Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Dim 19 Juil - 0:31
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J’en était venu à rigoler bêtement maintenant avec William. Sa répartie me faisait rire quant au bordel régnant dans les bureaux des Oubliators et sa patience visiblement mise à rude épreuve. Et je riais de manière plus communicative que spontanée. Je me sentais, tout simplement, heureuse. C’était comme si on était devenu des amis. Est-ce que je pouvais devenir amie avec une personne plus âgée ? On s’en fichait bien non … Même si, à bien y penser, ceux-ci se comptaient évidemment sur les doigts d’une main pour moi. Je me sentais souvent gênée et intimidée en présence des adultes. C’était comme s’ils pouvaient me battre intellectuellement à plate de couture me rendant inoffensive et penaude.
C’était ce que je pensais de lui avant, mais il a su me redonner confiance depuis nos premiers mots et s’excusant même pour ses propos par rapport à mon frère. J’avais alors haussé les épaules, souriante et attrapant son regard pour lui assurer que j’allais bien.
Tous deux dans l’ascenseur, je sursautais lorsqu’il parla à nouveau. Je ne pensais vraiment pas avoir parlé si fort pour qu’il en comprenne quelque chose. Baissant la tête et ne me retournant même pas, je savais qu’il avait raison. Mon menton toquant machinalement contre la tranche du livre, je me surpris à penser mes dires puérils. D’une petite voix enrouée, je tournais enfin la tête vers monsieur Ombrage.
- Depuis que Hyacinthe a disparu … Ma mère est plus distante … Subitement, je me mis à rigoler de manière spontanée remarquant aussitôt la bêtise de mes mots. Bon, elle me couve un peu trop, mais elle reste quand même distante de moi. J’aurais peut-être voulu …
Soudainement, coupant court à ce que je disais, le plancher bougea brusquement. Surprise, je ne pus pas m’empêcher de chanceler et tout en lâchant le livre, je mis les mains devant pour me retenir de tomber. Le mouvement fut si dur que je sentis ma jambe gauche s’érafler sur une partie du métal doré. Trébuchant au sol, je murmurais un juron les poings tenant encore la rampe, mais le corps au-dessous. J’entendais aussi un juron sortir d’entre les lèvres de William Ombrage. Le choc passé, je me risquais un regard vers lui toujours au sol.
- J’espère qu’ils ne viennent quand même pas de fermer les ascenseurs pour la soirée !
Beuglais-je totalement ignorante de la manière dont fonctionnait les ascenseurs du ministère de la magie. Déjà, l’air libre passant plus aisément à l’intérieur de la cabine les rendaient différents des ascenseurs moldus là ou j’avais toujours la nette impression de manquer d’air s’ils venaient à tomber en panne. J’étais un peu anxieuse, observant tout autour de moi rapidement, espérant que cela ne restait pas non plus une attaque surprise du Blood Circle. Après tout, tout le gratin sorcier se trouvait en ce moment dans le hall. J’espérais qu’ils ne se faisaient pas attaquer. Maman. En même temps, je massais ma cheville gauche et endolorie depuis l’arrêt brusque de l’ascenseur. Certes, j’essayais de ne pas le laisser remarquer face à l’Oubliator encore debout. Ce n’était pas grave.
- Est-ce qu’on peut sortir par nous-mêmes monsieur Ombrage ? J’ai ma baguette magique. Je veux dire, on peut sûrement créer une ouverture et … J’espère que tout le monde va bien en bas.
Lâchais-je avec moins de force dans la voix, celle-ci apeurée par la possibilité de l’attaque. Après tout, récemment Hélios et moi on avait eu affaire à un prisonnier du Blood Circle. Ils sont peut-être en train de vouloir le récupérer lui et tous ses copains. Je secouais franchement la tête sortant ces horribles pensées de mon esprit. Le sauvetage de Amber, de Ielena et des autres prisonniers à l’ancienne université me faisaient peur qu’on veuille se venger. En me mordillant les lèvres, je marmonnais, enfin, tout haut mes craintes.
- J’espère que ce n’est pas le Blood Circle en bas …
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Mar 21 Juil - 13:05
La jeune femme était d’une nature terriblement joviale. Cela avait un petit côté rafraîchissant que je ne trouvais quasiment plus jamais chez des personnes de mon âge. C’était l’apanage de la jeunesse, somme toute... vivre de rires, d’euphorie et de simplicité... Cette insouciance avait quelque chose de beau, au fond, puisqu’il s’agissait d’un état d’esprit Marquand le fait de ne pas avoir encore de vraie responsabilité à assumer.
Au fond, je comprenais bien la mère de Nymphéa. Si elle considérait qu’elle avait perdu Hyacinthe, alors elle allait redoubler d’affection et d’attention envers sa fille, restée auprès d’elle. Mes parents avaient essayé de faire la même chose lorsque j’étais enfant. Mais j’étais trop révolté contre l’existence et les injustices qui lui étaient liées pour les laisser faire. Et puis, avec le temps, quand j’avais moi-même eu mes propres enfants... on était prêt à tout pour la chair de sa chair, il y avait un instinct de protection inégalable et une furieuse envie de tout faire pour qu’il n’y ait pas le moindre problème... Alors, oui, je comprenais Cho Chang. Voir sa fille de dix-neuf ans partir avec un quinquagénaire dont il se disait au détour des couloirs du ministère qu’il était accro au sexe, cela n’avait vraiment rien de rassurant. D’ailleurs, si j’avais été à la place de Mrs Chang et que Septima se retrouvait entre les mains d’un possible pervers sexuel, il était évident que je ne laisserais jamais les choses se passer comme cela.
Mais il advint que le sort décida de nous malmener quelque peu, Nymphéa et moi. Enfin, en l’occurrence, si quelqu’un devait être malmené à la suite de cette histoire, j’avais bien peur que ce soit moi. Si Cho Chang était aussi protectrice envers sa fille que je pouvais l’être envers la mienne, il était clair que tout homme s’approchant d’un peu trop près se verrait vite délesté de quelque faculté physique. J’avais en tête une idée très précise du traitement particulier que je réserverais pour le premier con qui essaierait de s’en prendre à ma fille.
Bref, je n’eus guère l’occasion de répondre à la jeune fille, en fait, puisque le moment où l’ascenseur se stoppa net nous coinçant tous les deux pour une durée indéterminée ne me permit pas d’embrayer. Tout au plus, eus-je le réflexe de rattraper le livre avant qu’il ne tombe mais la jeune femme, elle, tomba au sol. Et je me sentis sur le moment terriblement goujat d’avoir sauvé d’une chute un livre plutôt qu’une jeune femme. Je lui tendis la main pour l’aider à se relever, et puis ses mots m’interpellèrent. « Normalement, les ascenseurs du ministère sont conçus pour fonctionner dès qu’une personne s’y trouve... »Et depuis que je travaillais au ministère, je n’avais jamais vu les ascenseurs tomber en panne.« Il doit y avoir une explication... »
Ou bien les pannes précédentes avaient dû avoir lieu à des moments où j’étais en mission ailleurs, ce n’était pas possible autrement. La jeune femme me posa alors une question pertinente : pouvait-on sortir par nous-mêmes de ce huis clos ? Le transplanage direct n’était pas possible, nous étions dans un lieu qui nécessitait tout de même un certain niveau de sécurité...
« Eh bien... je ne vois pas d’issue de secours... »Ni aucune indication qui en ferait mention. Donc...« Je pense qu’il va falloir faire preuve de patience...»J’allais ajouter qu’il ne fallait pas paniquer, que sa mère allait assez vite s’inquiéter pour elle et organiser une « battue » pour nous retrouver...
Mais je n’en eus pas le temps car, déjà, la jeune femme évoquait la possibilité qu’il puisse s’agir d’une attaque du Blood Circle. Et même si son ton semblait plus blasé qu’autre chose, je pouvais comprendre son inquiétude... et ce ne serait pas illogique, non plus... puisque les ascenseurs étaient les accès à tous les niveaux du ministère...
« Si c’est le cas, ils débloqueront les ascenseurs quand ils en auront besoin. Et vous et moi, nous pourrons les accueillir comme il se doit ! »Je ne savais pas comment cette fille était sur le terrain, mais personnellement, je ne me débrouillais pas trop mal, alors, avec un peu de chance, nous pourrions allier nos forces pour combattre les intrus du Blood Circle.
« Tant que nous ne savons pas exactement, il vaut mieux se préparer à toute éventualité. »
J’espérais que ce ne soit pas le Blood Circle, bien évidemment, mais si c’était le cas... cela signifiait que nous étions ici en sécurité, pendant que nos proches étaient en première ligne ! Je ne pouvais pas supporter cette idée. Alors de deux choses l’une : soit nous trouvions un moyen pour sortir d’ici et aller vérifier que tout allait bien à la réception, soit nous devions essayer de faire passer un message à d’autres, pour essayer d’établir une stratégie digne de ce nom. Enfin, tout cela, c’était dans le pire des cas. Si jamais les craintes de la jeune femme étaient fondées...
Nymphéa E. Chang
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Mer 29 Juil - 3:35
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Je dus avoir des yeux gros comme ceux d’un poisson rouge et je soupirais me forçant à prendre la main que me tendait William Ombrage. Évidemment que quelque chose ne fonctionne pas correctement vu qu’on est dans la cage d’ascenseur et qu’on ne bouge plus marmonnais-je à part moi. Jamais, la magie ne nous laissait tomber. Pourquoi cette fois, elle le faisait ? J’étais vraiment nerveuse observant partout même si je ne voulais pas le laisser percevoir. Donc, pour m’occuper l’esprit, je remettais mon pied droit au sol, ce dernier ayant été un peu tordu lors de ma chute. Je restais alors debout, sans bouger, les bras le long de mon corps laissant William réfléchir à un moyen de sortir d’ici par nos propres moyens. Je croyais sincèrement que cela aurait été plus facile que cela. Je croyais qu’il aurait fallu utiliser la magie pour faire repartir celle en « panne » si je pouvais m’exprimer ainsi.
Mais non. La seule solution que monsieur Ombrage trouvait fut de faire preuve de patience. J’étais déçue, montrant une moue certaine et m’avançant un peu vers le grillage des portes closes. Je m’étais arrêté vite parce que mon pied me faisait un peu mal. Je n’aimais pas attendre et encore moins lorsque quelque chose me tracassait. Bien trop rapidement, la peur qui me triturait les entrailles s’extériorisait donc en mots. Je parlais du Blood Circle, de cette organisation anti-sorciers qui pouvait peut-être se trouver en bas en ce moment.
Je tendais, ainsi, l’oreille tâchant d’entendre des coups de feu, des cris, des directives lancées par ces gens … Rien ne venait hormis William qui joua la carte de l’optimisme en stipulant que ces gens déverrouilleraient les ascenseurs et on les accueillerait en même temps. Je l’observais visiblement peu sûre de ma personne. Je n’avais ni envie de leur faire du mal ni envie de recommencer ce qui m’était arrivé à l’université. Au moins, Raphaël n’était pas là. J’avais été plus stressé encore à le voir parmi-nous alors et surtout … blessé.
Je hochais, néanmoins, la tête à William Ombrage et sortait ma baguette magique de mon petit sac dans lequel elle s’était trouvée.
- Je suis prête … J’espère juste que … Ce n’est pas ça. Je n’entends rien. Il n’y a pas de son de fusil. Ce n’est peut-être pas une attaque. C’est peut-être juste … Je ne sais pas. Peut-être que l’ascenseur a aussi trop bu.
Déblatérais-je et de plus en plus rapidement alors que la nervosité augmentait et subitement je rigolais comme une demeurée. C’était tellement drôle d’imaginer un ascenseur complètement ivre. À rigoler, j’en oubliais de chercher un sortilège à lancer au cas où. C’était au moment ou du bruit se faisait entendre de l’ascenseur d’à côté.
- Tiens, l’autre ascenseur fonctionne.
La baguette magique en main, mais sans penser aux conséquences de mon geste, je me ruais vers la porte qui se butait à rester fermer. J’observais de tous les côtés lorsque j’entendais des voix.
- Maman !
Mon cœur fit une embardée lorsque j’entendais la voix de ma mère puis, ce qui me semblait plus rapidement encore son corps en entier. Elle était accompagnée de Hermione Granger. Je sourie prête à lui expliquer que l’ascenseur était en panne, mais elle me devança tout en se plantant là, les mains sur les hanches.
- Nymphéa, mais … Monsieur Ombrage ! Mais qu’est-ce que …
- L’ascenseur est coincé. On … On est allé chercher un livre pour … pour toi et … On voulait redescendre quand …
- Oui ma chérie. Et vous ? Est-ce que vous corroborez ceci ?
Questionnait Cho Chang à William Ombrage, les mains sur ses hanches et le regard sévère. Pendant que la colère sourde de Cho Chang envers ce dernier faisait rage, on était heureux que Hermione Granger pensa à déverrouiller la porte de l’extérieur, tout simplement.
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Ven 31 Juil - 13:45
Je n’aimais pas trop la situation. Être coincé dans un ascenseur du Ministère, bloqué entre deux étages, cela pouvait encore passer, à la rigueur, mais j’étais ici avec une jeune fille dont la mère avait bien trop tendance à écouter les rumeurs et à y accorder du crédit. Ce n’était pas parce que j’aimais le sexe que j’allais d’office me taper la jeune étudiante, il ne fallait pas non plus exagérer. Mais cela, vu la situation actuelle, ce serait plutôt à Nymphea de prouver ma bonne foi, si on devait un jour sortir d’ici.
Au moins, elle n’était pas blessée, juste une cheville un peu malmenée mais rien de grave. C’était déjà cela. Je lui avais tendu la main, sans autre idée que celle de l’aider à se relever. Nous étions tous deux tributaires du hasard, en réalité, car pour des questions de sécurité, ces ascenseurs ne pouvaient s’ouvrir de l’intérieur : c’était là une façon bien simple pour gérer les pannes de ce genre, puisqu’il fallait nécessairement que quelqu’un puisse nous venir en aide, tout simplement. Et si nous étions prêts à accueillir des membres du Blood Circle à l’aise de nos baguettes que nous tenions prêtes pour nous défendre bec et ongles, ce n’était pas pour rien. Cela me rappela ce qui s’était passé au Waddesdon Manor, lorsque les hommes de Phoebus et les mangemorts qui souhaitaient rester indépendants avaient lancé cette attaque et essayé de pousser des gens à nous rejoindre. Ils avaient fait pire que mieux. L’idéal pour discréditer toute notre organisation... et cette fois-là, je m’étais battu contre des mangemorts, alors que j’en étais un moi-même. C’était la première fois que je voyais la fille de Cho Chang et j’avais eu envie de la défendre, même si, dans cette chaotique cohue, cela était resté plutôt inaperçu. Mais je n’étais pas de ceux qui cherchaient à faire des vagues et à faire parler d’eux.
Mon sourcil se arqua naturellement aux propos de la jeune femme. Un ascenseur qui aurait trop bu... Le champagne donnait de drôles d’idées à la sœur de Hyacinthe, à vrai dire... mais le reste de ses propos était plus cohérent, Salazar soit loué.
« Je préférerais aussi sur ce soit juste une panne. Pour contrer une attaque, juste vous et moi, cela pourrait s’avérer compliqué. »
Si les membres du Blood Circle devaient nous débusquer ici, je serais le premier à me faire tirer dessus. A moins qu’ils ne m’emmènent pour m’interroger, auquel cas, je devais m’attendre à subir des sévices corporels jusqu’au moment où j’avouerais tout ce que je savais. Enfin, que je parle ou non, je me disais que pris ou pas, j’étais de toute façon un homme mort. Tout comme je serais vite un homme mort si Cho Chang venait à penser que j’aurais pu être assez fourbe pour fomenter cette panne d’ascenseur pour me retrouver seul avec sa fille, en ayant quelque dessein précis en tête.
D’ailleurs, puisque Nymphéa avait reconnu la voix de sa mère, instinctivement, je m’écartais d’un pas. Nous avions beau être coincés entre le deuxième et le troisième étage, je n’avais pas vraiment envie qu’une mère en furie me saute dessus pour protéger l’honneur de sa fille. En me castrant, peut-être. Cette simple idée me glaçait le sang. La culture asiatique était connue pour ses techniques novatrices et originales dans bon nombre de domaines... et je ne souhaitais pas en faire les frais. Nymphéa prit la peine d’expliquer la situation à sa mère qui me vrillait déjà d’un regard noir plus profond que les abysses.
« C’est exact. Votre fils m’avait prêté un ouvrage, j’ai juste voulu le rendre à votre fille... »
Je me sentais un peu comme un jeune élève convoqué dans le bureau du directeur. Je n’aimais pas devoir me justifier et j’appréciais encore moins lorsque l’on me prêtait des intentions que je n’avais pas. Mon regard se porta vers Hermione Granger. Cette femme m’avait toujours quelque peu fasciné. Peut-être par la manière dont elle avait fait usage de son intelligence et de sa mémoire pour se hisser à un poste à responsabilités au Ministère, mais peut-être aussi parce que l’harmonie de son visage était comme une œuvre poétique en soi. Elle déverrouilla la porte de l’ascenseur et j’entrepris d’aider la petite sœur de Hyacinthe à se hisser sur le bord de l’étage, pour qu’elle puisse rejoindre les deux femmes. Je veillais à ne pas laisser mon regard se perdre sous sa robe, en détournant les yeux comme si j’étais gêné par la simple possibilité d’apercevoir un jupon. A vrai dire, si j'avais eu la possibilité d'exprimer mon avis, des trois personnes présentes ici avec moi, ce n'était pas Nymphéa qui m'attirait le plus. Je pouvais aisément reconnaître à Granger les qualités de son intellect et de son physique. Elle était désirable. Quant à Mrs Chang… le charme de l’Orient pulsait en elle et c’était indéniable. Son regard sévère envers moi lui conférait, en outre, un air inaccessible qui la rendait encore plus attirante. Mais soit. Ce n’était pas le moment de fantasmer sur les mères de famille.
« Allez-y, prenez appui sur moi, Nymphéa. »Qu’elle m’escalade, même, si cela pouvait lui permettre de sortir plus facilement. Mes vêtements finiraient au pressing des elfes, de toute manière, alors, quelques traces de pieds ne changeraient pas grand-chose, puisque nous ne faisions jamais ce genre de tâches ménagères nous-mêmes. Pour passer au-delà des portes déverrouillées par Granger, une fois que la jeune femme se fut hissée sur le bord, je m’étais avancé pour qu’elle prenne appui sur mes épaules pour se donner l’impulsion manquante pour franchir les derniers centimètres. Avec une robe, ce ne devait pas être vraiment évident. Et quand elle fut passée et que vint mon tour, je pris mon élan pour sauter et prendre appui sur mes bras, comme quand on escaladait des murets quand j’étais jeune. Je n’avais jamais cessé d’entretenir ma forme physique, heureusement, mais ma chemise n’était pas le vêtement le plus adapté pour ce genre d’acrobaties, aussi entendis-je un craquement caractéristique au niveau de ma manche droite, quand le tissu luxueux s’accrocha à une aspérité que je n’avais pas remarquée. Je ne pus que constater les dégâts une fois dans le couloir, avec les trois femmes. Une manche de chemise en lambeaux, le bras éraflé, il n’y avait rien de bien grave. Par contre, avec tout cela, le livre était resté dans la cabine de l’ascenseur. Je le récupérai à l’aide d’un Accio et le tendis à Nymphéa.
« Je vous en souhaite bonne lecture. »
Retroussant approximativement ma manche pour ne pas mettre de sang sur tous mes vêtements, je proposai poliment :« Et si nous rejoignions l’assemblée, à présent ? »
Ce n’était pas que j’étais pressé de retourner auprès des autres, mais il me semblait judicieux de ne pas trop prolonger notre absence à tous les quatre. Question de principe, puisque quiconque ne nous voyant pas pouvait fort bien lancer une quelconque rumeur... le Ministère était connu et reconnu pour être un lieu où les bruits de couloirs allaient bon train : ceux-ci, en effet, se répandaient comme une traînée de poudre, sans que personne ne prenne la peine de vérifier l’information ou sa source. Je n’aimais pas trop cela, pour ma part, je trouvais que les on-dit étaient plutôt néfastes sur le lieu de travail, aussi évitais-je au maximum de les écouter et, à fortiori, de les alimenter.
Nymphéa E. Chang
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Mer 5 Aoû - 3:35
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Heureusement, ce n’était en effet qu’une panne. Pourtant, la voix de ma mère ne me calmait pas aussitôt me faisant plutôt avancer, bien malgré ma cheville tordue, vers la porte de l’ascenseur. Je n’avais même pas encore rangé ma baguette magique dans mon petit sac, celle-ci restant dans ma main droite alors que je serrais les barreaux. Mon cœur cognait dans ma poitrine mue entre la panique précédente les croyant aux prises avec le Blood Circle et la joie de voir les deux femmes sur le palier du haut. Je ne les voyais pas beaucoup. J’en levais même la tête pour ce faire à en avoir presque mal au cou. Mais maman semblait agacée, je le voyais bien.
J’avais eu un mouvement de recul et je tentais d’expliquer tout ce qui s’était passé depuis le hall d’entrée du Ministère de la Magie à ma mère passant mes yeux entre elle et Hermione, celle-ci s’étant déjà mise à l’ouvrage. Mais … Mais ma mère accusait une fois de plus William Ombrage ! Frustrée par cette petite guerre entre eux, je voulus riposter, mais ce dernier fut plus rapide corroborant effectivement le livre de mon frère.
- C’est vrai maman ! Il a été très gentil, polie et respectueux. Et … Et c’est pour toi. Pour que …
La salive se bloquait soudainement dans ma gorge m’empêchant de parler. Je déglutissais tâchant de faire passer la boule montant dans ma bouche. Je n’arrivais pas à parler de mon frère avec ma mère, car je sais que cela allait causer de la douleur à celle-ci. Et je ne voulais pas. Pas ici alors qu’on était en public. Je sentais mes yeux devenir chauds et les larmes me monter aux yeux. Cho soupirait ne pouvant pas s’empêcher de sourire sincèrement face à moi, mais oh combien naïve que cela risquerait de me causer des problèmes. Je voyais son regard attendri, doux soit bien différent de celui qu’elle montra envers William. Justement, en parlant de lui, il ne restait pas en reste maintenant que Hermione déverrouillait la porte de l’extérieur.
- D’accord lâchais-je tout en lançant mon petit sac vers le haut. Attrapez !
En un geste souple de sa baguette magique, Hermione Granger l’avait fait sans même relever un sourcil. Je m’aider des mains que William m’offrait puis, de mes bras qui me hissaient vers le haut à l’aide du grillage. Je ne trouvais pas cela si difficile habituée à remonter sur un balai pendant des parties de Quidditch plus brutales que d’autres. Je n’eus même pas le loisir me traîner le corps et ma robe par le fait même au sol, car Hermione et ma mère me prirent chacun un poignet. J’étais essoufflé, mais heureuse lorsque ma mère vint m’enlacer semblant oublier William à son sort.
Je reprenais donc mon sac lorsque je me défis de l’emprise de ma mère et le voyais émerger à son tour de la cage d’ascenseur par la seule force de ses bras. Je remarquais évidemment l’accro à sa chemise. Je n’avais même pas le temps de rétorquer quoique ce soit qu’il me redonnait le livre.
- Merci.
Souriais-je d’une toute petite voix plus gênée qu’autre chose. En fait, j’avais l’impression de passer aux rayons X avec les yeux de ma mère tout comme ceux de Hermione braqués sur moi comme si je couvais une maladie contagieuse. En fait, ce fut moi qui décidai de marcher hochant préalablement la tête envers l’affirmation de William. Ce fut seulement après un moment que je me tournais vers ma mère et lui donnait le livre.
- C’est un livre qui appartenait à Hyacinthe. Il l’avait prêté à monsieur Ombrage. Monsieur Ombrage nous le redonne. Je pensais … Je pensais que tu voudrais lire des choses sur Hyacinthe. Enfin … Te rappeler de …
Soudainement, elle m’enlaça. Ce fut si subit que la boule revint dans ma gorge et me fit vraiment pleurer cette fois. Après un moment, je réussis à essuyer les larmes et me retournais vers William Ombrage.
- Merci William. Venez-vous ?
Puis, je souris sincèrement alors que mes pas s’accordèrent à ceux d’Hermione et de ma mère. Je réussis même à blaguer avec la première quant à notre retour dans un ascenseur pour descendre. Bon ok, je devais avouer que j’étais effrayé.
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Jeu 6 Aoû - 12:52
Le plus étonnant dans la situation actuelle, c’était que les deux mères de familles ici présentes étaient connues pour leur ouverture d’esprit et leur tolérance. En tout cas, elles avaient toutes deux cette réputation de ne pas accorder trop de crédit à des propos tels que furent ceux de Rita Skeeter a l’époque... Et pourtant, c’était bien l’une de ces deux milf qui me donnait l’impression de ne pas être à ma place et de n’être rien de plus qu’un salaud parmi tant d’autres. Merci beaucoup, Cho Chang, pour cette version décidément très prévisible de votre grandeur... Hermione Granger, au moins, ne prêtait pas attention aux rumeurs ni aux bruits qui couraient et elle me parlait avec un peu plus de respect, au moins, j’avais le sentiment d’exister et pas de n’être là que pour jouer le méchant monsieur qui avait presque souillé Nymphéa... ouais car il ne fallait pas se leurrer, si cette histoire d’ascenseur venait à s’ébruiter, je devais m’attendre à ce qu’on dise que j’avais essayé de profiter de la situation. Peut-être même que la rumeur s’étendrait à Nymphéa qui deviendrait alors la fille tringlée dans l’ascenseur... non, décidément, pour elle comme pour moi, il valait mieux que rien ne s’ébruite. Les histoires de sexe dans les ascenseurs, c’était bien seulement avec certaines personnes, à vrai dire. Je savais que, par exemple, une femme libérée comme ma chère Meredith ne verrait pas vraiment d’inconvénient à ce que nous nous retrouvions coincés ensemble dans un ascenseur en panne... le lieu clos ferait vite naître des idées coquines dans son esprit prolifique et, assurément, nous partagerions alors de bons et longs moments d’intimité.
Ici, je n’avais rien tenté, je n’avais même pas cherché à entrevoir quoi que ce soit... la jeune demoiselle était aussi intacte que lorsque nous avions commencé à discuter, elle et moi. Enfin, mis à part son esprit un peu embrumé par le champagne et cette cheville que je n’aurais même pas osé soigner de crainte que la milf s’imagine des choses. Alors que, sincèrement, en temps normal, j’aurais réellement essayé de soulager sa douleur par quelques sorts de soins que l’on utilisait généralement dans les randonnées en montagne. Comme j’avais pu soigner son frère Hyacinthe, en réalité, mais cela, j’étais le seul ici à le savoir. Peut-être aurait-elle une foulure, ce n’était pas bien grave, mais elle allait avoir mal chaque fois qu’elle poserait ce pied sur le sol.
La sœur de Hyacinthe prit ma défense, en quelque sorte, m’adjoignant des termes comme « gentil », « respectueux » et « poli »... de quoi me donner l’impression, encore une fois, d’être un gamin de six ans qu’on félicite pour un bon comportement. Pour un peu, j’aurais presque pu m’attendre à recevoir une friandise, tiens. Ou deux points pour la coupe des quatre maisons. Je ne réagis pas à cela. À vrai dire, adopter ce genre de comportement était tout à fait normal en société. Même si Cho Chang me voyait comme un type ayant un pénis à la place du cerveau, il était évident que j’avais tout de même autre chose en tête que juste le sexe. C’était un peu réducteur de qui j’étais, en réalité. Cela revenait, en comparaison, à dire que la famille Chang n’avait ni chiens ni chats parce que les membres de la famille les auraient mangés. En sushis. Ou laqués. J’imaginais bien le moldu qui servait de père de famille ramener un chiot tout mignon la première fois... et demander le soir, à table, ce qu’il venait de déguster comme plat. Non, en fait, je n’imaginais pas du tout ce que cela pourrait donner. Avec des préjugés et des stéréotypes dans ce goût-là, on passait facilement à côté de personnes intéressantes, sans les voir, à cause d’une réputation pas toujours fondée. Tenez... étais-je réellement le coureur que la rumeur décrivait ? Je n’avais pas vraiment cette impression... certes, j’aimais les plaisirs de la chair - mais, entre nous, qui n’aimait pas ça !? -, cependant, je n’avais pas pour habitude de manquer de respect aux femmes ou de les considérer comme des objets de plaisir... les hommes non plus, d’ailleurs... comme quoi, les gens extrapolaient bien vite les choses...
Une fois sortis de cette cabine d’ascenseur, sains et saufs, il fut bientôt temps de songer à rejoindre l’assemblée. Je n’avais pas vraiment envie d’un bain de foule, mais c’était tout de même bien le principe de cette réception. Faire le point, tous ensemble, sur le chemin parcouru et sur le chemin à parcourir encore.
La présence des deux belles quadragénaires à nos côtés agrémentait l’instant présent d’une once de charme non négligeable, mais je n’en dis mot, bien évidemment. Surtout devant la jeune Nymphéa qui, dans toute son innocence et sa gentillesse, était en train d’expliquer à sa mère ce que nous étions allés faire dans mon bureau. Et non, ce n’était rien de déplacé, rien qui devait rester caché et tenu secret. En soi, j’aurais même pu emmener sa mère pour aller chercher ce livre... enfin, là, je n’étais pas sûr que je n’aurais rien tenté, par contre.
« J’aurais pu vous rendre ce livre plus tôt, Mrs Chang, mais j’espérais un peu revoir votre fils pour lui remettre en mains propres...»Je n’avais pas besoin de me justifier mais il me semblait judicieux de ne pas me contenter de silences quand je pouvais faire entendre ma voix et faire part de mes bonnes intentions. Surtout quand celles-ci étaient peu connues et même carrément cachées aux yeux de tous.« Et en discutant un peu avec Nymphéa, je me suis dit qu’un livre annoté par Hyacinthe pouvait vous faire plaisir à toutes les deux. »
Je savais bien que mon père, pour ne citer que lui, avait été vraiment très touché quand il avait retrouvé des parchemins couverts de mots de mon frère ainé. La perte d’un enfant, qu’il s’agisse d’une fugue, d’une disparition ou d’un décès, cela laissait toujours des traces indélébiles dans le cœur des parents. J’avais pu constater cela avec la mort de mon frère, et je retrouvais quelques similitudes avec la souffrance silencieuse des deux Chang. Peut-être était-ce un peu ce qui m’avait poussé à me bouger, d’ailleurs, alors que je n’avais jusque là eu aucune vraie raison de le faire...
Bientôt, les trois femmes ouvrirent la marche et, durant quelques instants, je restai planté là, un peu perdu dans mes pensées, à hésiter entre les suivre ou aller m’enfermer dans mon bureau, comme un ermite misanthrope. Je me doutais que ni Mrs Chang ni Mrs Granger ne devaient être très heureuses à l’idée de me voir à leurs côtés... mais la jeune Poufsouffle prit les devants et m’enjoignit de venir avec elles, aussi finis-je par leur emboîter le pas.
« Oui, désolé... j’arrive. »Les rejoignant d’un pas rapide, je m’engageais avec elle dans les escaliers, pour redescendre au rez-de-chaussée où se trouvaient toutes les autres personnes présentes à cette réception. Je me disais que j’allais éviter de rester près du champagne et que je rejoindrais plutôt ma chère et tendre, à qui je manifesterais évidemment mon amour et ma tendresse tout en gardant une certaine retenue.
Et de fait, une fois dans le hall, je pris congé de Mrs Granger et de Mrs Chang, avant de saluer Nymphéa en souriant.« J’ai été ravi de faire votre connaissance, Nymphéa. »