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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Hunting of squibs [ft. Crystal] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Invité
Anonymous
INRP
IRL
Sam 2 Nov - 18:01
Hunting of squibs
Hunting of squibs [ft. Crystal] Original

Qu’il en soit ainsi.
Il s’était écoulé quelque temps, depuis l’attaque du Ministère et l’attentat de l’Université. Le monde sorcier ne s’en était pas sorti indemne et la peur pouvait se lire dans de nombreux regards.
Comme employé du Ministère, je me devais de faire régner un semblant d’ordre dans tout ce chaos, ce qui n’était pas chose aisée car les brigades d’intervention avaient parfois tendance à agir sans réfléchir. Il nous fallait alors remettre de l’ordre dans tout cela…
Et comme mangemort, je jubilais de voir la panique monter. Ces attaques contre notre monde, cela faisait monter une haine envers les moldus et envers ceux qui les laissaient faire. Notre Cause se sortait plus forte de tout cela, puisque dorénavant, nous avions un peu plus de sympathisants qui émergeaient. Avec Meredith, nous avions pris l’habitude de fêter cela, ensemble, dans son bureau ou ailleurs, afin de permettre à notre joie d’exploser.

Mais cela ne permettait pas pour autant de dormir sur ses deux oreilles, car si les moldus avaient été capables de passer la frontière, ils seraient sans nul doute capables de recommencer. C’était bien ça le problème avec ce genre de vermine. Si on ne les arrêtait pas rapidement, ils allaient finir par nous envahir et déclencher une guerre pour laquelle notre monde n’était pas préparé.

Et au fil des discussions, avec d’autres intellectuels et avec quelques jeunes gens, l’idée que les cracmols puissent être complices des récentes attaques s’était dessinée, de plus en plus claire.
Je n’aimais pas les cracmols. Ma pétasse de petite cousine rose avait un frère cracmol et j’étais bienheureux de ne pas avoir à subir leur existence. Ça avait du bon, les conflits familiaux.

Si je venais chez Gaichiffon aujourd’hui, ce n’était pas pour autre chose. La fille Avery qui travaillait ici n’avait pas de pouvoirs magiques. De plus, elle avait déjà été suspectée par le passé… et, comme on dit, il n’y a pas de fumée sans le feu d’un dragon, même endormi.
Je devais donc venir pour tourner un bon gros couteau dans une plaie, comme dans un cauchemar éveillé. Et c’était sans doute mon goût pour la torture et la souffrance qui m’avait amené à être désigné volontaire d’emblée pour cette tâche… Après tout, j’avais, au sein des mangemorts, la réputation méritée d’être capable d’éventrer un farfadet et de piétiner ses entrailles tout en maintenant la petite créature en vie. C’était pourtant quelque chose qui datait quelque peu, j’avais affiné mes méthodes, depuis, mais que voulez-vous, une réputation, c’est toujours difficile à faire évoluer.

J’arrivais donc à la boutique de vêtements et je pris d’abord le parti de feindre d’être un simple client, pour me laisser tout le loisir d’analyser les lieux et le personnel du magasin. Je savais à quoi ressemblait ma cible, mais je n’étais pas assez familier du magasin pour pouvoir me permettre de venir ici en conquérant. D’ailleurs, il me sembla opportun de modifier les traits de mon visage, juste au cas où : un œil vert, l’autre blanc laiteux, les cheveux noirs, une barbe rasée de près, un nez de boxeur et une cicatrice traversant l’œil gauche. J’étais méconnaissable.
J’entrai, faisant tinter le carillon de l’entrée, tandis que dans la rue, des jeunes adolescents parlaient d’aller prendre une bièraubeurre chez Rosmerta, affirmant que ça allait les changer du fameux jus de citrouille qu’on leur servait toujours inlassablement malgré leur âge. Je fermai la porte derrière moi et me mis à observer l’intérieur du lieu.

Par Merlin, c’était un endroit où les sorcières devaient trouver leur bonheur… Ce qui me donna l’idée d’un prétexte valable pour ma présence ici.


« Hello ? » Il n’y avait personne pour l’instant, la vendeuse devait être dans l’arrière-boutique, mais j’avais parlé à voix suffisamment forte et claire pour qu’elle m’entende. Je n’étais pas du genre à prendre mes aises dans un lieu qui m’était aussi méconnu, mais j’observais, retenant la place de chaque objet, parce qu’on ne savait jamais, cela pouvait se révéler être un indice intéressant par après.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’une jeune femme vienne. Entre vingt-cinq et trente ans, la taille fine, les cheveux foncés et les traits harmonieux. Je devinais qu’il s’agissait là de ma proie.
« Pourriez-vous me conseiller, miss ? »

L’art de l’intrusion et de la dissimulation, c’était mon art personnel. Je pouvais m’infiltrer aisément, un peu partout, grâce à mes techniques et à mes stratégies. Le tout était de garder ma couverture suffisamment longtemps pour ne pas laisser l’occasion à mes cibles d’avoir le moindre doute… et si cela devait arriver, eh bien… je maîtrisais l’Avada Kedavra aussi bien que le Doloris, alors, je n’avais pas réellement de gros soucis à me faire, pas plus que sur l’idée d’être dénoncé, puisqu’il me suffisait de faire mon job d’Oubliator pour effacer chacune de mes traces.
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Invité
Anonymous
INRP
IRL
Mer 27 Nov - 21:26
Hunting of squibs
Crystal & William

Juillet 2019

Ces derniers temps, tu t’étais rendue compte qu’Eliael était beaucoup plus important pour toi que tu ne le croyais. Tu n’avais pas seulement besoin de lui parce que tu étais amoureuse, non. Il était ton essentiel, cette personne capable de te tirer vers le haut quand tout allait au plus mal, cette personne capable de t’apporter de l’oxygène aux moments où tu en manquais. A plusieurs reprises, il avait su te montrer qu’il était là pour toi, et étrangement, tu pourrais bien lui confier ta vie s’il le fallait. Il t’apaisait, te faisait du bien. Difficile à croire quand on savait que quelques années auparavant, il avait été ton bourreau, celui qui t’avait fait souffrir, martyrisé psychologiquement. Il avait tenté de te détruire de l’intérieur. Mais la vie, aussi imprévisible soit-elle, t’avait finalement reconduite sur son chemin, et aujourd’hui, étrange retournement de situation, tu ne pouvais plus te passer de ses caresses, de ses baisers, de sa présence. Ce sourire, ce si beau sourire qui égayait son visage à chaque moment passé ensemble était ton rayon de soleil, ce rayon de soleil qui avait à nouveau illuminé ta vie après le décès de ta grand-mère. Comment avais tu pu penser avoir besoin d’un peu de temps seule à ton retour d’Italie, alors que c’était sa présence qui avait réussi à guérir cette douleur. Bien-sûr tu avais honte et tu t’en voulais de ne pas l’avoir prévenu de ton retour, et que ce fut dans un état lamentable qu’il t’ait retrouvé. Mais il en fallait plus pour le faire fuir, et cela suffisait à renforcer ces sentiments que tu avais pour lui. Il ne t’avait pas rejeté. Il t’avait aidé.

Tu avais l’impression de remonter  peu à peu la pente, depuis quelques jours. Depuis vos retrouvailles, en fait. Eliael en était en très grande partie responsable, mais il n’y avait pas que ça. Tu avais jugé que tourner en rond dans ton appartement ne te ferait que replonger un peu plus. Sans aucun doute, les souvenirs de ta grand-mère t’auraient hanté sans t’épargner une seule seconde. La plaie se serait ouverte à nouveau, et tu savais très bien comment cela se serait terminé. L’alcool, encore. Tu aurais une nouvelle fois flirté avec tes démons, et tes pensées les plus noires auraient pu avoir raison de toi, cette fois. Alors, tu n’avais pas tardé à reprendre le travail. Tu avais eu besoin de retrouver ta boutique, d’en reprendre les rênes. De t’occuper l’esprit en faisant ce qui te passionnait le plus. Imaginer. Créer. Dessiner. Et cela tombait bien, parce qu’une tonne de demandes attendait ton retour. La vendeuse que tu avais engagé avant de partir avait fait un travail irréprochable en ton absence, mais elle n’était pas styliste, et si elle avait pu s’occuper de la confection des quelques commandes que tu lui avais confié en partant, en revanche, tes crayons et papiers à croquis avaient dû rester sagement au placard.

C’est fou comme tu ne pensais à rien d’autre quand tu dessinais. Depuis le début d’après-midi, tu étais plongée dans cette robe de cocktail que l’on t’avait commandé pour un mariage, l’année prochaine. Elle aurait d’ailleurs déjà dû être validée par la cliente depuis quelques semaines, mais ton séjour en Italie avait un peu retardé les choses, alors tu devais mettre les bouchées doubles pour ne pas la décevoir. Toujours satisfaire tes clients et clientes, c’était ton objectif numéro un si tu voulais te faire un nom en Angleterre à la hauteur celui de ta grand-mère en Italie. Aujourd’hui elle n’était plus, mais tu savais que ses créations mettraient des étoiles dans les yeux des habitants du pays encore pour longtemps. Elle avait toujours été ton modèle, et tu te promettais de  tout mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif en sa mémoire. Alors tu restais concentrée, à tel point que tu n’avais pas entendu la cloche de la porte retentir. Ce fut la voix qui s’en suivit qui te fit relever le nez de ton croquis bientôt terminé. Visiblement, tu n’avais pas non plus entendu ta vendeuse quitter la boutique à la fin de sa journée. « J’arrive tout de suite ! » Un peu à contre-coeur, tu abandonnais ton bureau dans l’arrière boutique pour rejoindre le show-room, où attendait un homme au visage qui te semblait inconnu. « Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? »  Tandis que tu t’avançais de ton habituelle démarche féline, perchée sur des hauts talons, l’homme prétendit rapidement avoir besoin de conseils. « Bien-sûr, vous êtes au bon endroit monsieur ! Vous recherchez quelque chose en particulier ? » Un sourire chaleureux sur les lèvres, tu t’efforçais d’être la plus accueillante possible, même si pour le moment, tu préférais déléguer cette tâche à ton employée. Du moins, quand tu en avais le choix, contrairement à maintenant.
CODAGE PAR AMATIS
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Invité
Anonymous
INRP
IRL
Jeu 19 Déc - 16:25
Le problème avec les cracmols, c’était qu’on ne pouvait pas leur faire confiance. Comment voulez-vous accorder un tant soit peu de foi à des gens qui ne méritent même pas le titre d’êtres humains à part entière ? Bien sûr, ce n’était pas de leur faute, entendons-nous bien, mais il n’y avait pas de quoi en faire un plat. Si cela ne tenait qu’à moi, cette triste engeance ne devrait pas exister : il suffirait de les supprimer avant qu’ils ne deviennent adolescents, une fois qu’on est bien certains que ces êtres immondes n’ont pas la moindre petite once de magie en eux…
Mais ce genre de considération, je savais bien qu’il valait mieux que je les garde pour moi, que je n’en parle pas ouvertement, même si j’étais intimement convaincu de la nécessité de faire un sacré nettoyage dans notre monde…

Soit.
J’étais ici, incognito, pour enquêter avant tout. Et bien que je sache que mes idées ne rencontreraient jamais l’unanimité, il me fallait mordre sur ma chique et faire en sorte de supporter l’horripilant effet de tout cela. C’était comme s’asseoir sur une branche de houx et devoir éviter de crier malgré la sensation des piquants qui entrent dans vos fesses. Vous voyez le genre ?

Or, donc, faisant fi de mes convictions, j’étais là, paré à relever un maximum d’informations pour pouvoir ensuite en discuter avec Meredith et voir avec elle ce qui était envisageable pour évincer cette lie de notre société déjà bien trop décadente…
Mais puisque la vendeuse – ma cible – arrivait, je penchais la tête sur le côté, comme s’il s’agissait là d’un tic de mon personnage. Je remarquais le sourire qu’arborait la jeune femme, bien sûr, personne n’aurait pu passer à côté d’un sourire pareil.


« Je voudrais faire une surprise à mon épouse. » Ma belle Elianor… si elle me voyait accoutré de ce visage, il était évident qu’elle me sonnerait les cloches, elle qui appréciait que je prenne soin de mon image… « J’aimerais lui offrir une robe digne de ce nom pour le réveillon de la nouvelle année. »

Je regardais les robes présentes dans le show room, bien sûr, il y avait de très belles choses par ici, et j’étais sûr que ma tendre moitié apprécierait beaucoup un cadeau venant d’ici. Même si nous n’étions pas des clients réguliers, il était clair que je préférais m’y prendre à l’avance. Pour une hypothétique commande que, en réalité, je n’avais aucune envie d’honorer par la suite.

« Je sais que je m’y prends tôt, mais je voudrais quelque chose d’unique et de grandiose…»

Avec ma tronche bizarre, il était évident que la vendeuse allait penser que mon argent devait être tout ce qui intéressait ma chère et tendre. Alors, mon projet était surtout de voir un peu ce qui était possible, la façon de faire de cette jeune vendeuse, et tout ce genre de choses qu’on peut observer et à partir de quoi on peut retirer des informations précieuses sur les gens…

« Il me semble que vous créez des tenues vous-même ?» Bien sûr que je le savais…
Tout le monde le savait. Gaichiffon avait une réputation depuis des années… et ce n’était pas quelque chose qui se dégradait, loin de là. Etrangement, cette jeune femme arrivait à maintenir les lettres de noblesse d’une enseigne qui datait depuis de nombreuses années déjà…
C’était étonnant, mais voilà, le fait était là, la jeune Avery avait des compétences qui semblaient plaire dans le domaine de l’habillement et de la mode. Pour ma part, je ne comptais pas faire long feu dans les parages, parce que je ne supportais pas l’idée de moisir dans un lieu en compagnie d’une personne plus que suspecte.



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