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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Somehow you're only able to see all I am not Ϟ Jaeden Evans :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 28 Jan - 2:40
Somehow you're only able to see all I am not
Jaeden Evans Ϟ 26 janvier 2019

Devant son miroir, Rose jugeait son propre reflet. Le véritable. Comme à chaque fois qu'elle devait retrouver Jaeden, elle prenait l'apparence d'une identité propre. Elle en avait plusieurs à son attirail, une série pour son travail au ministère, et toute une autre uniquement destinée à la Cosa Nostra. Une identité par couleur : Scarlett l'éblouissante, Flavie la dynamique, Ciara l'intransigeante, Hazel la nébuleuse,... Elle n'avait alors que peu de choses à faire : incarner l'une de ces personnes, toutes aussi fictives les unes que les autres. Luca savait toujours à l'avance quelle couleur elle utiliserait, et ce selon un calendrier très précis. Il n'avait qu'à transmettre cette information à son homme de main. Le messager s'occupait du reste de l'opération.

Rose avait une grande préférence pour le roux. Flamboyant. Cuivré. Vif. Qu'importe la teinte, elle trouvait que c'était vraiment sublime chez une femme, et ce qu'importe son âge. Si on rehaussait cela de prunelles d'un vert persan, s'en était que plus radieux encore. Mais ce jour-là, ce n'est pas le moment de sortir Scarlett. D'autant qu'avec une saison si grise, elle serait bien trop exposée. Il était déjà prévu qu'elle doive faire davantage dans le discret. Un blond clair, légèrement cendré. Cette couleur était parfaite pour l'hiver. Cette fois, c'était donc Flavie qui était de sortie.
Se concentrant, elle pigmenta sa chevelure pour qu'elle se décolore et prenne la teinte exacte qui hantait ses pensées. La métamorphose se poursuivit, comme une vague, touchant à la quasi-intégralité de son corps. Sans douleur, sa forme mutait, se pliant au moindre de ses souhaits. Si elle aurait souhaité plus de fantasie, il n'aurait aucun mal à suivre sa demande. Rouvrant des yeux d'un bleu gris, Rose observa sa nouvelle enveloppe, sous presque toutes ses coutures. Le résultat n'était pour ainsi dire pas mauvais. Cette jeune femme-là n'était pas spécialement l'éloge de la beauté. Un physique simple, voire moyen tout au plus. Quelque chose d'assez passe partout. Pas besoin d'être un char d'assaut pour aujourd'hui. Plus elle se fondait dans la foule sans attirer les regards, mieux c'était.


Jusqu'à présent, Rose n'avait jamais eu à changer de fonctionnement ou de planning. Cependant, elle et Luca avaient déjà prévu quoi faire si un jour tout cela tombait à l'eau. C’était donc toujours le même modèle opératoire depuis des mois. Chaque jour-J, Jaeden et l'auror allaient tous deux au point de rendez-vous prévu, lui comme il le voulait, elle sous une forme prédéterminée. Une fois sur place, le mafieux faisait exactement tout ce qu'il souhaitait : s’installer à une table, marcher, visiter un bâtiment, se caler quelque part, qu'importe. C'était ensuite à Rose d'aller à sa rencontre. Ensuite, elle devait se présenter avec une phrase précise, selon le mois, le jour, le temps. Et surtout avant toute chose sa couleur. Si elle passait cette étape, Jaeden devait lui répondre lui aussi selon un autre schéma, qui lui était entièrement propre. Après ça, il n'y avait généralement plus aucun doute permis. Dans le cas contraire, ils devaient se montraient leurs tatouages respectifs. Chose qui n'avait été faite qu'une seule fois, un jour où le messager n'était pas vraiment certain de son identité, voyant pour la première fois sa version de Ciara.
Rose s'était alors concentrée, la peau de son avant-bras droit prenait alors l’aspect qu'elle souhaitait, reproduisant dans les détails son tatouage de la famille. Le même tatouage que celui que lui avait encré Luca il y a quelques années maintenant.

Elle aurait pu le faire apparaître n'importe où, sur sa joue, voire même dans son œil si elle l'aurait voulu. Mais ce n'était pas vraiment la tradition. A vrai dire, le véritable tatouage qu'elle portait n'était pas non plus à une place vraiment conforme... Inutile de dire que le jeune homme n'avait pas vraiment d'autorisation pour voir celui-ci, d'où l’exercice de reproduction, sur une zone plus... accessible. Bien que cela ne se soit produit qu'une fois, Rose espérait sincèrement que ça n'arriverait plus. Si les membres de la famille italienne avaient très certainement l'habitude de sortir leur marque au grand jour, ce n'était clairement pas le cas de la jeune femme.
Pour elle c'était bien plus intime. C'était son secret. Celui de Luca. Telle une promesse entre eux. Et tout le monde savait que Luca tenait toujours ses promesses... C'est pourquoi elle y tenait, comme la prunelle de ses yeux. C'était l'unique symbole qui lui rappelait que sa vie appartenait à l'héritier de la Cosa Nostra. Même si lui ne voulait pas vraiment l'entendre de cette façon. Et pour dire vrai, elle s'en contrefichait éperdument. Luca passait avant toute autre chose depuis cette fameuse nuit, même si cela impliquait de devoir aider une mafia pouvant potentiellement lui faire perdre son emploi. Il ne tenait qu'à elle de veiller à ne jamais se faire prendre.


Se couvrant les épaules d'une lourde écharpe rose et crème, puis d'un épais manteau noir, l'auror sortie dans la rue, se dirigeant non-chancellement vers le lieu de rencontre. Son petit nez retroussé était titillé par l'air froid et il se mit bien vite à rougir. Ses petites chaussures de ville à talons plats, s'accordant parfaitement avec la couleur de son jean, ne laissaient entendre presque aucun son et lui permettaient de courir sans difficulté à travers la ville en cas de besoin. La jeune Flavie, dans la vingtaine en apparence, avait tout l'air d'une jeune demoiselle enjouée qui allait profiter de son samedi après-midi pour faire quelques emplettes. Elle n'avait aucun itinéraire précis, s'arrêtant par-ci par-là pour regarder quelques façades de magasins ou jeter un œil intéressé aux terrasses de cafés. Lisant les indications de prix, ou bien les horaires de fermeture, les noms des rues,... Elle entrait parfois dans certains établissements, faisant mine de chercher quelques bricoles, essayant même un chapeau, un foulard ou un sac, avant de finalement saluer les vendeurs sans rien prendre. Il lui arrivait de le faire parfois, mais pas aujourd'hui.
Lorsqu'elle arriva enfin à l'endroit voulu, elle était légèrement en avance, comme à son habitude. Elle aimait être régulièrement la première sur les lieux, afin d'analyser plus posément la situation, une façon de ne pas être prise de court en cas de problème. Par chance ils n'en avaient jamais eu pour le moment.

Quoi qu'il en soit, c'était donc sans surprise qu'elle ne voyait pas encore son partenaire du jour. Le plus simplement du monde, elle se mit donc à observer les vitrines des magasins de l'allée, comme pour dénicher une petite perle de la mode londonienne. Un regard dans ce qu'il y avait derrière le verre, un autre dans le reflet de ce qu'il y avait dans son dos.
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Lun 11 Fév - 19:05


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Rose et Jaeden - Janvier 2019
Le bruit d'une moto qui démarre est le meilleur son qui soit à ton oreille. Un sourire satisfait prend alors naissance sur les bords de tes lèvres. Du bon boulot, oui c'était du bon boulot. Voilà des semaines que tu bossais sur cet engin. Elle t'en avait donné du fil à retordre ! Mais tu avais eu raison d'elle comme à chaque fois. Tu étais déterminé et ce n'était pas la mécanique qui allait avoir le dessus sur toi. Il y avait toujours une solution et tu venais encore de le prouver. Le client allait être bien plus que satisfait tu n'en doutais pas ! Mais tu ne serais pas là pour l'accueillir car il allait être l'heure de ton rendez-vous avec l'un des contacts de Luca. C'était dans ces moment-là que tu te rappelais dans quoi tu avais mis les pieds et à quel point ton meilleur ami avait confiance en toi. Ton rôle à toi ? Tu étais le messager et son bras droit de temps en temps même si casser la gueule à des types ce n'était pas ce que tu préférais et Luca le savait. Tu montais dans ton appartement. Tu sentais le cambouis et l'essence, il te fallait une douche. Une fois à l'intérieur, tu laissais tomber ton bleu de travail au sol, te débarrassait de ton débardeur qui était blanc de base, mais était gris voir, noir à quelques endroits à présent et de ton sous-vêtement avant de passer à la douche. L'eau chaude détend tous tes muscles, tu plaques instinctivement tes cheveux en arrière tandis que tu te laves avant de te rincer. Tes mouvements son précis, presque mécanique. Une fois l'eau éteinte tu attrapes une serviette et enroule ta taille dedans. Tu pars alors à la recherche des fringues que tu avais laissée trainé juste avant afin de les mettre au sale. Ouais... Le rangement ce n'était pas ton fort, mais tu faisais au mieux.  Une fois sec tu troquais ta serviette contre un nouveau boxer propre, un jean cette fois et un simple t-shirt qui laissait deviner les traits de tes muscles en dessous. Simple. C'était tout ce dont tu avais besoin pour la suite. Luca t'avait déjà tout transmit, tu savais où tu devais la rejoindre et sous quelle forme elle serait aujourd'hui. Les instructions étaient simples et les schémas toujours les mêmes. Si quelque chose changeait et qu'elle n'était pas apte à pouvoir te montrer son tatouage alors les informations, tu les gardais simplement pour toi.

Après avoir pris une veste, tu prenais ta baguette et en quelques secondes tu avais déjà transplaner à quelques rues du rendez-vous. Tu ne voulais pas arriver directement sur place. Tu voulais t'assurer de ne pas être suivis, que le lieu soit sécurisé et surtout de passer inaperçu... Enfin autant que possible. Il fallait dire que Luca n'avait pas choisi l'homme le plus discret pour ce genre de mission. Ta peau recouverte d'encre attirait forcément les regards sur toi. Cependant en générale il te suffisait de fixer une personne droit dans les yeux pour leur passer l'envie de t'aborder. Tu ralentissais un moment pour ne pas arriver trop en avance, prenant le temps de quadriller à la zone à ta façon. Tu passais devant les gens que tu jaugeais du regard en quelques secondes. A la moindre personne qui te paraitrait suspect, la mission serait abandonnée. Tu arrives finalement non loin du lieu du rendez-vous, tu peux déjà voir la chevelure blonde que tu es censé retrouvé. Non loin de là, tu vois un banc et tu décides alors que ce serait l'endroit où tu irais t'asseoir pour qu'elle vienne t'y retrouver. En bordure de rue, tu sortais à peine de l'ombre lorsqu'une fine silhouette te barrait la route. Féminine. Tu posais ton regard prêt à l'envoyer sur les roses s'il le fallait tout en te demandant ce qu'elle te voulait. Est-ce que son visage te disait quelque chose ? Oui, non pas vraiment... Pourtant tu sens déjà la suite arriver. Parce que tu vois déjà son petit air aguicheur, son petit sourire poindre le bout de son nez, sa main vient se coller à ton torse d'une manière bien trop familière. Tes muscles se crispent, ta mâchoire se verrouille. Tu sais déjà quelle question elle va te poser, cela faisait des mois que ça ne n'était pas arrivé.

"Cela fait longtemps que l'on ne t’a pas vue dans le coin trésor." Lâchait-elle alors tandis que ton regard se fait plus dur, tu te retiens pour ne pas que ce dernier lui lance des éclairs. "Tu as toujours les mêmes tarifs ?" Demandait-elle alors en se rapprochant d'avantage alors que par instinct toi, tu te reculais. Ton visage allait chercher celle qui se nommerait Flavie pour aujourd'hui, tu n'allais pas être à l'heure cette fois. Tu ignorais si elle t'avait remarqué, tu reportais ton attention sur la jeune femme qui te faisais des avances et faisait si peu d'effort pour le cacher. "Désolé. Je ne fais plus..." Tu n'as pas le temps de finir ta phrase qu'elle reprend. "Oh, mais tu feras bien un petit effort pour moi n'est-ce pas ?" Elle te donne envie de vomir. Ces femmes suspendues à toi, tu ne le supportais plus. Tu ne supportais plus leur regard sur ton corps. "Je ne suis pas intéressé." Lâchais-tu alors d'une voix qui se faisait plus dur, tandis que ton poignet venait prendre le sien pour se défaire d'elle. Mais à son regard, tu te demandais si cela allait être suffisant... Malheureusement, tu avais autre chose à faire et tu n'allais pas pouvoir y passer la journée... Tu t'apprêtais alors à l'envoyer sur les roses, que tu sois correct ou non tu t'en fichais, l'important était simplement qu'elle te lâche les basques...
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Dim 23 Juin - 18:56
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Jaeden Evans Ϟ 26 janvier 2019

Le messager n'était pas loin, se dirigeant vers un banc proche. Rose quant à elle attendit encore quelques instants, écumant les vitrines alentour avec un intérêt feint. Lorsque l'heure fut enfin venue, elle s'en détourna et partit en direction de la fameuse assise. Mais ses yeux n'y trouvèrent pas Jaeden. Il avait pourtant eu tout le temps de s'y installer. Aussitôt en alerte, elle remonta son regard vers le dernier lieu où elle l'avait vu et le trouva en compagnie d'une autre personne. Une inconnue, qui elle semblait bien le connaître.
C'était bien la première fois que cela arrivait. L'auror se fit à l'idée qu'elle pouvait simplement attendre qu'il se libère de son amie, elle n'aurait qu'à patienter sur le banc. Mais l'air que prenait le mafieux lui laissait entendre que ce n'était clairement pas la meilleure chose à faire. Était-il insensé de se dire qu'il était en difficulté face à cette femme ? Dans ce cas, il lui restait une carte à jouer.

À mesure qu'elle s'approchait, l'auror entendit des brides de discussion. Mais surtout, elle voyait à quelque point le jeune homme n'était pas à son aise et la femme l'abordant ne semblait plus vouloir le lâcher. Une main contre son torse, l'autre serrant le poignet du mafieux comme pour se l'accaparer. Rose connaissait un peu ce genre de situation, mais avait plutôt l'habitude d'une inversion des rôles. Comment avait-il pu se retrouver piégé dans ce rôle ? L'auror ne savait pas grand-chose de lui, mais cela l'attristait. La mine grave, Jaeden semblait sur le point de céder à la violence pour se dégager. Et attirer l'attention sur eux... Rose hâta le pas.

Lorsque l'auror arriva dans le dos de l'illustre inconnue, elle recouvrit les yeux de celle-ci de ses deux mains pâles :
- Coucouuuuuu ! Devine qui c'est ? fit-elle avec une malice presque enfantine
Décontenancée, privée de sa vue, la jeune femme lâcha aussitôt sa proie. Rose ne lui laissa nullement le temps de répondre à sa petite devinette. Se penchant à son épaule, elle souffla dans son oreille des mots pleins de colère retenue :
- Sa fiancée...
Ni une ni deux, la femme tenta de se dégager et Rose l'y aida à sa manière. Relâchant son visage abasourdi, l'auror se glissa à son côté, la dépassant en la percutant d'un coup d'épaule faussement involontaire, afin de rejoindre son "aimé". L'inconnue dans son dos, Rose tendit ses lèvres vers celles de Jaeden, mais les stoppa à quelques millimètres. Elle fit claquer le bruit léger d'un simpliste mais réaliste smack, tout en dédiant un clin d’œil au principal intéressé. Pourquoi ne pas jouer la comédie jusqu'au bout ? S'il avait eu de l’aversion pour cette femme, pas question que Rose n'en rajoute une couche. Une imitation suffisait, et l'angle de l’intruse dans son dos ne lui permettrait pas de savoir si leurs lèvres s'étaient bien rencontrées.
Tant qu'ils étaient nez à nez, une imitation de son tatouage se forma l'espace d'un bref instant dans l'œil droit de Rose, histoire de s’annoncer dans le cas où il doutait encore de l'identité de son interlocutrice. Ils n'avaient dans cette situation aucune chance d'échanger les phrases d'identification habituelles, ainsi prit-elle le risque de croire en lui, en lui présentant la marque. "Flavie" se cala ensuite joyeusement à l'avant-bras de son "fiancé", ne s'adressant qu'à lui, jouant sur le fait que l'intruse n'avait aucune signification pour elle, comme si elle avait totalement disparu à ses yeux. A vrai dire elle aurait même apprécié que ce soit déjà le cas :
- Je suis désolée, mon amour. Julia et Sara m'ont aidé à choisir ma robe, mais les essayages ont pris plus de temps que prévu.
- Ce n'est pas possible...
L'attitude amicale de Rose fondu comme neige au soleil lorsqu'elle coula vers l’inconnue un regard sombre :
- Oh ! Pardon, je t'avais oublié. Tu es ? fit-elle, avant de soudainement reprendre vivement, comme frappée par la joie, Oh mais suis-je bête, tu viens sans doute pour goûter le vin des convives ? La témoin ! Dany, c'est ça ? Ravie de te rencontrer. Il faudra absolument que tu viennes à mon enterrement de jeune fille ! Enfin, que je te mette en contact avec ma sœur surtout, car j'ignore quand ça aura lieu. Ne me prévoyez rien de trop méchant haha !
Face à ce véritable moulin à parole enjoué, la jeune femme ne put pas en placer une, balbutiant quelques mots avant de se taire à nouveau, se rendant compte peu à peu de la situation nouvelle de Jaeden. C'est au milieu du rire léger de la métamorphomage qu'enfin elle put récupérer du terrain :
- Non, non, je... Non mais me dis pas que tu es avec cette cruche ?!
Le rire de la jeune fiancée se mua en un fin ricanement, à peine sonore. Le regard mauvais, une étincelle joueuse au fond des yeux, Rose faisait des efforts inconsidérés pour se tenir :
- Comment tu y vas toi...
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Anonymous
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Mer 10 Juil - 20:04


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Rose et Jaeden - Janvier 2019
Ce n’était vraiment pas le moment de te chauffer les oreilles. La bonne femme avait de la chance que tu n’étais pas du genre à porter la main sur une femme. Tu savais que ta carcasse pouvait paraître impressionnante et parfois cela aidait même à garder les gens à distance. Mais pas cette fois… Etant une ancienne cliente à toi, elle était loin de te craindre et heureusement d’un côté, sinon on viendrait à se poser des questions sur le genre d’ébats que tu pourrais avoir… Tu n’étais pas loin de perdre patience lorsque finalement la même chevelure blonde que tu avais repérée semblait venir à ton secours… Enfin tu n’en étais pas certains sur le moment, la connaissait-elle ? Tu haussais un sourcil sans comprendre son manège jusqu’à ce que le mot « fiancée » parvienne à tes oreilles. Vraiment ? Pourtant tu ne bronchais pas, après tout, si ça pouvait te sortir de la merde dans laquelle tu t’étais retrouvé fourré sans le vouloir, pourquoi pas ? Au moment où la seconde jeune femme s’approchait de toi, tu sentais ton corps se tendre en la voyant s’approcher un peu trop près, mais en voyant qu’elle ne te touchait même pas, tu finissais par comprendre son petit manège et un petit sourire amusé naquit sur ton visage le temps d’une demie seconde que seule elle pouvait voir. Tu captais également son tatouage qui se dessina dans on œil le temps de quelques secondes, te confirmant que c’était bien la jeune femme que tu étais censé voir aujourd’hui. Soulagé, détendu, tu te décidais à jouer le jeu toi aussi et la laissait accrocher ton avant-bras avant de finalement passer ce dernier autour de sa taille, rapprochant la jeune femme de toi. Tu n’étais pas à l’aise avec la proximité, mais le fait que ce n’était que pour jouer la comédie t’aidais à mieux l’accepter. Ta main restait aussi de son bassin et tu ne te serais pas permis de descendre plus bas. Si elle n’avait pas jugé utile de t’embrasser pour de vrai, tu ne jugeais pas utile de poser ta main sur ses fesses !

« Tu en a mis du temps ma chérie. » Glissais-tu de façon parfaitement audible tandis qu’elle te répondait alors sur le même ton. Tu soupire alors un peu exagérément avant de hausser les épaules. « Les femmes et le shopping, même avec un sac à patate tu serais parfaite… » Lui glissais-tu alors en jouant le jeu à la perfection, ou en tout cas tu espérais que ce soit le cas. Mais la phrase de l’autre femme en face de vous te faisait douter. Bien sûr qu’elle n’y croyait pas. Parce que le mariage et te comporter de cette façon ce n’était pas toi. Ceci dit elle ne te connaissait pas réellement, vous n’aviez fait que vous envoyez en l’air contre de l’argent… Tu retenais un autre sourire en entendant la fameuse Flavie lui répondre. Tu n’avais pas pensé échapper à cette femme de cette façon, mais tu devais avouer que finalement cela était devenu bien plus amusant que cela en avait l’air. Plus elle parlait et plus tu te demandais si elle n’en faisait pas un peu trop, mais cela avait tout de même l’air de parvenir à faire fermer son clapet à l’autre bonne femme en face de toi. Cependant quand elle put reprendre la parole, elle n’avait toujours pas l’air de croire ce qu’elle voyait. Toi avec une femme, était-ce réellement aussi irréaliste ? D’accord, toi tu savais que c’était le cas, mais est-ce que cela se voyait autant ? En revanche, à ces mots ton regard se faisait froid, mauvais.

« Ecoutez… Je vous ai déjà dit que je ne faisais plus… Ce genre de chose. »
Lâchais-tu en hésitant sur les propos que tu utilisais. « Veuillez à présent nous laisser et ne venez plus nous importuner. Moi ou ma fiancée. » Lâchais-tu alors que tu resserrais un peu plus ta prise autour de la hanche de ton contact comme pour montrer qu’elle était bien à toi, même si ce n’était pas du tout le cas. Ruminant dans sa barbe, elle avait tout de même l’air d’avoir compris le message. Tu n’attendais pas de voir si elle allait partir. Tu te retournais toi et ta toute nouvelle fiancée du jour afin de l’attirer ailleurs. En revanche, tu ne t’écartais pas tout de suite d’elle, car tu sentais bien le regard appuyé de l’autre mégère. Tu lâchais la taille alors de celle qui était ton contact et lui prenais la main à la place, entrecroisant vos doigts comme un couple normal. Un petit éclat particulier dans le regard, un signe de complicité. « Merci d’être venu à mon secours. » Murmures-tu alors une fois que vous étiez assez loin. De plus murmurer à son oreille vous permettais de continuer de jouer le jeu encore un peu.« Je crois que c’est la façon la plus agréable qui soit de me sortir de mes ennuis. » Annonçais-tu alors un sourire aux lèvres. Te risquant à un coup d’œil dans les environs, tu ne mettais pas longtemps à apercevoir l’autre femme pas très loin de vous, continuant de vous regarder. Tu soupirais alors un instant. « Je sais que ce n’est pas… Le protocole habituel… M’enfin après tout, rien de tout cela ne l’était… Est-ce que vous voulez bien que notre entrevue se passe dans cette auberge ? Cette femme a besoin de satisfaire sa curiosité, nous aurions l’air suspect si nous nous arrêtons maintenant et si nous nous quittons rapidement. Au si on s’installe et qu’elle comprend que nous n’avons pas l’attention de bouger pendant un moment, peut-être qu’elle nous laissera en paix ? » Proposais-tu alors. Mais peut-être qu’elle avait d’autre chose à faire ? Peut-être qu’elle avait bien voulu te sortir de ces sales draps, mais voudrait bien en finir tout aussi vite ? C’était déjà bien assez gentil de sa part d’être venu t’aider… Tu ne lui en voudrait sans doute pas si la réponse était négative…
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