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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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blame it on the alcohol (heimir) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 31 Mai - 2:02
heimir & noctis


❝ Allez, j'la redis parce que tu m'fais pitié. Elle est classique et facile en plus, cherches bien. Qu'est-ce que c'est que deux grains de riz en Somalie ? ❞

Haussement d'épaules, il incline la tête de droite à gauche pour signifier qu'il n'en sait rien tout en souriant – t'aimes bien être traîner dans les bars avec Kieran. De deux ans plus jeune que toi, a beau être nul pour les devinettes, il a de l'humour noir et il s'amuse assez facilement des conneries qu'tu peux sortir. C'est toi pourtant en ce moment qui pouffe de rire, qui roule légèrement des yeux de façon ironique – t'es pas moqueur, t'es pas bourré, juste amusé et ton rire s'en ressent. L'alcool est encore loin d'te monter à la tête mais ton pote te fait marrer malgré tout, parce que c'est la troisième énigme que tu lui balances et qu'il n'en a pas encore deviné une seule. Tu joues avec le verre de whisky que t'as vidé cul sec pendant qu'il avouait son ignorance avant de finalement laisser échapper la réponse en lui adressant un sourire sympathique.

❝ Le meilleur ouvrage de science-fiction vendu dans l'pays, enfin. ❞

Il rigole et c'est à ton tour d'hausser les épaules en te reculant sur la banquette – vous n'êtes que deux mais il y a encore peu de monde à cette heure dans le bar, tu as préféré aller dans la zone confortable des trois balais plutôt que d'rester sur une chaise en plein milieu du bar ou de traîner au comptoir au comptoir. Tu pourrais avoir des remords de picoler à dix-sept heures, avant même qu'la soirée soit commencée, qu'les gens aient quitté leur travail et d'entraîner un sixième année avec toi au passage, mais tu t'en fous, t'as fait bien pire quand t'étais encore toi-même à Poudlard – et puis c'était l'seul moment de la semaine ou Kieran était libre, cette fin d'après-midi de Samedi du mois d'Avril. T'as parlé de trucs sérieux, avant d'commencer à dévier sur les conneries que tu sors habituellement et t'es plutôt satisfait d'avoir eu un minimum de maturité au début d'la conversation quand il annonce qu'il doit repartir pour aller réviser ses cours, même si l'annonce t'arrache un grimace, l'genre que seuls les types paumés dans ton genre sont capable de faire en réalisant que l'temps leur file trop vite entre les doigts – ou est-ce que c'est toi qu'a le cerveau décalé niveau horaire, à cause d'la came, d'l'alcool ou d'la fatigue ? Mais tu l'approuves, roulant de nouveau les yeux et transformant ta grimace en sourire ironique. Tu chopes un paquet de clope au hasard dans ton sac posé au sol, en tirant une que t'allume d'un coup de baguette et tu renvois le reste d'où il vient aussi sec,  mais tu lui réponds quand même avant d'tirer la première bouffée.

❝ Ouais, vas donc bosser p'tit con ! J'espère que t'es plus doué pour les études que pour l'humour. Tiens, cogites là-dessus en attendant la prochaine fois qu'on s'croise, à ton avis pourquoi est-ce que la nature a donné une bite aux hommes ? Si t'arrive à retrouver la réponse avant que j'repasse à Poudlard, envoies-moi un hibou. ❞
❝ Tu reviens à Poudlard même en étant à l'unif ? ❞
❝ Yep, cela passe le temps puis j'peux vérifier si personne fait chier Thadd' au passage. ❞

Il hoche la tête en signe approbateur, t'fais un highfive en guise de salut avant de quitter les lieux. Tu le suis du regard jusqu'à ce qu'il referme la porte des trois balais sur lui avant d'reporter ton attention sur le reste des clients – un de moins, vous n'êtes plus qu'une poignée dans le bar, dont deux types assez proches de toi sans être à la même table mais qui te tournent le dos et deux autres ensembles, un peu plus loin, un couple qui discute autour de deux pintes de bièraubeurre et entre deux roulage de pelles. Tu restes l'seul étudiant dans le coin, encore raccroché à l'univers scolaire même si t'es à l'université et majeur depuis un moment désormais. Tu portes la cigarette à tes lèvres, tires dessus et recraches aussi sec la fumée dans les airs – tu n'profites pas de la saveur de celles-là, tu les prends uniquement pour voir le motif s'élever dans les airs – un bouquet de fleurs, associée à la saveur rosée de lune, c'te plante qui sert dans la composition du philtre de Mort vivante.Tu tires la clope jusqu'au bout, rapidement pour voir les bouquets se succéder les uns aux autres devant ton regard un peu trop vague et paumé et tu la termines en moins de deux minutes, comme si elle te cramait les doigts et que t'étais pressé de l'écraser dans le cendrier posé au milieu de la table. Tu t'étires un bref instant avant d'bouger ton cul et d'aller au comptoir, recommander un autre whisky. Tu balaies les bouteilles du regard, tu finis par t'décider pour un Beetle berry cette fois-ci et tu retournes sur la banquette le temps que la patronne l'amène. Tu d'vrais sans doute bouger ton cul maintenant qu't'es seul mais t'as la flemme de t'foutre ailleurs, même si tu paraît un peu trop seul pour toute la place qu'il y a maintenant qu'ton pote s'est barré. Tu jettes sur le trajet retour un bref coup d'yeux aux deux types par trop loin de toi, pour satisfaire ta putain d'curiosité parce qu'ils te tourneront de nouveau le dos quand tu seras retourné t'asseoir. Un blond et un roux, tu notes que l'second a les cheveux longs – des fois tu testes avec ta métamorphomagie pour voir le style que cela te fait, mais t'as pas trop la gueule à avoir les cheveux tombant trop en dessous des oreilles. T'es trop Lestrange pour cela, faut croire, même si on dirait pas que t'appartient à la lignée, encore moins ce Samedi ou le temps qui recommence à se faire agréable t'as encouragé à te vêtir d'un short noir et d'un marcel blanc comme tu n'avais pas court, laissant les tatouages encrés sur tes bras à la vue de tous. Enfin, trop Lestrange, cela dépends pour qui. A-J en est la preuve, un fils de cette lignée peut avoir les cheveux longs même si c'est encore un gosse et que les siens tombent sur les épaules, c'n'est pas non plus une tignasse en cascade qui descends jusqu'au omoplates ou jusqu'aux reins.

Dans tous les cas, t'aimes bien les cheveux longs, c'est agréable d'enfoncer ses doigts dans une tignasse soyeuse. C'est sûrement pour cela que t'es plus aux femmes qu'aux hommes – tu t'pinces toi même le bras à cette pensée, un peu stressé. T'es pas plus aux femmes qu'aux hommes, t'es entièrement à elles. Ce que tu fais dans l'boulot en tant qu'actif cela compte pas vraiment, c'est pour gagner d'l'argent, pas vrai ? T'as pas le temps d'te perdre dans cette pensée, l'alcool arrive déjà, juste le temps que tu termines la nouvelle clope et que le dernier bouquet de fleurs composé de fumée rouge vif s'évapore dans le bar, l'imprégnant encore davantage d'une odeur de tabac.

❝ Tu pourras m'amener l'addition ? ❞

Sourire, un peu sincère pour une fois. T'as fini par en venir à tutoyer la patronne, elle te l'a accordé après tout le temps que t'as passé entre les murs de sa taverne durant tes années d'études à Poudlard – mais là tu tiens plus à t'attarder ici pour le moment. Tu t'en rendais pas compte quand tu venais le soir ou les week-end quand les étudiants venaient à Pré-au-Lard mais l'ambiance est beaucoup moins motivante quand le village est déserté de ses fêtards. Si le taverne n'était pas propre et agréable à regarder, le silence pesant qui y règne, seulement entrecoupé par le couple, pourrait te faire penser que tu es en réalité à la tête de Sanglier. Encore une ou deux heures, le temps que les gens finissent de bosser et commence à se pointer, que les élèves trouvent le cran de sortir en douce du château si certains là-bas ont l'audace dont tu faisais preuve à longueur de temps, et le bar commencera à se remplir davantage mais tu n'as pas trop la patience d'attendre que le temps passe en t'faisant chier. Tu notes pour la prochaine fois que tu feras mieux que de revenir plus tard soirée si c'est pas pour voir un pote – t'as pas spécialement envie de causer mais les bourdonnements provoqués par une masse humaine nombreuse et joyeuse t'accrochent quand même mal et t'as besoin d'avoir une bonne ambiance autour de toi dans les bars. En attendant la facture qui doit être un peu salée, ou qui le serait si tu n'étais pas un fils Lestrange et que tu n'avais pas plusieurs chambres fortes à Gringotts à disposition, tu savoures ton verre, t'abstenant de le vider cul sec pour une fois, et tu jettes un nouveau coup d'yeux au type roux qui te tourne le dos. À la réflexion, tu l'as déjà croisé quelque part et pas qu'une fois. Cela doit être un pilier d'bar, lui aussi, pour qu'il te revienne en tête, même si avec ses cheveux longs et son léger maquillage, il ne doit pas passer inaperçu auprès d'un certain nombre de gens. Tu devrais faire plus gaffe au monde qui t'entoure et aux personnes qui errent dans ton champ de vision, par question de prudence ou de maturité, mais tu t'en bats complètement les couilles – c'est pas qu'tu manques de cervelle, c'est pas qu't'es pas physionomiste, c'est qu't'en a rien à foutre de la majeure partie de l'humanité et qu'un visage doit t'percuter de nombreuses fois le regard avant que tu n'y associes une sensation de déjà-vu.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 30 Juin - 23:12
Blame it on the alcohol
ft. Heimir & Noctis
20.09.18 ▬ Trois Balais

Les journées ici se ressemblent toutes, mais qui suis-je pour juger? J’ai mes petites habitudes, et même si je change régulièrement de pays, au final, tout me paraît semblable à autre chose. Je débarque, telle une tache dans un océan humain où tout se ressemble. Je débarque moi et mes manières parfois extravagantes, mes connaissances superficielles sur le pays en question, mes interrogations parfois intrusives et gênantes pour des inconnus. Alors je rentre dans un bar, je me bourre la gueule comme il faut et pars chasser pour ne pas terminer la soirée seul dans mon lit. Je me mêle à ces autochtones, m’emmêle dans des étreintes à n’en plus finir, au grand dam de mon meilleur ami qui de toute façon ne peut rien dire là où il est. Je découvre d’autres moeurs mais trouve toujours des similitudes entre elles, particulièrement au creux de la chaleur d’un autre homme. Mon excuse officielle est toujours bien pratique pour rencontrer du beau monde dans des endroits parfois reculés du globe, là où on est obligé de connaître la langue locale pour se faire comprendre car l’anglais n’y est pas courant. Une excuse qui m’ouvre des portes, après tout, que pourrait-on reprocher à un simple scientifique? C’est ainsi que j’ai réussi à obtenir une dérogation que je n’espérais plus, l’été dernier. Sans cette autorisation, je n’aurais jamais mis les pieds en Angleterre. Ce pays est trop...proche, trop civilisé à mon goût. J’aime quand c’est un peu sauvage, même si chasser devient plus complexe au milieu d’un village de 100 habitants si on compare à la vieille capitale Londonienne. Pourtant me voilà...est-ce parce que je me suis lassé des voyages au bout du monde? La Finlande est la porte à côté comparé à la Chine ou aux Etats-Unis. Peut-être est-ce un signe de la fin de mon délire...peut-être qu’il me faudrait me poser tranquillement avec quelqu’un, et écrire mes bouquins par rapport aux milliers de notes qui prennent la poussière dans la bibliothèque de Sören. Honnêtement, cette perspective me fait de l’oeil...mais je sais que je ne vais pas tenir très longtemps comme ça. J’ai besoin de ma liberté. Besoin d’air pur, d’un semblant de changement.

C’est peut-être ça, le problème avec moi. Je dis que j’ai besoin de changement et je ne fais aucun effort en ce sens. C’est comme si...j’attendais de la vie qu’elle me foute un bon coup de pied au cul pour me bouger. En attendant, je stagne dans une situation loin d’être idéale. Je bois, je baise à tout va, et j’attends un signe. J’ai cru pourtant l’avoir trouvé, mon signe, lorsque Thaddeus est entré dans ma vie...mais j’ai été stupide. Ce gamin n’a rien à foutre avec moi, et je n’ai de toute façon pas le droit de l’aimer. Je ne peux pas, j’ai promis il y a des années déjà que mon coeur resterait à jamais attaché à la personne qui me l’a volé pour la première fois. Je frotte machinalement mon avant-bras planqué sous un gilet sombre. Comme si elle ressentait mes pensées troubles, ma cicatrice me démange légèrement. Je me demande si une telle marque magique disparaît une fois la promesse rompue...est-ce que mon cadavre porterait toujours ces traces blanchâtres semblables à de minuscules chaînes? Je ne me suis jamais penché sur la question, mais je suppose que oui. C’est un peu comme un tatouage, en soi, ça ne disparaît jamais vraiment.

J’ignore pourquoi je me perds ainsi dans des pensées plus sombres les unes que les autres, le regard perdu au fond de mon verre de whisky pur malt. Les jours défilent, et je me sens plonger peu à peu dans des abysses semblables à celles qui m’ont enveloppé il y a quinze ans, lorsque Alexei a définitivement disparu. Son fantôme me hante...et je ne suis pas persuadé que Thaddeus soit innocent dans cette histoire. Leur ressemblance physique me perturbe, leurs similitudes, même si au fond ils sont radicalement différents. C’est comme mon amour s’était matérialisé de nouveau, réincarné dans cet adolescent. J’y ai cru un instant, lorsqu’il m’a annoncé son âge après notre première fois. Mais il est légèrement trop vieux pour être né au moment de sa mort à lui. Ce n’est qu’une coïncidence...et à partir de ce moment-là, j’ai commencé à me détacher du gamin. J’ai recommencé à en voir d’autres. J’ai tout fait pour l’oublier, pour l’éloigner. Je ressens pourtant ce besoin de revenir près de lui, comme accro à une nouvelle drogue du marché. Lorsque je ne me rends pas disponible le samedi, je passe des heures allongé sur mon lit à fixer le plafond sans le voir, à murmurer son nom dans une litanie assez flippante, sous l’emprise de substances pas forcément très légales. Je suis devenu accro...et c’est bien ça le problème, au fond.

Le bar est calme pour un week-end, peut-être trop calme à mon goût. J’ai vu mon cher bébé un peu plus tôt dans la journée, malheureusement il n’a pas pu rester trop longtemps...et je n’ai pas cherché à le retenir, pour toutes les raisons mentionnées plus tôt. Je l’ai laissé s’échapper le coeur serré, comme un junkie à court de sa dose. L’alcool prend le relais maintenant, et ça doit bien faire deux heures que je suis accoudé au comptoir à enchaîner les verres. Je ne  bois pas très vite, alors je dois être à mon cinquième...peut-être sixième...tout ce que je sais, c’est que je commence à avoir la tête qui tourne de n’avoir rien avalé de consistant autre que la demie pomme que Thaddeus m’a forcé à manger. Je lève finalement la tête pour regarder le barman occupé à laver la vaisselle, puis balaye la salle du regard dans l’espoir d’accrocher quelque chose d’intéressant. Il est encore trop tôt pour avoir un terrain de chasse agréable...et de toute façon, dans ce village, il n’y a pas grand-monde au final. J’aurais dû me bourrer la gueule à Londres directement, mais ah...tant pis. Ce sera pour une prochaine fois. J’ai déjà bien consommé niveau sexe tout à l’heure mine de rien, Thaddeus est de plus en plus motivé je crois. Comme s’il sentait que je m’éloigne de lui...uh...plausible.

J’aperçois un jeune homme installé à une table non loin, qui me fixe lui aussi du regard avec insistance. J’esquisse un sourire de prédateur par habitude, et lui fais un signe de la main pour l’encourager à s’approcher. S’il me regarde comme ça, c’est qu’il a une idée derrière la tête, non? Je me demande quel âge il a, celui-là. Je n’ose plus m’avancer maintenant, de peur d’être choqué...je ne veux pas basculer du côté pédophile de l’histoire, oh! Mais de toute façon, je n’ai pour le moment aucune envie de l’emmener dans ma chambre. Je veux juste...ne pas finir tout seul.

« T’as l’air seul et perdu dans ta tête, gamin. Ton pote est parti alors tu ne sais pas quoi faire à ton tour, c’est ça? »

Je le détaille un peu plus, et découvre quelques tatouages sur sa peau pâle. Décidément, c’est la mode par ici chez les jeunes! De mon temps, je ne crois pas avoir connu de tatoués du genre. C’était mal vu à cette époque, seuls les membres de gangs, de la mafia ou les prisonniers se retrouvaient avec ces artifices. Il faut croire que ça s’est démocratisé. Je me demande si son encre est magique, à lui aussi...

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