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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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That's what friends are for ✧ Cassie :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Lucy Rosebury
Lucy Rosebury
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Ven 11 Mar - 22:17

 

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— Cassie & Lucy

Un virage serré, un feu orange bien mûr grillé, ma petite new beetle filait dans Londres à toute allure, comme d'habitude. J'allais être en retard, oui comme d'habitude... J'avais rendez-vous avec Cassie dans un café et bien sûr celui-ci était à l'opposé de ma destination actuelle. Oui parce que j'avais promis de récupérer une commande pour ma mère et comme j'avais laissé traîner, c'était le dernier jour pour le faire. Je garais la petite voiture rouge le long du trottoir dans un crissement de pneus désagréable et bondit hors du véhicule pour me précipiter dans la boutique. Et... Il y avait la queue... Je grommelai, songeant que la prochaine fois je me ferais passer pour une femme enceinte pour passer devant tout le monde. Toujours avoir un petit coussin rebondi à proximité de soi. Quand ce fut enfin mon tour, j'eus envie d'étriper la vendeuse qui ne trouvait pas la commande en question. Fallait quand même pas que je cherche moi-même dans son fourbi d'arrière-boutique ? Ha non c'est bon, elle l'avait! Forcément si elle n'était pas foutue d'écrire un nom de famille correctement...  Je pris le carton et sortis à toute vitesse de la boutique avant de désespérer et de crier mentalement au complot en voulant regagner mon véhicule. Oui parfaitement, un agent était en train de verbaliser ma voiture ! Qu'est-ce qu'il me fichait lui ? Elle était bien garée ma voiture, elle ne gênait personne. Pour une fois...

- Arrêtez ! Pourquoi vous me mettez une contravention ?!
- Vous n'avez pas payé le parcmètre Miss... Dit-il en me tendant le feuillet d'un air satisfait.

Je le regardai médusée. Bordel, l'horodateur... Je rêve, je me faisais avoir pour quelques livres de ticket de stationnement. Ma lèvre se mit alors à trembler et je fondis en larmes... Qui faisait-on mourir aujourd'hui ? Allez maman ! De toute façon, c'était pour elle la commande, et j'avais déjà fait mourir Papa cinq fois le mois dernier... Chacun son tour.

- Oh noooon, je passe vraiment la plus horrible journée de ma vie ! J'ai perdu ma mère ce matin à l'hôpital, un cancer foudroyant... je, je... s'il vous plaît, vous ne pouvez pas faire quelque chose ?

Il me regarda, grimaça et m'expliqua qu'il ne faisait que son travail, blablabla... Bref j'étais tombée sur le type le plus sans cœur qui soit... Je pris ma prune, remontai dans ma voiture et souhaita très fortement qu'il se fasse bouffer par un tigre échappé du zoo ou version plus probable, qu'il se pète le genou dans les marches de la prochaine station de métro qu'il emprunterait. Je soufflai, jetai un œil à l'horloge numérique du tableau de bord. Et bah voilà j'avais déjà dix minutes de retard et j'avais encore de la route à faire. Je sortis mon téléphone et j'envoyai un message à mon amie, lui expliquant que j'aurais un tout petit peu de retard... Léger contretemps quoi... Qu'elle ne pense pas que je lui pose un lapin, ce n'était absolument pas mon genre. Par contre, être à l'heure, c'était une autre histoire...

Voilà comment je repris la route en trombe en essayant de ne pas provoquer d'accident, parce que je n'avais vraiment pas le temps pour un constat et absolument pas l'envie de finir à pied le chemin qu'il me restait à parcourir. J'augmentai le son de l'autoradio qui passait un vieux tubes des années 90 et finis par rejoindre le point de rendez-vous sans autre pépin ou prune d'ailleurs... Je déboulai dans le café et cherchai des yeux mon amie, avant de la rejoindre.

- Je suis désolée, m'excusai-je essoufflée avant de m'affaler sur la banquette en face d'elle. J'aurais voulu te dire que la reine d'Angleterre en personne m'avait retenue pour une question de sécurité nationale, arme biologique tout ça tout ça, mais en vrai j'ai pas d'excuse valable... Enfin, si, mais ce serait trop long à expliquer. Sinon dis-moi tu n'aurais pas un pote à la circulation ? Au fait ça va ? Non attends, je refais... Bonjour Cassie, comment vas-tu ?

Pause. J'inspirai, j'expirai et esquissai un sourire à la jeune femme. Voilà voilà, belle entrée en matière. Ha le serveur était là, je parcourus la carte avant de commander un chocolat chaud, nappé d'un coulis de caramel au beurre salé, guimauve et chantilly... Ma ligne allait très bien merci. Mon porte-monnaie par contre ne me remerciait pas et encore moins avec la contravention, mais après Cassie bossait dans la police, elle avait peut-être un pote qui lui devait un service, sait-on jamais... J'avais connu la jeune femme sur les bancs de la fac. On ne se destinait pas à la même carrière, mais on avait eu quelques cours en commun.  De nature très sociable il n'avait pas fallu longtemps pour sympathiser avec une personnalité aussi attachante. Lorsqu'elle m'avait appelée pour me proposer de se voir, j'avais dit oui bien sûr ! Qui refusait de sortir boire un verre avec une amie ? Un ermite voilà, ce que je n'étais absolument pas.

- Bon quoi de neuf depuis la dernière fois ? Le boulot ça va ?

Oui, oui je sais, il fallait que je la laisse répondre un peu. Parler seule c'était pas fun. Ah mon chocolat chaud ! Voilà qui allait m'obliger à me taire un peu entre deux gorgées. Je soufflai sur la boisson brûlante, râlant intérieurement sur cette manie qu'avaient les cafés à servir des boissons imbuvables dans un premier temps à cause de la température.

MAY
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Sam 19 Mar - 12:50



That's what friends are for

Lucy & Cassie ♣  Début Mars 2021  

Aider à traquer des criminels n’avait rien de bien amusant. Du moins pour le commun des mortels. Pour Cassiopée Atkins c’était l’éclate totale. Se plonger dans la psychologie d’un tueur ou d’un kidnappeur, analyser ses comportements passés et tenter de prédire ainsi ses actes futurs. Se replonger dans la pile de dossiers monumentale constituant une affaire en cours, tout éplucher pour tenter d’y retrouver des schémas, revoir encore et encore les interrogatoires pour juger de leur pertinence… Il y avait tant à faire. Un vrai travail d’enquêteur auquel elle aimait ajouter sa petite touche. Son avis à elle en tant qu’experte dans le domaine et psychologue de formation. Une tâche colossale dans laquelle il était très facile de se perdre, à la fois mentalement et temporellement parlant. Heureusement pour la jeune femme, elle était bien entourée. Son naturel très enjoué l’aidait également à se détacher de la plupart des affaires qui atterrissaient sur son bureau. Lorsque cela n’était pas le cas, elle pouvait compter sur son cercle d’amis pour lui changer les idées mais également sur sa créativité débordante libératrice. Les dossiers lourds finissaient tous par alimenter ses projets de livres policiers, se muant en enquêtes aux nombreux rebondissements pour arriver vers une fin heureuse. Toujours. Elle faisait face à suffisamment de drame au quotidien pour en plus en ajouter dans ses romans. Si elle, petite orpheline malmenée par la vie, avait pu espérer s’en sortir, pourquoi ne pas ajouter un peu plus de lumière et d’espoir dans ce monde à travers son travail et sa passion pour l’écriture ?!

C’est donc dans un entre-deux, à la fois le nez plongé dans les dossiers et ses notes pour son futur roman que Cassie réalisa enfin l’heure qu’il était. Si durant l’espace d’une fraction de seconde ses prunelles émeraudes revinrent se poser sur le charabia qu’elle était la seule à pouvoir déchiffrer, la panique l’envahit bien vite. Elle allait être en retard. « Mince ! » S’exclama-t-elle avec son habituelle retenue, cédant rarement à quelques grossièretés à moins que ça soit la catastrophe. Et ça pouvait, au final, très facilement le devenir. Une boulette était très rapidement arrivée. Surtout quand on s’appelle Cassiopée Atkins. Non sans une certaine précipitation, la jeune femme vint fourrer ses différentes feuilles volantes dans son sac, ajoutant deux carnets, un stylo ainsi que les documents qu’elle avait justement mis de côté pour son rendez-vous avec Lucy. Si elle avait beau connaître l’habituelle propension de son amie à être en retard, Cassie restait optimiste sur ses capacités à pouvoir arriver même en avance. Oui, optimiste je vous dis ! C’est ainsi que le petit bout de femme s’extirpa de son appartement en catastrophe, enfilant à la va-vite son blouson tandis qu’elle essayait de refermer de sa main libre un sac dont débordait encore de nombreuses feuilles. Arriva ce qui devait arriver, Cassie renversa le tout au sol. « Mais… Bon sang ! » Pesta-t-elle en rangeant grossièrement le tout pour enfin gagner les rues animées de la capitale anglaise.

Heureusement que le café dans lequel elles avaient convenu du rendez-vous n’était pas si loin. Si au final Cassie allait être à l’heure, la jeune femme ne put s’empêcher de presser le pas, profitant des quelques feux rouges pour piéton afin de se recoiffer dans le reflet renvoyé par les vitrines sur son chemin. Enfin sur place, elle constata sans grande surprise être la première arrivée et s’installa librement à une table. Au moins elle pourrait un peu remettre de l’ordre dans ses affaires en attendant l’arrivée de son amie et sembler un brin plus préparée pour ce qu’elle avait à lui demander qu’elle ne l’était vraiment. Sous le regard amusé des serveurs, Cassie extirpa donc de son sac un bordel sans nom composé de feuilles dans tous les sens, dossiers et carnets de diverses tailles. Probablement par expérience professionnelle, aucun d’entre eux ne vint lui demander si elle souhaitait boire quelque chose, la jeune femme se préparant visiblement à un entretien ou trop occupée pour se préoccuper de ce qu’elle allait pouvoir boire. L’inconvénient quand on est bordélique c’est qu’on peut facilement, dans les situations les plus banales, sortir du lot et s’afficher en public. Une fâcheuse habitude prise depuis l’enfance qui, malheureusement, l’embarrassait toujours autant sauf dans ce cas précis. Elle ne faisait perdre du temps à personne, ne gênait personne non plus alors pourquoi se préoccuper du regard des autres ?!

Quand Lucy arriva enfin dans le café, Cassie avait eu le temps de réorganiser son joyeux bordel et fit signe à son amie d’un grand mouvement ample et enthousiaste de la main, affichant un large sourire pétillant. Oui, quand la prétendue moldue était heureuse, difficile d’avoir des doutes sur sa sincérité. Vous connaissez l’expression « lire en quelqu’un comme dans un livre ouvert » ? Ça caractérisait parfaitement la jeune femme et son tempérament franc, peu enclin à une quelconque forme de dissimulation de ses émotions. Avant même qu’elle n’eut le temps de la rassurer sur ses quelques minutes de retard, Lucy se lança dans une longue explication qui n’eut que pour effet d’élargir le sourire de Cassie avant qu’un petit rire ne lui échappe. « Bonjour Lucy. Je t’avoue que je suis déçue. L’histoire de la reine d’Angleterre avec l’arme biologique et la sécurité nationale menacée aurait fait un parfait roman adapté de faits réels. On aurait même pu partager les droits d’auteurs. » Plaisanta-t-elle dans un nouveau rire avant de reprendre. « Comment toi tu vas ? Tu as l’air toute essoufflée. » Le serveur une fois arrivé, elle commanda enfin un thé vert accompagné d’une tranche de citron et quelques scones avec de la confiture. La demande de Lucy lui extirpa un nouveau sourire, reconnaissant bien là son amie dans toute sa splendeur. « Ça va oui. On a une très grosse affaire sur laquelle je travaille en ce moment avec un collègue. Quatre meurtres d’un potentiel tueur en série. C’est assez intense mais j’aime bien. » Dit-elle, les yeux pétillants de cette joie distinctive qui la caractérisait bien quand elle parlait de son travail, de psychologie ou même tout simplement de criminologie. « Et toi, comment tu vas ? A part ce contact dont tu as besoin au département de la circulation ? » Une petite pique gentille pour lui laisser le temps de faire le point sur ce qui alimentait sa vie en ce moment tandis qu’elle se servait un peu de thé et pressait sa tranche de citron au fond de la tasse. « D’ailleurs j’ai besoin de tes lumières sur quelques éléments techniques pour mon futur roman. » Annonça-t-elle d’entrée. Au moins le ton était posé.


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Lucy Rosebury
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Mer 23 Mar - 23:05

 

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— Cassie & Lucy

Est-ce que je passais ma vie à courir ou était-ce la vie qui me faisait courir ? Ha ! Question hautement philosophique qui n'avait aucune importance en ce moment même. C'est vrai que j'avais de l'énergie à revendre et que je ne me voyais pas passer ma vie affalée dans un canapé à attendre que le temps passe. Aïe, dire que ça avait failli arriver... Une mauvaise passe qui me semblait si loin maintenant. Peut-être que si j'étais un peu plus organisée, je passerais moins pour une fille qui courait partout pour être à l'heure ? J'avais essayé pourtant, des agendas papiers qui finissaient par disparaître entre les coussins de mon canapé, des rappels sur mon téléphone auxquels je ne prêtais pas forcément attention, des ribambelles de post-its sur le frigo et j'en passe, mais rien à faire tout se finissait toujours pas une course contre la montre pour atteindre les objectifs. Il y en avait qui était né avec un réveil combiné au cerveau, sauf que moi ce n'était absolument pas mon cas. Alors forcément, j'avais en stock une ribambelle d'excuses toutes prêtes, parfaitement crédibles pour chaque retard ou contre-temps. Sauf avec ceux qui connaissaient mon légendaire timing...

- Han quel dommage ! Mais je t'avoue, le jour où la reine d'Angleterre demande à me parler en personne, je lui demande un selfie avec elle, et je te jure que j'irais faire la roue dans une galerie de Buckingham Palace ! Même si on est en crise avec menace de bombe biologique et tout le toutim. Repris-je sur le ton de la plaisanterie.

Ouais bon peut-être que je sauvais le pays d'abord et après j'irais parcourir le château en trottinette et partager une tasse de thé avec la reine. Oh, mais est-ce que si je trouvais le moyen de me rapprocher de Mosieur le ministre, y'avait moyen d'obtenir un laisser-passer pour le palais royal ?

- Moi ? Essoufflée ? Non regarde, je vais nickel, super euh... en pleine forme voilà. Non, mais c'est parce que je parle vite ou beaucoup ? Au choix...

Hop plus rien, pas essoufflée du tout. A moins que je sorte d'un match ou d'un entraînement de barbare de mon cousin, je ne restais jamais bien longtemps à cracher mes poumons. Il n'était plus question de courir, bien au contraire, il était question de bavardages et de chocolat chaud. Un combo parfait. J'écoutai intriguée, les dernières nouvelles de mon amie.

- Hum, rassure-moi, son type de victimes ce ne sont pas des filles brunes de trente ans qui affectionnent particulièrement le chocolat ? Non attends, je ne suis pas certaine de vouloir connaître la réponse...

Quand Cassie parlait de son boulot, j'avais l'impression qu'elle me racontait un épisode d'Esprits Criminels. Sauf que ses récits n'étaient pas de la fiction, alors parfois il valait sans doute mieux que j'ignore qu'un type se baladait dans mon quartier avec une machette prêt à faire une petite fricassée d'organes. Je suivais des entraînements depuis un bout de temps, avais d'excellents réflexes, n'empêche que je n'avais aucune envie de me faire agresser en pleine rue, le soir en rentrant chez moi pour vérifier que je savais bien me défendre.

- Moi, je vais bien, oui alors du coup j'ai une prune de stationnement, apparemment y'avait un horodateur, mais s'il était planqué aussi ! En même temps si l'autre gourdasse de vendeuse avait pas mis trois plombes pour trouver une commande... Bref vraiment la poisse quoi. Donc si jamais tu connais quelqu'un qui peut faire disparaître les prunes, si il ou elle est mignonne en plus, c'est bonus, ajoutai-je en lui faisant un clin d'oeil.

Joindre l'utile à l'agréable quoi. Non puis je me connaissais, ce n'était certainement pas la dernière contravention que je choppais. Une relation dans les forces de l'ordre, je n'avais jamais tenté tiens. Ha oui je sais pourquoi. Moi et le respect des règles, de l'autorité... Je soufflai sur ma boisson en songeant au mauvais plan d'une relation de ce genre, avant de relever la tête intriguée de ce que pouvait me demander Cassie.

- Ha bon ? En quoi puis-je t'être utile ?

La jeune femme écrivait des romans policiers de mémoire non ? Et je n'étais pas vraiment calée en histoires criminelles. Ou alors peut-être celles des sorciers, mais je ne criais pas sur tous les toits que je faisais partie du Blood Circle, pas envie justement de devenir la cible d'un de ces fous de la baguette. Bref donc ça ne pouvait pas être ça.

- J'espère que tu n'écris pas à propos d'un prof, parce que je te jure qu'à ce niveau-là vaut mieux que tu discutes avec mon père. Les élèves sont ennuyeux à mourir, ils ne comprennent pas tout le fun qu'il y a à réaliser un caryotype... Ouais non ne parle pas de prof, sinon je te résous le crime en trois pages, le pauvre est mort d'ennui.

Ce n'était un secret pour personne, je n'aimais pas particulièrement enseigner. Je n'étais pas spécialement douée pour transmettre mes connaissances. Heureusement, que j'avais le labo à côté pour m'éclater sinon c'est moi qui aurait déjà commis un meurtre. Bref je me demandais de quoi pouvait avoir besoin mon amie, vu que j'avais une vie bien remplie, les possibilités étaient nombreuses. A moins que... Je cherchais peut-être compliqué. Vu l'endroit où nous nous étions connues, il fallait peut-être que je pense à ma première passion, la science ! Mais pourquoi Cassie aurait besoin de moi à ce sujet ?

MAY
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Ven 8 Avr - 19:58



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Lucy & Cassie ♣  Début Mars 2021  

Que serait son amitié avec Lucy sans les retards de cette dernière et son imagination débordante dans laquelle s’engouffrait systématiquement, et avec la plus grand des plaisirs, Cassie ?! Bien ennuyeuse si vous lui demandez son avis. Oui, la jeune femme n’était pas du style à se plaindre d’avoir à l’attendre quelques minutes et s’amusait même à prédire les scénarios rocambolesques qu’elle pouvait lui sortir pour dédramatiser ses retards. Le coup de la Sa Majesté la Reine n’était peut-être pas son choix de prédilection car un peu trop évident mais il fallait bien avouer que ça faisait toujours son petit effet. Preuve en était que Cassie, en bonne romancière de son état, pouvait facilement imaginer ce que donnerait pareil scénario. Une perspective d’autant plus hilarante quand on incluait Lucy au coeur de toute cette aventure rocambolesque. Avec une protagoniste pareille c’était pas un roman policier vers quoi Cassie s’orienterait mais bien une comédie. S’amusant du manque évident de ponctualité de son amie, la réponse fournie par Lucy lui arracha un petit rire. Ça n’était pas tant la situation en elle-même qui la faisait rire mais bien le fait qu’elle savait la jeune femme tout à fait capable de mettre à exécution ses dires si, par le plus grand des hasards, la situation venait à se produire. « Je ne sais pas pourquoi Lucy mais je ne suis même pas étonnée. » Lâcha-t-elle non sans un immense sourire témoignant de l’amusement généré par la scène qu’elle imaginait.

Sans se départir de son sourire, Cassie hocha de la tête en silence, ses prunelles émeraudes pétillantes de malice à voir Lucy tenter de la convaincre qu’en un claquement de doigt tout était redevenu à la normale. Ô bien sûr, loin d’elle l’idée de douter de sa grande forme physique, à côté la petite orpheline pouvait faire office de loukoum tant son endurance était proche du néant. Elle gardait une figure fine pouvant passer pour athlétique par la magie de la génétique et très certainement sa grande nervosité qui la poussait à constamment faire les cent pas pour un oui ou pour un non. Sans compter que dans son métier, les déplacements étaient multiples. Autant de raisons qui, indirectement, permettaient à Cassie de rester en forme mais jamais au même niveau que Lucy la grande sportive hyperactive. « Y a peu de chances… Aux dernières nouvelles tu n’es pas un homme gay la cinquantaine bien passée. Je pense pas que tu sois particulièrement inquiétée donc. » Commenta-t-elle avec un maigre sourire. Parler boulot, et plus spécifiquement les cas qu’elle pouvait rencontrer, en alertait toujours plus d’un. Savoir qu’un potentiel tueur en série, détraqué ou autre criminel pouvaient se balader en toute liberté et sévir quand bon leur semble avait de quoi terrifier. Paradoxalement Cassie le vivait bien. Etait-ce son détachement vis-à-vis des affaires qui atterrissaient sur son bureau ou bien son envie de sauver le monde qui prenaient le dessus quand elle ouvrait les dossiers et découvrait ces photos horribles de meurtres et abus ?! Allez savoir.

Un petit sourire dissimulé par la tasse qu’elle portait à ses lèvres, Cassie ne put s’empêcher d’imaginer son amie avec un policier et les éventuelles histoires que cela pourrait créer. Par expérience, la jeune orpheline pouvait lui assurer que ça n’était pas tant un bon plan. S’en faire un ami, oui, sortir avec ça devenait tout de suite bien plus compliqué. Surtout quand on avait une conception des lois et de l’ordre fluctuante comme c’était le cas pour Lucy. « Honnêtement je pense pas que ça soit une si bonne idée que ça. Les personnes qui travaillent dans les forces de l’ordre, surtout dans des départements comme celui-ci, ont tendance à être un chouillat… » Elle s’arrêta un instant comme pour réfléchir au mot approprié qui serait à la fois exact et non-offensant. « Carré. » Dit-elle finalement en revenant capter le regard de son amie. Les deux jeunes femmes se connaissaient si bien que Cassie n’avait pas besoin de partir dans de grandes discussions pour lui faire comprendre son point de vue. Surtout quand il était question de compatibilité de caractère. N’oublions pas que la demoiselle était psychologue de formation. « Cela dit ça peut faire des bons amis et si tu flirtes de temps en temps avec, qui sait, peut-être que tu pourras t’arranger pour faire disparaître une ou deux contraventions. » Suggéra Cassie non sans un petit clin d’oeil complice. En vrai, il suffirait à Lucy de faire boire un peu trop sa victime, la charmer et le tour était joué.

Parler boulot fut également l’occasion rêvée pour aborder la raison de leur rendez-vous du jour. Si les deux jeunes femmes passaient souvent du temps ensemble, appréciant simplement la compagnie de l’autre, sur ce coup-ci Cassie avait besoin de ses lumières concernant le domaine d’expertise de la scientifique. A peine eut-elle le temps de lui exposer la raison pour laquelle elle avait demandé à la voir que, comme elle s’y attendait, la curiosité de Lucy était piquée. Tout en prenant une gorgée de son thé, la prétendue moldue fouilla dans son sac pour en sortir un petit carnet ainsi qu’une feuille sur laquelle elle avait pris la peine de noter ses questions. « Non, non, rien à voir avec l’enseignement ! C’est plus la génétique qui m’intéresse. » Annonça-t-elle d’entrée pour soulager Lucy visiblement peu encline à parler de cet aspect de son travail. Afin de lui donner plus d’éléments, Cassie jugea bon de préciser. « Disons que dernièrement je me renseigne pas mal sur les profils génétiques pour retracer nos origines. Comme ça me passionne j’aimerais intégrer toute cette dimension dans mon nouveau roman. » En tant qu’orpheline, la jeune femme n’avait eu de cesse depuis sa plus tendre enfance à chercher à en savoir plus sur son patrimoine génétique, d’où pourraient venir ses parents biologiques, quel a été leur parcours et pourquoi ils ont décidé de l’abandonner à la naissance. Tant de questionnements qui, même si au jour le jour cela ne l’empêchait pas de vivre, ayant trouvé une famille aimante chez les Atkins, la taraudait. Une problématique que Lucy devait bien connaître aussi puisque sa propre cousine, comme Cassie, avait été adoptée. D’ailleurs, découvrir que Charly n’était autre que la cousine de Lucy avait été une belle coïncidence pour la jeune femme, très proche au final de toute la nouvelle génération des Rosebury. « Je me demandais du coup si tu étais capable avec un échantillon de mon ADN de complètement retracer toutes mes origines dans ton laboratoire. Tant qu’à faire si je dois écrire sur le sujet, j’aimerais bien tester. Ça me permettrait aussi de voir comment tu travailles, comment tout ça fonctionne et ce qui fait que telle ligne de mon ADN me relie à tel groupe ethnique. Tu crois que c’est possible de faire une chose pareille dans ton laboratoire ? » Demanda-t-elle avec une petite moue comme pour essayer de la charmer à accepter. « Ou bien si c’est pas possible, peut-être tu connais quelqu’un qui pourrait m’aider dans ce domaine ? Ou un laboratoire équipé pour faire ces analyses là et me renseigner un peu plus sur le sujet. » D’une certaine façon, écrire sur le sujet lui donnait également une excuse pour se renseigner sur ses propres origines.


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Lucy Rosebury
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Ven 8 Juil - 11:04

 

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— Cassie & Lucy

Si je parvenais à faire rire avec mes excuses abracadabrantesques, alors je pouvais espérer être un peu pardonnée pour mon énième retard. Ce n’était pas parce que mes proches avaient l’habitude que ça leur rendait l’attente plus agréable. M’excuser et me faire pardonner était la moindre des choses. Mes histoires de reine d’Angleterre passées, il était temps de prendre des nouvelles de Cassie et le moins que l’on puisse dire c’est que son travail ne perdait pas en intérêt. Évidemment quand elle me parla de potentiel tueur en série, je ne pus m’empêcher de réagir. Parfois, à se focaliser sur les sorciers, on en oubliait que chez les humains, on avait nos propres monstres. Heureusement d’après elle, je n’avais rien à craindre. Enfin en tout cas de ce psychopathe sur lequel elle enquêtait.

- C’est fou, mais avec la télévision, on a toujours l’impression que la liste des victimes sera forcément composée de jeunes femmes, comme quoi faut se méfier des idées reçues !

Quant à ne pas s’inquiéter, je n’étais pas du genre craintive, mais je savais pertinemment que le danger se trouvait partout. Je n’étais pas certaine que mes entraînements et tout ce que je pouvais mettre en place pour me défendre soient forcément efficaces ou suffisants, mais je ne voulais pas commencer à vivre dans la peur. Ce n’était pas une vie. Et puis j’étais certaine que Cassie et ses collègues faisaient tout leur possible pour garder les rues de Londres sécures. Je changeai alors de sujet pour parler de mes soucis de contravention. J’en rajoutai peut-être des tonnes sur l’injustice que je subissais, mais quelle frustration de se dire qu’à peu de choses près j’y aurais échappé. J’en profitai pour lui suggérer de me présenter plutôt un collègue sexy, mais à la réflexion ce n’était peut-être pas l’idée du siècle. Je grimaçai en l’entendant établir un rapide descriptif de ses collègues du service qui pouvaient me libérer de mes contraventions. Autant dire que niveau compatibilité, y’avait zéro chance. Moi et les règles ça avait toujours été compliqué, et je donnais déjà mon maximum pour éviter les ennuis au Blood Circle. Alors pour une relation ?

- Hum je crois que tu as raison, surtout avec ma super habitude de foutre en l’air mes relations. Là c’est voué à l’échec avant même d’avoir commencé. Je vais peut-être éviter de me faire du mal volontairement.

Je n’étais pas maso non plus, après s’en faire des potes ? Ha ça vendu ! Franchement des plus sociables, je n’avais jamais eu aucun mal à me faire des amis de tout horizon.

- Ça c’est une excellente idée ! On n’a jamais trop d’amis !

Et puis autant joindre l’utile à l’agréable, même si je n’étais pas certaine de me débarrasser de mes prunes, j’y gagnerais peut-être des moments conviviaux. Pour le moment, Cassie avait piqué ma curiosité. Elle m’annonça avoir besoin de moi pour un de ses futurs romans. Je me permis de l’avertir tout de suite. Elle ne devait surtout pas écrire sur les enseignants, ce n’était pas passionnant. Enfin de mon point de vue d’enseignante qui détestait l’être. Mais heureusement pour moi comme pour les lecteurs de mon amie, il ne s’agissait pas du tout de cela. La génétique, ça c’était mon domaine, en revanche ! Et de ça, je pouvais en faire l’éloge pendant des heures. Cassie allait donc devoir préciser sa demande sinon, je risquais de partir en discours et de ne plus m’arrêter avant plusieurs jours.

- Oh je vois !

Je me doutais bien que l’origine de sa passion pour la génétique n’était pas la même que la mienne. Surtout lorsqu’elle parlait d’origines. Je pense qu’à sa place j’aurais aussi envie de comprendre le fonctionnement de tout ça et voir comment la science pouvait m’apporter des réponses. Heureusement pour elle, la génétique était super passionnante, enfin toujours de mon point de vue. J’écoutai sagement ce qu’elle me demandait. Une analyse ADN ? Clairement il n’y avait rien de plus simple dans la théorie. J’avais déjà réalisé ça des tas de fois, une base dans mes recherches, le B-a.ba de ce que j’avais appris à faire. Est-ce que je pourrais utiliser le laboratoire ? En règle générale, je restais plutôt libre dans mon travail tant qu’il apportait des résultats. C’est vrai aussi que je n’avais jamais vraiment apporté des expériences personnelles au labo, mais je me disais que si je restais discrète et que le toutou cousin au quinzième degré de Terry ne fouinait pas dans mes affaires, ça devrait le faire. Et puis ce n’est pas comme si ces recherches prendraient plusieurs mois et enfin rajoutons que niveau truc pas autorisé, j’avais déjà fait pire…

- Oui, mais oui carrément ! C’est pas bien compliqué, un poil technique, mais je peux te faire ça sans problème. Pour mon labo, au pire, je leur « emprunterais » un peu de matériel… Cherche pas ailleurs, je suis sur le coup !

Bien évidemment que j’allais l’aider et ce ne serait franchement pas de bol qu’on me tombe dessus pour une petite analyse. Au pire j’inventerais un bobard de complément de recherche. Non qu’elle n’aille pas s’embêter à trouver un autre labo, j’étais carrément partante.

- Quand est-ce que tu veux que je te fasse ça ? Quand est-ce que tu veux commencer ? Je te glisse où tu veux dans mon emploi du temps !

Je terminai mon chocolat chaud ou plutôt je l’engloutis plus qu’autre chose, déjà prête à passer à la suite. Un peu comme si vraiment me poser cinq minutes c’était déjà trop, mais en même temps me coller un nouveau projet passionnant sous le nez, fallait pas s’attendre à autre chose de ma part.

- Et franchement, bon choix, mille fois plus passionnant que la vie d’un prof ! Dès que ton roman sort, je viens pour une dédicace !

J’esquissai un sourire ravi à mon amie, pressée de commencer ces nouvelles recherches. Et puis si en plus je pouvais l’avancer dans ses questionnements plus personnels, c’était encore mieux.

MAY
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Dim 17 Juil - 19:39



That's what friends are for

Lucy & Cassie ♣  Début Mars 2021  

Vouloir contribuer à rendre le monde meilleur nécessitait forcément d’agir là où on estimait pouvoir faire une différence. Cassie avait choisi sans hésiter la criminalité. Un combat parmi tant d’autres dans ce monde où parfois tout semblait se détraquer. En aidant les forces de l’ordre à attraper des criminels, la jeune femme avait au moins l’impression de faire la différence. Ses compétences en psychologie, criminologie et sa forte intuition lui permettaient bien souvent d’apporter une aide précieuse aux enquêteurs nageant dans un flou démoralisant. Rendre le monde meilleur à son échelle nécessitait également d’être aux faits de ce qui n’allait pas. Il fallait quotidiennement s’y confronter, prendre en pleine poire des faits que la majeure partie de la population préférait ignorer. Ça faisait parti du contrat, c’était même partie intégrante de son boulot. Elle ne comptait plus le nombre d’affaires sordides ayant atterri sur son bureau et les images devenues impossibles à oublier. A la remarque de Lucy, légitime concernant le tueur sur lequel elle enquêtait, Cassie tenta de la rassurer. Elle n’avait pas tort, on voyait souvent dans les médias des tueurs en série s’attaquant à des jeunes femmes. Statistiquement c’était malheureusement le plus courant. La romancière se contenta alors d’un petit hochement de la tête, les lèvres pincées par ce triste constat. Mieux valait ne pas en rajouter une couche.

Par chance, Lucy n’était pas une grande peureuse bien que consciente des dangers présents dans la société. La possibilité qu’un autre tueur ou violeur en série se balade dans les rues de Londres fut éludée pour se concentrer sur le sujet bien plus léger et trivial de ses contraventions à répétition. Bien qu’elle ne s’attendait pas à celle-ci, Cassie n’était pas surprise par la parade envisagée par son amie. Sacrée Lucy, toujours prête à essayer de contourner les règles quand ça l’arrangeait. Sauf que cette fois-ci, comme elle le lui expliqua, l’idée n’était pas si brillante. « C’est sûr que si tu veux te trouver un ou une partenaire, mieux vaut ne pas opter pour quelqu’un dans la police ! A la rigueur chez le département des enquêtes criminels y en a quelques uns de mignons avec qui je travaille… » Un sourire malicieux complice pour clôturer cette proposition à laquelle elle-même croyait moyennant. Depuis qu’elles se connaissaient, Cassie n’avait jamais vraiment connu de partenaires à Lucy. Peut-être car cette dernière ne les lui avait jamais présentés mais également en raison de ce qu’elle avait elle-même lâché sur le ton de la plaisanterie. Foutre en l’air ses relations. Un fait qui attristait quelque peu Cassie, préférant garder cette info dans un coin de sa tête pour l’instant plutôt que de creuser le sujet sur lequel Lucy n’aurait probablement pas envie de s’attarder ici et maintenant.

D’ailleurs cette dernière s’empressa de s’engouffrer dans la brèche offerte par la romancière. En effet, si elle lui avait proposé de prendre un café en sa compagnie c’était bel et bien car elle avait une idée en tête et pas des moindres. La situation et son questionnement exposé à Lucy, Cassie ne fut pas surprise par sa réponse et l’intérêt porté à sa demande. Un large sourire commença donc à naître sur ses lèvres en l’écoutant parler jusqu’à enfin pouvoir s’exprimer. « Oh super ! Merci Lucy ! » S’exclama-t-elle avec enthousiasme, frappant doucement de joie dans ses mains tant la nouvelle la remplissait d’entrain. « Après si on peut le faire dans ton labo c’est parfait pour moi. Idéalement j’aimerais bien voir à quoi ça ressemble pour être à même de mieux le décrire et en parler à l’écrit. Mais bon, si c’est pas possible tu n’auras qu’à tout m’expliquer. » Un idéal dont elle s’accommoderait si la politique des lieux interdisait à des visiteurs de s’y rendre. Après tout, avec ses nombreux romans, Cassie s’était vu à la fois autorisé certaines entrées très exclusives comme rejeté l’occasion de pousser des portes restées malheureusement closes. Ça ne serait donc pas la première fois qu’on lui dirait non.

« Mmhhh… Tu as des dispos la semaine prochaine ? Ou alors lundi dans deux semaines ? Peut-être que si on peut le faire dans ton labo il me faut des autorisations spéciales pour entrer ? » Un autre détail auquel elle était habitué en ayant eu l’occasion de visiter des lieux d’ordinaire fermés au public. « J’ai tellement hâte de commencer ! Voir comment tout ça se passe, comment tu travailles, comment ça marche, quels résultats bruts tu obtiens, comment tu les analyses… Ça va être trop cool ! » Lâcha-t-elle pensive, le regard plongé dans son agenda pour noter différents éléments auquel elle devrait penser le jour où Lucy effectuerait les prélèvements sur elle. Il ne fallait rien oublier et surtout bien tout noter pour ne pas passer à côté du moindre détail. Il en allait de sa crédibilité après tout. La remarque formulée par son amie lui fit alors relever les yeux et extirpa un petit sourire à la jeune femme. « Je sais pas pourquoi mais je me doutais que ça allait te parler cette idée de roman… Tu auras ta propre copie dédicacée et peut-être même que tu auras ton propre personnage, qui sait. » Dit-elle avec un large sourire malicieux qui disparut derrière sa tasse dont elle vint avaler une longue gorgée. Glisser certains de ses proches ou des personnes ayant marqué son existence dans ses différentes histoires était un peu sa marque de fabrique. Un jeu de chasse au trésor pour les principaux concernés qui avaient avec le temps pris l’habitude de relever certains détails considérés par la masse comme anecdotiques. « D’ailleurs, tes recherches avancent bien ? Tu travailles sur quoi en ce moment ? Si ça peut me donner des idées et m’inspirer certaines choses, je suis preneuse moi. » Lâcha-t-elle en accompagnant ses propos d’un petit clin d’oeil. L’avantage d’écrire des romans sur des thématiques différentes à chaque fois résidait justement dans toutes les recherches nécessaires à la cohérence du récit. Une partie qu’adorait Cassie, pouvant assouvir continuellement sa curiosité débordante. Combinez cela avec le fait que Lucy était une de ses meilleures amies et vous obtenez les meilleures conditions possibles pour écrire ce nouveau roman.


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Lucy Rosebury
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— Cassie & Lucy

Si mes histoires d’amour n’avaient jamais eu d’avenir c’était peut-être parce que je n’avais pas encore trouvé la bonne personne. L’âme sœur comme disait ma mère… Attention, je ne me dédouanais pas de mes erreurs. J’avais vraiment pu être détestable avec certaines personnes, mais peut-être qu’elles n’étaient pas vraiment faites pour moi. Et sans doute que Cassie avait raison en me déconseillant de tenter ma chance parmi ses collègues. Sur le papier c’était clairement pas une bonne idée, mignons ou pas. Ou alors pour un one night stand sans promesses. A priori les adeptes de cette pratique se retrouvaient dans tous les corps de métiers et en ce moment j’étais loin d’être prête à me lancer dans quelque chose de plus sérieux. En attendant Cassie n’était pas ici pour m’aider à trouver chaussure à mon pied et c’était sans doute bien mieux comme ça. Pour son prochain livre, mon amie avait besoin de renseignements sur les analyses génétiques. Bien sûr, la demande avait aussi un autre objectif et j’étais tout à fait prête à l’aider à retracer ses origines. Et puis ajoutons à cela que j’adorais mon boulot, elle n’avait pas à me le demander deux fois. La voir aussi réjouie était contagieux et je bus une nouvelle gorgée de mon chocolat chaud avec un grand sourire. Puis, je manquai de m’étouffer en l’entendant me proposer de m’accompagner dans mon labo. Ha euh… Dans n’importe quel laboratoire, je n’aurais pas hésité. Obtenir des autorisations aurait pu être dans mes cordes, mais un laboratoire du Blood Circle ? Je crois qu’on allait m’envoyer bouler. Beaucoup de mes collègues laissaient leurs travaux en plans sur leurs espaces de travail. Que je sache pas de secrets particuliers entre collègues, en revanche pour des visiteurs… Si un truc tournait mal, j’allais passer un très très mauvais moment.

Je la laissai parler tandis que je réfléchissais à mes possibilités. J’aurais sans doute beaucoup moins de soucis en « empruntant » un peu de matériel. Oui, il suffisait de faire ça chez moi, ce serait beaucoup plus simple. Je risquais beaucoup moins ma place en ramenant quelques appareils prétextant une analyse longue nécessitant une surveillance nuit et jour. J’étais la reine du baratin, bien sûr que ça marcherait. Mes dispos ? Euh…

- Attends voir… dis-je en consultant mon téléphone.

D’abord mon planning de prof, puisque je n’avais jamais pris le temps de mémoriser mes horaires de cours. Faut dire qu’ils étaient pas foutus d’être stables et qu’en plus tout rechangerait au semestre  suivant… Ensuite, est-ce qu’il y avait des actions ou autres ou même des réunions au labo pour le Blood Circle ? Euh à priori c’était tranquille pour moi, à moins d’un truc de dernier minute et ça c’était possible que ça arrive.

- La semaine prochaine oui, j’ai mon vendredi, lundi dans deux semaines, euuuuh ? Ha, bah écoute, possible pour moi l’après-midi oui. Et huuum, pour mon labo, je crois que ça va être compliqué, c’est euh un groupe privé en fait, ils aiment pas trop trop qu’on mette le nez dans leurs affaires, histoire de concurrence tout ça tout ça… Mais, je peux rapporter du matos chez moi, t’en fais pas, j’en ai déjà un peu d’ailleurs…

En gros un séquenceur qu’il faudra que je trouve comment caler dans ma new beetle. Baaaaaah comme une grosse imprimante qui me fera les muscles quoi…

- Ha moi aussi, si tu veux tu n’auras qu’à rester manger le soir, on commandera un jap’ ou des tacos !

On ouvrirait une bouteille, ça ferait comme une soirée pyjama thématique scientifique. Trop trop cool. Tout comme son futur roman à n’en pas douter. Comment ça mon propre personnage ? Mais ça c’était vraiment trop chouette !

- Haaaaan ! Bah tu diras bien qu’elle est belle, intelligente et euh… modeste surtout modeste, ajoutai-je en éclatant de rire.

Je pris le temps de la réflexion lorsqu’elle me posa des questions sur l’avancée de mes recherches. Je ne pouvais franchement pas raconter que je bossais sur un sérum paralysant visant tout spécifiquement les sorciers. Déjà parce que c’était secret défense et ensuite je ne pensais pas que Cassie comprendrait ma démarche.

- Hum… on peut dire que ça avance oui. Je travaille sur… Comment expliquer ? Une espèce d’anesthésiant en gros qui euh... s’active en fonction de l’ADN de la personne qu’il croise… Tout un bazar avec des maladies génétiques en fait, inventai-je pour justifier de l’invention d’un tel truc.

Forcément que moi je savais que mon but était tout à fait autre puisqu’il visait carrément une population. Identifier des sorciers, les mettre hors état de nuire, voire les capturer plus facilement. C’était l’idée, mais pour l’instant les essais n’avaient pas encore été concluants. Il faut dire qu’on découvrait encore tous les jours des choses sur l’ADN sorcier et le fonctionnement de la magie dans leur sang. Mes recherches pouvaient faire des virages du jour au lendemain, en fonction des résultats obtenus sur les échantillons.

- Bref, pour l’instant je suis encore loin de déposer un brevet, mais tu sais ce qu’on dit. Ce sont les échecs qui nous font avancer, dis-je en lui faisant un clin d’oeil.

Je terminai mon chocolat et m’essuyai le contour des lèvres avec une serviette en papier.

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