Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Une autre forme de chasse (Lyrae) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 15 Jan - 1:32
Une autre forme de chasse

Gambettes & Serpent

Bon la première partie de ce projet avait fonctionné à merveille, je m’étais arrangé avec quelques « confrères » des ténèbres pour me retrouver dans le monde moldu comme un membre de ces déchets lambda qui aurait été témoin d’une chose qu’il n’aurait point dû et se faisait attaquer par des sorciers malveillants. Bien entendu ceci s’était passé au bon moment et au bon endroit pour que la proie tombe dans le piège en venant me sauver de cette situation complexe. Cette comédie avait fonctionné, elle m’avait pris pour un membre de cette sous espèce et pensait m’avoir sauvé la vie, créant ainsi une première rencontre hasardeuse avant de multiplier de nouvelles rencontres, croisant simplement cette femme dans des lieux habituels de sa pauvre petite vie, échangeant de temps en temps un mot, un sourire, tout ce qu’il y a de plus basique pour ces êtres pitoyables. Je ne faisais rien de précis, en faite je m’étais juste créé une vie moldue pour ce piège, j’étais Lester Wilson, mon second prénom avec le septième nom le plus courant en Angleterre, accompagné d’une fausse profession d’Archéozoologue, ce qui correspondait parfaitement à la version moldue de Zoomage et donc restait dans un secteur que je maitrisais en cas de questionnements sur mon travail mais aussi qui m’offrait un bon alibi pour justifier mes absences et voyages. Pour terminer ce piège, je m’étais arborer d’une tenue moldue faisant un poil aventurier, ainsi qu’un équipement standard comme un téléphone pour communiquer. Tout un travail, toute une construction pour faire un parfait personnage dans ce monde de souillure et approcher la proie qui pourrait me révéler bien des secrets sur son monde de chasseur, et ainsi m’offrir la chance de trouver des « armes » politiques pour montrer au monde magique la grandeur de la menace. De plus cette femme n’était pas choisi au hasard, elle était le clone d’une ancienne victime, parfaitement ressemblante, et mes enquêtes avaient confirmés qu’elle était l’héritière de cette dernière. Ainsi m’occuper d’elle pourrait finir une histoire débutée y a des années, conclure un chapitre... Lyrae, tu ne le sais pas encore, mais ton corps va souffrir, ton esprit va souffrir et après que je t’aurai utilisé, brisé, je pourrai te faire disparaître de ce monde. Quelque part, elle devrait m’être reconnaissante car elle serait libérée d’une vie lamentable dans une décharge entourée de choses sans intérêts qui errent dans un monde sans comprendre la grandeur qui existe caché à leurs yeux.

Petit à petit, tout s’était fait naturellement, nous nous étions croisés, je lui avais proposé un simple verre mais elle n’avait point le temps ce jour là, me proposant simplement de la rejoindre chez elle pour échanger justement quelques verres et mots, m’offrant ainsi le détail de son adresse pour la rejoindre plus tardivement, quand les lueurs du jour disparaitront, que les brebis de se monde rentreront chez elles pour se reposer en attendant le prochain jour dans une routine qui les guidera vers l’abattoir. Les sables du temps s’écoulèrent avant que le moment arrive, celui où j’allais simplement me rendre jusqu’à sa demeure, me rendant à la porte pour frapper cinq fois, attendant une main dans la poche, portant une veste de cuir sur un t-shirt blanc au col en v avec un jean’s noir, une ceinture noire et des chaussures massives rappelant celles des chantiers. La tenue d’un être marginal dans un monde où tous ne cherchent qu’à être des numéros, des copies de leurs voisins. Franchement, ces moldus mériteraient d’être annihilés... Après tout, quand une maladie vous ronge, vous ne la laissez point se propager, vous vous soignez...

Bien, oublions ces pestiférés un instant pour que je rentre parfaitement dans mon rôle, attendant que Lyrae m’ouvre et m’invite pour faire mon entrée, m’avançant en sa demeure que je peux rapidement analyser pour la première fois, admirant le moindre petit détail de son antre comme si je cherchais un secret dissimulé, une histoire qui serait conté sur ses murs. Après tout, c’est ainsi dans ce monde non ? Les gens étalent leur vie chez eux comme pour la faire admirer à touts les visiteurs. Retirant le cuir pour le déposer sur un dossier, je continue mon inspection avant de perdre mon regard sur l’hôte du jour. C’est vraiment dommage, dommage que de si belles gambettes soient la propriété d’une souillure, elle qui, si elle avait été d’une réelle pureté, aurait pu finir la robe déchirée et allongée sur la table mais qui au mieux ne mériterait que de crier sa peine, sa souffrance alors qu’un doloris serait occupé à lui donner l’impression que ses chairs soient dévorées par une myriade d’insectes carnassiers.

« Et bien, je trouve cette demeure intéressante, je l’imaginais tout à fait autrement... Tu sais avec des armes sur les murs, une bible pour exorciser, des pieux... Je crois que le cinéma se trompe largement. »

Je joue le jeu, après tout je suis censé n’être qu’un novice qui ne connaît point ce monde de magie et de chasseur, et de ce que je sais de ce monde c’est que les moldus voient les chasseurs de monstres et de sorcières comme soit des hommes de dieu, soit des femmes guerrières qui ne cessent de s’entrainer avec un vieux grincheux, tout cela avec une collection d’armes inutiles ainsi qu’encombrantes. Mais au moins tout ça me permet de me renseigner un peu sur elle en rentrant directement dans le vif du sujet, avec une certaine forme de subtilité vu que c’est l’étape découverte de son monde.  Après tout, ceci est le début de notre histoire, le début de sa déchéance en enfer. Vraiment dommage qu’une telle chose impure jusqu’à la moelle soit aussi bien dessinée physiquement, dommage pour elle que cela ne m’empêchera nullement de détruire son existence et de la bruler à petit feu.

« En tout cas merci pour cette invitation, ça me fait plaisir de pouvoir te revoir et cette fois-ci sans être entouré par des inconnus. Il n’y a rien de mal à avoir un peu d’intimité. »

Agir en moldu, ce n’est pas facile, c’est comme se priver d’un sens, se priver de facultés naturelles. Après tout, vous auriez facile si pour vous infiltrer dans un monde vous deviez d’un coup jouer les aveugles, ou les sourds ? Je fais un effort surhumain pour cette mission et je compte bien la réussir. Mon regard revenant se poser sur la belle créature, ma proie, mon morceau de viande, un sourire léger pouvant sembler naturel sur mes lippes, me tenant simplement prêt à noter en mon esprit la moindre réaction de sa personne, le moindre geste de son corps, comme pour faire une analyse de son comportement et faire ensuite des comparatifs, un peu comme quand j’étudie une nouvelle créature magique pour comprendre son langage corporel. Non je ne la compare pas réellement à une créature magique, je ne ferai point cette offense à ces êtres bien supérieurs aux moldus sur bien trop de points pour les énumérer, mais c’est surtout pour vous faire comprendre l’idée. En attendant qu’elle en dévoile plus, je sors de ma poche un paquet de cigarette de ce monde ainsi qu’un briquet, posant le tout sur la table comme pour attendre sagement la permission de consommer.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 19 Jan - 23:08



Ce soir, tu recevais Lester chez toi. Il était assez rare que tu invites de parfaits inconnus directement chez toi. Mais depuis la fois où tu l’avais trouvé en mauvaise posture, tu n’avais eu de cesse que de le croiser. La plupart du temps, quand il t’arrivait de venir en aide à quelqu’un, tu le voyais plus. Cela facilitait grandement les choses. Trop de questions. Trop d’invasion. Ce nuit là, tu l’avais trouvé sur le point de faire tuer par un homme. Un homme… un sorcier. Une créature qui n’aurait même pas du fouler le sol de cette Terre. Mais ces êtres immondes existaient bel et bien. Perversion de l’humanité. Tu avais sorti ton flingue et tirer. Droit dans le myocarde desséché de son agresseur. Cela avait été presque trop facile. Mais ce connard avant de crever avait fait allusion au Blood Circle. Ne te laissant d’autre choix que de rentrer dans les grandes lignes avec Lester. Tu taisais bien sûr toutes les informations confidentielles. Evidement, tu oubliais de lui mentionner que ta famille, les Mackenson était une des familles fondatrices de cette organisation. Tu ne parlais pas du petit cercle qui avait brulé ta chair derrière ton oreille. Non, tu lui donnais la version pour les innocents, celle édulcorée. Et si tu pensais ne jamais le revoir, le destin semblait en avoir décidé autrement. Peut-être avait-il toujours croisé ta route sans que tu ne t’en rendes compte avant ? Etrange coïncidence. Echanges polis, sourire. Quelques boutades. Un verre proposé. Mais tu n’as jamais le temps. Le travail t’accapare ta vie. L’officiel comme celui que tu exerces dans les coulisses de la nuit. Tu as peu de proches. Si ce n’est pas familles et d’autres membres du Blood Circle. C’est peut-être ce qui t’as fait céder. Qu’il semble normal. Qu’il soit déjà au courant de ta situation. Puis ça t’as échappé. Tu lui as proposé de passer un soir chez toi. Et il a accepté. Tu sais pas si t’as bien fait. Tu sais pas ce qu’il attends de cette soirée. Tu sais pas toi même après tout. Ce que tu sais c’est que tu vas encore être en retard si tu traines encore au bureau, sur ce dossier. Tu finis par le fermer le ranger dans une des armoires de ton bureau.

Ton regard tombe sur un autre. Bien plus personnel. Jaeden Evans. L’erreur de ton père. Le caprice de ses ébats extra-conjuguaux… Quand tu penses que celui qui t’a inculqué toute ta haine envers les sorciers a culbuté l’une d’entre elles. Qu’il a un gosse avec. Et qu’il n’a jamais rien fait pour les détruire. Tu ouvres un instant la pochette et attrape la photo animée. Bordel. A part la couleur de vos yeux et encore, vous n’avez rien en commun. Tu reposes la photo et sors de ton bureau. Tu as aménagé cette pièce pour pouvoir bosser chez toi. T’as plus de vie, c’est comme ça. Tu te diriges vers la douche, profitant de l’eau bienfaitrice pour chasser au loin tes sombres pensées. Quand tu ressors de là, tu enfiles une robe simple, noire. Tu as rarement l’occasion de quitter tes jeans traditionnels que tu uses au boulot. Une touche de parfum. Un maquillage léger sur les yeux. Tes lippes teintées de carmin. Tes escarpins à la semelle rouge qui t’ont couté une blinde.

Tu fais un tour dans la cuisine. T’as rien dans ton frigo pour changer. Juste de quoi grignoter. Tu emmènes le tout dans ton salon et y pose aussi deux verres. Côté boissons tu as toujours de quoi satisfaire tes invités. Après quelques minutes, tu l’entends cogner à ta porte que tu ouvres quelques secondes après le laissant ainsi venir dans ton antre. Tu le vois observer les lieux avec attention. Il risque d’être déçu par la décoration. Tu n’es pas très matérialiste. La décoration est sommaire, voir spartiate. Des couleurs neutres. Il faut juste que cela soit simple et efficace. « Et bien, je trouve cette demeure intéressante, je l’imaginais tout à fait autrement... Tu sais avec des armes sur les murs, une bible pour exorciser, des pieux... Je crois que le cinéma se trompe largement. » Tu laisses échapper un léger rire à sa remarque. Observant un instant sa tenue décontractée. « Ca serait ennuyeux de voir un film où un sorcier se fait buter par un simple flingue… » Un sourire en coin étire doucement tes lippes. Tu te gardes bien de lui dire que des armes, tu en as partout. Planquées dans des tiroirs. Sous ton canapé, entre deux bouquins. Ca, ce sont des petits secrets. Et autant ne pas lui révéler.  « En tout cas merci pour cette invitation, ça me fait plaisir de pouvoir te revoir et cette fois-ci sans être entouré par des inconnus. Il n’y a rien de mal à avoir un peu d’intimité. » D’un geste de la main, tu l’invites à se diriger vers le salon afin qu’il s’installe dans le canapé. « Je t’en prie, on pourra peut-être parler plus facilement qu’au détour d’une rue, c’est sûr. » Tu le vois sortir un paquet de clopes et il semble attendre ton aval. « Sur le balcon s’il te plait. » D’un mouvement du visage, tu lui montres la baie vitrée. Il t’arrive de fumer occasionnellement, mais tu n’aimes pas que l’odeur imprègne tes murs, tes vêtements.  « Qu’est-ce que tu veux boire ? Vin ? Alcool plus fort ? J’ai un peu de tout… » Une fois qu’il te réponds, tu le rejoins sur la terrasse avec les boissons, lui offrant son verre. Tu tends ton verre, pour trinquer. « A la tienne, Lester. »


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 21 Jan - 9:36
Une autre forme de chasse

Gambettes & Serpent




« Tu sais que je ne t’aurai jamais imaginé en robe ? Et... Ça te va plutôt bien. »

Oui, jouons le moldu en flattant un changement physique, mettre en avant que Lester, l’homme que je joue, a pris l’habitude de la regarder et remarque la différence, la robe comme les talons. Bon je ne vais point me plaindre, c’est agréable à la vue mais je pense que jouer sur ce genre de comportement ne fera que renfoncer le rôle que j’ai décidé d’adopter, montrant une nouvelle fois que je fais attention à elle et aux détails. De ce que je sais, certaines personnes aiment que nous constations des efforts ou des changements, presque comme un compliment d’ailleurs. Et puis au moins ça montre que je ne fais pas que surveiller sa demeure en quête d’un signe ou d’une particularité. Je sais qu’elle fait parti d’une forme de faction, elle me l’a dit, mais malheureusement ici rien ne montre l’ampleur de cette dernière, rien ne semble indiquer qu’il existerait une sorte de grimoire comprenant des informations utiles ou un blason qui serait comme un signe d’appartenance. Je note en mon esprit que si elle m’invite une prochaine fois, il me faudra penser à apporter du veritaserum, ça aura surement une grande utilité pour l’interroger mais cette fois ci c’est surtout un premier contact dans la vie intime de ma proie, la porte ouverte qui me permettra de poser les fils sur ma marionnette pour la manipuler à l’avenir.



« Tu devrais faire un journal intime, qui sait dans quelques années quand le monde apprendra la vérité, tu pourrais le vendre comme autobiographie ou faire un film de tes exploits. »

Continuant à jouer sur le coté cinématographique de la chasse aux sorcières, essayant de parler comme si je voulais mettre de l’humour sur un sujet qui doit rester malgré tout quelque chose de difficile à accepter. C’est un peu une fausse méthode pour diaboliser un sujet complexe, comme une révélation... J’ai éprouvé ça jeune, une révélation qui faisait mal, qui me donnait des difficultés, une que je ne voulais pas accepter et qui pourtant était devant moi chaque jour au point de me pousser à prendre une décision radicale. Cette révélation était la trahison de mon géniteur. Ici c’est un peu ça, un moldu trahit par le monde, qui a découvert une vérité digne des films et qui éprouve encore une difficulté à rendre tout cela réel. Suivant ses recommandations je me dirige lentement vers le balcon, admirant un peu la vue sur ce monde de perversion et damnation, un monde qui serait tellement plus beau ravagé par les flammes, purifié de sa maladie pour laisser la nature ensuite reprendre sa place, laisser les créatures magiques sortir de l’ombre et vivre simplement en ces lieux libérés de leur damnation. Je sors tranquillement une cigarette, jouant un peu avec entre mes doigts en écoutant la moldue me demandant ce que je désire comme boisson, mais franchement faire un choix dans ces liquides si insipides des moldus, c’est difficile... Bonjour Monsieur Carrow, vous voulez de la pisse de chat ou de la pisse de chameau... Je soupire intérieurement, ne montrant rien avant d’afficher un sourire.

« Oh n’importe, je ne suis pas difficile puis le plaisir n’est point le verre lui même mais la personne avec qui je le partage. »

Hop, une pirouette pour venir à nouveau flatter et peut-être déconcentrer la moldue tout en la laissant choisir le poison qu’elle viendra me servir avant de glisser le tube de papier avec filtre à mes lèvres, faisant naitre une pauvre flamme de l’objet moldu appelé briquet pour l’allumer et tirer une première bouffée. Elle me rejoint, et je trinque avec elle après avoir pris le verre offert, offrant un nouveau sourire se voulant sincère.

« A la tienne, après tout sans toi je ne serai pas ici. »

Je réfléchis tout en échangeant ces formalités, je réfléchis à comment lui faire parler de son monde, peut-être justement en parlant du mien, enfin de celui de Lester, d’une découverte zoologique qui n’aurait pas dû avoir lieux, sur une créature qui n’est pas du monde de ces êtres sans profondeurs. Il n’est pas facile de faire parler une personne de ses secrets, je le crains, même avec ce que nous avons partagé car finalement elle ne me connaît pas encore assez, elle ne sait de moi que ce qu’elle a constaté et a surement besoin de se sentir plus en confiance pour pouvoir se livrer un peu. Je sais au fond de moi que je vais surement devoir l’obliger d’une façon ou d’une autre à se donner à moi, donner son âme, son esprit, mais cela viendra en temps et en heure, pour l’instant avant de passer à de la magie impardonnable il faut commencer la subtilité.

« Tu sais... Les ossements que j’ai découvert de la créature ont disparu... Je n’ai jamais pu faire recenser cette nouvelle espèce. »

Entrant sur le sujet qui aurait été l’excuse officielle ayant poussé un sorcier à m’attaquer, témoin d’une chose que je n’aurai point dû, une découverte qui aurait pu faire la renom d’un homme et qui s’est évaporée après une tentative de meurtre des plus particulière. Cette fois-ci je dévoile ce soupire longuement, fermant un peu les yeux après avoir trempé mes lèvres dans le verre qu’elle m’a apporté, les ouvrant pour poser le regard sur son être aussi magnifique physiquement qu’impur.

« C’est difficile, je sais que je ne peux parler de ça à personne... C’est aussi un peu pour ça que quand je te croise j’ai envie de partager un verre avec toi... Tu m’as sauvé mais en plus tu es la seule avec qui je peux parler de ce que j’ai vu... vécu... Si j’ose avec d’autres, je crains de finir attacher ainsi que pris pour un fou. »


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 27 Jan - 18:38



Si tu n’es pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge, tu sais que la nature t’as donné quelques avantages. Ca et les entrainements réguliers que tu réalises pour garder la forme. L’ensemble ? Tu l’assumes. Tu sais parfois en jouer quand cela t’arrange même. Tu es dans une relation de longue durée avec le célibat avec divertissement occasionnel histoire de se distraire. Alors aux compliments de Faust, tu souris, amusée. « C’est sûr qu’au boulot, je n’ai pas vraiment l’occasion de m’habiller ainsi. Les talons sur les terrains, c’est pas ce qu’il y a de plus pratique… » Pourtant t’aime la mode, prendre soin de toi. Une femme en bonne et due forme. Mais tu passes bien trop de temps au boulot et avec les Blood Circle pour en profiter davantage. Mais dès que tu sors, ou invite du monde, tu en profites pour sortir quelques tenues. Comme ce soir où c’est la Lyrae féminine qui a pointé le bout de son nez. Pour lui plaire ? Pas forcément. Il est plus âgé mais loin d’être dégueulasse à regarder. Tu le trouves plutôt bel homme d’ailleurs. Pourtant tu n’arrives pas vraiment à le cerner. Mais après tout, c’est la première fois que tu le rencontre réellement pour faire connaissance. Autant laisser le bénéfice du doute quant à sa personne. Tu le trouves curieux. Trop curieux ? La majorité des personnes que tu as pu aider avait plutôt tendance à faire tête basse. Limite, ignorer ce que la raison avait du mal à admettre. Lester, lui semble très intéressé et pose beaucoup de questions. Ce qui te perturbe et fait que tu restes vague dans tes réponses.

Lorsqu’il te parle de journal intime, tu ris franchement. « Un peu cliché, tu ne trouves pas ? » Et puis il y aurait rien de plus con que de laisser des traces écrites sur ce que tu vis quotidiennement. La majorité des dossiers se trouvent en sécurité au siège du Blood Circle. Pas besoin de laisser trainer des traces plus que besoin n’est. Et puis, tu n’as de temps à perdre avec ce genre de futilité. Tu ne laisses pas des états d’âme gouverner. Pourquoi s’épancher sur un morceau de papier ? Lorsque tu lui proposes à boire qu’il te répond qu’il se fiche de la boisson, mais que c’est ta présence qui lui importe, tu esquisses un léger sourire avant de te rendre à la cuisine. Il cherche à te flatter et tu ne sais si cela te plait ou non. Une forme de flirt ? Un peu grossier si c’est le cas. Tu débouches alors une bouteilles de vin blanc, moelleux, comme tu les préfères et reviens avec deux verres à pied. Lui donnant le sien, et gardant le tiens au creux de ta paume, le frais du liquide transperçant le verre. Trinque, en plongeant un instant ton regard dans le sien. Cherchant à lire en lui ce qui te semble encore derrière un voile opaque. « A la tienne, après tout sans toi je ne serai pas ici. » Tu hausses les épaules. Tu as sûrement pris plus de vie que tu n’en as sauvé. Mais celles des sorciers comptent-elles réellement ? Loin des Terry qui ont une soif de torture, ta famille, elle, préfère clairement les buter directement. La chasse, la traque est un jeu amusant dont tu te délectes. Surtout lorsqu’ils ont perdu leur putain de baguette et qu’ils sont alors à armes égales. Pauvres êtres faibles. « A notre rencontre improbable. » Ton sourire se fait légèrement plus charmeur, ton regard se tournant alors vers la vue sur Londres que t’offre ton appartement. Tu portes ton verre à tes lippes, profitant de la fraicheur caressant ta langue. Il te parle alors de la créature sur laquelle il bossait dont les ossements semblent avoir disparus. Tu te tournes doucement pour lui faire face. Dos à la rambarde, u de tes coudes s’appuie avec élégance sur cette dernière. Tes iris fixent un instant le contenu de ton verre, que tu t’amuses à faire tourner délicatement. « C’est difficile, je sais que je ne peux parler de ça à personne... C’est aussi un peu pour ça que quand je te croise j’ai envie de partager un verre avec toi... Tu m’as sauvé mais en plus tu es la seule avec qui je peux parler de ce que j’ai vu... vécu... Si j’ose avec d’autres, je crains de finir attacher ainsi que pris pour un fou. » Tes prunelles claires, viennent s’ancrer dans les siennes. « Prends ça comme une chance. » Les Terry diraient que c’est Dieu qui l’a averti. Perso, leurs foutaises religieuses, tu t’en tamponne pas mal. « Tu as le temps de te préparer si un jour ces créatures cherchent à s’en prendre réellement à tout le monde. » Tu t’approches légèrement de lui et désigne sa cigarette. « Tu m’en offres une ? » Tu ne fumes qu’occasionnellement mais tu dois avouer qu’avec un bon verre, tu apprécies ce vice.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 9 Fév - 23:14
Une autre forme de chasse

Gambettes & Serpent


« Ces êtres... Ce sont aussi des hommes non ? Je suis persuadé que tu pourrais faire des talons une arme pour les séduire, les pousser à se rapprocher et là... Un pieu dans le cœur. »

Oui, je reste sur le classique du pieu dans le cœur, après tout je suis néophyte officiellement, je ne suis pas censé savoir si un sorcier est mortel ou immortel. J’ai cru voir que dans un film moldu appelé Warlock, il fallait carrément détruire un réceptacle pour tuer un sorcier, un peu comme un Horcrux. Mais c’est une façon de garder en avant une beauté évidente par une flatterie mêlée aux talents professionnels de cette souillure. Dommage, elle trouve cliché un journal intime, oui dommage car ça pourrait réellement être utile si elle en avait que j’aurais pu étudier. Après tout ça n’a rien de bien cliché mais je suppose que ces sous-êtres ne possédant aucune magie n’ont aussi aucune capacité du coup pour cacher ou rendre illisible des écrits personnels, ce qui rend du coup la création d’une telle chose trop risquée pour eux. Personnellement j’ai beaucoup d’écrits sur mes pensées, mes objectifs, mais ils sont inaccessibles pour bien des sorciers alors encore plus pour de pauvres créatures sans magie, sans profondeur.

« Tu parles à un zooarchéologue, tout ce qui est curieux, différent, unique me passionne et tout ce que je découvre je l’écris... C’est un peu le sens de toute ma vie. Et il m’arrive souvent de relire mes notes pour comparer des découvertes. »

Dis-je avec une pointe de passion qui n’a rien de faux, après tout c’est normal vu qu’avec la Zoomagie c’est ce que je fais, je suis attiré par les curiosités, les créatures magiques uniques et je note chaque découverte, j’ai d’ailleurs des écrits qui ont été édités dans le monde magique et qui servent pour certains étudiants, surtout sur mes recherches autour des Runespoor. Alors oui, ce rôle que je me suis donné est parfait car il me permet d’utiliser la vérité dans un mensonge, tout ça pour me rendre plus réel. Bref, ces quelques mots montrent surtout que pour un homme de ma trempe, avoir un journal intime sur sa carrière est presque vital, et je pense que dans ce monde inférieur, touts les êtres curieux de nature qui étudient ce qui n’est pas « normal », que ce soit les découvertes du passé ou des mystères, se doit de posséder un tel journal. Enfin je suppose que cette créature non magique n’a point de curiosité dans sa tâche mais juste la recherche de l’extermination pour ne pas devoir admettre que son monde n’est qu’un mensonge et que son existence n’est qu’une pauvre futilité à coté de la réalité. Trinquant, échangeant quelques formalités, quelques mots pour combler ainsi que des regards, je trouve la situation des plus amusantes... En effet, c’est un peu comme si le loup passait du temps à échanger quelques mots avec l’agneau, voir rire avec avant de finir par faire couler le sang dans les ténèbres de la nuit. Et dire qu’un seul sort, un mouvement et hop elle passerait par dessus cette rambarde, amenant cette histoire à la fin... Mais ce serait tellement facile, tellement triste alors que je peux m’amuser avec elle, jouer avec son être pour en découvrir la moindre histoire, la moindre faiblesse, le moindre détail. Je sens presque le serpent en moi sourire, sifflant un air joueur.

« Me préparer ? Comment ça ? Tu sous entends que ce genre d’événement risque de devenir plus fréquent et toucher toute la population ? »

Après tout, elle vient de me dévoiler d’une certaine façon sa pensée, celle qu’un jour les sorciers pourraient envahir ce monde. Franchement, si ce jour vient à arriver, les moldus auront bon se préparer comme ils veulent, ils ne pourront rien faire quand des géants marcheront dans les rues, que des dragons déverseront leur rage, et que les feudeymon purifieront les rues de ce monde souillé par cette présence immonde. Un sourcil se fronce sur mon visage alors que je viens lui tendre le paquet de cigarettes pour qu’elle puisse se servir comme elle le souhaite, lui offrant par la suite le feu primitif.

« Si c’est vrai, pourquoi la population n’est pas avertie ? Tu ne dois pas être seule à combattre ? L’Eglise ne devrait-elle pas faire en sorte que tout le monde soit prêt ? »

En tout cas, comptez sur moi pour que le monde magique soit prêt à faire face à la menace moldue, que touts sorciers découvrent que ces êtres infâmes sont une maladie qui va nous gangréner si nous ne faisons rien. Mais tant mieux si ils gardent tout ça secret dans un petit comité, ils seront encore plus pris au dépourvu surtout qu’il existe des sorciers cachés dans ce monde méprisable, certains vivant avec des moldus, des êtres souillés, les premiers surement qui seront pris pour cibles ou « sacrifiés » aux êtres comme cette femme devant moi pour mettre en avant la menace. Qu’espère t’elle sincèrement ? Avoir une chance d’arrêter les sorciers ? A la limite si il n’y avait que les baguettes, pourquoi pas... Mais imaginez juste des Détraqueurs lâchés sur ce monde, le ravage que ça pourrait faire.

« Enfin, je suppose que c’est comme pour tout... Nous ne croyons que ce que nous voyons... Sans preuves ça ne servirait à rien d’en parler en dehors de passer pour fou ou de créer une panique inutile... J’ai souvent remarqué en parlant de découvertes que tout le monde a besoin de preuves, de preuves et de preuves... Du concret uniquement, sinon ça n’intéresse pas. »

Un soupire s’échappe car ce défaut est partagé avec le monde magique, surtout à cause de monstres comme Harry Potter qui ont gâché notre avenir en prônant une tolérance idiote qui a fait oublier les véritables menaces de ce monde. Je prends une longue gorgée à mon verre de vin, essayant d’en apprécier le gout avant de tirer une bouffée sur le tube de papier pour recracher la fumée vers les cieux, me tournant totalement vers mon interlocutrice.

« Enfin, cessons ces sujets... Je crois que tu dois en avoir déjà assez dans ta vie de touts les jours, pas besoin d’en ajouter dans tes moments de libertés. »


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 22 Fév - 0:48


Tu apprécies la fraicheur mordante de la brise qui frôle ta chair alors que vous êtes installés à présent sur ton balcon. Tu sens qu’il a plusieurs questions et tu restes volontairement vague dans tes réponses. Habituellement tu as tendance à ne jamais revoir ce genre de victime. C’est plus simple. Souvent, elles préfèrent faire comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé. C’était plus facile que d’assumer une vérité trop brutale. Au risque d’être pris pour un fou par le reste du monde. Lorsqu’il mentionne tes talons comme pouvant être une arme, tu plisses un instant les yeux. Tu penses un instant à tes collègues qui te faisaient régulièrement e genre de remarque il fut un temps. Parfois bien plus libidineux. Ton caractère et tes actes avaient fini par pousser leur respect. Tes iris claires s’imposent dans son regard. « Cela signifie que si je jouais de ‘mes talons’ avec toi, tu te rapprochais si facilement ? » Un sourire amusé étire le coin de tes lippes. Tu ne rebondis pas sur le fait qu’il mentionne un pieu dans le coeur pour tuer un sorcier. C’est assez original. Certainement que les Terry aimeraient ce type de mise à mort : lente et douloureuse. Ce n’était pas ton style. Tu étais plus directe. Que ce soit dans ton travail ou pour les Blood Circle.

Il te dit alors qu’il est passionné par ce qui est différent et que c’est sa vie de s’intéresser à la nouveauté. Il allait être servi avec toi. « Cela dépend des activités. » T’as pas envie de lui dire que des dossiers, il y en a au QG. T’as pas non plus envie de lui dire que tout est bien sûr archivé. Que ce soit de façon dématérialisée ou même informatique. Mais ça se sont des données confidentielles et ce n’est pas le genre de chose que tu partages avec le premier venu. Il rebondit avec une mine inquiète qui t’agace légèrement alors qu’il te parle des attaques des sorciers. « Pourquoi pas ? Après tout, tu vas me faire croire qu’ils se sont attaqués uniquement à toi grâce à tes découvertes ? Je trouve ça étrange. C’était presque gratuit. » Non pas que tu dénigres ses recherches. Mais toutes les attaques que tu as connues avaient un but bien plus précis et significatifs que cela. Tu repenses un instant à ta mère qui était morte alors qu’elle traquait l’un d’eux. Un criminel complètement fou vu les recherches qu’elle avait pu faire sur lui. Tu avais regardé plusieurs fois ses recherches sans parvenir à trouver le fin mot de cette histoire. Sans parvenir à mettre la main sur ce sorcier qui avait mis fin à sa vie.

Tu te penches vers lui afin qu’il allume la cigarette que tu as attrapé dans son paquet. Tu tires longuement sur plusieurs lattes emprisonnant la fumée entre tes lippes savourant l’effet de la nicotine. Doucement tu libères la fumée te tournant vers le balcon. Tu apportes ton verre aux lèvres. Il pose trop de questions. Tu le laisses parler sans répondre. Te contentes de boire lentement le vin blanc. Un Montbazillac que ta langue sucrée apprécie.

Tu te tournes face à lui en même temps qu’il amorce ce même geste. Il semble avoir compris que tu n’as pas envie d’en dire davantage. « Alors parle moi de toi en dehors du boulot et des bestioles, qu’est-ce que tu aimes ? Une femme dans ta vie ? Un homme peut-être ? » Un sourire taquin étire tes lippes à cette dernière remarque. Tu poses alors des questions de la vie de tous les jours. Histoire de le connaitre davantage. Voir s’il possible de parler d’autres choses avec lui.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
Une autre forme de chasse (Lyrae)
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-