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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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J'ai un rendez vous quelque part [Alexis] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maxime Whitefield
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Dim 24 Avr - 12:10
J'ai un rendez vous quelque part
Alexis
Une odeur caractéristique flottait dans l’air, ce n’était pas à proprement parlé l’odeur de la mort. Non la mort n’avait pas du tout cette odeur mais souvent les hôpitaux avaient quand même une odeur caractéristique, un mélange de potions, une espèce de parfum un peu spécial certainement destiné à couvrir les odeurs de la mort justement mais ça me filait les chocotes et me donnait envie de me tirer d’ici rapidement pour sentir je ne sais pas moi l’odeur des fleurs, du parfum des gens – il y en a vraiment qui ont des parfums de folie – ou encore du gasoil. Ouai bah en même temps, je vivais à Londres, c’était une odeur persistante qu’il était difficile d’oublier. Pour ne rien arranger à mon envie de me tirer, très présente, la personne que j’allais voire n’était pas vraiment une amie, pire que ça, ça n’était pas une personne que j’estimais beaucoup et en prime pour les rares fois où je l’avais fréquenté, elle s’était montrée désagréable. Après, je ne pouvais pas dire que j’étais la personne la plus sympa quand j’étais avec mais il faut dire que l’agacer eh bien ça me plaisait beaucoup. Pourtant aujourd’hui, j’étais en mission, il ne fallait pas que je l’énerve, ce qui allait être compliqué vu que rien que ma tête la gavait et si elle m’énervait – ce qui arrivait habituellement quand je voyais sa tête – il ne fallait pas que je l’envoie bouler. Pas facile du tout, tout le monde en conviendra. Sauf que je n’étais pas là pour moi, ou plutôt si, j’étais impactée donc c’était un peu pour moi mais j’étais surtout là pour Kesabel. J’étais démunie, je voulais l’aider mais je n’avais pas assez de clés en main et malheureusement pour moi, la personne qui me semblait le plus adapté pour répondre à mes questions n’était autre qu’Alexis. Pourquoi fallait-il que ça soit elle sa meilleure pote ? Pourquoi ça n’était pas Soledad, ça aurait été tellement plus facile de discuter avec Soledad de Kesabel, je n’aurais pas eu la sensation qu’elle avait envie de m’étrangler à chaque phrase que je disais. Le problème c’est que Soledad et Kesabel ça n’était pas vraiment l’amour fou et qu’à l’heure actuel, celle qui connaissait le mieux mon adorable petit ami, c’était Alexis… youpi.

Allez, on inspire profondément, on expire et on avance de quelques pas tout en se répétant mentalement amabilité tu es l’amabilité même si je me le répétais encore deux, trois fois, c’est sûr j’allais y croire. J’avançai d’un pas tranquille en direction de l’endroit où était planquée, aux dernières nouvelles madame Fawley. J’avais essayé de faire les choses sans abuser de mon odorat, pour avoir à respirer le moins possible d’odeur que personnellement je trouvais franchement désagréable. « Il y a quelqu’un ? » Question purement inutile, je savais que oui et je n’avais jamais eu besoin de poser la question pour savoir la réponse à cette question. On va dire que c’était pour qu’elle sache que j’étais là et qu’elle ait le temps de composer un masque parfaitement détestable sur son visage. Je rejoignis mon docteur Watson préféré « Je trouvais que ça faisait longtemps qu’on avait pas passé un super moment ensemble. » pas de cadavre aujourd’hui, pas de piqûre et pas de virée dans le monde moldu ou dans une meute, un véritable plaisir, Alexis n’était clairement pas la personne avec qui je préférais vivre des aventures. « Je suis donc venue égayer ton quotidien, quelle chance tu as. » Non mais il fallait que je la guide dans les réactions qu’elle devait avoir, elle avait de la chance que je sois là, elle était contente de me voir et elle n’allait pas grogner. Bon j’avoue, elle avait l’air d’être un peu occupée, mais ça pouvait être un genre qu’elle se donnait. De toute façon, il n’était pas question que je sois éconduite et qu’elle me guide vers la sortie, j’étais butée et j’avais besoin de réponses, besoin d’aide.

Je la regardais, silencieuse quelques instants, essayant de deviner en l’observant ce que Kesabel pouvait bien lui trouver… à part le cul à la rigueur, j’avouais avoir un peu de mal, ils ne s’entraînaient pas vers le fond plutôt que vers la lumière tous les deux ? Non ça n'est pas le moment de penser à cela. « Je viens au sujet de Kesabel. » Ah, là sûrement que ça l’intéressait bien plus que de parler de moi et que ça donnait un sens au fait de parler avec moi. Sentant que la conversation allait durer, que cette même conversation n’allait pas forcément me plaire et ne sachant pas dans quoi je mettais les pieds et la façon qu’aurait Watson de se comporter, je demandais avec un grand sourire « Tu m’offres un thé ? » Oui, j’osais tout et peut être que ça ne se faisait pas vraiment mais si elle n’y pensait pas pour des raisons diverses et variées, je préférais être sympa et lui dire ce qu’il fallait faire. Quoi que, est ce qu’il était logique de lui demander un thé si elle n’avait pas l’intention de me parler, technique du pied dans la porte un peu brutale ? Qu’importe, au moins, elle saurait que c’était important pour moi et que ça allait être difficile de me déloger de cet endroit. Je ne lui fis pas l’affront de chercher un de ses tabourets pour m’installer… bon d’accord ça n’était pas par compassion envers elle, plutôt que j’étais incapable de rester assise, j’allais faire les cent pas, je le pressentais, marcher m’aidait à réfléchir et rester assise m’aurait mis les nerfs en pelote.
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Alexis Fawley
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Dim 1 Mai - 15:11
J'AI UN RENDEZ VOUS QUELQUE PARTService de médicomagie légale, Mi-janvier 2021 || Holmes & Dr WatsonDr Fawley a toujours aimé son travail. Trouvant sa vocation dans la lecture des entrailles des autres, elle a toujours aimé l’ambiance singulière qui règne dans le service de médicomagie légale de l’hôpital. La quiétude qui prédomine, le silence et le respect que s’imposent les visiteurs rendent les lieux paisibles. Loin du brouhaha des urgences où se jouent des courses contre la montre, la morgue est un endroit où le temps s’arrête et où il n’est plus question de vie ou de mort mais seulement de mort. Occupée à terminer l’autopsie d’un patient d’une trentaine d’année retrouvé dans un coin de l’Allée des embrumes, les marques sur son corps laissent supposer d’une fin de vie dans la douleur mais certainement pas d’une mort accidentelle. Lexi s’applique à peser les derniers organes en annotant divers commentaires sur son parchemin. Ces dernières semaines n’ont pas été simples pour la jeune femme. Entre son travail en tant que cheffe de service et les tâches qui lui incombent en tant que responsable d’une nouvelle étude clinique sur le gène sorcier, elle n’a guère de temps pour elle. Le gala en son « honneur » avançant à grands pas, la pression semble grimper chez la jeune femme, peu habituée aux soirées mondaines et autres frivolités du même genre. Même si elle sera accompagnée de ses amis lors de cette étape importante de sa vie, il faut l’avouer, Lexi est en proie aux doutes. Non pas qu’elle s’inquiète pour son discours ou pour les résultats de son étude, ce sont des choses qu’elle maîtrise et dans lesquelles elle est excellente. Ce qui tourmente son esprit, c’est plutôt les codes sociaux qui régissent ce type de soirée. Il faut dire que Lexi n’est pas du genre à apprécier qu’on lui lèche les bottes et la réciproque est tout aussi vrai. Devoir « se vendre » pour récolter des fonds pour son étude ne lui a jamais paru aussi stupide et elle maudit chaque jour le directeur de l’avoir mise dans cette situation qu’elle juge de grotesque. Elle aimerait mieux donner un colloque avec des collaborateurs internationaux planchant sur les mêmes recherches qu’elle plutôt que de devoir porter une robe ridicule et faire semblant de rire à des blagues insipides. Lexi n’est pas du genre à mâcher ses mots et c’est peut-être la raison pour laquelle elle craint cette soirée. Heureusement pour elle, ses plus proches amis ont répondu présents à l’invitation et leur présence sera d’un précieux réconfort.

Alors que la plume à papote magique s’active à noter les remarques de la jeune médicomage, une voix reconnaissable entre mille lui fait lever les yeux de sa feuille. Pas elle. Soupirant fortement à l’idée de revoir Maxime, une pointe de curiosité se glisse néanmoins en elle et l’empêche de fermer la porte de la morgue à clé pour qu’elle ne puisse pas accéder au havre de paix qu’elle s’est constituée au fur et à mesure des années. Comprenant aisément que Whitefield ne se déplaçait pas pour le plaisir de ses beaux yeux, l’idée que Kesabel puisse avoir des problèmes lui tord les boyaux. Et c’est la raison pour laquelle la gamine pénètre dans la pièce, la bouche en cœur, commençant déjà à agacer son acolyte de mésaventure. « Je n’ai pas besoin de toi pour égayer mon quotidien. » C’est la première phrase qui passe ses lèvres et Lexi ne peut s’empêcher d’être désagréable. Pourquoi ? Tout en Maxime la dégoûte. Cela fait plusieurs mois qu’elle ne l’a pas vu et il faut dire que c’était bien ainsi. Elles vivent bien loin l’une de l’autre. Alors pourquoi la jeune femme a-t-elle pris la peine de se déplacer jusqu’ici ?

La médicomage retourne auprès de son cadavre et avant qu’elle ne rajoute quelque chose, elle lui pointe un chariot sur lequel se trouve du matériel médical et exige d’un ton sec : « Mets un masque et reste loin de la table. » Hors de question qu’elle contamine quoi que ce soit ici. Lexi ne transige pas sur l’hygiène et elle scrute Maxime attentivement jusqu’à ce qu’elle s’exécute, s’assurant qu’elle sache comment positionner le masque sur son visage. Une fois que c’est fait, elle écoute d’une oreille distraite lui expliquer les raisons de sa venue. « Sérieusement ? » demande-t-elle sarcastique lorsqu’elle lui annonce qu’elle souhaite lui parler de Kesabel. « Moi qui pensais que tu étais là réellement parce que tu avais soif de ma présence. Me voilà déçue. » On ne peut pas dire que les deux jeunes femmes se soient vraiment bien entendues lors de leur dernière escapade. Pourtant, bien qu’elle n’ait absolument aucune once de sympathie pour elle, Lexi est bel et bien obligée de composer avec. Tout cela à cause de Kesabel. Que peut-il bien trouver à cette gamine impertinente ? Même si l’ancienne Serdaigle concède qu’elle possède un physique avantageux, tout le reste de sa personnalité ne correspond pas du tout à Kesabel. Un jour, il faudrait qu’elle demande à son ami. Retirant l’écarteur de la cage thoracique du patient, Lexi prend soin de n’abîmer aucun tissu afin de rendre le corps à la famille dans un état qui leur permettra de lui offrir un enterrement décent. Lorsque Maxime réclame un thé, Lexi relève les yeux de son patient et dit : « Tu t’es crue à la cafétéria ou quoi ? C’est une salle d’autopsie ici, pas un salon de thé. D’ailleurs, je suis étonnée qu’on t’ait laissée venir jusqu’ici. Il n’y avait personne à l’accueil du service pour te dire de gentiment patienter dans la salle d’attente ? » Qui allait-elle devoir licencier pour faute grave aujourd’hui ? C’est à Maxime de le lui dire.
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Jeu 14 Juil - 10:26
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Il fallut quoi, dix secondes, moins même, à Watson pour que j’ai déjà envie de lui faire manger des pissenlits par la racine. Non mais il y a pas à dire, elle avait un immense talent pour se mettre les gens à dos. En fait, j’en étais sûre si elle travaillait à la morgue, ça n’était pas parce qu’elle en rêvait enfant, bon en même temps qui peut rêver de ça je vous l’accorde, c’était son premier supérieur qui s’était rendu compte que les patients de la demoiselle préféraient encore mourir de leurs blessures plutôt que d’être soignés par cette foldingue et comme les seuls qui ne se plaignaient pas étaient les morts, sa vocation était toute trouvée. J’avais très envie de lui dire que si elle comptait sur des cadavres pour égayer son quotidien, c’était inquiétant quant à sa définition du mot égayer. Mais on avait dit quoi, aujourd’hui je serais quelqu’un qui ne ferait aucune remarque, je me mordillais même les lèvres pour ne pas répondre un truc sarcastique, pourtant ce n’est pas l’envie qui manquait.
 
Je m’apprêtais à la suivre, bien décidée à évoquer le sujet pour lequel j’étais venue jusqu’ici mais elle pointa des choses de la main avant de faire une fois de plus, preuve d’une grande politesse en exigeant des choses. Je dressai la tête avec un air de défi, n’ayant pas du tout envie d’avoir ce machin sur la tronche. « Je peux pas juste me tenir loin de la table ? » D’après son regard amical, ça n’était pas envisageable pour un sou. J’enfilai mon masque consciencieusement, il faut dire que l’autre dingue semblait à cheval sur le protocole médical, autant aller dans son sens si je voulais des réponses à mes problèmes.  Une fois le masque installé, les mains levées en l’air en signe de je ne touche à rien regarde et mon corps à distance de sa table, je l’observais essayant de savoir à son attitude si elle avait besoin de silence pour travailler… Le problème c’est que je ne voulais pas passer ma journée ici, l’odeur, le silence et l’interlocuteur, tout me dérangeait, je pris la parole. J’étais là pour Kesabel, à sa réponse pleine de sarcasme, je lui lançai un regard de haine pure, me répétant mon nouveau mantra  Si tu rétorques, tu n’obtiendras rien  je ne répondais donc pas la moindre parole, j’étais là pour aider Kesabel, j’étais capable de ne pas réagir. Comme si j’étais là pour elle, elle n’avait pas l’air au courant qu’elle était infréquentable et que les personnes qui l’appréciaient devaient se compter sur les doigts d’une seule main.

Comment ça je m’étais crue à la cafétéria ? Non mais elle me brisait le cœur là. Non seulement  j’avais le devoir de me taire pour obtenir quelque chose alors que j’avais envie de lui sauter à la gorge pour lui trancher la carotide et qu’elle ne puisse plus jamais ouvrir la bouche et dire des choses désagréables, hum des choses tout court en fait. Mais en prime je n’avais pas le droit à un thé… quelle conne « Purée heureusement qu’on met pas des petites étoiles sur Google aux lieux sorciers, pour sûr que tu aurais pas eu une note de folie. » Oui je sais silence, prendre sur soi tout ça tout ça non mais des fois c’est trop. Très bien pas de thé, ça éviterait quelle se le prenne dans la tête c’est peut être pas une mauvaise solution. Bon maintenant elle parlait de mon arrivée ici, que j’aurais dû attendre dans la salle d’attente, c’était trop vraiment elle me prenait pour la con du coin « Demander son chemin aux gens c’est pas utile quand on ne peut pas se débrouiller ? J’ai un odorat pour me repérer. En plus si j’avais suivi le protocole à savoir prévenir que je voulais te voir et patienter dans un coin, tu ne serais jamais venue ou tu m’aurais fait attendre trois heures. » Qu’elle ne nie pas, ça lui ressemblait bien trop pour que ça ne soit pas la vérité. Là, elle ne pouvait pas faire comme si je n’existais pas puisque j’étais là. D’ailleurs, pour la motiver à s’intéresser à moi et ne pas me faire attendre inutilement « Ton patient étant mort, je suppose qu’il ne va pas se plaindre si tu fais autre chose. Moi en revanche ne pas toucher à tout c’est compliqué. » Bon c’était la vérité je voyais pleins d’objets que j’avais très très envie de toucher mais ce n’était pas le principal « Tu peux faire une pause ? C’est important. » Pas vital mais ce qu’elle faisait ne l’était pas non plus et je n’avais pas envie de passer plus de temps que nécessaire. Histoire de lui donner un petit coup de mains et qu’elle s’intéresse à moi, je m’approchais d’un endroit où il y avait pleins d’ustensiles étranges « ça sert à quoi ce truc là? Je peux toucher? »

Ah non mais elle avait intérêt à bouger parce que moi de mon côté j’étais plus que motivée pour obtenir toute son attention et qu’elle ne soit plus capable de faire son travail. Il lui fallait bien une raison pour qu’elle continue de me détester en plus.  Qu’est ce que c’était chiant ce truc que j’avais sur la bouche et le nez en plus, j’avais l’impression que ça m’empêchait de bien respirer, comment on pouvait sentir les odeurs avec ce truc là, ça n’était pas pratique du tout. Il y avait vraiment des gens qui le portaient genre tout le temps ? Les tarés sérieux, c’est impensable... en plus j’étais sûre qu’elle l’avait fait exprès et qu’il y avait pleins d’autres trucs pour ne pas contaminer une scène de crime... euh d’autopsie pardon, genre des sortilèges, des potions. « Juste pour info, Est-ce que dans la salle d’attente il y a du thé? Non parce que je peux aussi aller me faire un thé et revenir ici pour te parler pendant que tu … tu fais quoi d’ailleurs ? » Bon il fallait juste qu’elle me dise vers où était la salle de pause parce qu’avec ce masque mon odorat était fortement impacté et en prime, le thé dans une  boîte en fer ou en sachet fermé ça ne sentait jamais énormément. Ah je sentais que Watson était ravie de me voir, cette journée me permettrait presque de ne pas penser sans arrêt à l’anniversaire de Lua et à mon inutilité pour Kesabel
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Jeu 14 Juil - 20:13
J'AI UN RENDEZ VOUS QUELQUE PARTService de médicomagie légale, Mi-janvier 2021 || Holmes & Dr WatsonS’il y avait bien une chose que Lexi détestait, c’était bien qu’on la dérange dans son travail. Elle haïssait ceux qui ignoraient comment patienter ou prendre rendez-vous. Cela n’était pourtant pas bien compliqué de solliciter le secrétariat afin de réclamer une audience ? Non ? Et bien apparemment, ce concept était trop difficile à appréhender pour Maxime Whitefield, que la jeune médicomage n’avait pas revu depuis plusieurs mois et qui ne s’en portait pas plus mal. Étrangement, leur dernière entrevue en tête-à-tête s’était soldée par une curieuse avalanche de mauvaises coïncidences ayant entraînée de biens mauvais souvenirs. Depuis, Lexi en était persuadée, Maxime attirait les ennuis. Elle attirait des ennuis à Lexi, elle attirait des ennuis à Kesabel, et en prime, elle s’attirait des ennuis à elle-même tout en en étant parfaitement consciente. Franchement, cela semblait logique que débarquer ainsi dans la salle d’autopsie ne présageait rien de bon pour elle et si elle n’avait pas été la petite-amie de Kesabel (que ce mot sonnait mal dans son esprit !), probablement que Lexi l’aurait chassé sans sommation et lui aurait adressé son regard des plus furieux. Maxime avait de la chance, Lexi se contentait seulement d’être désagréable avec elle. Mais elle y était obligée. Maxime entrait dans son espace personnel en venant ici la déranger en pleine autopsie et elle cherchait déjà à ne pas respecter les règles qu’impose ce lieu. Le masque était obligatoire et Lexi la fusilla du regard jusqu’à ce qu’elle s’exécute. Lexi espérait peut-être que l’inconfort provoqué par le port d’un masque chirurgical pour la première fois lui rabattra le caquet mais ce ne fut pas le cas, Maxime rouvrit la bouche bien trop rapidement, expliquant qu’elle était là pour évoquer la situation de Kesabel. Sans blague.

Kesabel était le seul lien tangible existant entre les deux femmes si on excluait leur virée romantique aux abords d’une forêt écossaise. Ensuite, elle réclama à boire et Lexi ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Cette femme était une énigme pour la médicomage ; est-elle sotte à ce point ? Pensait-elle réellement qu’elle pourrait obtenir un thé dans la pièce où elles étaient ? Soupirant fortement, elle ne put s’empêcher un sourire narquois de s’installer sous son masque lorsqu’elle enchérit sur le fait que Lexi obtiendrait une note pitoyable si l’on devait noter son service. « Aucun de mes patients ne s’est jamais plaint. » dit-elle, amusée de cette situation grotesque. « Et j’ai un des taux de satisfaction les plus hauts de l’hôpital, ne t’en déplaise. » Lexi faisait bien son travail et ses collaborateurs également, elle ne s’entourait que des meilleurs, voilà pourquoi son service tournait parfaitement bien. Les qualités de ses employés n’étaient plus à démontrer. Sauf celles du secrétariat peut-être. « Donc si je suis ton raisonnement, parce que tu peux te débrouiller seule, ça te donne le droit de débarquer sans t’annoncer dans ma salle d’autopsie, sur un lieu où aucun civil n’est autorisé à entrer et dont le respect envers le défunt se doit d’être respecté ? Désolée Maxime, tu ne feras pas croire que tu es dans ton bon droit. Et si tu n’étais pas avec Kesabel, je peux t’assurer que tu te souviendrais de cet affront. » Elle ajouta : « Et ce n’est pas parce que tu es avec Kesabel que tu as le droit à un passe-droit. Je t’aurai fait attendre le temps que j’aurai jugé nécessaire. » La cheffe de service secoua la tête, passablement agacée par la désinvolture manifeste de Maxime qui n’essayait même pas d’être respectueuse. « Il est peut-être mort mais il mérite que je m’occupe de lui dans les règles de l’art. » Elle releva les yeux vers Maxime lorsqu’elle expliqua qu’elle ne pourrait pas s’empêcher de toucher à quoi que ce soit. « Laisse tes bactéries partout dans cette pièce et je te jure que tu vas t’en souvenir. » Elle soupira doucement, comprenant qu’elle ne la lâcherait pas avant qu’elle lui accorde du temps. C’était important apparemment. Qu’est-ce qui était suffisamment important pour qu’elle daigne se déplacer jusqu’ici pour lui en parler en face ? Elle avait besoin de conseils sur comment satisfaire le loup-garou ? Elle avait envie de lui organiser un anniversaire surprise lol ? Qu’est-ce qui justifiait qu’elle en vienne à venir la voir elle ? Elle n’avait pas dû avoir le choix pour s’en remettre à Lexi. Cela signifiait également qu’elle était la seule à la renseigner et en cela, sa requête était intrigante. « Putain on dirait un gosse de quatre ans, t’es tout bonnement insupportable. » Même pire que ça. « Tu peux attendre cinq minutes non ? J’ai presque fini. Ce que je fais aussi c’est important. » Kesabel n’était pas mourant donc autant terminer son autopsie proprement. Elle s’affaira à nouveau auprès du cadavre.

Gardant néanmoins un œil attentif sur tous les faits et gestes de Maxime, Lexi entreprit de recoudre la cage thoracique de son patient tout en prenant quelques notes orales sur les derniers soins à effectuer tandis que la plume à papote s’agitait dans tous les sens afin de retranscrire chacune de ses paroles. Alors qu’elle s’apprêtait à mettre le corps dans la chambre froide, Maxime, incapable de patienter demanda s’il y avait du thé dans la salle d’attente. D’un ton sec, elle répondit : « Non. » Voilà, simple concis. Lexi se mordit la lèvre afin d’éviter de la tuer sur place. Cela ne se voyait donc pas ce qu’elle faisait ? « Là ? Je suis en train me faire les ongles, cela n’était donc pas évident ? » Levant les yeux au ciel, elle déclara : « Et j’ai fini. » Poussant la table d’autopsie jusqu’au frigo réfrigéré, à l’aide de sa baguette, le corps du défunt se plaça dans la chambre frigorifique. Elle retira ses gants et son masque et les jeta dans une poubelle avant de sortir de la pièce. « Suis-moi. » dit-elle, agacée. De toute manière, elle allait lui casser les pieds jusqu’à ce qu’elle accepte de lui parler et Lexi n’avait pas envie de se la coltiner pendant toute la journée, elle avait mieux à faire. Elles traversèrent la salle d’autopsie et parcoururent quelques dizaines de mètres dans les couloirs, passant devant diverses autres salles ou bureaux avant d’arriver devant la porte d’un bureau où des lettres d’or indiquaient « Dr Alexis Fawley, cheffe de service de médicomagie légale ». Elles pénétrèrent dans un silence religieux dans la pièce. Lexi ouvrit les stores qu’elle n’avait pas pris le temps de lever en débutant son service, éclairant la pièce par la même occasion. Celle-ci n’était pas bien grand mais très bien agencée. Il y avait sur la gauche son bureau sur lequel s’entassait une montagne de dossiers et de courriers dont elle devait s’occuper. D’immenses armoires longeaient les murs dans lesquelles se trouvaient les archives et autres bons de commande. Et sur la droite, on pouvait trouver deux fauteuils dont Lexi se servait en définitive assez peu. Lexi lui fit un signe de main afin qu’elle s’installe dans l’un d’entre eux. « Ne touche à rien. » Elle ouvrit la porte attenante à son bureau qui donnait sur la salle de pause et se fit couler un café tout en faisant chauffer de l’eau pour son invitée. Une fois les deux tasses chaudes, elle revient dans son bureau et en tendit une à Maxime : « Il n’y avait que du thé à la menthe. » Lexi s’installe dans le second fauteuil et avala une gorgée de son café avant de dire : « Je t’écoute. Que puis-je faire pour toi ? » Avec attention. lol. Ses yeux divaguèrent sur son bureau, ennuyée, attendant qu’elle daigne lui signifier la véritable raison de sa présence. Kesabel comptait plus que tout à ses yeux et il était probablement la personne en qui elle avait le plus confiance et c’était aussi la raison pour laquelle la seule touche personnelle dans cette pièce froide et austère était une vieille photo d’eux deux datant de Poudlard qui était placée religieusement sur le bureau en acajou. Une chose était certaine, elle n’était probablement pas là pour une broutille. L’esprit de Lexi tourbillonnait mais étrangement, elle ne voyait pas sur quel sujet elle pouvait bien être utile à Maxime.
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Mar 9 Aoû - 12:56
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Aucun patient ne s’était jamais plaint, mais attendez c’est qu’elle faisait de l’humour ? Attendez quoi ? Cette fille savait faire de l’humour. Oh il allait neiger, quelle bonne nouvelle, moi qui adorais la neige. Ou alors, ça n’était pas de l’humour, oh tout à fait possible qu’elle soit assez con pour croire que ses patients pouvaient se plaindre. Je hochai la tête, il ne fallait pas contrarier les fous « Une chance que tu ne sois pas nécromancienne, tu n'aurais pas trop apprécié les messages des morts. » Oui bon... je ne la contrariais pas en disant cela, si ? Le taux de satisfaction le plus haut de l’hôpital, forcément qu’elle était con elle, ses patients étaient déjà morts, il ne pouvait pas y avoir de mauvaise critique du style, mon enfant qui avait la variole est mort à cause du médicomage. Non mais je ne devais pas trop rétorquer, ce n’est pas parce qu’elle était chiante comme pas permis que moi je devais l’être aussi. Je devais me concentrer sur mon objectif, aider Kesabel.  

Ah ça y est, elle était lancée la relou de première, elle récapitulait tout, un problème de mémoire probablement, insistant sur certains termes comme si ça allait me faire frémir, m’inquiéter ou quoi que ce soit d’autres, pas vraiment. Je retenais, très très difficilement un sourire lorsqu’elle parla de Kesabel, alors si je pouvais me permettre – au moins par la pensée - si je n’étais pas avec Kesabel, je ne serais pas venue la voir. Nos vies ne se seraient d’ailleurs probablement jamais croisé si je n’étais pas avec Kesabel et je ne m’en porterais pas plus mal. Elle se contredisait dans la phrase d’après en disant que je n’avais pas de passe-droit, bah si puisque j’étais là, je n’étais pas chassé de cet endroit et ma simple présence en ces lieux l’empêchait de me faire attendre pendant trois plombes. J’allais l’agacer en étant là, même si je ne touchais à rien – pour le moment – et elle allait accélérer la cadence sans même s’en rendre compte, ce qu’elle n’aurait pas fait si je n’étais pas continuellement sous son nez. Qu’elle ne cherche pas, je savais exactement ce que je devais faire et je le faisais sans l’ombre d’une hésitation. Qu’elle s’occupe de son macchabé dans les règles de l’art si elle voulait, c’était son taff après tout, en revanche qu’elle ne me fasse pas croire que c’était urgent. A sa menace, je me rebiffais « Ne fais pas l’erreur de me sous-estimer, ne crois pas une seconde que je te laisserais m’attaquer sans répliquer. » Je ne parlais même pas de triompher d’un combat, quand bien même j’étais persuadée de pouvoir la dégommer, juste qu’elle arrête de croire que j’étais un petit truc fragile qui se laisserais cogner ou râler dessus. Bon j’aurais des problèmes si je la cognais, Kesabel ne serait pas ultra ravi, mais c’était sa pote le problème aussi, comment il faisait pour ne pas avoir envie de prendre sa tête pour la fracasse contre un mur c’est dingue quand même.

Je crois qu’il y a certaines choses dans la vie que Watson avait un peu de mal à saisir, attendre que les choses viennent à nous ça fonctionne oui, mais c’est long. Ne pas harceler son interlocuteur quand il a une information que nous voulons, ou qu’il peut agir sur des choses selon son bon vouloir, c’est inutile. Nous avons tous tendance à vouloir nous débarrasser des trucs qui nous agacent, un client relou sera servi plus rapidement qu’un calme, pour qu’il nous foute la grappe. Etant donné que je n’avais aucune foutue envie d’être ici, mon but était donc que ça aille vite et pas qu’elle bidouille trois plombes un mort à côté de moi. Attendre cinq minutes, est ce que je pouvais attendre cinq minutes… hum c’est quand même long cinq minutes, plutôt que de râler, j’allais la rendre ouf et pour ça, le mieux c’était de marcher, oh oui je sentais bien son regard sur moi mais il m’indifférait. En prime, je lui demandais s’il y avait du thé, non… comment ça non ? Purée mais c’est pas vrai quel endroit de malheur et elle avait des notes excellentes elle avait dit, quel hypocrisie. Non mais après c’est ma faute, je me doutais que ça ne serait pas l’hôte de rêve, j’aurais dû songer à prendre des sachets de thé. Le seul moment où je m’intéressais un peu à son travail et je lui demandais ce qu’elle faisait, elle se payait ma tronche. C’est bien la peine de poser des questions. Ah elle avait fini ? Cool ! Bien sûr que je la suivais, je n’allais pas rester ici toute seule, elle était marrante elle, allez hop je lui emboitais le pas joyeusement, comme quoi quand elle faisait des efforts, tout se passait bien.

Une fois dans son bureau, j’observais quel genre de bureau elle avait et je devais bien reconnaître que ça lui ressemblait. Il y avait beaucoup de papiers dis donc, un mouvement de main fit que je quittais du regard ce que j’observais pour constater qu’elle m’indiquait un fauteuil tout en me disant de ne rien toucher « Compliqué de s’asseoir si je ne peux pas le toucher. » Hein ? Du foutage de tronche ? Oui totalement. Je m’installai malgré tout dans le fauteuil et lorsqu’elle revint, ce fut avec deux tasses et l’information qu’il n’y avait que du thé à la menthe « ça ira très bien. » Déjà elle avait du thé et elle en donnait, ouh que ça devait être compliqué pour elle. Je trempais mes lèvres dans le breuvage brûlant et grimaçai, même si je m’y attendais. Sa question me fit soupirer, pourtant ça n’était pas la question en elle-même ni le fait qu’elle me la pose, plutôt le fait d’être dépassé et de ne pas savoir comment résoudre le problème. « Dans quelques temps, ce sera l’anniversaire de Lua. » Elle en savait certainement bien plus sur la vie de Kesabel que moi, je ne lui fis pas l’affront de préciser qui était Lua. De la même façon, je n’avais pas envie qu’elle fasse la moindre remarque pour me prouver qu’elle le connaissait mieux que je le connaîtrais jamais, c’était un fait et elle n’avait rien besoin de dire. « Depuis des années, il exécute un rituel sordide où il achète un gâteau d’anniversaire, il boit comme un trou et il va chez sa mère. Pour moi, ça n’a rien de bon de faire ça. Je comprends que la mort de Lua lui pèse. » J’avais été à deux doigts de lui dire que j’avais perdu assez de gens proche de moi pour pouvoir me mettre à sa place mais je n’en fis rien. S’il y avait bien quelqu’un qui n’aurait aucune compassion, c’était elle et si c’était pour me faire rabrouer à ce sujet, entendre comme si c’était la même chose ou quoi que ce soit de désagréable, je savais que je lui balancerai mon poing dans la tête et ça n’était pas recommandé pour une bonne discussion. Je repris après un silence « Mais je crois qu’en faisant ça, c’est autant lui qu’il puni que sa mère et je voudrais essayer de faire en sorte non pas qu’il passe à autre chose, il oubliera jamais et cette date lui fera toujours mal au cœur, mais que son rituel change. Je me dis que tu le connais, est ce que déjà cette envie est vouée à l’échec et je perds mon temps ? Est-ce que moi je peux l’aider ? Qu’est ce que je peux faire ? » Est-ce qu’elle aurait envie de me filer un coup de main ? Rien était moins sûr.


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Ven 21 Oct - 12:58
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Exaspérée par la présence de Maxime, Dr Fawley tentait, comme elle le pouvait, de ne pas succomber à l’agacement que lui procurait cette personne. Elle avait rencontré Maxime à quelques reprises et à chaque fois, elle ne lui avait pas fait grande impression. Au contraire. Elle l’avait trouvé énervante, immature et bien trop insolente ; une chieuse dans toute sa splendeur. Si Lexi ne comprenait absolument pas ce que Kesabel lui trouvait en dehors qu’elle avait un physique plutôt acceptable, elle n’avait malheureusement pas voix au chapitre dans cette histoire et le laissait commettre de lui-même bien des erreurs. Elle se demandait parfois pourquoi il avait soudainement changé son fusil d’épaule sa baguette de main à vouloir une « relation » avec une femme, lui qui s’était toujours cantonné aux aventures éphémères. C’était peut-être le signe qu’il évoluait, là où Lexi demeurait au point mort, ne faisant confiance qu’à un nombre très limité de personnes, ne laissant pénétrer dans son cercle privé que ceux en qui elle avait confiance. Et elle pouvait le dire sans sourciller, Maxime ne faisait certainement pas partie d’entre eux. Qu’elle ose venir ici sur son lieu de travail témoignait bien du manque de respect qu’elle avait pour l’emploi qu’elle exerçait ici, tout comme pour les tâches et missions qui lui étaient attribuées. « Et pourquoi pas ? Les morts ont tellement à nous apprendre. » commenta la jeune femme qui, en passant une bonne partie de sa vie à faire la lumière sur les derniers instants de ses patients, avait réalisé que les morts sont parfois de bien meilleurs messagers que les vivants. Gardant l’esprit concentré sur ce qu’elle faisait, Lexi avait néanmoins un œil très attentif sur ce que Whitefield faisait ; elle n’était pas dupe sur ce qu’elle était en train de manigancer. Elle tentait et par tous les moyens possibles d’attirer son attention afin qu’elle lui consacre du temps mais Lexi n’était pas du genre à partir d’une salle d’autopsie sans terminer son travail et lui intima de ne rien toucher, sous peine de représailles. « Je ne te sous-estime pas du tout Maxime, loin de là. » Au contraire. Elle n’était peut-être qu’une gamine écervelée, mais Lexi l’avait vu au combat, elle l’avait aussi vu lors de leur périple dans les contrées écossaises et même si elle avait le tempérament intrépide de sa maison, elle n’était pas une faible chose sans défense, quand bien même que Lexi la coucherait au sol sans grande difficulté, et cela, elle en était persuadée. Parvenant à la faire patienter sans provoquer une énième guerre mondiale, Lexi termina son travail avant de faire signe à Maxime de la suivre dans les couloirs du service. Arrivées devant la porte de son bureau, elle fit signe à Maxime de s’installer tout en lui intimant de ne rien toucher. Levant les yeux au ciel quant à sa remarque qui manquait clairement de clairvoyance et d’inférence, Lexi préféra ne rien répondre et se rendit dans la salle de pause du personnel afin de prendre une tasse de café et de thé pour Miss reloue. Une fois revenue auprès d’elle, Lexi élabora mille explications qui pouvaient avoir décidé Maxime à venir la consulter elle. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle devait vraiment être désespérée pour faire appel à Lexi. Pourtant, lorsqu’elle lui expliqua la raison de sa venue, tout sembla soudainement plus clair.

Lua. Que Kesabel lui ait parlé de sa sœur interrogea suffisamment Lexi pour qu’elle prenne un air songeur. C’était une partie de sa vie qu’il livrait assez peu en définitive et Lexi se souvenait de l’instant précis où il lui en avait parlé pour la première fois alors qu’elle était elle-même affligée d’émotions contradictoires entre culpabilité et liberté suite au décès accidentel de son père. Pour la première fois depuis que Maxime était entrée dans son service, la jeune femme l’écoutait attentivement. Lexi garda le silence durant toute la durée de l’explication et lorsqu’elle finit par lui demander son aide, les yeux de la jeune femme se perdirent dans le vide, pensive. « Cette période est toujours difficile pour lui. ». C’était souvent à ces moments-là qu’il devenait plus colérique, plus énervé, moins patient. Lexi comprenait cela, elle s’en était elle-même rendue compte ; elle aussi devenait aussi plus taciturne, plus hargneuse, moins encline à la sympathie lol lorsque la date anniversaire de la mort de son père approchait. C’était des moments qu’ils avaient souvent passé ensemble par le passé, Lexi nécessitant plus d’attention que d’ordinaire à ces périodes, même si elle ne l’avouait jamais vraiment. La présence de Kesabel auprès d’elle depuis son adolescence l’aidait à surmonter les épreuves. Elle imaginait qu’il était de même pour lui, raison pour laquelle ils s’accrochaient l’un à l’autre depuis tant de temps. « L’ivresse est un pansement temporaire sur les plaies. » récita-t-elle. C’était ce que Kesabel lui avait dit du haut de la tour d’Astronomie. Pour Lexi, ce n’était jamais la solution. Elle ne buvait jamais. Fille d’un père alcoolique, les seules fois où elle avait bu récemment, c’était en réaction à la peur ou à la souffrance des autres. L’alcool la dégoutait, tout comme l’impression de perdre le contrôle de soi. Elle n’avait jamais exprimé son désaccord ou sa désapprobation à l’addiction qu’avait ses proches à cette boisson, préférant ne pas porter de jugement sur cela. Ils avaient tous leurs méthodes pour évacuer la frustration, la tristesse, la douleur. « Je ne sais pas quoi te dire Maxime. » dit-elle, honnête. Pour une fois, son ton n'était pas sarcastique ni hautain, le sujet était bien trop important pour cela. Chacun réagissait différemment face à la souffrance et à l’approche de l’anniversaire de sa sœur, Kesabel était capable de tout. « Je ne sais pas s’il veut qu’on l’aide. Il pense qu’il a besoin de ça. Mais je suis d’accord avec toi, cela ne fait aucun sens et je lui ai déjà dit d’arrêter de le faire. Qu’il y avait d’autres moyens plus constructifs. » Relevant les yeux vers Maxime, Lexi garda pour elle sa solution miracle : la vengeance. La mort. Tuer ses démons au sens propre et non au sens figuré. Assassiner la mère de Kesabel serait simple, facile ; Lexi se proposait même de le faire. Mais Kesabel préférait mettre en place ce rituel. Lexi ne dirait pas qu’il était sordide, plutôt qu’il était cathartique. Mais dans le cas de Kesabel, cela ne fonctionnait pas, cela ravivait même la douleur. « Qu’avais-tu en tête, toi ? »
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Le problème avec Watson c’est qu’elle était quand même chiante oh possible. Ohlala mais quelle lourdeur cette fille, ah on ne devait pas s’éclater souvent avec elle. Les morts avaient à nous apprendre ? Ah oui, si on était nécromancien comme Toni, il n’y a pas à dire sauf que la madame là, elle n’avait pas l’air nécromancienne du tout, personne ne devait vouloir lui parler à celle-là. Pour sûr qu’elle aurait le don, les morts ils se seraient planqués quand même. En fait le voilà le problème, elle n'avait pas compris que si on pouvait apprendre des morts, ce que je ne niais pas d’ailleurs, on pouvait aussi apprendre des vivants mais comme elle ne les fréquentait pas… eh bien c’était vite fait. Nous ne nous entendions pas, c’était un fait, tout le monde le savait, on ne le cachait pas d’ailleurs, cette espèce de dédain que l’on avait l’une pour l’autre. Normalement puisque tout ce qu’elle me disait ça ne me plaisait pas, ça me passait au-dessus, dès qu’il s’agissait de bagarre, tout de suite, je me rebiffais. Qu’elle ne pense pas une seule seconde qu’elle pouvait avoir le dessus sur moi. Ça ne me plaisait pas d’être sous-estimé sans arrêt, même si en réalité ça pouvait être un avantage, être sous-estimé ça voulait dire pouvoir prendre par surprise l’autre, mais non moi au lieu de penser ainsi j’étais vexée.

Bon au moins on quittait l’endroit qui ne sentait pas la meilleure odeur du monde, le problème des hôpitaux en règle générale, ça n’était pas dû à la morgue en particulier. Une fois dans son bureau j’eus le droit à du thé et si je m’occupais les mains, me brûlant presque contre la tasse, j’en profitais même pour me brûler les lèvres, n’ayant pas la patience d’attendre que ce soit chaud. Que cette sensation était désagréable mais bon ça me permettait de me détacher, au moins mentalement de cet endroit, de la personne qui me tenait compagnie et de la raison pour laquelle j’étais ici. Enfin ça ne dura que quelques secondes et j’évoquais le sujet Lua, le fait que moi je voulais aider Kesabel à aller mieux mais que je n’avais pas de recettes miracle et qu’elle était sûrement en capacité de m’aider. Mes propos restèrent quelques instants sans réponse, son regard qui m’avait toujours semblé si froid, semblait à cet instant perdu. Revivait-elle une scène avec Kesabel ? Avait-elle connu Lua avant qu’elle ne commence à parler en énigme à travers le don de nécromancie de mes amies ? Pas trop intrusive la sœurette de Kesabel, c’est ça qu’on aimait. Je poussais un soupir en entendant Alexis me dire que cette période était toujours difficile pour lui, oui mais normalement le temps n’était-il pas censé apaiser petit à petit les douleurs, j’avais l’impression c’était toujours aussi frais. Il se forçait à ce que ça soit frais avec son rituel. Je la regardais, dépassée par ses propos, les propos de Kesabel n’est ce pas ? « On ne peut pas se noyer dans l’alcool ou prendre de la drogue dès que la réalité est difficile à gérer. » Est-ce que vraiment j’étais une bonne donneuse de leçon, je m’étais accroché à ma vengeance pour ne pas exploser de l’intérieur et est ce que je vivais mieux la date anniversaire du massacre à l’orphelinat et celui de la mort de Georges ? Je n’en étais pas intimement convaincue. Mais pourtant, je ne buvais pas plus que d’habitude ces jours là, sûrement que je devais avoir un regard un peu plus vide et que les nuits étaient invivables tellement je cauchemardais que Poil de Châtaigne soit là ou non. Je regardais Alexis avec une terrible déception, j’avais conscience que ça n’était pas un refus de m’aider, elle ne savait juste pas comment aider son ami.

Les gens ne voulaient jamais d’aide, ça c’était ce que j’avais remarqué avec Elwyn aussi. Ils trouvaient même le moyen de nous éloigner d’eux pour des raisons diverses et variées, toutes pourries en plus. Ils songeaient quoi exactement ? Que c’était amusant pour nous de les voir souffrir, genre je prenais mon pied à les regarder se détruire. Elle avait essayé de lui dire d’arrêter ça n’avait servi à rien, je me plaignais « Mais à quoi on sert si on peut pas aider les personnes qu’on aime, c’est fou ça ? » Je toussotais en l’entendant parler d’autres moyens, oui alors c’est fou mais dit comme ça et avec ce regard, ça ressemblait à vouloir la mort de quelqu’un, je secouais négativement la tête « Je ne vais pas lui dire bute ta mère au moins tu seras tranquille. » Non mais, elle était pas nette la meilleure pote, on ne résolvait pas tout par la mort et non il ne fallait pas faire comme moi et coucher avec celui qu’on devait tuer, ça fonctionne pas non plus et après on se tape ses emmerdes, oui bon j’étais contente d’être avec, j’admets. Je fis la moue, qu’est ce que j’avais en tête. « J’hésitais à dire à ma patronne que je voulais ma journée pour rester avec Kesabel. Ils se connaissent, elle devrait accepter. »  Est-ce que Kesabel avait cependant envie de m’avoir sur son dos toute la journée, j’en doutais et est ce que je le supporterais ? J’en doutais tout autant. « Est-ce que tu crois que je peux lui dire de ne pas acheter de gâteau et de ne pas boire d’alcool ? » Si seulement je pouvais planquer toutes ses bouteilles, ce serait parfait. « Dans tous les cas, je suppose que je vais passer la soirée avec lui pour essayer de faire en sorte qu’il ne fasse pas n’importe quoi. Tu as déjà rencontré sa mère ? » Je ne lui laissais pas le temps de réponses, ça va elle était tellement proche de Kesabel, il me paraissait tellement évident que oui que j’en profitais pour demander « Elle est comment ? » Après est ce que la réponse était fiable, si on lui demandait comment j’étais, elle dirait invivable là où moi je me trouvais plutôt cool.  « Dans tous les cas il va me détester, me maudire et me dire que je suis une plaie et qu’il s’en sortait mieux quand je n’étais pas dans les parages mais j’avoue que je ne me vois pas être ailleurs. » ça ne serait pas le premier qui essaierait de me sortir de sa vie après tout. « Si tu as une idée, je suis preneuse. » Ah ça pour une fois, je voulais bien qu’elle m’aide.

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Lun 2 Jan - 19:10
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Le problème avec Sherlock, c’était qu’elle était quand même l’archétype de la femme agaçante. Quel doux euphémisme. En réalité, Lexi n’avait jamais connu une femme aussi énervante et enquiquinante qu’elle. Les mots employés n’étaient pas assez forts pour exprimer le ressenti qu’elle avait pour cette gamine. Elle se demandait même comment il était humainement possible que Kesabel ait craqué pour cette chieuse. Peut-être justement parce qu’elle avait du caractère. Mais sa personnalité puérile était bien loin de ce que Lexi connaissait de Kesabel ; il y avait peut-être autre chose derrière leur relation, probablement lié à leur lien agresseur-agressée, Lexi ne voyait que cela mais peu importait en définitive. Si la jalousie avait dans un premier temps inquiété la jeune médicomage, la résignation s’était ensuite emparée d’elle ; Kesabel était définitivement assez grand pour prendre lui-même ses propres décisions, faire ses propres choix et ses propres erreurs. À partir du moment où elle avait été rassurée sur le fait que cela ne changerait rien à leur amitié, en dehors des faveurs sexuelles auxquelles ils s’abandonnaient régulièrement auparavant, ils avaient repris le cours de leur vie sans aucun heurs.

Sauf, évidemment, quand Maxime se pointait sur son lieu de travail, en plein milieu d'une autopsie. Elle avait le don pour venir l’enquiquiner dans les moments les moins propices. N’aurait-elle pas pu écrire, comme tout le monde ? Lexi se serait fait un malin plaisir à lui répondre. Évidemment, les raisons de la visite de Maxime ne pouvaient que concerner leur relation commune. Sinon, pourquoi venir ? Elles n’avaient définitivement rien en commun ; Lexi la surpassait en tout point : en intelligence, en personnalité et même en beauté mdr les chevilles. Peut-être qu’elle avait besoin d’aide, peut-être qu’elle avait besoin de ses lumières mais Lexi ne voyait pas en quoi elle pouvait l’aider. Même concernant Kesabel, qu’elle connaissait pour ainsi dire depuis toujours, mais qui suivait sa propre ligne de conduite et son propre chemin. Une fois seules dans le bureau de la cheffe de service, Maxime exposa enfin sa requête, qui laissa Lexi songeuse.

Ses mains renfermées autour de sa tasse de café, elle buvait sans peine le liquide brûlant, tant son esprit était déjà ailleurs. Lua. Kesabel en parlait rarement. Voire jamais. Il l’évoquait parfois en de très rares circonstances mais Lexi avait depuis longtemps appris à décrypter les moments difficiles qui reliaient Kesabel à sa sœur. Les dates anniversaires étaient la preuve ultime de tout cela. C’étaient des périodes où ils étaient plus irritables, plus agacés. Ils le savaient forts bien. L’attitude de Kesabel était légitime, Lexi la comprenait aisément. « Je te rejoins tout-à-fait sur ce point, les addictions auxquelles il s’adonne n’arrangent rien. Je ne l’ai jamais encouragé à aller dans ce sens. » Elle détestait perdre le contrôle, elle détestait ne pas pouvoir maîtriser tous les aspects de sa vie, c’était une des raisons pour lesquelles elle se tenait éloignée de l’alcool. Le fait d’avoir grandi avec un père ivre à chaque instant n’avait fait que conforter ce choix de vie. Elle ne blâmait pas les autres pour le faire, même si elle n’était pas toujours en capacité de comprendre ce qu’on pouvait en retirer en dehors d’une satisfaction immédiate. Quitte à oublier, autant prendre une potion de sommeil ; cela avait le même but sans les effets indésirables. Évidemment, les mots prononcés par l’ancienne Serdaigle ne semblèrent suffire à Maxime, elle qui pensait réellement que Lexi aurait des réponses plus profondes à lui apporter. Elle était médicomage, pas psychomage.

Ce qu’elle savait de Kesabel, c’est qu’il ne demanderait jamais sciemment de l’aide. Il croyait, peut-être à tort, qu’il pourrait toujours s’en sortir seul. Lexi savait d’expérience que ce n’était qu’une hérésie et qu’ils avaient a minima besoin l’un de l’autre pour s’en sortir. Relevant la tête vers Maxime lorsqu’elle évoqua son inutilité face aux gens qu’elle aimait, Lexi tiqua, un ricanement s’installant sur son visage. « Parce que tu l’aimes ? » C’était une question qu’elle avait également posé à Kesabel. Enfin non, c’était faux, elle avait affirmé avec le plus grand dédain que les sentiments du loup dépassaient et de loin la simple histoire d’attirance physique. Il avait accepté des choses et des actes de Maxime qu’il n’aurait jamais toléré avec d’autres ; c’était à partir de ce moment-là qu’elle avait compris que cela dépassait de loin le stade des relations sexuelles.

Puisqu’elle tenait à obtenir l’appui de la jeune médicomage, Lexi se contenta de suggérer une solution radicale qu'elle savait Maxime incapable d'appliquer. La mort pure et simple. « C’était pourtant ma proposition première. Sauf qu’il ne me paraît pas opportun qu’il le fasse lui-même. Mais il pourrait déléguer ce privilège à d’autres. » Évidemment, comme pour Tobias, Lexi avait déjà proposé ses services. En tant que médicomage, il n’y avait rien de plus simple que de feindre une mort naturelle avec une potion ou l’injection d’un quelconque virus. « Ta patronne ? Velasquez ? » Fronçant de manière presque imperceptible les sourcils, Lexi se contenta d’ajouter : « Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Je ne doute pas de la bonne foi de Soledad et du fait qu’elle accédera sans doute à ta demande. Mais pour Kesabel, t’avoir dans les pattes toute la journée, précisément ce jour-là, je ne pense pas que cela soit la meilleure des idées. Après tout, vous n’êtes pas le genre de couple à aller au cinéma ou à se promener main dans la main. Limite si tu veux le retenir, ce sera dans un lit, mais rien ne l’empêchera d’aller là-bas. Ne pense pas que tu puisses le faire changer d’avis. J’ai déjà essayé. À de nombreuses reprises. » Pourtant, Maxime avait l’air d’avoir d’autres idées en tête. « Pour l’alcool, je ne peux que t’encourager à le faire. Cela ne le rend que plus irritable et accentue sa colère. Pour le gâteau, c’est l’un de ses rituels. Une chose à la fois peut-être. Cela sera déjà un miracle s’il est sobre et s’il te laisse t’accompagner. » Mais étrangement, Lexi suspectait qu’elle puisse avoir assez d’influence sur lui pour réussir. Kesabel avait changé à son contact, d’une manière qui déplaisait à sa meilleure amie, mais tant qu’il demeurait présent pour elle, le reste n’avait que peu d’importance.

Avalant une gorgée supplémentaire de son café, Lexi réfléchissait à la manière dont elle pourrait davantage aider le Greyback lorsque Maxime revient à la charge sur la mère de Kesabel. « Je ne l’ai jamais rencontré. Cela ne m’a jamais  semblé pertinent ni utile. » Soupirant fortement, elle ajouta : « Je ne pense pas que ce soit le modèle maternel à suivre, si tu veux mon avis. » Jamais personne ne pourrait dire à Kesabel, ni même à Lexi, que leurs parents n’étaient pas des pourritures. Ils les avaient construits à leurs images et voilà pourquoi ils avaient tant peiné à nouer des relations avec d’autres tout au long de leur vie, voilà pourquoi ils se méfiaient de tout un chacun et qu’ils préféraient faire cavalier seul. Voilà pourquoi l’amitié entre Lexi et Kesabel s’était construite à l’épreuve des années. « Alors là, je suis d’accord avec ce que tu dis, il va te détester d’essayer de s’immiscer dans ce qu’il croit être nécessaire pour lui. Il va te demander de dégager, d’aller te faire voir. Il va probablement te dire qu’il n’a nullement besoin de toi. Ce sera à toi d’essayer de tirer ton épingle du jeu. » Elle quémanda une fois de plus son soutien, son aide. « Je suis amie avec Kesabel depuis plus longtemps que je ne le saurai le dire. La seule chose que je peux te conseiller, c’est de ne pas essayer de lui rentrer dedans. » Elle la regarda agacée avant d’ajouter : « Comme tu sais si bien le faire. » Cela semblait nécessaire de le préciser, vu sa habitude totalement agaçante de se mêler de tout ce qu’il ne la regardait pas, tout comme cette manie de mettre son nez au milieu de problématiques familiales dans laquelle elle allait s’embourber. « S’il accepte que tu viennes avec lui, ce n’est pas pour que tu lui dises ce qui est acceptable de faire ou ce qui ne l’est pas. Il aura besoin de ton soutien, de ta présence. Qu’il puisse se reposer sur toi en cas de besoin. Mais que tu viennes chercher des noises, ça sera pas le moment. N’essaie pas Maxime, les démons de Kesabel sont profonds et tu ne fais qu’en creuser la surface. Il t’a parlé de Lua, c’est déjà une marque de confiance qu’il t’accorde. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui disait cela, pourquoi elle allait dans son sens, pourquoi elle lui donnait son propre avis. « Ne gâche pas tout. »

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Reconnaître que l'on a besoin d'aide, ça n'était jamais très agréable pour l'ego. Mais alors demander de l'aide à quelqu'un qui ne nous apprécie que moyennement, c'est encore autre chose. Avec cette fille, c'est bien simple rien allait. Son métier lui allait à la perfection du coup, elle ne cassait les pieds à personne et personne ne lui cassait les pieds. Pas de chance pour elle, aujourd'hui quelqu'un allait lui casser les pieds mais à la rigueur c'était de sa faute. Elle était celle qui était venue me chercher, moi j'ignorais son existence avant qu'elle entre dans ma vie et je ne m’en portais pas plus mal, sa présence m'indifférait à un point et plus loin d'elle j'étais mieux je me portais jusqu'à aujourd'hui, il y avait Kesabel. Je voulais l'aider et en tant que meilleure pote elle avait son rôle à jouer. Étrange qu'elle ne l'ait pas pris à cœur avant moi. Si Kayla était n'allait pas bien, je n'attendrais pas que son copain vienne me demander de l'aide, je serais déjà à ses côtés et je ferais en sorte de lui faire oublier ses problèmes ou de l’accompagner dans la résolution de ceux-ci, nous ne sommes pas tous pareil et je pouvais dire sans aucune hésitation que ma meilleure amie était bien plus facile à vivre et à aider que Kesabel, moins fermée et heureusement pour moi. J'évoquai à Watson que d'après moi l'alcool n'aidait en rien. Attention, je n'avais rien contre le fait de boire, je buvais sans problème, j'aimais boire, j'aimais cette sensation grisante et je comprenais fort bien que la brume qui s'emparait de nous quand on buvait aidait à oublier ses problèmes quelques instants. Je retins un petit rire lorsqu'elle me fit la remarque qu'elle ne l'avait jamais encouragé à aller dans ce sens mais encore heureux j'ai envie de dire, déjà que pour moi elle avait le titre de meilleure amie uniquement parce qu'ils s'envoyaient en l'air si en plus elle le poussait à boire, au bout d'un moment je me serais vraiment poser la question s'il ne fallait pas se glisser dans sa demeure un soir de pleine lune et lui trancher la gorge, mon regard se posa une fraction de secondes sur sa gorge avant que je frémisse, mais qu'est ce qu'il m'arrivait? A quel moment c'était une solution, c'était quoi cette noirceur bordel. Résoudre des choses par le meurtre et puis quoi encore.

On ne pouvait pas dire que la personne face à moi m'aidait beaucoup. Purée mais elle était utile de temps en temps ? A part m'avoir foutu dans la merde, je n'avais pas l'impression qu'elle aidait beaucoup cette fille. Je redressai la tête vivement lorsqu'elle se bloqua sur les mots que j'avais utilisé, ah oui on en était là ? Elle était tellement perchée dans son monde qu'elle n'aimait personne. Que sa vie devait être misérable, pour la première fois je la plaignais. « Bien sûr que oui. Je l'aime assez pour m'intéresser à quelqu'un d'autres qu'à moi-même et au plaisir que je peux tirer de nos relations sexuelles si tu veux tout savoir. » Il était peut-être là le véritable problème. Elle ne l'aimait pas, il lui était utile à quoi je n'en savais rien même si je me doutais qu'avoir Kesabel dans son camp était toujours utile. Elle s'attendait quoi au juste, j'étais avec lui depuis des mois, je venais lui demander de m'aider à aider son ami bien sûr que je l'aimais... ma parole Kesabel lui avait dit quoi sur moi ? Que j'étais son plan cul ? Il faudrait assumer un peu plus mon jeune ami parce que ta pote a du mal à tout percevoir.

Si je ne voulais pas laisser la noirceur et l'éventualité d'un meurtre me consumer, il semblerait qu'Alexis ne voit pas les choses de la même façon. Je secouai la tête en l'entendant dire que Kesabel pouvait déléguer le meurtre de sa mère. « Si par déléguer à quelqu'un tu penses à moi. Je ne vais pas tuer quelqu'un qui ne m'a rien fait. Et personne ne va tuer personne d'ailleurs. Le meurtre c'est pas une solution, le problème n'est pas résolu. » Non mais à force de voir des cadavres elle oubliait qu'une vie c'est important. Non moi j'avais mieux, j'allais demander à Soledad si elle voulait bien me laisser ma journée exceptionnellement, un plan digne de ce nom. Je regardai, un peu suspicieuse la fouine de première, comment elle savait que je parlais de Soledad, ma parole elle avait enquêté sur moi ? A moins qu'elle soit pote avec... non pas possible beaucoup trop chiante pour fréquenter Soledad, non je ne lui poserais pas la question, oui je la poserais à Soledad. Comment ça d'après miss je sais tout l'idée n'était pas bonne. Je ne voyais pas Soledad dire non, elle avait un avis très négatif sur cette dernière, ah non pardon elle était convaincue que Soledad n'y verrait aucun inconvénient, le problème résidait selon elle dans le fait que je sois dans les pattes de Kesabel ce jour-là. Si en temps normal, je me serais dit qu'elle crevait de jalousie - ce qui est le cas - et qu'elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Aujourd'hui, je voulais juste aider Kesabel   donc je prenais note des conseils, non on n’était clairement pas le genre de personnes à aller faire un petit tour au cinéma. Si je voulais aller au cinéma j'y allais avec Kayla pas avec mon mec, ça me paraissait évident. Le retenir dans un lit, alors ça c'était parfaitement dans mes cordes par contre ! Je gérais dans ce domaine « J'ose espérer qu'il préférerait coucher avec moi plutôt que d'aller emmerder sa mère. » Elle avait essayé à plusieurs reprises, n'étant pas sûre de comprendre parfaitement le sens je demandai « T'es en train de me dire que tu couchais avec quels goûts de merde franchement Kesa mais que malgré cela, il y allait quand même ? » Non mais il était têtu comme pas permis là, j'en revenais pas, ou alors elle était nulle au lit? Ouai le mieux c'est d'éviter de se poser ce genre de questions après ça met de mauvais poil pour la journée. Le plan était donc annulé, par contre elle validait la partie sans alcool Cool ! Mais je devais faire une croix sur le gâteau - totalement l'inverse qui va se passer mdr - je soufflai « Parce qu'il y a des fois où il n'explose pas pour un rien ? C’est fou ça ne me dit rien du tout. Si c'est le seul problème que je rencontre. Je peux le supporter sans avoir bu et sans gâteau. » Le problème c'était plutôt qu'il profite pas de mon absence, parce que oui j'allais écouter Alexis, elle le connaissait plus que  moi après tout. Bien sûr qu'il allait me laisser l'accompagner, je lui ferais les yeux doux, je lui promettrais du sexe, je trouverais bien une façon d'obtenir gain de cause qu'elle ne s'inquiète même pas pour ça, je gérais cette partie.

Parler de la mère de Kesabel, c'était apprendre à la connaître sauf qu'Alexis ne l'avait jamais rencontrée, je fis la moue, dommage ça aurait été utile. Ça n'était pas un modèle à suivre j'ironisai « Moi qui était si fan de sa façon d'éduquer son fils et sa fille à deux doigts de lui demander de m'adopter. Tu détruis le mythe là. » Non mais sans blague comme si je pouvais devenir pote avec sa mère ça avait l'air d'être une sacrée conne. C'est Kesabel que je voulais aider, pas elle. Mais aider Kesabel dans ce cas de figure, ça voulait dire se faire haïr pendant quelques heures mais cela en valait la peine si ça l'aidait sur le long terme. Est ce qu'elle était obligée d'appuyer sur toutes les phrases délicieuses qu'il allait me sortir, je marmonnai « Je suis au courant. » mais ça ne changerait pas mes plans pour autant. C'était de la lâcheté que d'abandonner parce que j'aurais eu peur des retombées et même si à la rigueur il ne me pardonnait jamais, j'aurais tout fait pour l'aider. Pas comme elle, elle le connaissait depuis des années et n'avait pas bougé le petit doigt pour que s'arrête ce rituel sordide. Je lui lançai un regard blasé lorsqu'elle évoqua le fait que j'avais une fâcheuse tendance à rentrer dans les gens et rétorquai, glaciale « Mieux vaut rentrer dans les gens pour les aider que de rester dans leurs bonnes grâces en ne faisant rien du tout. » Néanmoins je ne niais pas le fait d'être particulièrement reloue à faire du rentre dedans plutôt que de caresser les gens dans le sens du poil. S'il voulait être caressé dans le sens du poil, qu’il aille la voir. Je comprenais bien ses conseils, si elle ne disait pas ça pour m'aider, je me rendais bien compte qu'elle essayait surtout d'épargner Kesabel. « Je ne lui chercherai pas de noises, je ne suis pas stupide. » Je fis une pause,  lui laissant le temps d'enregistrer cette phrase ayant comme qui dirait l'impression qu'elle en doutait un peu « En revanche, j'ai bien l'intention de ne pas lui taire ce que je pense. Comme tu dis il me fait confiance telle que je suis, je ne changerai pas. » ce qui ne voulait pas dire que je ne serais pas de son côté. Ça pouvait très bien se passer, j'avais même l'intention que tout se passe bien pour le coup. C'est elle, elle me mettait la pression « Si tu me penses si peu douée pourquoi ne pas l'avoir accompagné ? Tu faisais quoi toi les années précédentes ? » Facile d'accuser les autres, je faisais peut-être n'importe comment mais au moins je faisais quelque chose. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par ne gâche pas tout? Je la dévisageai songeuse avant de commenter « Comme si ce n'était pas exactement ce que tu souhaitais, que je gâche tout. »

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Alexis Fawley
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Mer 22 Fév - 21:09
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On ne pouvait décemment pas dire que Maxime Whitefield et Alexis Fawley s’entendaient bien. Peut-être pouvions-nous affirmer qu’elles se toléraient. Et encore. Il fallait bien l’avouer, Maxime était la personne la plus insupportable qui existait sur cette planète et en dehors du fait qu’elle possédait un physique que Lexi qualifierait de passable, le reste de sa tête semblait bien creux et c’était un véritable soucis pour la jeune médicomage qui appréciait la clairvoyance et l’intelligence. Qualités dont Maxime semblait dénuée. Elle n’avait décidément rien pour elle. Pour autant, qu’elle vienne quémander de l’aide à la cheffe de service était inhabituel et montrait bien l’impasse dans laquelle elle s’était fourrée. Après tout, elle avait probablement saigné les autres possibilités pour qu’elle daigne venir lui demander de l’aide à elle. Maxime semblait donc posséder suffisamment de neurones pour oser demander de l’aide et cette qualité n’étant pas offerte à tout le monde, Lexi prit sur elle de la recevoir, bien qu’elle ait rompu toutes les règles du service. Elle le savait, si elle était là, la raison devait être… fort intéressante.

Une fois dans son bureau, Lexi put enfin savoir de quoi il en retournait et la conversation commença de manière animée. Elle venait lui parler de la génitrice de Kesabel, que Lexi détestait plus que quiconque et qu’elle aurait tué depuis longtemps si son ami lui en avait laissé l’occasion. Évidemment, la jeune femme, bien trop loyale envers son ami, avait juré de ne pas la toucher et c’était bien dommage. Elle ignorait pourquoi les hommes de sa vie tenaient tant à vouloir se débrouiller par eux-même ; était-ce la fierté masculine qui les empêchait de la laisser intervenir ? Après tout, si Tobias l’avait écouté, ils n’auraient eu nul besoin de dissimuler le corps de son paternel puisque Lexi s’en serait débarrassée proprement. Les hommes et leur ego… Mais peu importait. En ce qui concernait le loup, Lexi et Kesabel se connaissaient depuis suffisamment longtemps pour qu’elle le laisse prendre ses propres choix sans interférer avec ceux-ci. Certains ne lui plaisaient pas, certains n’étaient pas de son goût et pourtant, qui était-elle pour juger ? La question de l’alcool était l’exemple parfait du gouffre profond qui les séparait, Lexi ne buvant jamais ; elle avait banni cette pratique de sa vie depuis bien des années. Lorsque Maxime exprima son désir d’aider les gens qu’elle aimait, Lexi releva la tête, se demandant si c’était véritablement de l’amour que l’étudiante ressentait pour son amie ou bien si cela relevait plutôt d’une détresse psychologique extrême, du genre syndrome de Stockolm ou syndrome de l’agresseur ; il faudrait peut-être se renseigner auprès d’un psychomage. Que Maxime puisse avoir de réels sentiments pour Kesabel dépassait Lexi. « Tu m’en vois ravie. » se contenta-t-elle de dire quand elle lui expliqua qu’elle l’aimait suffisamment pour s’intéresser à autre chose qu’à elle-même. Voilà qui était intéressant. Quant à Kesabel, Lexi avait perçu ses sentiments il y a quelques mois déjà et elle n’en revenait d’ailleurs toujours pas. Il avait accepté des choses que Maxime avait faites, des choses qu’il n’aurait jamais accepté des autres membres de la meute et c’était en cela que leur relation était dangereuse. N’estimant pas être la personne la plus apte à conseiller son meilleur ami sur la nature malsaine de leur couple, Lexi s’était contentée de passer à autre chose. Après tout, s’il s’amusait… Elle était faite du même bois que lui et elle savait au combien il leur était pénible de concevoir un véritable attachement sentimental.

Quant à Lexi, elle aimait Kesabel d’une autre manière, de façon bien différente de Maxime. Il n’avait jamais été question d’amour comme on pouvait l’entendre ou comme le type de relation idéalisée qu’on racontait dans les livres. Kesabel et Lexi entretenaient une relation que peu comprenait mais qui relevait bien plus d’une relation fraternelle qu’amicale en réalité. Une relation fusionnelle qui les avait conduits rapidement sur une dimension charnelle sans pour autant qu’il ne soit question d’amour. Ce qui les reliait n’était évident pour personne même si pour Lexi, c’était clair : c’était la noirceur de leur âme respective. Lorsqu’elle sous-entendit que la solution à leurs problèmes serait un meurtre pur et simple, Maxime se dégonfla. Rien de bien étonnant. Il n’y avait décidément rien d’intéressant chez cette jeune femme. Maxime semblait d’ailleurs imaginer que le meurtre n’était pas la solution. Lexi haussa les épaules en commentant : « Plus de mère, plus de rituel. » Elle ajouta : « Si j’avais besoin de déléguer à quelqu’un, sois rassurée, cela ne serait certainement pas à toi. » Elle manquait d’arguments en sa faveur et les compétences de Maxime lui étaient bien trop inconnues. Certes, elle avait montré quelques aptitudes au combat lors de leur escapade après l’opération à l’Institut mais rien qui ne laissait présager qu’elle serait à même d’assassiner froidement quelqu’un. Cela ne plaisait pas non plus à la jeune Fawley de le faire, soyons bien clairs, mais certaines personnes nécessitaient qu’on se salisse les mains pour elles. Servant ses propres intérêts, cela n’était jamais devenu une habitude pour la médicomage même si cela ne lui faisait plus rien au fur et à mesure du temps.

Les deux femmes s’évertuaient à converser sans heurs dans un but commun : aider Kesabel. Tentant comme elle de trouver une solution au problème, Lexi expliqua néanmoins qu’il y avait peu de choses qui pourrait retenir Kesabel d’aller voir sa génitrice et de s’adonner à ce rituel sordide. Elle souleva le sexe comme une solution temporaire, sans grande conviction. « Aucune idée, tu lui demanderas. » dit-elle lorsque Maxime tentait de se rassurer ; préférait-il la sauter ou faire péter un câble à sa mère ? Le dilemme n’était pas si facile que cela à résoudre. « J’ai du m’y risquer une fois ou deux. Mais cela n’a rien à voir. Et il n’a aucun compte à me rendre sur son emploi du temps. Je ne l’ai jamais empêché d’y aller. » L’idée de Lexi était de prendre un problème à la fois et de ne pas se risquer à tenter de les régler d’un seul coup. Mais la connaissant, cela n’allait pas lui plaire. « Je suppose. J’en sais rien, il s’énerve rarement avec moi. » Peut-être parce qu’ils n’avaient pas besoin de cela puisqu’ils étaient régulièrement sur la même longueur d’onde et qu’ils étaient en définitive rarement en désaccord ? « J’imagine que ça doit être inhérent à ta personne, désolé. » Elle n’était pas désolée pour un sou. Mais bon. La discussion se dirigea à nouveau vers la mère de Kesabel ; elle n’était pas le modèle matriarcale parfait, Maxime et Lexi semblaient s’accorder à ce sujet, même si la Gryffondor semblait s’entêter à faire de l’humour de merde en plus. Lexi se contenta d’ignorer cela et d’envisager les mots que Kesabel pourrait bien employer afin de la convaincre de le laisser seul avec sa mère. Il fallait bien qu’elle soit préparée. Elle semblait être au courant qu’elle allait se faire démolir, en cela, Lexi lui décernait volontiers la médaille de la meilleure volonté car elle ne comptait pas changer d’avis. Pour le moment en tout cas. Mais peu importait ce que Lexi lui disait, Maxime se contentait de de la contredire. Une fois. Deux fois. Trois fois. Arquant un sourcil, Lexi demanda, légèrement agacée : « Pourquoi tu me demandes mon avis dans ce cas ? » Alors qu’elle commençait à bouillonner, Maxime appuya sur le bouton qu’il ne fallait pas. Elle ne bougea pas mais toisa Maxime de haut en bas, le visage absolument inexpressif, vide de toute émotion. À l’intérieur, la colère montait et elle avait une furieuse envie de l’encastrer contre le mur. Par respect pour Kesabel, elle réfrénait cette brusque envie qui ne souhaitait qu’une seule chose : s’exprimer. « Pourquoi t’es venue Maxime ? Sérieusement ? La véritable raison ? T’es vraiment une gamine. Tu débarques ici sans le moindre respect pour mon service et mon travail et tu tenais tellement à me parler que j’ai daigné faire un effort pour toi. Mais tu cherchais quoi là à part me dire à part me faire comprendre que je suis une mauvaise amie parce que je n’ai pas bougé le petit doigt pour l’accompagner dans ce moment-là ? » Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé ; les premières années du moins. Mais tout cela était trop ancré en lui, trop difficile à vivre, trop difficile de revenir en arrière. « Tu sais quoi de notre relation ? Tu crois que Kesabel et moi nous vivions dans le monde des Bisounours ? J’ai nullement besoin de tes reproches à demi-voilées.Tu sais quoi de moi et même de lui ? Tu connais Kesabel depuis cinq minutes et tu penses savoir ce qui est mieux pour lui ? Tant mieux pour toi. Il n’y a personne sur cette terre qui comprend aussi bien Kesabel que moi, sinon tu ne serais pas là. Mais vas-y, je t’en prie, fais ce qu’il te plaît. » Ce n’était pas comme si Lexi allait venir la consoler s’il choisissait de la pousser dans ses retranchements ; le ton allait monter. Elle allait encore une fois tout faire foirer. « J’en ai rien à faire de toi. Gâche ce que t’as envie de gâcher. Moi je ne pense qu’à lui et aux emmerdes que tu lui apportes. » Comme toujours. « Mon avis tu l’as eu. Maintenant dégage avant que je t’en colle une. »

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Plus de mère, plus de rituel Oui, c’est vrai, si la mère de Kesabel mourait, il n’y aurait plus de rituel mais cela ne changerait pas le fond du problème. La mère de Kesabel était le catalyseur de sa peine mais si elle disparaissait, il trouverait autre chose pour réussir à se faire du mal. Son comportement destructeur l’aidait à ne pas perdre pied, à se souvenir de sa sœur, c’était sur ça qu’il fallait travailler, lui apprendre à voir le monde autrement que tout noir, il n’était pas tout blanc pour autant mais il était plein de nuances et c’était ces nuances qu’il devait voir. Je regardai Alexis sans dire le moindre mot. Elle ne me déléguerait pas à moi cette tâche, oh bah de toute façon, ce n’est pas comme si je lui aurais obéit. A la rigueur, j’aurais plus eu l’intention de me mettre en travers le chemin de la personne à qui elle déléguerait cette tâche. C’était comme un instinct qui me disait que de cette mort ne ressortirait rien de bon. C’était très étrange, je n’avais aucun affect pour cette personne, j’étais même du côté de Kesabel en toute franchise mais je ne sais pas quelque chose me soufflait que c’était la pire des idées, que ce soit à faire dans le dos de Kesabel ou avec son accord.

Donc le plan selon Alexis c’était de coucher avec Kesabel, aucun problème, franchement sur cette partie, je signais. Bon, pas sûr que j’y parvienne néanmoins, pas qu’il ne coucherait pas avec moi, ça c’était une affaire entendue, le jour où il me dirait oh non j’ai pas envie, je pense que ça serait le jour où les aliens auront envahi notre monde et pris possessions des êtres humains. Après faire chier sa mère avait l’air d’être un passe-temps formidable, bon je verrais bien en temps et en heure. Elle avait essayé et n’avait pas réussi à le retenir. Ah ça n’avait rien à voir, il n’avait aucun compte à lui rendre. Non mais sur le papier, il n’avait aucun compte à me rendre à moi non plus sauf que quand je savais que mon mec faisait n’importe quoi et finissait dans un sale état à cause de sa mère, de la mort de sa sœur, de son impuissance à la protéger, je me disais que compte rendu ou pas, j’allais essayé de rendre les choses plus simples. Elle n’avait jamais essayé de l’empêcher d’y aller. Bon d’accord, j’essaierai de ne pas l’en empêcher non plus, s’il ne voulait pas passer la soirée dans le lit avec moi, je lui proposerais de venir avec lui, ça pouvait le faire et j’essaierai, je dis bien essayer de ne pas l’énerver lui, de ne pas énerver sa mère qui avait l’air particulièrement chiante aussi. Il ne s’énervait jamais sur elle ? Ah, bah écoutez qu’est ce que j’y pouvais moi si Kesabel me courrait sur le haricot sans arrêt et que l’inverse était tout aussi vrai. Inhérent à ma personne, puis quoi encore, non mais à l’entendre Kesabel était un mignon petit mouton blanc, jamais un mot plus haut que l’autre, toujours adorable.

Pourquoi je lui demandais son avis, parce que je pensais qu’elle était en mesure de m’aider, qu’elle avait un avis et qu’elle ne se contenterait pas de me dire que Kesabel avait un caractère de chien avec moi, rien qu’avec moi. Peut-être, il faut dire que je n’allais pas dans son sens. Oui parfois lorsqu’on appréciait les gens il fallait les brusquer, leur déplaire et peut-être que ça nous brouillerait pour toujours. En attendant je ne resterais pas assise dans mon canapé en attendant que mon copain se détruise pour des histoires de familles. Amusant cette façon qu’avaient les gens, dès qu’on avait une petite différence d’âge et que nous n’étions pas d’accord avec eux à nous traiter de gamin. Déjà que ça ne me plaisait pas quand Kesabel disait cela, quand c’était quelqu’un je n’appréciais pas vraiment ça passait encore moins. Est-ce qu’entre eux, lorsqu’ils n’étaient pas d’accord ils se traitaient tous de gamins. Ah non pardon, eux deux ils étaient toujours sur la même longueur d’ondes. Du coup elle allait toujours dans son sens et n’était pas une gamine quelle blague. « Oh je t’en prie Alexis, ne viens pas me faire la morale sur le respect, je te rappelle comment on s’est rencontré ? Tu ne m’as même pas appelé par mon prénom, te contentant de me traiter de louve. » Une chance que je ne prenne pas la mouche pour si peu. « Et si tu le prends mal le fait que je te dise que tu n’as pas bougé le petit doigt pour lui, remets toi en question, ouvre les yeux sur toi-même tu as préféré sauvé ton amitié avec et le laisser avec ses vieux démons. Tu as l’impression que je vis dans le monde des bisounours ? Qui de  nous deux vit dans le monde des bisounours à penser qu’en ne faisant rien et en fermant les yeux sur des agissements, sur ses démons, elle l’aide ? » Je me levai, sentant une colère sourde m’envahir « Et tu es fière de me dire que tu le connais depuis plus longtemps que moi ? Que tu le comprends mieux que moi ?  Mais ça te sert à quoi de bien le connaître si tu ne fais rien. Oui je suis prête à faire voler en éclat ma relation avec lui, une fois, dix fois, cent fois parce qu’être son amie, son amante » son âme-sœur me souffla ma conscience mais je tressaillis refusant clairement ce terme « ça n’a aucune importance s’il souffre et que je le regarde souffrir mais que je suis d’accord avec lui et que je ne fais rien pour le froisser. Peut être que si tu t’étais bougé le cul pour l’aider il y a des années je ne te ferais pas chier à l’heure actuelle. Tu ne peux donc t’en prendre qu’à toi-même. J’ai ton avis mais tu as aussi le mien. Tu es une amie de merde pour Kesabel mais au moins, il aura quelqu’un pour aller dans son sens quand ça pétera parce que moi au moins je me bouge le cul. Et au moins, tu pourras être d’accord avec lui sur le fait que je suis une emmerdeuse. Quelle joie. »  En revanche, si je partais, je prenais tout mon temps pour le faire, n’étant pas spécialement effrayée par le fait de m’en prendre une, j’étais une sorcière, je m’étais préparé pendant plus de dix ans à chopper et buter Kesabel, certes les sentiments avaient fait capoter la chose mais j’étais prête à me défendre et j’étais pratiquement sûre qu’elle me sous estimait, qu’elle ne s’amuse pas trop à venir me tarter, le retour de flammes serait conséquent.

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Sam 6 Mai - 12:43
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Les efforts, la jeune médicomage pensait les avoir faits et plus qu’elle n’aurait dû. Après tout, Maxime avait débarqué dans sa salle d’autopsie comme la gamine écervelée qu’elle était, sans prendre conscience qu’elle dérangeait. Pourtant, Lexi avait tout de même consenti à la recevoir dans son bureau, dans sa grande magnanimité. Preuve qu’elle était tout de même capable d’être sympathique avec elle. En soit, elle n’avait rien contre Maxime ; Kesabel faisait bien ce qu’il voulait avec qui il voulait. Le soucis c’était son attitude, son comportement. La manière dont elle agissait. Elle avait su mettre de côté son aversion pour la médicomage en quémandant de l’aide auprès d’elle mais en même temps, elle l’agressait et lui parlait comme si elle n’était qu’une amie de seconde zone. Certes, Kesabel et elle entretenaient un lien particulier depuis des années et leur amitié n’était plus à prouver. Lexi ignorait si Maxime se sentait en concurrence avec elle ou si elle déplorait le fait que Lexi n’ait pas davantage de réponse qu’elle face à la problématique maternelle de Kesabel. Mais que croyait-elle trouver en venant la questionner ici ? Une psychomage ? Lexi avait essayé d’aider le loup-garou, et ceci à de nombreuses reprises, tout comme Kesabel l’avait accompagné dans son deuil face à la culpabilité du meurtre de son père. Pour autant, il y avait des blessures bien trop grandes, bien trop douloureuses à refermer et dans ce cas précis, Lua était une faille absolument impossible à panser pour Kesabel. La présence de sa mère y était pour beaucoup et la solution trouvée par Lexi passait inévitablement par sa mort. Les cauchemars de Kesabel ne disparaîtraient pas la nuit si les démons qui l’obsédaient le jour étaient encore en vie. Voilà le point de vue de Lexi. Qui ne s’accordait en rien avec celui de Maxime évidemment.

Est-ce qu’une fois dans leur vie elles avaient été d’accord ? Probablement jamais. Maxime avait fait mauvaise impression à Lexi le jour même de leur rencontre mais Maxime ne semblait plus se souvenir de ce jour puisqu’elle partait sur un autre évènement. « On s’est rencontré bien avant ça, mais peut-être que tu ne t’en souviens plus, le ton sarcastique que tu as employé m’avait beaucoup amusé. » C’était en réalité à la soirée organisée par le Ministère pour le nouvel an qu’elle avait rencontré Maxime pour la première fois. Rencontrer était un bien grand mot puisqu’elle s’était éclipsée, laissant Kesabel et Maxime gérer leurs soucis tandis qu’elle s’était amusée avec d’autres amis le reste de la soirée. « Et dans ma bouche, se faire « traiter » de louve, c’est un compliment. Il ne faut jamais avoir honte de ce qu’on est. » se défendit-elle. Ce qui était la réalité. Lexi avait une fascination certaine pour les loups-garous, probablement à cause de son amitié avec Kesabel mais c’était un sujet qui n’avait rien d’irrespectueux pour elle. « Ce n’est pas de ma faute si tu n’assumes pas qui tu es. » dit-elle en levant les yeux au ciel.

Les propos de Maxime étaient de plus en plus véhéments et Lexi se contenta de se taire, la laissant avancer ses pions, la laissant décharger sa colère et sa rage. Peut-être avait-elle besoin de ça. Rien de ce qu’elle ne pourrait dire ne toucherait Lexi de toute manière. Elles n’étaient pas du même monde, ne vivaient pas de la même manière, comprenaient les choses différemment. Pourtant, elles auraient pu s’entendre, dans une autre vie peut-être. Un sourire narquois s’installa sur les lèvres de la médicomage tandis qu’elle la regardait se lever pour s’en aller. « C’est peut-être la fougue de la jeunesse qui te fait penser que n’importe qui pouvait l’aider. Ce n’était peut-être pas de moi dont il avait besoin. » Kesabel ne l’avait jamais écouté à ce sujet, il n’avait jamais pris en considération ses idées, des propositions. Mais ils n’entretenaient pas le même lien que Maxime et lui, ils ne vivaient pas la même chose. Et même si Lexi ne comprenait pas ce qu’ils se trouvaient mutuellement, il y avait bel et bien un fait dont elle était certaine, il y avait quelque chose entre eux qu’elle n’aurait jamais avec lui parce que leur relation ne s’était jamais basée sur les sentiments. Kesabel avait beau dire et faire ce qu’il faisait, Lexi savait que l’affection qu’il avait pour elle était réelle même si l’attachement réciproque qu’ils se portaient était toxique de part leur histoire antérieure. « Que tu sois une emmerdeuse ou non ne changera rien à ça. » Elle avait un pouvoir sur lui qu’elle n’aurait jamais. C’était à elle de prendre les choses en main maintenant et cette réalité heurta Lexi de plein fouet. « Ne gâche pas tout. » répéta-t-elle en levant les yeux au ciel tandis que Maxime prenait la porte. La colère qu'elle ressentait il y avait encore quelques minutes s'était brusquement apaisée ; les propos de Maxime n'y étaient pour rien. C'était davantage la prise de conscience qui allait avec : peut-être que Maxime réussirait là où elle avait échouée. Et alors qu'elle aurait du se sentir incroyablement agacée de faire ce constat, le fait qu'elle puisse peut-être aider Kesabel à sortir de son cercle vicieux semblait soudainement effacer tout le reste.

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