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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Cloud nine's variation ✧ Adeljas :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Adèle de Lestang
Adèle de Lestang
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Cloud nine's variation

— Eljas & Adèle
Ses doigts le frôlèrent, hésitante. Puis elle le fixa sans oser faire un geste de plus, laissant le silence de la salle s'installer un peu plus. Elle ne savait plus ce qu'elle attendait, comme s'il allait soudain lui dire ce qu'elle devait faire. Ses doigts caressèrent à nouveau la surface lisse, avant de finalement se mettre à courir sur chacune des touches du clavier, laissant s'échapper une mélodie assez classique. La Française maîtrisait cet art à la perfection depuis bien longtemps, sans pourtant vraiment le porter dans son cœur. Elle ne savait pas trop ce qui avait guidé ses pas jusqu'à l'instrument. Adèle avait passé l'après-midi concentrée sur ses notes de cours dans la salle de classe qu'elle fréquentait déjà en semaine. Ce n'était certainement pas dans la salle commune qu'on l'aurait trouvée aujourd'hui. Il y avait toujours quelqu'un pour trouver le moyen de la déranger et les passages y étaient trop fréquents. La bibliothèque même combat et franchement, elle n'était pas trop du genre à aimer y rester étudier. Elle aurait pu choisir une salle de n'importe quel étage pour s'épargner toutes ces marches à gravir, mais finalement, elle avait opté pour la salle des cours de médecine magique. Puis lorsqu'elle eut fini de potasser, elle avait songé à redescendre. Passant devant la salle des arts magiques, elle avait aperçu le piano dans le coin de la salle face à la porte. Voilà comment elle s'était retrouvée assise sur le tabouret, son sac posé à côté d'elle.

Un souvenir de début d'année, lorsque tout était encore à peu près calme dans sa vie et qu'elle avait croisé le chemin de la danseuse Bulgare, lui était remonté. Cette fois où elle avait découvert que jouer pour quelqu'un était différent de jouer sous l'ordre de quelqu'un. Alors elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait eu envie d'essayer de ressentir ces mêmes sensations. Ne plus jouer mécaniquement des dizaines de partitions apprises par cœur, mais leur donner vie. La salle des arts magiques était une salle un peu particulière. L'acoustique de la pièce était parfaite pour donner à chaque note un plus bel éclat. La salle était parquetée, laissant le loisir à ceux qui le voulaient d'esquisser quelques pas. Tantôt les tables et les chaises emplissaient l'espace, tantôt comme aujourd'hui celles-ci avaient été repoussées dans le fond de la classe. Quelques chevalets étaient encore installés à certains endroits et il y avait fort à parier que les étudiants de ce cursus avaient sans doute consacré leurs derniers cours de la semaine à la peinture. Sur le côté un petit guéridon où reposait un vase orné de fleurs, un peu plus loin un canapé au style un peu ancien, encore un peu plus loin une table ou traînaient encore les différents tubes de peinture, pinceaux et autres accessoires. Il fallait avouer qu'en plus de l'acoustique, la luminosité de cette salle était idéale, même si à cette heure, la lumière du jour commençait doucement à décroître.

Ses doigts commencèrent à ralentir lorsqu'elle eut l'impression d'être observée, entamant alors une mélodie plus lente, plus douce. Adèle n'avait pas vraiment pensé à fermer la porte en entrant dans la salle. A cette heure où bientôt, ils serviraient le repas du soir, elle pensait les couloirs de ces étages moins fréquentés. Bientôt, elle fut certaine de ne plus être seule, lorsqu'elle entendit le pas de celui qui l'écoutait, approcher. Elle s'interrompit quasi instantanément, mais ne se retourna pas. Elle vit alors un ouvrage lui passer devant les yeux avant de se retrouver posé sur le pupitre du piano devant elle. Elle fixa surprise le livre. Son livre qu'elle avait oublié en salle commune le soir d'Halloween et qu'elle n'avait pas retrouvé le lendemain. Elle releva alors la tête, mais savait déjà qui l'avait rejointe. Elle aurait dû se douter que c'était lui qui l'avait récupéré.

- C'était donc toi qui l'avais... dit-elle dans un sourire.

Ne prêtant pas plus d'attention que cela à l'ouvrage, elle se leva alors et vint placer ses bras autour du cou d'Eljas, l'attirant vers elle. Ses lèvres vinrent à la rencontre de celles du Finlandais pour obtenir un autre de ses baisers dont elle avait l'impression qu'elle ne pourrait plus se passer.

- Comment tu m'as trouvée ? Et d'ailleurs pourquoi tu ne me l'as pas rapporté plus tôt ? demanda-t-elle en désignant l'ouvrage.

Ce n'était pas qu'elle avait cherché partout après, il n'était pas si précieux. Elle s'était juste demandé qui avait bien pu avoir de l'intérêt pour un ouvrage totalement rédigé en français. Évidemment, Eljas avait dû le retrouver en rangeant la table de la salle commune. Ils s'étaient pourtant recroisés depuis, sans qu'à aucun moment il n'évoque le fait que c'était lui qui l'avait.
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Lun 14 Jan - 15:36

 

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— Eljas & Adèle
Cela fait une semaine. Une semaine que tu gardes ce bouquin alors que tu aurais pu le rendre sans mal à Adèle. Tu te trouves l’excuse que tu ne veux pas qu’on te voit lui rendre quelque chose. La vérité c’est que depuis une semaine, tu passes tes soirées à lire ce livre que la blonde a oublié dans la salle commune le soir d’Halloween. Tu dois reconnaitre que tu apprécies beaucoup l’ouvrage même si tu trouves que ce n’est qu’une pâle copie de la condition masculine que tu as connu jusque-là. Toi tu utilises les femmes pour ton propre plaisir. Mais ce Georges Duroy en use pour grimper dans l’échelle sociale. C’est bien une chose dont tu n’as pas eu besoin quand on voit ta famille. Bien que tu ne connaisses rien de la branche maternelle, en général statut du sang pur et haut rang social vont de pair. Donc tu ne risquais pas grand-chose, même en connaissant ce côté. Mais pourtant, tu t’es plongé chaque soir dans ta lecture, fuyant la salle commune. Il n'en a pas fallut plus pour que tu te fasse remarquer par Ezechiel Avery, éveillant ses soupçons avec un ouvrage purement français. Il est vrai que jusqu’ici, tu n’as dis à personne que votre mère à Ariana et toi est française. C’est un secret que tu gardes jalousement, préférant mettre en avant tes origines paternelles. Tu as d’abord tenté de feindre. Mais on ne la fait pas à Ez' ! Alors tu as du raconter. Tu as expliqué au jeune homme que ta génitrice n'est pas Finlandaise que grâce à cela, tu es bilingue même si tu n’utilises que très rarement ta langue maternelle. Enfin pour être précis tu es même trilingue puisque tu parles finlandais, français et anglais mais ce n’est qu’un détail. Tu lui as tout de même demandé de n’en parler à personne, tu n’as pas envie que tes origines s’ébruitent. Cela peut surprendre. Mais tu ne sais pas vraiment qui sont les Mercier, tu ne voudrais pas te retrouver face à des gens qui en voudraient à ta famille maternelle. Tu as déjà bien assez à penser comme cela.

Mais aujourd’hui, tu devrais pouvoir en profiter pour rendre son livre à la demoiselle. Tu remarques qu’elle n’est pas dans la salle commune et d’une certaine manière, cela t’arrange un peu. Pas besoin de lui faire un signe discret pour qu’elle te suive, au risque de se faire prendre. Mais seulement, tu es face à un petit problème : où a bien pu aller la demoiselle de Lestang ? Elle avait sans doute trouvé la salle commune trop bruyante. Toi, cette agitation ne te dérange pas le moins du monde. La blonde n’était pas non plus à la bibliothèque. Tu te demande donc si elle n’est pas dans sa salle de cours habituel ou même dans n’importe quelle autre salle. Tu fais le tour de plusieurs étage de l’école, profitant de ton endurance durement acquise. Mais la jeune femme semble introuvable. « Bon sang, où est ce qu’elle est !? » Tu pestes à voix haute dans le couloir, un peu nerveux de ne pas trouver la vipère. Livre coincé dans la poche arrière de ton pantalon, tu commences alors à redescendre. Une mélodie t’attire à cet instant. Tes sourcils se froncent légèrement mais tu te détends bien vite en arrivant devant la porte ouverte. Adèle est installée au piano. Intrigué par la douce mélopée, tu croises les bras sur ton torse et t’appuies contre le chambranle de la porte, léger sourire plaqué au coin des lèvres. Tu te décides finalement à entrer dans la pièce et fermes la porte avant d’approcher de la française, sans dire un mot. Et toujours sans un mot, tu déposes le livre juste sous son nez, sur le pupitre du piano avant de glisser les mains dans tes poches. Tu lui adresses alors un léger sourire quand elle lève finalement les yeux sur toi. Tu émets même un léger rire lorsqu’en guise de salutation, elle constate que c’est toi qui l’avait.

Tes assassines sortent de tes poches et se placent d’instinct sur ses hanches lorsque ses lippes se joignent aux tiennes. Tu as décidément bien fait de fermer cette fiche porte, on ne sait jamais qui peut passer dans un couloir comme ça. Tu hausses doucement les épaules face aux deux questions de la française. « Je t’ai retrouvé à l’oreille. » Tu pointes alors le piano du doigt. Et par réflexe, tu en effleures les touches. Tu ne connais qu’un seul morceau grâce à ta jumelle. Tandis que tu avais des leçons de politique, elle avait droit aux cours de musique. Presque nerveusement, tu t’approches alors et commences à jouer la douce mélodie de la Lettre à Elise. C’est bien les seuls accords que tu connaisses ! Tu n’as jamais eu la patience de ta sœur pour rester assis de longues heures à apprendre tout cela. Mais tu t’arrêtes bien vite et te racles la gorge. Il y a bien longtemps que tu n’avais pas joué du piano, tu te souviens encore des remontrances que tu as eu à ce moment par ton géniteur. Cela t’avait clairement refroidi. Tu enlaces alors la Serpentard. « Je préférais te rendre ton livre assez discrètement. ». Allez hop, petite excuse sortie ! Au moins de cette manière, tu protèges le secret de tes origines. Puis repérant le divan, tu y attires la demoiselle. « Je reconnais par contre que c’est fatiguant de te chercher dans tout le bâtiment ! » Tu te laisses alors tomber sur la banquette. A nouveau, tu diriges à nouveau ton index en direction de l’instrument. « Je croyais que t’aimais pas en jouer et pourtant je te trouves ici. »
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Lun 14 Jan - 18:21

 

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— Eljas & Adèle
Les romans moldus du dix-neuvième siècle étaient ceux qu'Adèle préférait. C'était de toute façon les seuls que sa famille daignait lui offrir. L'ouvrage qu'Eljas lui avait rapporté faisait partie de sa collection depuis un bon moment. Elle ne savait plus vraiment pour quel anniversaire ou Noël, elle avait acquis celui-là, ces fêtes se déroulant toutes de la même manière. Elle avait emporté plusieurs de ses romans avec elle, dont le fameux ouvrage oublié le soir d'Halloween. Celui-là, Adèle ne l'appréciait pas pour son personnage principal qu'elle trouvait détestable. Non, elle s'était attachée au personnage de Madeleine, intelligente et charismatique et surtout qui se revendiquait libre et indépendante. Une sorte de modèle pour celle qui refusait de se marier et qui comptait bien utiliser son savoir pour faire carrière. La Serpentard regarda la couverture de l'ouvrage qui rejoindrait de nouveau son étagère avec ses autres romans.

A l'oreille ? La Française le fixa perplexe. Certes il savait qu'elle maîtrisait le piano, mais elle lui avait clairement dit ne pas aimer ça. Cette salle n'avait donc sûrement pas dû être son premier choix pour la retrouver. Sa sœur qui elle était plus amatrice des récits très édulcorés des contes de fées lui aurait dit, que deux personnes destinées à être ensemble se retrouvaient toujours. Était-elle destinée à être avec Eljas ? Une question qu'elle ne voulait pas se poser, tant celle-ci en amenait d'autres. Adèle le regarda s'essayer à jouer une mélodie, qu'elle reconnut aisément. Il ne lui avait jamais dit savoir jouer quelques accords. Cet air très célèbre n'aurait même pas dû s'appeler ainsi, cela aurait été mieux d'ailleurs non ? Cela lui aurait évité de penser un bref instant à celle qui avait sûrement eu la chance d'échapper à l'apprentissage forcé de cet air et des autres grâce à sa famille. Il s'arrêta rapidement et lui donna la réponse à sa deuxième question. Forcément toujours cette discrétion à respecter. Celle qui avait fait qu'ils s'étaient souvent croisés cette semaine sans pouvoir échanger de vrais contacts comme en ce moment même. Non cette relation secrète n'était plus grisante, elle devenait un poids lorsqu'elle désirait le rejoindre dans un canapé de la salle commune pour se lover contre lui. Elle devenait insupportable, lorsqu'elle le croisait en public et qu'elle devait s'empêcher de lui prendre la main, de l'enlacer ou de l'embrasser.
Elle se laissa entraîner vers le canapé de la salle, souhaitant profiter le plus longtemps possible de ce moment, ne sachant pas quand se présenterait le suivant. Elle s'installa à son tour avec bien plus de grâce que le Finlandais à ses côtés.

- En même temps, commença-t-elle, ce serait beaucoup plus simple si nous n'étions plus obligés de nous cacher.

Bien sûr que cette requête allait revenir sur le tapis. Combien de temps comptait-il encore cacher leur histoire ? Elle en voulait plus et elle comptait bien réussir à le convaincre d'arrêter toute cette mascarade.

- Je pourrais faire ça plus souvent, par exemple,
poursuivit-elle une lueur malicieuse dans le regard.

Joignant le geste à la parole, elle se pencha vers lui pour apposer de nouveau ses lèvres contre les siennes afin de l'embrasser. Eljas l'interrogea alors sur la raison de sa présence dans cette salle.

- C'est vrai…
répondit-elle en soupirant et en se calant contre lui, j'ai été forcée d'apprendre à en jouer depuis toute petite et pas vraiment dans la joie et la bonne humeur. Ça fait sûrement plus classe sur le curriculum de la parfaite future mariée...
   
Il faut dire que quand on s’appelait Beaulieu et qu'on ne voulait pas reconnaître la fille de sa femme, on se rajoutait des difficultés. Parce que « bâtarde » même lorsqu'on portait le nom de Lestang, ça attirait moins les prétendants, ce qui arrangeait fortement la blonde. Cependant, sa famille avait un argument de poids. L'argument financier et c'était bien pour cette raison qu'elle avait saisi l'opportunité de poursuivre ses études pour échapper aux délires de mariage de sa famille.

- Là, j'avais juste envie d'essayer de... hum... jouer pour moi ? Laisse tomber, c'est un peu bête en fait.

Elle ne savait pas s'il pourrait comprendre. Elle n'avait jamais raconté à personne sa vie en France, laissant juste échapper des bribes par-ci par-là. Elle ne voulait pas qu'on la prenne en pitié. Et surtout, elle n'avait pas envie qu'un des moments qu'elle passait avec le Finlandais se transforme en séance de psychomagie.

- Et puis, il y a sûrement mieux à  faire que de parler de séances de solfège rébarbatives, non ? Il ne reste plus beaucoup de temps avant le repas et comme tu ne veux toujours pas divulguer notre relation... Ou alors, peut-être veux-tu que je t'expose tous les avantages à ce que nous arrêtions de nous cacher ?
Dit-elle en laissant glisser ses doigts le long du bras d'Eljas.

Un sourire aux lèvres, elle rapprocha son visage de celui du Serpentard et s'arrêta à quelques centimètres de ses lèvres, ne l'embrassant pas volontairement.
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Lun 14 Jan - 19:33

 

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— Eljas & Adèle
C’est bien une chose que tu ne peux pas dire, le fait que tu ais lu son livre. Parce qu’elle ne connait rien de tes origines maternelles. Tu as dû parler une fois de repas qui n’est pas finlandais mais c’est tout, jamais tu ne lui as dis clairement que ta mère est une française pure souche. Dans tous les cas, si tu ne parles jamais des origines de ce côté de ta famille, c’est aussi pour éviter les questions. Parce tu n’en connais rien et que personne n’a voulu te dire de quel genre de famille tu peux être le descendant. Puis Adèle ne t’aurais sans doute pas cru si tu lui avais dit que tu avais lu son bouquin. Tu ne te fais pas passer pour un intellectuel, tu n’es pas le genre de type toujours accompagné d’un livre à potasser. Tu préfères donc ne pas répondre à toute potentielle question à ce sujet, préférant revenir sur le sujet du piano. Parce que oui, tu as entendu le son d’un piano alors tu as vérifié, au cas ou. Mais c’était bien le dernier endroit où tu avais cherché la blonde au final. Et cela t’a permis de te dévoiler un peu plus. La musique a beau être l’apanage des femmes dans ta famille, tu as la chance d’avoir une jumelle qui a pu t’enseigner quelques accords. Certes, tu ne vas pas non plus jouer tous les jours ni même apprendre d’autre morceau. Le piano, très peu pour toi ! Tu aurais bien été capable de te mettre à des instruments d’un autre style juste pour énerver ton paternel. Mais évidemment, une batterie ou une guitare avaient été proscrits du manoir.

Le divan te semble alors beaucoup plus sympathique. Parce que tu en as eu assez de courir partout, tout ça pour la retrouver et lui rendre son fichu bouquin. En fait, tu aurais tout aussi bien pu le rendre à Hestia qui l’aurait ensuite rendu à sa colocataire. Tu esquisses un léger sourire lorsqu’elle s’installe près de toi, avec bien moins de lourdeur que toi. Toi ? Tu t’es tout simplement écrasé donc moins gracieux, on ne fait sans doute pas ! Tu tiques lorsque la verte et argent te précise que ce serait plus simple s’il ne fallait pas se cacher. Tu fronces légèrement les sourcils. Quoi, elle va tenter de te convaincre que vous pouvez vous afficher en public ? Manquerait plus que ça ! Non pas que tu ne tiennes pas à elle mais tu as une réputation à tenir. C’est déjà bien assez difficile à tenir alors qu’on ne voit aucune demoiselle passer sous tes draps. Tu ne bronches pas lorsque la jeune femme pose ses lèvres sur les tiennes. Si elle espère t’attendrir comme ça, elle se fourre la baguette dans l’œil pour le coup. A nouveau, tu tentes donc de détourner l’attention de la Serpentard. Tu ne veux pas qu’elle te force à agir d’une manière différente. Toi tu ne l’as jamais forcé après tout alors tu ne vois pas pourquoi elle devrait réussir à te soumettre. Beurk, tu n’aimes vraiment pas ce mot, te soumettre… Tu ris légèrement à la petite pique de la demoiselle. Sans doute, ça fait toujours mieux pour une demoiselle d’être cultivée. C’est toujours plus facile à marier dans ce cas. « Au moins on ne te demandera pas d’être belle et de te taire, je vois pas de quoi tu te plains. » Un petit sourire malicieux prend place sur tes lippes. Tu te fais un peu taquin sans pour autant vouloir la blesser.

Tu hausses légèrement un sourcil lorsque la jeune femme t’avoue avoir voulu jouer uniquement pour elle. C’est quelque chose que tu peux comprendre. La preuve, ton cursus universitaire tu le fais pour toi. Si ça ne tenait qu’à ta famille, tu serais en politique et c’est tout. Mais voilà qu’Adèle te tire de tes réflexion en remettant de nouveau le sujet de la relation cachée sur le tapis. Cette fois-ci, tu ne te laisses pourtant pas faire. Alors qu’elle approche son visage du tien, tu affiches une mine impassible et croises les bras sur ton torse. « Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le fait que je ne veuille pas que ça se sache ? » Tu sais bien que tu n’es pas seul, qu’une relation ça se construit à deux. Mais non, tu ne veux pas de ce genre de chose. De base, tu n’aimes pas t’afficher avec quelqu’un, bien au-delà de tes principes de coureur de jupons. Tu lâches un léger soupir. « J’aime pas m’afficher. Je parle jamais de moi ou très peu parce que je ne veux pas être rattaché à ma famille. Je n’ai pas envie qu’on parle de moi. Et encore moins qu’on parle de toi en de mauvais termes. » Certes, tu ne dis que la moitié des choses.  Mais tout de même ! Tu sais très bien ce que les gens risqueraient de dire sur le dos de la jeune femme.
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Lun 14 Jan - 20:28

 

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— Eljas & Adèle
Obstinée, voilà bien un autre qualificatif qui lui collait bien à la peau. Quand Adèle avait quelque chose en tête, il lui était bien difficile d'y renoncer. Oh elle n'avait pas besoin de le convaincre dans la minute. Elle était parfaitement consciente qu'elle n'y arriverait pas comme ça, pas avec Eljas en tout cas. Mais elle avait soufflé l'idée pour que celle-ci commence à faire son chemin dans l'esprit du Finlandais. Elle ne l'avait d'ailleurs pas agressé avec sa requête et ne comptait pas relancer les hostilités avec lui. Non, pas quand elle ne pouvait pas être avec lui aussi souvent qu'elle le souhaitait. Elle ne voulait plus gâcher leur temps. Elle s'était jurée le soir d'Halloween d'arrêter de le repousser sans cesse et de profiter de ces instants plutôt que de les tourner en conflits douloureux.

À la première évocation, il avait d'ailleurs habilement détourné le sujet. Elle haussa un sourcil surpris à la remarque du Serpentard. « Sois belle et tais-toi », en quelque sorte, si. Certes, elle n'avait jamais manqué d'éducation, mais il ne valait mieux pas qu'elle la ramène sur cela. Son destin, sa famille l'avait déjà décidé pour elle et ce n'est d'ailleurs que grâce à son obstination et sa force de persuasion qu'elle était parvenue à les convaincre de poursuivre ses études. De quoi se plaignait-elle ? Elle ne voulait jamais avoir à se marier, elle ne voulait pas perpétuer des traditions idiotes pour faire plaisir à des gens qui ne l'estimaient même pas. Elle n'avait pas envie qu'on lui prenne cette liberté-là.

- Hum ça viendra, puisque je ne compte pas me marier un jour...

Mais ça, elle ne l'avait pas encore dit à sa famille. Elle comptait bien attendre le dernier moment pour ça. La fin de ses études et un bon poste lui permettrait de s'émanciper définitivement d'eux et à ce moment, ils pourraient toujours rêver pour la marier. Voilà, c'était son plan pour échapper définitivement à cette famille de malheur.
En attendant, elle avait autre chose en tête et cela avait été plus fort qu'elle. Il avait fallu qu'elle revienne sur cette histoire de relation secrète. La fois de trop peut-être ? Elle recula légèrement, observant sa réaction. Qu'est-ce qu'elle ne comprenait pas ? La raison, tout simplement. Pourquoi ne voulait-il pas que ça se sache ? Au début, elle en avait imaginé les raisons. D'abord elle avait pensé à cette réputation de volage qui lui collait à la peau et qu'il tenait sans doute à préserver. Ensuite elle s'était dit qu'il avait voulu limiter les dégâts, si jamais il ne tenait pas son engagement avec elle, et au fond s'il la trahissait, elle préférait effectivement que personne ne soit au courant. Mais maintenant ? Elle n'arrivait plus à voir ce qui justifiait cette demande. Et c'est surprise, qu'elle écouta ses explications. La Française avait tous les contre-arguments à ce qu'il venait de lui dire, mais elle chercha néanmoins comment lui donner son point de vue sans envenimer les choses. Elle n'était pas très diplomate, n'avait pas pour habitude non plus de chercher ses mots et sentait bien qu'en insistant de la mauvaise manière, la journée se finirait mal. Elle posa alors son regard sur lui et reprit d'une voix posée :

- Je ne te demande pas de crier notre relation sur tous les toits, je n'exige pas non plus que l'on soit collés l'un à l'autre à longueur de journée.


Ni d'envoyer à un hibou à chaque personne de cette école, ni de l'embrasser à chaque détour de couloir, et encore moins de faire une déclaration d'amour en public. Adèle n'avait pas changé depuis septembre. Elle restait cette même personne allergique au romantisme exacerbé. Elle voulait juste pouvoir être avec lui quand elle le désirait, sans se soucier de devoir faire attention à ce qu'elle faisait. Et puis vraiment ? Il se souciait de sa réputation ? Mais parlons-en de la réputation de la Française. Car c'était quand même elle qui à peine quinze jours après son arrivée à l'université en était venue aux mains avec sa cousine en plein milieu du hall de l'école et avait dans l'histoire giflé une prof. Cette histoire avait alimenté les ragots un certain temps jusqu'à ce qu'un autre scandale vienne détrôner la querelle de la famille de Lestang. Parlons aussi de ce thé ingurgité il y a plusieurs semaines qui l'avait plongée dans un délire grotesque et amenée à réaliser des choses absurdes. Et puis de toute façon si on s'attaquait à elle, elle savait parfaitement répliquer. Cependant, elle ne le convaincrait pas, en lui affirmant à quel point cet argument était ridicule à son sens.

- Je ne cherche pas à t'imposer quoi que ce soit, reprit-elle dans un sourire.    

Non, elle ne voulait pas le forcer à changer d'avis. Elle voulait le convaincre et l'amener à penser que sa suggestion était meilleure et pour elle il y avait une nuance entre les deux. Elle se rapprocha à nouveau de lui.

- Tu peux juste peut-être y… réfléchir ?

Hésitante, Adèle posa une main sur le torse du Serpentard et la regarda remonter vers son épaule, avec lenteur. De son autre main, elle vint décroiser doucement les bras d'Eljas, puis elle la glissa le long de son bras. Ses mains finirent par se rejoindre derrière sa nuque et elle rapprocha son visage du sien.

- Je veux plus, chuchota-t-elle avant de joindre ses lèvres aux siennes.

Elle appuya un peu plus son baiser et laissa sa langue se frayer un passage jusqu'à celle d'Eljas. Elle prit conscience du double sens de ses paroles, mais cette fois la panique ne la gagna pas. Elle avait déjà compris le soir d'Halloween qu'elle était prête à aller plus loin. Elle voulait plus et elle souhaitait une véritable relation avec tout ce que cela incluait.
MAY



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Mer 16 Jan - 9:18

 

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— Eljas & Adèle
Tu sais bien que cela ne part pas d’une mauvaise intention. Tu comprends qu’elle veuille ne plus avoir à se cacher. Mais elle ne comprend pas les risques que cela lui ferait courir. Parce que tu es un connard qui a eu la brillante idée d’accepter de relever un défi complètement con. Et que certains sont au courant puisqu’ils ont lancé l’idée. D’autres le sont parce qu’ils se sont greffés d’une certaine manière à toi et aux abrutis qui ont lancé le pari. Ainsi, le Avery est au courant que tu as un temps limité pour séduire la demoiselle de Lestang. Et s’il y a bien une chose que tu sais, c’est qu’il ne recule devant rien. A force de le côtoyer, tu commences à connaitre ses idéaux. Sa famille est du même genre que la tienne alors évidemment, tu connais ce mode de fonctionnement. Tu refuses de faire courir le moindre risque à Adèle. Et pire, tu te refuses à admettre face aux autres qu’elle a réussi à briser la pierre qui entourait ton cœur jusqu’à maintenant. Pour le coup tu veux juste passer du temps avec elle, tu n’as pas pu le faire de toute la semaine qui s’est écoulée. Distraitement, tu joues avec une mèche des cheveux de la blonde, l’écoutant attentivement. D’habitude, tu n’en as jamais rien à foutre de ce qu’on peut te dire mais là pour le coup, tu apprécies d’écouter la jeune femme. Au moins tu sais toujours quoi lui répondre ce qui est non négligeable.

Tu fronces légèrement les sourcils. Alors comme ça elle refuse de se marier ? Finalement un léger rire passe la barrière de tes lèvres. Si ta sœur disait un truc pareil, tu aurais sans doute un fou rire. A croire que vous avez eu une éducation plus dure que la française puisque jamais ta jumelle n’oserait se dresser de la sorte face à l’autorité parentale. Certes, elle ronchonne parfois mais tout de même. Enfin toi non plus tu ne te vois pas te marier mais tu sais bien qu’un jour, ton père décidera que tu dois épouser telle demoiselle de famille de sang pur. Tout cela dans le but de perpétrer la lignée sans entacher votre pureté. Toi dans tout ça, tu ne sais plus quoi en penser. Mais plutôt que de te perdre dans tes réflexions, tu tentes une petite boutade. « Bon j’ai compris, je renvoie la bague dès que je l’aurai reçu. » Tu tentes de rester sérieux mais c’est tellement difficile… Que tu finis par exploser de rire. « Je vais pas te demander en mariage t’en fais pas ! Et encore moins après à peine quelque mois. Ma mère me tuerait si j’avais le malheur de ne pas faire les choses dans les règles de l’art. » C’est évidemment une image puisque ta mère est la personne la plus douce que tu ais jamais connu. Mais tu sais qu’elle tient à ce genre de tradition. Sans doute à cause de son éducation française. Alors tu peux bien faire cela pour elle après tout ce qu’elle a déjà enduré. Mais il avait encore fallu que la vipère revienne sur le sujet de la relation secrète. Tu tentes alors de garder ton calme parce que vous ne pouvez pas avoir souvent de moments comme celui-ci. Mais tu te retiens difficilement pour ne pas te dégager du divan et la fuir, pour bien lui faire comprendre que tu ne veux pas parler de tout cela. Enfin il faut croire que tes cours de médiation te sont au moins un peu utiles sur le coup. Tu lâches tout de même un léger soupir à son explication. Non, tu ne veux pas t’afficher avec la demoiselle parce que tu sais que cela ne se passera pas bien. Tu sais que les choses tourneront mal et que dans ce cas, quelqu’un ira lui parler du pari. Tu sais comment tes amis fonctionnent, tu redoutes justement qu’ils foutent le bazar dans cette petite bulle de bonheur que tu as désormais. Nouveau soupir lorsque, après s’être approchée, Adèle te demande si tu peux y réfléchir. Tu lèves alors les yeux au ciel avant de finalement hocher la tête. Accepter d’y réfléchir ne t’engage à rien après tout.

Tu la laisses faire lorsqu’elle vient décroiser tes bras, tu places alors ta main sur sa joue et la caresses doucement du pouce. Elle a le don de te faire fondre, cela deviendrait presque effrayant. Tu hausses un sourcil lorsque la blonde t’avoue en vouloir plus. En vouloir plus ? Tu comprends rapidement lorsqu’elle t’embrasse comme jamais elle ne l’a fait. Tu la laisses prendre les devants, sa langue vient taquiner la tienne. Instinctivement, tes mains trouvent leur chemin sous son haut, passant dans son dos. Ton pouce se fraye un chemin vers son ventre. Par habitude de ce genre de manipulation. Tu la cales à califourchon sur toi. Pourtant, tu commences presque à avoir peur. Peur de la brusquer, peur qu’elle fuit comme la dernière fois. Tu romps alors le baiser et la regarde dans les yeux. On est loin de la novice qu’elle était au début. Tes mains restent sur ses hanches tandis que tu la regardes. Tu n’as plus ce regard carnassier que tu as pu avoir avec certaines. Tu n’as pas non plus un regard amoureux, il ne faut pas abuser non plus. Mais tout de même. Assis avec la demoiselle au-dessus de toi tu finis par plonger dans son cou, y déposant tes lippes d’abord légèrement puis avec de plus en plus d’avidité. Ta voix se fait murmure « Dis le moi si je vais trop vite. » A nouveau, tes mains retournent sous son haut, prenant possession de son dos. Tu refuses de la faire fuir cette fois. Tes doigts vont alors taquiner l’attache de son soutien-gorge, sans pour autant l’enlever. Comme si tu attendais son consentement.
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— Eljas & Adèle
Qu'est-ce qui n'était pas clair dans le « je ne compte pas me marier ». Elle aurait dû ajouter « jamais ». Ce n'était clairement pas à elle qu'on tiendrait le discours de l'intérêt du mariage et encore moins celui de faire perdurer une lignée... Adèle leva les yeux au ciel en l'entendant plaisanter avec ses histoires de bagues. Qu'elle ne s'inquiète pas ? Ha mais elle ne s'inquiétait pas du tout. En vérité, elle ne pensait pas qu'Eljas était le genre d'homme à penser mariage. Pas avec cette réputation qu'il traînait. Devrait-il lui aussi un jour se plier aux desiderata de ses parents ? Et dans les règles de l'art en plus ? Allons bon ! Demander la permission au père de la future promise ? La demande genou en terre et tout le tintouin ? Merlin ! Elle retint une grimace de dégoût et chassa ces clichés ringards de son esprit.  

Elle avait parfois du mal à le comprendre, cherchant les limites du raisonnable quand elle se lançait dans un argumentaire. Elle avait senti la tension dans l'atmosphère quand elle avait un peu plus insisté sur le fait de vivre leur relation normalement. Il pouvait y réfléchir, ça ne l'engageait à rien dans l'immédiat. Si ce n'est qu'il devait s'attendre à ce qu'elle revienne à la charge plus tard. Il finirait bien aussi un jour par se rendre compte que tout cela était ridicule.

Elle en voulait plus. Les mots avaient franchi ses lèvres avec assurance, comme s'ils étaient une évidence. Parce que son esprit n'avait cessé de cogiter depuis cette fameuse nuit blanche et que ses interrogations s'étaient muées en certitudes. Alors qu'elle l'embrassait, elle sentit ses mains venir caresser la peau de son dos. Elle frissonna. Elle avait beau vouloir aller plus loin, elle ne parvenait pas à s'abandonner complètement. Et lorsqu'il mit fin à son baiser pour la regarder, ses pupilles ne parvenaient à se fixer complètement aux siennes. Si la panique ne s'invitait pas complètement, l'appréhension, elle était bel et bien en train de s'installer. Elle ferma les yeux lorsqu'il plongea dans son cou, essayant de profiter de ses baisers. Elle ne savait pas comment elle aurait dû se comporter. Elle craignait d'être décevante à ses yeux après toutes celles qui étaient déjà passées entre ses bras. Elle se sentait maladroite et elle aurait voulu gardait cette assurance qu'elle affichait en toute circonstance. Elle était cette fille sans expérience entre les bras d'un type qui était loin de sa première fois. S'il allait trop vite ? Elle ne savait pas, envahie par ses sentiments contradictoires. Le désir et l'appréhension. Elle devait le lui dire.

- Eljas... c'est juste que je suis...

Elle s'interrompit, comme si avouer qu'elle était vierge était une honte.

- Je n'ai jamais...

Elle se mordit la lèvre. Était-elle incapable de terminer une phrase ? Elle, la Française qui maniait d'habitude les mots avec tant d'aisance. Devait-elle vraiment le lui dire ? Même si elle ne lui avait jamais dit, il devait avoir compris. Ils n'avaient jamais reparlé de sa réaction le soir de cette fameuse nuit blanche. La vie avait suivi son cours, ils avaient repris leur histoire comme avant, laissant le sujet de son innocence de côté. Il savait, forcément. Il n'était pas stupide, mais vouloir le lui dire, c'était sans doute parce qu'au fond, elle avait juste besoin d'être rassurée.

Elle inspira profondément avant de le fixer dans les yeux. Aujourd'hui, demain, dans une semaine, cette appréhension-là ne partirait pas, peu importe le moment où elle choisirait de lui céder. Elle allait plonger dans un monde inconnu, dans quelque chose qu'elle ne pouvait pas contrôler ni planifier à l'avance. Il n'était pas question de faire marche arrière et lui avouer même à demi-mot son inexpérience, c'était lui rappeler que sous sous ses allures de fille forte, elle avait sa part de fragilité. Alors, nerveuse, elle se rapprocha à nouveau de ses lèvres pour les embrasser, d'abord timidement puis avec plus de ferveur. Ses mains fines glissèrent sur les bras du Finlandais, avant qu'elles aussi à leur tour se faufilent sous sa chemise et viennent caresser la cicatrice de son dos.
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Cloud nine's variation

— Eljas & Adèle
Tu sembles un peu gauche. Pourtant tu as de l’expérience dans le domaine. Mais c’est la première fois que tu ne veux pas brusquer l’autre. D’habitude tu prends ton dû et le reste tu t’en moque comme d’une guigne. Mais pas cette fois, pas avec Adèle. Parce que les choses sont différentes, qu’elle a une place bien plus importante que tu ne veux bien l’admettre au final. Peut-être un jour te décideras-tu à assumer cette relation. Il faudra sans doute que tu t’imposes ce jour-là, pour être bien certain que jamais la rumeur du pari n’arrive aux oreilles de la demoiselle de Lestang. Ce serait prendre un gros risque pour rien ce genre de chose. Certes, tu es visiblement à deux doigts de gagner ton pari. Mais le gagner ou le perdre, tu t’en fiches pour le coup. Ce qui t’importe c’est qu’elle ne le sache jamais. Sinon, tu sais que tu vas en prendre pour ton grade. Tu préfères donc éviter tout ce qui pourrais paraitre déplacé. Parce que tu te doutes bien que dans ce domaine elle est pire que novice. Sinon, pourquoi t’aurait-elle repoussé la dernière fois ? Tu n’es pas idiot. Tu as beau te comporter comme un con la plupart du temps tu es en mesure de comprendre quand une demoiselle est encore pure et chaste. Ce qui semble bien être le cas de la vipère : malgré sa langue bien pendue et les piques qu’elle est capable de te lancer, elle est très loin de ton niveau sur ce plan. Alors tu te fais doux, l’espace de cet instant. Tu deviens hésitant, ne laissant pas tes assassines se balader sur toute la surface de sa peau qui t’est ainsi offerte. Mais tu la sens hésitante alors tu préfères ne pas y aller comme une grosse brute. Son regard est fuyant et tu te demandes alors comment tu vas pouvoir faire pour qu’elle accepte de s’abandonner à toi.

Alors tu y vas doucement, tu attends presque son consentement. Tu la sens légèrement tendue dans tes bras. Tu lèves rapidement la tête lorsque la voix de la blonde s’élève. Tu fronces les sourcils en la regardant. Elle ne finit pas ses phrases mais tu comprends parfaitement où elle veut en venir. La verte et argent ne fait que confirmer ce que tu avais déjà compris de toi-même. Un léger sourire passe alors sur tes lippes. Tu te veux rassurant et passe une main sur la joue de la française. « J’ai compris, t’en fais pas. » Ton pouce vient alors effleurer sa lèvre qu’elle est en train de mordiller. Tu la trouverais presque mignonne. Elle qui est capable de t’en faire voir de toutes les couleurs, voilà qu’elle semble avoir peur. Pourtant, tu ne vas pas la dévorer. Elle ne risque pas grand-chose. A part bien-sûr de perdre son innocence alors qu’elle t’a dit clairement qu’elle en veut plus. Tu ne peux clairement pas la laisser dans cet état. Tu colles alors doucement ton front au sien. « Tu peux dire stop. A n’importe qu’elle moment. Je ne te forcerais pas. » Tu te recules alors et l’observes. Tu n’es pas forcément nerveux. Mais tu te demandes si cette fois encore, elle va te stopper. Tu as tout de même préféré lui rappeler qu’elle en a le droit. Tu ne veux pas qu’elle se sente prise au piège de sa propre demande, tu ne vas pas faire ça comme une brute. On pourrait croire que tu n’en as rien à foutre. Mais elle n’est pas comme les autres. Adèle a ce petit quelque chose en plus qui te donne envie de faire attention au moindre détail, même celui-ci. Tu la laisses faire lorsque la jeune femme vient de nouveau s’emparer de tes lèvres. Tu tentes de ne pas te faire trop pressant, tes mains retournant tout de même à l’assaut de sa peau.

Un frisson te travers l’échine, telle un courant électrique lorsque les mains de la vipère s’immiscent sous ta chemise, allant se balader sur une zone meurtrie de ton dos. Tu romps alors le contact et enlèves ta chemise, dévoilant ainsi tes épaules. Elle aura bien plus facilement accès comme cela et même si tu ne commences pas à la déshabiller tout de suite, rien ne t’empêche de te mettre torse nu après tout. Tu retournes t’emparer de sa bouche, allant jouer avec sa langue. Puis tu dévies finalement, passant sur ta joue, allant taquiner le lobe de son oreille pour finalement retourner dans son cou. Tu y passes doucement la pointe de ta langue, descendant vers sa clavicule. De ta main gauche, tu déboutonnes le haut de son chemisier pour accéder plus facilement à la zone. Ta main se place alors en coupe sous la poitrine de la jeune femme, par-dessus la dentelle. Curieux, tu relèves la tête avant de plonger ton regard dans celui de la française, demandant silencieusement un accord. Délicatement, tu déboutonnes un peu plus son chemisier pour dévoiler une sublime pièce en dentelle noire. « J’en demandais pas tant ! » Taquin dans ses moments là, toi ? Il faut bien tenter de la détendre un peu.
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— Eljas & Adèle
La première fois n'avait pas la même signification pour tout le monde. Pour certain ce qui pouvait paraître une étape importante de la vie, n'était parfois que banalité pour d'autres. Un moment qui resterait un souvenir important dans l'histoire de sa vie ou une simple évidence sans véritable sens. La première apparition de ses pouvoirs de sorcière, l'achat de sa première baguette, la première rentrée en école de magie, et puis les premières amitiés, le premier petit ami, le premier baiser... Des étapes que la Française avait déjà franchies avec plus ou moins d'appréhension et pour cette nouvelle étape, elle cherchait le juste milieu pour garder ce futur souvenir sans se laisser ronger par l'angoisse. Un de ces souvenirs à construire à deux, et elle avait vraiment besoin qu'il la guide pour cela. Elle avait choisi de lui offrir sa première fois. Son innocence, c'était avec lui qu'elle la perdrait et elle voulait juste que ça compte vraiment. C'était aussi pour cette raison qu'elle voulait qu'il sache, car même si ce moment ne pouvait être parfait, il ne serait pas insignifiant non plus.


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