Une soirée en perspective, mais quelque part, tu n’y prends pas autant de plaisir qu’auparavant… Parce que tu ne pourrais pas y aller accompagner de celle qui te faisait vraiment envie. Tu allais être obligé de donner le change, de jouer comme tu l’avais toujours fait avec les filles autour de toi alors que toi tu n’avais d’yeux plus que pour Alcyone… Pourtant ton cousin avait quand même réussi à te convaincre que ça serait sympa d’y aller. Et puis… Tu n’allais pas rester à te morfondre dans ton dortoir n’est-ce pas ? Cela ne te ressemblait pas beaucoup. Dimka Dimitrov ? Se languissant d’une fille dans sa chambre ? Bonjour les ragots si ça se savait. Certes vous vous voyez toujours en cachette, mais quelque part tu avais un peu de mal avec le fait de ne pas pouvoir assumer quoique ce soit au grand jour avec elle… Qui l’aurait cru hein ? Toi qui n’assumait jamais rien, qui t’étais caché pendant des années avec Hestia pour une simple amitié et là ? On t’empêchait de te montrer avec une fille en particulier ? Cela réveillait forcément ton esprit rebelle, tu voulais évidement faire tout le contraire, mais tu savais que cela ruinerait vos chances de vous débarrasser pour de bon de vos fiançailles une bonne fois pour toute. Et Alcyone valait le fait que tu prennes sur toi et ne fasse pas tout foirer. Habillé d’un simple jean noir descendant parfaitement sur tes hanches et d’une chemise détachée en haut dévoilant un peu ton torse, tu avais rejoint ton cousin devant les escaliers qui menaient aux cachots et ensuite vous étiez sortis afin de transplaner jusqu’à l’endroit de la fête. Une fois arrivés là-bas, la fête battait déjà son plein, tu rentrais à peine à l’intérieur de la bâtisse que ton regard semblait scruter les filles, en réalité tu cherchais l’une d’entre elle, mais elle ne semblait pas être déjà arrivée, en revanche d’autre s’étaient bien rendu compte de ton arrivée et te faisais déjà les yeux doux. Si une part de toi à juste envie de les repousser ce qui ne te ressemble pas, tu prends sur toi.

Tu sais que tu dois donner le change, ne pas donner l’illusion qu’une autre hante tes pensées. C’est ainsi que tu te retrouves alors assis avec cette jeune femme presque installée sur tes genoux. Ton attitude, ton regard, tes gestes, tout ton être donne cette impression que tu flirt avec cette pauvre fille alors qu’en réalité il n’en est rien. Elle était très loin de te plaire, même s’il n’y avait pas eu Alcyone, peut-être que tu t’en serais servie afin qu’elle ouvre les cuisses pour une nuit et comme d’habitude tu l’aurais jetée ensuite. Ton intérêt fût piqué lorsqu’une étoile fit son entrée dans cette fameuse maison, ton regard fût tout de suite attiré vers elle pourtant tu fis de ton mieux pour ne pas la fixer, pour ne pas laisser ton regard descendre sur la robe qu’elle portait sans que ça en devienne louche, tu faisais de ton mieux pour contrôler tes pulsions en voyant ce mec bien trop près d’elle… Tu acceptais de danser te disant que peut-être cela te changerais les idées. Tes mains agrippent les hanches de la jeune femme, tu colles ton bassin au sien et pendant quelques instants tu imagines que c’est Alcyone que tu tiens de cette façon, tu penses à la nuit que vous allez passer et à tout ce que tu pourrais lui faire… Si tes gestes deviennent un peu plus langoureux ce n’est uniquement parce que c’était à la serpentarde que tu pensais. Et pourtant un seul regard envers elle réveillerait sans doute ta colère et ta jalousie alors tu évites. Si toi tu évitais, en revanche ce n’était pas forcément le cas d’Alcyone qui te rentrais dedans si bien que pendant quelques secondes t’avais cette impression d’être désorienté de l’avoir si près de toi. Quelques secondes plus tard, elle attaquait avec son venin habituel, sauf que cette fois tu ne prenais rien personnellement. C’était votre jeu, vous disputer devant tout le monde pour mieux vous retrouver par la suite.

« Je ne crois pas m’être beaucoup fatigué pour que tu ouvres les tiennes Alcy… » Rétorquais-tu alors en te traitant mentalement de connard, à ça… C’était typiquement le genre de phrase que tu aurais pu sortir si ça pique avait été réelle. Si tout n’avait pas été qu’un jeu. Mais quelque part c’était le genre de phrase que tu aurais préféré ne jamais dire, parce que tu ne la considérais pas de cette façon, jamais. Elle n’avait jamais été l’une de ses filles que tu avais juste baisées… « Fais-gaffe Greengrass pour un peu on pourrait croire que tu es jalouse. » Joueur, tu attrapais les hanches de l’autre fille et la collait à toi tandis que ton regard défiait la verte et argent. A quoi est-ce que tu jouais ? Tu voulais la rendre folle oui, folle de toi. Dans ton regard il y avait ce petit éclat qui montrait bien que tu ne faisais que jouer et il n’y avait qu’une personne te connaissant aussi bien qu’elle qui pouvait le déceler. La fille dont il tenait toujours les hanches semblait un peu perdu sans savoir quoi faire réellement. Lui foutre une claque parce que techniquement il n’avait pas réellement pris sa défense ou rester là et espérer finir dans ses draps. « Tu avais pourtant l’air de bien t’amuser, il ne te suffit pas ? » ajoutais-tu, arrogant, tandis que ton œil à toi allait désigner le garçon qu’Alcy avait abandonné pour venir les rejoindre.  Si tu ne montrais rien, en réalité s’avoir qu’il avait posé ses sales pattes sur Alcyone te rendait fou et bon sang… S’il n’y avait que vous deux dans cette pièce, il y a longtemps que tu l’aurais prise contre un mur et rappelé à qui elle appartenait…

Il y avait cette sensation grisante de jouer, tu devais bien l’avouer, la situation t’excitais quand même pas mal. En revanche tu avais tout de même conscience que tu allais sans doute trop loin et en même temps… N’en attendait-on donc pas moins de toi ? Si tu ne la traitais pas de cette façon est-ce que réellement les gens penseront que c’est fini entre vous ? Alors certes, tu jouais le jeu, tu y allais fort, mais au moins ce doute ne pourrait subsister et surtout tu te promettais de te faire pardonner par la suite. Lorsque vous ne serez plus que deux, lorsque vous n’aurez plus à faire semblant. En tout cas elle ne se démonte pas et tout ce que tu espères c’est qu’elle ne laisse pas une quelconque parole la toucher plus que de raison, tu ne pensais pas un mot de ce que tu étais en train de lui dire et tu l’avais prévenue, lorsque vous aviez décidé d’agir ainsi, qu’elle devrait s’attendre à ce que ce soit virulent entre eux et tu lui avais dit de ne pas croire une seule de tes paroles. Mais entre ce qui pouvait se passer lorsqu’ils étaient seuls et maintenant… Elle t’arrache un sourire, surtout en pensant qu’elle n’en pense pas un mot, qu’au contraire c’est ton nom qu’elle hurle quand tu te déchaines entre ses cuisses. « Ou peut-être que j’ai toujours trouvé toujours plus interessant ailleurs… » Tu voyais celle qui était à tes côtés sourire comme une pouffe à ta remarque et putain ce que tu avais envie de lui mettre ton poing dans sa gueule juste pour oser le faire. D’ailleurs tu le fermais ce poing et prenais sur toi pour ne pas que ça dérape. Lorsqu’elle rebondissait sur sa potentielle jalousie, une étincelle brillait dans tes yeux, certes, tu aurais aimé que votre premier baiser se soit passer autrement et en même temps… C’était un souvenir qu’aucun de vous deux ne pourrait oublier, le début de votre histoire.

« Je suis sûr que dans le fond tu as aimé. » Répondais-tu alors avec cet air toujours aussi arrogant. Avant de prendre la cruche qui te servait pour la soirée par la taille et la coller à toi. Parce que tu connaissais bien l’étoile, tu pouvais voir que ça ne lui avait pas plu et si tes doigts agrippent ses hanches tu t’arrêtes là, jouer oui, mais pas au péril de ce qui se passait entre vous, tu ne voulais pas lui faire plus de mal que ce que tu faisais déjà là juste pour sauvegarder les apparences. Parce que tu n’en es pas moins jaloux, tu finis par mentionner l’autre ordure qui a posé les mains sur elle. L’idée qu’elle aille le retrouver de nouveau te rendais dingue. Tu avais envie de la retenir par le bras de l’emmener ailleurs, de respirer son parfum dans son cou, l’embrasser et avoir cette certitude qu’elle était à toi. « Sans doute. » Répondais-tu dans un murmure lorsqu’elle passe à côté de toi. « Mais il ne te fera jamais autant d’effet que moi. » Un sourire amusé, tu la laissais alors partir et tu tentais de te concentrer sur la blonde qui t’accompagnais, mais en vain… Ton regard retournait toujours chercher ton étoile, sauf que pour le moment elle n’était pas là. Tu la remarquais rapidement lorsqu’elle réapparaissait, tu reconnaissais son regard, bon sang tu avais envie de plaquer tes lèvres contre sa bouche, tu ne pensais qu’à ça… Si bien que tu étais presque tenté d’embrasser l’autre greluche en imaginant que c’était Alcyone que tu avais contre toi… Dingue, oui tu étais en train de devenir complètement dingue… Ton regard est évidemment mauvais lorsqu’elle se rapproche du fameux Nicolas et il te faut énormément de self-contrôl pour ne pas exploser. Ton regard sur elle, tu sais ce qu’elle cherche à faire et cela réussi bien. Mais à ce jeu vous êtes deux, tu attrapes alors de nouveau le corps de la blondasse et te colle à elle dans une danse collée serrée et pourtant tu la regardes à peine, ton regard est rivé que la Greengrass et l’autre trou du cul que tu aurais tué sur place si tu avais eu une baguette à la place de tes yeux. Quand la danse est finie, tu ne te sens pas mieux, à vrai dire c’est même pire… La frustration te gagne c’est elle que tu veux… Pas une autre et tu finissais par te délaisser de la poupée barbie qui t’accompagnais cherchant l’étoile du regard, tu finissais par la voir revenir de la cuisine. De son regard elle te provoque, ton sourire lui répond et lorsque tu la vois s’éclipser, tu n’arrives pas à te raisonner, tu as besoin de la suivre, tu sors via une autre sortie afin que personne ne puisse faire le lien et dans la fraicheur de la nuit, tu finis par la rejoindre. Tu arrives derrières elle. T’es mains viennent entourer ses hanches à elle, passe sur son ventre afin de l’attirer contre toi tandis que ton nez trouve directement le chemin de son cou, tu inspires alors son odeur comme un junkie en manque.

« Je déteste quand ce connard te touche. » Disais-tu alors d’une voix plutôt rauque. « Je déteste quand tu le touche. » Mais tu n’étais pas idiot, tu savais que l’inverse était aussi vrai, qu’elle n’avait pas aimé que l’autre te touche et vice versa… Tu ne lui reprochais rien. A son contact ta colère s’était même apaisée, ce n’était rien d’autre que la frustration de ne pas pouvoir l’avoir pour toi. Il ne suffisait que de son contact à elle pour te calmer. Tu détestais aussi ce jeu que vous étiez obligé de jouer dans le fond, mais ça tu ne le disais pas à voix haute, tout simplement parce que vous n’aviez aucune autre solution, il n’y avait pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Tu posais un baiser dans son cou et soupirais un instant. « En revanche ça, c’est ce que je préfère. » Chuchotais-tu a son oreille. « Le moment où je te retrouve enfin. » Et parce que tu avais conscience de tes mots, que tu ne voulais pas donner cette impression que tu t’en foutais alors que ce n’était pas le cas, tu ajoutais… « Pardon pour mes paroles de tout à l’heure sur la piste de danse. » Il était rare que tu t’excuses, avec Alcyone en revanche ça arrivait plus souvent qu’avec d’autre, tout simplement parce que tu tenais réellement à elle.

Cela avait quelque chose d’exaltant de jouer ainsi, de s’envoyer des piques à la figure alors que vous n’en pensiez pas un mot. Mais parfois tu avais tout de même peur d’aller trop loin, dépasser la limite à ne pas franchir, celle où elle ne pardonnerait pas malgré le fait que tout n’était que comédie. En réalité tu n’étais plus le même depuis que vous vous étiez lancés dans cette relation exclusive. Là où avant tu aurais pris plaisir à voir toutes les filles te tourner autour, là où tu aurais joué avec chacune d’entre elle pour en avoir une différente chaque soir, c’était fini. Elles n’avaient plus d’attrait pour toi, il n’y avait que la Greengrass. Et si tu avais pensé que ça allait te passer, force était de constater que ça durait déjà depuis des mois et que tu n’étais toujours pas lassé. Bien au contraire, tu avais cette sensation de toujours la désirer encore plus fort à chaque fois. Le feu en toi ne cessait jamais de s’embraser pour elle. Si c’était les hanches d’une autre que tu serrais en cet instant, c’était celles de l’étoile dont tu rêvais et cette pensée ne te quittais pas un seul instant. Aucun de vous deux ne voulait lâcher le dernier mot, vous n’arrêtiez pas de surenchérir sur l’autre. A sa réplique, un faux sourire arrogant s’installe sur son visage. « Effectivement beaucoup moins savoureux que la satisfaction que d’ouvrir les cuisses d’une fille un peu plus… Difficile… Mais au final tu as fini comme toutes les autres. » Lâchais-tu alors avec cet air si satisfait alors que tu étais loin de penser ce que tu disais, vous pourriez obtenir chacun l’oscar du meilleur acteur à ce rythme-là. Quant au premier baiser que vous aviez échangé, tu t’en rappelais évidemment tout comme elle et puisqu’elle lançait le sujet tu ne pouvais pas t’empêcher de la taquiner à ce sujet-là également ! A sa réponse envers les Dimitrov, tu ne répondais pas, mais ton sourire lui voulait tout dire. Et alors qu’elle passait prêt de toi, la tête haute et fière, prête à rejoindre l’autre abruti qui osait poser ses mains sur elle, tu ne pouvais pas t’empêcher de lui glisser une dernière pique à l’oreille et sa réponse sonnait plus comme un défi qu’autre chose. Jaloux, tu ne supportais pas de la voir danser contre le fameux Nicolas et de ton côté tu te doutais qu’elle n’aimait pas non plus te voir danser avec celle qui te servait de pouffe pour la soirée. Vous cherchiez tous les deux à vous rendre jaloux, vous jouez avec ce fil rouge et tu décides finalement de la rejoindre lorsque tu la vois partir vers l’extérieur, n’en pouvant plus de te tenir éloigner.

A l’abris des regards, tes mains retrouvent sans mal la forme de ses courbes. Tu arrives derrière elle, l’enveloppe et évidemment elle ne fait rien pour te repousser. Tu exprimes alors ton mécontentement, ta bouche collée contre sa gorge et évidemment elle n’est pas en reste, t’arrachant un sourire, si sa manœuvre pour te rendre jaloux avait fonctionné, l’inverse était tout aussi vrai. Après un baiser sur sa gorge, peut-être même deux, tu t’excusais pour tes paroles. Parce que même si cela n’avait été que de la comédie, tu avais quand même eu peur d’avoir été trop loin. Elle se tourne, se rapproche de toi de cette façon, tes mains glissent doucement vers ses reins, la gardant tout contre toi. Et alors qu’elle te rassure aussi sur la fausseté de ses propos également, tu fonds alors sur ses lèvres tout comme elle avec ce besoin de la retrouver, ce besoin de l’avoir contre toi, de savoir que rien n’a changé entre vous. Le fait qu’en plus vos petites entrevues étaient devenues interdite, tu devais avouer que cela avait le don de t’exciter encore plus que d’avantage. Sauf que des pas et même des rires venaient faire exploser votre petite idylle et te ramenais en quelques secondes dans la réalité. Si Alcyone sursauta, tes mains, elles, se pressèrent tout contre elle, tu n’avais pas envie qu’elle s’éloigne, mais elle ne le fit pas. Sa main venait glisser dans la tienne et finalement vous vous enfonciez dans le jardin tel des enfants presque prit en flagrant délit. Tu avais senti ton cœur se mettre à battre plus vite sous la peur d’être surprit ensemble et que votre secret soit découvert. Lorsque vous vous arrêtiez enfin, ce fût la Greengrass qui reprit la parole en premier. Est-ce que vraiment ce serait plus simple quand elle ne serait plus à Poudlard ? Tu prenais surtout conscience que vous ne pourrez plus vous voir aussi souvent que c’était le cas à présent et quelque part cette crainte te contrariait légèrement, elle allait rentrer dans le monde des adultes et pas toi… Elle allait voir beaucoup plus de monde et si finalement elle se détournait de toi ? Tu enfouissais tout cela au fond de ton esprit, parce que tu n’étais pas censé penser ainsi, il n’y avait rien de plus entre vous n’est-ce pas ?

« Plus simple de faire le mur à Poudlard pour te rejoindre dans ton lit ? » Disais-tu alors légèrement amusé. Ceci dit, tu comprenais tout de même là où elle voulait en venir. Ton sourire retombe doucement à sa demande, tu deviens alors plus sérieux et viens doucement coller tes hanches aux siennes. Si la danse au début est plutôt légère, elle devient de plus en plus sensuelle au fil des minutes qui passent, vos corps se frôlent, se frottent, se cherchent… Loin de l’urgence de la fois ou vous étiez jeté l’un sur l’autre après avoir appris vos fiançailles, cette fois vous preniez votre temps pour faire monter le désir chez l’un, chez l’autre… Avant de vous abandonner au plaisir de la chair au beau milieu du jardin tout en ayant conscience qu’à tout moment vous pourriez être découverts…