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That's the price you pay | Luca & Anjelica & Rebekah :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 13 Jan - 13:47

That's the price you pay
Luca Zabini & Anjelica Zabini

06 Janvier 2019 - Une journée comme une autre ou presque... Ayant fait la fête jusqu’à tard elle n'avait pas réussi à se réveiller ce matin. Si Antonio lui faisait la remarque elle irait voir Owen pour lui en toucher un mot et lui faire comprendre que c'était bel et bien sa faute si elle avait été en retard. Retenir une jeune femme chez lui et lui proposer une dernière bière avant de partir pour la tenir un peu plus dans ses bras, quelle vile créature ! Elle avait fini par dormir chez lui. N'ayant pas ses habitudes matinales, elle pouvait tout à fait justifier son retard. Sortant de la douche elle déambulait dans la chambre à la recherche de ses vêtements. Une fois prête elle déposa un baiser sur la joue de celui avec qui elle partageait une histoire depuis maintenant plus d'un an. Relation à distance ou pas, en étant sorcier la question ne se pose même pas. Un portoloin ou une transplanation plus tard et la voilà déjà à l'autre bout de l'Europe. C'était là le secret de cette histoire entre Rebekah et Owen. Maintenant domiciliée en Angleterre, la question ne se posait même plus. Elle avait son appartement et lui le sien, ceci n'empêchait pas de passer la nuit chez l'autre. Claquant la porte elle enfila sa deuxième chaussure et enfila sa veste en cuir. Ébouriffant ses cheveux elle s'engouffra à l'extérieur. Une fois encore la pluie était au rendez-vous...


Arrivant devant le White Thestral elle sentait que quelque chose n'allait pas. Un mauvais pressentiment. Poussant les portes elle resta plantait à l'entrée. Les yeux écarquillaient, la bouche entre-ouverte elle avança, pas après pas en découvrant le carnage. La veille au soir le bar était encore en bon état. La scène qui se jouait devant ses yeux était tout autre. Les chaises étaient fracassées au sol, sans doute propulsées à travers la salle, le miroir derrière le bar complètement brisé, plusieurs bouteilles étaient éclaté par ci, par là. Anto... D'une voix faible, à peine audible, elle appela son patron. Mais il n'était pas seulement son patron, il était membre de la Cosa Nostra, membre de la famille. Il était son deuxième père, peut-être même le seul. Son propre père ne se souciant de son bonheur. Il était celui qui veillait sur elle, qu'importe la situation, celui qui l'avait accueilli à son arrivée. ANTONIO !!! Elle se précipita, contournant le bar elle le vit là. Au sol, du sang tout autour de lui. Instinctivement elle s'agenouilla à ses côtés et le tourna sur le dos. Il avait plusieurs blessures, elle avait beau essayer de le secouer, d'appuyer sur ses blessures afin de stopper les saignements,  rien n'y faisait. Il avait rendu son dernier souffle. Elle n'avait pas été là, si elle avait été présente peut-être que...


Les larmes coulaient sur ses joues, elle marchait en direction du Thestral où se trouvait son cousin et sa cousine. Elle était littéralement couverte du sang d'Antonio. Elle se frottait les mains sur son tee shirt pour essayer d'enlever le sang. Mais rien n'y faisait, bien au contraire. Poussant la porte du garage elle se dirigea vers les ateliers, là se tenait Anjelica et Luca. Les yeux perdus dans le vide, elle les fixait. Luca, Anje, il s'est passé quelque chose.... Serrant les poings, elle restait là, debout.
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Dim 13 Jan - 18:40


L’ambiance au garage était redescendue d’un cran. A cause ou grâce à Jaeden et moi ? Je ne savais plus quoi penser. Je m’étais déjà retournée littéralement le cerveau avec Luca lors d’une soirée pour me remettre de cette nuit que j’avais passé chez lui. Que dire alors de ce rapprochement étrange que nous avions eu ces derniers jours alors qu’il était revenu complètement blessé ? Ces derniers temps nous n’avions fait que nous rapprocher de bien des façons. Je n’aurais pourtant pas miser sur une amélioration de nos relations. Pourtant est-ce que cela s’arrêtait simplement à ce stade ? Plutôt crever que d’admettre que je commençais à le trouver attachant. Je surveillais aussi du coin de l’oeil Luca et ses propres démons. Je ne croyais pas vraiment qu’il ait arrêté de consommer des drogues et cela me rendait folle. Je me sentais impuissante. J’avais peur de son addiction nouvelle… Depuis quand cela durait ? J’avais peur de le voir crouler sous le poids de ses responsabilités. Il allait falloir que je m’impose davantage dans son univers. Que je le seconde. Qu’il puisse souffler. J’avais été égoïste jusqu’à présent et cela allait changer. Luca ne devait plus tout mener de front et encore moins devoir surveiller mes arrières en même temps que tout le reste. «  Hey ! Mia Luce, tu peux me filer le pneu qui est derrière toi ? » Une fois n’est pas coutume, je bossais sur une caisse. C’était un autre genre de défi. Une vieille américaine que je retapais complètement. Je venais de lui remettre des roues et gentes magnifiques. Jouer avec la mécanique m’aidait à oublier les problèmes. C’était une façon de m’échapper. Pendant que je réparais toutes ces cylindrées, le reste n’avait plus d’importance. Plus rien ne comptait. 

J’étais en train de me débattre avec ma baguette et la vieille caisse dans les portes de l’atelier claquèrent brusquement. Je détournais mon attention pour voir qui venait d’entre et mes yeux sombres croisèrent la carcasse de ma cousine. Je laissais tomber ce qui se trouvait entre mes doigts et me relevait brusquement devant la vision que Rebekah nous renvoyait. «  Rebekah ! » Je m’étais relevée rapidement afin de m’approcher d’elle. Mes assassines un peu sales l’agrippèrent aux épaules. « Tu es blessée ? » Je l’observais et rassurée de voir qu’elle n’avait rien, je la relâchais malgré mon envie de la serrer dans mes bras. Mon palpitant commençait à s’embraser sous l’inquiétude. D’où venait le sang qui se trouvait sur ses vêtements ? D’où venait-elle ? Si d’extérieur je montrais une image qui se voulait sereine, l’inquiétude montait lentement dans mes veines et enlaçait avec délectation mes entrailles. Qu’était-il arrivé ? La Cosa Nostra semblait encore avoir des problèmes… « Tu viens du White ? Il faut y aller ? » Je lançais un regard inquiet à mon frère. Je ne voulais pas brusquer ma cousine avec mille questions à la fois. Il semblait évident que nous allions devoir transplaner avec elle et nous rendre quelque part. J’avais juste peur de me confronter à ce qu’il nous attendait une fois sur place.


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Nobody Can Save Me
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Anonymous
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Mar 29 Jan - 9:59



That's the price you pay \\ Anjelica&Rebekah&Luca

'Cause this house of mine stands strong

C'est une matinée de merde. Je l’ai su dès l’aurore, dès que les premiers rayons de soleil ont flirté avec le store californien de ma fenêtre. Je me lève en ronchonnant, râlant et pestant contre Luna qui toque frénétiquement à la vitre en cachant à ma vue un reflet aveuglant. Sitôt le battant ouvert, elle s’engouffre à l’intérieur avec hâte pour rejoindre son perchoir, laissant tomber une plume noire de jais dans son héroïque envolée. « Merde, Luna, pas les lendemains de soirée… » Elle bat des ailes en signe de protestation, m’invitant de son regard vif d’intelligence à dérouler le parchemin accroché à sa patte. Je m’exécute d’une main engourdie et maladroite, ignorant l’agacement de ma partenaire hulotte bien plus fringante que moi. Je reconnais immédiatement l’écriture. Sans la moindre once de surprise. Papa. C’était mauvais signe de recevoir un message de sa part hors des moyens conventionnels de transmission. Toujours mauvais signe.

Je m’assois sur le rebord de mon lit et parcours la lettre des yeux, survolant les futiles politesses père-fils malgré toute l’affection que je porte à mon cher paternel. Si Luna m’apporte directement cette lettre, son contenu est sensible, à tenir à l’abri des regards indiscrets et c’est partagé entre impatience et appréhension que j’en découvre enfin le contenu. « Mannaggia la miseria... » Je me laisse tomber comme une masse sur le matelas, faisant sursauter ma chouette qui fait part de son mécontentement d'un hululement contrarié. Je fixe mon plafond, y recherche une réponse inespérée. Une solution miraculeuse à tous mes soucis… En vain. La lettre abandonnée sur mon torse est bercée par le balancement régulier de mon diaphragme. Des lettres soigneusement tracées, aux courbes autoritaires, m’y préviennent des mesures prochaines qu'entreprendront les hautes pontes de la Cosa Nostra si un nouvel incident devait se produire à Londres. Enrobé d'un doux caramel de paroles mielleuses et rassurantes où il vante les circonstances atténuantes qui jouent en ma faveur, Père mentionne l'instauration d'une commission visant à identifier nos faiblesses et à les surmonter. Autrement dit pointer du doigt mon incapacité à protéger notre Famille et nos intérêts et trouver un moyen d'y remédier. Plus le moindre faux pas, hein... ? J'ai un sale pressentiment, Luna se tortille sur son perchoir, nerveuse. Ca va être une journée de merde.

———————————————————


Penché au-dessus d'une bécane à l'abri des regards indiscrets, j'ingère quelques pastilles miraculeuses. Quels que soient les tracas qui se mettraient en travers de mon chemin, je serai prêt à les affronter. Je reprends mon inspection de l'atelier. Poste après poste je jette un coup d’œil au travail de mes mécanos, évalue leur boulot, préconise parfois quelques ajustements.

La plupart de ces modèles je les connais par cœur pour avoir concouru avec eux dans toutes les plus célèbres courses clandestines d'Italie. Je les ai réparés, démontés, remontés et débridés des centaines et des centaines de fois jusqu'à connaître leur anatomie sur le bout des doigts. Je pouvais accorder leur mélodie en clé à molette ou à cliquet, amoureux depuis mon plus jeune âge de leur doux ronronnement et des vrombissements endiablés des carcasses prêtes à rugir.

Je termine ma petite tournée en conseillant Giuseppe sur la réparation d'un carburateur défectueux et revient au centre du garage, m'essuyant les mains pleines de cambouis dans un chiffon probablement immaculé fut une époque lointaine. «  Hey ! Mia Luce, tu peux me filer le pneu qui est derrière toi ? » J’acquiesce armé de mon éternel sourire et l’attrape pour le porter jusqu’au poste d’Anjelica. Si un coup de baguette aurait pu m’éviter quelques efforts inutiles, je prenais un certain plaisir à effectuer la plupart de mes tâches à l’ancienne école, en rappel du bon vieux temps. Je m’apprête à passer quelques temps avec ma sœur, inquiet pour ses états d’âme que je sais torturés ces derniers temps mais les portes de l’atelier ouvertes à la volée m’interrompent dans ma démarche. Et la vision qui m’apparait me renvoie à toutes mes craintes inavouées.

«  Rebekah ! » Je poursuis Anjelica. Notre cousine n’est que l’ombre d’elle-même. Je m’assure d’un rapide coup d’œil que ce sang souillant ses mains et ses vêtements n’est pas le sien. « Luca, Anje, il s'est passé quelque chose... » Mon estomac se noue, rongé par une angoisse naissante. Il n’y a qu’une seule personne plus matinale que Rebekah au White Thestral. Je n’en montre rien, la mâchoire serrée, imperturbable. Le visage ferme et sévère du dirigeant de la Cosa Nostra. « Tu viens du White ? Il faut y aller ? » Je croise les prunelles soucieuses de ma cadette. Il faut agir, l’inquiétude gagne toute l’assemblée qui assiste à cette petite scène ; je dois agir. Je dépose une main réconfortante sur l’épaule de Rebekah, la force à confronter mon regard. « On vient avec toi au White. On y retourne ensemble, d’accord ? » Je ne me défile pas jusqu’à l’obtention de son approbation. Il y avait deux choses sacrées à mes yeux : la Cosa Nostra et ma famille. Les deux semblaient ébranlées aujourd’hui.

Je tends mon chiffon à ma cousine, l’attrape par les épaules pour l’inviter à sortir de l’atelier ; rapidement j’enjoins Anjelica à prendre le relai alors que je croise Gino dans la cour du Thestral Motor. Je vais à sa rencontre, élude ses questions auxquelles je n’ai aucune réponse et me contente de lui ordonner « Personne ne rentre dans le garage jusqu’à mon retour. C’est compris ? Personne. » Il me fixe d’un œil dubitatif, se demande quelle mouche m’a piqué. « Gino ! » Je m’impatiente, rongé par ce qui m’attend. Je ne peux pas prendre le risque que le Motor soit victime lui aussi d’une attaque en mon absence, les mots de Père sont gravés dans ma mémoire. Je rejoins ma sœur et ma cousine à l’entrée du garage et, d’un commun accord nous transplanons jusqu’au bar.

Je passe la porte en trombe, n’ayant plus l’image du chef inatteignable à donner devant les deux femmes avec lesquelles j’ai grandi. Je me fige un instant ; la salle est ravagée. Chaises projetées à travers la pièce, tables renversées, bouteilles et miroir explosés. C’est un véritable carnage. Ma crainte monte crescendo alors que mes semelles écrasent des débris de l’affrontement. Mes pas me portent jusqu’au bar que je contourne pour trouver, gisant sur le sol, le corps inanimé d’Antonio. Je me laisse tomber à ses côtés. « Nonno… » Ma voix se tord en une supplique inaudible. J’observe en silence les plaies noyées sous son sang brunâtre, une mort barbare. Quel que soit le responsable de ce meurtre, il me le paierait.

Je me redresse, évite soigneusement de croiser un quelconque regard. Je fais quelques pas, lutte contre la rage naissante qui obscurcit mes pensées « Merde ! » Je retourne la seule table épargnée par l’attaque « Merde ! » Je donne un coup de pied brutal dans une chaise. « Merde ! » Je perds le contrôle. De la situation. De moi-même. Ca n’aurait jamais dû arriver. Antonio… Je grince des dents, souffle pour évacuer cette colère furibonde qui m’anime mais je suis obnubilé par le besoin vital d’une taffe ou d’un remontant un peu plus conséquent…

La lettre de notre père refait surface dans mon esprit à son tour, au pire moment qu’il soit.  Les pensées se bousculent. Il faut nettoyer ce merdier… L’affaire ne peut pas être ébruitée, les autorités ne doivent pas en être informées… C’est une attaque à l’encontre de la Cosa Nostra, ça ne fait aucun doute… Je ne peux pas risquer d’exposer nos activités, de nous exposer aux yeux du Ministère. Tout ce qui s’est passé ici ne doit pas sortir de la Famille. Il faut que je prenne les mesures qui s’imposent. Père saurait quoi faire. Je devrais savoir aussi. Je le saurais en temps normal, si cette cacophonie d’angoisse, de rage et de manque voulait bien se taire une seconde. Je secoue la tête. C’est un putain de cauchemar. Ca ne peut pas être réel… Hier soir encore, Antonio me réprimandait sur mes excès et je le taquinais comme je faisais toujours. Hier soir. Ca ne faisait que quelques heures. « C’est pas possible… »  


☾ anesidora
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Anonymous
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Mar 12 Fév - 20:39

That's the price you pay
Luca Zabini & Anjelica Zabini

06 Janvier 2019 - Elle n'arrivait pas à y croire. Ce n'était pas possible. Pourquoi avoir fait une telle chose ? Pourquoi s'en être pris à Nonno ! Cela ne faisait certes pas longtemps qu'elle travaillait avec lui, mais elle avait pris l'habitude de le voir tous les jours, d'être à ses côtés au bar, de se confier à lui. Et maintenant quoi ? Qu'allait-il se passer ? Rebekah avait rejoint tant bien que mal son cousin et sa cousine au Motor. Ils avaient vite compris sa détresse, elle leur était apparue couverte de sang, n'importe qui aurait compris que quelque chose n'allait pas. « Tu viens du White ? Il faut y aller ? » Elle lui avait simplement répondu en hochant la tête, encore sous le choc. Ne pouvant dire un seul mot. Sa vue se faisait de plus en plus trouble, les larmes commençaient à perler sur ses joues. Elle pleurait en silence, le regard perdu dans le vide. Rebekah n'avait pas versé une seule larme depuis bien longtemps. Les dernières dataient sans doute de son enfance. Elle avait bien vu qu'Anje et Luca échangeaient des regards, ils comprenaient sans doute que quelque chose de grave c'était produit. Elle ne bougeait pas, ne disait rien, elle observait simplement. Son cousin s'était approché, l'avait réconforté comme il le pouvait, lui disant qu'ils allaient y retourner. Ensemble. Encore une fois elle avait simplement hoché de la tête ! Que pouvait-elle faire d'autre ?

Elle suivait le mouvement, se laissant transplaner afin d'arriver devant le White. Ses prunelles s'assombrirent, sa mâchoire et ses poings se crispèrent, elle n'avait aucune envie de revoir le corps sans vie d'Antonio, elle n'avait aucune envie d'entrée là-dedans une nouvelle fois. Et pourtant, il le fallait bien. Elle devait être forte ! Abyssus abyssum invocat. Lorsque Luca poussa les portes du White, elle le suivit, accompagnée de sa cousine. Le désordre, rien n'avait bougé et pourtant elle l'aurai souhaité. Elle voulait revoir cette salle en ordre, ce miroir intact, ce bar lustré, Nonno debout derrière ce dernier... Mais ce ne fut pas le cas. Elle fixait Luca qui doucement se rapprochait du corps, alors elle baissa les yeux, les larmes coulaient toujours. Intérieurement elle récita une prière, comme elle le faisait, le soir avant d'aller se coucher lorsqu'elle était petite, accompagné de sa mère. Cette prière était pour Nonno, elle n'était certainement pas dédiée aux personnes ayant commis un tel acte, bien qu'ils leur en faudra certainement une prochainement ! Car elle se le jure, justice sera faite !

Se tournant pour faire face au désordre, elle ramassa une chaise qui avait été renversée. Accrochée à celle-ci elle regarda autour d'elle. En temps normal Rebekah est une jeune femme ordonnée, qui aime l'ordre, qui ne supporte pas que les affaires ne soient pas à leurs places. Mais là, là elle n'avait aucune envie de ranger, de remettre chaque table, chaque chaise à sa place. Elle n'avait certainement pas la tête à ça aujourd'hui. Non vraiment elle n'en revenait pas. Triste dans un premier temps la rage commençait tout doucement à s'installer. Faisant ainsi doucement son chemin jusqu'à son cœur, ses pensées. C'est alors que Luca l'a tira de ses pensées. « Merde ! » Un premier, un second... Elle ferma les yeux lorsqu'elle l'entendit jurer une première fois. Elle devait rester calme. Elle ne pouvait pas elle aussi perdre pied ! « C’est pas possible… » Alors elle s'avança vers le bar, le contourna pour venir s'agenouiller tout près d'Antonio. Elle posa sa main sur son visage et la glissa lentement afin de fermer ses yeux. « Riposa in pace ». Malgré les activités de la Cosa Nostra et de sa famille, la mère de Rebekah a toujours souhaité que ses enfants reçoivent une bonne éducation, quelle soit familiale ou bien religieuse. Antonio méritait bien cela ! Seulement voilà, Rebekah n'a jamais et ne sera jamais une sainte. Elle le fait par respect, n'allez surtout pas croire que notre blonde va à la messe tous les dimanches ! Avec tout ce qu'elle a déjà fait et ce qui reste a faire, une place bien au chaud doit lui être réservée en enfer.

Se redressant, elle s'éloigna du corps et attrapa une bouteille de bourbon. Quelques bouteilles avaient été épargnées. Prenant trois verres, elle les aligna et déversa le liquide dans ces derniers. Elle en prit un et l'avala cul sec. Triste pour un si bon bourbon, mais elle en avait besoin, besoin de sentir le liquide lui brûler la gorge ! Besoin de sentir une autre douleur que celle de son cœur. Elle poussa les deux autres verres pour que son cousin et sa cousine se servent. « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? ». La mâchoire serrée, le regard noir mais triste, elle voulait savoir ce qu'il allait se passer. Qu'allaient-ils faire ? Chercher les assassins pour sûr, mais par où commencer ?!
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Ven 22 Fév - 0:28



Quand j’ai vu Rebekah avec ce sang empreignant ses vêtements, mon coeur s’est serré brusquement au creux de ma poitrine. Une douleur insidieuse tant l’inquiétude s’était distillée dans mes veines. Elle me réponds d’un simple hochement tête. Ma cousine, celle que je considère davantage comme une soeur n’est pas elle même en cet instant. Elle est vive, joyeuse et pleine de mordant. Et là, je me retrouve devant une copie pâle d’elle même. Une choquée qui semble perdre pied devant ce qu’elle vient de vivre. Bordel, mais que s’est-t-il passé au bar ? Une fraction de seconde je pense à Nonno. Ai-je des raisons de m’inquiéter ? Mon regard inquiet se posait dans celui de Luca et n’y tenant plus je prenais Bekah entre mes bras, me fichant du sang qui me salirait certainement aussi. Je murmure à son oreille en Italien. « Ca va aller, on est là. » Mais au fond de moi une voix me susurrait que ça n’irait pas et que ce n’était qu’un mensonge pour tenter de la rassurer elle, mais moi aussi. Et alors que je la libère, Luca l’attrape par les épaules nous intimant de le suivre dans la cour. Au fond de moi la crainte s’éveille. Rebekah n’a rien dit mais je sais déjà que ce qui va suivre va être dur.

Alors que nous transplanions, je voyais Rebekah se contracter. J’attrapais sa main pour la serrer dans la mienne. J’étais peut-être la plus tactile de la famille avec ce besoin presque maladif de prendre les gens que j’aimais dans les bras, de les toucher. Le cliché italien, j’en avais bien conscience, mais c’était plus fort que moi. Lorsque nous passons les portes de l’endroit mes yeux découvre le spectacle de l’horreur. Un frisson me fait trembler l’échine. Les verres brisés au sol. Les chaises et les tables démembrées. Des bouteilles dont le liquide imbibait le sol s’étaient écrasées au sol. Des toiles de décoration étaient déchirées. Tout avait été dévasté.

Je vois Luca contourner le bar et j’ai bien trop de découvrir le cadavre de Nonno. Car cela ne peut être que lui. La silhouette de mon frère disparait et je comprends qu’il s’est agenouillée devant la dépouille. Son murmure me confirme ma plus grande crainte et je resserre ma prise sur la main de Rebekah. On en a vu des morts. C’est le lot quotidien quand on appartient à la Cosa Nostra. Mais Nonno… Depuis que je suis arrivée ici, c’était un vieux sage plein de bons conseils. Une oreille attendrie quand je lui racontais mes malheurs un peu trop éméchée. Un vieil homme que j’avais l’impression de connaitre depuis toujours.

Je finis par lâcher la main de ma cousine pour m’avancer à mon tour derrière le bar, m’arrêtant dans le dos de Luca. Je porte ma main devant ma bouche alors que je découvre le cadavre de Nonno. Je contiens un sanglot alors que les larmes me montent aux yeux. Ce n’est pas juste une mise à mort. Il a subi des tortures, ça se voit à ses plaies, à tout le sang qui teinte le parquet. Je n’arrive pas à détacher mon regard de sa dépouille, de ses yeux révulsés, de ses blessures. Je prends sur moi. Je ne veux pas craquer. Surtout lorsque je sens Luca se redresser évitant soigneusement nos regards. J’entends Rebekah s’approcher et s’agenouiller à son tour. Sa main ferme les yeux de Nonno. Ses yeux qui semblent encore souffrir de ce qu’il a pu subir. « Riposa in pace ». Je passe mes mains sur mon visage, complètement perdue. La douleur de sa mort rongeant mes entrailles tout autant que je le besoin de le venger. « Merde ! » Je sursaute alors que Luca donne un coup de pied dans un meuble. Sursaut que me fait enfin décrocher du cadavre. Je pose une main réconfortante sur l’épaule de Bekah avant de me diriger vers Luca. Je ne dois pas céder à la panique. Pas maintenant. Luca a besoin de moi. Ce genre de situation ? L’idéal pour qu’il replonge dans les vices de la drogue qui l’enlisent. Je dois être forte pour lui. Pour ma cousine. La Famille, la Cosa Nostra. « C’est pas possible… »  Je l’attrape par les épaules et l’oblige à me faire face, cherchant à canaliser sa peine, son angoisse, sa colère… Je l’agrippe fermement. « On va gérer ça ensemble Mia Luce. Tous ensemble. » Mon regard se tourne vers Rebekah pour obtenir son approbation alors que je la vois nous servir des verres. « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? ». Je me rapproche du bar et des boissons empoignant à mon tour l’un des verres. Mes prunelles ambrées observent une nouvelle fois les dégâts, évitant soigneusement l’arrière du bar. « On va le venger. » Ma voix est ferme et pleine de rancoeur. « En attendant, il faut qu’on montre à ces salopards qu’on est plus forts que ça. Il faut ouvrir ce soir. » J’inspire un instant et lève mon verre. « Abyssus abyssum invocat. » Je me demande ce qu’on va faire du corps. On ne peut clairement pas le laisser ici et encore moins l’emmener aux autorités qui viendraient mettre leur nez dans nos affaires. Ce n’est clairement pas une option. On est habitués à faire du transport après tout dans la famille. Un sortilège de froid pour le véhicule et on pouvait le ramener rapidement en Italie. Il fallait qu’il retourne la bas. C’était sa terre natale, celle de ses ancêtres. On ne pouvait pas l’enterrer ici tel un vulgaire inconnu. On ne pouvait pas l’oublier comme ça et le laisser pourrir dans ce pays merdique qu’était l’Angleterre. Cela avait beau être une terre d’accueil. Une terre du re-nouveau, elle ne valait pas notre chez nous. « Il faut le ramener à Tivoli… » Un murmure qui franchit mes lippes émanant directement de mes pensées. Ca m’angoisse de savoir que son corps inanimé est allongé à quelque pas de nous. Son corps sans vie. Ses yeux vident à présent. Ils ont souillé notre famille. Qui que ce soit, il devait payer.


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Lun 1 Avr - 15:30



That's the price you pay \\ Anjelica&Rebekah&Luca

'Cause this house of mine stands strong

Nonno… Ce n’est pas possible… Mes pensées se noient entre son décès soudain et brutal et les avertissements de mon père. Plus un seul faux pas. On repassera pour ses recommandations… Je m’acharne sur cette pauvre chaise, rescapée du carnage pour finir écrasée sous ma semelle. Nonno… J’aimerais avoir peur, avoir mal, mais les cachets traduisent et recodent mes plus bas instincts. Tout n’est qu’impulsivité, rage et colère. Je ne suis plus moi-même depuis trop longtemps déjà ; je me suis perdu dans mes ténèbres, n’en ai jamais retrouvé la sortie. Je succombe au besoin viscéral d’une taffe, c’est comme ça que j’étouffe les problèmes aujourd’hui. Mon unique échappatoire. Une paire de bras ferme me tire de ma léthargie naissante, je plonge dans le regard que m’offre comme ancre Anjelica, m’y accroche, lutte pour retrouver un souffle régulier. « On va gérer ça ensemble Mia Luce. Tous ensemble. » Je secoue la tête. Il n’y aura bientôt plus rien à gérer.

Je renoue avec la réalité, avec la vision de Rebekah servant trois verres de liquide ambré. Merveilleuse idée que je salue en levant mon verre. « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » Je reste silencieux. Il n’y a plus rien à faire. Je tire ma révérence. L’ultime bavure. Mes yeux s’égarent un instant sur l’état des lieux, les bouteilles explosées, les tables renversées, le bar saccagé… Le nom des Zabini encore une fois malmené sous ma garde, ma responsabilité. Il n’y a plus rien à faire, cousine.

« On va le venger. En attendant, il faut qu’on montre à ces salopards qu’on est plus forts que ça. Il faut ouvrir ce soir. » Anjelica et ses mots justes. « Abyssus abyssum invocat. » Une devise, une promesse, un engagement. J’avale mon bourbon d’une traite. Mes pupilles jonglent entre ma sœur et ma cousine. La Cosa Nostra est avant tout ma Famille. Tout n’est qu’histoire de famille. Je dépose ma main sur l’épaule de Rebekah, je connais sa relation avec Antonio ; l’homme que nous venons de perdre l’a recueillie à bras ouverts à son arrivée à Londres. « Ne te sens pas obligée d’être là ce soir. Prends ta soirée. On fera le nécessaire. » Je ne suis pas à l’aise avec les démonstrations affectives. Ce n’est définitivement pas mon truc. Antonio était le meilleur d’entre nous, il ne méritait pas de partir le premier. J’entends encore sa voix, me remémore nos conversations enjouées sur notre pays natal, sur Tivoli et ses jardins, ses places pleines de vie et ses cafés familiaux aux grandes envolées chantantes. Lui qui attendait une retraite bien méritée pour rendre le tablier et retourner de l’autre côté du bar chez nous… Il ne reverra plus jamais les fontaines de Tivoli.

« Il faut le ramener à Tivoli… » J’acquiesce. C’est le moins que l’on puisse faire. On lui doit bien ça. J’expire une dernière fois, rejette un souffle lourd d’appréhension avant de tirer une boule de papier froissée de ma poche arrière. La lettre de notre père m’intimant de veiller à ce qu’aucun incident ne vienne perturber notre organisation prochainement ou la Cosa Nostra prendrait les mesures adéquates. Une mise en garde à grand renfort de courbes strictes et de formulations plus formelles que paternelles. Je balance avec nonchalance la feuille sur la table. Anjelica et Rebekah font parties de mon quatuor de confiance. Avec Rose et Jaeden il n’y a rien que je ne pourrais leur confier. Je ne suis pas en état de garder un secret de plus aujourd’hui. « Il n’y aura bientôt plus de « tous ensemble » » murmuré-je en référence aux précédentes paroles de ma sœur. Bientôt la Cosa Nostra prendrait ses dispositions et si la pression reposant sur les épaules de notre père était telle que je l’imaginais, mes jours à la tête de notre branche étaient comptés.

Je laisse les deux jeunes femmes avec la lettre et retourne auprès d’Antonio. Je ne peux pas le laisser là. Mes bras soulèvent son corps étonnement lourd, son sang imbibe mes vêtements, ses membres tombent sans retenue lorsque je le soulève. Une nouvelle preuve accablante de son destin funeste. De combien de preuves aurais-je encore besoin pour l’admettre et l’accepter ? J’emmène sa carcasse inanimée dans la réserve où je balaie une table pour l’y déposer. Hors de question d’utiliser la magie pour l’y emmener, la Famille est sacrée. C’est une histoire de chair et de sang. J’agrippe sa main un instant, grave son visage sans vie dans ma mémoire au côté des images souriantes. Je n’oublierai jamais ce visage. Pas avant d’avoir retrouvé ceux qui ont fait ça. J’attrape une feuille et un stylo qui traînent dans la remise et gribouille quelques phrases hâtives et maladroites. « Appelle mon père immédiatement. Préviens-le qu’il s’est passé quelque chose de grave au White. Continue de suivre mes instructions. » Je retourne dans la salle principale en sifflotant. Comme je le soupçonne Luna n’est pas loin et s’engouffre par une fenêtre fracturée, l’ouïe et l’intelligence de ces animaux n’ont pas d’égaux. Elle attrape mon message dans son bec, lui intime : « Apporte ça à Gino » et elle disparait aussi vite qu’elle est entrée.

Je retourne auprès d’Anjelica et de Rebekah, m’empare de la bouteille, miraculeuse rescapée, pour remplir nos verres. « Vous savez quoi… » Je repose brutalement le bourbon sur la table sans prendre le temps de le reboucher. « Je les emmerde tous. Je vais retrouver les bâtards qui ont fait ça même si ça doit être la dernière chose que je ferai à la tête de la Cosa Nostra. Ces enfoirés vont payer. » Je lève mon verre. « Pour Antonio. » Justice et vengeance. Le Abyssus Abyssum Invocat résonne en moi, il prend tout son sens, plus vrai que jamais. Je bois mon verre cul sec. « Vous pourrirez la vie de mon remplaçant de ma part. » ironisé-je en jouant l’insensible, essayant de me convaincre moi-même que tout ceci ne m’affectait pas. Nonno… La Cosa Nostra… Qu’allais-je encore perdre dans cette ville de merde ?


☾ anesidora
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Dim 7 Avr - 3:00

That's the price you pay
Luca Zabini & Anjelica Zabini

06 Janvier 2019 - C'était insupportable. Bien trop d'information à encaisser ! Le monde entier s'acharnait contre sa famille, contre la Cosa Nostra. Il fallait que ça cesse, que ça prenne fin et maintenant ! Lorsqu'elle regardait autour d'elle, Rebekah ne voyait que le chaos. Que ce soit dans la pièce ou bien dans sa tête, le chaos régnait en maître. Perdue, déçue, triste, en colère. Tant d'émotions, tant de contradictions pour une seule personne. Qu'allait-il arriver à présent ? Qu'allaient-ils faire ensemble ? Et Antonio, comment dire à sa famille qu'il a été sauvagement assassiné après avoir été torturé ? Jusqu'à présent Rebekah avait beau se poser énormément de question, elle savait qu'elle avait à ses côtés sa cousine, qu'elle lui tenait la main, qu'elle serait toujours là pour elle. Ce contact l'a rassurée, elle ne se sentait pas seule dans cette galère. Ce n'est que lorsque cette dernière brisa le contact qu'elle sortit de sa torpeur. Elle se rendait à présent compte que la vie ne tenait qu'à un fil, qu'il est facile pour une personne isolée d'être victime d'une telle barbarie. C'est bien pour cette raison que Rebekah a toujours profité de la vie, qu'elle n'a jamais été seul. Seul, comme avait pu l'être Nono... Mort sans que personne ne soit à ses côtés... La blonde avait le regard fuyant, elle ne s'était pas attendue à pareil spectacle en prenant son service aujourd'hui. Personne n'aurait pu prévoir...

Elle pouvait entendre sa cousine s'adresser à son cousin quand elle se relevait du corps sans vie de son patron. « On va gérer ça ensemble Mia Luce. Tous ensemble. » Ensemble ! Comme font les familles lorsqu'elles se retrouvent dans la merde... Servant un verre à chaque personne présente dans la pièce, elle bu le sien d'une gorgée, ne se préoccupant pas de la brûlure que l'alcool pouvait causer dans sa gorge. Elle avait bien trop mal. Mal au cœur, mal à l'intérieur pour ce soucier de ce détail. Bien sûr qu'elle comptait le venger ! Il n'en était pas autrement. Elle n'attendait que ça ! Son crime ne pouvait rester impuni ! « En attendant, il faut qu’on montre à ces salopards qu’on est plus forts que ça. Il faut ouvrir ce soir. » Ouvrir ce soir... Rebekah avait comme une appréhension. Était-ce une bonne idée ? Luca semblait voir son trouble, il déposa une main rassurante sur l'épaule de la jeune femme. « Ne te sens pas obligée d’être là ce soir. Prends ta soirée. On fera le nécessaire. » Elle aurait volontiers accepté, mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas ! Elle se contentait de hocher la tête de droite à gauche. " Non, je serais là, pour Nono... " Rebekah ne s'attendait certainement pas à ce qui suivait. Luca et sa mine sombre, Luca et sa lettre. Il cherchait dans sa poche un bout de papier chiffonné qu'il balançait à présent sur le comptoir. « Il n’y aura bientôt plus de "tous ensemble" » Fronçant les sourcils, elle voulait le questionner. " Qu'est-ce que... " ...tu racontes aurait-elle dit si elle avait pris le temps de finir sa phrase. Elle préférait attraper la feuille et la lisser sur le comptoir pour en lire le contenu. Elle tourna la feuille de manière à ce qu'Anjelica puisse elle aussi lire la lettre.

Elle n'en revenait pas. Le contenu. Les mots. Toute la lettre... Pourquoi ? " Attend, qu'est-ce que ça signifie ça... " Luca avait disparu dans la remise, il n'était plus là pour justifier le pourquoi du comment, il avait emporté avec lui le corps sans vie d'Antonio. Ce dernier devait rentrer à Tivoli, il devait retrouver les célèbres fontaines jaculatoires de leur pays natal. Elle questionnait sa cousine du regard. " Ton père t'as toi aussi contacté ? " De quelle mesure faisait-il référence ? Qu'est-ce que tout ceci signifiait ? Rien n'était de la faute de Luca ! Comme s'il avait prémédité son enlèvement, comme s'il avait souhaité que sa sœur se fasse poignarder, comme s'il avait décidé qu'Antonio se fasse sauvagement assassiner. " Una Stronzata ! " Elle ne voulait pas y croire, c'était des conneries ! Luca revenait à présent. « Vous savez quoi… Je les emmerde tous. Je vais retrouver les bâtards qui ont fait ça même si ça doit être la dernière chose que je ferai à la tête de la Cosa Nostra. Ces enfoirés vont payer. Pour Antonio. » Elle le regardait sévèrement. Il avait raison de vouloir la mort de ses salauds, par contre pour ce qui était du reste... Qu'est-ce qu'il voulait dire en disant "la dernière chose qu'il ferait à la tête de la Cosa Nostra" ? Elle n'était pas du même avis ! « Vous pourrirez la vie de mon remplaçant de ma part. » Elle finit par lui balancer son poing dans l'épaule lorsqu'elle l'entendit prononçait ses dernières paroles. " Stupido ! " Accompagnant le geste à la parole elle lui rajouta une tape derrière la tête. " Arrête de dire des conneries ! Je ne pensais pas que tu baisserais les bras aussi facilement... Simplement parce que mon oncle... ton papa te fais la morale ! Va sérieusement falloir que tu te réveilles, on est plus des gosses Luca ! ... Tu es si lâche que ça ? " Elle ne voulait pas lui faire la morale, elle ne voulait pas le blesser, elle voulait simplement qu'il arrête ses conneries et qu'il se réveille. Il n'a pas le droit de laisser tomber la Cosa Nostra. Il n'a pas le droit de les laisser tomber elle. Elle espérait qu'il comprendrait, qu'Anjelica comprendrait sa démarche. Elle le connaissait, elle savait qu'il pouvait facilement s'emporter. Attrapant la bouteille, elle se resservait un autre verre, qu'elle ne tardait pas à avaler une nouvelle fois cul sec. Elle espérait que sa réserve de boisson n'ait pas été touché, qu'ils pourraient s'y servir le temps de remettre le bar en l'état. Anjelica avatt raison ils devaient ouvrir ce soir, ils ne devaient pas se laisser guider par la peur.
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Anjelica Zabini
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Jeu 2 Mai - 1:21


L L’image du corps inanimé de Nonno reste dans mon esprit. Ses yeux ouverts et emplis de souffrance pourtant si doux et plein de sagesse d’habitude. Quelqu’un s’en est pris à notre siège. Ce n’est pas une attaque faite au hasard. Ils ont voulu nous blesser et s’en prendre directement à la Cosa Nostra. La notre. Cette branche nouvelle arrivée en Angleterre. Je ne cessais de me demander s’il s’agissait d’un hasard. Ca ne pouvait pas l’être. Les larmes humidifiaient mes prunelles. J’aime notre monde. Notre Famille. Ses valeurs fortes et soudées. Et pourtant… Tant de cruauté dans le fond. Tant de morts. Tant de blessés. Je détestais cet aspect de la mafia qui n’arrêtait pas de refaire surface en ce moment. Antonio avait été au mauvais endroit. Et si cela avait été Rebekah ? Cela aurait très bien pu être ma cousine étendue sur le sol derrière ce bar. Merlin… Je ne supporterai pas une telle perte.

L’alcool que nous sert Rebekah semble soudainement salvateur. Grisant. Comme une bouée sortie de nul part, à laquelle on s’accroche tous les trois. Je tente de garder mon esprit à flot. Proposer des actions pour avancer, ne pas faiblir. Ce n’est pas évident. Mon esprit ne cesse de me poser l’image du corps du vieil homme que j’aimais tant. « Ne te sens pas obligée d’être là ce soir. Prends ta soirée. On fera le nécessaire. » Je hoche doucement la tête aux paroles de Luca. Il a raison, Rebekah a assez subi comme ça. Nous trouverons bien de la main d’oeuvre si besoin. « Non, je serais là, pour Nono… » Je ne peux m’empêcher de prendre sa main dans la mienne. « Il n’y aura bientôt plus de « tous ensemble » » Mon assassine se crispe légèrement sur celle de ma cousine alors que je relève les yeux vers Luca. Qu’est-ce qu’il raconte soudainement. Je plonge dans une incompréhension désabusée alors qu’une lettre arrive entre ma Rebekah et moi. Je me penche à ses côtés pour lire aussi son contenu alors que Luca s’éloigne avec la dépouille de Nonno. Mes yeux lisent, mais mon cerveau n’arrive pas à imprégner. Il refuse de comprendre les mots couchés sur le parchemin. Je reconnais l’écriture de notre père. De quand cette lettre date ? Pourquoi tous ces reproches à l’attention de mon frère alors qu’il n’est responsable de rien ? « Ton père t'as toi aussi contacté ? » Je réponds négativement silencieuse, seul mon visage se contentant de bouger lentement de gauche à droite. « Je comprends pas… » Lorsque mon frère revient, mes iris se plantent dans les siennes. Je cherche à saisir. Depuis quand cette menace plane au dessus de sa tête ? Il nous sert à boire. Tiens des paroles que je trouve absurde. Je ne vois personne à sa place. « Voglio dire, prima di tutto, chi prendiamo in giro? » Je vois dans la réaction de Rebekah, le reflet de la mienne. Si Luca ne se sent plus de lutter, il a au moins deux femmes autour de lui, prête à le relever de terre pour y arriver. « Arrête de dire des conneries ! Je ne pensais pas que tu baisserais les bras aussi facilement... Simplement parce que mon oncle... ton papa te fais la morale ! Va sérieusement falloir que tu te réveilles, on est plus des gosses Luca ! ... Tu es si lâche que ça ? » J’attrape mon verre que je bois cul sec. Je cherche un instant mes mots, tente de remettre de l’ordre dans les méandres qui se dressent dans mon esprit. Ca n’a pas de sens. Tout ce qui arrive. C’est orchestré d’avance. Je ne vois pas comment Luca aurait pu empêcher ce type de me planter un couteau alors qu’il était sorti de nul part durant une soirée. C’était ma faute. Je portais un débardeur, tatouage visible. Une métisse avec ce symbole à l’accent Italien, ça ne va pas courir les rues. Et puis… il était mort merde. Le type avait été puni de sa vie pour ça. Le message était clair pour la bande à laquelle il appartenait. Le plus compliqué c’était : Qui étaient-ils ? Aucun hasard quant à leur enlèvement ensuite ? Bordel. Je comprenais même pas. Et Antonio ce soir ? Un lien ?  « T’as pas le droit de laisser tomber Luca. Pas après tout ça. » Je remplis les verres vides à mon tour. « On va s’organiser. Il faut trouver le lien commun à tous ces évènements. » Voila. C’était aussi… simple que ça…


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