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N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kesabel Greyback
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Dim 21 Mai - 14:52
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
Tu grimaçais alors que tu appliquais l’une des foutues potions que Lexis t’avait donner suite à l’intervention qu’elle avait pratiquée avec Euron. Il fallait dire que ces connards ne t’avaient pas raté. Tout ça grâce à ta génitrice… Depuis que tu l’avais éjecté de la meute, elle avait trouvé refuge avec d’autres lupins. De ceux qui ne sont pas tes potes bien évidemment. Et ces derniers s’étaient saisis de cette opportunité pour te déclarer une guerre qui avait brutalement explosé sans que tu ne puisses contrôler les choses. C’est ainsi qu’une nuit de pleine lune, tu t’étais retrouvé encerclé par de nombreux loups. Même si tu étais fort, il fallait admettre que seul face à tous, tu n’avais pas fait le poids. Quitte à te faire tuer, tu étais quand même parvenu à t’en faire deux. Ce qui était arrivé ensuite… cela reste un vaste trou noir dans ta mémoire.Tu avais de vagues flashs d’un de tes assaillants en train de rogner ton flanc. Encore transformé, tu avais eu des os brisés aux pattes, aux épaules. De ce que tu te souviens, tu es arrivé à demi-conscient à Sainte Mangouste. La douleur te faisait perdre conscience. Le bilan n’avait pas été glorieux. Une fois humain, ton squelette était broyé à plusieurs endroits, plusieurs organes avaient été touchés. Que dire de l’arrêt que tu avais fait pendant l’intervention ? Sans tes deux amis, tu serais certainement mort. Tu l’avais été durant l’espace de quelques minutes. Tu avais fantasmé le doux visage de Lua qui te disait de t’accrocher.

Tu venais tout juste de rentrer chez toi. Tu savais que cette rébellion n’était pas terminée. Qu’il faudrait faire face. C’était eux ou vous. Les détruire ou être détruit. Mais quand tu regardais ton visage en cet instant, tu n’étais pas encore à cent pour cent pour battre qui que ce soit. Tu avais encore des douleurs partout si tu ne prenais pas des potions. Euron t’avait dit de ne pas bouger. De te reposer. Rester alité. La blague. T’avais une meute à gérer, un élevage de dragons sur lequel veiller. Comment étais-tu censé te mettre au vert ? Et au milieu de tout ce bordel, il y avait Maxime. Qui avait débarqué dès qu’elle avait appris ton état. Votre « rupture » avait rongé tes entrailles. Sûrement l’origine de ton caractère de merde de ces dernières semaines. Tu avais décidé de virer ta mère sur un coup de tête suite à un courrier qu’elle t’avait adressé. Tout était parti de là…

Aujourd’hui, tu avais quand décidé de rester chez toi. Pour te ménager un peu. Histoire d’écouter une partie des conseils de tes deux médicomages d’amis. Après avoir avalé un liquide visqueux pour atténuer la douleur, tu t’étalais dans ton canapé. Toc. Toc. Toc. Un bruit te tira d’un sommeil léger. Tu tournais la tête vers la fenêtre et observais un instant un hibou sombre que tu ne connaissais pas. Il tenait entre ses griffes une lettre épaisse. Tu te levais pour lui ouvrir et attrapais le papier. Il n’attendait pas davantage et s’envola en un bruissement d’ailes.

Tu déplias le courrier et un petit objet tomba à tes pieds. Tu reconnus tout de suite le bracelet que tu avais offert à Maxime. La lunaison en symbole fin et délicat. Ton palpitant se serra. Est-ce qu’elle te rejetait finalement ? Après tout, ce n’est pas parce que tu avais failli crever que cela effaçait tout votre passif. Mais ce n’était pas son écriture. Tes iris sombres parcourent le document, la rage montant à mesure que tu lisais. Ton poing se serra et chiffonna le parchemin en une boule. « Ta copine a voulu te faire vengeance. Tu te doutes bien qu’elle a été accueillie avec tout le savoir-vivre dont on fait preuve. Tu te souviens de l’endroit où tu t’es vidé de tes viscères ? On sera part là. Retrouve-nous avant qu’il ne soit trop tard. » Ce n’était pas signé mais tu savais très bien de qui il s’agissait. Tu poussais un grognement de colère. Ils avaient Maxime et s’en servaient comme objet de chantage contre toi. Tu allais les massacrer. Et l’engueuler, Elle. Quelle idée de se rendre sur leur territoire, seule bordel ? Elle avait vu dans quel état tu avais terminé non ?

Sans réfléchir, tu transplanais. Tu inspiras le bijou que tu avais gardé avec toi pour te concentrer sur son odeur. Tu observais les traces au sol, contre les arbres. Pister les proies, tu savais le faire. Sauf qu’il s’agissait de Maxime. Il y avait des marques et tu reconnais dans l’air les traces qui te guiderait à elle. Après plus d’une heure, tu dénichas une vieille cabane dans les bois. Ta baguette tendue, tu étais à l’affût du moindre bruit. Mais rien. Tu en passais le seuil. Tu trouvais au milieu, Maxime attachée aux mains et aux pieds, sur une chaise. Elle était également bâillonnée. Tu te précipitais vers elle. Putain, il l’avait bien amochée ces enfoirés. Tu lui libérais la bouche de son entrave et t’attaquais aux autres. C’était trop facile. Tu étais certain que le piège se refermait autour de vous. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu te sens de transplaner ? » Sauf qu’à peine sur ses deux jambes, tu tentais de vous faire déguerpir de là sans succès. Tu la tenais contre toi, profitant quelque part de cette étreinte improvisée. L’endroit était protégé… Tu tentais la porte en vain, malgré plusieurs sorts. Un parchemin apparu dans les airs, plus précisément une beuglante… La voix de ta mère s’éleva. « Nous allons jouer un peu fils. Trouve la sortie. » Tu maintenais Maxime contre toi. « J’aurais dû la faire cramer avec sa baraque, putain. Tu peux marcher ? » Tu fouillais dans tes poches. Il te restait une potion anti-douleur que tu lui donnais. Tes obsidiennes parcoururent son corps à la recherche de blessures critiques.
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Maxime Whitefield
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Mar 13 Juin - 21:20
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition
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Les mains souillées par le sang Kesabel, la rage avait été incommensurable. Sensation amplifiée par le fait que je n'avais pas pu rester à ses côtés. Quelle plaie cette Alexis, oh l'autre médicomage n'était pas mieux. Redescendre en pression avait été un exercice des plus difficile. Ce qui était fou c'est que techniquement, aux dernières nouvelles, nous étions brouillés avec Kesabel, nous ne nous fréquentions plus et pourtant, dans l'adversité, l'affection prenait clairement le dessus. Les heures défilèrent, j'étais ailleurs, en pleine réflexion sur ce qu'il allait faire une fois qu'il serait remis sur pied, les tuer. Le conflit ne s'arrêterait que lorsqu'une des deux meutes serait décimée. Techniquement, rien de tout cela ne me concernait, j'avais été plus ou moins banni. Est-ce que pour autant j'allais rester sans rien faire ? Poulalah ça c'était mal me connaître. Étant donné que je me voyais très mal aller voir Kesabel pour lui proposer mon aide, aide qu'il refuserait autant par fierté en disant qu'il n'avait pas besoin de moi, que sa meute était assez forte, que par inquiétude en partant du principe que j'allais finir esquintée, comme si j'étais une novice, il me fallait un autre plan. Il y a de cela quelques mois mon plan était infaisable, j'avais l'odeur de Kesabel imprégnée sur ma peau... ah bah ouai c'est ça de passer ses nuits avec la même personne, l'odeur colle à la peau. Ce n'était plus le cas, alors oui dans ce cas de figure c'était utile, le reste du temps, ça me faisait un peu chier, voilà c'est dit. J'allais infiltrer la meute ennemie... cette fois aucun risque que je finisse dans les bras du chef de meute. C'est bon j'avais déjà donné, l'échec des sentiments qui se déclarent au pire moment, je connaissais. Et puis on peut avoir une seule âme sœur, je connaissais la mienne et quelque chose me soufflait qu'il aurait adoré mon plan de tout bousiller de l'intérieur et de faire naître des rivalités stupides. Franchement, comment ça aurait pu foirer ? M'intégrer je savais faire, je faisais ça depuis que j'étais petite, imbattable à ce jeu J'ai Dory qui dit on parie ? D'ailleurs au début ça fonctionna relativement bien, oh je ne prétendrais pas que je ne ressentais pas leur suspicion mais ma détermination était sans faille, quand je regardais mes mains, je voyais le sang de Kesabel, meilleure source de motivation qu'on puisse imaginer. Un soir, deux soirs et déjà ils étaient moins tendus, franchement même moi je m'épatais, il faudrait que je le dise à Kesabel, quand il viendrait faire un carnage par ici, je voyais déjà la scène, je serai assise à table, un verre de whisky à la main, verre que je lèverai pour l'accueillir lorsqu'il franchirait la porte et je lui dirai avec un grand sourire tu en as mis du temps, tu es rouillé mon vieil ami ? Il allait kiffer c'est sûr.

C'est fou comme un plan peut déraper rapidement. Les ennuis vinrent avec une odeur, j'étais occupée à me faire de nouveaux amis, gardant dans un coin de ma tête que chacune des personnes que je rencontrais pouvait être responsable des blessures de Kesabel, ce qui ne me donnait pas envie d'être amie avec, plutôt de les massacrer, soit dit en passant mais j'étais dans mon rôle, jusqu'à ce qu'une odeur que j'avais déjà senti vienne chatouiller mes narines. Je tournais discrètement la tête pour savoir de qui ça émanait tandis que je cherchais à faire remonter les souvenirs, un truc négatif elle était liée à quelque chose de négatif, la réponse me vint lorsque je posais mon regard sur la mère de Kesabel, merde. Qu'est ce qu'elle foutait ici ? J'inspirai profondément, le fait d'être ici ne voulait rien dire, même si je la trouvais un chouya proche de la meute ennemie. Je me faisais toute petite, avec un peu de chance elle ne me remarquerait pas, elle était de passage et... son regard se posa sur moi. Pas de panique, pas de panique, elle n’avait aucune raison de « Oh l’écervelée de Kesabel. » Ah bah si, elle avait une raison d’ouvrir sa bouche. C’est quand même fou de sortir autant de bêtises en si peu de mots, déjà l’écervelée, oui alors c’est sûr que là maintenant je pouvais pas trop lui dire non mais j’ai réfléchi avant de venir… La faute de Kesabel, il pouvait pas me faire un mémo lui aussi ? Bon la dernière fois que je l’avais vu, il agonisait, il pouvait pas me donner les derniers scoops. Quant à la deuxième partie de la phrase, alors c’est pas parce qu’elle avait appartenue au père de Kesabel comme un joli petit jouet, une petite friandise à engrosser que c’était mon cas, je n’appartenais pas à Kesabel, je n’étais pas à lui, ce que j’aurais pu dire mais l’aurait-il cru ? Surtout qu’instinctivement, je m’étais redressée, mon rythme cardiaque s’était accéléré… agacement ou crainte, difficile à dire, probablement un mix des deux. Elle gâchait tout, comme toujours entendais je presque Kesabel me souffler dans l’oreille. Le problème, ça n’était pas elle, ça n’était que l’élément déclencheur. Le problème c’était les autres qui s’étaient tous tournés vers moi, comme si ça ne suffisait pas mon cerveau me rappelait souviens toi comment a fini Kesabel comme si je ne m’en souvenais pas. Un regard furtif vers la porte d’entrée avant de me souvenir que j’étais une sorcière bordel, j’étais capable de transplaner et de me tirer de cet endroit fissa.

Avant même que je n’ai eu le temps de visualiser l’endroit où je voulais atterrir – clairement la boutique de Soledad -  qu’un impact me projeta au sol. Impossible d’avoir le réflexe de mettre les mains à l’arrière de la tête pour protéger de l’impact, ça tapa de plein fouet. Se relever rapidement, rester à terre c’était être fichue. En même temps, en toute logique, j’étais fichue, je n’étais pas Kesabel, s’il s’était fait dégommer, autant se l’avouer, je n’avais pas la moindre chance. Il y a bien longtemps que je m’étais fait à l’idée que ma mort serait douloureuse, impossible avec la vie que je menais de croire que je m'éteindrais paisiblement dans mon sommeil. Savoir cela aidait à appréhender cette altercation avec un certain calme, je savais ce pour quoi j'étais là. Mon regard accrocha la mère de Kesabel, c'était elle ma cible. Déjà, à titre personnel c'est elle qui me mettait dans une sacré merde et l'idée de lui rendre la monnaie de sa pièce s'imposait dans mon esprit. Ensuite, sa présence représentait un danger pour Kesabel et c'était pour lui que j'étais ici.

Il y eut un moment de flottement, chaque camp se jaugeant du regard. Le fait qu'ils soient en supériorité numérique les rendait moins pressés. Ils se doutaient sûrement que j'allais agir mais ils attendaient mon action pour me couper les ailes. II n'y avait aucune discussion possible, cette garce y veillerait. Il y eut un premier mouvement sur ma droite pour me couper toute retraite et m'empêcher d'atteindre la porte. En même temps, il faudrait être Usain Bolt pour atteindre cette sortie. Peut être qu'en louve j'aurais eu une chance mais en humaine, clairement pas. Je comptais à 6 dans ma tête, me préparant mentalement puis je pointai ma baguette sur la mère de Kesabel, parlant à toute vitesse, agitant la baguette rapidement pour envoyer son corps se prendre le bar... je le dis j'espérai secrètement qu'elle se soit fracassé le crâne contre le bois ou que des tonnes de tessons de bouteilles ait transpercé son corps et qu'elle se vide de son sang.  Chose que je ne verrai jamais puisqu'en un rien de temps je fus de nouveau projeté au sol. Ma baguette valdinguant plus loin malgré tous mes efforts pour la garder. Un flingue, j'aurais dû avoir un flingue, une mitraillette même, histoire de tous les cueillir, ils auraient fait moins les malins ces enfoirés. J'avais beau donner mon maximum pour me défendre essayer de faire un max de dégâts, mes forces diminuaient à vue d'œil sous les coups pris. Oh cette douleur, les souvenirs remontèrent avec violence, j'avais la sensation d'être de nouveau une gamine de dix ans qui n'avait rien pu faire face à la puissance dévastatrice de Kesabel. Sauf que contrairement à la première fois il y eut un cri « STOP » Il ne faut cependant pas croire que les douleurs stoppèrent, juste il n'y avait plus d'impact, respirer était compliqué, l'envie de fermer les yeux était forte mais la curiosité l'était encore plus.  La voix venait de la mère de Kesabel, ma première pensée fut quand même et merde je ne l'ai pas tué. Est ce que croire qu'elle voulait me sauver la peau était un espoir vain, je crains que oui. Pour la première fois, je la voyais la ressemblance de Kesabel. Elle avait cette même facilité à imposer sa volonté, ça se voyait au fait que tous les regards étaient fixés sur elle, buvant chacune de ses paroles. La loyauté elle ne connaissait pas, elle n'oubliait pas que celui qu'elle voulait détruire, c'était Kesabel. Elle était là mon erreur, la soirée où j'avais accompagné Kesabel, elle en était restée là, sans savoir que tout avait volé en éclat depuis. Ma présence la confortant dans l'idée, plutôt juste, que nous étions liés.

Son plan était nul, se servir de moi comme d'appât, ça ne fonctionnerait jamais. J'aurais bien dit que la cible pour l'atteindre n'était pas la bonne, que nous étions en froid, qu'il était trop intelligent pour se faire piéger mais parler n'aurait fait qu'accentuer l'évidence, j'étais amoureuse et je cherchais à sauver sa peau. Lorsqu'elle parla du pendentif à récupérer, je réagis sur le champ, il fallait le détruire. Désolée Kesabel, c'était un très joli cadeau mais on ne se servirait pas de ça pour le faire venir. Je n'eus même pas l'occasion de l'arracher de mon cou, à peine de poser les doigts dessus qu'un sortilège fut lancé et même en donnant de ma personne pour le récupérer, mon corps finit par lâcher.

Impossible de dire avec précision comment j'avais atterris dans une sorte de cabane ? La cabane de la mère de Kesabel ? L'odeur qui se dégageait de l'endroit me fit dire que non. J'avais un mal de crâne de folie et en voulant voir si je ne saignais pas, je constatais que j'étais attachée. Mes pires craintes se réalisèrent lorsqu'une odeur familière me glaça le sang et merde. Mes premiers mots, lorsque je pus parler, furent « Vas t'en. » Qu’il ne se méprenne pas, je n’étais pas assez fière pour refuser son aide bêtement, j’espérais juste que s’il fuyait rapidement, personne ne se serait rendu compte de sa présence. Ça n’était pas la peine de rêver, il m’avait déjà mise debout et me demandai si je me sentais en état pour transplaner. Alors très franchement non pas du tout, j’allais vomir à coup sûr mais c’était le cadet de mes soucis. De toute façon, ça ne fonctionna pas, l’inverse eut été étonnant tiens. On ne pouvait même pas être tranquille deux secondes, une voix ignoble retentit, elle pouvait pas chuchoter cette harpie ? Et puis jouer, quel jeu macabre. Attend-il avait fait quoi ? « Tu as brûlé sa baraque ?! » Non mais voilà aussi, il  n’avait rien de mieux à faire de sa vie ? Je le regardai tandis qu’il me demandait si je pouvais marcher « Je ne suis. » Je récupérai la potion qu’il me tendait sans avoir eu le temps de terminer ma phrase. Je lus l’étiquette, le regardai, il en avait besoin non ? L’appel de calmer la douleur fut plus fort que la raison et je la vidais tandis qu’il, mais que faisait-il « Tu veux pas me déshabiller non plus pour mieux inspecter ? » Je le regardai dans les yeux « Je ne veux pas entendre de oui. » Bon l’avantage c’est qu’avec la potion, ça allait aller mieux de secondes en secondes, le désavantage c’était qu’on était toujours coincé « Ils ont ma baguette. » Voilà c’était dit, comme ça, il allait pouvoir ronchonner un petit coup, allez c’est cadeau, ça allait lui faire plaisir. « Je peux récupérer mon pendentif ? » Oui ça va c’était pas le moment, en même temps, il y avait pas masse de choses à faire… oui je sais partir. « On est où au juste ? » ça me paraissait important de savoir cela « Tu as un plan bien sûr, tu n’as pas foncé tête baissée dans un piège ? » Oui l’hôpital qui se fout de la charité, en même temps j’ai jamais aimé les hôpitaux.



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Kesabel Greyback
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Lumos
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Ven 23 Juin - 1:24
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
Tu avais déjà bien assez entraîné Maxime dans tes emmerdes. Un peu plus et vous vous enfonciez toujours plus. La louve avait subi bien des embûches ces derniers mois et tu n’étais pas exempté de responsabilités pour certains. Si tu te devais d’être honnête, tu étais à l’origine de tout. Depuis le jour où tes crocs s’étaient emparés de sa chair tendre alors qu’elle n’était qu’une enfant. Si tu l’avais abandonnée à l’époque, sans jamais te douter qu’elle ferait irruption à nouveau dans ta vie, ce ne serait pas le cas ce soir. Malgré cette énième dispute, malgré cette rupture liée à ton ego et son impétuosité, les sentiments étaient toujours présents. Elle te manquait et ton loup te le faisait vivement savoir, jouant avec tes humeurs et te rendant parfois exécrable. Tu étais dans un état de santé qui en plus te faisait sentir fébrile. Tu avais clairement failli y passer. Cela n’aidait en rien à stabiliser ton caractère qui se sentait en danger. Tu n’étais pas aussi fort que tu le pensais. Même s’ils avaient été plusieurs, tu avais déjà subi des actes similaires. Mais cette fois, cela avait été bien plus grave. Et pourtant, cela ne t’empêchait pas de partir sur les traces de la Gryffondor sans même prendre la peine de prévenir qui que ce soit.

Quand tu la retrouvais sur cette putain de chaise, tu comprenais rapidement que ces enculés n’y avaient pas été de mains mortes. Un léger rire s’échappa de tes lippes alors qu’elle te disait te partir. « Ils ont tapé trop fort sur ta tête si tu crois que je vais partir. » Bien sûr que c’était un piège. C’était une évidence. La lettre ne laissait pas entendre que tu allais sortir de là tranquillement si tu la retrouvais. Tu te doutais bien qu’ils allaient certainement être aux aguets. Tu n’avais pas réussi à sentir leurs odeurs, trop concentré sur celle de Maxime. A présent elles éclataient de partout. Tu te hâtais de défaire ses liens et voulus transplaner dans la foulée. Sans succès. Ces connards avaient bien évidemment tout prévu. Alors que tu la tenais contre toi, la voix de ta génitrice s’éleva dans les airs. Jouer ? Putain de perverse. Maxime s’insurgea alors qu’elle découvrait le sort que tu avais réservé à celle qui t’avait mis au monde. « Euron m’a raisonné pour ne pas la buter. » Tu restais silencieux quelques secondes. Elle ne devait pas savoir ce qui s’était passé, mais ce n’était pas réellement le moment de se raconter votre vie durant ces semaines passées loin l’un de l’autre. « Je l’ai virée de la meute. Elle et tous les vieux de sa génération qui n’acceptaient pas mes méthodes. Et visiblement, ils ont trouvé refuge ailleurs. » Rapide mise en contexte. Elle ne t’avait toujours pas répondu quant à ce qui s’était passé de son côté. Tu lui lançais un regard appuyé, même si avec le mot qu’ils t’avaient envoyé, tu te doutais qu’elle avait foncé tête baissée suite à ton hospitalisation. Tu lui tendais une potion pour la soulager de ses blessures. Un léger sourire se dessina sur tes lèvres, mais l’humeur n’y était pas vraiment. « Pas envie qu’ils profitent de la vue… » Tu hochais la tête alors qu’elle annonçait qu’ils avaient sa baguette. Ils auraient été cons de la lui laisser… Tu lui montrais la tienne pour chercher à la rassurer. Tandis que tu allais tenter de défoncer une porte ou une fenêtre, sa demande laissa tes actions en suspens. Tu le sortais de ta poche et la contournais pour lui attacher. Tes doigts frôlèrent sa nuque en une réminiscence doucereuse. Tu réajustais la chaine. « Je suis content que tu le portes encore. » murmurais-tu à son oreille. Tu t’éloignais, t’assurant qu’elle tienne debout sans mal.

Tu tentais d’ouvrir l’une des fenêtres. De façon civilisée dans un premier temps, sans succès. A l’aide de ta baguette ensuite. Plusieurs sorts ricochèrent. Tu attrapais un pavé qui trainait au sol pour briser le verre, en vain. « Sur le territoire des Creekson… » Tu approchais de la porte par laquelle tu étais entré, mais elle resta close. « Faut croire que tu m’as déteint dessus… » Apportais-tu finalement en guise de réponse à sa dernière question. Une façon simple et efficace de dire non. Tu avais tout bonnement foncé. L’idée qu’ils se servent d’elle t’avait rendu dingue. Bien sûr que tu n’avais même pas réfléchi… Sans réellement y croire, tu lançais à un sort pour déverrouiller la porte. Un déclic se fit entendre. Si tu t’attendais à voir la forêt, ce fut un long couloir qui se dressa devant vous. Tu tendais l’oreille, ton odorat cherchant également le moindre indice. D’un geste de la main, tu retenais Maxime de tenter quoi que ce soit. Avec un revelio, tu essayas de trouver la trace d’un piège. Tu fis un pas, puis deux. Soudainement, des jets enflammés s’enclenchèrent. Tu eus tout juste le temps de reculer, accrochant Maxime pour lui éviter d’être touchée. C’était passé très poche de vous. La chaleur dégagée par le feu te donna l’impression d’étouffer. « Ils appellent ça comment les moldus ? Escape Game ? » demandais-tu avec ironie. Cette meute était cinglée. Assez pour accueillir ta mère qui visiblement voulait s’amuser avec tes nerfs. Tu prenais presque inconsciemment la main de ta Louve pour continuer d’avancer. Plusieurs portes se dressaient devant vous, tu jetais un regard à Maxime et finissais par en ouvrir une. La forêt. La pleine lune. Tu clignais des yeux sans comprendre. Tu serais un loup si cela était réel. Un homme se détacha de l’ombre. Ton oncle… Ton coeur s’embrasa, ton souffle devint erratique. Il se transformait soudainement en lupin et il se détournait pour attaquer les viscères d’un corps à terre. La chevelure brune ne laissait place à aucun doute. Si tes doigts avaient certainement écrasés ceux de Maxime sous la colère, tu la lâchais, baguette en avant. Le monstre détourna ses iris sur toi et couru pour te sauter dessus. Un combat, presque au corps à corps s’enclencha. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Ton oncle te mordit au cou comme la nuit de ta transformation. Ce n’était pas possible. C’était… ta plus grande peur… Ton cerveau sembla enfin se connecter et tu lançais soudainement un ridikulus. La créature se mua en petit louveteaux qui faisait des roulades, quatre pattes en l’air. Il glapit d’une façon si ridicule que cela en était presque mignon. Il disparut dans la forêt, chassant un papillon. Assis au sol, tu regardais la pièce redevenir un endroit fait de quatre murs. L’épouventard était enfermé à présent dans une malle. La dernière fois, ta plus grande peur était sous la forme des barreaux de la prison d’Azkaban. « Désolé que tu aies assisté à ça. » C’était sa carcasse à terre. Mais finalement, était-ce réellement ton oncle ou toi-même qui était passé à l’attaque ? Lui ressemblais-tu à ce point ? Physiquement, c’était certain. Moralement… Tu tentais de t’en défaire. Un étrange reflet contre lequel tu te battais constamment.
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Les dés:


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N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback 211537328 :
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L'Augurey
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Ven 23 Juin - 1:24
Le membre 'Kesabel Greyback' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Oui/Non' :
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback D12-icon
#1 Résultat :
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback Oui

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#2 'Oui/Non' :
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback D12-icon
#2 Résultat :
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition + Whiteback Oui
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Maxime Whitefield
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Sam 1 Juil - 18:20
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Euron l'avait raisonné pour pas que Kesabel tue sa mère. Cette phrase était catastrophique. Je pris une inspiration avant de grommeler « Heureusement qu'il est là alors. » Est ce que c'était vraiment une bonne chose d'ailleurs, sa mère était une vraie teigne, sans sa présence ici mon plan aurait certainement fonctionné. Il l'avait viré de la meute, oh bah tiens donc « C'est ta nouvelle méthode quand ça va pas avec les gens? ah ça porte ses fruits, il y a pas à dire. » Au moins, maintenant on savait où ils avaient migré. Sous son regard lourd de sens je soufflais « Figure toi que j'ai eu la même idée qu'eux. » dans les grandes lignes en tout cas « Ta reloue de mère m'a reconnue. J'ai stressé, les autres ils ont entendu Kesabel ils ne sont pas allés plus loin dans la réflexion ils se sont dits butons là, ils ont révisé leur jugement, servons-nous d'elle comme appât c'est mieux. » Je fis la moue avant de reconnaître « Je ne pensais pas que tu viendrais. » Etait ce utile comme remarque, probablement pas. Au milieu de remarques qui ne lui arrachèrent qu'un sourire, il y eut surtout cette histoire de pendentif « Mes sentiments pour toi ne dépendent pas du fait que je sois ou non dans ta meute Kesabel. » C'était la raison de ma présence ici, bien sûr que j'avais gardé mon pendentif.

Je lui déteignais dessus, alors autant il y a plein de sujets sur lequel il pouvait prendre exemple sur moi, autant sur les plans, ça n'était pas l'idée du siècle. « J'avais un plan ! Vous avez juste le chic pour les faire tomber à l'eau les Greyback. » Aussi bon l'un que l'autre. Je m'immobilisai lorsque la porte s'ouvrit sans encombre, si ça sentait le piège à plein nez, je votais pour foncer en espérant que les ennuis n'aient pas le temps de comprendre. Je me fis retenir en réponse à mon envie « Kesa, je sais pas si t'es au courant mais j'ai pas 5 ans. » Bien sûr, pour me contredire il y avait du monde, à commencer par ses flammes gigantesques qui manquèrent de faire de nous du loup grillé. Au moins, si on en doutait, le message devenait clair, notre mort était attendue. « C'est fou, je me souviens pas qu'on risquait la mort si on résolvait mal les énigmes. » Sans broncher, je me laissais attraper par Kesabel tandis qu'il nous dirigeait à travers ce couloir, facile tout droit. Une porte, deux portes, la troisième fut ouverte par Kesabel, chic une forêt ! Mon regard se posa sur la lune, j'avais passé tant de nuits enfermée ? Une inquiétude me secoua, je me transformai pas ? Ils m'avaient fait quoi ? Un regard vers Kesabel me rassura, s’il ne se transformait pas, c'est que la pleine lune était fictive, mais pourquoi faire cela, aucun des deux n'avait peur de la pleine lune, assumant chacun d'être un loup garou. Il y avait quelqu'un, je me préparais à attaquer, de toute façon ce n'est pas comme s'il y avait d'autres solutions. Sous mes yeux ébahis, lui se transforma en loup. Alors là, je ne comprenais plus rien. Il sembla se concentrer sur un corps au sol. Tandis que mon odorat cherchait l'odeur de la mort, je me fis broyer les doigts, relevant la tête pour regarder Kesabel, je constatai son visage fermé, ses yeux remplis d'une douleur qu'envahissait peu à peu la folie. Le loup garou se tourna vers nous, regardant Kesabel « Kesa, viens on fuit. » Non mais soyons honnête deux secondes, peu importe ce qu'était cette vision, il s'agissait d'un loup garou transformé face à deux personnes qui étaient physiquement diminuées. Si je parlais dans le vide, ah mais totalement, Kesabel restait statique, pire encore tous ses muscles s'étaient raidit, signe évident qu'il voulait se battre « KESABEL! » Et voilà, je parlais dans le vent, ils s'étaient jetés l'un contre l'autre, il était en rémission qu'est ce qu'il faisait? Alors que je me préparai à attaquer à mon tour, on ne serait pas trop de deux pour se battre, tout s'arrêta, Kesabel venait de lancer un sort. L'animal effrayant se changea en un adorable louveteau, un épouvantard ça n'était qu'un épouvantard. Le cadavre n'en était pas un et maintenant je savais qui était le cadavre. En réponse à ses excuses, j'observai Kesabel au sol, lui tendant une main pour l'aider à se relever « Crois moi, mieux vaut affronter ta plus grande peur que la mienne. »

On savait à quoi s'attendre maintenant, ils allaient jouer avec nos nerfs. J'inspectai son cou une fois qu'il fut debout mais il n'y avait pas la moindre trace de morsure, logique mais j'avais préféré vérifier. « On peut avancer? » Est ce qu'il était remis? Je fronçai les sourcils, pensive « Il vaut mieux que je passe devant. » Je savais ce qu'il allait dire, se braquer qu'il n'en était pas question « Réfléchis, de toute façon on est dans la merde, tu es celui qui a la baguette, il vaut mieux que tu sois en seconde ligne et que je me prenne les trucs dans la tronche et que tu nous défendes. » Avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, je rejoignais la porte en face de celle qu'on avait franchi, il n'y eut aucune résistance quand j'appuyai sur la poignée. Le problème c'est qu'on se retrouvait dans le noir à la seconde où je fermais la porte derrière nous. Si j'avais bien vu qu'il faisait sombre et que ça ne serait pas pratique du tout si je retirais notre seule grande source de lumière, je trouvais cela plus prudent. Si quelqu'un nous suivait de pièce en pièce, je préférais qu'il soit obligé d'ouvrir la porte et que le bruit nous informe de sa présence. Je n'étais pas inquiète, déjà j'étais avec Kesabel, il était certainement le plus fort de tous et j'étais là pour l'épauler. Ensuite, nous restions des loups-garous, nos sens étaient décuplés et la petite lumière face à nous indiquait où il fallait aller. C'est donc d'un bon pas que j'avançai, je la sentais bien cette pièce, juste du noir pour nous embêter quelle bande d'idiot. Il y avait juste au centre une sorte de fiole, ah quelle bande de boulet, on la voyait et même si c’était un piège, on allait l’éviter… Même pas besoin de dire à Kesabel attention, je savais qu’il était prudent – plus que moi – et qu’il avait vu ce truc.

Citation :

Une légère vapeur sort de la potion, incolore avec une légère odeur de menthe. Cette potion étourdit l’un des deux partenaires, il ne reconnaît plus son allier, le prenant pour un ennemi.
[oui] Maxime prend Kesabel pour son ennemi
[non] Kesabel prend Maxime pour son ennemi

Alors que j’avançai d’un pas plutôt serein, reniflant toutes les odeurs qui se dégageaient de la pièce tout en regardant cette lumière au loin qui me guidait, un mouvement derrière moi, à moins que ça soit devant me fit m’immobiliser. Je n’étais pas seule dans la pièce. Je cherchai à capter le mouvement, le frottement des vêtements sur la peau, analysant la distance entre lui et moi. Cinq pas, il était à cinq pas, probablement qu’il croyait que j’ignorais sa présence. Je me savais pas en grande force physique mais sur un malentendu, un bon coup dans la carotide et on en parlerait plus. Je me jetais donc sur la personne qui voulait m’éliminer, prête à l’éliminer avant qu’elle ne le fasse. Ils commençaient à me gonfler ces loups à la con à toujours vouloir me tuer.

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N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
Heureusement qu’Euron avait été là. Tu ne savais pas si elle était ironique en prononçant ces paroles. Certainement que oui. Tu l’aurais tué sans scrupule, l’envoyant rejoindre ton connard d’oncle. Vu l’effet sur ton deuil quand tu lui avais ôté la vie… Autant l’admettre, cela n’avait pas changé grand-chose. Mais si tu devais recommencer, tu savais que tu n’hésiterais pas un instant. Il ne méritait pas mieux comme sort. La stupeur, la peur. Son regard lupin plein de douleur quand ta lame avait percé sa chair… C’était un moment délectable que tu ne regrettais pas. « Je les aurais butés directement, tu aurais dit que j’étais un sauvage… » grognais-tu. Tu écoutais ensuite le plan qu’elle avait fomenté dans son esprit. Tu savais pour quelle raison… Elle s’était foutue dans cette merde pour toi. A cause de toi. Que tu ne répondes pas à cette missive ? « Je viendrais toujours. » Ca sonnait presque comme une promesse. Malgré cette dispute, tu ne pouvais nier. Elle restait dans ta tête, dans ton myocarde. Tout ton être lui appartenait. C’était presque primaire et vital. Tu ne savais pas si cette légende sur les loups était réelle mais tu savais que ce que tu ressentais pour elle était puissant. « Les miens sont toujours là. » répondais-tu à sa remarque sur ses sentiments. Etait-ce vraiment le moment de vous conter fleurette ? Certainement pas…

Tu l’observais ne pouvant dissimuler ton air sceptique quant à son plan… Toute seule ? Elle pensait réellement renverser une meute seule ? « Tu comptais faire comment ? » Si elle te disait qu’elle voulait séduire l’alpha et le buter en pleine nuit, tu ne répondais plus de rien. Vous commenciez à avancer et si tu la retins d’aller plus loin, sa remarque ne tarda pas. Tu en avais presque oublié sa verve spontanée avec les mois. Est-ce que cela t’avait manqué ? Peut-être. Ce qui te manquait moins, c’était le feu. Vous aviez déjà échappé à un incendie, ce n’était pas pour recommencer. La chaleur suffocante restait dans les airs. « C’est histoire de mettre un peu de piment. » répondais-tu, le ton voilé par le sarcasme. Ce qui arriva ensuite… Tu ne l’avais pas prévu. Qui aurait pu ? Ta peur avait mué. Ton oncle devenait ton propre reflet. Celui de Lua était à présent Maxime. Ta propre peur de la blesser. Tu l’avais déjà fait alors qu’elle était une enfant et toi tout juste majeur. Chaque pas qu’elle menait à tes côtés la mettait en danger. La preuve encore aujourd’hui… Un appât. Voila comment ils s’étaient servis d’elle pour t’atteindre, la blessant au passage. Cet endroit transformé par la magie était un piège qui se refermait sur elle et toi. Et encore une fois, tu l’as poussée sur une route sinueuse… Sa plus grande peur ? Tu préférais ne pas savoir. Car si c’était te voir en train de la mordre, c’était certainement pire. Même si ce qui s’était joué en cet instant lui avait dévoilé qu’elle était l’une de tes faiblesses. Tu hochais la tête alors qu’elle demandait si vous pouviez avancer. Tu allais la couper dans son élan mais elle anticipa ton geste. « J’avais presque oublié à quel point tu pouvais être bornée… » soufflais-tu. Un sourire malgré tout s’était dessiné sur tes lèvres. La laissant passer devant, tu étouffais tes instincts protecteurs.

Vous entriez dans une nouvelle pièce. Maxime ferma la porte derrière vous et la pénombre envahie les lieux. Tes yeux mirent quelques secondes à s’accommoder. Puis soudain, une potion. Une odeur. Tu fronçais les sourcils. C’était presque trop facile. Aucun d’eux n’irait boire cette merde. Où était le piège ? Tu le compris quand la louve se jeta sur toi. « Max qu’est-ce que tu fous ? » Elle cherchait à viser ton cou, ses poings voulaient te cogner et y parvenaient. Tu pourrais presque la soupçonner d’en profiter. Avec difficulté, tu cherchais à l’immobiliser, bloquant ses bras dans le dos. Tu plongeais ton regard dans le sien. « Whitefield… » grondais-tu alors qu’elle se débattait farouchement. Sur un coup de tête, tu plaquais tes lèvres sur les siennes. En général, cela avait le don de la surprendre et de détourner son esprit. LE goût de ses lèvres se rappela à toi avec une douce amertume. L’envie d’aller plus loin aurait pu être là si vous n’étiez pas dans cette foutue cabane. Cependant, Maxime sembla se calmer. Tu la relâchais doucement quand la potion explosa dans les airs, affichant des lettres. Et ils vivent heureux pour toujours « Quelle bande de cons… Ca va ? » Tu grimaçais en te massant une côte. C’est qu’elle ne t’avait pas raté… Cette épreuve était merdique dans tous les sens du terme. En y mettant un terme, ils avaient clairement prouvé leur attachement…

Soudainement, la pièce sembla tourner sur elle-même. Un nuage de fumée, tu perdais l’équilibre alors que tout semblait bouger autour de vous. Tu accrochais Maxime par un bras de peur d’être séparé d’elle. Puis soudain… la pièce de départ. La chaise où était attachée la Gryffondor. La porte par où tu étais entré, ouverte. « Faut reconnaître qu’ils se sont donnés du mal… » disais-tu avec cynisme. Tu passais le seuil de la porte, ne laissant pas le choix à Maxime cette fois. Devant vous s’étendait la meute adversaire, mais surtout ta génitrice et quelques ancêtres que tu avais également virés.

Sans le voir venir, ta vieille balance un sort en ta direction et te voilà ligoter. « Dégage Maxime ! » Comme pour te faire taire, celle qui t’a mis au monde t’envoie un doloris. Ta carcasse s’écroule au sol et tu te retiens de crier, des grognements s’échappent d’entre tes lippes. « A l’ancienne mon fils… Tu n’as pas dû en recevoir assez quand tu étais encore sous mon toit. Sinon tu ne serais pas devenu ce simulacre de loup-garou. » Sa voix grinçante emplit les airs. Les ricanements de ses nouveaux acolytes bercent ta douleur lancinante. Tu cherches du regard à voir si Maxime s’est au moins planquée pour échapper à une morte certaine…
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Les dés:


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Lumos
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Maxime Whitefield
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Lumos
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Mar 15 Aoû - 22:00
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition
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Nul besoin de répondre à sa phrase, mon regard était on ne peut plus éloquent, bien sûr qu'il aurait été un sauvage s'il avait fait ça. Néanmoins, ça aurait été plus simple aussi qu'ils ne soient pas là, il n'aurait probablement pas eu à se déplacer pour venir me sauver les fesses. Pour être tout à fait honnête avec lui, je ne pensais pas qu'il viendrait, autant parce qu'il ne me devait rien que parce qu'il savait que c'était dangereux. Sans oublier le fait que nous n'étions pas vraiment proche l'un de l'autre ces derniers temps et qu'il aurait été plus sage de ne pas montrer son affection pour moi. Je le regardai à sa phrase, hochant la tête même si j'aurais préféré qu'il ne le dise pas, ne sachant pas si nous étions écoutés ou non. Le savoir, ce serait aussi l'attendre quand j'aurais des problèmes et il ne pourrait pas être là à chaque fois. Quant aux sentiments, je soufflai « Les miens aussi Kesabel. »  Qu'il ne pense pas une seconde qu'il était le seul empêtré dans ses sentiments. Par contre, il pouvait essayer de cacher un peu mieux ses doutes quant à mes plans géniaux. Sa question me fit grogner, devinant ce à quoi il pensait « Non Kesabel, je ne songeai pas à coucher avec qui que ce soit. » Quel petit con parfois « Tu sais qu'en fonction des gens, j'ai des plans différents et que je ne passe pas mon temps à coucher avec des chefs de meutes?  » Je lui adressai un beau sourire moqueur « J'avais prévu de les monter les uns contre les autres, tu connais mon talent pour rendre les gens fous? C'était l'idée. »  mais qu'il ne s'inquiète pas, je n'aurais embrassé personne.

L'étape numéro une de l'escape game fut passée de main de maître, oui, oui c'était pour mettre du piment. La seconde ne fit que de nous rappeler les peurs de Kesabel, étrange comme sa peur était complémentaire de la mienne, là où j'avais peur qu'il me tue, il avait visiblement peur que je finisse blessée. Oh bah ça devait pas être facile à vivre tous les jours vu comme j'adorais me mettre en danger. Nouvelle preuve de cela, je voulais passer devant, il avait la baguette, c'était un rageux de première et il ne supporterait pas qu'il m'arrive un truc, le plan était génial mais il rouspétait un peu. « Comment tu fais pour oublier ce genre de choses? » J'eus un petit rire avant de faire comme je l'avais décidé et je rentrais dans la pièce suivante.

J'étais sur le qui vive, attentive aux odeurs qui m'entourait, surtout celle mentholé, aux bruits et à ce bruissement indiquant qu'il y avait quelqu'un avec moi dans cette pièce. Ce quelqu'un était bien trop proche de moi, dans mon dos et semblait caler ses pas sur les miens. Je me jetai sur cet intrus, il fallait que je le tue et rien de ce qu'il pourrait dire ne me ralentirait.Le fait qu'il me connaissait, rien à faire, le fait qu'il essaie de m'empêcher de bouger, rien à faire, j'étais meilleure que lui... bon ou peut être pas. S'il croyait que le fait de me bloquer les bras allait m'arrêter, il se trompait, je me débattai, son regard se découpant légèrement avec la lumière lointaine. Son baiser me prit par surprise, si l'espace d'un instant je me raidissais prête à le mordre pour me débarrasser de lui, je le reconnus assez rapidement. Clairement, ça ne fut pas pas le baiser le plus spectaculaire que nous ayons échangé, une sorte de flou m'obscurcissait l'esprit, d'un côté j'avais la sensation qu'il était l'ennemi  et de l'autre je le reconnaissais, impossible de me méprendre, les baisers de Kesabel c'était quelque chose, je répondais sans trop répondre. Il finit par me lâcher et nous assistions à un spectacle surprenant. Je regardais l'espèce de feu d'artifice essayant de comprendre s'il y avait un message derrière tout ça. Finissant par tourner la tête vers Kesabel en l'entendant me poser une question, les lettres dans les airs avaient éclairé légèrement la pièce et je pouvais voir ses mouvements et le fait qu'il se masse me fit sourire et même si c'était pas le moment, je lui glissais « Bah alors mon petit vieux, je suis pas une si mauvaise adversaire que ça? » Oh, je savais qu'il avait tout fait pour ne pas me faire mal, là où j'avais été beaucoup moins réservée dans mes coups « Désolée. » Tout de même, je pouvais m'excuser un peu avant de demander, toujours aussi moqueuse « Tu embrasses souvent les gens qui t'attaquent toi? Ça fonctionne bien, il n'y a pas à dire. »  

Cette meute était barrée, j'en eus la certitude en voyant la pièce tourner, qu'est ce qu'il se passait, Kesabel s'aggripait à moi semblant inquiet, ce qui ne me rassurait pas. J'ouvris de grands yeux en constatant qu'on était de nouveau au point de départ. Je restais quelques secondes immobile, hochant la tête, ça ouai, mais pourquoi se donner autant de mal. Profitant du fait que je me posais des questions, Kesabel oublia volontairement que je devais passer en premier et avança vers la porte. Je le suivai rapidement et m'immobilisai dans son dos en constatant qu'il y avait la meute ennemie. Ils étaient tous là, qui avait ma baguette? Je sursautai en voyant la lumière de la baguette de la mère de Kesabel s'éclairer, signe d'une attaque. Une nouvelle preuve que les liens du sang ça ne valait pas grand chose puisque c'est sur son fils que le sortilège fila.Pour une fois, j'obéis sans protester, pressentant qu'il valait mieux ne pas discuter et ayant bien conscience qu'il n'y avait pas seulement ma vie en jeu mais aussi celle de Kesabel et attaché, il ne pourrait pas être le plus utile. Le problème c'est que ça n'était pas l'endroit avec le plus de planque au monde et il ne fallait pas rêver non plus, je n'allais pas l'abandonner à son triste sort, ce serait gonflé puisqu'il était venu me chercher. Ne trouvant rien de mieux comme cachette qu'une sorte de sac en toile avec quelque chose à l'intérieur. L'odeur qui s'en dégageait était atroce mais c'était presque un avantage. Si ça picotait les yeux, ça empêcherait les autres de repérer réellement mon odeur. Ils se douteraient certainement que je n'étais pas partie mais auraient un peu plus  de mal à me sentir. En parallèle de mes actions et réflexions, il y avait cette taré qui lançait un doloris à son fils, fils qui ne criait pas, ce type était impressionnant et avait une résistance à la douleur qui forçait le respect.

Cette Greyback était tarée, ah ça expliquait beaucoup de choses, c'est sûr et en prime, il y avait les rires de ses amis pour l'encourager. Cela ne faisait qu'alimenter mon ressentiment à son égard et mon impuissance à venir en aide à Kesabel sur le champ. Un plan, il me fallait un plan, je glissai mes mains dans mes poches, les clés de la boutique de Soledad et de son appartement, j'allais éviter de m'en servir comme projectile au risque de ne jamais les revoir. En soi, ça ne serait pas si grave si j'étais persuadée qu'ils ne seraient pas en capacité de pister mon odeur et d'aller là-bas pour tout détruire. Sol avait déjà eu des problèmes au niveau de sa boutique côté moldu et vu comme sa vie partait à volo en ce moment, le mieux était encore d'éviter que j'en rajoute une couche. Surtout que la culpabilité derrière, bonjour. J'abandonnai donc le trousseau de clé au fond de ma poche, ayant trouvé quelque chose d'autres à balancer, mon téléphone. Un instant, je me demandai si je devais pas envoyer un message à Kayla. Non pas que je veuille voir débarquer une panthère noire ici, elle ne ferait pas le poids, c'était évident. Ce serait plutôt pour qu'elle choppe Jake et qu'il se débrouille par la suite pour prévenir la meute... Le plan présentait un point négatif, ça prendrait du temps tout cela et du temps Kesabel n'en avait plus beaucoup d'après les grognements qu'il poussait de plus en plus régulièrement signe que la douleur était intense. Je tins fort mon portable à m'en faire blanchir les jointures. Je n'avais qu'une chance et j'en avais bien conscience, si je faisais le mauvais choix ou que je me loupais, ils me tomberaient dessus et on était foutu, à moins que ça rende fou Kesabel et que ça décuple ses forces. Non, je ne le tenterais pas, ce serait bien trop dangereux pour nous deux. Je zyeutais prudemment sur le côté où était miss Greyback, la distance n'était pas si grande, je pouvais le faire, je m'étais entraînée au Quidditch avec Elwyn, Kayla et Aodhan, ne serait ce que pour leur rendre honneur, je ne devais pas me louper. Je me redressai et envoyai le portable de toutes mes forces dans la tronche de cette garce, espérant de toute mes forces lui exploser le crâne, bien que sachant pertinemment que je n'avais pas assez de force pour le faire.
Citation :
oui : impact réussi
non: impact raté

Le simple fait que j'agisse fit que toutes les têtes se tournèrent vers moi. Je sentis une vague de stress m'envahir à l'idée de prendre des coups mais je cherchais à relativiser, je n'aurais jamais abandonné Kesabel de toute façon, autant lui donner un maximum de chance pour se libérer afin qu'il agisse, comptant clairement sur sa rage et sur son côté protecteur à la limite du supportable pour m'en tirer.
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Lumos
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Lumos
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Lun 18 Sep - 0:42
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
Il serait toujours compliqué pour vous deux de vous accorder sur certaines choses. Tuer toute cette partie de ta meute aurait pu être une action facile et évidente pour toi. Pour une fois, tu avais voulu faire les choses autrement et voilà qu’ils s’étaient alliés à la pire troupe possible. Comme quoi, tu aurais mieux fait de les buter. Cela aurait évité de vous attirer dans ce merdier. Dans le fond, savoir qu’elle avait foncé dans le tas pour toi, t’aimais ça. Mais si cela n’avait rien de raisonné. Mais cela voulait dire que tu n’étais pas le seul à ressentir encore des choses pour elle. Si elle t’avait farouchement détesté, elle n’aurait pas fini là où vous étiez. Même si tu te serais bien passé de tout ce bordel pour en arriver à de telles déductions. Une chose qu’elle te confirma d’ailleurs à son tour. Vous voilà donc bien avancé à présent. Là dans cette baraque isolée à admettre qu’un amalgame de sentiments vous enlisait alors que vous n’étiez pas foutus de communiquer correctement l’un avec l’autre. La suite… elle répondait à ta question silencieuse. Un bon point… Tu retenais un quelconque commentaire. « Faut dire qu’il est pas aussi canon que moi. » Bon un commentaire quand même… La situation se prêtait pas vraiment à ce genre d’humour mais l’échange avec Maxime, lui, oui. « Visiblement, ma génitrice a foutu en l’air tes plans. » concluais-tu finalement. Tuer ta mère. Tu y avais pensé maintes et maintes fois. Pourtant, passer à l’acte n’avait jamais été si simple. Plus d’une occasion s’était présentée. Tu aurais pu te débarrasser d’elle et pourtant tu l’avais gardée des années non loin de toi. Pour quelles raisons dans le fond ? La torturer à chaque anniversaire de Lua ? Parce qu’elle restait celle qui t’avait mis au monde ? Même toi, t’en savais strictement rien. Tu étais incapable de comprendre ton comportement vis-à-vis de cette folle. Et tu n’étais pas le seul. Maxime avait tenté de t’aider avec elle. Elle avait découvert un pan de ton passé. Rien de reluisant, même si tu ne t’en cachais pas. La présentation de la belle-mère avait dû l’échauder.

Les épreuves forgées dans cette cabane avaient certainement été pensées par un fou furieux. Au-delà du danger physique, il y avait aussi l’impact moral. Jouer avec vos peurs. Vos émotions. Une chose étrange de réaliser que tes craintes les plus ancrées avaient muées. Tu étais plus attaché à elle que tu pouvais l’imaginer. L’appréhender. C’était un danger pour elle… Se jouer de la situation pour que vous en veniez au moins était aussi une terrible épreuve. Elle était déterminée à te tuer. Pensant que tu étais un ennemi. Finalement, cet échange était celui que vous auriez dû avoir. Son plan initial, celui de te buter. Et qu’avaient-ils trouvé de mieux qu’un baiser pour rompre le charme ? Ta mère devait être au courant de bien des choses pour réussir à s’immiscer autant dans les failles de votre histoire. « Mon cerveau a une capacité incroyable à oublier les détails emmerdants. » Totalement faux quand il s’agissait d’elle, tu te souvenais de tout. De votre dernière altercation dans les moindres détails…

Quand elle t’attaqua, tu ne sus pas trop comment réagir. Tu ne voulais pas la blesser et encore moins t’en prendre à elle. Tu sortais de l’hôpital, il y a peu encore… Tu cherchais surtout à la bloquer pour qu’elle se calme. Tu comprenais rapidement qu’elle était sous l’emprise d’un sortilège mais en attendant, tu te prenais des coups et comme un con, tu restais passif, cherchant à la maîtriser. Tes lèvres sur les siennes, tu ne l’avais pas réellement réfléchi. C’était souvent comme ça que tu détournais son attention avant. Une dispute se terminait presque toujours en un corps à corps charnel. Là… il y avait peu de chance que cela arrive mais au moins, tu étais parvenu à la calmer. Le vieux. Putain, non elle était vraiment chiante en fait. Il n’y avait pas à dire. Elle s’excusa pourtant. « C’était pas toi… quoi que, ça te peut-être un peu soulagée au passage. » Ton regard glissait dans le sien, une pointe de sarcasme s’y dessinant. « Ca a toujours marché avec toi. Et ça, je l’ai pas oublié. » Parce que s’il y avait bien une chose où vous ne vous preniez jamais la tête, c’est quand vous vos envoyiez en l’air… Votre incartade fut rapidement balayée par la situation. « Ils veulent nous briser. » Ce fut la conclusion que tu trouvais à tout ce qu’ils avaient mis en scène. En espérant vous blesser physiquement, ils avaient aussi tenté d’atteindre votre moral.

Une fois dehors, tu eus tout juste le temps de dire à la louve de dégager. Et pour une fois, elle t’écouta. Si bien que tu ne sentais plus son odeur. Quelque part, tu en étais rassuré. Elle n’avait pas à payer pour les conneries de ta mère. Ligoté, tu ne pouvais rien faire et encore moins réagir quand le doloris te frappa de plein fouet. Tu t’écroulais à terre face à la douleur cuisante, cette salope se gaussant de ce qu’elle avait pu faire quand tu étais plus jeune. Les rires de ses camarades sont horripilants. La douleur t’empêche de penser de façon cohérente. Tu te dis juste que tu vas crever là. Tu ne vois pas comment tu pourrais t’en sortir autrement. Jusqu’à ce que le sort s’arrête et que tu entendes ta mère hurler de rage. Au sol, tu tentes de te redresser et tu comprends… Maxime n’est pas partie. Et tous les regards sont sur elle. Putain de merde.  

Si le doloris est arrêté, tu restes attaché comme un pauvre con. Mais tu ne peux pas les laisser foncer sur Maxime sans rien faire. D'un élan brutal, tu te relèves et te mets à courir en direction de celle qui porte le nom de mère. Tu lui rentres dedans avec violence sans qu'elle ne te voit arriver. Le chef de la meute ennemie détourne le regard de la où devait se trouver Maxime. « Viens par là connard ! » Sans même réfléchir tu lui réserves le même sort. Ta mère doit être sacrément sonnée car les liens se détendent mais tes bras restent scellés. Tes jambes elles, sont libres, alors tu te déchaines. Tu dois certainement lui péter des côtes à force de lui donner des coups de pieds. Un type tente de te repousser mais c'est ton front qui vient percuter son nez, lui faisant pisser le sang. Il finit au sol étourdi. Mais ils sont bien trop nombreux... Quelqu'un cherche à t'immobiliser par derrière et tu bascules tête en avant pour le faire rouler. Lui aussi, tes chaussures viennent rencontrer sa carcasse jusqu'à ce qu'un sort te jette plusieurs mètres plus loin.

Ta rage est fumante, tu pourrais tous les tuer quitte à y laisser ta peau. Tu ne ressens plus rien sauf de la haine et de la colère. Pourtant une odeur parmi toutes attire ton attention. Dans ta malchance, tu as atterri non loin de Maxime... Si elle parvenait à te détacher... car tu ne comptes pas transplaner. Tu te les feras un à un. Mais ils allaient tous y passer.
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Le chef de meute adverse n’était pas aussi canon que lui. Non mais l’ego du mec bonjour, je soufflai pour montrer tout ce que je pensais de lui en cet instant précis. Comme si c’était le fait qu’il soit canon qui m’avais guidé dans son lit. Un point sur lequel j’étais d’accord avec lui néanmoins, sa mère avait fait capoter mon plan. Dire que j’avais essayé d’apaiser les tensions entre ces deux têtes de pioche, je trouvais la punition un peu sévère… Comme belle-mère, il faut dire ce qu’elle est, c’était pas vraiment la perle rare que tout le monde voulait. Déjà avant aujourd’hui, je ne l’appréciais pas spécialement mais alors le fait qu’elle trahisse son fils, mais quelle garce, franchement, ça ne se fait pas. La loyauté c’était en option chez elle. Si la loyauté était une option, elle avait un sens du spectacle remarquable. Pour prendre la tête c’était une championne et ça expliquait bien des choses sur Kesabel. En prime, il se trouvait drôle avec son histoire de cerveau qui oubliait les détails emmerdants. Non mais que voulez-vous que je réponde à ça. Moi je n’avais pas oublié à quel point il pouvait être chiant.

Dans la famille casse-burne, après le fils, je voudrais la mère. Déjà que la petite virée dans la forêt qui était une fausse était haut level. Celle dans une pièce chelou partie complètement en cacahuète. Normalement, j’étais supposée me souvenir que la seule personne sur laquelle je pouvais compter aujourd’hui, c’était Kesabel. Bah à cause de miss reloue, même ça je l’oubliais et je me jetais sur mon allié. Une chance que Kesabel prenne sur lui pour ne pas m’envoyer valdinguer plus loin. Il en avait la force et nous le savions tous les deux. Il s’était montré incroyablement tolérant, se contentant de m’empêcher – tant bien que mal – de le blesser. Qu’un baiser fonctionne pour me calmer, c’était à la fois surprenant et terriblement embêtant. Non mais c’est quoi cette manière de régler les conflits ? En prime, pour ne rien arranger, il osait me dire que ça m’avait soulagé de le frapper. Ce qu’il faut pas entendre « Tu sais Kesabel, si j’avais envie de te mettre mon poing dans la tronche, je le ferais. Je n’aurais absolument pas besoin des effets d’une potion sur mon organisme pour aller au bout de mon idée. » Non mais qu’il le sache quand même. Oh et puis même si derrière il voulait se venger de cet affront, j’étais assez futée pour disparaître sous ses yeux et me planquer à Poudlard le temps que sa colère descende un peu. M’embrasser avait toujours marché, je clignais des yeux. Il y avait vraiment que lui pour remarquer ce genre de choses, bon que lui pour m’embrasser aussi mais ça c’est un autre sujet. Ils voulaient nous briser ? « Ils s’y prennent comme des manches, ils ne font que nous rapprocher. » C’était la chose inverse qu’il aurait fallu faire, appuyer sur nos différences, nous monter l’un contre l’autre, pas nous unir. Quelle bande de tocard quand même.

Cette façon de voir les choses s’effaça quelque peu quand on tomba face à eux. Déjà, le fait qu’il passe devant était une erreur ! Je lui avais dit mais comme toujours, il n’en faisait qu’à sa tête et nous étions puni en retour. Bordel ! Il se rendait compte qu’il était le seul des deux armé d’une baguette et que maintenant qu’il était ligoté par sa débile de mère, nous n’étions plus en position de force. Je l’aurais étranglé si j’avais pu ! A la place j’étais obligée de battre en retraite et de chercher un plan pour libérer Kesabel. Pour parvenir à mes fins et détourner l’attention de la meute et éviter que Kesabel se torde de douleur plus longtemps, je fus obligée de balancer mon portable sur la mère de Kesabel. Balancer son portable à la tête des gens, mais je n’avais guère le choix. Au moins, il est important de noter que ça fonctionna à merveille. Ah ça, le sortilège s’arrêta, il faut dire que le portable en pleine tronche ça a quand même le mérite de surprendre tout le monde. Si une partie de moi était soulagé pour Kesabel, l'autre, la plus grande partie était terrifiée en sentant tous ces regards sur ma personne. Ils n'étaient pas du tout amicaux et je n'étais clairement pas en position de force. Imprévisible, il fallait que je sois imprévisible mais comment l'être ?  A quoi s'attendaient ils ?

Si je n'avais pas de réponses pour ma petite personne, personne ne devait s'attendre à ce que Kesabel agisse ainsi. Ce type était complètement cinglé. Ah oui, je ne dis pas, c'était utile et imprévisible mais alors même moi je restais à le fixer sans bouger. Ça aurait pu durer longtemps si quelqu'un ne sauta pas sur moi. Je réagis au dernier moment, trop captivée par Kesabel il faut croire. Mon assaillant hésitait bien trop entre les coups et les sorts pour être vraiment une menace. Je ne pouvais pas en être une non plus, il reculait à chaque fois que je faisais un pas dans sa direction, m'acharnant bêtement. Je voulais l'atteindre, je voulais chopper sa baguette. A la place, la personne que je retrouvais ou qui avait réussi à venir jusqu'à moi ne fut autre que Kesabel. Si mon regard s'éclaira en le voyant et qu'un sourire apparut sur mes lèvres, que je fis même un pas vers lui pour l'aider, je me stoppais tout aussi rapidement que j'avais agi. Son regard était rempli de colère, de haine, une rage qui ne demandait qu'à sortir. Je fus ramenée bien malgré moi dans le premier souvenir que j'avais de lui, le massacre auquel j'avais assisté incapable d'agir. Il faut dire que j'étais un peu occupée à me vider de mon sang à l'époque. Je ne serais pas la personne qui lui donnerait l'opportunité de se jeter à cœur perdu dans le massacre. Ils avaient beau ne pas être des enfants de cœurs, ils avaient beau vouloir nous tuer et j'avais beau en avoir conscience, je ne voulais pas céder à cette solution.

Je le rejoignis malgré tout, évitant son regard clairement. Non mais je savais que j'y lirais des émotions qui ne me plairaient pas trop. Une fois à sa hauteur plutôt que de chercher à le détacher, ce qu'il attendait de moi, je le fouillai, les sourcils froncés « Préviens moi si on s'approche de nous. » Je finis par mettre la main sur ce que je cherchais « J'ai besoin de ta baguette. » Pourvu qu'il ne s'attende pas à ce que ce soit pour défaire les liens, il allait être déçu. Une fois la baguette entre mes mains, je me tournai vers les autres. Ils s'étaient rapprochés mais semblaient tous s'attendre à ce que Kesabel leur bondisse dessus. Non mais comme si j'étais ce genre de personne. C'est quoi cette façon de résoudre les problèmes ? Je ne pouvais nier que cette appréhension des réactions de Kesabel nous servit. Je lançai un protego assez facilement, elle était trop sympa sa baguette ! Ça dura quoi... cinq secondes, le temps d'un regard plein d'arrogance vers Kesabel l'air de dire on va faire comme je l'ai décidé ça fonctionne bien. Les autres n'avaient pas l'air au courant que ça fonctionnait bien, les sortilèges pleuvaient sur notre bouclier de fortune. Oh je me rendais bien compte que la baguette n'était pas si sympa que ça. Je me crispai, reculant d'un pas vers la porte d'entrée. Je sentais Kesabel bouillir à mes côtés « Il faut qu'on parte, le bouclier ne tiendra pas longtemps. » D'ailleurs c'était bien mon plan en me plaçant petit à petit devant la porte. Je comptais sur le fait que le bouclier lâche et que leur haine et leurs sortilèges fasse exploser la porte. La seule incertitude était Kesabel, est ce qu'il allait me suivre ? S'il ne le faisait pas, ça allait être vite problématique, il était évident que je n'allais pas me barrer sans lui. De la même façon, je n'allais pas le sacrifier en le laissant attaché face à cette bande de babouins. Je le fixai, c'est exactement ce sur quoi il comptait, j'en étais persuadée. Mon bouclier vacilla une première fois, je n'étais pas assez concentrée. Le fait qu'il vacille sembla donner un regain d'énergie aux assaillants qui redoublèrent d'efforts pour le faire tomber. Je comptais dans ma tête jusqu’à cinq, puis je laissais tomber le sortilège. « Baisse-toi ! » Les sortilèges ne s’arrêtèrent pas eux. Le bruit de la porte qui explose fut assourdissant. L’ouverture tant attendue, je me précipitai dehors, grosse ouverture, c’était pas que la porte qui avait explosée.

En constatant que ni l’odeur, ni le moindre bruit de pas de Kesabel ne fut perçu, je sentis mon cœur se serrer. Mais ce n’était pas possible !  En voyant qu’ils venaient sur lui, à moins que ça soit lui qui vienne sur eux, je me sentis obligée d’intervenir. Je pointai ma baguette sur lui « ARRETE DE BOUGER ! » Est-ce qu’il le fit, aucune idée mais je lançai le sortilège dans tous les cas « Diffindo. » La lumière éclaira une nouvelle fois la baguette de Kesabel, le sortilège se précipitant à toute vitesse sur lui. J’espérai que ça lui avait entaillé les mains à cet enfoiré.  J’étais totalement impuissante, sachant très bien que j’allais assister à un truc macabre et j’avais beau tenter de me dire c’est eux ou lui, pas pour autant que je n’avais pas une boule énorme dans la gorge. Je ne savais même pas quoi faire, l’aider, pas l’aider, l’empêcher d’agir « s’il te plait, ne fais pas ça. » Est-ce qu’il m’entendait seulement ? Sachant que j’allais devoir lui rendre sa baguette si je voulais qu’il survive, je tentais un petit « accio baguette » Sait on jamais que sa baguette m’obéisse encore une fois, à défaut de son propriétaire.


Citation :
oui : la baguette obéit, Max récupère sa baguette
non: la baguette obéit pas - comme le proprio - pas de baguette pour Max

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Jeu 28 Sep - 1:25
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
La colère commence à monter en toi, doucement d'abord, comme une lueur faible dans l'obscurité. Tu ressens cette tension sourde, cette énergie bouillonnante qui s'accumule dans ton corps. Les premiers signes se manifestent par un battement de cœur plus rapide, des muscles qui se contractent légèrement, et une sensation de chaleur qui envahit lentement ton visage. Au départ, tu essayes de la contenir, de l'ignorer, de la chasser, de ton esprit. Tu te dis que ce n'est rien, que ça passera, que tu vas te maîtriser. Mais la colère persiste, elle s'intensifie. Elle prend de l'ampleur, comme un feu qui prend de la force, se nourrissant de chaque pensée, de chaque injustice, réelle ou perçue. Tu te rends compte que tu ne peux plus l'ignorer. Les raisons de cette colère sont diverses. L’impuissance devant face à cette situation. L’humiliation que tu ressens alors que ta mère te fait ployer à terre devant des ennemis. Une rancœur venant de ta plus tendre enfance qui ressurgit. Une clémence accordée depuis bien trop longtemps. La colère te consume de l'intérieur, te rendant presque aveugle à tout le reste. Ton corps réagit à cette montée de colère. Tes poings se serrent involontairement, tes dents grincent, et tu sens la tension dans chaque fibre de ton être. La rage est comme une bête sauvage emprisonnée en toi, cherchant à se libérer à tout prix. Cette bête, c’est le loup qui s’agite dans tes entrailles. Et si ce n’est pas la pleine, si tu n’es pas un taré qui sait muter à foison, tes instincts les plus primaires sont éveillés. Les cordes t’empêchent d’agir, entravent tes actions. Mais tu fonces. Coup d’épaules, de pieds, de tête. Rien n’aurait pu t’arrêter. Si ce n’est ce sort que tu reçois et te fais presque voler pour t’écraser plus loin.

Mais tu ne ressens même pas la douleur. Pourtant tu es dans un état de merde. Déjà parce que tu te remets à peine de leur dernière attaque et aussi parce qu’un doloris, ça ne fait vraiment pas du bien. Pourtant, tu ne vois plus rien, si ce n’est l’envie de tous les buter. Une envie que tu pensais rapidement assouvir en découvrant Maxime non loin de toi. Elle allait pouvoir te retirer ces liens de merde qui t’empêchaient d’agir pour de bon. « Qu’est-ce que tu fous Maxime ? Retire-moi ces cordes putain ! » grondais-tu alors que ces mains couraient sur tout à la recherche de quelque chose. « Maxime… » Ta voix n’était qu’une fournaise. Une menace. Elle venait te prendre ta baguette et semblait avoir un plan merdique façon Whitefield. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de foutre. Tu te relevais tant bien que mal. Elle venait de dresser un bouclier pour vous protéger. Pour vous défendre. Toi, tu ne voulais pas défendre. Tu voulais attaquer. « Arrête tes conneries et libère-moi putain ! » Tu étais ivre de rage. A quoi jouait-elle ? Partir ? Mais elle délirait complètement. Tu resterais là. Jusqu’à ce tout ceux qui se trouvait en face de vous ne crèvent. Peut-être que tu te rends compte que la colère n'est pas la solution, qu'elle ne résoudra rien, qu'elle ne fera que causer plus de dégâts. Peut-être que tu pourrais prendre du recul, réfléchir calmement à la situation, chercher des solutions plutôt que de te laisser emporter par la colère… Ca tu as bien compris que c’est ce que Maxime voulait. Que tu ne jettes pas sur eux. Que tu ne fasses pas de bain de sang. Mais ce soir… Ils ont réussi à faire ressortir le pire monstre qui cohabite avec toi dans ta carcasse. Un être violent et sanguinaire qui se fout de la morale. Une partie de toi que tu étouffais depuis des années et que ta génitrice avait réussi à faire revenir au monde.

Quand elle gueule qu’il faut se baisser, tu le fais malgré tout. Tu n’as pas envie d’être un dommage collatéral dans son besoin de faire le bien. Tu la vois courir. Se frayer un chemin dans la brèche qu’elle a créé. Ce serait sûrement plus simple. Sortir de cette cabane pourrie et transplaner. Mais si elle croit réellement que tu vas le faire, c’est qu’elle ne te connaît pas. Tu restes là où tu te trouves et te tournes pour faire face aux derniers assaillants présents. Tu vas y passer s’il le faut, mais tu ne fuiras pas comme un lâche. Comme tu as pu le faire précédemment, tu fonces dans le tas. Ils ont trois, et ta mère ne semble plus faire autant la maline. Mais elle, tu la gardes pour la fin. La cerise sur le gâteau. Le premier n’a pas le temps de réagir. Ton front percute son nez avec violence faisant couler le sang de ses narines. Le craquement laisse entendre que tu lui as brisé. Tu en profites pour le percuter et le faire tomber, le rouant de coups. Les deux autres semblent hésiter à t’approcher alors que ta mère leur hurle de le faire. Un sort vient alors dans ton dos et tu grondes de douleurs alors que ton avant-bras et tranché de haut en bas. Mais tu es libre. Tu te retournes sauvagement et croises le regard de Maxime qui a finalement décidé de te retirer tes liens. « s’il te plait, ne fais pas ça. » Tu restes un instant à l’observer, presque hésitant. Tu secoues la tête. « C’est trop tard… »

Tu perds du sang et un des types semble vouloir profiter que tu es distrait pour viser ta blessure. Une vive brûlure remonte le long de la plaie. Te paralysant un instant. Tu as tout juste le temps de te jeter au sol pour éviter une seconde attaque. Celui que tu as couché à terre a perdu sa baguette et tu t’en saisis. Cette fois, ils sont foutus. Mais tu ne veux pas perdre de temps avec ces connards. Deux avada fusent dans les airs et leurs corps s’écroulent. Tu sais craquer ta nuque d’un mouvement sec de ta tête de droite à gauche. Ta mère commence à courir vers la brèche créée par Maxime. Tu ricanes. « Même pas en rêve… » susurres-tu au paroxysme de ta décadence morale. D’un mouvement de baguette, tu lui enroules des liens des liens autour d’elle à ton tour pour l’entraver dans sa fuite. « Qu’est-ce que tu disais déjà tout à l’heure ? Doloris ? » Tu répètes le sort impardonnable dans sa direction. Elle se tord de douleur. Tu te délectes et en même temps tu sens quelque chose mourir en toi. Tu ne saurais exactement dire ce qu’il se passe dans ta carcasse, mais ton myocarde se resserre. Tu ne te délectes peut-être pas autant que tu le pensais… L’envie de la tuer est pourtant présente. De la faire souffrir. Qu’elle paye pour tout ce qu’elle a pu faire endurer à Lua et toi
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#2 'Oui/Non' :
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#3 'Oui/Non' :
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#4 'Oui/Non' :
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Dim 8 Oct - 18:08
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Pourquoi est ce que je n’avais pas un petit ami normal ? Un type avec qui je pourrais aller au cinéma, qui m’inviterait à manger chez ses parents qui lui foutraient la honte en racontant des épisodes un peu honteux de son enfance. Non moi j’avais hérité du mec qui avait comme maxime dans la vie d’éliminer les problèmes. Je le savais, je faisais avec les trois quarts du temps et j’essayai, à mon échelle, de changer la donne. Déjà qu’à lui tout seul, Kesabel était un problème, il n’était pas aidé par son entourage. Oh oui, j’en faisais malheureusement partie. Si je n’avais pas été mettre mon nez dans ses affaires, cette soirée aurait été différente. Si sa mère avait été un peu plus humaine, cette soirée aurait été différente. Si cette meute avait les dents moins longues, cette soirée aurait été différente. Le bain de sang, je l’avais vu venir de très loin. Kesabel était énervé de base contre la terre entière. Sa mère avait compliqué les choses, qui est assez barge pour attaquer son propre fils ? J’avais certainement amplifié la chose en refusant de le détacher, ignorant son ton menaçant, ignorant ses requêtes, je voulais qu’on parte. J’étais naïve de croire qu’il me suivrait sans broncher, qu’il se dise que sans baguette, le danger était trop grand et qu’on puisse s’éloigner pour transplaner ensemble. Plus têtu et plus vengeur que lui, ça n’existait pas sur cette planète. Même attaché, il trouvait le moyen de se dire qu’il allait se débrouiller, bordel ce qu’il pouvait être chiant comme type. En prime, ne voulant ni avoir sa mort sur la conscience – surtout qu’il venait quand même de me sauver la vie – ni qu’il ne puisse se défendre par ma faute, j’étais bien obligée d’agir et de le libérer. Alors que je lui demandais de renoncer à sa vengeance, n’y croyant que très moyennement pas du tout, l’espace d’une seconde, je crus que j’allais avoir gain de cause avant qu’il ne refuse d’un geste de la tête, confirmé par ses paroles.

Déjà que Kesabel était remonté, un des membres de la meute adverse trouva que le mieux, c’était encore de le blesser, quelle erreur. Tout compte fait, je n’aurais pas vraiment besoin de lui rendre sa baguette, pour le moment en tout cas. En se jetant par terre, il récupéra celle de son premier adversaire. Oh je ne me faisais que très peu d’illusion, ce n’était pas une bonne idée de mettre une baguette entre les mains de Kesabel. En deux sortilèges, il régla le compte des deux membres de la meute, le bruit de leurs corps tombant sur le sol me fit sursauter alors même que je m’y attendais. Je sentis une boule nouer ma gorge en sentant l’odeur caractéristique de la mort. Ca n’était pas la première fois que je voyais Kesabel tuer des gens, que ce soit dans sa forme loup – qui me fichait toujours un peu la trouille soyons sincère – ou avec des sortilèges. Je ne m’y habituerais sans doute jamais. En prime, cette fois, j’étais responsable et ça rendait les choses encore plus difficiles à vivre. Lorsque la mère de Kesabel tenta de me rejoindre, ou plutôt de prendre la fuite pour échapper à son fils, je fis un pas sur le côté pour ne pas entraver ses mouvements et peut-être aussi afin d’éviter qu’elle me saute dessus, sait-on jamais, je n’avais aucune confiance en cette personne. Le rire de Kesabel me fit tourner la tête vers lui, il avait pété un boulon ? ça n’était pas le moment de rire.

Des cordes jaillirent du bout de la baguette, l’impact d’un corps qui tombe résonna une nouvelle fois ce soir. Et alors qu’à la rigueur, ça aurait pu aller vite, un sortilège et ça aurait été terminé, Kesabel avait un autre programme en tête, faire souffrir. On passait un nouveau cap dans le domaine des choses répréhensibles, auxquelles j’assistais à ses côtés. J’avais vu quelqu’un se vider de son sang, des avadas par moment, des attaques d’enfants, des loups-garous en pleine possession de leurs moyens se jeter sans potion tue-loup sur des jeunes. Et maintenant, en l’espace de même pas une heure, la mère et le fils qui se jetaient le sortilège de douleur l’un sur l’autre, merveilleux. Je restais immobile quelques secondes, les pensées tournant à toute vitesse à l’intérieur de mon crâne. Que Kesabel soit mon allié, c’était un fait. Que sa mère soit mon ennemie, c’était un autre fait. Sans le premier, je serais certainement morte à l’heure qu’il est et sans la seconde, eh bien je n’aurais pas à me poser ce genre de questions. Je ne pouvais cependant pas rester là, à regarder quelqu’un se tortiller sur le sol, le regard rempli d’une douleur sans nom. C’était au-dessus de mes forces. Je sentais les battements de mon cœur s’intensifier de seconde en seconde, mes doigts crispés sur la baguette de Kesabel. A chaque battement, j’entendais la même rengaine, je ne pouvais pas rester là sans rien faire, il fallait que j’intervienne. Je pointais la baguette de Kesabel sur lui, inspirant profondément, pourvu que ça fonctionne, pourvu que sa baguette accepte de m’obéir « Expelliarmus » Une lumière rouge s’échappa de la baguette entre mes mains pour se précipiter jusqu’à la baguette de Kesabel et faire voler la baguette qu’il avait emprunté plus loin. Wouah, même moi j’en fus la première surprise. N’étant pas complètement demeurée non plus, je pointais ma baguette sur la sorcière à terre. Je n’avais pas du tout confiance en elle, c’était une malade, il y avait une chance sur deux pour qu’elle ne capte pas que le mieux à faire c’était de fuir et qu’elle tente de s’en prendre à moi… ce qui serait quand même franchement mal venu.  Mon regard revint se poser sur Kesabel, grave, parfaitement consciente qu’il devait me maudire au plus haut point. « ça suffit Kesabel. Tu n’es pas une machine à tuer. Elle a tort de penser que la seule façon de régler les choses c’est de massacrer tout le monde. Ne rentre pas dans ce jeu, elle en est l’unique gagnante. » Il était venu me tirer des ennuis, avait prouvé à la meute ennemi qu’il ne fallait pas le sous-estimer… Ah bah, elle risquait plus d’emmerder qui que ce soit cette meute. Nul besoin de s’acharner sur quelqu’un qui ne méritait que du dédain « On rentre ensemble ? » Je le regardais avec espoir, celui qu’il délaisse sa proie, son bourreau, son poison.

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Oui / Non : Cible Maman, pas réussi le avada
Non / Oui : Cible Kesa (non pas le avada quand même rooh) Attaque Réussie
Non / Non : Cible Kesa, attaque ratée
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L'Augurey
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Lumos
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Kesabel Greyback
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Lumos
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Mar 2 Jan - 23:40
N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition 
Tu n’arrivais pas encore à réaliser ce qu’il venait de se passer durant ces dernières heures. Des fous furieux avaient décidé d’accueillir ta mère et des anciens de la meute que tu avais foutus dehors. Avec quel objectif ? Celui de terrasser tes territoires pour mieux se les accaparer. Leur tactique ? Se baser sur les paroles de ta génitrice. Paroles pleines de poisons et de haine. Au milieu de ce chaos, Maxime qui n’a rien trouvé de mieux que de les rejoindre pour tenter de te venger alors qu’ils avaient déjà failli te tuer. Les souvenirs de la trahison de ta mère résonnent dans ta tête, une douleur persistante. Un soupir de frustration s'échappe de tes lèvres, exprimant le poids de la trahison. Tu te sens comme une bête traquée, abandonnée par celle qui aurait dû être ton refuge. Pourtant elle ne l’a jamais été. N’étant qu’une pâle copie de ce qu’une mère aurait dû être. Elle avait toujours été froide, violente et insensible. Jamais elle ne t’avait réellement aimé, encore moins Lua. De là à ce qu’elle se joigne à une meute ennemie ? Tu prenais à peine le temps d’y penser, mais cela suffit à te rendre encore plus dingue. Comment avait-elle pu en arriver à une telle extrémité ? Elle t'avait donné en pâture à ceux qui étaient censés être nos ennemis communs. Ta propre mère t'avait vendu comme un vulgaire objet de seconde main. Mettant en danger Maxime afin qu’elle serve à te faire venir dans ce bourbier. La lueur de défi brille dans tes yeux, et ton regard fixe l'obscurité avec une détermination inébranlable. Tu refuses d'être brisé. Malgré les appels de la louve qui t’a fait venir ici à l’insu de son plein gré. Ta colère est un feu ardent, et elle va engloutir tout sur son passage. Tu ne contrôles plus réellement ce que tu fais, ce que tu penses. L’instinct primitif du loup, sa violence et sa rage ont pris le dessus sur tes pensées. Tu resserres tes poings, sentant l'énergie de ta haine couler dans tes veines. Chaque fibre de ton être est tendue, prête à faire face à ceux qui t'ont trahi. Sans réfléchir, tu chargeais réellement dans le tas. Baguette ou non. Tu étais poussé par une adrénaline qui ne s’expliquait pas. Tu fonçais à l’aide de ta seule force physique au risque de crever alors qu’ils étaient armés de leur baguette. Ta témérité, ta folie, eurent gain de cause puisque tu parvenais à t’en débarrasser d’un, récupérant sa baguette. En un rien de temps, malgré les blessures infligées, ta carcasse encore fatiguée, ils finirent raides, au sol. Sans un souffle de vie.

Si ta mère cherche à s’enfuir, tu l’en empêches. A ton tour tu l’enrobes de cordes. Tu te venges alors… Doloris. Œil pour œil. Dent pour dent. A cet instant, elle n’est plus celle qui t’a mis au monde. La seule chose qui te retenait encore de la blesser. Non, elle n’est qu'une traîtresse qui a voulu nuire à la meute. A Maxime en se servant d’elle. Elle ne mérite rien de plus que la mère. Quelque chose se brise pour de bon dans ton âme déjà bien étripée. Tes assassines se crispent, l’une sur ta baguette, l’autre sur elle-même à en faire blanchir les jointures. Au moment où tu décides de mettre un terme à son sort, le catalyseur de magie que tu retenais s’échappe de tes mains. Tu clignes des yeux, presque surpris. Ton regard se détourne vers celle qui s’est encore interposée entre tes pulsions et toi. « Maxime… » Ta voix gronde. Vos regards se percutent. Un instant tu te concentres sur elle. Sur sa respiration, ses battements de cœur affolés. Pourtant tu n’as aucune envie de céder. Aucune envie de t’arrêter là. « [i]T’es vraiment un moins que rien… elle te mène par le bout du nez et tu te laisses faire. Tu n’as jamais eu les épaules pour être un vrai loup. Encore moins un alpha…[/color] » Sa voix, essoufflée et éraillée, est malgré tout emplie de haine. Pourtant tu ne la regardes pas. Tu tends ta main vers Maxime pour récupérer ta baguette. Tu ne prononçais pas un mot. Et contre toute attente… Ta génitrice dans un dernier élan de fureur se jeta sur Maxime. Certainement pour récupérer l’une des baguettes.

Il te reste un peu de réflexe et rapidement tu te hisses entre les deux femmes pour empêcher la vieille de blesser Maxime. Dans l’élan, elle est parvenue à prendre une des baguette que tu lui arraches avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Vos iris se percutent. Certainement pour la dernière fois. A jamais. Tu prononces le sortilège mortel. Un frisson parcourt ton échine alors que ses prunelles se vident de la moindre trace de vie. Cette envie sous-jacente qui t’avait toujours rongé, voila que tu viens de le faire. Elle était partie rejoindre ton connard d’oncle et étrangement tout comme à sa mort à lui, tu ressentais même pas de soulagement. Juste une haine viscérale… Une colère grandissante. « J’ai aucune envie de parler. » Tu te détourne du cadavre de celle qui fut un jour ta mère. « Tu veux aller où ? » Sous-entendus, je te dépose où ? Car t’avais juste envie d’être seul. Le temps de réfléchir à toute cette merde. Et il allait falloir organiser le nettoyage de cette scène de guerre…
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L'Augurey
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Lumos
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Mar 2 Jan - 23:40
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Maxime Whitefield
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N'aies pas peur, pauvres âmes en perdition
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Le fait que Kesabel soit une machine à tuer, je l’avais toujours su, je l’avais vu à l’œuvre. Jamais je n’avais été dans cette position. Il faut dire que la seule fois où je l’avais vu massacrer à toute berzingue, je faisais partie des cibles, lui dire d’arrêter aurait été ridicule, je n’avais d’ailleurs pas été en capacité de prononcer le moindre mot, de faire le moindre geste. Aujourd’hui si et c’est fou comme je passais ma soirée à essayer de l’empêcher d’agir. Qu’il déteste cette meute, je le comprenais, elle était problématique au possible, mais j’étais persuadée qu’il y avait d’autres solutions, des solutions moins sanguinaires. Bon, étant donné qu’ils furent tous tués, on peut douter de mon talent pour la persuasion. J’avais une nouvelle mission en tête, qu’il laisse sa mère en paix et qu’on puisse rentrer chez nous. Oui, elle était problématique mais elle n’était pas idiote non plus si ? Elle aurait conscience qu’elle nous en devait une et que s’allier à une meute, même puissante, n’enlevait rien au fait que Kesabel était le meilleur. Oh ce n’était pas l’amour qui me le faisait voir ainsi, plutôt les cadavres disposés çà et là, son œuvre. Alors qu’il cherchait à se venger, je l’empêchais de torturer sa mère faisant voler la baguette d’empreint plus loin. Sa voix se fit aussitôt menaçante, son regard se posa sur moi. Je voulais qu’on rentre, je voulais qu’il arrête, il pourrait me crier dessus s’il le voulait, je voulais que tout ça soit derrière nous, je voulais qu’il efface de mon esprit ces dernières heures, les mois qui venaient de s’écouler. Sauf qu’il y en avait une qui devait être d’une connerie maladive, elle se faisait insultante, je la regardai sans comprendre. C’est comme ça qu’elle me voyait ? C’est ça l’image que je donnais de moi ? De ne pas vouloir un bain de sang, ça faisait de moi quelqu’un qui menait Kesabel par le bout du nez ? Elle rejoignait Kesabel dans sa manière de penser en réalité, c’était totalement ce qui nous avait opposé, cette incapacité de ma part à ne pas intervenir, à ne pas donner mon avis quand ça ne me convenait pas. En réponse aux paroles de sa mère, Kesabel tendit la main vers moi, je détournais le regard de cette enquiquineuse de première pour le regarder lui. Est-ce que j’étais impactée émotionnellement par les propos de sa mère, forcément, je n’arrivais pas à savoir ce qu’il pensait et j’avais peur, peur qu’il prenne son parti, pas qu’elle devienne son alliée, ça non, bien sûr que non mais qu’il pense pareil qu’elle, que j’étais une empêcheuse de tourner en rond, qu’il me tourne le dos, jugeant que je ne lui apportais que des emmerdes. Plus pour leur prouver à tous les deux qu’ils avaient tort, je ne menais personne par le bout du nez, que parce que j’étais parfaitement sereine sur les réactions de Kesabel, je lui rendis sa baguette. Allez, c’est tout bon, on allait bientôt rentrer chez lui et parler de ce qui s’était produit mais aussi de notre futur parce que je ne voulais pas passer un mois de plus comme ça. Mes convictions explosèrent dans la seconde, est ce que le fait de tendre la baguette de Kesabel fut vécu comme une opportunité, est ce que c’était de la peur, aucune idée mais je fus prise au dépourvu lorsque cette espèce d’andouille me sauta dessus.

Si moi, je ne m’y attendais pas, ça ne fut pas du tout le cas de Kesabel qui s’interposa et pointa sa baguette sur sa mère. L’adrénaline fusa en moi « NON! » Mes mots n'eurent aucun impact, rien, ça ne servait à rien. Le sortilège avait été lancé, le corps s'était effondré, sans vie, sur le sol. Si un instinct mal venu était présent en moi et me poussais à aller vérifier s'il y avait une chance, l'odeur caractéristique de la mort était partout. C'était trop, je tremblais comme une feuille face à ce surplus d'information, de violence et cette incompréhension face à ce qu'il venait de se produire en l'espace de si peu de temps. Je balayai notre environnement du regard, de la meute ennemie il ne restait pas grand-chose. Combien étaient ils à la base ? Je ne savais pas mais une chose était sûre, il l'avait pulvérisé et je n'avais aucun doute quant au fait que j'étais responsable. Si je n'avais effectivement lancé aucun sort mortel, j'avais été l'élément déclencheur parce que j'avais voulu lui venir en aide. Je n'avais fait qu'empirer les choses, je me sentais coupable de tout cela. Ce n'était pas ce que j'avais voulu et je le sentais bouillir à côté de moi comme si rien ne pouvait l'apaiser. Je relevais le regard vers lui « Kesabel je » Sa phrase me coupa dans ma volonté de m'excuser. Je ne cherchais pas à aller contre sa volonté pour une fois, je me contentais de me rapprocher de lui ayant envie de me blottir contre lui, ayant besoin de me blottir contre lui. Cette soirée avait été une catastrophe mais pour la première fois depuis des mois nous étions réunis et en cet instant précis, c'était le seul point sur lequel je voulais m'arrêter, le seul détail positif. Enfin ça, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'il demande où il me déposait ? J'eus quelques secondes d'absence, les wagons ne voulant pas s'emboîter, je n'avais pas envisagé ce cas de figure. A aucun moment durant la soirée je n'avais envisagé le fait que nous ne passerons pas la nuit ensemble, plusieurs fois j'avais prononcé des mots démontrant cette envie de juste être avec lui et pas une seconde je n'avais fait attention au fait qu'il n'y avait pas de on irait quelque part ensemble, à ses yeux. Une boule énorme se posa sur mon estomac, il me repoussait, c'était très clair et ça faisait très mal. Qu'est-ce que je pouvais dire pour ma défense ? Je ne lui avais pas demandé de venir, ah ça aurait été très intelligent comme remarque et en prime, j'étais soulagée qu'il soit venu. Je ne voulais pas tout ça, c'était une évidence et ça ne changeait rien. Est ce qu'on peut en parler ? Le message d'avant étant qu'il ne voulait pas en parler, m'en parler, me parler, je l'aurais énervé que davantage. Était-ce à cause des propos de sa mère ?  Ça n'était pas vrai, je ne le menais pas à la baguette, il n'écoutait jamais rien de ce que je lui disais, je passais mon temps à parler dans le vent, à me battre pour rien puisque tout était un échec et celui-là était pire que les autres parce qu'il avait causé la mort de plusieurs personnes dont sa mère. Comprenant que ma seule option était d’accepter la main tendue et de ne pas le froisser afin qu’il ne me laisse pas en plan ici et que je doive marcher pendant cinq plombes ou que je vole une baguette sur un cadavre mais c’est fou comme ça ne me convenait pas cette option, je me pliais à sa volonté « N'importe où, je me débrouille. » Si l'espace d'un instant, l'image de Soledad s'imposa à moi, ça aurait été injuste de débarquer chez elle, de la réveiller, ça l'aurait sûrement inquiété et elle avait d'autres préoccupations tellement plus importantes que mon cœur brisé, réparer le sien pour commencer. Sentant que ma réponse n'allait pas plaire, car n'étant pas assez précise, je repris avant qu'il n'ait eu le temps de faire la moindre remarque « Dépose moi au chaudron baveur. »  ça me semblait être la solution idéale. Elle était finie cette époque où chaque noise devait être économisée, chaque dépense devait être réfléchie des jours à l’avance, un défi de tous les jours vu mon immense talent pour l’impulsivité. Je pouvais prendre une chambre sans problème pour ce soir, je ne serais pas trop loin de la boutique, même sans être en capacité d’utiliser la magie pour me déplacer, je devrais parvenir à être à l’heure. Sans oublier qu’il y avait la boutique de baguettes, une étape forcément obligatoire… quelle poisse. Et au milieu de toutes ces pensées sur ce que je devais faire, il y avait la tristesse de me rendre compte que je venais de perdre mon copain.

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