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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Le danger ? Je me ris du danger HA HA (Grigri)  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 13 Sep - 18:01

Le danger ? Je me ris du danger HA HA
Dimitrov & Grayson

L’allée des embrumes n’est pas exacte la localisation qui convient le mieux à Roman. Ses parents risqueraient l’infarctus s’ils savaient que leur rejeton se baladait librement dans les rues les plus malfamées du chemin de traverse. Était-ce une simple erreur de l’étudiant ? S’était-il perdu – égaré en raison de ses pensées l’emportant dans le monde de l’oubli de son environnement ? Absolument pas. Le jeune homme venait de s’éclipser avec une discrétion exemplaire puisque sa cadette ne l’avait pas suivi, sans doute, trop concernée par une quelconque activité qui n’intéressait pas le jeune Grayson – comme les boutiques tiens. Elle lui avait répondu d'un laconique à plus tard, ce qui n'était guère étonnant de sa part. Il faut bien avouer que les deux Grayson s’ennuyaient fermement ce jour-là. Leurs parents avaient pensé leur faire un cadeau inestimable en leur accordant une journée parents-enfants…sur le papier ça sonnait plutôt sauf quand ceux-ci leur envoyaient un hibou pour le prévenir que le timing n’était pas le bon. Le jeune homme levait les yeux au ciel à ce souvenir. Il se rappelait la déception tentée de colère dans les iris de sa sœur, mais tous deux en avaient bien l’habitude. Comme tout bons parents absents qui tentent de se faire pardonner, ceux-ci avaient glisser quelques petites ressources pécuniaires à utiliser sans modération. Le frère et la sœur s’étaient simplement partagés le pactole avant d’arpenter les rues du chemin de Traverse relativement désert, au vu des derniers événements ce n’était pas bien étonnant. Plus les heures avançaient, plus les badauds disparaissaient. Bien sûr, le garçon et sa sœur étaient sensés se trouver dans l’un des endroits les plus sûrs du monde sorcier mais ça n’empêchait pas la paranoïa de s’installer dans l’esprit de certains sorciers. Dans un sens, Roman pouvait le comprendre. Le hic, c’est qu’il avait la légère tendance à n’en avoir rien à carrer de tout ça. Il n’était pas de ceux qui cogitaient dix ans à l’avance d’un probable avenir – non, Roman, lui, préférait vivre chaque jour et chaque heure à temps pleins sans être parasité par la peur.

Si ses parents avaient promis de rejoindre leurs rejetons pour l’heure du repas du soir, Roman n’y croyait pas vraiment. Ils étaient bien tous les mêmes, absorbés par leur travail et les heures s’égrainaient et après il suffisait d’envoyer un « oups » à leurs enfants. Dans le fond, Roman n’en avait pas grand-chose à faire non plus de passer la soirée avec ses parents. Il n’en était plus là. Il n’en ressentait pas le besoin. Son éducation ne s’était pas basée là-dessus, les repas familiaux obligatoires le soir, les câlins, les histoires…oh ils n’avaient pas manqué d’amour. Tous deux savaient à quel point, leur mère et leur père les aimaient. Ils n’avaient pas manqué d’attention après un cauchemar, mais le la passion de l’entreprise passait avant eux. Quant à sa sœur, il lui était parfois difficile de savoir à quoi elle pensait. Elle, qui voulait tant ressembler à ses parents et leur faire honneur. Aux yeux de Roman, sa sœur était parfaite en tout point mais cela ne semblait pas être de son avis et de celui de leur père, qui ne jurait que par son aîné. Drôle d’idée, cela dit en passant en voyant la motivation du garçon réduite à « papa, je veux dessiner moi. ». Mis sur le devant de la scène, Roman se prenait au jeu de celui qui se doit de charmer, non pas par son talent au fusain, mais par celui de l’oration devant une foule de journaliste et de clients. Cela lui prendrait du temps, mais avait-il vraiment le choix de repousser les attentes familiales pour quoi ? Explorer le monde, partir à l’aventure son calepin à la main comme dans ses rêves d’enfant ? Ce n’était pas réaliste, peut-être plus tard. Ah moins, que le jeune homme décroche bien avant d’être en mesure de changer de vie. Ce qui en soit n’était pas totalement improbable.

D’ailleurs, le jeune homme n’avait pas perdu de temps pour se rebeller en se trouvant dans cette allée lugubre. Roman, les mains dans les poches, n’esquissaient pas le moindre regard aux sorciers qu’il croisait. Il n’était plus le petit garçon effrayé qui se donnait un air de brave. Non, à présent, il se savait suffisamment brave pour affronter des ivrognes et des sorciers tombés bien bas, si bas, qu’ils vivaient à présent dans l’ombre – à la marge de la société. Au moins, on leur fichait la paix, se disait-il, en progressant dans les rues aux allures malades. Détonnait-il au milieu de tous ces gens vêtus peu coûteusement ? Il fallait avoir l’œil bien aiguisé car le garçon s’était camouflé. Il ne manquerait plus que l’on remarque le rejeton Grayson dans ce lieu…ses parents ne le lui pardonneraient jamais. Non, le Grayson cherchait quelque chose pouvant attiser sa curiosité – quoi de mieux que ces rues là ? Surtout qu’il avait entendu une rumeur d’un étudiant de l’Université que l’une des boutiques de l’allée posséderait un nouveau modèle de balais magique. Qui dit allée des embrumes dit magie noire évidemment, alors ce balai devait valoir le coup d’œil non ? Peut-être n’était-ce qu’une intox, toujours est-il que le brun n’allait pas perdre une occasion de satisfaire sa curiosité, surtout si celle-ci le menait à un balai hors compétition. Le garçon jeta un coup d’œil sur le gribouillis sur sa main comportant le nom de l’enseigne, ornée d’un corbeau noir. Ses yeux firent la navette entre le symbole sur sa peau et celui sur l’entrée – cela devait être ici. Le soleil se baissait et les rues s’assombrissaient. Le garçon y jeta un coup d’œil avant d’hausser les épaules et de pénétrer dans l’étrange bâtisse possédant une vitrine aussi repoussante qu’attirante au vu des artefacts qui lui faisaient de l’œil. En poussant le battant, le jeune homme remarqua que celui-ci coinçait, alors il força quelque peu et enfin la porte s’ouvrit.
Roman s’attendait à ce qu’une clochette retendît ou même un corbeau hurlait son arrivée, mais non, rien – le silence complet. Cependant, en faisant quelques pas, il perçut le son d’un craquement et un tintement étrange comme enroué. Baissant son regard sur le sol tout en relevant son pied droit, il remarqua la fameuse clochette écrasée sous sa chaussure. Levant un sourcil, c’est avec précaution qu’il s’avança dans la sombre pièce.

« Bonjour ! » lança-t-il, espérant sans aucun doute qu’un commerçant viendrait à sa rencontre. Seul le silence lui répondit.

Fronçant les sourcils, au lieu de reculer, il poursuivit son exploration, s’approchant de la deuxième partie de la boutique ou il devinait se trouver son Graal. C’est à ce moment-là qu’il entendit un bruit indiquant qu’il n’était pas seul dans la boutique.

« Hého, y’a quelqu’un ?! »
exprima le garçon en haussant le ton, inconscient que peut-être il pourrait être dangereux de rester dans cette boutique. Non lui, ce qu’il souhaitait s’était trouver son dû, ainsi sa journée ne serait pas complètement perdue.

FRIMELDA

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Grigori Dimitrov
Grigori Dimitrov
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Lumos
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Ven 27 Sep - 16:46
Le danger ? Je me ris du danger
ft. Grayson
Un tout nouveau modèle de balai en vente dans une boutique au nom imprononçable ? Forcément que Grigori était sur le coup. Par contre le problème avec les on dit des uns et des autres, c’est que glaner les bonnes informations, ce n’est pas simple. Finalement il avait réussi à obtenir l’endroit où se trouvait cette fameuse boutique. N’étant pas un grand fan du Shopping, voir même n’ayant jamais eu besoin de se bouger les fesses pour récupérer des affaires de sorciers, il ne connaissait pas vraiment le chemin de traverse, autant dire que le nom des bâtisses, non ça n’était pas rentré dans sa tête.
Le truc c’est que ce balai il le voulait beaucoup beaucoup, forcément, un balai qui permet d’avoir un avantage sur les autres ça l’intéressait énormément, ne serait ce que pour empêcher les autres équipes de Quidditch de l’avoir. Evidemment, Grigori n’était cependant pas des plus motivés pour y aller seul. C’est donc tout naturellement qu’il proposa à un des membres de l’équipe de Quidditch de Serpentard de venir avec lui. Ce dernier bien que peu motivé à bouger pour une simple rumeur, accepta néanmoins de suivre Grigori qui semblait convaincu qu’il n’y a pas de fumée sans feu et que personne n’inventerait d’histoires de balai un peu spécial sans une bonne raison. Et puis même si c’était un balai ringard, ils seraient fixés. Les deux joueurs de Quidditch s’apprêtaient donc à quitter l’enceinte de l’université quand le partenaire de jeu de Grigori lui demanda la boutique. Quelques secondes passèrent tandis que Grigori essayait de se souvenir de la prononciation exacte et au vu du regard de l’autre, ça n’était pas fameux. A quel moment quelqu’un pâlit quand on prononce mal un nom de boutique, bonne question, excellente même. C’était tout de même un brin vexant et Grigori s’apprêtait à l’envoyer bouler, étant un brin susceptible. Il n’en eut pas le temps, le gars se défilait prétextant qu’il avait mieux à faire tout d’un coup Mieux à faire qu’améliorer ses performances en Quidditch grâce à un simple balai, c’était totalement contre nature. Et puis il était un peu niais le gars non, ça le prenait comme ça. Grigori l’observa tandis que monsieur prenait la poudre d’escampette. Tant pis, il irait tout seul, il n’avait pas besoin de laquais de toute façon.

Trouver la boutique se révéla être un jeu d’enfant, coup du hasard ou bon sens de l’orientation, il aurait eu tendance à privilégier la seconde option par vantardise mais n’était sûr de rien. Devant la devanture, Grigori s’arrêta et observa l’entrée quelques secondes. Ce n’était pas du tout accueillant et là où beaucoup de gens se seraient posé la question quant au fait que cette boutique aurait pu être recommandé pour vendre tout un tas de choses, mais certainement pas du matériel de Quidditch, Grigori trouvait qu’au contraire c’était parfait. Le cadre ne donnait pas envie, attention, pour lui non plus ça n’était pas vraiment le lieu de rêve. En revanche, ça voulait dire une chose, que seul les gens motivés et déterminés passeraient la porte de la boutique. Oui, ça sentait un petit peu la magie noire dans l’air. Sauf que la magie noire, ça ne le faisait pas reculer le moins du monde, c’était son quotidien depuis qu’il était enfant don ça ne lui faisait ni chaud ni froid.


C’est sur cette belle pensée qu’il appuya sur la poignée de la boutique avant d’entrer. La porte n’était clairement pas huilée assez souvent puisqu’elle eut bien du mal à s’ouvrir. Il baissa les yeux sur le sol poussiéreux, avisant la petite clochette par terre. Très étrange façon de faire, il y a vraiment des gens qui pensent qu’il vaut mieux mettre une clochette par terre plutôt que de l’accrocher à la porte. Ça ne devait pas fonctionner des masses, avec son éclat métallique, tout le monde éviterait de marcher dessus afin de faire le moins de bruit possible. La boutique était plongée dans la pénombre et pourtant, il ne sortit pas sa baguette pour éclairer les alentours. Il n’avait pas la moindre idée des choses qui pouvait être entreposées sur les différentes étagères et ne souhaitait pas enquiquiner le gérant en éclairant des choses qui ne devraient pas l’être.
De toute façon, la seule chose qui intéressait Grigori c’était le balai. Il ne souhaitait faire la conversation à personne et se savait bien assez grand pour chiner et dégoter le balai au milieu d’un bazar sans nom. Déambulant dans la boutique, il constatait qu’un silence de plomb régnait, aucun étudiant n’était venu finalement ? A moins qu’ils aient tous été plus rapide que le Serpentard ? Il n’y croyait guère et espérait que non, n’ayant pas envie que toutes les autres maisons obtiennent ce fabuleux balai. En s’avançant vers la seconde pièce, après avoir fait le tour de la première et avoir constaté qu’il n’était pas le seul à avoir besoin d’un balai, la poussière était partout, c’était dégoutant. Mince si le propriétaire n’avait pas d’elfe de maisons, ça arrive, il avait au moins une femme non ? Elle ne pouvait pas tenir l’établissement propre cette andouille ? Décidément, l’éducation des filles se perdaient, c’était lamentable, elles servaient de moins en moins.

Tandis qu’il époussetait ses affaires, ne souhaitant pas faire négligé, même face à un gérant ne sachant pas rendre sa boutique impeccable, il entendit comme un gémissement étouffé. Alors franchement, chacun ses problèmes aurait pu être son crédo. La question qu’on aurait pu se poser alors c’est pourquoi allait-il droit sur le bruit. Un moment de bravoure ? Certainement pas, la seule chose qui l’importait c’était cette pièce et le potentiel balai qu’elle pouvait renfermer.
Du bout du doigt, il poussa la porte entrouverte, discrètement, s’attendant à ce qu’elle grince mais non, à moins que les voix qui venaient de couvrir le silence aient couvert en même temps le grincement. Possible, au vu de l’état de la boutique. Ce qu’ils se disaient, ça n’intéressait pas des masses le Serpentard, il n’écoutait tout simplement pas, son regard balayant la pièce pour trouver le balai. La seule chose qu’il vit c’est l’éclat vert qui éclaira toute la pièce. Liée à cette lumière, les mots venaient de faire sens dans son esprit. Il fit un pas en arrière très rapidement, déjà pour se mettre hors de portée de tout sort mortel, c’était plus prudent pas envie d’être le témoin assassiné.

C’est à cet instant précis qu’une espèce d’empoté trouva que c’était le moment pour entrer dans la boutique. Non mais déjà, ce n’était pas discret et Grigori était déjà en train d’espérer que le meurtrier soit un peu sourd. Oui, bah tous les meurtriers sont pas sensés avoir une audition parfaite, peut-être celui-ci avait quelques petits soucis, ce qui arrangeait grandement notre jeune sorcier. Sauf que l’autre niais là, non content de mettre en danger Grigori par sa simple présence, il avait vraisemblablement envie que cet endroit soit leur tombeau. Il marcha sur la sonnette, qui heureusement ne tinta pas fort, bonne nouvelle, mais le mieux c’est qu’il annonçait sa présence par un bonjour, crétin ! Grigori se glissa contre ce qui semblait être un Sombral empaillé, poussiéreux ça donnait envie d’éternuer ce truc. Dans un même temps il entendit un bruit de pas qui venait dans leur direction, forcément avec monsieur discrétion qui avançait droit vers le danger. Puis au cas où ce n’était pas assez la merde, au cas où par miracle l’autre était sourd comme un pot, voilà que monsieur décidait de demander s’il y avait quelqu’un.

Habituellement, Grigori était quelqu’un qu’on pourrait qualifier de plutôt chanceux, mais là, l’autre était tellement fouteur de merde que ça aurait été dur de contrebalancer. Par quel foutu hasard, l’autre meurtrier de pacotille, en sortant de son arrière-boutique posa le regard sur son canasson empaillé plutôt que de chercher qui était l’auteur du baroufe ? C’était quoi l’histoire de Crin-blanc là ? Il avait peur de se le faire voler ? Mais espèce de niais numéro deux, si tu as peur de te faire tirer ton canasson, tu le fous ailleurs, pas en plein milieu de la boutique.  
Et autant le gars pas discret, il aurait été facile de lui faire avaler qu’il ne s’était rien passé dans l’arrière-boutique, que personne n’était mort bla bla bla. Autant, avec un Grigori qui se cache parce que présageant que tout ça allait pas bien se terminer, le gars savait pertinemment qu’il n’avait pas été des plus discrets lui non plus et que témoin il y avait.
Mourir comme ça, certainement pas, enfin mourir tout court d’ailleurs, c’est bof comme planning Quoi qu’il en soit, profitant de l’effet de surprise, il balança un objet sur la tronche du type avant de jaillir hors de sa planque et là, autant dire qu’il aurait été difficile de faire comme s’il n’avait pas vu l’adolescent qui le mettait dans la mouise puisqu’il lui rentra carrément dedans. Il ne prit même pas le temps de dire aïe, de l’agresser, non la seule chose à faire c’était se barrer fissa. Il le poussa donc dans une autre allée. Pourquoi ne pas courir droit sur la sortie me direz-vous ? Tout simplement, une ligne droite, sans obstacle, même avec dix mètres à parcourir, impossible qu’il ait assomme le type, ils se prendraient donc un sort dans le dos et les sorts mortels, Grigori n’était pas tellement chaud pour les expérimenter. En revanche, comprenant bien que seule la discrétion les sortirait de là et un bon plan et que machin chose était tout sauf discret. Il avait plaqué sa main sur ses lèvres pour qu’il évite de faire le scandalisé. Il murmura à son oreille « Suis moi il faut qu’on se tire d’ici. » Comme pour répondre aux propos de Grigori, d’ailleurs quelle impolitesse que de participer à une conversation alors qu’on est pas convié, c’est incroyable ça, une voix résonna dans l’habitacle « Toutes les issues sont bloquées, vous êtes piégés. » Bon bah zigzagué entre les différentes allées pour atteindre la porte était proscrit… Il allait falloir un plan… un bon plan. Il commença par se décaler, essayant de se mettre hors de portée du type, expliquant à voix basse à son partenaire « C’est un tueur et il sait qu’on est là uniquement parce que TU as fait preuve d’aucune discrétion. C’est quoi ton problème ? Tu es incapable de garder ta bouche close pendant que tu mets ton nez partout ? »

Le meilleur endroit, d’après Grigori, c’était l’arrière-boutique, personne n’irait se placer délibérément à côté d’un cadavre, c’était donc leur meilleure chance que d’aller là-bas. Il se glissa donc vers la porte qu’il avait précédemment ouverte, entraînant son partenaire… enfin partenaire c’était un bien grand mot, il le foutait sacrément dans la merde le petit. Il se précipita dans la salle avant de la fermer d’un coup de baguette magique, avisant le cadavre au sol, il demanda à la personne vivante « Tu vas pas t’évanouir dis-moi, parce que c’est clair, je te porte pas, je te traîne pas, si tu t’évanouis, je te laisse là. » Quoi, autant annoncer la couleur directement


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Anonymous
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Sam 26 Oct - 22:01

Le danger ? Je me ris du danger HA HA
Dimitrov & Grayson

Quelle était étrange cette vieille boutique. Roman ne comprenait pas pourquoi il semblait ne pas avoir âmes qui y vivent. Il se retint de faire un tour sur lui-même s’attendant presque à voir le vendeur surgir derrière lui en disant SUPRISE. Eh bien, ce n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé par la suite. Toujours est-il que personne ne lui répondait alors le garçon avança de quelques pas en entendant un bruit de bottes qui frottaient le sol. Tiens, il y aurait tout de même un quelqu’un ? Sans trop le savoir pourquoi, son instinct lui disait de faire demi-tour sans trop tarder – étrange n’est-ce pas. Bon, absolument pas. Il faut dire que dans le genre flippant cette situation se prêtait plutôt bien à la définition. Seulement, Roman en avait tellement entendu sur l’allée des embrumes qu’il se demandait si c’était si étonnant que cela ? Peut-être pas. L’état désastreux de la boutique pouvait simplement appartenir à un vieux totalement négligé non ? Bon, l’explication qui semblait le plus le rassurer n’en restait pas moins la moins crédible…quoique. En fait, le garçon n’avait pas l’intention de se poser dix ans la question. Il voulait juste récupérer son balai et foutre le camp le plus vite possible d’ici de cet endroit crasseux.

C’est à ce moment-là précis qu’il apperçu l’hôte de la boutique pas net. Franchement, il allait plutôt bien avec sa bâtisse lui. Un vieux machin tout voûté, de longs cheveux grisonnants, vêtu de noir - le grand classique - et… une baguette à la main. Le sang de Roman ne fit qu’un tour aussi rapidement que ses yeux s’écarquillèrent. On n’accueille pas d’éventuels clients dans sa boutique baguette menaçante à la main – ça, le jeune homme en était particulièrement certain. Le temps d’esquisser un pas en retrait, les mains à mi-hauteur signifiant bêtement qu’il n’était pas là pour chercher une rixe. Oh, je ne dis pas que c’était utile – certainement très peu, mais sur la surprise son corps agit par instinct. Aussi rapidement, un objet non identifié vola dans la face du sorcier peu amène qui poussa un grognement autant colérique que douloureux. Franchement, si Roman en aurait eu le temps il aurait pu cligner des yeux d’incrédulité devant cette scène peu commune. Seulement, un jeune homme brun de son âge jaillit d’une cachette peu de temps – sans aucun doute l’agresseur du vieux monsieur ou sa victime…Ce qui semblait assez clair qu’à présent Grayson faisait parti du club des victimes avec l’autre garçon.

Celui-ci ne faisait vraiment pas dans la dentelle car il le percuta de plein-fouet, avant de l’entraîner le trainant par la manche dans une allée à vitesse grand V. Roman suivit le mouvement sans trop se poser de question, bien qu’il n’apprécie pas de se faire agresser de la sorte, le brun de son âge n’était pas le danger dans cette boutique – pas besoin d’être un génie pour le comprendre. Une fois dans l’allée, Roman sentit les mains de l’autre jeune homme sur sa bouche. Il écarquilla cette fois réellement les yeux avec une mine dégoutée – c’était quoi son problème à lui… berk. Il pensa très fort à dégage tes sales pattes de ma bouche crétin, mais se retint d’une part parce que le choc était toujours présent et que son cœur battait à tout rompre – croyez-moi ce n’était pas du à la soudaine proximité du brun. Comme si lui toucher les lèvres ne lui suffisait pas, il se mit à lui susurrer à l’oreille, son souffle chaud dans son cou. Roman allait le tuer, si ce n’était pas le vieux qui le faisait en premier – d’une part ça le ferait chier que ce soit à lui que revienne cet honneur !

« Toutes les issues sont bloquées, vous êtes piégés. »

Le regard plein de questions, Grayson n’en posa aucune. La situation malgré le côté mais bordel qu’est-ce qu’il se passe ! – lui semblait plus au moins clair. Cet type n’était pas net et il fallait se barrer très rapidement de là. Il jeta un regard peu avenant à son « sauveur » et dire que sans lui, Roman serait sans aucun doute à la morgue à ce moment-là. Est-ce que tout allait bien ? Eh bien non, vraiment pas, non…quelle idée à la con de se retrouver dans cette maudite boutique. Mais bien sûr, il fallait que le Gryffon se dise que c’était bien la meilleure idée de se rendre dans l’allée des embrumes – comme si papa et maman Grayson ne l’avait pas assez averti que ce n’était franchement pas un endroit pour de jeunes sorciers de bonne famille. Comme quoi, la morale qu’il faut toujours écouter ses parents n’est pas obsolète que cela – à méditer là-dessus, si le rouge et or en ressort vivant. Pour le coup, il ne pouvait qu’approuver le plan – si on pouvait appeler le bon sens de la sorte – de son compatriote de galère du jour.

« Tu te fous de moi ?! » dit-il, avant d’avoir repoussé les doigts de l’inconnu. « Mais bordel, qu’est-ce que tu lui as fait à lui ? T'as pissé dans sa soupe ou quoi ?! » poursuivit-il, en chuchotant le plus fort qu’il lui était permis sans non plus rameuter l’autre taré.

Non mais le comble, c’est que l’autre l’accusait encore. Ben voyons, c’est sûr qu’il avait prévu de tomber sur ce vieux dingo que l’autre avait énervé. Quel comble ! En plus, Roman ne savait pas dans quoi le jeune homme était trempé. Peut-être devrait-il garder un œil sur lui dans le doute ? Bon pour le moment, il ne lui semblait pas être la menace numéro une. Ah non, ça on le laissait au vieux fou qui les suivait à la trace en poussant des objets sur son passage pour tenter d’apercevoir les deux garçons.

« Courrez, courrez, vous n’irez pas bien loin mes agneaux… »

La vache. Complètement taré celui-là. Roman jeta un coup d’œil au brun, en levant un sourcil. En tout cas lui, n’appréciait pas de se faire traiter de brebis égarée mais bon pour le coup, il n’allait pas la ramener à voix haute. Pour l’instant, Roman suivait l’autre andouille sans trop demander son reste juqu’à l’arrière-boutique. Il leur fallait une sortie et le plus vite possible ! Peut-être venaient-ils de gagner quelques précieuses minutes mais il leur fallait une porte de sortie sinon, ils devraient se battre. A ce propos-là, Grayson se retrouvait avec sa fidèle baguette au creux de la main – hors de question de terminer comme une pauvre victime. En parlant de ça, le jeune homme détourna le regard vers le cadavre. Merde. Mais c’était quoi le problème de ces deux mecs à la fin !

« Rassure-moi, ce n’est pas toi qui l’a tué hein ? » demanda-t-il, peut-être pour faire la conversation ou dans une tentative d’utiliser sa voix rauque par le choc de l’événement, en tournant autour du pauvre homme sans vie.

Qui était-il ? Quelle famille venait de perdre une partie d’elle-même ? Le garçon serra la mâchoire. Il détestait l’injustice. Ses doigts se resserrèrent autour du manche de sa baguette, prêt à combattre. C’était idiot. Mais le jeune homme sentait son sang bouillonner dans ses veines. Après tout, il n’était pas un Gryffondor pour rien ! Son regard déterminer ne devait pas donner trop de faux espoir à son compagnon, celui-ci comprenait assez vite que Grayson ne reculerait pas si l’occasion se présentait de se retrouver face à l’assaillant.

« Tu parles beaucoup toi. » commenta-t-il, pensivement.

Était-ce une manière de masquer son stress ? C’était bien possible. Il prit un instant pour détailler l’autre sorcier. Sa tête lui disait quelque chose. Un étudiant sans aucun doute. Quant à remettre un nom, pour l’instant, son cerveau ne parvenait pas à se concentrer là-dessus tant que la menace au-dessus de leur tête pesait toujours.

« Soit on trouve une sortie fissa, soit on va devoir se décider à l’affronter. » poursuivit le brun, en scrutant l’arrière-boutique. « L’autre taré ne va pas tarder à nous tomber dessus le temps qu’il capte par où on est passé. J’imagine qu’il ne vaut mieux pas d’essayer de transplaner… »

C’est à ce moment-là que la porte émit un bruit sourd comme si le vieux venait de balancer un sortilège dessus. Cette fois-ci, ce fut Roman qui attrapa la manche de l’autre garçon et se mit à courir dans le bordel ambiant de l’arrière-boutique. Ne pouvaient-ils pas simplement tomber sur je-ne-sais-pas, peut-être une porte marquée sortie ou même une cheminette ? A ce train-là, Roman accepterait n’importe quoi. C’est sans doute la raison pourquoi, il poussa son compatriote dans la première armoire qu’il dégota et referma doucement la porte le souffle court. Les voilà dans un tête à tête tout à fait charmant. Son regard se fit acérer. Il valait mieux que l’autre ne la ramène pas quant à son choix de logis de secours.

« Pousse-toi un peu… » grogna-t-il, en sourdine en tentant de se caler le mieux possible vu les circonstances.


FRIMELDA

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