Bien chère Rose,

En cette journée de la Saint-Valentin, je me suis réveillée, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine de dentelle recouverte. Dans la lueur du petit jour, blottie dans la douceur de mes draps de soie, j'ai souri tendrement en sentant une chaleur se répandre dans tout mon être à m'en étourdir. Mon regard s'est illuminé tandis qu'un mot résonnait dans mon esprit, comme une douce mélodie. Ce mot, c'était votre doux prénom, chère Rose. Rose, Rose, Rose… J'ignore comment expliquer tout ceci, ni quelle magie s'est opérée en moi, mais je me suis sentie viscéralement envahie par un seul et unique désir : celui de vous écrire pour avouer ces sentiments que je refoule depuis trop longtemps déjà. En fait, je n'ai de cesse de penser à vous depuis le jour où nous avons eu, vous et moi, l'opportunité de nous rencontrer. Nos chemins se sont séparés sans que je n'aie le temps de vous exprimer toute ma reconnaissance. Cette lettre sera donc pour moi l'occasion de le faire.

Depuis ma chambre baignée par les premiers rayons du matin, je vous écris de ma plus belle plume en contemplant, par la même occasion, mes jardins… Et plus particulièrement ces rosiers que j'affectionne tant et qui me font irrémédiablement penser à vous. Je ne peux m'empêcher de nous imaginer, toutes les deux, marchant dans les allées de roses. Au fil de notre promenade, j'en profiterais alors de ces doux instants avec vous pour déposer dans votre soyeuse chevelure une couronne digne de votre nom…

Dans cette escapade que serait la nôtre à travers mes jardins, je cueillerais d'abord une rose blanche, symbole de bonté et de pureté, mais surtout de l'immense respect que j'ai pour vous et de la sincérité de mes sentiments à votre égard. Votre fine main dans la mienne, je vous guiderais ensuite vers mes rosiers jaunes. Je porterais alors une rose jaune à vos cheveux pour vous témoigner combien votre seul regard m'éblouit et à quel point vous m'inspirez de la bienveillance. Oui… Je ne puis faire autrement que de vouloir votre bien et votre bonheur, ma jolie Rose.  

Mes doigts entrelaçant toujours les vôtres, nous ferions quelques pas pour que je puisse ensuite vous offrir la rose la plus délicate à mes yeux : la rose rose… celle qui porte votre prénom, ma toute belle. Celle-là, je vous l'offrirais en signe de mon immense gratitude et de mon admiration envers vous. Elle symboliserait, d'une part, l'infinie tendresse et la douceur qui m'habitent en pensant à vous, mais aussi votre féminité et votre élégance. Cette rose rose, ma douce Rose, serait un hommage à la femme que vous êtes, à la femme j'espérerais être mienne.  

Puis, un peu plus loin, je vous offrirais tendrement une rose lilas. Mystiques et enchanteresses, ces roses, dit-on, sont les roses des grandes héroïnes. Une héroïne… C'est ce que vous êtes devenue pour moi alors que vous m'avez bravement protégé contre nos assaillants.

Vous me fascinez, séduisante Rose, alors quoi de mieux que de vous gratifier une rose orange pour vous le témoigner ? La rose orange serait, en quelque sorte, une façon de vous montrer le feu brûlant du désir que vous avez fait naître en moi à la seconde même où vos prunelles se sont plongées dans les miennes.

Enfin, en signe de l'amour profond que j'éprouve pour vous, Ô ma divine Rose, c'est une rose rouge que je vous offrirais. D'où je vous écris ces quelques mots, dans ma chambre baignée par les premiers rayons du matin, mon esprit s'évadant dans mes jardins. Je m'imagine poser cette ultime rose rouge passion dans vos cheveux, tel un rubis sur votre couronne florale.  

Reine de mon cœur, vous seriez ainsi couronnée de toutes ces roses de couleurs. Ces roses seraient fort jolies, certes, mais leur beauté, ma douce, n'aurait d'égal que la vôtre. Soyez mienne, ma jolie Valentine, et je vous couvrirez non seulement de roses, mais aussi d'or et d'amour.

Votre amoureuse anonyme et toute dévouée.

Salut Rose,  

Serais-tu libre le 3 avril ?

Mes amies Auburn et McFusty ont décidés d’enfin se passer la bague au doigt. Ça se passe au Parc National Cairngorms. Il parait que c’est « champêtre  », bref de la campagne et des beaux paysages.
Dis-moi  si la perspective d’une fête en pleine nature, quelques boissons, des danses et probablement beaucoup de liesse te tente, ainsi que mon humble compagnie bien entendu.


P.S : Je crois que le dress-code parle de nœuds papillon pour tous !