Ce qui était pourtant une mission simple, passer des objets UTILES au Blood Circle, en échange de leur si important meneur, se révélait compliqué pour les sorciers. Tout d’abord, ils ne trouvaient rien de mieux que de se demander si c’était vraiment utile de le récupérer. Oh quelqu’un capable de fédérer une armée, c’est recommandé de le garder en vie. Quand ça n'était pas ça, ils réglaient leurs conflits internes face à l'ennemi... Ah des génies, et ensuite, pour vraiment montrer à quel point ils prenaient les moldus pour des imbéciles, ils emmenaient des objets inutiles. Forcément qu'un des cracmols dans les rangs du Blood Circle, qui observait la caisse siffla d'une voix mauvaise « C'est inutilisable. ». Et là comble du comble, quelqu'un demanda une preuve que c'était bien Potter sous la cagoule. Le représentant du Blood Circle adressa à l'impertinente un regard dépourvu de chaleur « On ne fait pas de magie nous, qui voulez-vous que ce soit? ».
Personne ne fut donc surpris quand tout dégénéra. La cause du problème fut difficile à déterminer, ça venait d'un objet sorcier, ça c'était une certitude mais est ce que c'était un objet piégé ayant explosé un peu trop tôt car saturé par les technologies moldus ou un moldu ayant voulu déclencher les hostilités, dur à dire. Quoi qu'il en soit un objet fit BOUM et à partir de là les deux camps euh firent un scrabble ou une bataille navale chai pas trop un pictionnary voilà on règle tout ça avec ces idées et on arrête cette guerre s'affrontèrent une énième fois.
En l'espace d'une seconde, un spectacle de son et lumière débuta dans l'entrepôt, sauf que ça ne venait ni des guirlandes lumineuses, ni des automates bruyants mais bien des baguettes et des armes à feux. Bien vite, le statu quo fut brisé et chacun se retrouva aux prises avec un adversaire.

Pour les affrontements deux choix s'offrent à vous:

- Vous choisissez d'affronter un autre membre:
> Mettez vous d'accord avec un membre pour que vos personnages s'affrontent.
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.

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Lancé de dés :

✘  Tout le monde
Jusqu'à 10 : Vous n'avez rien vu venir et vous êtes gravement blessé. Vous avez besoin d'aide.
Entre 11 et 13 : Vous avez réagi lorsque les choses se sont gâtées, mais vous êtes quand même bien blessé sans avoir pu mettre hors état de nuire votre adversaire.
Entre 14 et 16 : Vous avez réagi très vite et visez juste. Votre adversaire est blessé, mais il est particulièrement coriace et vous rend la pareille et vous blesse à votre tour.
Entre 17 et 19 : Très réactif, vous arrivez facilement à avoir le dessus sur votre adversaire, même si vous récoltez quelques coups, ils seront sans grandes conséquences.
Plus de 20 : Réactif et entraîné, personne ne vous résiste. Vous mettez votre adversaire hors état de nuire sans une égratignure. Au suivant !


Règles :

✘  Tout le monde peut participer. Attention ! Evidemment, les mineurs n'ont pas été contactés  par le ministère, donc à leurs risques et périls si jamais ils sont arrivés jusque-là. En vrai, si ce n'est pas clair... Est-ce qu'on a besoin de rappeler qu'on ramasse beaucoup en event et qu'emmener ses persos à faible PC est une très mauvaise idée ?
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

« Baisse ton arme Rasak. » murmure le lieutenant. Mais Sofiane n’a pas envie du tout de baisser son arme et même si le point rouge quitte la tête de la femme blonde, il rejoint aussitôt son cœur. Sofiane sait qu’il ne doit pas tirer le premier car ce n’est pas le but de la manœuvre, pourtant, son doigt frôle la détente avec une envie folle d’appuyer dessus. Un des représentants du Blood Circle rétorque à l’impertinente que c’est bien Potter, comment pourrait-il modifier son apparence sans magie ? Ce n’est pas faux. Sofiane jette un coup d’œil rapide au prisonnier qu’il a bien aussi envie de défoncer mais il conserve son calme apparent, ce n’est pas le moment. BOUM. Voilà le moment. Sans comprendre qui a commencé, les tirs et les sorts fusent de tout part et Sofiane n’hésite pas, il tire instantanément sur la femme qu’il tenait en joue. La balle s’enfonce sans son gilet pare-balle et Sofiane s’offusque d’être si bête. Ces salops sont bien équipés désormais ; le jeune syrien n’a aucune idée de la raison pour laquelle elle n’est pas à terre. Une balle en plein dans un gilet, cela couche tout de même, même si ce n’est pas létal. Est-ce la faute de ce rayonnement argenté qu’elle a fait jaillir de sa baguette ? Sofiane n’en sait rien. Il regarde à nouveau la femme qui ne semble pas sur le point d’attaquer. Mais que fait-elle ? Pourquoi le regarde-t-elle ? Sofiane reprend ses réflexes de combattant : elle ou moi se répète-t-il tel un mantra. Il réajuste son tir pour viser la tête mais avant qu’il ne puisse tirer, un autre sort le frôle, attirant son regard sur les côtés.

Une autre femme s’en prend à lui et Sofiane décide de parer au plus pressé. La première femme a l’air légèrement déstabilisé et ne semble pas avoir envie de blesser et encore moins de tuer. Elle n’a peut-être pas l’instinct de survie. Mais l’autre femme, une autre blonde mais qu’est-ce qu’elles ont les blondasses non mais oh, y a qu’une blonde qui mérite l’attention de Soso et elle n’est pas présente sur l’event désolé les girls semble avoir envie d’en découdre et Sofiane esquive un autre sortilège. Il n’hésite plus. Il tire en plein dans la poitrine en espérant la déstabiliser assez pour ensuite pouvoir viser tranquillement sa cervelle pour repeindre les murs de l’entrepôt. Mais la déflagration est forte et la femme est secouée, probablement avec le souffle coupé. Sofiane recharge son arme et vise sa tête mais elle se met à couvert et il n’a pas le temps de l’atteindre. Il recule doucement vers le centre de l’entrepôt, ne poursuivant pour le moment aucune de ses assaillantes, un éclair de lucidité le traversant. Ils veulent Potter, qu'ils viennent donc le chercher. Le cas échéant, Sofiane va le buter pour eux. Hors de questions qu'ils ne le reprennent.

Spoiler:

Jonas ne manque pas de remarquer l’attention qu’on te porte. Tu hausses les épaules.

— J’ai déjà été plusieurs fois sur le terrain, on se reconnaît à force.

Tu gardes les mangemorts à l’œil, la tension est clairement perceptible, que ce soit entre le Blood Circle et les sorciers, ou entre les mages noirs entre eux. Jonas commente de nouveau et tu hoches la tête :

— Il a bien raison.

Tu ne t’étends pas, pas si près des mangemorts. Mais l’Alliance te paraît de plus en plus vide de sens. Le Blood Circle vous invite à déposer des objets dans la caisse, tu préfères rester dans l’ombre pour le moment. Jonas te proposer d’aller déposer des objets à ta place. Comme si tu allais l’exposer. Il est moldu, il n’a pas le refuge du monde sorcier.

— Il y a déjà assez de monde qui y va pour le moment.

La situation se tend encore quand Abigail demande s’il s’agit bien de Potter. Tu ne manques pas le point rouge qui vise sa tête, puis son cœur. Tes doigts se referment sur ta baguette.
Puis, sans que tu saches comment, tout explose.
Sous le souffle de la détonation, tu recules d’un pas, te ressaisis aussitôt. Le chaos s’est déjà emparé de l’entrepôt. Sortilèges et détonations fusent de tous les côtés, du regard tu cherches Abigail et Jonas, les moins protégés. Et il y a Potter aussi, Potter qui était du côté du Blood Circle. Pourvu qu’ils ne s’en prennent pas à lui et ne le fassent pas sortir.

Une femme du Blood Circle émerge soudain de la mêlée, droit vers toi. Tu réagis aussitôt. Ton sort la heurte de plein fouet, mais il manque de puissance, tu le sens aussitôt. Tu jures entre tes dents, c’est bien le moment que les effets du Neutralisaur se manifeste ! L’autre trébuche, mais se rattrape aussitôt. Un couteau étincelle dans sa main, droit vers ta gorge, trop proche pour que tu puisses faire autre chose que parer. Tu plonges sur le côté, suffisamment pour ne pas te faire égorger. La lame dérape sur le gilet pare-balles et s’enfonce dans ton épaule. Tu serres les dents sur un cri de douleur, repousses la femme d’un coup de poing à la tempe. Elle s’effondre à tes pieds, entraînant l’arme avec elle, et tu recules, le souffle court, haletant, des étoiles devant les yeux et le cœur battant.
Tu sens le sang couler de ton épaule, imbiber petit à petit ta manche, mais tes doigts bougent toujours, tu n’as pas lâché ta baguette. C’est l’essentiel. Les frottements du gilet risquent d’être douloureux, mais tu peux faire avec.

Sans attendre, tu cherches les autres du regard. Abigail est un peu plus loin, toujours vivante – et c’est déjà un soulagement, mais elle n’a pas l’air vraiment disposée à attaquer, ni à se protéger. Tu la rejoins en quelques pas, toujours à l’affût de Jonas.

— Vous devez vous protéger !

Et si elle ne le fait pas, tu as bien l’intention de le faire pour elle. Autour de vous, le chaos règne toujours, impossible de savoir ce qui se passe ou si un vainqueur se dessine déjà.

Sean souriait à son amie. Décidément ceux qui connaissaient bien la jeune professeure ne pouvaient s’empêcher de lui rappeler les bons conseils. Comprenant à ses dires que l’élue de son cœur de toujours se trouvait dans l’enceinte du bâtiment, l’Auror se crispa. Ce n’était pas forcément des plus raisonnable avec sa magie en pointillée, mais au moins Rose et Eirian seraient là en cas de pépin. Et ses entraînements n’étaient pas là pour rien.
A peine le temps de finir sur cette pensée qu’un piaf prit l’apparence d’un jeune homme plutôt sûr de lui. Une connaissance d’Harper, Aaron.  Elle leur fit rapidement un tour d’horizon de ce qu’elle avait repéré depuis sa position.
« Ils ne sont pas là pour rigoler, mais nous non plus ! L’idée est bonne Aaron, mais clairement, on saura d’où viennent les tirs, non ce qu’on a besoin de savoir c’est s’ils ont encore foutu leurs balises anti-magie de partout et les détruire si c’est le cas. »

Harper souleva alors un point crucial, que faire si tout se mettait à partir en vrille. Son regard passa sur le haut de son gilet où était cachée sa broche. Pas de lumière.
« Oui, il faudra organiser une retraite et protéger ceux qui sortent des tirs des snipers. Mais si ça pète, je risque de disparaître à l’intérieur aussitôt. Ne prenez pas de risque inutile si c’est le cas, l’objectif c’est d’évacuer les gens. »
Ils avaient bien fait d’évoquer tout ça, comme pour appuyer leurs dire un BOUM retentissant fit vibrer la bâtisse, Sean eut le temps de voir chanceler l’homme sur le toit et les bruits de tirs commencèrent à retentir. Sean lança un protego sur la sortie la plus proche. Qu’est ce que c’était que ce bordel !

« À couvert ! »

A l’extérieur le temps sembla se figer, ils n’avaient aucune indication de ce qu’il se passait réellement dedans. Puis sa broche s’illumina.
« Escortez ceux qui sortent ! » Lança-t-il à ses acolytes avant d’empoigner le bijou et disparaître à la manière d’un portoloint.

Un spectacle de sons et de lumière l’attendait. Un rapide tour d’horizon le fit apercevoir Abigail et Eirian réunit. Bien. Son attention se reporta aussitôt sur Rose devant lui, à bout de souffle, qui lui donna rapidement les indications primordiales. Potter. Voyant la balle fichée dans son gilet, il lui sourit comme l’effronté qu’il pouvait être.
«  Arrête de vouloir ramener des souvenirs ! »
Sans attendre, il s’élança, montant sur l’estrade dans la direction indiquée et fonça au milieu des nuages de poussières résiduelles, mais Potter était bien gardé et alors qu’il essayait d’esquiver des tirs, un moldu fit irruption devant lui, un flingue à quelques centimètre de sa tête. Sean esquiva le tir, par le bruit  qui résonna à son oreille et envoya un Lashlabask en réponse sur son visage qui  reçut le jet d’étincelles brûlantes. Un coup de pied acheva de faire tomber l’ennemie de l’estrade. Un de moins, Il distinguait à présent Potter au milieu de ses kidnappeurs et se rapprocha. Ils n’allaient pas s’en sortir comme ça !!

Spoiler:

Un court instant où le temps semble s’être arrêté. Aaron s’interroge sur les actions à mener pour quadriller le périmètre. Repérer le terrain, rester à l’affût, surveiller les gros balourds stationnés sur le toit. Sean ajoute de cibler les points de retraites et les possibles balises anti-magie. En cas de besoin, Harper et Aaron protégeront les évacués. Compris !

C’est bien connu, Harper Auburn n’a peur de rien, sauf quand la peur pointe le bout de son nez. Et là, son estomac commence sérieusement à se tordre de peur. Elle aurait bien dévoré une barre chocolatée ou deux pour calmer tout ça. A défaut de chocolat, elle compte utiliser son indomptable humour pour détendre l’atmosphère – ou pas. Aux prises d’une onde de choc, les murs de l’entrepôt vrombissent sous une explosion détonante. Sean n’eut pas besoin de le répéter deux fois. Harper saute au bas du camion pour se protéger d’éventuel projectiles. Le temps fila en une fraction de seconde : derrière la carrosserie, elle capte la voix de Sean les priant d’escorter ceux qui sortent.

Cherchant Aaron du regard, elle s’écrie :

Faut qu’on les dégomme.

Les tireurs sur le toit s’en donnent à cœur joie. Ils tirent sur tout ce qui bouge. La première solution pour régler un problème, c’est d’effacer le problème. Tirer d’ici est trop risqué, ils sont encore loin sans aucune possibilité de se mettre à couvert, hormis une benne à ordure foncièrement pleine. D’autres tireurs contournent le bâtiment pour leur faire face. Quand ils sortiront du bâtiment, les sorciers seront servis sur un plateau d’argent.

Je prends le haut, couvre m…

A peine eut-elle le temps de finir sa phrase qu’elle s’élance vers la benne à ordure. Avant de s’y mettre à l’abri, elle vise le gros balourd sur le toit qui protège l’ouverture aérienne :

Bombarda…

La benne est toute proche mais les balles aussi.

… maxima !

Entre sa course et l’envoi du sort, sa capuche retombe dans son dos. Le sort jailli en un éclair, traverse l’espace, le vide et la nuit pour venir percuter le ventre de l’armoire à glace. Sous le choc, l’homme est plié en deux, ses pieds quittent le sol pour un vol plané dans la porte en fer qu’il gardait. Celle-ci ne sort ne pas de ses gonds mais se ploient à la percussion. L’homme retombe lourdement sur le sol. On se doute comment.

La jeune femme se jette à couvert. Pas sûr que la benne eut été une bonne idée. En tout cas, ce sont des déchets qui lui auront permis de dégommer un de ces malfrats malfaisant. Ça c’est fait ! En route vers la résolution du problème…

Le souffle court, appuyée contre le plastique, ses pensées sont dirigées vers Abi. Elle tourne son poignet, tiraillée par une crainte et une peur qui l’envahissent à brouiller son esprit. Mais les assaillants sont nombreux, et elle ne doit pas abandonner Aaron. Elle ne peut pas paniquer. Harper se ressaisit, cherchant à nouveau son coéquipier parmis la cohue.

J’acquiesce doucement et je ne dis rien de plus lors qu’Eirian m’explique qu’il connait pas mal de monde à force de risquer sa vie dans les events du forum de rouler sa bosse sur le terrain. Eirian me conseille de ne pas m’exposer mais ce n’est pas le genre de la maison. Je n’ai jamais fait parti de ceux qui écoutent et qui obéissent. Et non Messieurs Dames, Jonas Tallec tient à son libre arbitre et je sais que je suis probablement idiot de vouloir ainsi agir mais j’ai trop longtemps été dans l’ombre dans cette guerre et je veux aider. « Non non, t’inquiète, je peux le faire. » Au moment où j’allais commencer à négocier des objets magiques à aller déposer dans la caisse, une petite naine blonde pose une question que je trouve pertinente pour le coup. Mais bon, la réponse d’un des représentants des BC, si elle est logique, ne me satisfait pas. De ce que j’ai compris, ils ont des Cracmols dans leur rang, peut-être qu’ils sont suffisants doués pour faire des potions de transformation ? J’ai oublié le nom mais je sais que Ludivine m’en avait parlé une fois.

Je n’ai pas le temps de tergiverser davantage et de faire part de ma remarque à Eirian parce qu’une déflagration retentit ; mon cœur s’accélère immédiatement alors que je sors mon tazer, prêt à m’en servir sans la moindre hésitation. Je n’en ai néanmoins pas le temps car un homme se jette sur moi au même moment où une femme s’attaque à Eirian. Je me dis que pour l’aider, il faut déjà que je m’en sorte alors je ne réfléchis plus. Comme à l’entraînement, je prends mes appuis et j’esquive la lame de son couteau. D’un geste vif, rapide, précis, je donne un coup dans son poignet et il lâche son arme mais ne s’arrête pas là et le combat à main nue débute. Je prends quelques coups mais franchement, je m’en débarrasse assez facilement. Les cours de boxe ont vraiment été utiles… Alors qu’il est au sol, je le taze, lui disant bonne nuit par la même occasion, il ne se relèvera pas si vite. Je me retourne vers Eirian qui a également mis au sol son adversaire mais qui semble blessé. « Putain ça va mec ? » Je m’approche de lui pour regarder la blessure mais Eirian a un mouvement de recul et je me dis qu’il n’a pas tort : je ne suis pas médecin et façon c’est tellement le chaos que ce n’est guère le moment de s’attarder sur cela. On verra ça après. Après quoi d’ailleurs ? C’est la merde partout et je suis dévasté de voir la bêtise des hommes. « Faut faire quelque chose pour Harry Potter. » dis-je à Eirian. Mais quoi ? J’suis moldu putaaaain, je peux pas tazer sur une longue distance moi. Je me sens tellement impuissant.

Spoiler:

Tobias n’aimait pas du tout cette situation. Il était rare qu’il contestait l’augurey, mais le mangemort aurait préférait qu’elle ne laisse pas le conseil faire un tel appel, de même pour William et Meredith. Mais les choses étaient faites et maintenant la moitié des sorciers était dehors à essayer de libérer cet imbécile. Heureusement que derrière tout ça les mangemorts avait eu pour ordre d’empêcher que les objets soit donné. Autrement Tobias aurait vraiment commencé à douter de son allégeance. Le fait est c’est qu’il devait maintenant gérer tout ce merdier et empêcher l’Ordre et ses larbins.  Tobias n’a donc pas hésité longtemps pour rejoindre le groupe qui se rendait à l’intérieur. Il essaya de les retenir calmement dans un premier temps, de toute façon sans ordre il ne pouvait rien faire pour l’instant.

Mais à part lancer des regards et faire des menaces, le jeune homme ne pouvait encore rien faire. Il fut surpris de voir qu’une jeune femme lui répondit. Elle avait l’air aussi aimable que lui. Pourtant ce n’était pas lui qui était en train de faire des conneries là ! Tobias se tourna vers cette femme qu’il l’avait interpellé. « L’augurey ne se serait jamais fait attraper aussi lamentablement. » Son ton était dur et masquait mal sa colère. Comment pouvait-on comparer l’Augurey à cet imbécile. Jamais on n’aurait fait une chose pareille pour un mangemort, un mangemort attrapé était un mangemort mort. Mais ça bien sûr des gens comme L’Ordre ne pouvait le comprendre, il ne pouvait comprendre que certain était près à tout sacrifier, même la vie de leur frère pour sauver le monde. « Si vous ne vous étiez pas lancé dans cette stupide quête nous n’en serions pas là. » Soudé. Comme s’ils étaient soudé, l’Ordre du Phoenix mettait le monde sorcier en danger et les mangemorts devaient faire comme si de rien n’était sous le non de l’alliance.

Enfin Tobias n’eut pas trop à débattre sur le sujet, très vite les choses dégénéra au grand plaisir du jeune homme. Quelqu’un que Tobias bénissait avait tout fait raté déclenchant après une explosion, une énième bataille. Etrangement Tobias se calma un peu, il se sentait plus à son aise dans ce genre de situation. Maintenant la mission était simple : il devait faire en sorte que l’ennemi récupère aucun objet même les plus pourris. Sur sa route, Tobias tomba nez à nez avec un moldu. Il n’allait pas y aller par quatre chemins. Le Moldus commença par essayer de lui tirer dessus mais Tobias bloqua ses tires pour aller au corps à corps. A ce moment-là le combat fut assez rapide, Tobias pris quelques coups, avant de mettre sa victime à terre. Sans même un regard pour celle-ci le mangemort l’exécuta et continua son chemin. Pour une fois, il n’avait personne à protéger, il était libre de ses gestes et pouvait agir dans la plus grande facilité. Les moldus allaient payer leur audace, c’était une promesse.

Spoiler:

Les négociations n’avaient jamais été une option pour l’un des deux camps et désormais il était bien trop tard pour ça. Un des objets de la caisse avait explosé, parce qu’il avait été piégé par les sorciers ou à cause d’une erreur humaine du côté des moldus, ça importait peu. Ce qui importait désormais c’était de s’occuper de Harry Potter, de récupérer le plus d’objets magiques possible, mais aussi -et surtout- de sauver sa peau. Et comme chaque fois que sorciers et Blood Circle se retrouvaient, ça se faisait dans les cris, les détonations et le sang. Les affrontements étaient lancés, que ce soit à l’extérieur ou l’intérieur de l’entrepôt, le chaos était partout, égayé étrangement par les décorations de Noël qui se retrouvaient à voler en tout sens. Ca aurait presque pu en être drôle si ce n’était pas une vraie guerre qui se déroulait là.
L’issue était incertaine, pour un groupe comme pour l’autre, mais pour le représentant des Blood Circle, une chose était sûre : les sorciers ne s’en sortiraient pas aussi facilement. Ils avaient voulu les piéger avec leurs objets inutilisables, ils allaient perdre. D’un geste hargneux l’homme se débarrassa de son adversaire et alla arracher Harry Potter de la poigne de ses geôliers. Canon de son arme pointé sur la tête du héro des sorciers, il rugit d’une voix assez forte pour se faire entendre par-dessus le bruit des combats : « Vous avez voulu jouer ? Voilà ce qu’il en coûte de jouer avec le Blood Circle ! » Et sans plus de cérémonie, il logea une balle dans la tête de Harry Potter.

La détonation résonna dans l’entrepôt et la stupéfaction fit l’effet d’un raz-de-marée chez les sorciers, même ceux qui étaient encore en train de se battre apprirent la nouvelle rapidement. Leur héro n’était plus.
Le désespoir et la rage animaient les deux camps, si certains voulaient ramener le corps de Potter dans leur monde, d’autres comprirent que l’importance se trouvait désormais dans les objets magiques qu’il fallait à tout prix récupérer.


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✘  Tout le monde
Jusqu'à 10 : Une nouvelle blessure vient s’ajouter à votre sale état général, si bien que vous ne parvenez pas à vous saisir du moindre objet. Ça c’est ballot.
Entre 11 et 13 : Votre blessure vous fait souffrir et en plus un adversaire vous tombe dessus, en rajoutant une couche. Si vous parvenez à lui arracher l’objet qu’il tenait dans ses mains, il vous échappe à son tour et se perd dans un coin de l’entrepôt. Oups.
Entre 14 et 16 : Vous vous retrouvez face à un adversaire, le combat est rude. Vous vous en sortez une nouvelle blessure légère mais vous parvenez à lui arracher un objet. Dommage il est endommagé et donc inutilisable. On va dire que c’est déjà ça.
Entre 17 et 19 : Votre adversaire se débrouille bien mais il ne fait pas le poids. Après quelques coups échangés, vous parvenez à vous en débarrasser et à récupérer un objet en bon état. Bien joué.
Plus de 20 : Votre adversaire n’est décidément pas à votre niveau, non seulement vous le mettez KO, mais en plus vous vous en sortez sans blessure et avec un objet en parfait état. Bingo, c’est déjà ça que le camp adversaire n’obtiendra pas.


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Le chaos règne dans l’entrepôt, tandis que tu rejoins Abigail. La douleur brûle dans ton épaule, mais tu peux en faire abstraction pour le moment. Jonas s’approche de toi, tu amorces un mouvement de recul, mais il interrompt aussitôt son geste.

— Ça va, c’est pas très grave.

Il mentionne Potter, tu hoches la tête. Ça sent plus que mauvais pour lui.

— Il faut qu’on se rapproche de l’estrade !

Tu amorces un mouvement dans cette direction, tout en balayant du regard les Blood Circle en face. Et là… à la lumière d’un sortilège, ton regard tombe sur un visage que tu reconnaîtrais entre mille. Ton père, le regard dur, en train de tirer en direction des sorciers. Un instant, tu as six ans et il te fait face de toute sa hauteur, bien plus grand qu’il n’en a l’air maintenant. Un instant, tu as six ans et il te glisse un revolver adapté dans la main. Un instant, tu as six ans et il te hurle sa haine et sa rage au visage.
Puis le monde bascule une nouvelle fois. Le cri d’un Blood Circle te sort de ta fixation au moment où tu allais t’y arracher – pendant une seconde, les combats ont disparu. Tu tournes la tête, les mots font sens, puis l’arme se braque sur Potter.

— Non !

La détonation résonne.
Harry Potter s’effondre.

Les images violentes, insensées, absurdes s’impriment sur ta rétine, mais tu ne peux pas rester là, bêtement, sans bouger. Le choc a figé les sorciers une seconde, mais tout le monde se reprend. Les ordres fusent tant du côté de l’Ordre que des Mangemorts : récupérer les objets, faire en sorte que le moins possible tombe entre les mains du Cercle.
D’un coup d’œil, tu t’assures que Jonas et Abigail sont toujours là, puis tu t’élances vers la caisse. Un Blood Circle se dresse devant toi, une baguette dans une main, son arme dans l’autre. Il évite en partie ton sort, se jette sur toi. Tu plonges sur le côté, esquives sa lame, puis te redresses aussitôt, grimaçant sous les élancements de ton épaule. Déjà, il est de nouveau sur toi, lame en avant. Tu lèves un bras pour parer, son couteau glisse dessus, ouvrant une entaille, mais tu n’en tiens pas compte, profites de sa proximité pour lui balancer un coup de genou que tu complètes d’un coup de coude à la tempe lorsqu’il se plie en deux avec un gémissement aigu, qui te parvient même par-dessus le bruit des combats.
Ton adversaire au sol, tu récupères la baguette. Trop endommagée pour être encore utilisable, mais au moins ils ne pourront pas l’étudier, ni récupérer son cœur. Le cœur battant, le souffle court, tu te redresses. Le champ est à peu près libre autour de toi, tu cherches de nouveau tes deux comparses de la soirée. Jonas, et… Le pointeur rouge accroche de nouveau Abigail. Tu brandis ta baguette.

— Attention !

Ton Protego informulé est déjà parti – trop faible, trop vacillant, tu t’en rends compte immédiatement. Ta magie fait encore des siennes, au pire moment. La rage au cœur, tu t’élances vers Abigail, mais la détonation éclate.

La lutte est rude. Sofiane s’en sort très bien -comme d’habitude lol- et s’il n’est pas toujours en mesure de mettre hors d’état de nuire définitivement ses adversaires on a pas le droit de tuer, c’est triste, il parvient tout de même à les neutraliser afin qu’il ne puisse pas se rapprocher de leur précieux Leader. Il recule doucement vers l’estrade quand un des membres honorifiques du Blood Circle hurle que les sorciers n’auraient pas dû jouer. Sans pouvoir s’en empêcher, le regard de Sofiane est attiré par le pistolet pointé sur la tête de Potter. NON ! Sofiane est choqué et désabusé ! Cela aurait dû être à lui de tirer ! putain il est pas sympa lui !. Sofiane hausse les épaules et se dit qu’il y en a d’autres à descendre de toute manière. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la tâche est ardue car à peine leur sauveur sauvagement assassiné, les combats reprennent à une vitesse et une candeur impressionnante. Sofiane lève à nouveau son arme vers la foule en délire et tire à tout-va, assassinant certains, en blessant d’autres. Il reconnait la blonde de tout à l’heure et il vise à nouveau vers elle en visant l’épaule, plus facilement atteignable que la tête faites genre c’est une facilité scénaristique. Une fois au sol, Sofiane sourit ; il s’apprête à viser à nouveau pour l’achever mais un sortilège le frôle et il tourne son arme vers son nouvel adversaire.

Lui. La rage de Sofiane n’est pas contenue alors qu’il reconnait l’homme en face de lui comme étant celui qui a tué plusieurs de ses camarades. Il ne lui fera pas de cadeau, il n’épargnera pas sa putain de cervelle de connard. La fureur s’empare du jeune syrien qui esquive un autre sortilège avant de s’attaquer à lui, visant sa tête. Il appuie sur la gâchette mais au même moment, un autre BC le bouscule et son tir est détourné. Cela ne sera pas la tête mais pas grave. Il tombe à terre, le souffle probablement coupé par l’impact de la balle quasiment tirée à bout portant. Sofiane veut finir le boulot mais un autre sorcier l’attaque et il détourne le regard quelques instants, le temps de s’occuper de l’autre assaillant. Une fois celui-ci au sol, Sofiane tente de le retrouver parmi la foule, mais il a déjà disparu. Il grogne un peu mais sait que ce n’est pas le plus important pour l’instant. Un mouvement de foule apparait, certains semblent vouloir récupérer le Potter-Macchabée tandis que d’autres souhaitent sans doute récupérer les objets. Sofiane hésite et se demande où sa présence serait la plus utile. Il opte pour les caisses. Façon l'autre est mort, ça changera rien.

Spoiler:

Je n’avais jamais assisté à un tel déchaînement de fureur, de rage, de souffrance. Si j’étais dans un état presque second en arrivant près de l’entrepôt, je suis désormais totalement perdu, ne comprenant pas comment l’humanité peut se faire du mal ainsi. J’ai toujours été un pacifiste et même si ce qu’il s’est passé chez Ludivine m’a profondément bouleversé et retourné, je ne pensais pas en venant à cette « négociation » être confronté à nouveau à du sang, des blessures et des cadavres. Je suis Eirian jusqu’à une femme blonde et je reste auprès de lui lorsqu’il dit qu’il faut rejoindre l’estrade. J’acquiesce rapidement. Je suis inquiet, terriblement inquiet. La tournure que prend les évènements me renvoie que cela va mal se terminer… Je ne sais plus où j’en suis et j’ai l’impression que mon cerveau fonctionne en mode pilote automatique. Je serre mon couteau dans ma main droite, une recharge de tazer dans la gauche, prêt à dégainer si jamais Eirian est en danger.

Au bout d’un moment, une voix s’élève fortement et je redresse la tête instinctivement. Mon souffle se coupe alors qu’un des hommes du Blood Circle dit que les sorciers n’auraient pas dû jouer. Je me tourne face à lui de sorte que la caméra puisse capter le moment car je sens que… PAN. Je me recule, horrifié. Mon cœur s’arrête puis redémarre à la chamade. Ma gorge s’assèche et je sais que tout est fini. L’Ordre est fini. Jamais les bons sorciers ne gagneront cette guerre. Et si c’est le cas, jamais les sorciers ne feront confiance aux moldus. Ils viennent de tuer un de leur symbole, le symbole de la résistance, celui qui croyait que la paix entre moldus et sorciers est réellement possible.

La suite des évènements n’est qu’une succession de gestes automatiques que je répète encore et encore. Je suis mon groupe pour récupérer des objets. Pour moi, cela est inutile mais je m'en fiche. La seule chose à laquelle je pense, ce sont les images que j’enregistre, des images qui pourront peut-être servir autrement… Un combattant du Blood Circle avec un objet dont je ne connais pas l’utilisation me prend soudainement en traitre avec l’un de ses couteaux et je ne le vois pas venir, il me touche au flanc gauche et je hurle sous la douleur. Mais je réagis vite et nous nous engageons dans un combat difficile où je lui donne plusieurs coups de pieds (qu’il me rend bien) avant de réussir à lui infliger un coup de tazer. Je récupère l'objet qui semble cassé. Je recharge mon « arme » et j’ai soudainement envie de vomir devant tant de violence.

Spoiler:

A l’abri derrière sa benne à ordure, Harper lance un regard désespéré en direction de l'entrée du bâtiment. Personne n’en sort, des échos de la tumulte parviennent jusqu’à leurs oreilles malgré les armes automatiques manquant de leur trouer la cervelle à chaque secondes qui passent. Il n’y a plus de temps à perdre. Harper fait un signe à Aaron puis, comptant jusqu’à trois, elle coupe sa respiration pour courir comme une dératée à l'intérieur de l’entrepôt. Elle croise des sorciers en duel contre leurs adversaires, des murmures s’élèvent : Potter est mort. Potter est mort ?

Le chaos règne en maître. Les guirlandes scintillent sous la bataille enragée entre moldus et sorciers et là-bas, gisant dans une mare de sang…

Potter est mort, s’exclame-t-elle comme pour elle-même, les yeux grands ouverts, arrondis d’effroi, de surprise et peut-être, de remords…

Les objets s’égrènent un peu partout autour du cadavre de l’Elu. Où est Abi ? Dans le chaos, Harper réussi à se faufiler entre les combattants. Abi gise sur le sol, en compagnie de deux hommes qu’elle ne connait pas. C’est le moment d’agir.

Ramener les objets et se casser vite fait, songe Harper. Les objets semblent si proche et pourtant si loin. Une petite femme replète mais hargneuse lui barre la route. C’est qu’elle baverait presque. La femme la met en joue, Harper se jette de côté pour éviter les tirs. Cela semble moins douloureux dans les films.

Experlliarmus !

L’arme à feu vole, mais la moldue est plutôt bien équipée et sort une deuxième arme de sa jambière. Les balles mitraillent le sol. A quatre pattes Harper se met à l’abri derrière une étagère de bombes à neige artificielles qui explosent au contact des balles :

Pétrificus totalus ! Crie Harper en se protégeant les yeux.

La hargneuse évite le sort en se déplaçant de côté.

La vache putain ! Peste-t-elle en se redressant.

Elle ne va tout de même pas tous les plier avec un bombarda ? Surtout pas au risque de toucher un sorcier à proximité. Sortant de derrière l’étagère, elle s’écrie avec rage (et peut-être impatience…) : AVIS !

Une nuée d’oiseau en rang serré se ruent sur son adversaire. Plusieurs tombent sous la pluie de balles, mais Harper obtient l’effet escompter : la Hargneuse bat des bras pour s’en débarrasser, permettant à Harper de gagner suffisamment de temps pour s’approcher d’elle : Petrificus totalus !

Bordel de chiotte ! La hargneuse est hors d’état de nuire, ligotée comme un saucisson.

Accio cape d'invisibilité.

Le tissu vaporeux atterie dans ses mains. Elle le planque dans sa cape.

Abi honey !

Harper arrive auprès d’Abigail, constatant qu'effectivement il n'y a pas d'effluve de sang.

Il faut qu’on se mette à l’abri, déclare-t-elle à ses compagnons.