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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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You were the song stuck in my head ☾☾ Mallen III :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 2 Fév - 18:36
You were the song stuck in my head
EXORDIUM.

30 Janvier 2019

Tu n’es pas vraiment bon pour retenir les dates. Non et tu t’en aies rendu compte une nouvelle fois, après que Gingerbread se soit envolé porter ta lettre à Allen. Tu lui as donné rendez-vous alors que ton fils vient te voir pour passer un week-end prolongé avec toi. Un vrai boulet. Mais ça donnera une occasion au jeune homme de découvrir une nouvelle facette de toi. La facette papa. Celle qui te rend si fière et qui te maintient à flots. Du moins, si il vient, car Gingerbread est revenu bredouille de sa livraison. Et tu mentirais si tu n’avais pas ressenti une pointe de tristesse en le voyant revenir les pattes vides.

Tu finis ton café en entendant les pas d’éléphant de ton fils qui court dans les escaliers. Tu soupires un coup avant de crier à travers la cuisine après ta progéniture.

- Mathias, combien de fois, je te l’ai dit ! Ne cours pas dans les escaliers ! Tu vas tomber ! C’est dangereux !
- Mais papa…Dit-il de sa petite voix.

Tu tournes alors le regard vers la petite tête brune dans l’encadrement de la porte. Les yeux larmoyant dignes d’un dessin animé moldu. C’est dingue à quel point il te ressemble. C’est ton portrait craché. Même chevelure noir charbon, même regard malicieux, même sourire. Mais les pupilles sont de sa mère, d’un bleu profond qui risque d’en faire fondre plus d’une.

- J’ai faim moi ! dit-il tristement.

Ton regard se porte alors sur l’horloge. Elle indique 6 :50 pm et tu soupires doucement. Encore dix minutes à tenir avant d’être fixé.

- Je sais mon bébé, mais on attend un invité.

Tu as passé l’après-midi à cuisiner avec ton fils, afin d’offrir un bon repas maison à ton amant. Bien loin des repas pris sur le pouce au ministère. Tu voulais lui faire plaisir, et Mathias voulait t’aider à réaliser tout le repas. Sans pour autant savoir pour qui il serait. Cuisiner l’amusé, et voir ton fils heureux n’a pas de prix à tes yeux.

- Mais je veux manger moi !

Tu te lèves alors pour pouvoir le prendre dans tes bras, mais la tornade qui te sers de fils s’envole vite vers la porte d’entrée quand la sonnette de celle-ci retentit dans la maison.

- J’y vais ! Crit-il alors déjà devant la porte.

Tu te retiens de rire en t’adossant à l’encadrement de la porte de la cuisine qui fait face à la porte d’entrée. Les bras croisés sur ton torse. Tu observes ton bout de chou ouvrir la porte avec difficulté, car la poignée est un peu trop haute pour lui. Et d’un coup, il se retrouve face à l’étudiant, totalement décontenancé, intrigué.

- T’es qui toi ? dit-il le plus sérieusement du monde.

Tu frappes ton front avec la paume de ta main en riant doucement face à cet accueil digne de ton fils.

- Mathias, ce n’est pas comme ça qu’on dit bonjour voyons !

Tu attrapes alors ton fils en souriant, avant de le porter à bout de bras contre ton torse. Et ton sourire s’agrandit face à l’étudiant. Tu es totalement accro, fondant sur place devant son regard. Tu es surtout heureux de le voir ici, finalement, il est venu. Et ça te réchauffe le cœur.

- Bonsoir Allen. Excuse mon fils. Mais, entre, je t’en prie. Dis-tu en libérant le passage pour le laisser entrer dans ton foyer.


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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 3 Fév - 1:14
You were the song stuck in my head
EXORDIUM.
Six heure trente du soir. Il allait bientôt être l'heure pour toi d'y aller et autant dire que tu avais déjà hâte d'y être. Mais le rendez-vous était à sept heure et tu allais être à sa porte pile à l'heure. La personne que tu allais voir en cette soirée de fin de janvier? Matthew. Il y a deux jours de ça il t'avait envoyé un hibou, te demandant de venir chez lui le trente janvier pour dîner. En lisant cette lettre tu avais souri comme un con, tu voulais bien l'avouer. Cette idée te plaisait. Il avait raison, depuis que vous vous étiez retrouvé, entre les obligations de ton stage et vos petits moments privés, vous n'aviez au final rien appris l'un sur l'autre. Il avait eu quelques infos sur toi grâce à ton dossier et toi tu avais appris qu'il était auror. C'était peu. Trop peu. Alors oui, tu allais y aller à cette soirée. Mais ça tu ne l'avais pas fait savoir. Tu ne lui avais pas envoyé de lettre en retour, histoire de laisser le suspense jusqu'à la dernière minute. Une autre raison qui expliquait pourquoi tu voulais être si ponctuel. Tu avais donc pris ton temps pour finir de te préparer, essayant de te débarrasser de cette foutue mèche rebelle. Ouais c'était un petit détail mais un petit détail qui comptait. Tu aimais être bien mis. Et puis finalement l'heure était arrivée. Après être sorti de l'université tu avais transplané directement devant la maison du brun. Tu avais jeté un coup d'oeil à ta montre puis tu avais sonné, t'attendant à ce que la porte soit ouverte directement, comme lors de cette soirée mais non. Tu avais attendu quelques secondes, voyant la poignet légèrement bouger avant que la porte ne s'ouvre sur... Personne? C'était quoi ce délire? Tu avais haussé un sourcil avant qu'une petite voix attire ton attention. Tu avais ainsi baissé le regard et la tu avais limite bugué.

- Euh...

Bordel, ce gosse était le portrait craché de Matthew, s'en était perturbant. Et en parlant du loup le voilà qui venait d'approcher, prenant le petit dans ses bras. Okey. Il avait un fils. Première découverte de la soirée et pas des moindre. Tu savais qu'il y avait une certaine différence d'âge entre vous. Tu t'en doutais et tu t'en foutais. Mais tu ne pensais pas qu'il aurait déjà eu un fils, ce qui sous entendait par ailleurs qu'il avait dû avoir une histoire sérieuse avant ça. Et soit il avait eu son fils jeune, soit il était plus vieux que tu ne pensais. Il allait falloir que tu lui poses la question. Enfin. Malgré cette grosse découverte tu avais finalement souri, plus tendrement qu'à ton habitude. C'était chou de voir Matt agir de la sorte. Ce n'était pas ton père qui t'aurait pris dans ses bras comme ça. Bref. Tu t'étais approché un peu, te retenant d'embrasser l'auror et ça devait se lire dans ton regard que tu te retenais pour ne pas lui sauter dessus comme tu l'aurais fait normalement. Mais pas le choix. Si tu n'avais aucune idée de comment agir face à un enfant, tu te doutais que rouler une pelle à son père... Ça n'allait pas le faire. Tu t'étais donc contenté de le chercher un petit peu en lui disant.

- Une soirée sous le signe de la découverte hein. Tu ne pouvais pas faire mieux pour démarrer.

Te permettant de fermer la porte derrière toi tu t'étais ensuite légèrement penché vers le petit brun. Quitte à passer la soirée avec Matthew et son fils autant faire les présentations? Ouais pour le coup tu étais paumé. Toi qui avais d'habitude toujours les choses en main là pour le coup tu n'étais pas préparé, du tout. Alors tu allais tenter un truc, espérant que ça passe. Tu avais tendu ton poing vers lui, soumettant l'idée d'un petit check après lui avoir dit.

- Enchanté Mathias, moi s'est Allen.

Et finalement la curiosité était un peu trop présente et tu avais finalement posé la question qui te brûlait les lèvres depuis que tu avais vu ce petit bonhomme.

- Je ne vais pas mentir, je ne voulais pas poser cette question avant parce je me foutais de la réponse, mais là je suis curieux. Tu as quel âge Matt?
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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 3 Fév - 14:13
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EXORDIUM.

30 Janvier 2019

L’accueil de ton fils pour ton amant t’inquiéter un peu. Car tu le connais, pour lui, il n’y a que papa et maman, et il espère secrètement qu’un jour, tu te remettras avec Sophie. Fut un temps, toi aussi, tu espérais. Car tu l’as aimé d’un amour profond et sincère. Mais avec les années, ton amour est devenu juste de l’affection, même si cette dernière ne veut plus trop te parler. C’est pour cela que tu n’as jamais confronté Mathias à qui que ce soit après sa mère. D’une car ce n’est pas ses affaires et que c’était souvent des coups d’un soir. Mais surtout pour éviter une crise de sa part, car tu détestes tellement voir les larmes de ton enfant envahir ses beaux yeux.

- Une soirée sous le signe de la découverte hein. Tu ne pouvais pas faire mieux pour démarrer.

Un doux rire t’échappe en regardant l’étudiant entrer chez toi. Tu vois dans son regard, qu’il aimerait avoir un geste affectif pour toi, mais hésite et se ravise. Pas toi. Tu t’approches doucement de lui pour poser un simple baisé sur sa tempe, le sourire ne te quittant plus. Tu le regardes ensuite s’approcher de ton fils, dans tes bras, pour faire un check avec lui. Afin de se présenter.

- Enchanté Mathias, moi s'est Allen.

Mathias se repli alors sur toi, comme un koala à sa branche, l’air faussement timide. Ce qui te fait soupirer.

-Arrête de faire ta comédie Mathias. Dit bonjour à Allen. Dis-tu un peu sévèrement en comprenant le petit jeu de ton enfant.
-Mh..Bonjour…

Puis timidement, il répondit au check de ton amant avant de se recoller à toi comme de la glu. Ce qui te fait lever les yeux au ciel.

- Excuse-le, mais quand il a faim, il est invivable.

Doucement, tu glisses ta main libre aux creux des reins du jeune homme pour l’inviter à te suivre dans la cuisine ou la table est déjà dressée pour trois personnes. Ta maison est assez modeste, assez grande pour vous deux et sur deux étages. La décoration est sobre mais chaleureuse, et la cuisine ne fait pas exception.

- Je ne vais pas mentir, je ne voulais pas poser cette question avant parce je me foutais de la réponse, mais là je suis curieux. Tu as quel âge Matt?

Tu souris doucement en l’invitant à prendre place à table alors que de ton côté, tu places Mathias sur sa chaise surmonté d’un rehausseur. C’est vrai qu’il ne sait pas ton âge, alors que toi, tu as eu une partie de ses informations dans son dossier. Et te voir avec un enfant doit sûrement le troubler pour poser ce genre de question.

-J’ai trente-trois ans. Dis-tu simplement tout en servant du vin dans vos verres. Même si tu ne bois pratiquement jamais, ce soir, tu veux juste partager un bon vin blanc en bonne compagnie. Et en cas de soucis, tu es déjà chez toi donc… Je suis désolé, je me suis totalement foiré avec les dates, normalement, je devais être seul. Mais bon, au moins, tu fais la connaissance de mon petit monstre.

Tu lèves doucement ton verre vers le jeune homme en souriant doucement avant de boire une bonne gorgée.

-Dis, papa, c’est ton amoureux ?

Gorgée qui se retrouve vite recraché dans les airs, évitant de peu Allen. Tu tousses doucement en essuyant ta bouche, complètement surpris par la question tellement innocente de ton fils, mais tellement surprenante. Puis tu prends un moment pour réfléchir à comment lui répondre. Tu repenses à tous vos petits moments au ministère. Tu repenses à vos retrouvailles, à la joie qu’elles t’ont donnée. Tu repenses aux quatre mois sans lui, et à ton esprit totalement perdu sans lui. Puis tu repenses à votre rencontre. Tu as était totalement foudroyé par sa présence. Sans que tu t’en sois rendu compte, doucement, tout ton être est tombé amoureux de lui… Et c’est fou quand tu y penses. Tu n’es pas du genre à tomber amoureux facilement et sans vraiment connaître ton partenaire. Et pourtant, avec Allen, c’est ce qu’il s’est passé. Il t’a envoûté, charmé. Il t’a totalement rendu accro. Un vrai drogué.

Ton regard passe alors de ton fils à Allen, pour finalement se planter dans les prunelles de ce dernier. Afin de répondre le plus sincèrement possible à cette petite question si innocente pour ton fils, mais tellement lourde de sens pour vous.

-Oui, c’est l’amoureux de papa…


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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 3 Fév - 17:35
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EXORDIUM.
Cette soirée promettait d'être intéressante. Même si tu avais été surpris en voyant cette petite tête brune, tu en apprenais plus sur Matthew et c'était tout ce qui comptait à tes yeux. Et tu voulais en apprendre encore plus. Découvrir ses autres facettes. Voir ses habitudes dans son chez lui. C'était peut être bête mais pour toi ça avait de l'importance. Et puis même si tu venais à peine de la rencontrer tu voulais essayer de bien t'entendre avec son fils, tu ne serais dire pourquoi mais... Ça t'embêterai qu'il te perçoive mal. Mais visiblement ça ne semblait pas très bien parti. Au début tu t'étais dit que tu n'avais pas adopté la bonne attitude. Ou sinon il n'avait pas aimé voir son père t'embrasser la tempe, même si toi ça t'avait fait sourire. Ouais tu te posais beaucoup de question mais il fallait te comprendre. Tu n'avais pas eu de bon exemple paternelle à la maison. Tu étais fils unique. Tu ne connaissais personne avec des enfants aussi jeunes. Tu ne t'étais pas douté une seconde que Matt pouvait être père. Alors oui, tu n'avais aucune idée de quoi faire. Enfin bon. Après avoir joué les petits koala contre son père, ce qui t'avait fait sourire un peu plus, Mathias avait répondu à ton check timidement. Bon, il fallait l'avouer, tu trouvais Mathias adorable.

- Ça se comprend à son âge.

Ça en revanche tu le savais. Merci maman. Le nombre de fois où elle avait pu te dire que tu étais chiant la dessus quand tu étais petit. Et maintenant que tu étais adulte tu oubliais parfois de manger quand tu étais concentré sur quelque chose. Ironique non? Mais passons. Tu avais finalement posé la fameuse question, te demandant bien combien d'années de différences vous aviez. Et tout en t'entrainant avec lui dans la cuisine et te laissant t'installer il t'avait répondu. Vous aviez donc treize ans d'écart. Douze suivant son jour de naissance. C'était un petit peu plus que tu ne pensais, mais ça ne changeait en rien ta façon de le voir. Tu le découvrais juste d'avantage. Tu avais alors souri un peu plus, hochant simplement la tête avant d'attraper le verre de vin qui venait de t'être servi, enchaînant sur la suite.

- Ne t'excuse pas, ça ne me dérange pas. J'en apprends encore plus sur toi comme ça.

À ton tour tu avais levé ton verre avant d'en prendre une gorgée. C'était un des rares alcool que tu n'avais jamais goûté, préférant te tourner vers des choses un peu plus forte habituellement. Mais ce n'était pas mauvais, tout le contraire. Tu aimais bien ce goût. Enfin... Avant d'avaler de travers en entendant la question du petit. Tu t'étais mis à tousser, écarquillant les yeux avant de regarder le brun. Alors là, tu aurais pu t'attendre à tout sauf à ça. Et pourtant tu ne l'avais pas lâché du regard, tes pensées en bazar commençant doucement à se mettre en place dans ta petite tête alors que tu attendais la réponse, comme si c'était ce qui comptait le plus à cet instant. Tu ne t'étais jamais posé la question avant. Est-ce que tu étais amoureux de Matthew? En y réfléchissant oui tu l'étais. Tu étais amoureux. Et ce n'était que maintenant que tu rendais compte. Il avait fallu que son fils pose la question pour que tu prennes conscience de tes sentiments. C'était stupide. Tu te trouvais stupide de ne pas avoir réalisé ça avant. Mais tu n'avais jamais été amoureux avant. Les personnes avec qui tu étais sorti il n'y avait jamais eu de réel sentiments, juste de l'attirance. Avec Matthew c'était différent. Tu avais été attiré dès le premier regard. Pendant quatre mois tu n'avais pas cessé de penser à lui et depuis vos retrouvailles tu n'avais jamais été d'aussi bonne humeur. Tu l'aimais. Tu étais fou de lui. Sans t'en rendre compte il était devenu la personne la plus importante à tes yeux et tu espérais que c'était réciproque. Tu avais donc attendu la réponse. Une réponse qui t'avait semblait arriver après des heures. Mais quand elle était enfin arrivée tu avais fondu sur place.

- Je...

Bravo. Il avait réussi à te clouer le bec. Tu ne savais pas quoi répondre. Tu étais juste heureux. Incapable de dire quoi que ce soit. Tu souriais simplement. Un sourire plus tendre. Un sourire plus... Amoureux. Et finalement tu avais décidé de te redresser. Pour une fois c'étaient les gestes qui allaient parler pour toi. Pendant quelques secondes tu avais eu l'impression que vous n'étiez plus que tout les deux, enfermé dans une petite bulle. Et tu l'avais embrassé. Embrassé d'une façon beaucoup plus tendre, comme tu ne l'avais jamais fait avant. Ce baiser parlait de lui même, néanmoins tu lui avais murmuré à l'oreille un petit on parlera de ça rien que tout les deux plus tard, avant de t'asseoir sur ta chaise comme si de rien n'était.

- Alors ce dîner? J'ai hâte de voir si tu es aussi bon cuisinier que... Sportif.
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Anonymous
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INRP
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Dim 3 Fév - 23:39
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EXORDIUM.

30 Janvier 2019


Tu n’aurais jamais pensé te déclarer comme ça. Avec l’aide involontaire de ton fils de cinq ans. Et pourtant, te voilà comme un con à avouer au jeune homme que oui, tu l’aimes. Tu l’aimes depuis que ton regard se soit posé sur lui. Tu l’aimes à en souffrir de chaque absence. Tu l’aimes même si finalement tu ne sais que très peu de chose sur lui. Oui, tu l’aimes. Un vrai coup de foudre, digne des livres à l’eau de rose de Sophie. Oui, un vrai coup de foudre comme dans les livres, ou comme tout le monde rêve secrètement de ressentir un jour dans leur vie. Un sentiment de dépendance si intense, si fusionnel, si gémellaire.

- Je...

Ton regard plongé dans celui de l’étudiant, tu ne t’attendais pas forcément à une réponse de sa par car si ça se trouve, pour lui, il n’en est rien. Ou alors c’est encore trop tôt pour qu’il s’en rende compte ? Mais son sourire se mit à parler pour lui. Il disait tous ses mots difficiles à exprimer à haute voix. Il disait à quel point c’était pareil pour lui. Qu’il t’aimait lui aussi. Et rien qu’avec un sourire, ton cœur s'est gonflé de joie, te laissant échapper un soupir heureux et soulagé. Au fond de toi-même, tu remercies ton fils pour cette question. Car grâce à lui, vous êtes fixé sur vos sentiments et la nature de votre relation. Et tu en es heureux… Tellement heureux…

Ton cœur explosa quand les lèvres du jeune homme capturent les tiennes pour un baisé des plus tendre. Bien loin de tout ce que vous avez déjà échangé auparavant. Ce baiser a une toute nouvelle saveur pour toi. C’est votre premier vrai baisé, en tant qu’amoureux. Celui qui marque le début d’une vraie relation. Celui gâché par ton fils de cinq ans.

-HEEEEEEEEEY ! C’est mon papa à moi !!! Ronchonne-t-il les bras croisé sur sa poitrine.

Tu ne peux t’empêcher de rire de bon cœur. Comblé de bonheur. Si tu t’attendais à ça…Tu aurais présenté ton fils et ton amant bien plus tôt. Tu frissonnes en entendant les mots de ton amant à ton oreille. Son souffle chaud contre cette dernière te fit perdre la tête. « On parlera de ça rien que tout les deux plus tard ». Tu avais hâte…Oh oui, tu sais comment vous allez en parler. En laissant tout simplement vos corps s’unir d’une nouvelle façon. D’une façon plus tendre, débordante de tendresse et d’amour. Oui, tu as hâte. Mais pour l’instant, tu profites de ce moment en famille… Ce que vous serez sûrement un jour. Si Merlin le veut.

- Alors ce dîner? J'ai hâte de voir si tu es aussi bon cuisinier que... Sportif.
-Oh, crois-moi, tu ne vas plus vouloir me quitter après ça.

Tu adresses un regard malicieux à jeune homme avant de donner un coup de baguette, après l’avoir attrapé sur la table, pour faire venir les plats sur la table. Arrive alors un simple poulet rôti par tes soins, accompagné de légumes verts et d’une purée maison. Simple mais efficace. Vos assiettes se remplissent d’elle-même, sous le regard gourmand de ton fils qui vire au dégoût d’un coup, face aux légumes.

-Papa….Je ne veux pas ça…C’est pas bon. Maman ne me donne jamais de légumes à manger !!

Tu pinces doucement l’arête de ton nez en soupirant avant de te tourner vers lui.

-Vraiment ? Maman ne te fait pas manger de légumes. Tu sais que si tu mens Mathias, tu n’auras pas de dessert. Et se serait dommage vu que c’est ton préféré. Ruses-tu.
-Mais j’aime pas moi….
-Mathias…S’il te plaît…Pour faire plaisir à papa…

Tu fais ton regard larmoyant en regardant ton fils. Oubliant presque ton amant à tes côtés. Mais très vite, tu tournes le regard vers lui en lui demandant de l’aide silencieusement. Tu as besoin de son soutien face à la tête de mule qui te sert de fils. Tu mimes donc sur tes lèvres un « A l’aide. » Dans l’espoir d’avoir un sauvetage de la part de ton amant.

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Anonymous
Invité
INRP
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Lun 4 Fév - 13:56
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EXORDIUM.
C'était fou. Cette histoire était complètement folle. Tu étais tombé amoureux de Matthew sans même t'en rendre compte et en y repensant tu étais tombé dès le premier soir, dès qu'il t'avait abordé dans ce fameux bar. Un coup de foudre. Voilà ce que c'était. Si on t'avait dit un jour que ça allait t'arriver tu ne l'aurais pas cru, sûrement parce que tu pensais que tu ne le méritais pas ou que ce n'était que quelque chose qui arrivait dans les films. Et pourtant tu étais en train de vivre cette histoire et tu avais pris conscience de tes sentiments grâce à la question innocente d'un enfant. Ça aussi c'était fou, mais dans le fond tu le remerciais d'avoir demandé ça, sinon tu n'aurais sûrement pas réfléchi à ce que tu ressentais pour le brun. Tu aurais peut être mis encore un moment avant de comprendre pourquoi son absence te bouffait de l'intérieur, pourquoi tu avais tant envie d'être à ses côtés, pourquoi tu voulais tant apprendre à le connaître. C'était ça l'amour. Ce sentiment qui pouvait être aussi brûlant de désir que destructeur. Et tu en étais accro. Tu dépendais complètement de l'auror et tu ne voulais pas que ça s'arrête. C'était aussi sûrement pour ça que tu avais créé cette petite bulle entre vous sans t'en rendre compte. Cette petite bulle qui avait été percée par la voix du petit bonhomme juste à côté de vous. Et même si d'un côté ça t'avait emmerdé, il fallait dire ce qui est, de l'autre tu avais rigolé un peu, surtout entraîné par le rire de Matt. Si tu n'étais pas déjà amoureux tu le serais tombé face à cette nouvelle facette.

- C'est ton papa mais c'est aussi mon amoureux, j'ai le droit de lui faire un bisou.

Une réponse du tac au tac. Ouais même face à un petit tu ne te gênais pas. Tu faisais juste attention à ton langage. Néanmoins cette phrase ne lui était pas exclusivement dédiée. Oh non. Tu avais bien appuyé sur le mot "amoureux", ton regard se posant sur ton amant à ce moment avant de reprendre ton verre pour en boire une gorgée, sans risquer de t'étouffer cette fois. Quant à sa réponse à propos du dîner tu en avais souri un peu plus.

- Déjà que je n'ai pas envie de partir...

Tu avais suivi son geste du regard, observant les plats arriver sur la table. Bien que tu t'étais habitué à ça depuis les années, c'était toujours quelque chose que tu trouvais impressionnant, voyant toujours ça d'un regard d'enfant. Ça contrastait tellement avec ce qu'il y avait dans ton autre chez toi. Dans le monde moldu. Quand tu retournais chez ta mère c'était presque une petite tradition, chacun allait chercher un plat et quand était venu le temps de faire la vaisselle chacun s'y mettait aussi. Des corvées pour certains moldu, une perte de temps pour certains sorciers, mais un petit moment au calme avec ta mère à tes yeux. En ayant vécu dix ans dans la peur de prendre des coups, ce genre de petites choses il fallait en profiter. Enfin bref. Ce plat donnait vraiment l'eau à la bouche, en particulier ce poulet rôti. L'odeur qui s'en dégageait était parfaite. Mais ton attention c'était reporté sur le fils du brun, riant un peu en l'entendant. Ce petit avait du caractère, ça promettait plus tard tient. Et la façon d'agir de Matthew face à ça... Tu en fondais, vraiment. Une soirée découverte, il n'y avait aucun doute. Et tu aimais ce que tu découvrais.

Et puis il t'avait appelé à l'aide et là tu n'avais pas pu t'empêcher de sourire en coin. L'aider? Non ce serait beaucoup trop simple. L'emmerder un petit peu ça par contre ça te faisait envie. Tu t'étais donc penché vers Mathias, faisant mine de lui dire un secret mais parlant assez fort pour que ton brun puisse t'entendre.

- L'écoute pas il dit que des bêtises. Mange ce que tu veux, je te donnerai mon dessert.

Te redressant, tu avais attrapé ta fourchette avant de piquer un légume dans ton assiette, le mangeant tranquillement avant de poursuivre en posant ton regard sur l'auror. Les occasions étaient toujours bonnes pour le chercher, surtout sur ce terrain.

- Et puis comme je suis toujours sage et que je vais manger mes légumes j'aurai bien le droit à un autre dessert hm?
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Mar 5 Fév - 10:16
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EXORDIUM.

30 Janvier 2019


Un rêve, tu vis actuellement un rêve éveillé ou tout ce que tu souhaites se réalise. Tu as retrouvé un amour que tu pensais ne jamais retrouver. Tu passais un moment presque normal en famille, à manger, rire, partager. Tu ne pouvais vraiment pas rêver mieux. Et tu as peur au fond de toi. La peur de te réveiller, et de réaliser que tout cela n’est qu’illusion. Mais non… Ton amant, maintenant devenu amour, partage les mêmes sentiments, aussi puissant soit-il, que toi. Et tu es simplement heureux. Surtout quand ce dernier confirme auprès de ton fils après son petit excès de jalousie normal à son Age. Ce dernier répondit à ton amant par une grimace, ce qui te fit de nouveau rire. Oui, tu étais heureux…Tout était parfait, trop parfait.

Ton fils fit un nouveau caprice, refusant de manger ses légumes, qu’il adore d’habitude mais ce soir, il a décidé de te rendre dingue. Tu cherches alors de l’aide auprès de ton amour, dans l’espoir d’avoir son soutiens mais tu as oublié une chose…Allen est du genre taquin, surtout avec toi, et c’est l’opposé de ce que tu cherches qui arriva.

- L'écoute pas il dit que des bêtises. Mange ce que tu veux, je te donnerai mon dessert.
-Allen ! Dis-tu totalement désespéré.

Mais au fond de toi, tu étais heureux, car Mathias qui était un peu réticent à ton amant, commence à lui sourire timidement. Et rien que pour ça, tu pardonnes cette boutade à ton amant. Juste parce qu’il arrive à faire naître des sourires sur le visage d’ange de ton fils.

- Et puis comme je suis toujours sage et que je vais manger mes légumes j'aurai bien le droit à un autre dessert hm?

Tu tournes le regard vers lui, son regard rieur alors qu’il mange ses légumes te fait fondre un peu plus. Et en plus il est fier de son allusion plus ou moins subtile sur le genre de dessert que tu peux lui offrir. Abruti… Canon, mais abruti.

-Après ce que tu viens de dire à mon fils, pas sûr que tu mérites une récompense. Tu y gagnerais plus une punition. Dis-tu en faisant un clin d’œil avant de boire une gorgée de vin en souriant.

-Tu vas lui donner la fessé comme quand je fais une très grosse bêtise papa ?

Tu t’étouffes avec ta gorgée. Bordel, ce gosse va te tuer un jour ! Tu n’es pas du genre à battre ton fils, loin de là, quand tu en arrive à cette extrémité-là, c’est qu’il est allé trop loin. Beaucoup trop loin. Et le nombre de fois où c’est arrivé ce compte sur deux doigts. Mais entendre ça de la bouche de ton fils, en imaginant Allen à sa place… ça te perturbe un peu trop, et tu changes vite de sujet en voyant les assiettes presque vides.

-On va passer au dessert…

Nouveau coup de baguette et le dessert réalisé avec ton fils remplace vite les assiettes du repas. Un magnifique gâteau au chocolat apparaît alors dans vos assiettes. Rien de mieux que le chocolat pour finir le repas.

-J’espère que ça te plait c’est moi qui l’ai fait ! Dit alors Mathias tout fière avant de taper joyeusement dans sa part, un grand sourire fier sur le visage.

Tu souris doucement en regardant ton fils puis ton amant avant de manger avec gourmandise le gâteau réalisé sous ta surveillance et avec ton aide. Il est pas mal. Tu aurais pu faire mieux, mais ça, c’est ton côté perfectionniste qui parle. Tout ce que tu entreprends doit être parfait. Comme ton fils…La perfection dans cet échec qu’est ton mariage avec Sophie. Maintenant que tu as une nouvelle chance de reconstruire une histoire, tu vas faire les choses bien. Surtout parce que l’étudiant est bien plus qu’une simple amourette… Au fond de toi, tu le sens que c’est beaucoup plus que ça. Mais tu ne veux pas aller trop vite. Tu veux prendre ton temps, le découvrir comme il te découvre ce soir. Tu veux voir toutes les facettes de son visage. Tu veux construire des bases solides, afin que votre histoire survive à tout. Que rien ne vienne briser cet amour si pur et si puissant.

Une fois le repas fini, tu envoies ton fils jouer au salon, afin d’avoir un moment seul avec ton amant. L’heure de parler à sonner et une nouvelle fois, ton calme légendaire s’échappe. Il n’y a que le jeune homme pour te mettre dans cet état, ce qui te conforte dans l’idée que votre amour est bien plus puissant et intense que tout ce que tu as déjà vécu. Car jamais, un amant ou une conquête ne t’a mis dans un état pareil. Pour passer ton trouble, tu décides de t’attaquer à la vaisselle manuellement. A la moldu. Ça t’arrive parfois de le faire avec ton fils, afin qu’il garde de bon reflex avec sa mère.

-Tu m’aides ? Dis-tu pour briser le silence entre vous. Souriant timidement en lançant un torchon au jeune homme.

Tu commences alors à laver les assiettes en cherchant comment aborder le sujet. Au final, c’est assez clair, mais tu as ce besoin de te réconforter, de te rassurer, que tout ça n’est pas un rêve.

-Alors…Souris-tu comme un con. Tu es amoureux de moi… ? Comme je suis amoureux de toi… Cette soirée est vraiment riche en révélation. Dis-tu en laissant échapper un petit rire en tendant les assiettes propres vers l’étudiant pour qu’il les essuie.

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Anonymous
Invité
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Mer 6 Fév - 20:26
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Avant même d'arriver tu te doutais que la soirée allait bien se passer. Peu importe la tournure, tu savais que tu allais avoir le sourire. Ça n'avait pas manqué. Tu étais heureux comme tu ne l'avais jamais été avant. Heureux de savoir que Matthew t'aimait. Heureux d'en apprendre un peu plus sur lui. Heureux de partager un dîner dans le calme, comme en famille. Tout était parfait à tes yeux. Avant tu te serais sûrement dit que tu ne méritais pas tout ça. Que t'as vie avait été une catastrophe pendant tellement d'années que ça allait continuer. Et pourtant cette histoire te prouvait le contraire et tu comptais bien en profiter aussi longtemps que possible, jusqu'à la fin de ta vie si on t'en laissait la possibilité. Enfin, même si ce petit moment était parfait ça ne t'avait pas empêché d'ajouter ta petite dose de piquant dans cette ambiance, tu avais décidé de te liguer contre le brun, te mettant du côté de son fils. En entendant ton prénom de façon désespéré tu t'étais mis à rire un peu, gardant ton regard malicieux en continuant de manger. Une punition hein? Bah voyons.

- J'aimerais bien voir ça...

Et sans que tu n'ai le temps de rajouter quoi ce soit Mathias venait de poser une nouvelle question. Bordel... Son innocence allait finir par te tuer. En plus de ça tu ne pouvais pas réagir. Autant le sous entendu à propos du dessert passait discrètement mais là... Tu préférais te taire. Tu te connaissais. Sur un sujet comme ça tu risquais d'être cash. Beaucoup trop cash voir même vulgaire. Et si face à un ado tu n'aurais pas hésité à parler, te disant qu'il aurait été assez grand, face à un petit qui devait avoir cinq ans... Non. Le silence c'était bien. Tu t'étais donc reconcentrer sur ton assiette, dégustant ce poulet rôti pour pouvoir passer au réel dessert ensuite. Posant tes couverts, tu avais souri en voyant ce gâteau apparaître. Lui aussi semblait délicieux et tu n'avais pas tardé à le goûter, souriant un peu plus en entendant le petit. Tu avais terminé ta bouché avant de lui répondre.

- Mais j'ai affaire à un vrai petit cuistot. C'est très bon, tu peux être fier de toi.

Tu avais pris ton temps pour manger ta part de gâteau et une fois le repas terminé tu avais souri un peu plus en voyant que tu allais être seul avec Matthew. Non pas que son fils te dérangeait, mais ce serait mentir de dire que tu ne voulais pas passer un moment pour discuter seul avec l'auror. Après tout c'était le but principal de cette soirée. Hochant la tête tu t'étais levé et lavais suivi jusqu'à l'évier.

- D'habitude la vaisselle à la main je ne la fais qu'avec ma mère.

Tu étais assez surpris, tu t'attendais à le voir lancer un sort pour que la vaisselle se fasse toute seule, comme beaucoup de sorcier le faisait. Toi aussi ça t'arrivait d'ailleurs, quand tu étais seul ou que tu voyais que ta mère était trop fatiguée. Dans ces moments tu l'obligeais presque à aller se coucher et après tu sortais ta baguette pour que la maison soit nickel. Bref. Tu avais rattrapé le torchon avant de te poser à ses côtés et là... Le silence. C'était à prévoir. Comment réaborder le sujet? Tu t'étais un peu pincé les lèvres en cherchant tes mots, mais finalement ton homme t'avait devancé. Tu avais rigolé un peu, lui répondant ensuite en t'occupant de l'assiette.

- Dit comme ça c'est presque niais... Mais oui, je suis amoureux de toi.

Tu te moquais gentiment en disant que c'était niais. Mais tu n'étais pas mieux. Le sourire que tu lui montrais, la façon dont tu le regardais. Sans même te voir tu te doutais que tout ceci devait dégouliner d'amour parce que dans ta tête tu fondais à chacune de ses réactions. Dire que tu craquais complètement avant aussi mais que tu n'en avais pas conscience. C'était aussi ridicule que magnifique. Tu avais plongé dans cette histoire la tête la première et en aucun cas tu ne voulais en ressortir. Pour rien au monde tu n'allais le lâcher. Tu étais déjà beaucoup trop attaché à lui et plus tu allais le connaître plus les moments passés loin de lui allaient devenir douloureux. Aucun mot ne pouvait décrire de façon suffisamment forte l'amour qu'il y avait entre vous deux.

- Tu peux dire merci à ton fils, s'il n'avait pas posé cette question je n'aurais peut être pas réalisé tout de suite que je t'aimais. La joie du premier amour... J'ai jamais autant réfléchit sur ce que je ressentais en si peu de temps.
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Mer 6 Fév - 21:46
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30 Janvier 2019

Enfin seul, tu pouvais enfin profiter un peu de lui. Pas comme tu le voudrais, car c’est trop risqué avec ton fils juste à côté. Mais rien que d’être seul avec lui dans ta cuisine suffit à te faire du bien. Automatiquement, votre bulle se recrée, vous protégeant du monde extérieur. Tu demandes alors de l’aide au jeune homme pour la vaisselle. Chose qu’il accepte sans rechigner.

- D'habitude la vaisselle à la main je ne la fais qu'avec ma mère.
- Je le fais pour Mathias, sa mère est moldu et elle lui demande parfois de l’aide pour essuyer. Dis-tu simplement.

Tu souris tendrement en l’entendant évoquer sa mère. Il s’ouvre un peu plus à toi. Et c’est une bonne chose, car tu veux le découvrir. Tu veux tout connaître de lui. Gratter le moindre détail sur sa vie afin de le connaître un peu plus. Puis un silence s’installe. Et c’est une bonne chose, car tu veux le découvrir. Tu brisés alors le silence entre vous. Un peu comme une ado de quinze ans, ce qui te désespère un peu.

- Dit comme ça c'est presque niais... Mais oui, je suis amoureux de toi.

Tu ris doucement et pour te venger de cette boutade, tu mets un peu de mousse créé par le liquide vaisselle sur le nez du jeune homme.

-Arrête de te foutre de ma gueule toi. Dis-tu en riant de nouveau tout en donnant un coup de hanche à ton nouvel amour et de retourner aux assiettes salent.

Ce petit moment de complicité si simple gonfle ton cœur de joie et le sourire ne quitte plus tes lèvres. Tu veux que dans le futur il y en ait plus, des tas même. Tu veux que ses petits moments de complicité rythment votre quotidien. Qu’ils soient là au cas où des moments sombres viendraient de nouveau vous frapper. Tu veux continuer de faire fleurir des sourires sur son visage, avant d’aller les cueillir à coup de baiser plus tendre les uns que les autres. Tu en viens même à appréhender les « au revoir ». Car plus le temps passe et moins tu supportes la distance avec lui. Ce qui va devenir problématique.

- Tu peux dire merci à ton fils, s'il n'avait pas posé cette question, je n'aurais peut-être pas réalisé tout de suite que je t'aimais. La joie du premier amour... J'ai jamais autant réfléchit sur ce que je ressentais en si peu de temps.

L’assiette que tu lavais à cet instant t’échappe alors, retombant dans l’eau en éclaboussant un peu ton haut, mais sans se briser. Amorti par toute cette eau savonneuse. « Premier Amour », tu clignes plusieurs fois des yeux avant de te tourner vers l’étudiant en retenant ton souffle. Ce gamin te rend dingue. Finis la patience légendaire avec lui…

-Premier Amour… ? Tu es en train de me dire que… Je suis ton premier amour… ?

Ta voix n’est que murmure alors que tu avances doucement vers lui. S’en est trop pour toi, c’est le coup de grâce, et tu craques. Tu prends doucement possession de ses lèvres. Avec une infini tendresse, comme jamais il n’a dû goûter. Tu fonds, tu tombes un peu plus amoureux de lui. Tu mets doucement fin au baiser après quelques secondes, tout en le regardant, les yeux éclairés par une voie lactée. C’est foutu pour toi, tu es fou de lui.

-Tu n’es pas mon premier…Mais tu seras mon dernier, et je t’en fais la promesse Allen.


Et de nouveau, tu captures ses lèvres. Laissant simplement ton geste parler pour toi. Mettre des mots sur ce trop-plein d’émotions.



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Jeu 7 Fév - 22:28
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Même avec les personnes proches de toi tu parlais rarement de ta famille. Tu gardais souvent les choses pour toi et si on te posait une question tu ne disais jamais tout, faisant en sorte de tourner la conversation pour passer à autre chose. Tu en avais tellement souffert quand tu étais à l'école, les gamins de ta classe disant que tu étais violant comme ton père. Même à Poudlard ça n'avait pas toujours été simple. Un né-moldu chez Serpentard. Une erreur aux yeux de certains. Alors tu avais appris à cacher la nature de ton sang au même titre que ton homosexualité non assumé. Mais avec Matthew c'était différent. Preuve supplémentaire que tu l'aimais. Tu ne voulais rien lui cacher. Tu te sentais capable de lui parler de tout et n'importe quoi. Et après tout tu étais là pour apprendre à vous connaître d'avantage, alors tu disais ce qui te passait par là tête parce que tu n'avais pas peur d'être jugé. Même si un sujet risquait d'être plus compliqué à aborder, pour l'instant tu n'avais rien à cacher. Alors tu avais enchaîné à la suite en l'entendant te répondre. Et comme ça il avait été avec une moldu avant. Un détail de plus sur sa vie.

- La mienne aussi est moldu.

En ce qui concerne la nature du sang de ton père tu n'avais rien dit. Parce qu'il était le sujet le plus dur à aborder. Celui qui avait fait de ton enfance un cauchemar. Celui qui était à l'origine de la forme de ton epouventard. Celui qui vous aviez pousse à fuir avec ta mère dix ans plus tard. Celui qui te haïssait plus que tout. Et puis tu n'avais pas non plus parlé de lui parce que pour l'instant tu voulais profiter du brun. Continuer de le voir sourire. Continuer de fondre en voyant ses sourires et en entendant ses rires. À chaque seconde qui passait tu tombais un peu plus amoureux. Et tu avais écarquillé les yeux en le voyant faire, riant à ton tour après avoir viré la mousse de ton nez et après lui avoir rendu son coup de hanche.

- Jamais. Tu devras supporter en permanence mes moqueries.

Sous entendu que tu ne pouvais définitivement plus te passer de lui. Pas après un aveu pareil. Déjà que quand tu étais en stage et que tu n'avais pas conscience de tes sentiments, tu ne pensais qu'à lui une fois sorti du ministère... Les journées de cours allaient être longues. Trop longues. Et puis il y avait eu un autre aveu. Tu avais dit ça sans y réfléchir, disant simplement ce qui était. Pour le coup, il fallait l'avouer, tu n'avais pas pesé l'importance de tes mots alors que pourtant ils avaient une forte signification. Ce n'est quand voyant l'assiette tomber dans l'évier que tu avais réalisé, souriant plus tendrement. Tu avais également enchaîné. Le rendre d'autant plus fou? Tu allais essayer.

- J'ai eu plusieurs copains mais je ne suis jamais tombé amoureux. Alors oui tu es mon premier amour.

Tu avais essayé de rester calme en répondant même si la voix de ton homme t'avait presque collé un frisson. Tu avais reposé les yeux sur lui, ton coeur loupant un nouveau battement en voyant son regard. Comment résister à ça? C'était impossible. Et l'apothéose en sentant ses lèvres contre les tiennes. Tu n'avais jamais ressenti autant d'émotions en un simple baiser. Cette tendresse. Cet amour. Ses lèvres avaient un nouveau goût et il tu en étais déjà dingue. Tu étais fou, complètement fou. Et sûrement pour la première fois de ta vie tu venais de te mettre à rougir. Tu avais suivi ses lèvres, triste que ce doux baiser n'est pas duré plus longtemps. Tu craquais de seconde en seconde.

- Et tu seras le seul et unique pour moi...

Ton regard en était devenu un peu plus brillant, profitant à nouveau de ses lèvres à la suite. Tu mains avaient glissé doucement sur son torse, finissant leur course sur sa nuque en le caressant du bout des doigts. Tu  avais la sensation que votre petite bulle s'était d'autant plus refermée, que rien ne pouvait la perturber. Et quand le manque de souffle c'était fait ressentir tu avais rompu le baiser, murmurant.

- Je t'aime Matthew...
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Ven 8 Fév - 15:23
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30 Janvier 2019

Le concept d’âme sœur ne t’est venu qu’une fois à l’esprit, quand tu as rencontré Sophie. Tu pensais l’avoir trouvé avec elle, car votre amour était si tendre, si complémentaire, si parfait. Du moins, tu l’as cru jusqu’au divorce. Ce dernier fut une vraie douche froide pour toi. Tu as vite compris que ta femme n’était finalement pas cette âme sœur que tu pensais avoir trouvée en elle. Elle était un dupe, un moyen de patienter afin de te faire rencontrer enfin cette âme si complémentaire. Et il a fallu que ce soit pour un jeune homme, de treize années ton cadet. Chose complètement surréaliste à tes yeux. Et pourtant. Vous voilà comme deux con, fou l’un de l’autre à vous dire tout ce que vous avez sur le cœur tout en faisant la vaisselle.

- La mienne aussi est moldu.

Donc, il a une part de sang moldu en lui. Encore une information que tu graves dans un coin de ta tête. À croire que tu es attiré par les moldus… Ironique quand tu sais qu’une partie d’entre eux ont tué tes parents de sang-froid. Mais fort heureusement, tu sais qu’ils ne sont pas tous à vouloir votre mort. Sinon, tu n’aurais sûrement jamais épousé Sophie, et tu n’aurais jamais eu la chance d’avoir un fils. Et puis Allen est bien plus qu’un simple moldu. C’est avant tout un sorcier. Peu importe son sang, il est sorcier, et le sera toute sa vie. Ce jeune homme est vraiment une exception pour toi. Il te rend fou, fou à se foutre ouvertement de toi, fou de ses sourires, fou de son rire.

- Jamais. Tu devras supporter en permanence mes moqueries.
- J’ai pas signé pour ça moi ! Dis-tu en riant.

Autant le taquiner aussi un peu. Après tout, lui ne se gêne pas. Mais très vite, les rires laissent place à un aveu qui te fait fondre. Tu es son premier amour. Ce petit aveu déclenche en toi une vague de tendresse que tu n’as plus ressenti depuis ton divorce.

- J'ai eu plusieurs copains, mais je ne suis jamais tombé amoureux. Alors oui, tu es mon premier amour.

Ce gosse te rend dingue, presque autant que ton fils, mais d’une autre façon. Et ironiquement, tu aimes ça. Perdre ta patience avec lui, toi qui prône le calme et la patience à ton fils, avec Allen, tout s’envole. Il te fait perdre tous les fondements même de ton éducation. Avec lui, tu laisses simplement ton corps et ton cœur parler. Et tout ce qu’ils ont à dire est bien plus puissant que de simples mots. Tu lui avoues alors qu’il n’est pas ton premier amour. Autant ne pas lui mentir dès le départ. Tu veux vraiment que cette relation fonctionne, et tu feras tout pour.

- Et tu seras le seul et unique pour moi...
- Et compte sur moi pour que ça soit le cas.

Ajoutes-tu les yeux aussi brillants que les siens, craquant un peu plus devant les joues rosies du jeune homme. Puis tel un drogué en manque, tu as repris possession de ses lèvres avec cette toute nouvelle tendresse qui s’installe entre vous. Ce baiser a une toute nouvelle saveur, celle d’un tout nouvel amour qui fleurit doucement entre vous, avant que la passion ne vienne tout enflammer. Et tu le sais que, quand cette dernière pointera le bout de son nez, les petites étincelles de vos débuts deviendront des brasiers insatiable. Le manque d’air arrive trop vite à ton goût et c’est avec regret que le jeune homme met fin au baiser. Afin de mieux t’achever.

- Je t'aime Matthew...

Ton cœur explose. Des millions de papillons envahissent ton ventre. Ton corps tremble sous la joie que te procurent ces trois petits mots. Jamais tu n’as ressenti ça pour quelqu’un. Même avec Sophie. Ce n’était pas si intense. Ce simple murmure, comme si le jeune homme cherchait à partager ce doux secret avec toi, te rend un peu plus fou de lui. Et tu ne pensais pas ça possible.

- Moi aussi Allen… Je…
- Papa…

La voix endormie de ton fils éclate alors doucement votre bulle. Tu en viens même à presque le maudire comme le hibou. Mais en voyant son petit visage d’ange, tu lui pardonnes instantanément. À contre cœur, tu te détaches de l’étudiant pour aller prendre ton fils dans tes bras et en voyant l’heure, tu comprends qu’il est tard pour lui et qu’il est grand temps qu’il rejoigne son lit.

- Attend moi dans le salon, je ne serais pas long. Je fais au plus vite mon ange. Dis-tu alors en posant un baisé sur la tempe du jeune sorcier.
- Au revoir Allen. Dit alors Mathias en baillant contre ton cou. Oui, il est vraiment temps pour lui d’aller au lit.

Tu prends donc le chemin de sa chambre à l’étage. Une fois dans cette dernière, tu le mets en pyjama avant de la coucher et de le border. Une fois chose faite, tu prends place sur le bord du lit et tu caresses doucement les cheveux de ton fils, qui te regarde à moitié endormi.

- Dit papa…Tu l’aimes plus que moi Allen ?
- Bien sûr que non mon bébé. Je vous aime aussi fort l’un que l’autre. Dis-tu en posant un baisé sur son front. Je vous aime de deux façons bien différentes, mais aucune ne remplacera l’autre.
- Mais du coup, tu n’aimes plus maman ?
- C’est compliqué. Mais sache qu’on t’aime tous les deux. C’est tout ce que tu dois savoir et retenir.
- D’accord papa… Bonne nuit, je t’aime. Dit-il en serrant sa peluche contre lui.
- Je t’aime aussi mon bébé.

Tu poses un dernier baiser sur son front avant de te redresser pour sortir de la pièce. Et sans faire attention, tu heurtes le corps de ton amant. Que tu rattrape de justesse pour éviter la chute.

- Allen ? Qu’est-ce que tu fais là ? Dis-tu intrigué, voir curieux.



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Dim 10 Fév - 0:40
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Tomber amoureux. Ce serait mentir de dire que tu n'y avais pas réfléchi avant. En entendant les personnes en parler autour de toi tu pensais que ça allait être une évidence. Que ça allait arriver progressivement en apprenant à connaître la personne. Et pourtant ça avait été différent. Ça t'était tombé dessus sans que tu ne t'en rendes compte. Tu avais complètement craqué dès le premier regard et à chaque minute passé avec lui tu étais un peu plus accro. Jusqu'aux aveux. Ça avait été un véritable feu d'artifice dans ta tête. Et tu comprenais les gens qui étaient complètement niais quand ils étaient amoureux. Qui disait qu'ils se sentaient mal quand leur moitié n'était pas là. À l'époque tu te disais que c'était des conneries. Tu pensais naïvement que le jour où tu allais être amoureux tu allais pouvoir garder ton indépendance, mais à présent tu comprenais que tu avais eu tort. Maintenant que tu connaissais ce merveilleux sentiment, maintenant que tu avais goûté aux lèvres de l'auror, maintenant que tu avais appris à connaître son corps,... Tu ne te voyais pas vivre sans lui. À y réfléchir tu étais peut être même encore pire que certain parce que tu n'avais pas honte de le dire, Matthew avait beau être ton premier amour, il allait être le seul et l'unique. Il était l'homme de ta vie et tu ne voulais pas le quitter. Rien que l'idée de repartir en cours plutôt que de retourner au ministère pour ton stage te faisait mal au coeur. Et toi qui étais pourtant bon élève toujours concentré sur tes cours, là tu savais que ça allait être dur parce que tu n'allais avoir que lui en tête. Son rire allait tourner en boucle dans ton esprit et quand ça n'allait pas être ça c'étaient ses gémissements que tu risquais de te remémorer. Un vrai drogué. Il avait fait de toi un vrai drogué, complètement dépendant de lui. Et pour ça il n'avait fallu qu'une nuit et quatre moi d'absence, les retrouvailles n'ayant que renforcer vos sentiments déjà présents. Avec lui tu étais vraiment toi même. Dès le début tu n'avais pas mis ce masque de connard que tu t'obstinais à afficher. Tu te montrais tel que tu étais. Joueur. Charmeur. Souriant. Il était le seul à connaître toutes ces facettes. La seule qu'il ne connaissait pas encore était ta facette sensible, même si en un sens il en avait eu un aperçu avec tes rougeurs apparentes.

Tu aurais voulu que ce moment dur encore des heures, que tu puisses encore profiter du goût de ses lèvres, que tu puisses profiter de cette nouvelle saveur entre quelques mots doux. Et après tu disais que c'était Matt qui était niais... Mais tu étais loin d'être mieux. Tu avais souri comme un con en l'entendant dire qu'il allait tout faire pour que oui, il soit ton seul vrai amour. Tu en étais heureux. Son regard te faisait complètement fondre. Et puis finalement tu avais décidé de dévoiler tes sentiments de façon plus officiel, laissant ton coeur parler en prononçant ses mots dans un souffle. Et tu attendais que le brun fasse de même. C'était bête, mais tu avais comme besoin de les entendre mais... Votre bulle venait d'être percé. Tu t'étais pincé les lèvres, suivant du regard ton homme en le voyant partir vers son fils. Est-ce que tu maudissais le petit sur le coup? Peut être un peu. Mais toi aussi tu ne pouvais pas lui en vouloir après avoir vu sa bouille endormie.

- Bonne nuit Mathias.

Partant ensuite dans le salon comme le brun te l'avait demandé la curiosité t'avait finalement piqué et tu l'avais suivi à l'étage. Tu t'étais appuyé contre le mur de la chambre du petit, observant discrètement la petite scène entre les deux en ne pouvant t'empêcher de sourire. Entendre encore une fois Matthew dire qu'il t'aimait était en parti la raison de ton sourire mais il n'y avait pas que ça. Pendant un instant tu étais parti dans tes pensées, ne le voyant même pas sortir. Tu avais manqué de tomber mais il avait eu le bon réflexe en te rattrapant, d'ailleurs toi aussi tu t'étais raccroché à lui, aggripant son haut. Enfin... Tu étais grillé, il allait bien falloir que tu répondes maintenant.

- Vous êtes beau à voir. On voit que vous vous aimez tous les deux... C'est pas mon père qui aurait eu ce comportement avec moi... Je...

Le sujet qui était dur à aborder. Pendant quelques secondes tu te sentais prêt à en parler, même si le ton de ta voix avait largement baissé dès que tu avais prononcé le mot "père". Mais durant ces quelques secondes les images étaient revenu. Les poings de ton père qui frappait ta mère, qui te frappait toi, ses cris, tes pleurs, cette pièce plongér dans le noir, ces marques qui restaient pendant des jours,... Là tout de suite tu t'en sentais incapable d'en parler. Tu avais confiance en Matthew, tu te sentais de lui dire n'importe quoi mais... Tu ne te sentais pas prêt. Tu avais alors tenté de changer de sujet en reprenant la route du salon.

- Je reprendrais bien un petit verre de vin, maintenant qu'on va vraiment être au calme.
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Lun 11 Fév - 9:22
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30 Janvier 2019

Que fouté l’étudiant derrière la porte ? Tu lui as pourtant demandé d’attendre au salon le temps de mettre ton fils au lit. Et depuis quand est-il là ? A-t-il tout entendu ? Bien que tu n’aies rien à cacher, mais ce petit moment père fils est précieux pour toi, presque autant que l’amour que tu portes pour le jeune homme et qui pulse dans tes veines. Et savoir que cette petite bulle a été espionné, ça te laisse une sensation bizarre. Mais c’est de bonne guerre, surtout après la soirée passé avec le petit ange maintenant perdu dans le pays des songes.

- Vous êtes beau à voir. On voit que vous vous aimez tous les deux... C'est pas mon père qui aurait eu ce comportement avec moi... Je...

Tu retiens un peu ton souffle en refermant la porte de la chambre doucement. L’entendre parler de cette façon. Tu ressens toute la souffrance qu’il a dû vivre. Du moins, tu en as un faible aperçu. Son regard s'est assombri quand il a évoqué son père. C’est comme si le soleil que tu avais amené dans son regard un peu plus tôt, c’est retrouvé prisonnier de nuages orageux de tristesse et de peur. Et tu veux les chasser, tu veux revoir son regard brillé, illuminer ta journée.

- Je reprendrais bien un petit verre de vin, maintenant qu'on va vraiment être au calme.
- Allen..

Tu te contentes de le suivre, en passant une main dans tes cheveux. Tu veux en savoir plus sur son état. Pourquoi ce revirement de situation ? Tu cherches alors un moyen pour amener l’étudiant à continuer à se dévoiler à toi. Et tu sais comment… Même si ça risque de te miner le moral. Tu vas lui raconter ton histoire, ta tragédie. Une fois au salon, tu prends place sur le canapé aux côtés du jeune homme et d’un coup de baguette, vos verres de vin se retrouvent sur la table basse, face à vous. Tu poses ton coude sur le dossier du canapé en soutenant ta tête avec ta main, tout en te tournant vers lui. De ta main libre, tu attrapes la sienne et tu entrelaces tes doigts aux siens. La chaleur de sa main irradie la paume de la tienne, te filant un frisson plus qu’agréable. Tu cherches comment aborder le sujet… Et tu décides d’y aller tête baissée.

- J’ai beaucoup de souvenirs de mes parents, contrairement à mon frère qui n’a que des brides. Dis-tu en jouant avec ses doigts, en regardant vos mains noué. Je me souviens que ma mère joué tout le temps du piano pour nous, je me souviens que mon père lui, m’a initié à la magie très jeune, en me montrant comment magner la baguette avec doigté et précision. Simplement avec un bout de bois. Un rire t’échappe alors en te souvenant de ça. Mais il n’était pas du genre à montrer ses sentiments. On était une famille normale, du moins, pour des sorciers. Mes parents étaient au ministère américain, c’est sûrement ce qui a coûté leur perte.

Tu fais une pause. Tu en as besoin. Les flashes de ce jour horrible te reviennent en tête, troublant ta vision. Tu inspires un bon coup en te rapprochant de l’étudiant. Sa chaleur, sa simple présence te rassure. Tu te sens capable de tout à ses côtés. Même de lui raconter ce passage de ton histoire.

- Un beau jour, des membres de la Ligue des Fidèles de Salem, des moldus donc, sont venus chez nous… Je n’avais que dix ans… Ils ont… Soupires-tu en resserrant la main d’Allen dans la tienne. Ma mère a juste eu le temps de ton cacher mon frère et moi dans une armoire. La dernière chose que j’ai entendue d’elle, c’est son cri… Je revois encore le regard de mon père sur nous au moment où ma mère a refermé cette foutue armoire. Il était désolé. De quoi ? Je ne sais pas, et je ne le serais jamais…

Tu retiens tes larmes, et pour passer ton trouble, tu relâches un instant cette main rassurante pour prendre une gorgée de vin. L’alcool te brûle un peu la gorge, mais te réchauffe très vite le corps. Une simple illusion, tu le sais, mais ça te fait un peu de bien.

-C’est pour ça que je suis aussi attentionné avec Mathias… Je veux qu’il garde de bons souvenirs de moi. Je veux qu’il se souvienne que son père était un homme bien. Qu’il l’aimait comme personne. J’aime mon métier… Mais le risque zéro n’existe pas quand tu es Auror. C’est pour ça que je suis aussi démonstratif. J’ai peur que les gens que j’aime m’oublient avec le temps…

Tu reposes ton verre avant de te tourner à nouveau vers l’étudiant. Ta main caresse doucement sa joue, alors que tes iris chocolat s’accrochent aux siennes. Laissant parler ton cœur à ta place. Dévoilant un amour inconditionnel, un véritable amour que tu portes pour l’étudiant.

-Je ne veux pas que tu m’oublies… Quoi qu’il arrive.



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Lun 11 Fév - 18:20
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Finalement tu te disais que tu avais eu une mauvaise idée. Tu aurais dû écouter le brun. Tu aurais dû attendre au salon comme il te l'avait demandé au lieu de laisser ta curiosité te pousser à monter ces marches. D'une tu avais le sentiment de n'avoir strictement rien à foutre là, que tu n'avais pas à observer ce petit moment. De deux ça t'avait fait remonter ces mauvais souvenirs, ces souvenirs que tu aurais sûrement abordé un jour mais quand la situation allait s'y prêter. Là ce n'était pas le cas. La soirée c'était passé dans la joie et la bonne humeur, tu étais heureux des révélations et là... Tu avais l'impression d'avoir tout foiré. Tu avais alors tenté de changer de sujet, en vain. Une fois posé sur le canapé tu avais soupiré un peu, attrapant ton verre pour en prendre une gorgée. Un nouveau blanc s'était installé avant qu'il attrape ta main et ne brise ce silence, commençant à raconter son histoire. Pourquoi il en parlait? Tu pensais avoir ta petite idée. Il devait sûrement se dire qu'en raconter la sienne tu allais parler aussi. En tout cas cela semblait le plus logique au vu de ce que tu avais commencé à dire. Tu l'avais donc écouté attentivement, ne le lâchant pas du regard et... Plus il avançait dans son histoire plus tu sentais les larmes monter. C'était rare quand tu laissais tes émotions autant prendre le dessus. Mais Matthew avait visiblement cette influence sur toi. Il faisait sortir tes plus beaux traits de caractère tout comme ceux que tu essayais tant bien que mal de cacher au fond de toi. Durant sa courte pause tu avais serré un peu plus sa main, te doutant que la suite n'allait pas être des plus joyeuse. Et malheureusement. Tu avais eu un pincement au coeur en le voyant comme ça. Tu te sentais impuissant. Tu ne savais pas comment agir pour réconforter tes proches. Tu ne trouvais jamais tes mots. Et tu te sentais d'autant plus mal parce que les moldus dont il parlait avait exactement l'attitude que pourrait avoir ton père.

- Matthew je...

Non. Tu ne savais pas quoi dire. Tu t'étais alors pincé les lèvres, tes doigts retournant attraper ceux de ton brun alors qu'il te caressait la joue. Puis tu t'étais rapproché de lui, le prenant finalement dans tes bras avant de continuer.

- Jamais je ne t'oublierai. Jamais. Peu importe ce qu'il arrive je ne cesserai jamais de penser à toi.

Tu l'avais serré doucement, te disant que les gestes seraient beaucoup plus efficaces que tes paroles maladroites. Ce n'est qu'après un petit moment que tu l'avais relâché, gardant néanmoins ta main dans la sienne.

- Je crois que je dois raconter mon histoire aussi...

Tu avais soupiré, laissant de nouveau un petit blanc le temps de trouver tes mots. Ne sachant pas vraiment par où commencer. Tu n'en avais jamais parlé à personne avant. Du moins tu n'avais jamais donné les détails. Il allait être le premier et probablement le seul à tout savoir. Baissant un peu le regard tu t'étais ainsi lancé à ton tour.

- Mes deux parents sont des moldus et si ma mère a été heureuse de ma naissance ce n'était pas le cas pour mon père. Il ne voulait pas de moi et en grandissant il me l'a bien fait comprendre... Il battait ma mère et dans ces moments là il m'enfermait à clé dans un bureau, volés fermés et lumière éteinte. Je ne pouvais qu'entendre ma mère hurler et pleurer de l'autre côté de la porte... Et quand il ne m'enfermait pas il me frappait aussi... J'en ai gardé des cicatrices, même si elles sont discrètes elles sont bien là.

Tu avais marqué une légère pause le temps de montrer du bout des doigts la légère cicatrice qui se trouvait à la naissance de tes cheveux sur ton front, reposant ton regard dans le sien en te disant que tu allais y trouver le courage de continuer.

- À l'extérieur tout le monde était au courant, tout le monde voyait nos bleus mais tout le monde se taisait, enfin tout le monde... Certains gosses s'amusaient à me chercher en disant que j'étais comme mon père, tout aussi violant, parce que je répondais à leurs moqueries par des coups, alors j'ai commencé à me renfermer sur moi même. Et plus je grandissais plus mon père devenait violant, ne cessant de dire que si on avait le malheur de le dénoncer il n'hésiterait pas à nous tuer. J'ai obéis bêtement jusqu'au jour au j'ai développé mes pouvoirs. Ce jour là il était encore plus violant que d'habitude et j'ai vraiment cru que j'allais y passer, mais mes pouvoirs l'on repoussé, l'assomant sur le coup. Grâce à ça ma mère a eu le courage d'appeler les flics et il a terminé en prison. J'avais dix ans à ce moment et honnêtement j'étais plus heureux de le savoir derrière les barreaux que de savoir que j'étais un sorcier. On était enfin débarrassé de lui. On était heureux comme on ne l'avait jamais été et on pensait le rester mais... Il y a quelques mois mon père est sorti de prison pour "bonne conduite". La rumeur a vite circulé, il voulait se venger... On a donc dû partir de Manchester, là où je suis né, pour partir habiter à Londres. Pour l'instant on est tranquille mais j'ai peur qu'il nous retrouve et si ce jour arrive je sais que je n'en sortirais pas indemne. Il est capable de tout pour se venger...

Jusque là tu avais réussi à contenir tes larmes, les ravalant parce que tu ne voulais pas que Matthew te voie dans cet état. Mais il y avait eu de l'accumulation. La tristesse que tu avais éprouvé en entendant son histoire. Le mal que tu avais eu à raconter la tienne d'une traite parce que tu voulais en finir le plus vite possible. La peur de t'imaginer ce qu'il pouvait arriver si ton père te retrouvait. Tu avais craqué, tes larmes finissant par couler d'elle même. Tu avais ainsi lâché la main de ton brun pour les essuyer rapidement, rebaissant aussitôt le regard.

- Tu dois me trouver ridicule... Un futur auror qui a peur de son père...
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Anonymous
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INRP
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Mer 13 Fév - 10:51
You were the song stuck in my head
EXORDIUM.

30 Janvier 2019

En racontant ton histoire à ton amant, tu ne cherchais pas sa pitié, ou son réconfort. Tu voulais avant tout t’ouvrir à lui, qu’il en sache un peu plus sur toi, sur ton passé. Mais aussi, tu voulais qu’il s’ouvre à son tour. Tu voulais lire en lui comme dans un livre. Tu voulais savoir son histoire, pourquoi le substantif « père » lui volait le regard de nuages orageux. Voilà surtout pourquoi tu t’es livré à lui, que tu as montré ta faiblesse. Car avec le temps, tu sais qu’il en deviendra une… Une de tes plus grandes faiblesses avec Mathias et Owen. Si ce n’est pas déjà le cas car rien que d’imaginer que cet ange ait subis des violences te rend dingue. Au point de vouloir remonter le temps et de réparer son passé.

- Jamais je ne t'oublierai. Jamais. Peu importe ce qu'il arrive, je ne cesserai jamais de penser à toi.


Tu ressers doucement son corps contre le tien. C’est fou à quel point, il épouse à la perfection ton corps. Comme une pièce de puzzle qui trouve enfin sa jumelle afin de finir le motif qu’elles cachent. C’est comme si sa place était là, au creux de tes bras protecteurs. En quatre petits mois, il a fait basculer ton monde, il est devenu ton épicentre, ou tout tourne plus ou moins autour de lui. Il devenu une partie de toi, de ton histoire, de ton présent et ton futur. Ton oxygène.

À regret, le jeune homme met fin à votre étreinte, tout en gardant ce contact avec ta main. Étant sa bouée de sauvetage dans cette mer déchaîné qu’est son passé.

- Je crois que je dois raconter mon histoire aussi...


Pour l’encourager, tu ressers doucement ses doigts aux tiens. Et finalement, il se lança, et ton cœur se brise un peu plus à chacun de ses mots. Tu refuses cette vérité. Les mots « il me frappait aussi. », « J'en ai gardé des cicatrices » te font bondir. Oui, tu avais remarqué ces stries sur sa peau de porcelaine. Jamais tu n’aurais pensé à ça… Toi qui pensais qu’elles venaient d’accident bête comme une chute à vélo ou autre. Tu en tombes de rage, elles sont le fruit d’une violence paternelle.

De ta main libre, tu caresses doucement cette marque sur son front, tout en l’écoutant te raconter la suite…Bien moins réjouissante. Loin de la même. Ton cœur en prend pour son grade. Tu voulais savoir, et bien voilà la vérité venait de boxer ton organe vital avec une telle violence qu’il en est tombé raide. Les larmes du jeune étudiant finissent le travail et tu fonds avec lui. Ta main, jusqu’alors sur son front rejoint sa joue alors que sa jumelle en fait de même afin d’effacer les perles salées sur les joues de ton amant.

- Tu dois me trouver ridicule... Un futur auror qui a peur de son père...
- Aucune peur n’est stupide Allen. Au contraire, ça te rend encore plus précieux que tu ne l’es déjà.

Avec une tendresse nouvellement acquis pour le jeune homme, tu déposes un léger baisé sur ses lèvres. Tel un battement d’ailes de papillons.

- Je te promets qu’il ne te touchera plus. Ni toi, ni ta mère. Tant que je serais Auror, je te promets qu’il ne vous arrivera plus jamais rien. Et si jamais il vient à vous retrouver. Compte sur moi pour lui faire passer l’envie de te toucher une nouvelle fois. Je lui ferais payer ce qu’il vous a fait.

Ta voix n’est qu’un murmure, mais toute la rage que tu as pour cet homme se ressent dans chacun de tes mots. Tu es loin d’être violant, sauf si on te cherche un peu trop. Et pourtant, tu n’as qu’une envie, c’est de faire subir les pires tortures à cette ordure. Juste parce qu’il a osé toucher à ton amant.

- Moi vivant, tu n’auras plus jamais à craindre quoi que ce soit. Je te protégerais comme je protège mon fils et mon frère.

Tes pouces caressent doucement ses joues, ton regard voilé de larmes plongé dans le sien, guère mieux.

- Je suis fou de toi. Depuis la seconde où j’ai posé mon regard sur toi. Alors compte sur moi pour te protéger. Pour te voir sourire tous les jours que merlin fait. Pour voir cette lueur dans ton regard quand tu poses tes yeux sur moi. Compte sur moi pour protéger ton cœur, j’en prendrais soin, tel un diamant inestimable. Je le taillerais de sorte à ce qu’il soit incassable.
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Anonymous
Invité
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IRL
Mer 13 Fév - 22:45
You were the song stuck in my head
EXORDIUM.
C'était bien la première fois de ta vie que tu te montrais aussi vulnérable face à quelqu'un. Que tu laissais tes larmes couler sans fuir pour les cacher. Que tu disais ce que tu avais sur le coeur sans chercher à détourner la vérité. Raconter tout ça t'avait fait mal, parce que même si tu pensais à ton enfance régulièrement tu trouvais toujours le moyen de penser à autre chose, en te plongeant dans tes cours par exemple. Mais finalement à avoir enfin tout dit tu te sentais plus libre. Même si tes larmes continuaient de mouiller tes joues et que tu te sentais ridicule tu te sentais plus léger. Tu n'avais plus à garder tout ça pour toi. Tu n'allais plus être le seul à mener ce combat, ta mère n'ayant plus la force de se battre depuis que vous aviez déménagé, la peur l'ayant de nouveau saisi. Et tu avais beau jouer les durs de ton côté, quand tu étais seul et que tu pensais à tout ça tu étais mal. Et dans la situation actuelle c'était face à ton amant que tu avais laissé le surplus d'émotions t'envahir, te laissant la sensation d'être encore plus ridicule après avoir entendu son histoire, ayant l'impression que la tienne n'était rien à côté. Mais en le voyant réagir tu avais compris qu'il n'en était rien. Vous aviez chacun vécu un enfer et aujourd'hui vous étiez là pour vous soutenir.

En l'entendant et en sentant ses mains sur tes joues tu avais retrouvé un léger sourire. Ces mots te faisaient un bien fou. Même si tu avais peur pour lui en un sens, sachant très bien que ton père pourrait s'en prendre à lui aussi, tu avais confiance en Matthew. Et peut être que l'amour te rendait encore plus fou. Tu te disais bêtement qu'il ne pourrait rien lui arriver parce que peu importe la situation tu allais être à ses côtés. Même si ça semblait irréel pour l'instant tu préférais y croire parce que ça te permettait d'aller mieux. Tu ne voulais pas que cette soirée soit gâchée par de mauvais souvenirs.

À son baiser tu avais fermé les yeux, allant poser une de tes mains sur une des siennes tout en continuant de l'écouter, retrouvant peu à peu un vrai sourire et cette lueur dans ton regard reprenant doucement sa place malgré les larmes qui persistait. Tu avais même retrouvé de légères rougeurs à ces derniers mots. Il te faisait vraiment fondre comme neige au soleil.

- Merci.

Un seul mot mais disait bien plus que ça rien qu'avec le ton de ta voix. Tu étais heureux de l'avoir rencontré. Heureux qu'il fasse parti de ta vie. Heureux qu'il t'aime comme toi tu l'aimes. Tout ce que tu voulais à présent c'était que la soirée reprenne son cours, que vous discutiez de tout et de rien jusqu'au beau milieu de la nuit  pour apprendre vos petits secrets respectifs. Mais avant ça tu étais retourné l'embrasser parce que tu en avais besoin. Tu avais besoin de sentir ses lèvres contre les tiennes et de le serrer dans tes bras. Puis tu avais posé ton front contre le sien, tes doigts allant se perdre dans ses cheveux tout en murmurant.

- Ton amour est vraiment le plus beau des trésors que je possède...
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