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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Please don't be mad at me - Zad :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 27 Juil - 17:49



Please don't be mad at me

Zadkiel & Cassie ♣   @Zadkiel Webster  

Le plan était infaillible. Voilà ce dont Cassie tentait de se convaincre tandis qu’elle se dirigeait vers son ancien immeuble. Cet ancien quartier et appartement dans lesquelles la jeune femme s’était sentie si bien. En dépit de toutes les horreurs que lui avait fait traverser Zadkiel, Cassiopée gardait un merveilleux souvenir du nid douillet dans lequel ils avaient vécu à deux pendant de longs mois. Le même appartement qui les aurait accueilli après leur voyage de noces… Probablement oui… Aujourd’hui tout cela n’était plus que conjectures, jeu mental sur des projections impossibles. Leur histoire était belle et bien révolue, laissant un grand vide dans sa vie qu’elle le veuille ou non. Zadkiel avait compté pour elle. Pendant un temps, Cassie avait tenté de se persuader qu’il était le bon, qu’à eux deux ils pourraient représenter un exemple. Un sorcier de sang-pur dont la famille est affiliée aux Mangemorts et une moldue. Dans un monde en guerre où les deux univers se confrontent, ils auraient été la preuve vivante qu’on peut s’aimer. Illusions bien vite brisées par Zadkiel. Si au début la jeune femme avait désespérément tenté de lui trouver des excuses, justifiant systématiquement ses crises de colère et autres attitudes problématiques, l’électrochoc prodigué par Diego fut aussi violent que puissant. Cette relation n’était pas pour elle. Il lui fallait s’en extirper de toute urgence. Qu’importe à quel point elle pouvait l’aimer, il n’y avait rien de sain dans leur union.

Partir n’avait pas été simple. Cela avait même été extrêmement douloureux mais libérateur, du moins Cassie espérait que cela le devienne. Jusqu’à présent son temps avait été entièrement consacré à son travail et futur roman. Une façon comme une autre de ne surtout pas laisser aller son esprit sur des sujets aussi glissants que Zadkiel et la fin de leur histoire. Ce fut donc d’un pas bien décidé qu’elle pénétra dans l’immeuble et prit immédiatement la direction de la loge du concierge. Son objectif était très simple : entrer, trouver son livre, repartir. Ni vu, ni connu. Tant pis si Monsieur Figgins informerait Zadkiel que Cassie était venue le voir car elle avait perdu sa clef, il n’était pas supposé savoir qu’ils s’étaient séparés. Sans compter qu’elle avait déjà tout un plan pour parer à cette éventualité. Avant de frapper à la porte du concierge, Cassiopée réajusta son chemisier crème en prenant le soin d’ôter un bouton histoire de faire apparaître un décolleté léger mais séduisant puis s’assura que sa jupe crayon vert sapin soit nickel. Jugée sur ses hauts talons noirs, elle détacha ses longs cheveux ondulés, se para de son plus beau sourire pour enfin toquer.  Face au minois rayonnant d’une Miss Atkins toujours ravissante, le concierge ne put que s’illuminer, lui demandant à grand renfort de « ma petite » de quoi elle avait besoin. Son histoire bien ficelée, Cassie expliqua comment elle avait égaré sa clef au poste de police, malmenée par un suspect pris de panique. Non sans un sourire gênée, elle n’oublia pas de préciser que compte tenu du climat tendu à Londres avec cette satanée guerre, mieux valait ne pas toucher un mot de cet incident à Zadkiel qui s’inquiétait déjà trop pour son compte. Compréhensif, le concierge moldu lui tendit le double de la clef de leur appartement. Un jeu d’enfant ! Heureusement que Zad avait accepté de vivre dans un quartier moldu, cela lui avait clairement facilité la tâche.

Non sans une certaine appréhension, Cassie se rendit face à la porte d’entrée de son ancien appartement. Le coeur battant à tout rompre, un dernier regard jeté à droite puis à gauche et elle vint coller son oreille contre le bois vernis. Il ne fallait surtout pas qu’elle débarque alors qu’il était là. Pourquoi le serait-il en plein milieu de l’après-midi pendant la semaine ?! Cassie avait beau connaître son emploi du temps, il ne restait plus qu’à prier pour que ce dernier n’ait pas changé. Sa décision était prise. Aucun bruit de l’autre côté de la porte, personne en vue, c’était le moment ou jamais d’en profiter. Face au salon vide, Cassie prit le temps de vérifier dans les autres pièces. Personne. Dans un profond soupir de soulagement elle referma la porte derrière elle pour se mettre en quête du fameux livre l’ayant poussé ici. Se retrouver à nouveau en ces lieux avait quelque chose d’étrange. C’était comme faire un saut dans le passé. Bien évidemment, quelques éléments clefs de la décoration manquaient à l’appel. D’autres semblaient avoir tout simplement disparus mais dans l’ensemble, peu de choses différaient du souvenir gardé. Plantée au beau milieu du salon, ses prunelles émeraudes oscillèrent d’un endroit à l’autre, prise d’un profond sentiment de nostalgie jusqu’à ce que les rires de la voisine dans le couloir ne la rappellent à l’ordre. Pas le temps de lambiner !

La fouille méthodique commença par le salon, lieux principal où elle avait eu l’habitude de garder ses affaires de travail. Face au résultat infructueux, le processus s’étendit très rapidement à l’entrée pour finir par la chambre. Le coeur serré de se retrouver dans cette pièce chargée de bons comme des plus mauvais souvenirs, Cassie dût prendre sur elle pour poursuivre sa recherche. Ce fut après avoir longuement fouillé dans le placard et notamment là où ses vêtements avaient occupés l’espace qu’elle remit la main sur l’ouvrage. Pourquoi revenir juste pour un vulgaire bouquin ? Voyez-vous, ce livre très précis, en plus de ne plus être édité, lui avait été dédicacé par l’auteur, intervenant dans l’un des cours de psychologie qu’elle avait suivi à l’université et possédait une valeur sentimentale très forte. Grâce à ce livre, Cassie avait été en mesure de confirmer une théorie dans la toute première enquête où le criminel fut interpelé puis condamné. Fière d’elle-même, la jeune femme en ouvrit la couverture pour relire la dédicace mais ce fut une expression d’horreur qui envahit ses traits. Le bruit d’une clef pénétrant dans la serrure se fit entendre. Non, non, non, non, non… Prise de panique, Cassie sortit de la chambre et attrapa son sac à main laissée sur le canapé. Le livre serré contre sa poitrine, elle se savait prise au piège. Ça ne pouvait pas être le concierge, ce dernier lui avait donné sa seule et unique clef. Crotte ! La porte s’ouvrit et la silhouette de son ex-fiancé apparue face à elle. Malgré tous les efforts qu’elle faisait, son corps entier tremblait d’appréhension, redoutant la réaction du sorcier en la découvrant ici. Il fallait agir. « Zadkiel… » Articula-t-elle difficilement, le timbre de sa voix cassée par la peur viscéral qu’il lui provoquait à cet instant. « Je peux tout t’expliquer ! » Débuta-t-elle alors de façon précipiter pour ne pas lui laisser l’occasion de s’énerver et déverser sa rage sur elle. « En défaisant mes cartons j’ai réalisé que j’avais oublié un de mes livres de criminologie ici. Je suis juste venue le récupérer en demandant l’aide du concierge pour qu’il m’ouvre. Je pensais que tu étais au travail… » et qu’on se verrait pas… Enchaîna-t-elle automatiquement pour tenter de se justifier. Il fallait croiser les doigts pour que sa réaction ne soit pas haineuse et qu’il la laisse partir tranquillement. Quelle idée stupide elle avait eu… Elle aurait au moins pu venir avec Doryan, il aurait pu faire tampon lui son garde du corps attitré.


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Mar 2 Aoû - 21:50
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Aujourd’hui avait été une journée bien particulière, il finissait plus tôt, ce qui n’était pas fréquent dans le cadre de son travail, mais exceptionnellement, il avait demandé à sortir plus tôt pour gérer quelque chose de personnel, du moins c’est ce qu’il avait dit pour qu’on lui accorde sa demi-journée. En réalité, il avait un rendez-vous avec un autre membre des Mangemorts. Il n’était pas si stupide pour dire la réelle raison. Alors qu’il avait attendu avec hâte ce fameux rendez-vous, quatorze heures s’annonçaient finalement sur la grande horloge murale. Il avait retiré en un coup d’éclair sa tenue professionnelle dans laquelle il rangea en vrac dans son casier dédié. Tant pis pour le côté ordonné, il prendrait une tenue propre le lendemain. Soupirant, il était bien contant que cette journée soit enfin terminé. La nouvelle affaire à laquelle on l’avait assignée semblait plus compliquée qu’il ne l’avait imaginé. Un cambriolage et aucun objet manquant. Cela lui semblait être encore une affaire à dormir debout bien qu’il sentait qu’il y avait quelque chose derrière tout ça. Quoi qu’il en soit, il avait passé une bonne partie de la matinée dans ce fameux magasin en quête d’indice.

Encore une journée de terminée, une de moins parmi ce mois-ci. Les jours semblaient longs ces temps-ci. Les heures étaient lentes et les nuits bien vives pour Zadkiel qui malgré tout avait adapté son rythme de vie. Depuis qu’il avait rejoint officiellement les Mangemorts, il n’avait plus de temps pour lui, autre que son travail et le peu de temps de sommeil. Bien qu’il eut mis longtemps à les joindre, ce fut probablement le meilleur choix qu’il ait fait. Il avait fallu d’une simple étincelle pour le faire changer de chemin. Alors que le sorcier s’était habillé de sa tenue civile, il sortit du bâtiment pour traverser les longues ruelles qu’hébergeait Londres. Pour rentrer chez lui, il devait parcourir tout le long de la rue sorcière, pour accéder à la partie Moldue. L’ambiance était si différente, c’était comme changer de pays. Le regard des gens étaient bien différent, d’un côté des regards innocent parmis d’autre méfiant, nous ne pouvons jamais réellement faire confiance dans la communauté magique, c’était bien connu surtout en ce moment. Zadkiel n’était pas fan du quartier dans lequel il vivait, s’il avait acceptée c’était en partie pour Cassiopée, sinon il n’aurait jamais pris la décision de venir habiter dans ce coin. Il fallait avouer que vivre dans un quartier de Moldu avait des avantages, peu de personne le connaissait et se douterait de ce qu’il tramait réellement. Alors que s’il aurait vécu dans un quartier regorgé de sorciers, il aurait pu être attrapé la main dans le sac depuis un petit moment.
La, encore, il voyait cette opportunité comme déroulée sur un joli tapis rouge volant. Ses voisins ne se doutaient à peine de ce qu’il était, ils savaient juste qu’il était policier et qu’il menait une vie active. Ce qui lui avait fait gagner le respect de ses voisins.

En regardant les bâtiments devant lui, il observa son appartement qui se trouvait à l’étage supérieur. Il sortit de sa poche ses clés d’appartement et les fit jouer autour de son doigt jusqu’à la grande porte d’entrée. Il poussa cette porte imposante et lourde pour entrer dans le hall, d’où il pouvait apercevoir des petits yeux au loin vérifiés qui venait de pénétrer dans le bâtiment.
Ce n’était que le concierge qui ne faisait rien d’autre que son travail. Celui-ci le salua, il fit de même. Il semblait même lui faire un sourire amusé, pourquoi il souriait autant ce Moldu ?
Il se demandait bien ce qu’il avait pour être aussi joyeux, il ne l’avait jamais vu sourire autant. Il avait vraiment l’air d’un idiot à sourire autant. Zadkiel ignora l’homme, roulant des yeux, il avança jusqu’à l’escalier pour monter jusqu’à l’étage afin d’accéder à son appartement.
Rapidement, il rejoint le seuil de sa porte, il attrapa à nouveau les clés qui étaient dans sa poche de pantalon pour ouvrir sa porte, quand il entra à l’intérieur, il semblait avoir entendu quelque chose. Alors qu’il ferma machinalement la porte à clé, il se retourna pour croiser à sa plus grande surprise son ex-fiancée. Il s’était arrêté dans sa lancé et l’avait observé longuement avec silence. La façon dont elle était habillée était intéressante, est-ce que c’était pour lui qu’elle s’était habillée ainsi ?
Elle était belle aujourd’hui, il l’avait remarqué. Ce qui avait valu la peine de lui faire révelé un sourire sur son visage froid. Peut-être qu’elle regrettait sa décision et qu’elle avait envie de se remettre avec lui ? Zadkiel rêvait certainement sur ce côté vu comment s'était terminé leur dernière dispute.
Alors qu’il allait prendre la parole, celle-ci l’interrompit.

Depuis le départ de sa fiancée, tout semblait tourner au ralenti. Il avait essayé de la recontacter plusieurs fois, mais en vain. Sa bien-aimée ne voulait plus lui adresser la parole, elle ne semblait pas intéressé à lui répondre, c’était certainement à cause de Valquez. Il avait encore du mal à se dire que c’était réellement terminé. Zadkiel avait perdu cette habitude de solitude, pendant de nombreux mois, ils avaient vécu ensemble et avaient construit quelque chose. Il était étrange de revenir à ces moments de vide. Bien qu’il l’aimait au fond de lui, il ne pouvait se résoudre mentalement à l’erreur qu’il faisait en voulant se remettre avec elle. Se retrouver seul face à ces silences dans ce grand appartement, bien trop grand pour Zadkiel. Heureusement que Franck était là. Franck était d’ailleurs paisiblement entrain d’observer la scène depuis son habitacle.
Il s’était torturé mentalement pendant ces deux années passées avec elle, en cachant à sa famille qui elle était, ils ne savaient même pas qu’elle existait, du moins, pas en tant que Moldu, Zadkiel serait la honte de sa famille éternellement. Bien évidemment Zadkiel ne leur avait pas encore dit qu’ils n’étaient plus ensemble. Il avait réussi à éviter leur venu pour ne pas qu’il voit à quel point leur fils salissait leur honneur de sang-pur en traînant avec elle, et pourtant quelque chose le poussait à la récupérer.
Face à ses paroles, il ne savait pas comment réagir, est-ce qu’il devait être en colère ? Où même saisir l’occasion d’essayer de se rabibocher ? Non. Il l’observa alors toujours, alors qu’elle plaquait son petit livre contre sa poitrine, il remarqua que son haut était bien trop ouvert, qui aurait pu profiter de cette vue ? Certainement Diego. Alors qu’il commençait à bouillonner intérieurement rien qu’en pensant à cette idée, il effaça cette image de sa mémoire. Sa bien-aimée n’était pas au courant qu’il avait rejoint les Mangemorts et elle ne devait pas le savoir, à quoi bon de toute façon ? Sa vie n’intéressait plus que Zadkiel à présent. Il avait du mal à imaginer sa réaction, probablement de la colère, ou de la peur.

- Cassie.

Avait-il enfin prononcé après de longues minutes de silence sans avoir pris la parole. Alors qu’il serra les clefs dans sa main. Il se demandait comment elle était parvenue à rentrer chez lui, étant donné qu’elle lui avait rendu les doubles de clés. Dans cet appartement, il n’y avait plus rien qui lui appartenait, elle avait tout pris, comme si tout n’avait jamais eu d’importance pour elle, la brune n’avait même pas laissé un simple souvenir de son passage au sein de ce grand appartement.
Alors qu’il soupira doucement. Il continua dans sa lancer. Il reprit en jouant un peu sur le fait qu’elle pourrait être ici pour se rapprocher de lui, après tout, il y avait une chance ? Cette chance, il n’allait pas la laisser passer.

- Tu sais… Il y a d’autre façon de me faire comprendre que tu veux revenir avec, chez nous.
Comme : « Désolée Zadkiel j’aurais pas du écouter Diego. Laisse-moi revenir. »


Avait-il dit tout simplement en s’approchant pas à pas d’elle, tout en étant bien loin d’elle.
Pour Zadkiel, il n’était pas en faute et ne comprenait pas vraiment le motif de la rupture de sa fiancée. Alors qu’il comprit que ce n’était que pour son livre qu’elle était revenue, il marqua un air surpris, au fond Zadkiel se doutait bien qu’elle ne revienne pas sur sa décision. Pour elle, c’était terminé, elle était loin de s’imaginer que ce n’était pas le dernier mot du sorcier. Après tout, rien n’était perdue, elle ne l’avait pas oublié, il en était persuadé. On ne peut pas effacer deux années en un claquement de doigts. Il lâcha un léger rire sarcastique en comprenant qu’elle avait fait du gringe au concierge pour accéder à son appartement, il comprenait à présent son sourire idiot.

- Je vois, je vois, donc au lieu de me demander… T’es partie charmé l’autre abruti ?
Enfin… Heureusement que je suis arrivé à temps, j’ai faillis te raté.
Dit-moi Cassie, est-ce que je t’ai manqué au moins ?


Il hocha doucement la tête alors qu’il s’approchait doucement, mais dangereusement de sa bien-aimée, il l’observa. Elle semblait tétanisée pour autant, il n’avait jamais été méchant, si ce n’est que de simple mot qui -apparemment seraient... TROP méchant!-. Il s’arrêta sur son chemin.

- Tu comptes me dévaliser ou c’était tout ce que tu avais besoin ?

Avait-il demander un peu froidement. Comme blessé qu’elle ne soit pas venue pour lui. Il se rendait compte que ce n’était probablement pas la meilleure des solutions pour récupérer sa fiancée. Alors il lui transmit un sourire presque sincère… Il n’avait pas envie qu’elle parte, ils avaient besoin de parler et c’était la meilleure occasion, jamais elle ne l’aurait laissé lui adresser la parole s’ils avaient été à l’extérieur ou devant son nouvel appartement. Alors qu’il inspira fortement, il reprit. Il s'était à nouveau approché d'elle en faisant un pas devant lui. Il lui lança un regard comme pour lui implorer ce qu’il allait lui demander.

- S'il te plaît reste un peu. On peut parler ?

:copyright: Laueee
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Ven 5 Aoû - 10:25



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Zadkiel & Cassie ♣   @Zadkiel Webster  

Si Cassie avait su qu’en retournant à son ancien appartement elle avait plus de chance qu’elle ne le croyait de croiser Zadkiel, la jeune cracmol se serait résignée à abandonner son livre. C’est vous dire tant elle appréhendait une nouvelle rencontre avec le sorcier suite à leur rupture. Cassie savait. Elle connaissait son ex-fiancé suffisamment bien pour se douter qu’il lui en voulait, qu’il refusait de tourner la page aussi facilement sans se venger ou tenter d’améliorer la situation. Depuis le début de leur relation ils n’avaient eu de cesse d’osciller entre moments de pur bonheur innocent et accès de rage de la part de Zadkiel. L’amour rend aveugle dit-on, Cassie avait été privée de la vue pendant plus de deux ans, fermant délibérément les yeux sur le comportement plus que problématique de son cher et tendre. Qu’importe les avertissements lancés de la part de ses plus proches amis, la demoiselle refusait de le voir et encore moins de l’entendre. Aujourd’hui en revanche elle était bel et bien consciente du jeu tordu dans lequel Zadkiel l’avait entraîné. Plus question d’y replonger. Diego lui avait donné l’impulsion nécessaire pour s’extirper de ses filets. Il fallait poursuivre sur cette lancée à présent, aussi difficile et douloureux que cela puisse être.

Jusqu’à présent son plan pour s’infiltrer dans son ancien appartement et tenter d’y récupérer la copie de son précieux ouvrage fonctionnait à merveille. Passer le concierge avait été un jeu d’enfant, après tout il s’agissait d’un homme et si Cassie avait bien conscience d’une chose en dépit de son manque cruel de confiance en elle c’était bien que ses formes féminines séduisaient. C’était une fois à l’intérieur des lieux que la tâche se compliquait : trouver le-dit livre en priant pour que Zadkiel ne soit pas tombé dessus avant elle et surtout qu’il n’ait pas eu la brillante idée de le brûler ou le jeter. Sait-on jamais, un accès de rage envers elle reporté sur un de ses biens… Après avoir passé au peigne fin le salon et s’étant attaquée à la chambre, ce fut là qu’elle retrouva la raison de sa présence ici. Il fallait maintenant quitter les lieux en espérant ne croiser personne qui puisse ne serait-ce que mentionner sa présence à Zadkiel lors d’une conversation informelle. Malheureusement pour la jeune prétendue moldue, cette préoccupation s’envola, remplacée par la peur viscérale que le bruit d’une clef dans la serrure fit naître en son sein. Il était là. Il rentrait plus tôt. Elle allait le voir. Complètement tétanisée par l’idée d’être confrontée à son ancien fiancé, dans leur ancien lieu de vie commun, Cassie prit une position défensive, plaquant le livre contre son torse comme si ce dernier pouvait faire office de bouclier contre la rage sourde qu’elle allait se prendre.

Sans lui laisser l’occasion de prendre la parole en premier, Cassiopée se lança avec une certaine précipitation, la voix encore tremblante du choc de ces retrouvailles imposées. Elle avait beau être chez lui, le choix du jour et de l’heure auraient en théorie dû la prémunir de cette rencontre embarrassante. Comme Cassie en avait pris l’habitude, elle tenta d’apaiser un éventuel début de colère chez le jeune sorcier, justifiant sa présence et insistant sur la raison pour laquelle elle s’était ainsi infiltrée. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit de lui demander directement. Une fois ses explications fournies, la jeune romancière resserra sa prise sur le livre, se préparant comme physiquement à encaisser le choc de sa colère. Depuis qu’elle était partie, Cassie n’avait plus fait face à de pareils déversements de rage. Réaffronter Zadkiel lui faisait craindre le pire. Pourtant, l’entendre souffler son prénom de la sorte après ces longues minutes interminables fut tel un soulagement. Un soulagement teinté de crainte. La boule au ventre, le myocarde tambourinant jusque dans ses oreilles, Cassie tentait de maîtriser au mieux les tremblements qui secouaient sa frêle carcasse. Elle était littéralement terrifiée. C’était le calme avant la tempête.

Quand Zadkiel réouvrit la bouche, la surprise fit son chemin sur le visage de Cassie. Revenir avec lui ? La laisser revenir ? Il nageait en plein délire, il n’y avait pas d’autre explication logique à pareil discours. Bien trop abasourdie pour réaliser qu’il se rapprochait subrepticement d’elle, Cassie tentait de comprendre pourquoi et surtout comment Zadkiel en arrivait à pareil raisonnement. Elle avait pourtant été très claire dans ses propos, non ?! Remettant en doute jusqu’à ce qu’elle venait de dire, la jeune femme fut tirée de ses songes par le son de la voix de son ex-fiancé envahissant le salon une fois de plus. Ce rire. Glaçant, presque funeste n’annonçait rien de bon. Sa prise sur son livre se resserra, reculant à présent de quelques pas comme pour mettre un peu plus de distance entre eux. Elle avait peur et il le savait très bien. Cassie le soupçonnait même d’en jouer. La gorge nouée à ses propos, ses prunelles émeraudes osaient à peine soutenir l’océan des siennes, intimidée par sa prestance mais surtout n’osant pas avouer la vérité. La question n’avait rien de simple mais surtout elle n’appelait pas une réponse tranchée. Du moins pas une qui satisfasse Zadkiel et son délire dans lequel elle revenait en rampant. Oui, Cassie éprouvait toujours de forts sentiments pour lui. Après tout, ils avaient passés deux ans de leur vie ensemble, avaient emménagé ensemble, prévoyaient de se marier et malgré tous les épisodes de rage du sorcier et sa jalousie maladive, elle trouvait toujours la force de lui pardonner. Difficile d’affirmer qu’il ne lui avait pas manqué mais depuis leur rupture elle se sentait revivre. Cassie apprenait doucement à s’affirmer, un processus long et très pénible mais elle était sur la bonne voie.

Dans sa fuite du rapprochement de Zadkiel, Cassie se heurta au coin de la table basse qu’elle contourna méthodiquement sans avoir même à y jeter un regard, habituée à l’agencement des meubles. Sa peur était si profonde qu’elle ne trouvait pas la force de parler, la gorge nouée par l’appréhension. « Je… C’est la seule chose que j’avais oublié… Promis je ne voulais pas te déranger pour ça. Je ne savais même plus où il était. » Bredouilla-t-elle en baissant le regard, constatant avec horreur que les tremblements qu’elle s’efforçait de contenir étaient clairement visiblement. À présent retranchée dans un coin où toute échappatoire s’avérait tout simplement impossible, elle releva à peine les yeux vers lui implorant sa pitié pour qu’il la laisse s’échapper d’entre ses griffes. A la place, Zadkiel prononça cette phrase terrible. Ce qu’elle redoutait le plus et qui lui donnait des sueurs froides rien que d’y repenser. « De quoi tu veux parler ? » Souffla-t-elle tout de même. Avec un peu de chance il était question d’autre chose, Zadkiel n’évoquerait en rien leur rupture mais plus un quelconque dernier détail administratif à régler suite à leur rupture. Une facture oubliée, un règlement qu’elle ne lui aurait pas fait ou n’importe quoi sauf ça ! Tout sauf ça même ! « Tu ne devrais pas être au Ministère de la Magie à une heure pareille ? Ou sur le terrain ? » Question détournée comme pour le rappeler à des obligations qui par la même occasion la libérerait elle de cette situation plus qu’inconfortable. Il ne restait plus qu’à prier qu’il était juste venu récupérer quelque chose d’important pour le boulot et devait repartir juste après. « Je ne veux surtout pas te retenir. J’ai ce que j’étais venue chercher… »


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Ven 19 Aoû - 20:35
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Zadkiel était mitigé entre la colère et la joie de la revoir. C'est vrai - elle était la devant lui, à être rentré chez eux - chez lui - sans sa permission pour lui prendre des objets, qui sait ce qu'elle aurait pu prendre d'autres et combien de fois elle aurait fait ce genre de chose. N'aurait-elle pas pu lui demander ? Et cet idiot de concierge qui était tombé dans le panneau de la drague de sa fiancée.

Et puis elle était là, en face de lui. Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas revu, ou entendu de le son de sa voix qui était presque devenu inconnu. Zadkiel avait du mal à se l’admettre, mais elle lui avait manqué, bien qu’il essayait de la détester pour ce qu’elle était. Sa présence avait toujours fait vivre cet appartement et à présent qu’elle n’était plus ici, il était devenu vide et morose. Il était compliqué de savoir ce que pouvait ressentir Zadkiel. Il n’était pas du genre à exposer ses sentiments, montrer son amour, sa tristesse, ou n’importe quelle émotion possible. Lui-même ignorait comment agir par rapport à ses propres sentiments qu’il éprouvait pour la fille Atkins.

Malgré ce qu’il pourrait faire ou dire, avait-il une chance de la récupérer ? Où était-ce perdu d’avance ? Il n’avait pas envie d’abandonner aussi facilement, si elle était revenue ici, c’est qu’au fond… Elle espérait tomber sur lui. Peut-être même qu’elle n’osait pas se l’avouer également. Sans pour autant voir de signe visible, il se mit en tête que c’était vraisemblablement pour cette seule et unique raison.
Si Diego n'était pas intervenu, il serait toujours avec elle actuellement. Toujours aussi heureux.
Il n'aurait pas cette impression - que la situation l'échappe des mains. Il détestait ce pré-sentiment. Il avait besoin de reprendre la main dessus avant qu'il ne soit trop tard. Il s’était mis en tête rapidement les choses qu’il devrait faire, si seulement elle pouvait lui simplifier les choses et lui dire. Zadkiel ne s’était jamais battu pour une relation, ou pour une autre ex petite amie avant de rencontrer Cassiopée, elle était bien la première. Il y avait ce quelque chose, qui lui donnait envie de s’accrocher et de continuer. Malheureusement, les choses n’étaient pas aussi simples.

Sa jeune bien-aimée, elle ne semblait pas être aussi ravie de le revoir. Elle semblait presque effrayée, crispée... Il avait presque envie de jouer avec ce sentiment pour qu'elle revienne auprès de lui. Il se demandait pourquoi elle avait si peur de lui, pour autant, tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle revienne vivre avec lui dans leur appartement, ce n’était pourtant pas la fin du monde ? Alors que le brun ténébreux semblait s'approcher peu à peu de la brune, alors que celle-ci tentait d'écarter sa venue en créant de la proximité. Il continua son chemin jusqu'à ce qu'elle soit coincé entre le mur, la table basse et Zadkiel. Il voulait casser cet espace, optimisé leur proximité. 

Il n’y avait plus aucune possibilité de s’échapper à présent, elle n’avait pas le choix. Ils allaient avoir cette conversation, qu’elle le veuille ou non. La jeune brune savait à quel point Zadkiel pouvait être borné quand il avait une idée derrière la tête. Elle était nerveuse, la façon qu'elle avait de jouer nerveusement avec le pli de couverture de son livre. Il posa à nouveau ses yeux sombres dans les yeux de sa bien-aimée. Un semblant de sourire se marqua peu à peu sur ses fines lèvres. Si elle pensait être de trop, ce n’était pas le cas, Zadkiel l’accueillait bras ouvert, il ne serait jamais occupé pour elle. Il lui trouvera toujours du temps.
Comme si tout n’avait rien changé, il reprit simplement :

- Voyons Cassie... Tu ne me déranges pas. Maintenant que tu es là. Tu peux rester. 

Ce n'était pas Zadkiel qui risquait de la mettre à la porte, loin de là. Plus elle rester, mieux c'était.
Alors qu'elle bredouillait dans sa barbe, celle-ci faisait tout pour éviter son regard persistant. Tout en faisant semblant de ne pas savoir de quoi il voulait parler. Cassie n'était pas bête, il était loin de vouloir lui parler du beau temps et de la pluie, ou encore moins de facturations. Ces discussions étaient d'un ennui, tout ce qu’il voulait, c’était parler d’eux. Parler du fait qu'elle voulait revenir ici - du moins qu'elle se rende compte que c'était une erreur -. Zadkiel laissa échapper un soupir quelque peu ennuyé par la réponse de la douce Cassiopée, s’attendant à une autre réponse. Il marqua à nouveau une légère pause, comme pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle venait de déblatérer. 

- ... 

Il se demandait presque si elle ne faisait pas exprès de ne pas savoir pour éviter la fameuse question et la réponse à donner. Fallait-il que Zadkiel lui fasse un dessin, ou qu’il fasse des gestes pour qu’elle le comprenne mieux ? Elle voulait éviter à tout prix la discussion, cela fait des semaines qu’elle ignore les appels, les messages, même les hiboux de Zadkiel. Pourquoi se défiler ? Tant qu’on pouvait discuter comme deux adultes.


- Tu sais très bien de quoi je veux parler.

Alors qu'il était sur le point d'expliquer en détail ce dont il avait en tête, celle-ci l’interrompra pour lui faire rappeler qu'il avait certaines obligations envers le Ministère de la Magie. L’espace d’un instant, il avait presque oublié ces obligations et même le rendez-vous qu’il avait initialement prévu cet après-midi. Qu’importe s’il est en retard. Si seulement elle savait, le Ministère de la Magie était le cadet de ses soucis et il avait bien mieux à faire que traîner là-bas. Elle ne pouvait pas comprendre son point de vu et ne le pourra sans doute jamais.
Il haussa doucement les épaules avant de reprendre la parole : 

- Pas cette après-midi. Je ne travaille pas. Cela te surprends ?

À croire qu'elle essayait presque de se débarrasser de lui, même s'il aurait réellement dû aller au travail, il aurait prétexté avoir eu un retardement sur la route. Il ne comptait pas gâcher la surprise que Cassie était venue lui faire au sein de son appartement... Alors que celle-ci était en route pour prendre la porte, il fit un mouvement en avant, bloquant sa bien-aimée en plein chemin. Quoi ? Elle voulait partir ? Déjà ?! Non.
Il rétorqua rapidement d’une petite voix :


- Non, non s'il te plaît... 

Avait-il encore demandé. Presque trop gentiment, il plaça sa main sur son avant-bras comme pour lui montrer qu'elle pouvait rester ici sans crainte. D’un geste presque délicat, il dirigea sa main jusqu’à l’avant-bras de celle-ci. Zadkiel savait qu'il devait se montrer préventif, attentionné s'il voulait un minimum d'attention, alors c'était ce qu'il allait lui donner. Il ferait tout, juste pour avoir ce moment avec elle. Tout.
Cassie ne s’en rendait pas compte ou le réaliserait probablement plus tard, mais il ne comptait pas abandonner.
Il lui montra du regard le canapé non loin, lui donnant un semblant de sourire pour qu'elle l'écoute. Elle allait encore partir et le laisser comme un malpropre… Elle n’était pas consciente de ce qu’elle faisait ?
Il ne montra pas sa peine et sa crainte à l’idée que le fait de la revoir partir pourrait lui rappeler cette journée horrible qu’il avait passée et qu’il revoyait en boucle quand il pensait à elle. Elle n’en avait aucune idée. 

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Mar 23 Aoû - 13:52



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Zadkiel & Cassie ♣   @Zadkiel Webster  

Cassiopée venait de se mettre dans un pétrin monstre. Animée par de bonnes intentions en se rendant chez son ex durant ses heures de travail, la jeune femme pensait naïvement pouvoir échapper à une rencontre avec le sorcier. Événement dont elle tentait de se prémunir depuis leur rupture et surtout depuis son départ de l’appartement. Ça n’avait pas été simple, loin de là. Tant par la faute de Zadkiel que la sienne. Si Cassie était partie, rompant par la même occasion leurs fiançailles, cela ne signifiait pas pour autant qu’elle avait définitivement tourné la page. Le sorcier au sang-pur parvenait toujours à l’obséder. Elle savait qu’il était toxique, que leur histoire ne pourrait jamais rien donner de constructif mais difficile de se résonner quand votre coeur semble vouloir autre chose. Cette visite en plein milieu de la journée s’avérait également être un moyen de ne pas le croiser. Le voir ravivrait d’anciens souvenirs qu’elle avait tant de mal à enterrer pour leur bien mutuel.

Contrairement à ce qu’elle avait imaginé, le revoir ici fit principalement naître une peur devenue viscérale. Zadkiel n’avait encore jamais levé la main sur elle mais à voir son expression si fermée ça serait peut-être le jour où il franchirait cette ligne… Fait surprenant, en dépit de la terreur qu’il lui inspirait, impossible de ne pas le trouver beau. La revoilà. Cette attirance presque chimique qu’elle avait éprouvé pour lui dès le premier jour. Un simple regard échangé, plongeant ses émeraudes dans le bleu cristallin des iris de Zadkiel et elle se sentait attirée comme un aimant vers le sorcier. Pourtant, Cassie ne bougea pas d’un iota, expliquant maladroitement la raison de sa présence ici. Partagée entre peur et désir, son corps exprimant de façon un peu trop visible l’appréhension qui grandissait inexorablement en elle à chaque seconde passée en sa présence. Son attitude changeante et ce rapprochement dans sa direction n’aidèrent en rien Cassie à se calmer, craignant de subir une fois de plus son courroux. Les paroles sortant de ses lippes avaient toutefois quelque chose d’étonnant. Comme si Zadkiel était persuadé qu’elle lui revenait. Il se voulait la face, fluctuant entre un espoir creux et une jalousie palpable.

Grandement intimidée, la jeune femme ne put que reculer progressivement à mesure qu’il avançait dans sa direction. La simple éventualité qu’il puisse l’approcher semblait dangereux à cet instant. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour être sorcière et se transplaner à cet instant… Acculée, Cassiopée tenta de le distraire en évoquant son travail de policier magique au Ministère. Avec un peu de chance il était simplement venu récupérer quelque chose et il devait repartir rapidement. Oui, l’espoir fait vivre. Une façon comme une autre d’éluder ses paroles et tous les signes montrant qu’il était prêt à rester mais surtout que sa présence ici ne le dérangeait pas. De façon stratégique, la demoiselle décida de ne pas lui répondre à sa question réthorique concernant sa présence à l’appartement en plein milieu de l’après-midi. Moins elle engageait le dialogue et plus tôt ils en auraient fini. Voilà quel était le raisonnement un peu bancal auquel Cassie voulait croire. Alors qu’elle évoquait la possibilité de partir, Zadkiel fit un nouveau mouvement en avant, l’empêcher d’esquisser le moindre geste et départ vers la porte d’entrée. Impossible de fuir.

Sa supplique lui fit détourner le regard dans un long soupir. A cet instant précis, alors que sa main s’était posée sur son avant-bras, Cassie s’interdisait de plonger dans l’océan des prunelles de Zadkiel. Il la connaissait trop bien pour savoir qu’elle ne résistait pas longtemps à son regard dès qu’il devait s’excuser. Très furtivement elle lui jeta un coup d’oeil avant de céder. « Ok ok, Zadkiel… » Soupira-t-elle profondément en détournant à nouveau le regard. A quoi bon lutter quand elle savait déjà de quoi il était capable mais surtout pour en finir plus rapidement. Selon la logique de Cassiopée, plus vite il aurait vidé son sac, plus vite ils pourraient tous deux enfin tourner la page et tenter de s’oublier mutuellement. Impossible d’admettre face à lui qu’elle pensait encore au sorcier. Si Cassie admettait toujours avoir des sentiments pour Zadkiel, c’en était fini. Ils reviendraient en arrière et elle se serait battue pour rien. La jeune femme vint s’asseoir sur le divan, laissant un écart important entre eux pour ne surtout pas être en contact direct avec son ex.

Installée, le livre qu’elle venait de récupérer dans la penderie de la chambre placé sur ses cuisses, Cassie jouait nerveusement avec ses pages, faisant glisser machinalement son pouce contre la tranche de l’ouvrage. « Je t’écoute ! » Annonça-t-elle finalement dans un nouveau soupir long et fatigué. Avant même qu’il ne commence, elle jugea cependant bon de préciser. « Mais avant que tu ne commences, je te préviens j’ai seulement pris une pause au boulot, dans trente minutes je dois retourner au commissariat. Mon patron m’attend pour dresser un rapport. » Parfaite excuse véridique pour ne pas faire traîner leur discussion en longueur mais surtout bien lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas rester. Elle était attendue et par des policiers qui plus est ! S’il osait lui faire quoi que ce soit, son absence ou bien la moindre marque d’agression physique serait détectée par les enquêteurs avec qui elle travaillait en étroite collaboration. Zadkiel était prévenu, il ne lui restait plus qu’à enfin dire ce qu’il souhaitait tant lui partager.


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Mer 31 Aoû - 15:58
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Cassiopée devait toujours ressentir quelque chose pour lui, elle ne pouvait pas effacer deux années comme ça. Les sentiments étaient toujours là, quelque part. Bien que pour Zadkiel ils étaient bien enfouis quelque part. Il croisa les yeux de la brune, qui osa pour la première fois depuis bien longtemps, de plonger son regard dans le sien. C’était comme avoir envie de quelque part, l’avoir, mais ne pas pouvoir ni la toucher, ni lui parler ou encore l’effleurer. Tout avait toujours été comme ça ? N’est-ce pas ? Tout ça n’était pas de la faute de Zadkiel ? Il ne pouvait pas être la seule raison pour laquelle ils n’étaient pas ensemble. Il en était persuadé, si Diego n’avait pas pris part dans leur couple. C’était comme obsessionnel, Cassiopée avait appris à connaître Zadkiel tant bien que de mal avec son masque social qu’il s’efforçait de porter tous les jours. Alors elle savait qu’il finirait par avoir le dernier mot, que la vengeance serait faite d’une façon ou d’une autre. Il ne comptait pas laisser ça passer. Si sa bien-aimée revenait, ce n’était pas une raison de laisser tomber sa vengeance. Il comptait bien l’écraser comme une fourmi au passage, sa colère était si grande, il n’avait jamais ressenti une aussi grosse colère envers une personne, de la haine.
Heureusement pour lui, elle avait réussi à le faire sortir de ses pensées en lui faisant penser à son boulot, Diego n’était plus qu’un vague souvenir. 

Il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour que sa bien-aimée accepte de lui parler. L’anglais était content qu’elle accepte, pour une fois elle n'utilisait pas une sorte d’excuse pour ne pas lui parler, c’était une preuve qu’ils avançaient bien ? Une étape de moins à franchir ! Ils pouvaient se parler comme deux adultes totalement normaux. Il avait tant attendu ce moment, comme signe de rédemption pour leur couple. Il avait cherché pendant des heures entières et des nuits à se demander comment il allait réussir à lui parler sans qu’il ne se fasse insulter ou menacer par ces espèces d’amis. Ils étaient bien contents qu’il ne soit plus là ! Et de l’avoir pour eux tout seuls ! Voilà pourquoi Zadkiel n’avait jamais apprécié les amis de Cassiopée, ils avaient toujours essayé de les séparer et ils avaient bien réussi leur coup cette fois-ci.
Bon, la question était qu’est-ce qu’il allait pouvoir lui dire ? Il avait juste envie qu’elle reste et qu’elle revienne sur sa décision, cela paraissait évidemment qu’elle n’allait pas lui dire oui aussi rapidement que cette fois-ci. Réfléchissant au casse-tête dans lequel il s’était mis. Il hocha la tête doucement et afficha pour la première fois, un sourire sincère. Le premier de la journée… Ou de la semaine ? Cela faisait bien un moment que Zadkiel n’avait pas été satisfait. Étant une personne compliquée à satisfaire, il fallait voler des planètes entières pour pouvoir satisfaire entièrement l’ego de Webster.
Satisfait de la réponse de Cassiopée, il suivit les pas de la brune jusqu’au canapé posé en plein milieu du salon. Il prit place à ses côtés, essayant bien tant que mal de casser la distance entre eux. Alors que celle-ci s’éloigna à nouveau de lui, il fit comme si rien n’était arrivé, il ne préférait pas s’emporter pour si peu.
Cherchant ses mots mentalement, il était sur le point d’expliquer son point de vue. Mais elle affirma qu’elle était attendue au boulot. Il ne put s’empêcher un air surpris quant à son excuse. Était-ce un mensonge ? Elle le prenait vraiment pour un débile ! Elle avait peut-être oublié qu’il travaillait dans la police ? Et qu’il avait l’habitude de travailler avec des voleurs, menteurs, manipulateur, tueurs.

- Cass… Tu veux que je te rappelle mon métier ?
Je suis enquêteur.
...Je sais très bien que tu me bernes.


Avait-il marqué froidement, perdant son sourire aussi rapidement que le soleil qui avait osé pointer le bout de son nez en ce début d’après-midi.
Zadkiel n’aimait pas qu’elle mente pour se sortir de là, surtout qu’elle faisait ça pour qu’il se dépêche. Il voyait très bien où elle voulait en venir, elle voulait partir… Retrouver Diego à tous les coups ! Si ça se trouve, il l’attendait même à l’extérieur du bâtiment et il ne l’avait pas vu, puis c’était pas crédible, son histoire ne valait pas dix galions. Si on faisait le calcul rapide en trente minutes, le temps de partir de son travail, d’arriver ici, de chercher son livre, elle aurait déjà du partir d’ici il y a dix minutes. À moins qu’elle ait un réel rendez-vous, qu’importe si c’était vraiment le cas, ça pouvait attendre. Le plus important, était eux.
Levant sa main comme pour faire abstraction de ce léger détail, il n’avait pas envie de se prendre la tête à chercher pourquoi, comment, à quelle heure, et quelle minute. Zadkiel voulait montrer qu’il pouvait être gentil et à l’écoute, ce qu’elle avait toujours souhaité. Il savait comment elle fonctionne, il allait être calme s’il le fallait. C’était comme passer d’une personne à une autre totalement différente et il faisait le changement en parfaite harmonie, il avait appris à être différemment avec certaines personnes, bien que ce n’était pas réellement lui.
Il inspira doucement, pour reprendre doucement afin de répondre à la fameuse question de Cassiopée.

- Il faut que tu revienne sur sa décision…

Il était persuadé que Cassiopée n’avait pas réfléchi, que ce n’était qu’une décision sur un coup de tête, peut-être qu’avec le temps elle regretterait ? Il voulait l’aider à s’en rendre compte. On ne pouvait pas s’en aller et tout quitter du jour au lendemain ! Elle n’aurait pas dû quitter le domicile, il n’aurait jamais dû la laisser s’en aller aussi facilement.
En voyant l’expression sur son visage, il s’attendait déjà à un monologue, auquel il avait déjà eu le droit une fois. Il s’en souvenait comme si c’était hier, sauf que cette fois, il avait prévu de bonnes réponses de quoi la faire réfléchir ! Cela faisait des semaines qu’il pensait à ce qu’il allait devoir dire et rétorquer afin de se donner raison. Il ne pourrait jamais expliquer les raisons pour lesquelles il a été aussi odieux, méchant, froid envers elle. Lui-même s’était persuadé que ça n’avait jamais été le cas et que leur amour avait toujours été comme au premier jour. Après tout, leurs disputes n’avaient jamais été au-delà que de mauvaises paroles.
Il n’aurait jamais levé la main sur elle, bien qu’il détestait ce qu’elle était, il n’aurait pas pu la frapper pour autant. C’était étrange ce sentiment de haine et d’amour qu’il ressentait pour elle. Il s’était habitué à cette étrangeté au fil des jours. 

- Je sais ce que tu vas dire. Mais t’as décision à été manipulé !

Avait-il rétorqué avant qu’elle n’ouvre la bouche, Diego l’avait inconsciemment guidé vers cette idée sordide de la quitter subitement, et elle… Elle l’avait écouté. Zadkiel n’en voulait pas à Cassiopée, ce n’était pas de sa faute, elle pouvait faire des erreurs, mais cette erreur était réparable. Si Cassie et Zadkiel avaient eu l’occasion de se parler sans que Diego n’en fasse des caisses, cette question ne se serait jamais posée.
Il reprit alors d’un ton assez posé, calme. 

- J’aimerai que tu y réfléchisses.

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Mer 7 Sep - 19:19



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Zadkiel & Cassie ♣   @Zadkiel Webster  

L’incertitude. Voilà ce qui terrifiait le plus Cassiopée face à son ex petit ami. Ne pas savoir comment il allait réagir, comment il allait prendre telle ou telle phrase, tel ou tel geste… Qu’est-ce qui provoquerait sa colère ? Voilà les questions avec lesquelles la demoiselle avait dû faire face pendant tout le temps de leur relation. Si au début leurs rapports étaient idylliques, le rêve avait vite tourné au cauchemar, Cassie laissée dans l’ignorance du pourquoi d’un tel retournement de situation. Qu’avait-elle bien pu faire pour éveiller son courroux ? Sans réponses, le point de rupture étant arrivé, la seule et unique solution qui se présentait à elle était la fuite. Une fuite dont elle se retrouvait privée à présent. Prise au piège, une fois de plus, dans ce qui avait été son foyer, l’endroit où elle était supposée se sentir bien, en sécurité. Coincée entre le mur et Zadkiel, Cassie n’avait d’autre choix que de concilier avec sa présence et se montrer aussi douce que possible afin de ne pas attiser sa colère. Un jeu dangereux auquel elle n’était même pas sûre de gagner tant sa propension à l’agacement s’avérait instable. A croire que le sorcier possédait quelques troubles jusque là non décelés…

Discuter était donc un projet plus que risqué en compagnie de Zadkiel. Ses propos sous-entendaient clairement de quoi il voulait parler, faisant par la même occasion grandir l’appréhension de Cassie face à pareil échange. Étonnamment, une partie d’elle ne pouvait s’empêcher de prendre sa défense. Après tout, elle était partie sans réelles explications poussées, avait été catégorique dans son choix et n’avait pas offert l’opportunité à Zadkiel d’amorcer le moindre changement. Peut-être en était-il capable ? Pour elle peut-être serait-il prêt à changer d’attitude ? Si une partie d’elle voulait y croire, Cassie savait qu’elle ne devait pas se faire d’illusions. Combien de fois avait-elle entendu pareils discours au commissariat de la bouche de victimes d’agressions pour, des mois plus tard, les retrouver à nouveau en ces lieux à porter plainte contre leur conjoint ?! Bien trop souvent. Certes, Zadkiel n’avait jamais levé la main sur elle mais on disait qu’il suffisait parfois de la fois de trop, de la colère de trop, de l’émotion trop forte pour que les coups commencent à pleuvoir. Face à cette montagne de pensées toutes plus effrayantes les unes que les autres, la demoiselle préféra assurer ses arrières en évoquant son patron, l’heure à laquelle elle était attendue et ce genre de choses. Des faits véridiques bien que légèrement modifiés au niveau de la temporalité. Sans grande surprise, ça ne passait pas avec lui. Ses propos ainsi que sa froideur soudaine lui glacèrent le sang, détournant très rapidement le regard pour concentrer son attention sur la couverture du livre posé sur ses cuisses.

Ce fut les quelques mots qu’il prononça qui firent lever le regard à Cassie. Complètement sous le choc de l’entendre sortir pareils propos si facilement et avec une telle détermination, la demoiselle en restait abasourdie. Oh bien sûr, elle s’attendait à ce que Zadkiel lui demande de revenir sur sa décision, de lui accorder une seconde chance mais qu’il le fasse avec un tel calme, une telle envie palpable… C’était troublant, à tel point que Cassie ne savait que trop lui répondre. Que dire ? Que dire qui ne remuerait pas un peu plus le couteau dans la plaie ? Qu’avouer qui ne lui donnerait pas plus d’éléments de pression pour la faire céder ? Évoquer ses sentiments passés et encore résiduels ne s’avérait pas une option viable. Réagir de façon tranchée non plus. Trop de douceur renverrait probablement le mauvais message à Zadkiel. La situation semblait sans issue jusqu’à ce qu’il prononce cette phrase « ta décision a été manipulée ». Le mot résonna dans son esprit « manipulée ». Par qui ? Dans quel but si ce n’est celui d’être enfin heureuse et ne plus vivre dans la crainte ? La surprise grandit sur son visage, laissant clairement apparaître l’incompréhension totale dans laquelle il la plongeait en affirmant cela. Les sourcils légèrement froncés, Cassie tentait de comprendre, sondant dans les prunelles océan de Zadkiel une éventuelle réponse. Ce fut un soupir qui lui échappa en premier quand il lui demanda de réfléchir à tout ceci.

A cet instant précis, Cassiopée ne savait plus que faire. Elle en venait presque à regretter être venue chercher ce fameux livre dont elle triturait à présent la couverture dans une vaine tentative de se calmer. S’ils s’étaient vus dans un espace public, peut-être aurait-elle pu s’échapper, trouver une solution à ce noeud gordien. Perdue, la demoiselle poussa un profond soupir en se redressant très légèrement comme pour se donner un peu de courage. Elle s’accorda encore quelques secondes avant de prendre enfin la parole d’une voix étranglée par le stress et l’appréhension. « Je ne sais pas quoi te dire Zadkiel… Ma décision n’a pas été simple à prendre mais c’était la plus saine à prendre compte tenu de ce qu’était devenue notre relation. » Un bref soupir lui échappa avant qu’elle ne reprenne immédiatement. « Tu ne peux pas le nier. Tu étais constamment en colère contre moi. Quoi que je fasse ou quoi que je dise tu rentrais dans des colères noires comme si c’était moi le problème. Tu n’as jamais voulu en parler non plus… Qu’est-ce que j’étais censée faire ?! Plus le temps passait et plus ton attitude envers moi empirait. » Cassie détourna le regard l’espace d’un instant, ne supportant plus de soutenir ainsi le jugement de son ex-fiancé. Avant qu’il n’ait la chance de reprendre la parole, elle ajouta finalement avec détermination. « Je n’ai été manipulée par personne ! Je ne sais pas pourquoi tu penses que la décision ne vient pas de moi mais pourtant c’est bien le cas. Tu me dis d’y réfléchir mais penses-tu pouvoir seulement m’expliquer pourquoi tu étais comme ça avec moi ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire qui pouvait justifier ton attitude à mon égard ?! » Demanda-t-elle avec une certaine détermination dans le regard. Simplement souhaiter qu’elle réfléchisse à sa décision ne suffirait pas. Cassie avait besoin de réponses, d’explications concrètes et honnêtes pour comprendre. Zadkiel allait devoir s’expliquer s’il voulait espérer qu’elle prenne en considération sa demande.


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Mer 5 Oct - 23:49
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Il fallait avouer que Zadkiel était perplexe quant à la réponse de Cassiopée, comment ça… « je ne sais pas quoi te dire ? », il y avait tellement pourtant. Il ne pouvait pas se rendre à l’idée qu’elle n’ait absolument rien à lui dire. Il aurait tant aimé que ça soit le contraire, peut-être lui fallait-elle plus de temps ? Non, ça faisait déjà assez de temps perdu comme ça ! La brune prétendait que c’était la meilleure décision ainsi la plus saine. Il ne pouvait cesser de penser en quoi elle ne l’avait pas été, il avait pu être un peu dur parfois, mais personne n’était parfait. Sans dire un mot, continuant à faire percuter ses mots à l’intérieur de son esprit, il continuait à se poser toujours ces mêmes questions, bien qu’il avait réussi à la faire parler, Cassiopée ne répondait toujours pas aux questions qu’il se posait intérieurement.

Zadkiel a toujours été colérique, il est d’ailleurs le premier à s’énerver très rapidement quand quelque chose ne va pas dans son sens, il le sait. Mais c’était plus fort que lui, il ne gérait pas sa colère et encore moins les actes ou les paroles que cette émotion lui donnait. Comme une pulsion, il n’aimait pas quand la situation ne soit pas entre ses mains et que tous les projets chavirent autour de lui. Cette obsession de vouloir tout posséder, tout calculer, tout contrôler était la nature de ce qu’était Zadkiel, bien qu’il arrivait parfaitement à le cacher, jusqu’à ce qu’il prenne confiance de la personne et qu’il montre sa véritable nature. En-tout-cas, Cassiopée était décidés à dire tout ce qui n’allait pas, sans compter ce qu’il avait dû lui faire vivre, et ça, il n’était pas capable de lui expliquer.
Le serait-il un jour ? Certainement pas. Jamais elle ne pourrait comprendre, il ne pouvait pas se contraindre à avouer sa véritable nature. Il avait pris tant de temps à cacher et à maquiller son apparence, il ne pouvait pas tout abandonner. Il était sûr et certain qu’il court à sa perte en le faisant, il se ferait plus d’un ennemi, et dans le pire des scénarios, il pourrait finir à Azkaban, c'était sans compter la trahison qu’il faisait au Ministère de rejoindre de plein grès les Mangemort à fin personnelle de vengeance. Enfin, tout ça pour dire, que jamais Cassiopée n’aurait la véritable raison, ni qui que ce soit d’autre, personne ne pouvait savoir. Car il n’y avait que lui, et les Mangemorts qui pouvaient comprendre son point de vue et son ressentiment. Zadkiel savait qu’il allait devoir mettre ça de côté s’il voulait récupérer Cassiopée. Comme il l’avait fait toutes ces années, s’il l’avait fait une fois, il allait pouvoir le refaire sans problème.

Alors qu’il allait prendre la parole, celle-ci vient à nouveau briser le silence qu’elle avait repris la parole. Bien qu’elle était convaincante, il ne la croyait pas. Elle n’a pas pu du jour au lendemain avoir l’idée splendide que tout allait mal et qu’il fallait absolument partir à la quatrième vitesse…
Il avait du mal à croire cette version de l’histoire, il restait persuadé que si Diego n’avait pas été invité, ou quand bien même, il n’était pas intervenu, jamais Cassiopée ne serait partie. Il avait bien réussi à rentrer dans sa tête et pourtant, elle n’avait pas jugé nécessaire de réfléchir avant de partir… Elle n’a pas pensé à lui, à ce que ça pourrait lui faire de partir ainsi ! 

- CASSIE. On ne part PAS comme ça du jour au lendemain !

Avait-il presque crié un peu trop fort, il avait même les joues qui ont viré au rouge l’espace d’un instant, comme un coup de chaleur qui émanait en lui depuis trop longtemps, ça lui a fait un bien fou de faire sortir ce cri par ailleurs... Ravalant sa colère qui était venue de nulle part. Il se reprit en main, passant l’une de ses paumes de main dans ses cheveux noirs. Il leva à nouveau les yeux sur Cassiopée, débordant de colère intérieurement, il se contenta de sourire pleinement. Comme si cette colère n’existait pas et que le monde était parfait. Physiquement, il n’avait pas l’air de bouillonné intérieurement, pourtant, c’était bien le cas. Lui-même était surpris de pouvoir cacher sa colère qui ne voulait qu’une chose : sortir de là.
Cassiopée était la seule qui arrivait à lui faire sentir des choses, qu’il n’avait jamais ressentis, il ne savait pas comment les gérer. C’était elle qui le provoquait sans le savoir, bien que Zadkiel ne se rendait pas compte. La seule chose qu’il sait, c’est qu’avec elle les choses étaient différente, elle faisait partie des rares personnes auxquelles Zadkiel avait réellement confiance et qu’il jugeait importante, et ça il y en a très peu.

- Excuse-moi…

Avait-il dit avec un peu de mal. Elle attendrait certainement des excuses, de toute façon, elle lui avait toujours reproché de ne jamais s’excuser, ou de ne pas apprendre de ses erreurs. C’est vrai qu’il a été souvent en colère pour les mêmes raisons, peut-être que ça lui ferait plaisir qu’il s’excuse pour une fois. Tandis que Zadkiel continuait de se battre avec ses pensées intérieurement, il reprit finement comme si rien ne s’était passé.

- Cassie, je ne peux pas…. Je.. J. Non...

Elle attendait qu’il s’explique, pourquoi il était comme ça. Lui-même ne savait pas que son mal-être et ses façons de penser avaient été façonnées par ses parents, et pourtant quelque part, elle devait bien s’en douter, peut-être même qu’elle ne ferait jamais le rapport après tout, et tant mieux si c’était le cas, il ne voulait pas avoir de conversation sur ses sentiments, son enfance et de la façon dont il avait été élevé, c’était bien trop dur pour lui. Aucun mot ne sortit de sa bouche, pour la première fois, sa bien-aimée avait réussi à le rendre sans voix, comme s’il n’avait rien à dire ou que rien ne voulait sortir, elle l’avait pris de cours. Zadkiel n’avait jamais pensé qu’elle viendrait à prononcer de telles phrases. D’un côté, il avait toujours espéré qu’elle n’ose pas lui dire ou qu’elle fasse abstraction de son comportement, visiblement, il s’était trompé sur toute la ligne.

-

Zadkiel aurait aussi aimé que les choses soient plus faciles, qu’il arrive à lui expliquer que ses parents sont constamment dans sa tête, que ses problèmes de peur d’abandon, sa peur d’autrui, que sa peur d’éprouver des sentiments pour une personne qui n’était pas Sang-Pur était la pire des hontes, et bien d’autres encore, Zadkiel lui-même ne pourrait jamais comprendre, puisqu’il avait été élevé à ne pas s’en soucier. Beaucoup de personnes auraient pu faire abstraction de ça, penser à être heureux, mais ce n’était pas le cas, à croire qu’il souhaitait être malheureux.

- Je n’ai jamais été contre toi, tu ne peux pas dire que ces deux ans ont été catastrophique, sinon tu serais partie bien avant… Que veux-tu que je te dise ?

Avait-il fini par dire, bien que sa première phrase ne soit pas en accord avec ce qu’il pensait. Il voulait l’aimer, entièrement, comme une personne normale. Mais c’était impossible, pourtant, il le voulait quand même ! Il était sûr qu’une solution pouvait être envisageable.
La seule chose qu'il rajouta en se laissant un peu perplexe fut : 

- J'aurais aimé que les choses se passent autrement.
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Sam 22 Oct - 20:39



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Zadkiel & Cassie ♣   @Zadkiel Webster  

Assise sur ce canapé qu’elle avait méticuleusement choisi aux côtés de Zadkiel, dans cet appartement encore si douloureusement familier, Cassie s’attendait à tout sauf à cette réaction de la part de son ex-fiancé. Il lui demandait de reconsidérer, revenir sur sa décision sans se sentir pressée par le temps. Cet homme qu’elle avait connu si colérique, imprévisible et souvent cruel psychologiquement parlant avec elle affichait un visage bien différent aujourd’hui. Peut-être avait-il changé ? Peut-être avait-il compris que son attitude n’était pas acceptable ? Peut-être avait-il entrepris de travailler sur lui ? Autant de pensées auxquelles elle s’efforçait de ne pas accorder de crédit pour ne pas tomber une énième fois dans le panneau de la pseudo gentillesse. A combien de reprises avait-elle passé l’éponge pour les beaux yeux de Zadkiel ? Pour de belles paroles qui s’étaient toutes avérées creuses, vides de sens et de réelles bonnes intentions. A présent Cassie avait l’expérience, elle savait devoir se méfier, s’attendre au pire des renversements de situation. Raison principale pour laquelle la jeune femme restait sur ses gardes et évasive par la même occasion. Il ne fallait surtout pas donner du grain à moudre au sorcier, encore moins lui faire miroiter l’inenvisageable pour l’instant. A l’heure actuelle, se remettre avec Zadkiel semblait prématuré et surtout voué à l’échec.

Par cette incursion clandestine dans son ancien appartement, Cassie n’avait pas prévu de retomber sur lui, tout comme elle était loin de souhaiter pareille discussion. Encore trop fragile, pas assez affirmée, trop influençable et malgré elle attachée à Zadkiel… Ça n’était pas les raisons qui manquaient pour justifier une fuite programmée. Au lieu de cela, cédant à la demande du sorcier, Cassie ne put que réagir à ses propos tombés des nues. Il fallait remettre les choses dans l’ordre mais surtout enfin mettre des mots sur ce qui s’était passé, sur ce qu’était devenue leur relation et le climat étouffant que faisait peser sa rage constante dirigée envers elle. Finalement, cette question lui brûlant les lèvres depuis si longtemps perça enfin la barrière invisible qu’elle s’était pendant trop de temps érigée seule. Question fatidique, à la réponse attendue telle le messie, au potentiel salvateur incommensurable. Une question à laquelle, Cassie en était presque sûre, Zadkiel ne voudrait lui répondre. Peut-être lui-même en ignorait la raison. Incapable de justifier consciemment son attitude, sa rage verbale si rabaissante. La réaction de Zadkiel ne se fit pas attendre, provocant la terreur de la jeune femme. Prise de court, elle ne put que sursauter à son cri soudain, tout son être se crispant dans une réaction primaire face au danger qu’il représentait à ses yeux.

Le regard fuyant, tétanisée, l’orpheline resta comme prostrée face à l’explosion de colère de son ex-compagnon. Sans grande surprise, il n’acceptait pas ses propos. Même quand ils avaient été ensemble, Zadkiel avait pris pour habitude de douter d’elle, de remettre en question tout ce qu’elle pouvait dire pour sa défense quand il l’accusait injustement. En l’occurence, si Diego avait joué un rôle dans sa décision de partir, véritable électro-choc, ça n’était qu’un concours de circonstance, lui ou un autre ça aurait été pareil. Timidement, ses iris revinrent se porter vers ce visage familier, absolument pas rassurée en le voyant lui sourire. Cassie savait qu’il pouvait changer d’humeur en un claquement de doigts. Toujours se méfier de l’eau qui dort. Avec Zadkiel, ce dicton n’avait jamais autant fait sens. Ce petit rictus était bien loin d’être rassurant pour la jeune femme qui restait sur ses gardes malgré les excuses semblant lui arracher la bouche. Maigre consolation face à tout ce qu’il lui avait fait subir, paroles dont elle, une fois de plus, doutait de la sincérité. Cassie en eut confirmation quand après quelques hésitations, il lui avoua finalement ne pas pouvoir. Ne pas pouvoir quoi, exactement ? Réellement s’excuser ? Lui expliquer ? Changer ? Un profond soupir s’échappa de ses lippes tandis qu’elle détournait son attention, captant pendant un instant l’azur du ciel à travers la baie vitrée du salon. Cassie se sentait démunie, perdue et lasse.

Finalement, ce fut le son de sa voix perçant le silence qui s’était installé entre eux qui lui fit détourner son attention. L’émeraude de ses prunelles revint s’accrocher à l’océan des siennes, la mine triste de l’entendre prononcer ces mots. Tant de choses se mélangeaient. Son déni, la résignation, sa colère clairement palpable en dépit de cette façade qu’elle avait quotidiennement côtoyé. Zadkiel ne lui faisait plus illusion, elle avait appris en deux ans de relation à lire en lui. Face à cet aveu, un nouveau soupir lui échappa, détournant douloureusement son regard vers la couverture du livre reposant sur ses cuisses. Si elle s’était attendue à des reproches, une nouvelle explosion de colère, qu’il exprime des regrets l’avait prise de court. Une certaine tristesse faisait sinueusement son chemin en son sein, polluant ses pensées, atténuant sa garde. « Moi aussi… » Avoua-t-elle dans un souffle, son myocarde se serrant douloureusement dans sa poitrine. Comment ne pas affirmer le contraire ? Elle qui s’était imaginer finir sa vie à ses côtés, fonder une famille et évoluer avec lui. Partir n’avait pas été simple. « Tu sais… » Commença-t-elle, le regard toujours rivé sur son livre. « Ma décision n’a pas été facile à prendre. Je ne dis pas que ces deux ans ont été catastrophiques… On a passé de bons moments c’est juste que… Tu es devenu si agressif, si méchant comme si tu avais une dent contre moi depuis tout ce temps et que tu avais attendu que notre couple soit bien établi pour enfin t’exprimer. » Ses prunelles revinrent enfin chercher celles de Zadkiel, une pointe de crainte toujours présente en arrière fond. « Tu aurais pu m’en parler si pour une raison qui m’est inconnu tu m’en voulais. Tu sais que tu pouvais tout me dire comme moi je t’ai tout dit. » Zadkiel connaissait son histoire, il savait pour les foyers d’accueil, le harcèlement des autres enfants, la tentative de viol, le meurtre brutal dont elle avait été témoin, sa famille d’accueil et la mort violente de son frère adoptif Jamie, né-moldu engagé dans l’Ordre du Phénix. Elle lui avait tout dit, elle s’était livré mais lui en avait décidé autrement. Il avait gardé le silence. « Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit ? » Supplique soufflée dans l’espoir d’avoir au moins une piste, une maigre explication à son comportement.


Codage par Magma.
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Anonymous
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Jeu 27 Oct - 20:42
Please don't be mad at me


Le coup de colère de Zadkiel avait réussi à tétaniser la douce Cassiopée, le regard rivé sur elle. Bien qu’il essayait de canaliser sa colère qui se rangeait discrètement en lui, un long silence s’installa. Zadkiel avait l’impression d’être face à une inconnue auprès aucune discussion n’était possible, pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé. Il ne comprenait pas son silence. Cassiopée n’avait jamais essayé de comprendre Zadkiel pour autant, elle le blâmait d’être la raison de la rupture, mais elle n’avait jamais essayé de voir clairement ce qu’il n’allait pas, elle avait toujours eu tous les signes, mais elle n’avait jamais rien vu, ni entendu. D’un côté ce n’était pas plus mal qu’elle ne comprenne jamais réellement la véritable raison quant à son comportement. Elle ne pouvait rien faire pour lui, qu’importe tout l’amour qu’elle pouvait lui donner, Zadkiel n’arriverait certainement jamais à changer son point de vue.

Rapidement, ce froid frigorifiant se brisa dans une atmosphère triste. Le visage de sa bien-aimée se décomposa petit à petit formant le semblant d’une moue attristé, il détestait quand elle faisait ça. Zadkiel était peut-être quelqu’un de dure, mais sa seule faiblesse était bien elle, et la voir triste ne lui était pas anodin pour autant. Elle avouait qu’elle aussi avait souhaiter que leur histoire se passe autrement, mais il était toujours possible ? Du moins pour combien de temps cela durerait-il avant que son comportement ne reprenne le dessus ? Zadkiel avait conscience de ce qu’il faisait, infligeait, mais tout ça était plus fort que lui, personne ni rien ne pourrait le changer. Face à l’aveu de son ex-fiancé, il se rendit compte qu’il y avait une once d’espoir quelque part. Elle fit part de sa méchanceté soi-disant trop agressif. Il était vrai qu’il avait pu dépasser des limites, mais Cassiopée parlait de quelque chose dont elle n’aurait jamais conscience, ce n’était pas elle qu’il détestait, mais ce qu’elle était intérieurement – son sang –, au début de leur relation, il avait essayé de se convaincre tant de fois qu’il pouvait passer outre, qu’il arriverait à ignorer le fait qu’elle ne faisait pas partie de son rang et qu’avec un peu de chance, il arriverait à l’intégrer dans sa famille. Mais Zadkiel s’était dégonflé plusieurs fois devant ses parents, admettre une telle chose aurait été un signe de rébellion, il aurait été déshérité immédiatement. Il a sali sa famille, il en a conscience. Plus le temps passait et plus il était trop tard pour faire marche arrière et ce sentiment qu’on appelle « amour » commençait doucement à faire son chemin, bien qu’il se le cachait. Sa colère et sa méchanceté n’avait été que partie remise de ce qu’il ressentait réellement. 

- Je n’étais pas agressif juste réaliste.

Zadkiel savait ce que Cassiopée faisait, mais même pour ses beaux yeux, il ne le ferait pas.
Elle essayait tant bien que mal de se frayer un chemin dans les pensées et sentiment de l’Irlandais. Cette fois, ça ne fonctionnera pas. Elle devait le savoir pourtant, il n’était pas le genre de personne à déballer ce qu’il ressentait et puis il se doutait bien qu’en lui disant la vérité, il courrait à ce qu’elle le haïsse encore plus et ce n’était pas le but recherché. Zadkiel ne pourrait jamais lui avouer, après tout Cassiopée était intelligente, elle ne resterait pas à rien faire devant ses aveux atroces qu’il assumait entièrement. Il avait longuement hésité avant de reprendre la parole, restant une petite minute silencieux à chercher ses mots correctement. Il finit par reprendre.

- Il n’y a aucune raison en particulière.
J’ai toujours été comme ça avec tout le monde.
Mais je ne t’ai jamais fait de mal.


Avait-il menti en prenant soin de ne pas changer l’expression de son visage, il connaissait bien trop sa bien-aimée, si elle détectait quelque chose, il était sûr qu’elle insisterait, cependant, l y a une partie de vérité dans sa phrase quelque part, il n’avait jamais été compatissant, gentil, souriant. Il avait toujours été froid, malveillant, cruel, dur. Il finissait toujours par trahir son masque social quand il finissait par prendre confiance. Zadkiel ne pourrait jamais faire de mal à la brune, c’était certainement la seule personne à laquelle il ne pourrait pas s’en prendre physiquement, les autres, il s’en fichait totalement. C’est ce que Zadkiel détestait, elle était sa faiblesse, mais il n’avait pas envie pour autant de la laisser partir. Cassiopée ne s’en était juste jamais rendu compte, mais il était bel et bien comme ça avec tout le monde. Même s’il avait essayé d’être différent avec elle.

- … Qu’est-ce que tu insinues, Cassie ?

Avait-il demandé, ses yeux avaient changé entre temps, les yeux qu’elle avait quand il avait débarqué dans l’appartement. Il était ravi entièrement que sa peur fût partie, c’était une preuve qu’il avançait bien dans sa quête. Il se rapprocha doucement d’elle, pour briser l’éloignement de la jeune femme. Côte à côte, il plongea son regard dans le sien à la recherche d’un espoir qu’il ne se trompait pas.

- Cassie, je ne te laisserai pas partir comme ça.
Qu’importe le temps.


Avait-il dit pour la distraire. Il n’avait pas envie qu’elle l’analyse. Ils se connaissaient bien trop pour connaître comment agissait l’autre. Bien qu’il y avait également une part de vérité dans sa phrase, il n’aurait pour autant jamais sorti une phrase comme ça au hasard, il ne laissait jamais sortir ses sentiments aussi facilement. Avec un peu de chance, sa bien-aimée ne le remarquera pas. Il était vrai que Zadkiel ne laisserait jamais Cassiopée avant d’avoir réussi ou de se lacer mentalement. Il ignorait encore où tout ça le mènerait, sa dulcinée l’avait déjà menée dans le mauvais chemin pour pouvoir la récupérer, il n’abandonnerait pas de si tôt, sinon à quoi bon faire tous ses efforts ? Ils ne seront pas en vain, ça, c’était la seule chose qu’il savait.
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