu le contexte dans lequel elle avait été élevée, le contraire aurait été étonnant. Elle n’avait d’ailleurs pas tenté l’incartade à Beauxbâtons. Déjà parce que l’occasion ne s’était jamais présentée et qu’ensuite elle n’avait pas envie de subir plus de mauvais moments de retour au manoir si sa famille venait à l’apprendre. Enfin ce n’était pas le genre de choses qu’on pouvait trouver dans n’importe quelle boutique de Paris ou du chemin de Traverse. De ce fait, les effets, elle ne les avait jamais expérimentés, mais elle faisait confiance à l’Italienne. Si elle lui garantissait que c’était sans danger et que ça lui permettrait de s’amuser encore plus et de profiter alors, il n’y avait pas de raison de refuser, n’est-ce pas ?

La fin de sa tranquillité ? Et bien d’ici peu, ce serait le cadet de ses soucis. Aurait-elle seulement encore l’impression d’en avoir ? Le petit comprimé posé dans sa main paraissait bien innocent, à s’y méprendre avec une friandise de chez Honeydukes. Adèle l’observa un instant tandis qu’Anje lui expliquait comment le prendre. C’était aussi simple que cela. Une petite pastille et le moment d’après, la plénitude ? La blonde la glissa alors définitivement dans sa bouche laissant le petit goût sucré se diffuser. Comment ce petit truc pouvait être à la fois synonyme de bonheur et de destruction ? Oui, comme l’alcool lorsqu’on en abusait. Elle pouvait comprendre que certains se laissent tenter à s’y abandonner puisque c’était aussi facile. Cela devait déjà faire effet ? Le changement ne semblait pourtant pas visible sur son amie, sans doute parce qu’elle lui avait toujours paru libre et optimiste. Adèle se laissa entraîner par l’Italienne brisant toutes ses habitudes, mais déjà il lui semblait idiot de vouloir lui résister. Bientôt, elle aurait comme cette sensation de flottement. Bientôt, ce serait comme si elle se glissait dans la peau d’une autre, loin des problèmes, des blessures et des événements qui l’avaient tourmentée, loin de ses inquiétudes pour son avenir, loin de cette image parfaite qu’elle continuait à afficher pour les autres. A bien y réfléchir, elle ne devenait pas une autre. Elle laissait cette part d’elle-même enfouie par toutes ces années d’éducation sévère, s’exprimer. Ce que lui avait donné Anjelica l’empêchait de se poser toutes les questions qu’elle se posait habituellement, celles qui la retenaient encore parfois. Elle se laissa porter définitivement par l’ambiance, la musique et le rythme dans lequel l’entraînait l’Italienne.

Tout lui paraissait d’un seul coup plus simple, plus facile. Lorsqu’Anje observa le ciel pour regarder l’avancée de la course et lui annoncer qu’elle était dans la merde, Adèle se joignit à son rire. Impossible pour elle maintenant d’imaginer se retrouver en mauvaise posture, d’abord est-ce que c’était si grave ? Non ça ne lui paraissait pas dramatique. Se retrouver à crapahuter dans la forêt interdite ou patauger au fond d’une rivière pour sauver sa vie, rater son année, se retrouver fiancée de force, ça c’était inquiétant.

- Ha oui ? Alors pourquoi je n’ai pas l’impression d’être dans la merde ?


Elle était dans cette bulle d’allégresse et n’était pas pressée de la voir éclater. Elle tourna sur elle-même tandis que son amie reprenait une gorgée de sa boisson. Elle rit de nouveau en entendant sa réplique.

- Y a-t-il seulement des inconvénients à ce truc ? Non, attends ne dis rien, je ne suis pas certaine de vouloir les connaître !


Non elle n’avait peut-être pas envie d’entendre que demain, ce serait comme avec l’alcool, genre une migraine atroce. Elle n’avait pas envie de gâcher cet instant en entendant que l’atterrissage pourrait être brutal. En parlant d’atterrissage, la course était sur le point de se terminer et l’Italienne la laissa en constater l’issue. Adèle releva la tête vers le ciel pour découvrir le gagnant de l’événement.

- Monsieur « on se retrouve après pour fêter ma victoire », annonça-t-elle en riant de plus belle.

Il ne lui semblait pas s’être autant laissée aller à rire, peut-être parce que la vie et ses obstacles la rattrapaient toujours bien trop vite à son goût.

- Mais tu sais quoi ? Pour ça, il faudra d’abord qu’il nous retrouve !


Mais peut-être que là, elles étaient facilement visibles ? Peut-être qu’il ne lui faudrait que quelques instants pour leur tomber dessus parce qu’il les avait vues de là-haut ? Elle attrapa la main d’Anjelica pour l’entraîner à travers les autres fêtards se déhanchant sur les airs diffusés.

- Viiiite !

Redescendre comme elles étaient venues ? Ce n’était peut-être pas une bonne idée. Les escaliers alors, et ce faisant elle ne pouvait s’empêcher de rire. Elle en avait oublié qu’elle n’avait aucune endurance et se retrouva bien trop essoufflée en bas des marches. Elle reprit son souffle, voulut sortir, recula alors brusquement croyant apercevoir l’Italien et força avec avec maladresse Anje à faire demi-tour et à retourner à l’intérieur du bâtiment.

- Chuuuut,
dit-elle en essayant de dissimuler un nouveau rire, je crois qu’il ne nous a pas vues !

En avait-elle perdu un peu de maturité pour en arriver à se retrouver dans un cache-cache improvisé ?



MAY



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Dim 13 Oct - 1:29


Je poussais peut-être un peu loin les limites d’Adèle. A chaque que nous sortions ensemble, que nous étions dans des soirées que j’improvisais pour nous deux, j’allais toujours un cran plus haut. La jeune femme avait ce cran que j’appréciais toujours chez les gens. Elle me l’avait montré alors que ces quelques années nous séparaient et que j’étais en dernière année en France. Elle avait su nous suivre et je me plaisais à l’entrainer avec moi dans toutes ces bêtises que je pouvais faire. Elle était cette petite soeur que j’avais envie de voir grandir. Qu’elle puisse s’émanciper ou en tout cas l’espace d’une soirée lui donner le plaisir de s’échapper et de lui donner des envies d’ailleurs. Et ce soir je l’emmène un peu plus chez moi. L’entraine dans mon milieu caché, secret. Ces courses, ce genre d’évènements, ils ont toujours bercé ma vie. Quant aux petits secrets de la Cosa Nostra, mieux vaut qu’elle en reste loin. Se retrouver au milieu de ses histoires peu s’avérer dangereux. Mais ça, je ne l’avais compris que récemment étrangement. L’accident de moto m’avait soudainement ouvert les yeux sur une vérité brutale.

Celle que personne n’était infaillible. De n’être que de fragiles personnes. Et si longtemps je m’étais renfermée sur moi même, j’avais alors pris le pli de profiter de la vie à 100%. Au point de me mettre en danger et d’entrainer avec moi des personnes sans même le vouloir. Mon frère. Evans. Ils avaient subi mes lubies. Il n’empêchait que je continuais de bruler la vie par les deux bouts. Avec Adèle, cependant, je le faisais sans frôler le danger. Car je ne voulais pas lui faire subir quoi que ce soit que j’aurais pu regretter. Alors lorsque je lui proposais les comprimés, je savais que cela n’avait pas d’effet sévères. Pas de délire étrange ou autre bad trip. Juste un peu d’euphorie. Alcool avec un effet décontractant et l’envie de pisser en moins comme je l’avais si élégamment précisé.

Lorsque je levais la tête vers les airs alors que nous dansions, je sentis la terre tourner sous mes pieds et m’accrochais d’une main à l’épaule de la blonde en riant. Elle se joint aussi à moins dans cet état désinvolte et inconscient qui nous agrippait à présent. Je la relâchais et prenais une gorgée de ma boisson tout en la regardant tourner sur elle même. Un inconvénient ? Cela ne durait pas très longtemps. C’était léger avec un effet fulgurant. Heureusement j’en avais plusieurs en poche pour s’amuser le reste de la soirée. « L’effet est trop court, mais t’inquiète j’ai pleiiiin de réserve ! » répondis-je en riant.  Et le verdict tomba alors qu’elle annonça le vainqueur de la course. Je me mis à rire, sûrement d’une façon démesurée au vu de l’hilarité de la situation, mais dans ma bulle, tout cela semblait hilarant.  Lorsqu’elle m’annonça qu’il allait devoir nous retrouver, je demandais bêtement « Partie de cache cache ? »

Je me sentis alors entrainée à la suite d’Adèle, ma main dans la sienne. Je ne réfléchis pas beaucoup à ce qu’il passait mais je la suivais, nous faufilant au milieu des danseurs. Passant par les escaliers cette fois, nous dévalions les marches à la vitesse de l’éclair. Du moins c’est l’impression que cela me donnait. Surtout lorsque la blonde freinait brusquement sans prévenir et que je la percutais au passage. Elle me repoussait alors avec empressement. « Qu’est-ce que tu fous ? » m’exclamais-je me prenant un chut retentissant. Je mettais mes mains sur ma bouche pour me taire. Alors tu comprenais que votre discrétion ne l’avait pas tant été, attirant évidement l’attention du jeune homme. « Je vois que vous avez déjà bien fêté ma victoire. » Sourire presque arrogant sur le visage, fier de lui, le jeune coureur venait d’apparaitre avec quelques uns de ses amis à sa suite. Je ne pouvais m’empêcher de rire surtout en voyant la mine déconfite d’Adèle alors que l’Italien était tout confiant.

Soudain la musique en bruit de fond s’arrêta. Des plops sonorent au dessus de nous eclatèrent dans tous les sens. Les gens transplanaient. Un des compatriotes du coureur sortis dehors et revient rapidement. Il s’exprima en Italien.  Je tentais de me concentrer et me tournait vers Adèle. « Brigade sorcière. Ils font une descente et le but c’est d’arrêter un max de sorcier. Tu te sens de transplaner ? » L’Italien m’interrogea du regard et je le rassurais d’un mouvement de tête. Il disparu avec ses amis à son tour. J’attendis un instant. L’avantage c’est que nous étions à l’abri dans ce bâtiment pour le moment. Je me concentrais du mieux que je pouvais et attendais l’aval d’Adèle. « Bien… Ensemble alors. » J’ouvrais mes bras pour qu’elle y trouve refuge. Cela me semblait plus simple de transplaner à deux ainsi. « Devant l’université, d’accord ? Un, deux… trois ! » Nous arrivions alors sans encombre devant l’école d’Adèle. Nous restions un instant silencieuse avant que je me mettais à rire franchement, soulagée d’avoir si simplement pu échapper à cette situation. Je sortais de ma poche les gélules qui me restaient. Je les glissais dans sa main alors que je posais un baiser sur sa joue en guise d’au revoir. « Si tu as envie de t’amuser sans moi. » Je disparaissais à mon tour en transplannant.


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