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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Rêve loufoque [Meetwitch Maëlle & Erin] :: Hogwarts :: Intérieur du château
L'Augurey
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Lumos
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Dim 14 Nov - 18:27
Rêve loufoque
Maëlle & Erin


Un soir froid d'hiver, Erin découvre qu'un petit livre s'est glissé dans ses emprunts de la bibliothèque. Elle est pourtant certaine de ne pas avoir pris ce livre qui semble contenir des contes moldus. Le plus étrange c'est que la même chose est arrivé à un autre élève, Maëlle. Un livre de contes moldus a atterri dans ses affaires. Perplexes, chacun dans leur dortoir, ils fixent leur ouvrage en mains et décident de le feuilleter. Aussitôt la fatigue les saisit et les voilà vite plongés dans un sommeil étrange. Ils se retrouvent dans une espèce de forêt et voilà qu'une fillette en sweat rouge à capuche les accoste :

- Dites, z'auriez pas vu passer un loup ? En costard marron  ? Non ? Pff dealeur de beurre de pacotille ! Ha la vioc' va encore râler qu'elle n'a pas sa dose... eh eh Bouclette ! Boucle d'or !

Voilà qu'une autre fillette aux cheveux bouclés, blonds évidemment passe à côté d'eux.

- Ha j'ai pas le temps, je vais au resto des trois ours ! Réplique la blondinette en pressant le pas.
- Elle va encore partir sans payer, cette squatteuse ! Bon et vous ? Vous dealez du beurre ? De la galette ?

Ha ça, c'est sûr que Maëlle et Erin doivent se demander ce qu'elles font dans cet étrange forêt et ce qu'elles doivent faire pour se sortir de ce rêve bizarre. Peut-être juste attendre de se réveiller ? En attendant, elles risquent de croiser encore d'autres personnages de contes...

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Erin Delacour
Erin Delacour
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Lumos
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Mer 1 Déc - 22:48
⊱ Erin & Maëlle ⊰

Rêve loufoque


Erin s’était douté depuis le début que ce livre était bizarre. Déjà, il était apparu dans son sac comme par magie, et surtout il concernait les contes moldus. A la limite elle aurait pu se tromper et prendre un livre de plus à la bibliothèque, vu le nombre de bouquins qu’elle empruntait à chaque fois, ça n’aurait pas été totalement étonnant. Sauf que cette fois, ce n’était pas le cas. Le livre ne venait pas non plus de Balthazar, il lui avait parlé de nombreuses fois des contes moldus, alors il aurait pu tenter de lui en laisser un exemplaire mais, en premier lieu il l’aurait prévenue, et en second lieu -le plus important- il ne lui en aurait certainement pas donné un enchanté. Ah oui, parce qu’il y avait ça aussi, ce livre était magique. A peine Erin avait-elle commencé à le feuilleter que ses paupières s’étaient faites lourdes, deux secondes plus tard, elle s’endormait.

Pour se réveiller au milieu d’une forêt. Alors la Serdaigle voulait bien admettre que toutes les forêts se ressemblaient un peu, mais quelque chose lui disait qu’il ne s’agissait pas de la forêt interdite. En fait, elle avait l’impression de connaitre cet endroit mais sans réussir à vraiment mettre le doigt dessus, pourtant elle était sûre de ne jamais y avoir mis les pieds. Plus étrange encore, elle n’était pas seule, près d’elle se trouvait une Poufsouffle qu’elle identifia comme étant une certaine Maëlle -être préfète avait du bon, elle connaissait à peu près tout le monde au château. Si elle s’étonna de sa présence, elle n’eut pas le temps d’échanger plus qu’un regard avec elle que déjà une petite fille en sweat rouge débarquait pour leur demander s’ils avaient pas vu un loup en costard. Erin se tendit à la mention du loup mais secoua la tête, pas mécontente de ne pas l’avoir croisé. La Serdaigle n’eut pas le loisir de réfléchir à ce que racontait la fillette que déjà une seconde débarquait pour filer aussitôt, mais que faisaient ces enfants dans une forêt ?

Apparemment ce n’était pas la question la plus importante du jour puisque Miss Sweat-rouge se retourna vers elles pour leur demander s’ils avaient du beurre ou de la galette ? Mais c’était quoi cette histoire. Avec de grands yeux étonnés, Erin regarda Maëlle retourner ses poches vides. « Ni beurre, ni galette, ni rien du tout en fait. » Les étudiantes échangèrent un regard. « Et toi ? » La fillette s’impatientait de plus en plus alors Erin jugea plus sage de ne pas la faire attendre. Elle palpa ses poches pour montrer qu’elles étaient vides, elle avait juste sa baguette coincée comme toujours dans sa ceinture mais c’était tout. « Euh, non pas de beurre, pas de galette. » Confirma-t-elle. En même temps, elle ne savait pas trop ce qu’elle en aurait fait de tout ça. Qui se baladait avec du beurre ? Et d’ailleurs, depuis quand ça se dealait le beurre exactement ? « On ne sait même pas ce qu’on fait là en fait. » Souffla-t-elle machinalement. C’était sûrement la faute du livre, mais en dehors de ça c’était le flou le plus total.

Oups, peut-être n’aurait-elle pas dû dire ça, voilà que la fillette braquait sur eux un regard suspicieux. « Hum. Seriez pas des flics par hasard ? » Elle les pointa du doigt chacun leur tour en plissant les yeux. « Z’êtes obligés de me le dire si vous êtes des flics ! » Erin s’empressa de secouer la tête à la négative, heureusement imitée par Maëlle. Mais il se passait quoi ici ? « Z’êtes sûrs ? » Bon, c’était qu’elle était méfiante la gamine ! Erin se rappela qu’elle portait toujours son badge de préfète alors discrètement, elle se décala pour se cacher derrière Maëlle et l’ôter sans être vue. Elle soupira en glissant l’objet dans sa poche, inutile qu’un petit insigne brillant fasse vriller l’imagination de la jeunette. « Ah oui, oui on est sûrs. On est juste des étudiantes, rien de plus ! » Affirma-t-elle en lui lançant un sourire qu’elle voulait rassurant. La française était habituée à traiter avec les plus jeunes, elle le faisait tout le temps en tant que préfète. Mais la fille ne se laissait pas amadouer aussi facilement. « Mouaiiis, j’sais pas si je dois vous croire. On va aller vérifier ça. » Elle leva la main et claqua des doigts. Aussitôt trois cochons plantés sur leurs pattes arrière apparurent. Ils étaient baraqués, affublés de lunettes de soleil et sortirent des buissons pour se placer autours d’eux. « Mes ptits cochons, escortez les ! On va chez mère-grand ! » Ohlala mais c’était quoi cette histoire encore ? Erin échangea un regard avec Maëlle. Elle aurait bien tenté de ne pas bouger mais un cochon la poussa de la patte alors elle obtempéra. Elle s’arrangea tout de même pour rester aux côtés de la Poufsouffle. « Tu crois qu’on devrait tenter de leur échapper ? » Lui souffla-t-elle discrètement. C’était qu’ils étaient sacrément baraqués les cochons, et même la fillette n’avait pas l’air commode. Peut-être que tant qu’elles ne comprenaient pas tout ce qu’il se passait, le mieux était de jouer le jeu.

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Maëlle Rosier
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Lumos
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Jeu 2 Fév - 22:28
Rêve loufoque
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Des histoires, des contes, Maëlle en connaissait des tonnes. C'était même le fonds de commerce de sa mère. Si elle ne connaissait pas grand-chose du monde moldus, si ce n'est qu’ils n’étaient pas forcément sympathiques quand on voulait essayer des lunettes dans leurs boutiques, les contes ça va, elle gérait très bien. La couverture l'avait attiré une fois qu'elle s'était posée sur ce lit pour défaire les ouvrages fraichement sélectionnés, il faut dire que ce livre n'avait rien à faire au milieu de ceux traitant sur le Quidditch. Intriguée, elle s'était mise à le feuilleter, se demandant comment il avait atterri ici.

Quelques minutes plus tard, la question pouvait se poser sur sa propre personne. Que faisait elle dans une forêt en plein hiver. Elle resserra son écharpe sur son cou, ça aussi depuis quand elle avait une écharpe de cette couleur ? Ça ne serait que la première des nombreuses questions que se poserait Maëlle ce soir. Elle n'était pas seule, ce serait une bonne nouvelle si elle n'était qu'avec mademoiselle Delacour mais il y avait une autre fille avec elles. Cette fille était un peu spéciale, déjà il y avait sa tenue, personne ne s'habille ainsi... c'était rouge rouge là, une Gryffondor peut-être, une Gryffondor qui prenait très à cœur les couleurs de sa maison. Sa diction était un peu particulière et que dire de sa demande. Non, personne ne se baladait avec une galette ou du beurre, à moins d’être pâtissier bien entendu. C'est fou parce que Maëlle avait l'impression folle qu'il s'agissait d'une histoire mais elle ne parvenait pas à se souvenir du titre. Elle rêvait d'un conte ? Machinalement elle se pinça mais aucun réveil en vue, Erin expliqua à leur interlocutrice qu'elles ignoraient la raison de leur présence dans cette forêt. Comment, avec cette information, la demoiselle en arriva à les suspecter d'être des policiers, c'est une très bonne question. Enfin ça se voyait qu'elles étaient un peu perdues, des policiers ça n'a pas cet air, elle insistait la demoiselle, Maëlle se sentit obligé de secouer sa tête, non, elle n'était pas dans les ordres et oui elle était sûre que ni Erin, ni elle ne l'était. Elle était trop suspicieuse cette fille. Elle resta immobile, son cœur accélérant en constatant qu'Erin se plaçait derrière elle. Ah non, Maëlle ne voulait pas être en première ligne, la Serdaigle rangea son insigne de préfète, la fillette en rouge ne s'aperçu de rien, un soulagement pour Maëlle qui craignait un peu les représailles.

L'instant d'après elle claquait des doigts et trois petits cochons arrivèrent. Purée, canon les lunettes mais le plus mignon ça restait leur petite queue en tire-bouchon, elle tressautait lorsqu'ils avançaient. Avant qu'ils ne posent une de leur patte sur son bras, dans son dos ou peu importe l'endroit, comme ils l'avaient fait pour Erin, Maëlle avança, le regard fixé sur cette petite queue. Elle finit par se désintéresser de cela, son regard se posa sur Erin qui lui proposait de s'enfuir. Elle murmura à sa camarade « Je pense pas que ça soit une bonne idée, s'ils se mettent à quatre pattes, ils devraient courir plus vite que nous. Et puis une grand-mère ça peut pas être méchant, si? » Non mais les grands-mères c'était des personnes qui faisaient des petits gâteaux, qui disaient toujours mais si reprends une petite part. Aucune raison de s'inquiéter. Ils arrivèrent devant un grand bâtiment. Alors oui c'est bizarre un bâtiment dans une forêt ça n'était pas un bâtiment en brique, c'était un peu comme si quelqu'un s'était amusé à balancer des feuilles sur des branches pour faire un toit, et que d'autres branches entrelacées formaient les fondations. Et la porte il fallait parler de la porte, au moindre coup de vent elle claquait. « On dirait que ça va s'écrouler. » Un simple fait, une constatation non mais fallait quand même le dire. Un des cochons abaissa ses lunettes de soleil pour la fixer avec un drôle d'air « Mais si c'est solide, la première fois elle était en paille, le loup en rentrant a claqué la porte tout s'est effondré mais depuis on a fait une formation en ligne et c'est du solide. » Il démontra ses propos en tapotant la porte de sa petite patte de cochon, Maëlle s’efforça de ne pas faire la moue en voyant la porte brinquebaler, pourtant le cochon n’avait pas l’air ultra costaud.

Ils rentrèrent tous les six dans l’arbre-cabane, quel bazar. Il y avait un bureau avec une pile de papiers immense, étrange que ça ne s’envole pas. Il y avait des chaises disposées un peu partout, certaines vide, deux des petits cochons s’installèrent immédiatement sur les chaises et leur fille au capuchon s’approcha de la table où une chèvre se trouvait avec six chevreaux, la demoiselle voulait doubler tout le monde pour parler des dealeuses de galettes, Maëlle adressa un regard à Erin l’air de dire ça existe le fait de dealer des galettes. La chèvre ne se laissait pas faire, elle avait un petit qui avait disparu, il s’était sûrement fait embarquer par le loup… Elle était bien en train d’accuser le loup d’avoir mangé son chevreau, Maëlle eut un hoquet de stupeur, c’était quoi cet endroit ? Un petit chevreau qui ne semblait pas du tout triste à l’idée que son frère – ou sa sœur – se soit fait manger, il observait les deux demoiselles, il mettait Maëlle mal à l’aise « T’as le hoquet ? » Quoi, mais non mais pas du tout « Maman dit toujours que quand on a le hoquet, il faut boire la tête à l’envers. » Maëlle le scruta comme s’il était fou, jamais elle ne ferait ça, un peu de dignité tout de même, bon et elle n’avait pas le hoquet « Tu es pas inquiet à l’idée que ton frère se soit fait » comment dire ça sans le heurter « Oh mais il s’est pas fait becter » ah oui bah là, elle ne risquait pas de heurter qui que ce soit vu le manque de tact du chevreau, chevreau qui baissa le ton, fit un signe du sabot, très étrange d’ailleurs, pour inviter les deux filles à se rapprocher de lui et leur dire « Il a décidé de devenir flic, ça plait pas trop dans la famille les balances. » Maëlle était chez les fous, elle ferma les yeux, compta jusqu’à cinq, peut être que quand elle les rouvrirait, elle serait dans son lit.


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Erin Delacour
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Mer 1 Mar - 23:03
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Rêve loufoque


C'était un rêve où juste un délire ? Erin penchait fortement pour la seconde option. En même temps passer de son dortoir de Poudlard ou elle se trouvait seule, à une forêt inconnue en compagnie de Maëlle, ça posait déjà question. Mais en plus elles n'étaient pas seules, une gamine en sweat-shirt rouge avait déboulé de nulle part en réclamant du beurre. Pour de la galette ? Pour dealer ? Pour les deux ? Franchement c'était pas clair tout ça. Erin voulait bien ne pas y connaître grand-chose en drogue, n'étant pas une consommatrice elle-même, elle savait au moins que la galette et le beurre ça ne se dealaient pas en temps normal. Cependant ce n'était pas le moment de se poser des questions existentielles, tout d'un coup il était question de les embarquer voir une grand-mère, ah non mère-grand apparemment la différence avait son importance, avec pour gardes du corps trois cochons baraqués juchés sur leurs pattes arrières. C’était qu’ils n’avaient pas l’air commodes en plus avec leurs lunettes de soleil et leurs airs renfrognés a quoi ressemble l’air renfrogné d’un cochon, je ne sais pas, ça ne donnait pas vraiment envie à Erin de les suivre aussi demanda-t-elle à Maëlle si prendre la fuite lui semblait être une option envisageable. « Je pense pas que ça soit une bonne idée, s'ils se mettent à quatre pattes, ils devraient courir plus vite que nous. Et puis une grand-mère ça peut pas être méchant, si ? » C’était bien ce qu’il lui semblait, tenter une échappée n’était pas la meilleure des idées. Erin considéra sa camarade. Effectivement, maintenant qu’elle y pensait, une grand-mère ça ne pouvait pas être si désagréable que ça. Ah les gars vous avez jamais rencontré ma grand-mère mdr « Hum, j’imagine que non. » Admit-elle. C’était sûre que si la mère-grand les accueillait avec des petits gâteaux et une tasse de thé, elle n’allait pas s’en plaindre.

Il ne leur fallut pas longtemps avant d’arriver devant ce qui ressemblait à un tas de branchages près à être brûlé. Ah non, pardon, apparemment c’était une sorte de bâtiment. Alors déjà qu’est-ce que ça faisait au beau milieu d’une forêt, et pourquoi est-ce que ça avait l’être d’être prêt à s’effondrer ? Ca ne donnait pas très envie tout ça. « On dirait que ça va s'écrouler. » Erin considéra le… Le truc qui leur faisait face d’un œil perplexe. Ah oui niveau normes de sécurité, ça devait pas être ça. Les murs étaient littéralement des branchages et ce qui servait de porte avait l’air prêt à s’arracher au moindre coup de vent. « Mais si c'est solide, la première fois elle était en paille, le loup en rentrant a claqué la porte tout s'est effondré mais depuis on a fait une formation en ligne et c'est du solide. » eux aussi ils ont suivi un MOOC En voyant le cochon tapoter la porte du bout de sa patte, Erin prit sur elle pour ne pas avoir un mouvement de recul. Si la porte tombait, elle lui tomberait dessus, et même si elles étaient en plein délire, elle n’avait aucune envie de se faire écraser. Au moins Maëlle avait l’air aussi peu convaincue qu’elle. Bien, elle n’était pas la seule à trouver ce délire complètement délirant. Dans la maison (??) ce n’était pas mieux. C’était que c’était le bazar à l’intérieur, il y avait une table avec tellement de papiers dessus qu’on en voyait plus le bois, des chaises disposées sans aucune logique et… Des chèvres. Ou plutôt une maman chèvre et six de ses petits. Normal. Tout était normal.

Sans plus attendre deux cochons allèrent s’assoir tandis que le dernier resta près de la porte, sûrement pour éviter toute tentative de fuite de la part des deux étudiantes. La gamine au sweat rouge fila parler à la chèvre qui déplorait que son dernier petit se soit possiblement fait manger par le loup. Par le loup dealer de beurre, donc, ou un autre ? Erin avait un peu de mal à suivre et Maëlle partageait sa perplexité. Surtout face aux chevreaux qui ne semblaient pas trop attristés à l’idée d’avoir perdu leur frère. La Serdaigle voulait bien croire que parfois c’était énervant les frères et sœurs -elle en avait un exemplaire chez elle- mais quand même, on n’aimait pas l’idée de plus jamais les voir coucou les Giacometti. « Tu es pas inquiet à l’idée que ton frère se soit fait » Oh la question délicate. « Oh mais il s’est pas fait becter » Erin haussa un sourcil. Ah, d’accord, donc pas besoin de délicatesse, c’était noté. En même temps, le chevreau semblait avoir ses raisons puisqu’il leur fit signe du sabot pour qu’elles se rapprochent. Bien qu’elle trouvait cette situation de plus en plus bizarre, Erin obtempéra. « Il a décidé de devenir flic, ça plait pas trop dans la famille les balances. » Ah. En même temps, si elles se trouvaient bien dans une famille de dealers, ça pouvait se comprendre. C’était un choix de carrière discutable. La française put voir le moment où sa camarade manqua de perdre la raison. En même temps il y avait de quoi avec ces histoires, ce n’était plus juste bizarre, c’était hallucinant. Un chevreau devenu flic, mais où est-ce qu’elles étaient tombées. Sentant que la bestiole les regardait avec insistance, Erin comprit qu’elle attendait une réaction de leur part. « Oh, alors ça c’est un choix de carrière euh… » Elle chercha un peu de soutien vers Maëlle, n’en trouva pas vraiment, décida d’improviser. « Pas bon. Pas bon du tout. » Bonne réponse, le chevreau hocha la tête d’un air satisfait.

« Hep les flics ! » Voyant que personne ne réagissait la gamine au sweat-shirt rouge tourna un sourire en coin vers la maman chèvre « Tu vois je t'avais dit que c'était pas des flics» D’accooord. Donc elle leur faisait des petits tests comme ça, tout allait bien. Heureusement que personne n’avait levé la tête par réflexe pour voir ce qu’il se passait sinon elles auraient été cataloguées. Erin préféra ignorer ce qu’il venait de se passer et se tourna vers Maëlle. « Toi aussi tu as trouvé un livre de contes dans tes affaires ? » Quelque chose lui disait que oui mais autant vérifier. « Je crois qu'on est dedans. » Est-ce que c’était rassurant ? Absolument pas. Parce qu’Erin n’y connaissait pas grand-chose aux contes moldus et qu’elle avait bien l’impression que c’était aussi le cas de Maëlle. Ah, elles pas dans la galère. Ce fut à ce moment-là que la chèvre-mère, qui apparemment avait les oreilles qui trainaient, décida d’intervenir. « Les comptes ? Mais ils sont pas bons les comptes, regardez ! » Elle poussa un bêlement de frustration -comment est-ce que Maëlle et Erin pouvaient déterminer que c’était un bêlement de frustration ? Cherchez pas- et de ses pattes bouscula tous les papiers qui se trouvaient devant elle. Le côté sur-organisé d’Erin manqua de s’étouffer en voyant des liasses de document s’étaler par terre. Finalement, la chèvre brandit un papier plein de chiffres -comment est-ce qu’elle le tient ? Cherchez pas- pour que les étudiantes y voient la preuve de son propos. Sans vraiment regarder le document Erin hocha la tête, ce n’était pas le moment de contrarier encore plus l’animal. « Tout ça c'est à cause du loup là ! Il s'est barré avec le beurre du deal, on sait pas où il est. » La chèvre reposa son papier et secoua la tête, ce qui fit frémir ses oreilles. « J'ai toujours dis qu'il était nul pour un loup. » Nouveau hochement de tête compréhensif de la part d’Erin. Ca parlait vraiment trop de loup ici, ça lui plaisait pas.

« Hep les flics ! » Voyant qu'elle n'obtenait toujours pas de réaction, la gamine eut l'air satisfaite. « Tu vois, toujours pas des flics. » La maman chèvre roula des yeux. Depuis quand ça pouvait faire ça une chèvre ? Erin préféra ne pas s’interroger davantage. D’habitude, la Serdaigle aimait tout savoir, tout comprendre, mais là il avait l’air plus sage de ne pas chercher à creuser et juste d’accepter toutes les bizarreries qu’elles vivaient. La gamine en rouge claqua brutalement ses mains l’une contre l’autre, faisant sursauter Erin. « Bon, vous êtes prêtes ? » La Serdaigle jeta un coup d’œil incertain à sa camarade. Oui, alors non. Elle n’était pas prête à quoi que ce soit. Quoi que Miss Sweat-rouge ait prévu d’ailleurs. « Il est temps de rencontrer mère-grand. Et surtout soyez sages. » Hum, alors si mère-grand ressemblait à l’image de la gentille mamie que Maëlle et elle avaient en tête, elle voulait bien. Sinon elle passait son tour. Voyant les deux cochons se lever, Erin se décida à bouger, Maëlle à ses côtés, et à suivre la gamine qui alla ouvrir une porte dissimulée dans le fond de la pièce. Si la française s’attendait à trouver un bureau, il n’en fut rien. Elles entrèrent dans une grande chambre où trônait un lit immense -qui d’ailleurs ressemblait plus à un trône qu’à un lit. A l’intérieur une grand-mère était assise. Ouais, alors pour la mamie gâteau on pouvait repasser. Celle-ci avait l’œil alerte l’air revêche et chignon parfaitement coiffé. Sur ses genoux se trouvait un gros chat qui avait vraiment pas l’air sympa et qu’elle caressait du bout des doigts. Dans son autre main, un gros cigare qu’elle porta à ses lèvres avant d’en tirer une grosse bouffée de fumée malodorante. Erin avait l’impression d’halluciner. Discrètement, elle se pencha vers Maëlle pour lui souffler « Elle ressemble à ça ta grand-mère toi ? » Parce que la sienne, pas du tout. Et la mienne non plus, je vous rassure.

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Maëlle Rosier
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Un livre seul ne pouvait pas faire ça, il ne parlait absolument pas d'une petite fille à capuche rouge qui semblait s'être pris de passion pour le trafic de galette. Aucun livre ne traitait de ça si ? Je vais me renseigner je crois mdr Maelle en venait à se demander si, par hasard, elle n'avait pas pris une substance étrange lors du banquet, quelque chose de pas frais. Il semblerait que sa camarade Serdaigle ait pris la même chose, heureusement. Ça aurait été bien plus compliqué toute seule, là, elle pouvait se tourner vers Erin, elle avait l'air aussi perplexe qu'elle sur le fait d'être ici. Comprendre le pourquoi du comment n'aiderait en rien. Il fallait faire avec et cela commençait par le fait de suivre des cochons inconnus jusqu'à, appelons cet endroit une demeure, un endroit où jamais Maëlle n'aurait mis un pied si elle avait eu le choix. Ce n'était pas qu'elle était trop précieuse, il s'agissait d'une question de sécurité, ça n'était pas du tout solide et cela malgré l'affirmation des cochons. Afin de ne pas les vexer en leur disant que ce n'est pas en suivant des formations en ligne... d'ailleurs ça voulait dire quoi ? Ils étaient alignés devant un professeur, la ligne était importante si quelqu'un se décalait, la formation capotait ? Tant de mystères dans ce monde. Une fois à l'intérieur, un petit chevreau se prit de passion pour les demoiselles. Il voulait sauver Maelle d'un hoquet qu'elle n'avait pas. C'est l'idée d'imaginer son frère mort tué par un loup qui la faisait réagir ainsi. Ça n'était pas ce qui était arrivé, il voulait devenir policier, une noble carrière d'après Maëlle, avis partagé, de toute évidence par Erin vu la façon dont elle termina sa phrase. Non mais ce n’était pas le chevreau absent le souci, c'était le reste le souci. Qui choisit d'être dealer ? Mince les chèvres, les cochons ça n’avait pas comme occupation de manger de l’herbe ? A moins que ça mange de la viande ? Comment savoir ? Elle demanderait à Erin, ou pas, si elle lui disait que ça mangeait les moldus en temps normal, Maëlle allait paniquer, c'était sûr.

Plongée dans ses réflexions, Maëlle loupa totalement le fait que la petite fille à capuche rouge enquêtait d'une façon qui laissait à désirer sur la méthode. D'accord donc il suffisait de crier un mot et que la personne ne réagisse pas et hop c'était réglé. Une chance que Maëlle soit un peu effrayée et préfère se dire que personne ne s'adressait à elle, sa nature première était quand même de se tourner vers les gens quand ils parlaient, elle l'avait échappé belle. Preuve en est, lorsqu'Erin parla, elle tourna la tête vers la blondinette avant de répondre « Oui mais je me suis endormie sur les deux trois premières pages, je ne me souviens pas qu'il a été fait mention de dealer du beurre. Tu l'as lu en entier ? » Elle prit une inspiration avant de demander « Ca se finit comment le conte? » La question pouvait être dangereuse, on a rarement envie de savoir si tout se finit mal mais si Erin avait des informations sur ce qu'il se passait dans le conte, autant les connaître et agir en fonction. Maman biquette, cette histoire de conte ça l'énervait, ils n’étaient pas bons. Ah non mais ça, Maëlle n'y pouvait rien, ce n’est pas elle qui écrivait les histoires, ça aurait pu mais elle avait suivi les traces de père, pas de mère. Elle ne parlait pas de contes, mais de comptes, Maëlle eut l'information lorsqu'une feuille fut brandit devant elle. Comment voulez-vous que Maëlle puisse constater quoi que ce soit, la chèvre bougeait sa patte, comme pour dire là regardez. C'était la faute du loup, en même temps, faire confiance à un loup quand on est une petite fille, un cochon ou une chèvre, personne ne trouvait ça étrange ? Maëlle posa une main sur son front pour vérifier de façon très sommaire sa température, pourquoi elle essayait de trouver une logique ce soir, il n'y en avait pas. Pas de front chaud, elle n'était même pas fiévreuse, dommage. Une nouvelle fois la fille au Chaperon Rouge chercha à savoir si les filles qu'elle avait embarquées étaient des flics. Cette fois, Maëlle n’était pas dans les nuages mais elle avait bien compris qu'il ne fallait pas réagir, la technique laissait toujours à désirer. Pourquoi elle applaudissait, en plus applaudir une seule fois ? Qui fait ça ? Ah c'était pour que les deux demoiselles se concentrent sur elle. Vraiment la politesse ça n'était pas ça ici et on ne parlera pas plus que ça de l'hospitalité, un concept abstrait. Elles étaient prêtes ?  Maëlle regarda Erin qui n'avait pas l'air prête à quoi que ça soit elle non plus. En même temps, il fallait être prêt à quoi ? Sans information difficile de répondre, Maëlle était prête à retourner se coucher dans son lit à Poudlard, en revanche elle n'était pas prête à risquer sa vie. Rencontrer mère-grand, oh bah oui ! Ça allait ça, sûrement que c'était une femme très gentille Pourtant dans un monde où les parents et grands-parents sangs purs sont détestables, Maëlle aurait pu au moins se méfier, l'abus . Dans ces cas-là, oui, elle était prête. Avec un peu de chance, elle allait même leur proposer un chocolat chaud et des petits gâteaux, Maëlle se contenterait d'un verre d'eau. Elle s'avança, à la fois par curiosité mais aussi pour éviter que les cochons ne la bousculent, ils étaient un peu effrayants.

La vision qui s'offrit à elles lorsqu'elles passèrent la porte, ça n'était pas ce que Maëlle avait imaginé. Déjà, avant même de s'attarder sur mamie pas gâteau, l'ambiance de la pièce, il faisait sombre, normal jusque-là puisqu'elles se trouvaient dans une sorte d'arbre et en plus il faisait nuit. Ils s'étaient débrouillés pour dégoter 3 bougies, oui pas plus, pas moins, c'était pas pratique ça, il aurait fallu un chiffre pair, surtout parce que la façon dont elles étaient disposés, il était évident qu'il en aurait fallu une de plus mais bon elle n'était pas décoratrice d'intérieur et si elle était sincère, ça n'était pas pire que la porte qui tenait par l'opération du saint esprit et non pas grâce au talent discutable de trois cochons. Les bougies étaient allumées utile pour voir quelque chose, d'ailleurs elle se demanda comment était éclairé la pièce précédente, ça ne l'avait pas questionnée avant de voir cette pièce. Le problème de l'éclairage c'est qu'il projetait des ombres immenses sur un lit, le lit le plus étrange du monde d'ailleurs, mais surtout sur l'occupant du lit. C'était elle mère-grand? On était loin, très loin de l'image que se faisait Maëlle de la grand-mère gâteau. Son attitude de reine gouvernant son monde, sa façon de les regarder comme si elles étaient des intruses. Son chat était vraiment trop mignon en revanche... enfin jusqu'à ce qu'il regarde Maëlle dans les yeux. Il n’était pas mignon du tout il semblait à deux griffes de crever les yeux des étudiantes et sa maîtresse semblait l'encourager, sa main noueuse posée sur le corps de son animal de compagnie. Pour ne rien arranger au tableau, le fait qu'elle fume emplissait l'air ambiant d'une épaisse fumée. A la question d'Erin, Maëlle murmura, sans quitter le matou et mère-grand du regard, « Non ma grand-mère nous aurait proposé des gâteaux et elle nous aurait proposé un jeu de société. » Clairement pas le genre de la femme en face d'elles « Et toi elle est comme ça ta grand-mère? » Pourvu que non, c'est triste d'avoir une grand-mère comme ça   Pas de messes basses ! » Oh bon sang ce timbre de voix. La fumette ça ne lui réussissait pas vraiment. Elle ne ressemblait pas du tout à l'image que Maëlle avait des grands parents. Bon elle ne connaissait pas bien ses grands-parents paternels, mais elle était presque sûre qu'ils n'étaient pas comme ça. « Alors comme ça vous pensez que vous pouvez venir dealer sur mon territoire ? » C'était quand même un sacré raccourci, Maëlle n'était pas d'accord, puisant en elle tout le courage qu'elle avait, elle répondit poliment « Il s'agit d'un malentendu nous »   Silence ! » Le courage de Maëlle venait de s'envoler, c'est fou comme ça allait vite. « Les impertinentes, tu te rends compte Massacreur ? » Elle avait appelé son chat Massacreur ?  Non mais qui fait ça, comme nom en M il y a Macaron, Minou, Mystère à la rigueur mais pas Massacreur c'est horrible comme nom et en plus le chat lui répondait, un miaulement gras, ignoble. «Tu as raison. »

Elle darda sur les deux filles un regard avec un éclat particulier, semblant se délecter de la trouille qu'elle faisait naître chez Maëlle qui voulait disparaître «Vous savez ce qu'il vient de me souffler? » Elle semblait attendre une réponse mais Maëlle avait bien trop peur pour répondre Vous êtes nouvelles ici. Hansel et Gretel ne savent pas qui vous êtes, c'est parfait, ces deux petites ordures » Clairement pas un terme qu'on pouvait imaginer dans la bouche d'une mamie « foutent le bronx dans ma forêt. Ils arrêtent mes passeurs de drogues. » Oh non, non, Maëlle ne voulait pas devenir une dealeuse, c’était effrayant comme plan « Je pense que le loup est en taule chez eux. » Elle souffla sur son cigare « Je le connais le loup, il s’est pas barré, il sait que s’il se barre, je le fais chasser et je le dépèce, ça fera un exemple pour les autres et Massacreur adore la viande de loup. » Au secours, cette femme était atroce « Vous allez vous charger de le faire sortir et de le ramener ici. Des questions ? Non parfait ! ROUGE où sont les uniformes de flics qu’on a retiré des deux cadavres de la semaine dernière ?! Ils sont propres au moins. » Rien allait, déjà qui demande si les gens ont des questions sans attendre les réponses, Maëlle avait plein de questions mais pas sûre qu’elle les aurait posé, trop peur de cette mère-grand qui ne ressemblait pas à une grand-mère mais à une trafiquante de drogue dans les pires histoires. En plus elle n’avait pas envie de mettre l’uniforme d’un mort, c’était d’un glauque, elle coula un regard incertain vers Erin. Est-ce qu’Hansel et Gretel ça n'était pas leur meilleure chance ? Après tout le petit chevreau semblait avoir pris cette décision.



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Erin Delacour
Erin Delacour
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Lun 1 Mai - 22:22
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Rêve loufoque


Il avait fallu qu’elles tombent sur le sujet qu’Erin ne maitrisait pas. En tant que Serdaigle qui se respecte, la française passait un temps fou à la bibliothèque, elle adorait apprendre de nouvelles choses, accumuler des connaissances et dévorer d’énormes grimoires ne lui faisait absolument pas peur. Au fil des ans, elle avait acquis beaucoup de connaissances sur des sujets divers et variés, surtout qu’il n’y avait pas grand-chose qui ne réveillait pas sa curiosité et sa soif d’apprendre. Mais de tout ce qu’elle savait, elles étaient tombées sur le seul sujet dont elle ne savait presque rien. Les contes moldus, ce n’était vraiment pas son domaine d’expertise. Et en même temps, se retrouver aspiré dans un livre de droit sorcier ça ne semblait pas vraiment possible, il n’y avait pas de quoi vivre des aventures là-dedans. Mais non, ce n’était pas sur un livre qu’elle connaissait par cœur qu’Erin était tombé, plutôt un livre de contes dont elle ne savait pas grand-chose. Vu la tête de Maëlle à sa question, elles étaient bien tombées sur le même livre, mais est-ce que cela allait leur être d’une quelconque aide ? Rien n’était moins sûr. « Oui mais je me suis endormie sur les deux trois premières pages, je ne me souviens pas qu'il a été fait mention de dealer du beurre. Tu l'as lu en entier ? » Bon Erin avait vu juste, mais cette fois avoir la bonne réponse ne les avançait pas trop. Parce que si elles s’étaient retrouvées avec le même livre, l’avancée de l’enquête s’arrêtait là.  « Non, je crois que je me suis endormie aussi. » Ce qui était bien la preuve qu’il ne s’agissait pas d’un livre normal, Erin ne s’endormait jamais en pleine lecture. « Ca se finit comment le conte ? » Alors là, Erin serait bien en peine de le dire. Non seulement elle non plus n’avait pas eu le temps de finir sa lecture, mais ce conte ne lui disait rien. Un chaperon rouge, une mère-grand, des petits cochons et un loup oui, tout ça lui parlait. Mais pas mélangé comme ça.  Elle avait beau fouiner dans les souvenirs des récits de Balthazar, elle ne se souvenait pas que tous les personnages aient évolués dans la même forêt comme ça. « Les contes que Taz m’a racontés se finissent généralement pas très bien. » Des doigts de pieds coupés, des sirènes qui disparaissaient dans l’écume, franchement c’était pas très réjouissant les contes. Leurs auteurs n’avaient pas dû avoir des vies très joyeuses. Réalisant qu’elle risquait fortement d’effrayer Maëlle, Erin ajouta rapidement. « Mais j’ai jamais entendu parlé de deal de beurre dans les contes alors c’est peut-être différent ici. » Ca elles n’avaient plus qu’à l’espérer.

Pour l’instant, l’histoire du conte où elles se trouvaient ne cessait de s’étoffer. Une sombre histoire de deal de beurre et de galette, à base de gamine au sweat-shirt rouge dealeuse, de chevreaux qui faisaient les comptes, de l’un d’entre eux qui avait rejoint la police et d’un loup porté disparu. Si tout ceci perturbait grandement Erin, ce dernier point la dérangeait moins que les autres. Les loups, moins elle les voyait, mieux elle se portait. Et maintenant il était temps pour les deux étudiantes de rencontrer mère-grand. Et non pas grand-mère, apparemment ça avait son importance mais la française n’était pas sûre de savoir en quoi exactement. Peut-être parce que la mère-grand tenait plus de la cheffe de mafia dans son lit géant, que de l’adorable mamie. Ah oui, non, là elles étaient loin de la gentille mamie. Les mamies ne fumaient pas le cigare dans leur lit-trône, tout en caressant un chat à l’air méchant, en affichant elle-même un air qui avait pas l’air sympa du tout. Franchement, si la grand-mère de Maëlle ressemblait à ça, Erin la plaignait. Discrètement, elle lui posa la question. « Non ma grand-mère nous aurait proposé des gâteaux et elle nous aurait proposé un jeu de société. » Voilà, ça c’était l’image qu’Erin avait en tête quand on lui parlait d’une grand-mère. Pas une espèce de marraine de la mafia version conte de fée moldu. « Et toi elle est comme ça ta grand-mère? » Oula pas du tout. Et heureusement, parce qu’une grand-mère comme ça, Erin s’en passait bien. Elle préférait de loin ses grands-parents à elle. Elle ne les échangerait pour rien au monde, et encore moins avec celle qui leur faisait face. « Pas du tout, ma grand-mère paternelle porte des lunettes de soleil géantes et veut à tout prix essayer tous les restaurants chics qui ouvrent à Paris. » Mamie Delacour était connue dans tout le Paris sorcier pour son excentricité mais ça allait parfaitement à Erin. C’était infiniment mieux d’avoir une grand-mère qui se faisait remarquer pour son look, que parce qu’elle avait l’air prête à tuer tout le monde. D’ailleurs mère-grand ne tarda pas à leur en faire la démonstration. « Pas de messes basses ! » Erin sursauta, comme prise en train de faire une bêtise. Raidie de surprise, elle se tourna vers la vieille femme qui les fusillait du regard. « Alors comme ça vous pensez que vous pouvez venir dealer sur mon territoire ? » Dans un même réflexe, Maëlle et Erin tentèrent de se justifier, de lui expliquer que ça n’avait rien à voir, qu’elles n’avaient aucune idée de ce dont elle parlait. Mais de nouveau, mère-grand les fit taire d’un ordre avant de s’adresser à son chat. « Les impertinentes, tu te rends compte Massacreur ? » La française se retint de hausser les sourcils. Massacreur. Son chat s’appelait Massacreur. Tout allait bien. Ah au moins ça donnait le ton.

Un miaulement d’un tout ton aussi désagréable que celui de la mamie répondit à sa remarque. « Tu as raison. » Et en plus elle répondait à son chat. D’accord. En temps normal, Erin se serait inquiété pour la santé mentale de mère-grand, mais là elle préféra s’abstenir. « Vous savez ce qu'il vient de me souffler ? » Non, bien sûr que non. Et la raison était simple, les chats ça ne parlait pas. Même dans le monde magique. Erin garda le silence, elle était à peu près sûre que tout ce qu’elle pourrait dire serait une mauvaise réponse, autant éviter de se faire encore taper sur les doigts. Et puis dans la fumée du cigare, le chat semblait tout d’un coup être en train de sourire, c’était à se demander ce qu’il avait en tête. Et ça, c’était franchement pas rassurant. « Vous êtes nouvelles ici. Hansel et Gretel ne savent pas qui vous êtes, c'est parfait, ces deux petites ordures foutent le bronx dans ma forêt. Ils arrêtent mes passeurs de drogues. » La blonde cligna des paupières. Alors elles étaient nouvelles mais elles comptaient pas rester hein. Dès qu’elles se réveilleraient, hop elles seraient de retour à Poudlard loin de toutes ces histoires de deal de galette. « Je pense que le loup est en taule chez eux. » Très bien, qu’il y reste, Erin aimait bien quand les loups étaient dans l’incapacité de tenter de la croquer. « Je le connais le loup, il s’est pas barré, il sait que s’il se barre, je le fais chasser et je le dépèce, ça fera un exemple pour les autres et Massacreur adore la viande de loup. » Quoi ?? Erin adressa un regard un peu paniqué à Maëlle. Mais ça n’allait pas du tout ça. Elle le savait bien que ce chat était louche. Et mère-grand, non mais c’était pire encore, elle battait tous les records. La Serdaigle n’en n’aimait qu’un peu plus sa propre grand-mère.

« Vous allez vous charger de le faire sortir et de le ramener ici. Des questions ? Non parfait ! ROUGE où sont les uniformes de flics qu’on a retiré des deux cadavres de la semaine dernière ?! Ils sont propres au moins. » Quoi ?? (bis) Ah bah voilà, le conte de fée se changeait en cauchemar, c’était toujours comme ça. Erin avait l’impression d’halluciner, mère-grand voulait qu’elles fassent quoi ? Qu’elles fassent sortir le loup de prison ? Ah non mais non merci hein, Erin savait bien qu’elle se préparait à devenir avocate, mais elle n’avait aucune envie de défendre ce client-là. Cette mission, elle s’en passerait bien, la mamie n’avait pas besoin d’elles, voilà. Elle ouvrit la bouche, prête à décliner poliment, mais mère-grand la devança. « Pas de discussion ! » Zut. « Hors de ma vue, allez, oust ! » Cette fois, les étudiantes ne se firent pas prier et suivirent la gamine au sweat rouge en dehors de la pièce. Ne plus être la cible du regard de mère-grand était un soulagement. Un soulagement qui s’arrêta aussi sec quand Rouge leur présenta deux uniformes de policiers. « Vous voyez que vous allez jouer les flics, je l’avais bien dit que ça vous irait bien ! » La Serdaigle n’était pas vraiment d’accord. Elle n’avait pas aucune envie de se la jouer prison-break et encore moins de porter l’uniforme d’un mort. A cette idée, la blonde ne put retenir une grimace que la gamine ne loupa pas. « Si vous vous demandez comment ils sont morts… Massacreur avait un p’tit creux. » Erin ouvrit des yeux si grands qu’elle crut qu’ils allaient lui sortir de la tête. C’était encore pire de savoir ça, elle n’avait pas voulu savoir ça. Rouge éclata d’un rire tonitruant. « J’rigole ! Ah, vous devriez voir vos tronches ! » Ah. C’était une blague. Décidemment, l’humour d’ici, la Serdaigle ne le partageait pas. Puisqu’elles n’étaient clairement pas en position de force, elle tenta un vague sourire. « Hum, très drôle. » Marmonna-t-elle d’une voix pas du tout convaincue. Voyant que la gamine ouvrait la bouche, certainement pour leur raconter dans le détail le récit de la mort des policiers, Erin la devança. « Non, non… Je veux pas savoir. » Bouffé par un chat, par un loup, écrasé par cette maison qui semblait tenir debout uniquement par l’action du Saint Esprit… Peu importe, c’était bien une connaissance qu’Erin ne voulait pas acquérir. Bien que l’air un peu déçu, la petite haussa les épaules. « C’est comme vous voulez. C’était une bonne histoire en plus. » Oui bah tant pis, elles s’en passeraient. Sans crier gare, sweatshirt roula en boule les uniformes et leur lança dessus. Peu sportive, et encore moins désireuse de toucher ces vêtements, Erin recula d’un pas, ce qui fit tomber les vêtements à ses pieds. Lamentable. « Allez, bon courage les faux flics ! Et revenez pas sans le loup sinon mère-grand va pas être contente. » Super, ça mettait pas la pression ça.

Sur ce, la gamine les poussa à travers une porte qui menait à l’extérieur et referma derrière elles. La française regarda autour d’elles, elles étaient de retour dans la forêt. Sachant que les cochon garde du corps se trouvaient non loin, elle entrainait Maëlle un peu plus loin pour pouvoir discuter tranquillement. Erin n’en revenait pas. « On doit faire sortir un loup de prison… » Un loup dealer de beurre en plus, ça jouait pas vraiment en sa faveur. Erin tourna un regard interrogatif vers Maëlle. « T’as déjà fait ça, toi ? » Elle se doutait que non, mais autant poser la question. Si ça se pouvait, Maëlle avait une seconde vie de criminelle. Ca pourrait leur être utile. Elle baissa les yeux sur l’uniforme qu’elle avait tout juste eut le temps de ramasser avant de sortir. Elle n’avait aucune envie de mettre ça, mais en même temps avaient-elles vraiment le choix. Ce n’était pas comme si on entrait dans les postes de police comme dans un moulin. « Tu crois que notre magie fonctionne ici ? » Demanda-t-elle tout en réfléchissant. Pour le coup, elle n’avait pas d’idée précise en tête mais c’était toujours bon à savoir. Avec la magie elles pouvaient faire bien plus de choses, plus facilement. Comme ouvrir des portes de prison. Ou transplaner et se casser loin d’ici. « Psst, psst. » Elle fronça les sourcils, il y avait eu un bruit, non ? Perplexe, Erin se tourna vers Maëlle. « T’as pas entendu un truc ? » Ses prunelles bleues s’arrêtèrent sur un arbuste fleuri. Il avait parlé non ? Ca parlait les plantes ? Bon après Massacreur le chat parlant, il n’y avait plus rien d’étonnant… « PSST HEY ICI ! » Ah, il y avait bien eu un bruit ! Erin voulait bien être en pleine hallucination depuis qu’elle s’était réveillée dans cette forêt, mais pas à ce point. Elle s’approcha de l’arbuste, s’accroupit et découvrit sous ses feuilles quatre petites souries blanches. Qui les regardaient. Et parlaient. D’accord. Non, mais vraiment, tout allait bien. De mieux en mieux. « Vous d’vez sortir le loup de prison, hein, hein, hein ? Toutes les souris savent qu’il s’est fait choper ce nul. On sait tout nous ! » Ah, des souries commères du quartier de la forêt en plus. Erin échangea un regard avec Maëlle. Bon, en soit pourquoi pas. « Même comment faire sortir un loup de prison. » La Serdaigle se tourna vivement vers la bestiole. Ca c’était intéressant ! L’air qui se peignit sur le museau de la sourie du milieu, celle qui avait parlé, réfréna son enthousiasme. « Mais ça va pas être gratuit. Vous avez quoi à nous offrir ? » Super, ça voulait quoi une sourie ? Du fromage ? Erin n’avait pas pensé à en prendre dans ses poches avant de partir. Elle regarda Maëlle, pas sûre que la Poufsouffle soit mieux équipée qu’elle.

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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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Maëlle Rosier
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Mer 31 Mai - 22:45
Rêve loufoque
ft. Erin

Depuis son plus jeune âge, Maëlle avait écouté moult histoires. Les contes, elle connaissait très bien puisque sa mère en écrivait pour les jeunes sorciers. Elle en avait lu aussi lorsqu’elle était en âge de lire et il y avait toujours eu une règle à respecter, ne jamais lire la fin avant. C’était quelque chose de très important pour sa mère de ne pas perdre cet effet de surprise et de bien dérouler tout le fil de l’intrigue avant d’en connaître la clé. Si Maëlle avait toujours respecté cela, ne voyant pas spécialement l’intérêt à tout savoir avant le moment opportun, elle le regrettait aujourd’hui. Il aurait été bien plus simple de connaître le fin mot de l’histoire. Si elle suivait les instructions de sa mère à la lettre, Erin avait peut-être l’habitude de commencer un livre par la fin. Cela aurait été très utile mais il semblerait qu’Erin ne soit pas plus avancée qu’elle. La seule chose qu’elle pouvait dire à Maëlle, c’était que les contes moldus ne finissaient généralement pas très bien. Merci pour la crise de nerfs, ça voulait dire quoi ne pas finir très bien ? Elles n’allaient quand même pas être en danger. Les gens dans les contes lorsqu’ils sont en danger, ils sont au moins habillés, elles étaient en pyjama, on ne peut pas vivre une aventure lorsqu’on est en pyjama et qu’on vient de se réveiller. Erin n’avait jamais entendu parler de deal de beurre, c’était bien là tout le problème selon Maëlle, elles ne connaissaient pas l’histoire. Elles ne pouvaient pas savoir comment agir, quoi dire ou ne pas dire. Maëlle fit la moue « Espérons que c’est une histoire inédite, une histoire sympathique . »

Ça ne commença pas exactement comme le souhaitait Maëlle, déjà elle trouvait la demoiselle très impolie, les cochons l’étaient tout autant mais rien de comparable au petit chevreau qui se permettait de venir les interrompre, devant sa mère en plus. Non mais, on ne lui avait jamais expliqué à ce petit cabri qu’il fallait laisser les adultes parler et ne pas intervenir lorsqu’on ne lui donnait pas l’autorisation. Les parents de Maëlle seraient scandalisés de cette éducation, au moins autant qu’elle l’était, elle. Mais ça n’était pas tout, oh que non, voilà qu’elles étaient traînées devant Mère-grand. Si tout était étrange ce soir, à commencer par le fait qu’elles étaient en pyjama, cette Mère-grand était la chose la plus flippante qu’elle n’ait vu – et ce n’est que le début – la personne âgée fumait un cigare, avait l’air peu agréable et elle avait un chat qui les fixait comme s’il cherchait quel endroit lacérer pour les voir se vider de leur sang. Ça ne collait pas vraiment avec l’image que les deux filles avaient des grands-mères et les grands-mères de chacune étaient quand même bien plus sympathiques. Voilà qu’en prime, elles s’étaient faites remarquées – en même temps étant donné qu’il n’y a qu’elles, c’est pas dur – et elles se faisaient crier dessus. Pour ne rien arranger, elles étaient prises pour des dealeuses, ça n’était pas du tout la réalité. Enfin, elles ne comptaient rien dealer du tout, elles tout ce qu’elles voulaient c’était s’en aller et pouvoir retourner de se coucher. Discuter avec cette personne âgée était vaine, elle ne voulait rien entendre et préférait discuter avec son chat au nom des plus particuliers – ignoble – plutôt qu’avec les demoiselles. Et le plus effrayant était que le chat répondait en miaulant. Non mais ce conte était rempli d’animaux et le seul qui ne parlait pas c’était un chat dont les miaulements étaient ignobles et auraient été bien utiles aux demoiselles. Le plan du chat était machiavélique, comme son nom d’ailleurs. Deux nouveaux personnages entrèrent en scène Hansel et Gretel, jamais entendu parler. Pourquoi ça n’était pas des personnages connus dans le monde sorcier, ça aurait été plus simple tout de même. Pour ne rien arranger, le chat était un mangeur de loup, berk, rien que l’idée était dérangeante à souhait. Et puis si le loup était en prison, c’est qu’il était passible de crime, Maëlle n’avait pas envie de libérer un criminel. Les choses illégales très peu pour elle et à la tête d’Erin, Maëlle se doutait qu’elle ne trouvait pas le plan de la grand-mère particulièrement agréable. En prime, elles devaient mettre des uniformes pris sur des cadavres, rien allait dans cette histoire.

Elles se firent chasser de la pièce et si en temps normal, Maëlle aurait trouvé que c’était un manque de respect tout ça tout ça, au final, elle fut bien contente de ne plus avoir la grand-mère en face d’elles et pareil pour l’animal un peu spécial qui était le sien. Tout ça pour se retrouver face aux uniformes, alors Maëlle n’avait rien contre les uniformes, que ce soit celui d’Ilvermorny, celui de Poufsouffle et surtout celui de l’équipe de Quidditch. En revanche l’uniforme d’inspecteur police, ça ne lui plaisait pas le moins du monde et elle n’était pas convaincue par les dires de la gamine tout de rouge vêtue,  non ça ne lui irait pas bien. Non elles ne se demandaient pas comment ils étaient morts, moins Maëlle entendait parler de mort et mieux elle se portait… comment ça c’était le chat qui les avait tué, mais c’était quoi ce chat ? Elle rigolait, Maëlle cligna des yeux, déroutée, il y a vraiment des gens qui trouvaient que rire de la mort c’était bien. Elle n’eut même pas la présence d’esprit de répondre, contrairement à Erin qui prétendit trouver la blague drôle. A son ton, il était néanmoins aisé de deviner que le trait d’humour ne lui plaisait guère. Le courage d’Erin étant bien plus développé que celui de Maëlle, cette dernière se contenta de confirmer les dire de la Serdaigle, elle ne voulait pas plus savoir et elle se moquait éperdument que ça soit une bonne histoire, une bonne histoire pour des malfrats, ça voulait dire des heures de cauchemars pour Maëlle. Il semblerait que ça vexe miss tout de rouge vêtue puisqu’elle décida de balancer les uniformes sur les filles. Il faisait nuit, il était tard, Maëlle ne s’y attendait pas, résultat les vêtements lui foncèrent dessus, la percutèrent puis tombèrent sur le sol, oups. Mais enfin, il faut prévenir avant de faire ça. Maëlle se pencha pour ramasser les uniformes. En plus voilà qu’elle leur disait que si elles revenaient sans le loup mère-grand ne serait pas contente, parce qu’elle était contente là ? Maëlle ne voulait jamais avoir affaire à cette femme si elle n’était pas contente.

A peine sortit de l’endroit maudit pour retourner dans la forêt tout aussi maudite, Maëlle se fit tirer par Erin, elle devait avoir un plan, un plan béton, un plan qui consistait à savoir si Maëlle avait déjà sorti un loup de prison. « Non, pas vraiment. Le truc le plus fou que j’ai fait de ma vie c’est de lancer un sortilège sur un type qui s’en prenait à une amie et j’ai été mal pendant des jours et des jours alors autant te dire que faire des trucs illégaux, c’est pas vraiment mon genre. » Quoi que le truc le plus fou c’était peut-être d’être monté sur une grande roue, ça c’était fou aussi mais certainement habituel pour les personnes côtoyant le monde moldu, ce qui n’était le cas de Maëlle loin de là. Elle ne retourna pas la question à Erin, la réponse était certainement non, elle n’avait pas une tête à aller libérer des loups en cages et si c’était le cas, la Poufsouffle ne voulait surtout pas le savoir. Est-ce que leur magie fonctionnait, alors ça c’était une question géniale, Maëlle sortit sa baguette, si elle faisait apparaître son balai, elles pourraient se tirer loin.  Est-ce qu’elle avait entendu un truc « C’est juste le frottement de ma baguette sur mon vêtement. »  Erin n’avait pas l’air convaincue, elle s’approchait d’un arbuste, mais pourquoi ? Maëlle suivit et voilà qu’elle se retrouvait face à trois blanches. Non mais à quel moment ça s’arrêtait ce délire ? Déjà que parler accroupie à des souris ça n’était pas génial mais ces souris-là, elles étaient spéciales, des fouines, c’était des souris fouines, au courant de tout. Comme quoi être de petite taille, ça pouvait être très pratique pour écouter aux portes, voilà, voilà, merveilleux. Elles savaient tout, forcément personne les remarquait, elle faisait la taille de la main de Maëlle, oui elle comparait. Elles voulaient les aider, oh c’était vraiment des sympathiques petites bestioles… jusqu’au moment où elles demandèrent des choses en échange, méchantes souris, pas belles. « Une solution pour ne pas se faire manger par Massacreur ça vous irait ? » Les souris se tournèrent les unes vers les autres pour faire une sorte de conciliabule et parler beaucoup trop bas pour que Maëlle entende quoi que ce soit, elle regarda Erin, un fin sourire sur le visage, c’était une idée de génie, aider des souris à ne plus avoir peur des chats, franchement, c’était certainement la meilleure de ses idées ce soir « Non c’est nul, on a pas peur de ce gros chat poilu, on rentre dans les trous de cette taille là » l’espace entre ses deux doigts de souris était minuscule, vu comme ça.  « D’accord et ça s’intéresse à quoi les souris. » « On voudrait des bottes. » Maëlle regarda les pieds des souris, à quel moment des souris ça avait besoin de bottes ? « et une épée pour pourfendre les géants. » L’une des souris fit mine de pourfendre un géant avec sa queue en guise d’épée et dégringola de sa branche, se faisant rattraper in extremis par Maëlle qui la tira par la queue avant de la reposer sur la branche auprès de ses potes souris « Merci gente dame, même si c’est très impoli de tirer une souris par la queue. » Oups, Maëlle ne connaissait pas bien les codes de la société de souris, elle s’excusa donc avant de demander « Comment faisons nous pour sortir un loup de prison alors, nous vous aiderons pour les bottes. » Nouveau conciliabule de la part des souris, c’était très très agaçant cette façon de faire « D’abord les bottes. » Non non, elles avaient une tête d’arnaqueuse « On a qu’à voter la majorité l’emporte, qui est pour les bottes d’abord lève la queue bien haut » La queue… face à des humains… bravo belle mentalité d’arnaqueuse « A l’unanimité, les bottes l’emporte, il faut aller sur le territoire du chat botté  » C’est quoi ça encore le chabeauté ? Voilà que les petites souris grimpaient sur les épaules des demoiselles, une sur chaque épaule « Ah c’est confortable il y a pas à dire. » Oui, enfin elles abusaient un peu.

Après une marche qui sembla durer des heures à Maëlle, elles arrivèrent face à un château très étrange « Chabeauté, c’est le nom du monsieur qui vit ici ? » « Mais non, comme son nom l’indique, c’est un chat qui a des bottes. Il faut lui piquer ses bottes et son épée. Un jeu d’enfant. On vous laisse à plus les gentes dames. » Et voilà qu’elles se tiraient… Maëlle se retint de souffler, ça n’était pas très poli. « Et sinon à défaut d’avoir sorti un loup de sa cage, tu t’y connais en chat, tu sais les amadouer ? » Ce serait bien puisque Maëlle s’avançait sur la route pavé du château avant de toquer sur la lourde porte tout en s’annonçant « Monsieur Botté pouvez vous nous ouvrir, on voudrait vous parler. » Un chat propriétaire d’un château… on aura tout vu.



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Erin Delacour
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Sam 1 Juil - 18:20
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Rêve loufoque


Des rêves étranges, Erin en avait déjà fait des tas. Ce n’était clairement pas nouveau pour elle, sauf que celui-là, il battait tous les records. Mais ce qui était encore plus étrange, c’était qu’elle n’était même pas sûre qu’il s’agisse vraiment d’un rêve, même si elle avait le souvenir que ses paupières étaient devenues lourdes à peine le livre de contes ouvert sur ses genoux. C’était tout le problème avec la magie, il était parfois difficile de déterminer ce qui était réel et ce qui ne l’était pas. Si elle se blessait dans ce rêve, en irait-il de même dans la vraie vie ? Et si mère-grand décidait que Massacreur -son a-do-rable chat- pouvait faire de Maëlle et elle son dîner, est-ce qu’elles se réveilleraient à Poudlard ? Ce n’était pas clair tout ça et, en toute honnêteté, Erin n’était pas très motivée à le découvrir. Du coup, si elle voulait éviter de finir en petit morceau, et de risquer qu’il en soit de même dans la vraie vie, elle n’avait d’autre choix que de jouer le jeu. Maëlle avait parfaitement raison, elles n’avaient plus qu’à espérer que l’histoire dans laquelle elles s’étaient retrouvées propulsée serait sympathique. Avec une bonne fin, une fin joyeuse tant qu’à faire, la Serdaigle avait l’impression que ce n’était pas grand-chose à demander. D’accord, ce n’était pas exactement le crédo de la plupart des contes, du moins de ceux que Balthazar lui avait fait découvrir -il fallait dire que les moldus étaient très doués pour écrire des histoires déprimantes, c’était fou quand même- mais puisqu’elles n’étaient pas chez les moldus, elles pouvaient encore avoir de l’espoir. Bon, elles n’avaient pas l’air d’être chez les sorciers non plus, mais vu l’état des deux mondes en ce moment c’était peut-être un mal pour un bien. Allez savoir. Pour le coup, Erin rejoignait Maëlle, elles devaient continuer d’espérer.

Le truc, c’était que c’était franchement plus facile à dire qu’à faire quand elles se retrouvaient dans un univers qui n’avaient ni queue ni tête. Elles rencontraient des gamines aux airs de caïd, ça parlait de deal de beurre et de galette, elles se retrouvaient dans une cabane composée de branches d’arbres habitée par un troupeau de chèvres parlantes. Sans oublier les cochons gardes du corps. Erin voulait bien en avoir vu des choses, avec la magie, mais là ça atteignait un sacré niveau. Et puis il y avait mère-grand. Autant la française savait que sa grand-mère était un sacré phénomène, après tout elle était connue dans tout Paris -sorcier comme moldu !- pour son extravagance, autant des grands-mères comme celle que Rouge leur présenta, elle n’en n’avait jamais croisé. Et c’était tant mieux parce qu’en toute honnêteté cette mamie était pas mal terrifiante. Il fallait dire que mère-grand avait des airs de parrain de la mafia et qu’elle semblait prête à leur jeter son horrible chat à la figure. Pour qu’il les dévore, pas pour des papouilles. Difficile d’en placer une face à une femme comme ça, et encore plus de refuser la mission qu’elle leur confia. Ce n’était pas qu’Erin en manquait d’envie, c’était qu’elle avait pour objectif de se sortir vivante de là, pas de se faire bouffer par un chat. Voilà comment elles se retrouvèrent embrigadées dans les combines de cette bande totalement barrée. Leur loup, apparemment passeur de drogue-beurre, s’était fait choper par Hansel et Gretel qui avaient soudainement décidé de faire carrière dans la police. En soit pourquoi pas, chacun sa vie, chacun ses choix Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message a ton voisin, Erin s’efforçait de ne pas porter de jugement.

Tout aurait pu s’arrêter là. Oh, ça aurait été bien si tout s’était arrêté là, non ? Elles se seraient lamentées sur le sort du loup -bon pas Erin mais elle aurait pu faire semblant- auraient souhaité bon courage a tout le monde pour la suite de leur petit commerce et basta. Est-ce que ça se passa ainsi ? Mais. Pas. Du. Tout. Sans qu’elles puissent protester, Maëlle et elle se retrouvèrent chargées d’aller sortir le loup de prison. Autant dire que la française était absolument ravie de devoir aller aider un loup. Ah c’était sur qu’elle adorait ces bestioles depuis qu’un spécimen particulièrement taré lui avait bouffé les côtes et laissés quelques souvenirs. Ce qui était encore mieux, c’était qu’avant de les mettre dehors, la gamine au sweatshirt rouge leur avait filé des uniformes de policiers. De policiers mort. Super. Pour le coup, Erin n’eut pas envie d’entendre la moindre explication, elle n’avait pas envie de savoir de quoi étaient morts ces sorciers, et encore moins l’intention de porter leur uniforme. Qu’il ait été lavé ou non d’ailleurs. Ah peine une seconde plus tard, Erin et Maëlle se retrouvaient dehors, livrées à elle-même avec cette mission absolument impossible. Bon, avec un peu de chance la Poufsouffle s’était déjà livrée à ce genre d’activité. D’accord, Erin n’y croyait pas un seul instant, mais on ne sait jamais, ça ne coutait rien de demander. « Non, pas vraiment. Le truc le plus fou que j’ai fait de ma vie c’est de lancer un sortilège sur un type qui s’en prenait à une amie et j’ai été mal pendant des jours et des jours alors autant te dire que faire des trucs illégaux, c’est pas vraiment mon genre. » Erin hocha la tête lentement. C’était décevant. Prévisible, mais décevant. « Je vois. Dommage ça aurait pu nous être utile. » Elle n’y avait pas réellement cru, ni placé le moindre espoir, mais bon. Tant pis, ça allait donc être une plongée dans l’inconnue. Tout ça histoire de pas se faire becter par un chat j’ai toujours dit que les chats c’était mauvais.

Elles étaient condamnées, mais est-ce qu’elles étaient vraiment seules. Il semblait à Erin que du bruit provenait d’un arbuste, et non pas de la poche de Maëlle comme la jaune le suggérait. Des souris ! C’était des souris. Des souris parlantes, ce qui à ce stade n’avait plus grand-chose de surprenant. Erin décida de ne pas se poser de question, d’autant plus que les souris savaient comment faire sortir le loup de prison. Seul bémol, elles ne comptaient pas leur donner les informations comme ça et voulaient quelque chose en échange. Donc maintenant des souris leur faisait du chantage. Normal. Alors, qu’est-ce qui pouvait les intéresser, ces souris ? Du fromage ? Erin n’en n’avait pas dans ses proches mais peut-être que Maëlle aurait une idée. « Une solution pour ne pas se faire manger par Massacreur ça vous irait ? » Ah bah voilà, parfait. Ca lui semblait bien ça. La Serdaigle répondit sans hésiter au sourire de Maëlle. Les souris se faisaient manger par les chats dans tous les univers, ici ça ne devait pas faire exception. Mais les rongeurs n’étaient pas de cet avis. Le chat était nul, elles n’avaient pas peur de lui. Retour à la case départ. Okay, autant leur demander ce qu’elles voulaient. « On voudrait des bottes. » Ah. « et une épée pour pourfendre les géants. » Okaaaay. Autant dire qu’Erin ne s’y était pas attendue à celle-là. En plus, la souris se fendit d’une petite démonstration, ce qui la fit dégringoler de sa branche. Heureusement que Maëlle était là pour la rattraper. Ca aurait pu leur valoir un coup de patte pour sortir le loup de sa cellule, mais même pas. Maëlle fit une tentative de négociation, très appréciée par Erin la tentative, mais qui se solda par un nouvel échec. L’appel au vote en levant la queue était quand même la plus grosse arnaque du siècle. « A l’unanimité, les bottes l’emportent, il faut aller sur le territoire du chat botté. » L’arnaque, on l’avait dit.

Heureusement qu’Erin avait peur des loups et non pas des souris, parce que ça aurait pu poser problème quand celles-ci se mirent grimper sur les étudiantes pour s’installer sur leurs épaules. Chose qu’un loup ne pouvait pas faire ce n’est pas un défi pour Maxime merci Merlin. « Ah c’est confortable il y a pas à dire. » Oui alors c’était pas la peine d’en rejouter une couche, merci bien. Au moins les souris avaient un bon sens de l’orientation et les guidèrent sans dommage. Elles crapahutèrent un long moment ainsi mais parvinrent finalement à la porte d’un château à l’air terriblement élégant. Ah là, on était bien loin de la ruine en branches de tout à l’heure, c’était plus le Roi Soleil à son apogée. Il y avait des statues partout, des dorures à ne plus savoir quoi en faire et une magnifique porte en bois ouvragée. Tout dans ce château hurlait à la richesse. Mais, genre, l’ultra-richesse. « Chabeauté, c’est le nom du monsieur qui vit ici ? » Ah oui, autant savoir à qui elles allaient avoir à faire. Décidemment, Maëlle était pleine de ressources. « Mais non, comme son nom l’indique, c’est un chat qui a des bottes. Il faut lui piquer ses bottes et son épée. Un jeu d’enfant. On vous laisse à plus les gentes dames. » Attendez, quoi ? Erin avait vaguement cru comprendre qu’elles allaient devoir acheter des bottes et une épée pour les souris -avec quel argent ? Mystère- mais maintenant qu’elles se trouvaient là, elle doutait que Chabeauté soit un vendeur de quoi que ce soir. Il semblait plutôt être un acheteur. Et là, les souris parlaient clairement de piquer ce qu’elles voulaient. Mince, la française n’avait pas pensé à ça et n’avait pas vraiment envie de commencer une vie de criminelle. Voleuse, ça ne rendrait pas bien sur son cv de future avocate.

Et sur ce, les souris se barrèrent. D’accord, super, merci pour le coup de main, les explications, tout ça. Elles étaient censées faire quoi maintenant ? Erin n’avait jamais piqué quoi que ce soit à qui que ce soit. « Et sinon à défaut d’avoir sorti un loup de sa cage, tu t’y connais en chat, tu sais les amadouer ? » Erin échangea un regard avec sa camarade. Les chats oui elle les connaissait, mais si celui-là ressemblait juste un peu à Massacreur alors ça n’allait surement pas les aider beaucoup. « J’ai un chat noir qui s’appelle Lafayette. Il raffole des croquettes au saumon et des petites souris en plastique avec des grelots à l’intérieur. » Est-ce que ça marcherait avec le chat botté ? Erin jeta un coup d’œil au magnifique château, essayant de deviner quel type de chat pouvait vivre là. « Mais je suis pas sûre que ça va nous être utile. » Admit-elle en retenant une grimace. Bon, puisqu’il fallait y aller… Autant y aller non ? Erin suivit Maëlle sur le chemin qui menait à l’entrée, tout en s’efforçant de se convaincre que Botté ne pouvait pas ressembler à Massacreur. Un seul exemplaire de ce chat suffisait amplement. Tandis que Maëlle frappait à la porte, la française eut une idée. Discrètement, elle fila un petit coup de coude à la Poufsouffle. « J’ai un plan. Suis mon exemple, d’accord ? » Lui souffla-t-elle à toute vitesse avant que la porte ne s’ouvre.

Devant elles se trouvait un chat roux qui se tenait sur ses deux pattes. Pourquoi est-ce que Massacreur ressemblait à un chat normal -bon il mangeait du loup, mais vous voyez l’idée- et pas celui-là ? Le mystère était entier mais Erin choisit de ne pas s’y attarder. « Bonjour Monsieur Botté. » Lança-t-elle en s’efforçant de ne pas trop le dévisager. Un exercice compliqué étant donné que non seulement il se tenait debout mais qu’il portait un peignoir en soie violette et qu’il avait à ses pattes arrière des pantoufles roses dotées d’oreilles de lapins. Erin comprenait son nom, Chat pantouflé ça sonnait vraiment moins classe. Tout allait bien. « Mouiiii ? » C’était un oui ou un miaou ça ? Difficile à dire. La française décida de prendre ça pour un encouragement. Elle prit une inspiration avant de mettre son plan en route. « Nous sommes la fashion police. » Déclara-t-elle en levant le menton dans un geste parfaitement sérieux. Voyant les yeux du chat se poser sur les uniformes pliés qu’elles tenaient toujours dans leurs bras, elle s’empressa de se justifier. « On refuse de porter les uniformes, ils ne sont vraiment pas à la mode. » Bon, surtout parce qu’ils appartenaient à des morts et que les deux étudiantes n’avaient aucune envie de les porter, mais inutile de préciser tout ça. Merde, maintenant le regard du chat détaillait leurs tenues, qui n’étaient autre que des pyjamas. Il avait l’air peu convaincu. Vite, une excuse. « Les uniformes sont out, les pyjamas in. » Ajouta-t-elle avec toute l’assurance dont elle était capable. Sa grand-mère avait passé des heures à lui partager son sens de la mode et à l’entrainer dans des journées shopping, il était temps de mettre tout ça en pratique. « Les pantoufles lapin, très in. » Elle hocha la tête avec ferveur, une moue satisfaite sur ses traits, avant de jeter un coup d’œil à Maëlle pour s’assurer qu’elle en faisait de même. Elles devaient se mettre Botté dans la poche.

Un raclement de gorge plus tard, Erin enclencha la deuxième phase de son plan. « Nous sommes ici parce qu’on nous a signalé quelques fashion faux pas de votre part et que nous ne pouvons pas rester sans rien faire. » Elle secoua la tête d’un geste désapprobateur, un air à la fois sérieux et peiné soigneusement peint sur ses traits. Elle retint son souffle en attendant la réaction du chat qui tardait à venir. L’espace d’un instant, elle se dit qu’il n’allait jamais la croire et qu’elles allaient devoir trouver un autre moyen d’entrer dans son château surement hyper sécurisé. Alors qu’elle allait perdre espoir, le chat explosa. « QUOI ? Mais qui a osé faire ça ?! J’ai un goût impeccable ! » Alors tout était relatif mais Erin n’était pas là pour ça. La brèche était ouverte alors elle s’y engouffra sans attendre. « Nous ne pouvons pas vous transmettre cette information. Mais ne vous en faites pas, nous sommes là pour vous aider. La mode ça change si vite. » Se montrer rassurante mais ferme, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Chat botté avait l’air catastrophé. Ses oreilles étaient couchées sur sa tête, ses yeux immenses. « Je ne peux pas rester comme ça. Si la nouvelle se repend, je serai ruiné ! RUINÉ vous m’entendez ? » Il feula. « Oh non ça ne peut pas arriver. J’ai une réputation MOI ! » Oula c’était qu’il s’enflammait. Bon, au moins ça voulait dire qu’il gobait l’histoire de la française, ce qui était déjà pas mal. Autant prendre le positif là où il était. Erin fit un geste apaisant dans sa direction. « Justement, on est là pour vous aider à la conserver. Pour ça on doit voir la pièce la plus importante de votre château… Le dressing. Vous nous y emmenez ? » La Serdaigle s’efforça de ne pas trop laisser transparaitre son espoir. Elle était de la fashion police, elle devait être professionnel. Heureusement, Chat Botté ne mit pas longtemps avant de secouer sa petite tête frénétiquement. « Très bien. Très bien. Allons-y. » Bingo.

Avant d’entrer dans le château, Erin adressa un regard triomphal à Maëlle. Certes, ce n’était que la première étape, mais c’était déjà ça. Avec un peu de bol, le chat allait leur remettre de lui-même ses bottes et son épée. Il avait l’air terriblement attaché à la mode, il suffisait qu’elles décrètent que ces accessoires étaient pile ce qui le rendait out. Une fois à l’intérieur, la Serdaigle constata que l’extérieur du château n’était qu’un avant-goût des richesses du chat. L’étalage de luxe y était presque vulgaire tellement ça brillait de partout mais elle s’efforça de ne rien laisser paraitre tandis qu’elles suivaient Botté dans les différentes pièces de sa demeure. « Un peu de lait ? » Erin le regarda un instant, prise au dépourvu. « Non merci, ça ira. » Elle adressa un fin sourire au chat qui reprit sa route, avant de se pencher vers Maëlle pour lui glisser discrètement. « J’imagine que t’as jamais rien volé non plus ? » Quoi, on pouvait toujours rêver.

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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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Maëlle Rosier
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Mar 1 Aoû - 19:06
Rêve loufoque
ft. Erin

Ce qu’il y a de bien avec les contes, c’est que ce sont des histoires. Certes, ils peuvent en apprendre plus sur la nature humaine, faire prendre conscience de certaines choses ou encore avoir une morale, ça restait des histoires. Il suffisait de fermer le livre et hop la réalité apparaissait et tout allait mieux. Aujourd’hui, ça n’est pas exactement ainsi que les choses se passaient. Déjà, il n’y avait pas de livres à fermer, ce qui rendait les choses beaucoup plus compliquées. En prime, Maëlle avait la drôle de sensation d’avoir été aspiré par le livre, ce qui n’était pas possible, en théorie ou alors c’était de la magie noire mais qui ferait de la magie noire sur deux adolescentes qui ne se connaissaient pas vraiment, c’était à ne rien y comprendre. C’est ainsi qu’elles se retrouvèrent embarquer par une mission de la plus haute importance, récupérer un loup enfermé. Alors Maëlle n’avait rien contre les loups, contre les animaux en règle général d’ailleurs, sauf que libérer un loup déjà en temps normal, dans son monde, elle ne le ferait pas mais dans un monde où un chat voulait les dévorer après les avoir lacéré, c’était non. Surtout que le loup qu’elles devaient sauver, c’était un allié de la vieille dame qui avait élevé le chat flippant, ça ne donnait pas envie. Pour faire simple, rien ne donnait envie, sauver le loup, se déguiser en policier, il ne fallait pas oublier que l’uniforme avait été enlevé de personnes mortes, ça ne donnait pas envie. Maëlle n’était pas faite pour l’aventure, c’est pas que ça lui faisait peur ou quoi mais souvent aventure rime avec désobéissance et ça attire les problèmes. N’ayant pas envie d’avoir des problèmes, elle évitait l’aventure. Ca ne serait pas sur Maëlle qu’il faudrait compter pour l’illégalité

Alors qu’elles cherchaient un plan pour libérer le loup, elles tombèrent sur des petites souris toutes mignonnes, mais en même temps, est ce qu’il fallait se fier aux trucs mignons, Maëlle n’était sûre de rien. Pour ne rien arranger, les souris étaient des opportunistes, plutôt que d’aider deux demoiselles en pyjama, paumées dans une forêt, elles voulaient un service en échange Limite ce serait Ezio et Sienna que je ne serais pas surprise. Elles n’avaient pas peur du chat, comment elles faisaient, elles devaient être un peu aveugle parce que le chat il faisait vraiment très peur. Elles voulaient des bottes et une épée rien que ça. Après la plus grosse arnaque que la terre ait connu avec ce vote queue en l’air, la sentence fut irrévocable, il fallait aller sur le territoire du Chabeauté. La petite marche jusqu’à la demeure du Chabeauté, une promenade de santé pour les squatteuses sur les épaules, un peu moins pour les demoiselles. Certes, elles ne se perdirent pas mais bon sang il habitait loin. Le lieu où habitait ce brave homme était magnifique, enfin un endroit sympathique dans ce monde des plus étrange. Maëlle voulait en savoir un peu plus sur la personne à qui elle devait récupérer l’épée et les bottes. Ce n’était pas un humain, ça n’était logique pour personne que le Chabeauté ce ne soit pas le nom de famille de la personne mais que ce soit un chat avec des bottes non mais c’est comme si on appelait Maëlle la fille vif d’or, c’est ridicule, personne fait ça. Elles avaient donc pour mission de chaparder à ce riche chat propriétaire d’une grande maison ses bottes et son épée. Un jeu d’enfant, bien sûr, pour ça que les souris faisaient appels à des filles en pyjama.

Avec un peu de chance, Erin s’y connaissait en chat et elle saurait quoi faire. Elle avait un chat parfait, il raffolait des croquettes au saumon. Information intéressante mais il y avait peu de chance qu’Erin se balade  avec des croquettes au saumon, en plus ça devait sentir sacrément fort ces petites boulettes séchées. Etant donné qu’elle marchait depuis tout à l’heure et que rien ne faisait de bruits, Maëlle en conclut tout naturellement qu’elle n’avait pas les petites souris en plastique. Le fait qu’Erin regarde le château fit se dire à Maëlle que ce chat ne devait pas avoir ce genre de préoccupation, Lafayette ne devait pas être un chat avec des bottes et une épée, ce qui est tout à fait normal pour un chat. Les deux filles s’avancèrent jusqu’à la porte et tandis que Maëlle cherchait comment récupérer l’attirail du matou sans se prendre un coup de griffe, Erin lui donna un petit coup de coudes, faisant aussitôt tourner la tête de Maëlle vers elle. Elle avait un plan, ah ça c’était une bonne nouvelle ! Quel genre de plan eh bien ça c’était une question à laquelle Maëlle n’aurait pas de réponses et pour cause un chat roux très élégant, oui c’est bizarre de dire ça mais il était vraiment, vraiment très élégant comme chat. Il avait un beau peignoir violet et des magnifiques pantoufles roses, non mais franchement c’était très canon. Tout comme Erin, Maëlle salua le drôle de personnage élégant et souriait comme une potiche à côté mais attention une potiche fashion visiblement, ça fait toute la différence. Elle évita même le regard vers Erin pour lui dire attends on est quoi, si Erin disait qu’elles étaient la fashion police, alors Maëlle faisait partir de la fashion police. Elle confirma les dires de sa collègue ça n’était pas du tout à la mode les uniformes de morts. Pourquoi il les regardait comme ça le matou, il y avait un peu de jugement dans son regard ambré non ? Il était très bien le pyjama de Maëlle, elle l’avait choisie avec soin. Voilà parfaitement, les uniformes c’était out , surtout ceux de policiers décédés, et les pyjamas étaient in , ah ça oui, très in . Les pantoufles de lapins, c’était la classe incarnée, Maëlle confirmait d’un grand mouvement de la tête les dires de sa collègue.

Le chat ça ne lui plaisait pas du tout d’avoir fait un fashion faux pas, Maëlle le concevait parfaitement, elle n’aimerait pas du tout que quelqu’un vienne chez elle, en pyjama, lui dire qu’elle choisissait mal ses vêtements. En tant que professionnelles, elles avaient l’obligation morale de ne pas répéter le nom de leur informateur. Il exagérait un peu d’après Maëlle, certes c’était important d’être bien habillé mais de là prétendre que son business s’effondrerait s’il faisait un fashion faux pas et que ça se savait, c’était trop. Elles étaient là pour aider et voulaient voir le dressing, Maëlle confirma d’un hochement de tête. En temps normal, elle aurait été un peu plus excitée de voir le dressing de quelqu’un, mais on ne pouvait pas dire que le dressing d’un chat soit ce qui l’intéresse le plus mais bon, le principal, c’était de savoir qu’elles pouvaient rentrer. Les deux filles se lancèrent un regard plein de joie à l’idée d’avoir réussi si facilement, le plan d’Erin était parfait. Avant de la suivre Maëlle sortit sa baguette pour faire apparaître un petit calepin et une plume, rien de mieux pour paraître pro que d’avoir un calepin et une plume pour tout noter. Wouahou, cette demeure était incroyable, ça brillait de partout, il avait réussi à mettre des pierres précieuses sur du papier peint. C’était incroyable et quand le soleil devait passer par les immenses baies vitrées, ça devait scintiller de toute part et il devait sautiller partout pour attraper les faisceaux lumineux. Elle notait sur son petit carnet qu’il avait une belle collection de chapeaux en velours, un vert foncé, un violet, un rose. Ce chat devait adorer le violet et le rose, oh Maëlle ne jugeait pas, elle adorait ces couleurs. Monsieur Botté était un hôte bien plus accueillant que mère-grand, la chèvre ou encore Rouge, c’était le seul qui leur proposait une boisson, du lait pour être précis, un chat dans toute sa splendeur. Elles n’avaient pas soifs, juste que tout se passe bien.

Si elle avait déjà volé quelque chose dans sa vie ? Maëlle eut un petit rire nerveux « Erin, quand je veux quelque chose habituellement, je demande à mes parents ou à notre elfe de maison. » Bon il ne fallait pas croire qu’il suffisait de demander pour obtenir, elle n’avait pas des parents qui disaient oui à tout mais de là penser à voler, ça ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Une fois encore, ça n’aidait pas pour leurs affaires mais qu’Erin ne se fasse pas d’idées, Maëlle était une adolescente sans problème, elle vivait pour le Quidditch et ne s’attirait pas d’ennuis. Voler, c’était la définition même de s’attirer des ennuis « Monsieur Botté ? J’aurais des questions sur vos chapeaux. » Le chat déglutit, non mais un chat qui déglutissait c’était possible ? « Ils sont pas in mes chapeaux ? » Il montra le chapeau rose de la patte « Celui-là, je l’ai acheté à un loup. » Non mais c’est quoi le problème avec cette forêt, ils pouvaient pas avoir des animaux normaux « Celui-là c’est Canard qui me l’a donné. » Il montrait le chapeau violet avec une plume, de canard supposa Maëlle, bon elle avait l’air un peu grande  mais c’est un détail à la rigueur, il doit y avoir des plumes plus grandes que d’autres « C’est une de ses plumes. Papa était un cygne en réalité. » Woho, quoi ? Mais rien était clair. A quel moment un chat peut être le fils d’un canard qui se révèle être un cygne. Etant donné qu’elle ne comprenait rien, Maëlle jeta un coup d’œil à Erin dans l’espoir – un peu vain – qu’elle lui explique comment c’était possible. En attendant, elle griffonna sur son carnet chapeau rose Loup, chapeau vert  canard croisé cygne « Vous notez quoi ? » Ne pouvant pas répondre qu'elle se faisait des notes parce qu'elle était un peu perdue avec tout ce beau monde, la demoiselle eut besoin de réfléchir. Afin de donner le change, elle caressa son menton du bout de sa plume avant de répondre « Je prépare notre rapport. » Le chat fit sa petite tête de chat malheureux, il était vraiment trop mignon quand il faisait cela « Il va falloir que je me débarrasse de mes chapeaux ? » Il attrapa le chapeau violent, les yeux fendus prêt à le dépecer « Absolument pas, vos chapeaux sont parfaits ! » Il ronronnait? Bon sang comment on pouvait être autant impacté par deux inconnues pour de la mode. Il rendait la mission beaucoup plus simple. « Allons voir vos autres affaires si vous voulez bien? »

Faisant un pas dans la direction qu'il avait pris avant qu'elle ne l'interpelle, la voix de monsieur Botté l'arrêta « Vous ne voulez pas savoir comment j'ai reçu le chapeau rose ? » Ah, il y avait trois chapeaux, c'est vrai, elle avait oublié, perturbée par l’idée que le chat était le fils d'un cygne croisé canard. Pourvu qu'il ne parle pas de sa mère ? C'était quoi comme animal ? Un  sombral ?  Un jackalope? « Je me disais que nous pouvions en parler en marchant. » Elle lui adressa un sourire, n'ayant pas trop de mal avec l'air innocent, gêné, amical. Cela sembla convaincre le chat qui les mena à l'étage, ses petits grelots tintant à chaque marche « Il appartenait à une souris. » Un peu grand le chapeau pour une souris, après plus rien ne devrait étonner Maëlle et Erin. « Figurez vous que ces satanés souris ont voulu me voler, moi, le chat Botté. Elles étaient attirées par mes bottes. » Tiens, c’est marrant, ça disait quelque chose à Maëlle ça, elle ne dit pas un mot, laissant au chat le loisir de continuer son histoire « Vous voulez que je vous raconte cette histoire ? » Un chat conteur dans un conte, alors ça,  c’était quand même sensationnel « Nous vous écoutons monsieur Botté. » Il sembla ravi d’être écouté, il ronronna de plus belle, ce que ça devait être déstabilisant, être incapable de cacher ses émotions en ronronnant continuellement dès qu’il était satisfait. « C’était un soir, elles étaient quatre à sonner à ma porte, elles se faisaient la courte échelle, là elles ont essayé de me piquer les yeux avec leurs épées. J’ai piqué leurs épées, j’en ai dévoré une et j’ai pris son chapeau. » Alors, ça n’était pas très gentil mais Maëlle qu’il ne racontait pas bien les histoires et en prime, elle était un peu inquiétante son histoire. Maëlle ralentit pour être à la hauteur d’Erin « Il va falloir être très critique sur ses affaires afin de ne pas être suspectes. »

Elle rattrapa le chat qui ouvrit une première porte immense avec des dorures partout, franchement le genre d’endroit où Maëlle aurait aimé vivre. Il se dirigea vers deux portes un peu plus petites, plus sobres aussi. A l’intérieur il fallait oublier toute sobriété, il y en avait de partout. Il s’accola à la porte avec son air toujours aussi malheureux, ça il maîtrisait à merveille alors qu’il était capable de dévorer des souris « Qu’est ce qui est out dans ma merveilleuse garde robe. » Déjà, il fallait reconnaître une chose à ce chat, il savait ranger, les caleçons d’un côté, les chaussettes à côté, des vestes, des bottes, des souliers vernis, des chaussons… La quantité était  impressionnante et faisait se poser une question à Maëlle il y avait six paires de bottes, lesquelles étaient les bonnes ? En attendant elle griffonna une nouvelle fois sur son carnet, récupéra deux paires de chaussettes bleus à pois jaune « ça mon bon monsieur, ça n’est plus possible, c’est passé de mode depuis au moins deux mois et cinq jours. » Donner de la précision ça rendait les choses plus véridiques. Maëlle tendit les chaussettes à Erin en secouant la tête comme si c’était une faute grave d’avoir des chaussettes pas à la mode. Elle attrapa un t-shirt avec un cygne dessiné dessus et regarda le chat comme pour dire sérieusement ? Il joua avec ses pattes arrières, un peu gêné, le tintement était ridicule « C’est sentimental, si je le mets que pour faire le ménage je peux le garder ? » Maëlle fit mine de rouler des yeux avant de jeter un coup d’œil sceptique à miss Erin « Qu’en penses tu ? Je peux faire semblant que nous n’avons rien vu ? » Oh ça faisait à peine dix minutes qu’elle était de la fashion police et elle ne respectait pas les règles, c’était du grand n’importe quoi.

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Erin Delacour
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Dim 1 Oct - 21:36
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Rêve loufoque


Dans cet univers -ou ce rêve ? Ou cette réalité ? Erin ne savait pas bien- tout était possible. Et quand on disait tout, c'était tout. Véritablement, absolument tout. Tellement, que s'en était déstabilisant, même pour des sorcières telles que Maelle et Erin. Une gamine qui dealait du beurre ? Normal. Une mère-grand qui gérait une sorte de mafia locale, affublée de son chat massacreur -aussi bien de nom, que de comportement- et qui faisait sérieusement peur ? Tout à fait cohérent. Tout comme la bande de petites chèvres parlantes et les cochons gardes du corps, tout était normal, tout allait absolument bien dans ce monde. A force c’étaient Erin et Maëlle qui allaient sembler étranges à se poser des questions sur tout ce qu’il se passait. Elles étaient les seules à s’interroger, alors ça devait vouloir dire qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Alors franchement, le loup à aller libérer de prison, les souris qui faisaient du chantage et le chat qui vivait dans le plus beau manoir qu'Erin n'ait jamais vu, au final ce n'était pas si étonnant que cela. Si elles étaient dans une réalité où tout était possible, alors pourquoi pas ça ? Ce monde n’avait aucune raison de se contenter de ce qu’elles, elles avaient toujours connu. Il n'y avait plus de limites, presque plus de sens, en réalité. Ce qui voulait dire que rien n’était trop étrange pour l’univers dans lequel avaient atterris les deux sorcières, et surtout qu’elles devaient s’attendre absolument à tout. Comme devoir voler un chat parlant en échange d’informations de la part de souris -parlantes aussi- pour pouvoir être en mesure de libérer un loup de prison -certainement parlant lui aussi, comme ça pas de jaloux. Ici ça semblait être un peu de quotidien, on appelait ça un mardi classique.

Quand elles se retrouvèrent devant le manoir gigantesque du chat Botté, Erin ne se posa donc pas plus de questions que ça. Pour quoi faire ? Ca aurait juste servi à faire naître d'autres questions par dizaines et lui donner mal au crâne. Autant suivre le rythme sans rechigner. Elles voulaient se sortir de là et sûrement que ce serait possible en réussissant les missions qui leur étaient données. Du moins, la Serdaigle l'espérait parce que l'autre alternative semblait être de se faire manger par un chat horrible, et étrangement, Erin n'était pas fan de cette idée. Ce qui voulait dire qu'elles devaient voler Botté, même si cette idée là non plus n'enchantait pas beaucoup la française, elle n'était pas une voleuse et n'avait pas envie de le devenir. Mais si c'était ce qu'il fallait faire pour sortir de là, alors qu'il en soit ainsi. Au moins, la Serdaigle avait un plan, se faire passer pour des agents de la fashion police. Non seulement ça leur permis de ne pas avoir à enfiler les uniformes des policiers morts mais ça leur donnait également l'excuse parfaite pour avoir accès aux placards -qui devait sûrement ressembler à des petits appartements vu la taille du manoir- du chat et pouvoir lui chiper les bottes et l'épée réclamées par les souris. Qu'est-ce qu'elles allaient pouvoir en faire avec leurs pattes minuscules ? Ca faisait partie des questions qu'Erin avait décidé de ne pas se poser, histoire de sauvegarder sa santé mentale. Coup de chance pour les deux étudiantes -enfin !- Chat Botté semblait très sensible à la mode, peut-être un poil trop si on demandait à Erin, mais elle n'était pas là pour juger. De toute évidence, Botté aimait prendre soin de son apparence, au moins ça allait les arranger. Il fallait bien que quelque chose aille un peu dans leur sens quand même.

Leur mensonge marchant à la perfection, le chat roux leur ouvrit grand la porte de sa demeure. Erin adressa un sourire à Maelle, ravie que son idée fonctionne aussi facilement. Sans plus attendre, elle imita sa camarade et sortit à son tour sa baguette magique pour se doter d'un carnet de notes et d'une plume. Autant jouer leur rôle à fond. Avec un peu de chance, elles n'auraient besoin que de quelques minutes pour récupérer ce dont elles avaient besoin. D'accord, Erin n'avait jamais vu d'aussi belle maison, et pourtant elle en avait vu des immeubles parisiens luxueux. Là c'était d'un tout autre niveau, tout était raffiné, tout était brillant, tout était de la plus pure élégance. Il n'y avait pas à dire, le chat Botté avait un gout très prononcé pour le bling-bling, mais il faisait ça bien. Tout en prenant également quelques notes distraitement, juste pour rester dans son rôle, Erin refusa poliment le verre de lait que leur proposait leur hôte. Discrètement elle demanda à sa camarade si elle avait déjà volé quelque chose. Le rire de Maëlle aurait pu servir de réponse. « Erin, quand je veux quelque chose habituellement, je demande à mes parents ou à notre elfe de maison. » Oui, bon, ce n'était pas vraiment comme si Erin s'était attendu à une réponse différente. Ne serait-ce que parce qu'elle savait bien que les Rosier étaient une famille qui ne manquait de rien. Et puis, Maëlle n'avait pas l'air d'une pickpocket de renom, mais justement c'était aussi ça le talent des pickpockets, alors autant s'en assurer. Il ne fallait pas juger les gens sur leurs apparences, la Poufsouffle aurait très bien pu être cleptomane en secret. Sauf que ce n'était pas le cas, pour le coup les apparences étaient les bonnes. « J'avoue je m'en doutais un peu. Tant pis pour nous. » Lui glissa-t-elle avec un léger haussement d'épaules et un brin de philosophie. Elles avaient un plan, c'était déjà ça.

D'une oreille plus distraite encore -comment se concentrer quand tout brillait autant autour d'elle ?- elle écouta Maëlle interroger le chat sur sa collection de chapeau. Une très belle collection, cela allait sans dire. La Serdaigle retint une grimace quand le chat mentionna que son chapeau rose lui venait d'un loup. Par Merlin, ils avaient quoi tous avec les loups ? L'autre chapeau, orné d'une plume, venait d'un canard, ah non d'un cygne. Qui était son père. Là, Erin bugua pendant possiblement une bonne minute et ne put offrir d'un regard perdu à la Poufsouffle. Non, vraiment, son cerveau ne voulait pas comprendre comment c'était possible parce que c'était bien un chat qui se tenait en face d'elle. D'accord, qui se tenait sur ses pattes arrière et qui parlait, mais quand même. Elle se raccrocha finalement à la réalité quand elle entendit Maëlle affirmer qu'elle prenait des notes pour leur rapport. La Serdaigle s'empressa d'en faire de même. « Il va falloir que je me débarrasse de mes chapeaux ? » Erin s'empressa de secouer la tête en voyant le chat attraper son chapeau toutes griffes dehors. C'était qu'il prenait vraiment la mode très à cœur. « Oh non, inutile, c'est très in de porter des chapeaux ! » S'exclama-t-elle en même temps que Maëlle prenait la parole. Niquel, elles avaient le même discours sans avoir besoin de se concerter. Ce talent. Et en plus le chat ronronnait, parfait. « Allons voir vos autres affaires si vous voulez bien ? » S'efforçant d'adopter un air sérieux, Erin hocha lentement la tête dans l'attitude de celle qui avait une mission à accomplir.

Tandis qu'ils parcouraient les couloirs de l'incroyable demeure, chat Botté leur proposa de leur raconter l'histoire du dernier chapeau, le rose. En montant à l'étage, elles apprirent que le chapeau rose avait appartenu à une souris. Alors pour le coup Erin n'en n'aurait pas parié sa baguette, le chapeau était tout ce qu'il y avait de plus classique et n'avait absolument pas la bonne taille pour être posé sur la tête d'une souris. A moins que la souris en question ne s'en soit servi comme maison, un peu contreproductif mais compréhensible. Ah, les souris avaient tenté de voler le chat, tiens c'était que ça disait quelque chose à Erin ça. Ainsi les souris n'en n'étaient pas à leur coup d'essai mais puisqu’elles avaient échoué c’était sur les deux sorcières qu’elles s’étaient rabattues. Mais c'était qu'elles étaient des sauvages ces souris en plus, elles avaient voulu éborgner le chat. Bon, d'accord il en avait mangé une en réponse. Même s’il ne pouvait pas se laisser agresser sans rien faire, c’était un peu excessif quand même. Erin prit une inspiration. Ils étaient donc tous des sauvages. Super. C'était bon à savoir. Quand Maëlle ralentit, la bleue cala son pas sur le sien. « Il va falloir être très critique sur ses affaires afin de ne pas être suspectes. » L’espace d’un instant, Erin se demanda ce que le chat pourrait bien leur faire si jamais leur mascarade était dévoilée. Un chat en colère, ce n’était jamais bon. Il avait des griffes et des crocs, et apparemment aucun souci à manger des êtres parlants. Même si elles étaient deux et avaient leur magie, Erin n’avait pas très envie de tenter le coup. En plus, vu la maison, Botté avait certainement du personnel, se le mettre ouvertement à dos était clairement un mauvais plan. « Jouons là comme Beckham agents sérieux, comme ça il ne remettra pas en question ce qu’on pourra lui dire. » Oui, parce qu’elles ressemblaient tout à fait à des policières sérieuses et autoritaires. Mais bien sûr.

Enfin le chat Botté leur ouvrit les portes de son placard. Non, de ses placards. Non, de son dressing. De ses dressings même. C’était simple, Erin n’avait jamais vu de dressing aussi gigantesque, tellement qu’elle en perdait son français. Il y avait des affaires partout, absolument partout. Vêtements, accessoires, chaussures, maroquineries… Difficile de savoir où donner de la tête. Ah si, sur le chat qui arborait l’air du félin le plus malheureux au monde. « Qu’est ce qui est out dans ma merveilleuse garde-robe. » Ah, il faisait presque mal au cœur. Mais le point positif c’était qu’il croyait totalement à leur histoire et qu’il semblait prêt à tout pour ne surtout pas être out. C’était bon signe pour Maëlle et Erin. La Serdaigle suivit sa camarade dans le placard géant et luxueux. Elle était à peu près sûre que chaque pièce de ce dressing devait couter une petit fortune. Et pour avoir côtoyé de nombreux créateurs de mode grâce aux connexions de sa mère, Erin savait de quoi elle parlait. Elle repéra des bottes dans un coin, vit que Maëlle en avait fait de même mais s’appliqua à ne pas trop se montrer intéressée pour le moment, pas alors que le chat roux venait de leur dire que des vilaines souris avaient voulu lui voler des bottes. « ça mon bon monsieur, ça n’est plus possible, c’est passé de mode depuis au moins deux mois et cinq jours. » Maëlle présentait des chaussettes à pois au chat. Erin secoua lentement la tête avec une moue, imitant parfaitement l’air pincé que prenait sa grand-mère à chaque fois qu’elle croisait quelqu’un qui était habillé avec mauvais-goût. Merci mamie pour les cours de je juge tout le monde et je le montre. « On ne peut pas vous laissez avec ça. Les pois sont out Monsieur Botté, ils ont été remplacés par les dégradés. Les dégradés sont très in. » Ajouta-t-elle d’un air professionnel, pour parfaire leur rôle. Elle récupéra les chaussettes que Maëlle lui tendait et fit apparaitre un sac en toile où elle les fourra. Dont ne sait trop où, Maëlle réussi à dégoter un t-shirt affublé d’un dessin de cygne. Comment est-ce que Botté pouvait avoir des pièces de luxes, et puis… Ca ? « C’est sentimental, si je le mets que pour faire le ménage je peux le garder ? » Ah, bah voilà pourquoi, il devait y avoir une histoire en lien avec ce t-shirt. « Qu’en penses-tu ? Je peux faire semblant que nous n’avons rien vu ? » Erin croisa le regard de la Poufsouffle, c’était qu’elle jouait quand même sacrément bien son rôle. Elles avaient dit quoi déjà ? Des agents sérieux ? Bon, c’était un peu mal parti. Elle baissa d’un ton, pour lui souffler discrètement « Profitons-en pour négocier. »

Tout en se raclant la gorge d’un air très sérieux, Erin avança dans le dressing. Elle sentait le regard du chat qui la suivait, un grand regard suppliant, presque larmoyant, et elle dû prendre sur elle pour ne pas craquer. Ce n’était pas de sa faute, elle adorait les chats contrairement à sa joueuse. Elle fit semblant de relire ses notes, juste pour faire mariner un peu Botté. « Vous êtes très attaché à ce t-shirt, n’est-ce pas ? » Elle pointa le vêtement du bout de sa plume, comme si c’était une arme de crime. « Il appartenait à papa. Il était très fier d’être un cygne, voyez-vous… » Ah oui, son père le cygne, Erin avait presque oublié. « Et moi aussi j’en suis très fier. » Attendez est-ce que ce chat était en train de dire qu’il se prenait pour un cygne ou qu’il était fier que son père ait été un cygne ? Oula, Erin préféra ne pas s’aventurer sur ce terrain-là sinon elle allait en ressortir avec une bonne migraine. Elle prit quelques secondes de plus pour ménager son effet. « Bon… Très bien, vous pouvez garder votre t-shirt Mr Botté mais seulement si vous promettez de ne jamais sortir avec. Votre réputation ne s’en remettrait jamais. » Annonça-t-elle finalement, tout en lançant un regard entendu au chat. Sa réputation, il avait l’air d’y tenir plus que tout au monde alors autant jouer cette carte. D’ailleurs sa réaction ne se fit pas attendre. « Bien sûr, bien sûr ! Vous pouvez compter sur moi, je ne sortirai jamais avec. Jamais ! » Au moins il était motivé ce chat, elles ne pouvaient pas dire le contraire. A n’en pas douter, la prochaine fois qu’il porterait ce t-shirt pour faire le ménage, il allait fermer tous les volets de son manoir pour être sûr que personne ne le voit. Ca allait lui prendre une éternité. « Et vous devez aussi ne pas chipoter nos prochaines consignes. Nous faisons ça pour votre bien, vous savez. » Ajouta Erin, sans se laisser impressionner par l’attitude du chat. Elles faisaient ça pour le bien du félin, et aussi parce qu’une bande de souris leur faisait du chantage à l’information. Ah, ce qu’il ne fallait pas faire. « Oui, oui… » souffla-t-il avec empressement. Après avoir feins une nouvelle hésitation, Erin adressa un petit signe de tête à Maëlle pour qu’elle lui rende son vêtement. Voilà sur quoi reposait son plan, céder une chose, pour pouvoir en réclamer d’autres derrière. Jamais elle n’aurait pensé utiliser la psychologie sur un chat. Comme quoi, tout arrivait.

Pendant que Chat Botté était occupé à lisser les plis de son t-shirt avec amour, la Serdaigle en profita pour enfoncer un peu plus le clou. « Vous comprenez, si nous revenons les mains vides, notre direction va se poser des questions et aura sûrement envie d’envoyer une autre équipe que nous. » Erin fit une pause pour rendre ses propos plus marquant. « Tous les agents de la fashion police ne sont pas aussi compréhensifs que nous. » Elle haussa les épaules, l’air de dire que c’était ainsi, qu’elles n’y pouvaient rien. Franchement, il aurait pu tomber sur pire. Le chat eut l’air d’accord, une fois de plus. « Merci beaucoup. Vous avez raison, vous avez totalement raison. » Ah, ça faisait plaisir à entendre ça. Tout en gardant à l’œil les chaussures qui attendaient dans un coin, Erin avança dans le dressing. Un peu au hasard, elle désigna quelques vêtements en lançant des in et des out. Chaque fois que ce dernier mot sortait de ses lèvres, le chat Botté semblait horrifié et s’empressait de jeter les affaires en question dans le sac qu’elle lui tendait. Il écoutait parfaitement bien et ne rechignait pas, c’était le moment de passer à la suite. Quand ils arrivèrent devant un présentoir où reposaient trois fines épées d’escrime, la française s’arrêta net. Impossible de savoir quelle épée intéressait les souris, il fallait improviser. « Vous avez des armes blanches chez vous ? » Elle prit soin d’adopter un ton scandalisé et d’échanger un long regard outré avec Maëlle. « Monsieur Botté, enfin, ce n’est pas possible ça ! » Elle secoua la tête, comme si le monde venait de s’écrouler. « Vous ne pouvez pas garder ces épées, il n’y a pas plus out que les épées. » Erin retint son souffle en voyant le chat se diriger vers les armes et les prendre toutes dans ses bras. Il n’avait plus que quelques pas à faire pour les déposer dans le sac et la première partie de leur mission serait terminée. Autant dire que la française s’empêchait très fort de croiser les doigts.

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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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Maëlle Rosier
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Mer 1 Nov - 19:14
Rêve loufoque
ft. Erin

Dire qu’il existait des gens sur cette planète qui, lorsqu’ils lisaient un livre avant de dormir, n’en rêvaient pas. Etait ce vraiment un rêve d’ailleurs, Maëlle n’aurait su le dire. Elle pouvait sentir le vent frais de la nuit mais n’avait pas froid malgré sa tenue quelque peu légère. Elle ne se sentait pas particulièrement fatiguée alors qu’elle crapahutait dans les bois après une journée de cours et d’entraînement de Quidditch et elle avait la sensation que s’il lui arrivait quelque chose, elle sentirait la douleur. Bien sûr, elle ne ferait pas le test, souffrir juste pour prouver que le rêve était bien réel, ça ne la branchait que moyennement mais elle préférait faire attention et ne pas risquer la moindre blessure. Cela valait aussi pour Erin, mieux valait il qu’elle se montre prudente. Sauf que voilà, les évènements annexes ne semblaient pas au courant qu’il fallait se montrer prudente. Elles se retrouvaient à enchaîner les aventures dans des pseudos contes moldus, ça n’était pas vraiment les histoires originelles, encore que, Maëlle n’était pas une spécialiste des récits moldus pour enfants. Oui avec une mère autrice, ce n’était pas fameux de dire cela, elle se renseignerait la prochaine fois qu’elle la verrait. Nul besoin d’être experte en contes pour mener à bien cette mission, il eut été utile d’être une voleuse hors pair mais ça n’était pas dans les cordes de la Rosier, elle maîtrisait plus les yeux implorants du chat potté mais pas sûr que ça soit utile avec un inconnu, surtout si cet inconnu se révélait être un chat. Un chat, ça ne peut pas être influencé, sauf, si ce chat est un féru de mode. Alors ça, c’était fou. Très bien, après la casquette de policier, qu’elle n’avait pas enfilé, Maëlle embrassa une nouvelle carrière, celle d’experte de la mode. Le rôle lui allait comme un gant, elle prenait des notes et s’essayait avec brio à l’air hautain, plein de jugement.

S’agissait-il vraiment d’un talent ou ce chat était-il le plus manipulable au monde, ça ne sera pas précisé. Il n’empêche qu’il était prêt à se défaire de chapeaux auxquels il semblait tenir juste parce que deux adolescentes le lui demandaient ? ça allait probablement être simple de récupérer les bottes. Maëlle confirma les dires de sa collègue sans même se concerter, c’était très in de porter des chapeaux, pas sûr qu’elle voudrait un chapeau avec une plume aussi grande cependant. Il ne fallait pas s’attarder sur les pièces du bas, le principal c’était le dressing. Bon elles eurent le droit à une histoire sur le chemin, une histoire qui faisait froid dans le dos, tiens une sensation de plus qu’elle ressentait. Il fallait la jouer fine, elle ne voulait pas être croqué par un chat, ni même griffé. Erin semblait confiante, elles devaient se montrer sérieuse afin qu’il ne puisse pas remettre en question les informations des deux expertes. La Poufsouffle regarda les yeux ronds la quantité d’affaires que le chat possédait, comment c’était possible d’avoir autant d’affaires, il n’y avait pas assez de jours en une année pour toutes les mettre. Quel dommage qu’il s’agisse d’un chat et non pas d’une jolie demoiselle avec des gouts du tonnerre, Maëlle aurait été ravie de regarder sa garde-robe et avoir de nouvelles idées d’achats. Les habits d’un chat, c’est pas ce qui est le plus intéressant mais en plus, ce chat il adorait les couleurs, ce qui rendait le tout encore plus spécial. Au moins, Maëlle n’avait pas tellement à se forcer pour trouver des affaires qui ne lui convenait pas. Elle jeta son dévolu sur une paire de chaussette à pois et chercha du regard le soutien de sa collègue. Erin était sans aucun doute possible la meilleure actrice de son temps, cet air pincé était maitrisé à la perfection, le mot jugement semblait avoir été inventé pour cette posture. Maëlle n’était pas foncièrement convaincue par le fait que les dégradés soient très in elle voulait voir quelqu’un habillé en dégradé sur qui ça irait, mince ça n’était pas le sujet. Elle tendit les chaussettes à Erin qui les jeta dans un sac en toile, Maëlle continua de fouiller et tomba sur la pire pièce de collection au monde, non mais sans être une experte, personne ne portait ça. C’était sentimental, difficile de ne pas avoir pitié de lui, elle tenta donc de convaincre Erin de faire preuve de mansuétude à propos de cet habit. Erin ne perdait pas le nord en digne Serdaigle qu’elle était, elle voulait négocier en échange, Maëlle accepta d’un hochement de tête et la laissa faire comme elle le souhaitait.

La blondinette s’avança en conquérante sur son nouveau territoire, elle observa ses notes, il ne devait pas y avoir grand-chose de noté dessus mais qu’importe. Maëlle se contenta de croiser les bras en regardant la scène. Le chat tenait cet habit de son père, attendez, le cygne s’était pris en photo et en avait fait un t-shirt pour son fils ? Alors là, Maëlle était dépassée, même elle qui était fan de son père, ça ne lui serait jamais venu à l’esprit de faire cela. Erin fit promettre au matou de ne jamais sortir avec cette tenue si elles la lui laissaient, ce qu’il fit avec empressement. L’instant d’après, elle mettait en marche la seconde partie de leur plan, il ne devait pas discuter les prochaines consignes des deux demoiselles. Le chat semblait tellement soulagé à l’idée de ne pas avoir à se défaire de son bien le plus précieux qu’il leur accorda ce qu’elles souhaitaient. Parfaitement dans son rôle, Maëlle tendit le vêtement tout en détournant le regard comme si c’était trop pour elle de faire cela.

Bien sûr, en bonne collègue qu’elle était, Maëlle acquiesçait à chacune des phrases d’Erin, ouai c’était terriblement embêtant de revenir les mains vides auprès de leur direction, pas du tout envie de se faire manger par Massacreur le chat flippant et c’est sûr qu’il valait mieux avoir la brigade Erin & Maëlle sur le dos que Rouge la dealeuse ou le loup qui n’avait pas l’air d’être un ange. Les autres membres de leur brigade n’étaient pas aussi compréhensifs que les deux filles, imitant à la perfection Erin, Maëlle haussa les épaules comme si leurs collègues étaient vraiment trop pointilleux et que ça n’était pas si grave de laisser un t-shirt out à un chat qui l’appréciait réellement. Très rapidement, le sac en toile des deux expertes se remplit de tout un tas de vêtements sélectionnés au  gré des envies des deux spécialistes bien aidé par la naïveté – et l’amour de la mode – du chat. Elles finirent par se retrouver non pas devant des vêtements mais des épées, ah, il n’y en avait pas qu’une, comment choisir la bonne. Maëlle croisa les bras, forçant l’air indigné face aux paroles de sa collègue, se payant même le luxe de pousser un soupir dépité en regardant Erin. Mais quelle faute de goût, des épées, dans une si belle demeure. Est-ce qu’elles en faisaient trop ? Maëlle ne savait pas trop, le chat pouvait se dire à chaque instant qu’elles étaient des spécialistes de la mode, des habits et que des épées ça n’avait aucun rapport avec la mode. Ça ne fut pas le cas, il s’empressa d’attraper les épées pour les apporter aux filles et les déposa dans le sac que Maëlle lui présentait, se retenant de sourire, elle ne pouvait pas montrer à quel point ça la remplissait de joie de récupérer si facilement l’épée des souris « J’ai toujours pensé que les épées c’était très in, les mousquetaires en ont dans leur histoire, ça fait prestigieux. » Qu’est ce que c’était que des mousquetaires, ça ressemblait énormément au mot moustique, elle s’imaginait des petites bestioles pompant le sang mais avec une épée sur leur taille fine, pas très in dans sa tête . Craignant de paraître inculte et de griller leur couverture, Maëlle secoua la tête de droite à gauche « Les mousquetaires c’est différent, les épées les définissent, vous ce qui vous définit c’est » zut pourquoi la regardait-il ainsi avec ses petits yeux ronds, elle n’avait pas spécialement d’idée et il était pendu à ses lèvres « votre amour de la mode. » Il hocha la tête grandement, ses petites pattounes lissant ses moustaches tandis qu’un ronronnement grave accompagnait ce geste. Maëlle commençait à se dire qu’elle était douée pour la flatterie. « Bon, nous avons fait le tour de votre garde-robe, nous sommes tombées sur ces affreuses épées passées de modes depuis au moins. » Elle fit un geste de la main signifiant longtemps, propos confirmés par le hochement de tête du chat qui semblait culpabiliser d’avoir gardé ces horreurs si longtemps. « Il nous reste encore un endroit à voir. » Le chat la regarda les yeux ronds, comme s’il ne savait pas de quoi elle parlait. Il faut dire que ça n’était évident pour personne, elles inventaient au fur et à mesure « Les gens font souvent l’erreur d’oublier cet endroit. » Elle regarda Erin comme pour indiquer non mais tu te rends compte, les gens font encore cette erreur. C’est sur un ton suffisant qu’elle enchaina « Le meuble à chaussures. » « Euh, c’est-à-dire qu’en fait, je n’en ai pas. » Comment ça il n’en avait pas, elles retrouvaient comment les bottes « Mais enfin, vous ne marchez pas pieds nus tout de même. » Elle avait cette moue indignée, comme si c’était la chose la plus out du monde. Le chat regarda ses pattes avec ses chaussons. « C’est le seul tissu que mes pattes supportent, je n’en ai pas d’autres. » Maëlle regarda Erin, lui fit signe de s’approcher d’elle tout en disant au chat Botté « Je voudrais bien un verre de lait tout compte fait. » Tandis que le chat s’éloignait tout content de trouver une amatrice de lait, un peu dupe ce chat, Maëlle chuchota à Erin « Tu crois qu’il dit la vérité et qu’il essaie de protéger ses chaussures de notre brigade ou les souris nous ont menti ? » Difficile de savoir qui croire, qui mentait, Maëlle était complètement perdue.
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Sam 2 Déc - 11:38
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Rêve loufoque

Son carnet de note en main, Erin s’appliquait à jouer à l’agent de la fashion police tout en suivant le Chat Botté dans sa demeure complètement démesurée. Dans n’importe quel autre contexte, cette phrase aurait été vraiment étrange, mais pas là. Là, elle était tout ce qu’il y avait de plus normale. En fait, ce n’était même pas le truc le plus bizarre qui était arrivé à la Serdaigle pendant la dernière heure qui s’était écoulée. Il fallait dire qu’entre la gamine caïd, les cochons gardes du corps, la chèvre comptable, la mère grand mafieuse et le chat Massacreur dans tous les sens du terme, il y avait de quoi faire. Clairement, Erin était en train de revoir sa définition de la normalité parce que ce que Maëlle et elle étaient en train de faire, ça n’était pas le moins du monde bizarre comparé au reste. Fallait-il préciser qu’elles se trouvaient chez Botté parce qu’elles avaient été missionnées -arnaquées ouais- par des souris parlantes pour aller récupérer des bottes et une épées ? Et que si elles se lançaient là-dedans c’était pour sortir un loup de prison ? Le tout sous les ordres de ce qui était certainement la pire grand-mère de l’univers ? Non, ce n’était peut-être pas la peine. Le fait que plus rien ne surprenne désormais Erin voulait tout dire. Ainsi, au bout d’un moment, les histoires que le chat roux leur racontait tout en les guidant dans sa maison bling-bling, ça paraissait presque logique. Les souris qui avaient déjà tenté de le cambrioler, la plume du chapeau qui appartenait à son père -cygne ou canard ce n’était pas très clair-, le même père qui lui avait légué un t-shirt avec sa tête dessus. Non, sérieusement, tout ça c’était tout ce qu’il y avait de plus normal. N O R M A L.

Que Botté cherche à négocier avec les deux agentes de la fashion police, ce n’était pas très étonnante. Après tout, c’était toujours un peu spécial de voir deux jeunes femmes débarquer chez vous et décréter que vos affaires n’étaient pas assez in pour être gardé. A la place du chat, Erin se serait insurgée et aussi sentie un peu vexée. Mais pas le Chat. Lui, il avait l’air d’être un accro à la mode car il était suspendu aux lèvres des deux étudiantes et acquiesçait à chacune de leur demande. Il était prêt à tout pour ne pas être out et si ça pouvait leur servir, c’était tant mieux. Faisant preuve d’une grande mansuétude -et d’un peu de manipulation- Erin décréta qu’il pouvait garder son t-shirt à l’effigie de son père -qui était-elle pour lui arracher un souvenir aussi étrange et cher à son cœur ?- mais qu’il ne devait pas discuter le reste de leurs consignes. Après tout, elles faisaient ça pour lui et d’autres agents seraient bien moins sympas qu’elles, comme Maëlle le souligna de son hochement de tête. Sans perdre une seconde, la Serdaigle mis le félin à l’épreuve et commença à remplir son sac avec tout ce qu’elle jugeait out, c’est-à-dire un peu de tout et de n’importe quoi. Voyant que le chat ne rechignait pas, elle enchaina vers la première partie de leur mission : l’épée. Ou plutôt les épées. Dommage pour elles, Botté en possédait plusieurs. Au-delà de se demander ce qu’un chat pouvait bien faire d’une épée, Erin se demandait surtout comment elles allaient trouver celle qui intéressait les souris. Bon tant pis, puisqu’elles n’avaient pas de temps à perdre, elles allaient toutes les embarquer et voilà. Les rongeurs n’auraient qu’à faire leur tri comme des grands, ce ne serait plus leur problème.

En grandes comédiennes qu’elles étaient, Maëlle et Erin jouèrent parfaitement leur rôle. Des épées dans une si belle demeure c’était vraiment une faute de goût impardonnable. Inimaginable même. Autant se débarrasser tout de suite de ces accessoires de malheur avant que quelqu’un n’apprenne que Botté les avait chez lui. Sa réputation n’y survivrait pas, c’était certains. Est-ce qu’elles en faisaient des tonnes ? Peut-être bien, mais ce fut efficace car le chat se saisi de toutes ces épées sans chercher à négocier et les laissa tomber dans leur sac. Erin s’interdit d’adresser un regard victorieux à Maëlle. « J’ai toujours pensé que les épées c’était très in, les mousquetaires en ont dans leur histoire, ça fait prestigieux. » Les Mousquetaires… Ca disait vaguement quelque chose à Erin ça. Elle avait l’impression que Taz lui en avait déjà parlé mais ça ne lui revenait pas. C’était sûrement un truc moldu pour que ça soit aussi flou dans son esprit. Pour ne pas se griller, elle calqua son attitude sur celle de Maëlle et la laissa répondre en premier. Une petite moue imprimée sur les lèvres, la française acquiesça aux explications de sa camarade. Botté se définissait par son sens de la mode. Voilà, c’était tout à fait ça. Au moins l’explication plu au chat qui se mit à ronronner. « Bon, nous avons fait le tour de votre garde-robe, nous sommes tombées sur ces affreuses épées passées de modes depuis au moins. » Nouveau hochement de tête de la part de la Serdaigle. « Au moins. » Souligna-t-elle à son tour, comme si elle savait parfaitement quel nombre d’années Maëlle avait en tête. Ce n’était absolument pas le cas mais ce n’était pas bien grave puisque Monsieur Botté hochait la tête à chacun de leur mot, l’air catastrophé d’avoir eux ces épées dans son dressing.

Bon, franchement, c’était pas mal tout ça. Erin commençait à se dire qu’elles allaient peut-être réussir sans trop de soucis. « Il nous reste encore un endroit à voir. » Si Botté avait l’air d’ignorer où Maëlle voulait en venir, Erin pouvait le deviner. L’endroit qui renfermait les fameuses bottes recherchées par les souris, à n’en pas douter. La deuxième et dernière partie de leur mission. « Les gens font souvent l’erreur d’oublier cet endroit. » La blonde fit mine de tourner quelques pages de son calpin, comme pour vérifier qu’elles avaient bien fait le tour. C’était qu’elle était investie dans son rôle. Relevant le nez, elle croisa le regard de Maëlle et pencha la tête sur le côté comme pour montrer qu’elles étaient sur la même longueur d’onde. « C’est un endroit très important. » Confirma-t-elle comme si elle savait parfaitement de quoi Maëlle parlait. Encore une fois, ce n’était pas vraiment le cas, elle ne faisait que deviner. « Le meuble à chaussures. » Voilà, le meuble à chaussure, exactement. Où d’autre ranger des bottes ? Ca semblait évident dit comme ça, mais soudainement Botté n’avait pas l’air d’accord. « Euh, c’est-à-dire qu’en fait, je n’en ai pas. » Quoi ? Ah non, mais c’était pas vrai ! Elles étaient si proches du but. Tout reposait là-dessus. Erin ne pu s’empêcher d’avoir l’air atterrée, ce qui n’était pas feint du tout. Maëlle avait tout à fait raison, le Chat ne marchait pas pieds nus -ou on disait pattes nues ? Mystère. La preuve, il portait des pantoufles roses dotées d’oreilles de lapin, mais voilà qu’il avançait que c’était le seul tissu que ses pattes supportaient. Des pattes particulièrement délicates selon Erin, mais elle n’était pas là pour juger. Au signe de sa camarade et collègue de la Fashion Police, Erin s’approcha au moment où Maëlle s’arrangeait pour faire sortir le chat en lui réclamant un verre de lait.

« Tu crois qu’il dit la vérité et qu’il essaie de protéger ses chaussures de notre brigade ou les souris nous ont menti ? » En pleine réflexion, Erin pinça les lèvres. Son premier réflexe était de se dire que Botté était de bonne foi et leur disait la vérité. Après tout, il venait de se séparer de pas mal de ses affaires juste parce qu’elles le lui avaient dit, et pas une seule fois il avait rechigné. Mais en même temps… « Y’a un truc bizarre… » Plus Erin y pensait, plus elle se disait que quelque chose clochait. Elle observa Maëlle, histoire de voir si celle-ci avait la même impression qu’elle. Puis soudainement ça lui revint et le regard qu’elle portait sur la Poufsouffle s’agrandit. « Il nous ment. » Décréta-t-elle, sûre d’elle. « Son histoire de tout à l’heure, avec les souris… Elles voulaient lui voler ses bottes. » Si les souris avaient voulu lui piquer ses bottes, c’était qu’elles existaient ! Il n’avait donc pas que des pantoufles roses à oreilles de lapin. Erin Expira bruyamment. Oh, quel vil petit menteur ce Botté ! « Je suis sûre qu’il y a une pièce cachée ou quelque chose comme ça… » Reprit-elle dans un murmure empressé. Dans les grandes maisons dotées d’un tel dressing, les chaussures étaient généralement rangées dans les parages. Erin espérait ne pas se tromper, mais ça valait le coup de fouiner un peu. « Cherche de ce côté, je regarde là-bas. » Proposa-t-elle à Maëlle en lui désignant un coin de la pièce. D’un geste, la Serdaigle sortit sa baguette et, croisant les doigts pour que sa magie fonctionne dans cet univers étrange, elle palpa les murs et les meubles, lançant des aparecium régulièrement. Au bout de quelques instants les contours d’une porte se révélèrent derrière des manteaux. « Bingo ! » Erin fit un geste à Maëlle pour l’inviter à la rejoindre. Une fois sa camarade à ses côtés, elle poussa la porte qui dévoila une pièce entièrement dédiée aux chaussures. C’était bien simple, il y en avait partout, pour un peu elle aurait été jalouse. Au milieu, sur un petit piédestal, trônait une paire de bottes en cuir à revers. « Ca ne peut être que celles-là, non ? » Bon, elles étaient un peu banales si on demandait son avis à Erin c’est pas le cas.

Erin n’en revenait pas, le Chat leur avait menti avec le plus grand des calmes, mais quelle sale bête. Bon, d’accord, elles étaient là pour lui piquer ses affaires, mais tout de même ! Avant même qu’elles aient pu faire le moindre geste, un bruit se fit entendre dans le couloir juste à côté. « Mince, il revient déjà ! » Zut, elles avaient juste besoin d’une poignée de secondes en plus ! Juste ça. Erin se tourna avec empressement vers Maëlle et la poussa vers la porte où Botté risquait d’apparaitre d’une seconde à l’autre. S’il les voyait devant sa pièce secrète à chaussures elles étaient fichues. Elles n’allaient quand même pas se faire pincer si près du but. La Serdaigle réfléchit à toute vitesse et un plan se forma assez rapidement dans son esprit. Elle se pencha vers Maëlle tout en continuant de la mener à la porte. « Occupe-le. Dis-lui que tu veux de la cannelle dans ton lait, ou du miel, peu importe ! Je récupère les bottes et je vous rejoins. » Erin échangea un dernier hochement de tête avec Maëlle et alors que cette dernière franchissait la porte du dressing pour aller à la rencontre de Monsieur Botté, elle s’engouffra dans la pièce cachée pour prendre les bottes et enfin en finir avec cette mission.

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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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Maëlle Rosier
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Rêve loufoque
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Si un jour prochain, Maëlle se lassait du Quidditch, elle venait de trouver sa nouvelle vocation. Enfin, il faudrait qu’elle persuade Erin de changer ses plans de carrière afin qu’elle soit sa partenaire. Elles formaient un duo qui fonctionnait à merveille. Est-ce qu’elles étaient vraiment douées en spécialiste de la mode ou est-ce que le chat était particulièrement naïf, Maëlle penchait un peu pour la seconde option même si ça n’était pas très sympathique pour le chat en question. Comme tout s’était extrêmement bien passé pour les filles jusqu’à présent, tout du moins depuis qu’elles étaient avec monsieur Botté, Maëlle était confiante lorsqu’elle évoqua, appuyée par Erin, le meuble à chaussure. Patatras, grosse déception, il n’y avait pas de meubles à chaussures. Mais enfin, comment était-ce possible ? Les pattes du chat étaient en ce moment même avec des chaussons, ça ne pouvait tout de même pas être sa seule paire ? Il semblerait que si, Maëlle était dépitée, en plus voilà qu’il se plaignait que c’était le seul tissu que ses pattes acceptaient, non mais c’était un faux problème, il ne pouvait pas faire faire des chaussures avec ce tissu ? Il fallait qu’elle discute avec Erin et pour cela, il fallait que le chat les laisse. La solution la plus simple fut de demander un verre de lait. Il s’éclipsa sans se méfier de quoi que soit, juste satisfait d’être serviable. Ce chat était vraiment l’opposé de Massacreur et c’était tant mieux.

Après quelques secondes, attendant qu’il se soit suffisamment éloigné, Maëlle finit par poser la question qui la taraudait à Erin. Ce chat avait l’air fort sympathique, se pourrait il que les souris aient menti ou qu’elles aient été de bonne foi mais qu’elles se soient trompés de chat… après tout, un chat vivant dans un château, vu l’endroit dans lequel elles s’étaient réveillées, ça n’était pas impossible. Erin n’avait pas l’air particulièrement de son avis. Enfin, elle relevait qu’il y avait quelque chose de bizarre, plus bizarre qu’un chat qui parle ? Le couperet finit par tomber, il mentait ! Oh, c’était dommage, il avait l’air charmant, pourquoi fallait-il qu’elle dise cela ? Avant que Maëlle n’ait eu le temps de lui demander si elle était sûre, Erin avait poursuivi, parlant de cette histoire de souris, certainement les mêmes souris que celles les ayant arnaqué avec leur vote en levant la queue, quelles escrocs celle-là, Maëlle n’en revenait pas de leur manque de fairplay. Ca n’était pas ce dont Erin voulait parler, plutôt du fait qu’il avait parlé de bottes. Maintenant qu’elle le mentionnait, c’est vrai qu’il avait évoqué des bottes. « Pourquoi nous mentir ? » Elle posait la question mais c’était plutôt évident, il essayait de protéger ses biens. Il avait une pièce cachée pour ranger ses chaussures, tant de protections pour des chaussures, ses bottes devaient valoir une petite fortune. « Tu as vu la taille de sa maison ? » Oui, bien sûr qu’elle l’avait vu, c’était immense, trouver une pièce cachée ça n’allait pas être de la tarte. Erin ne se laissant pas démoraliser et donnant même à sa partenaire un endroit à fouiller, Maëlle alla donc de l’autre côté de la pièce. Elle imita d’ailleurs la blondinette, sortant sa baguette pour lancer des sortilèges de son côté de la pièce, ne se décourageant pas même s’il ne se passait pas grand-chose, jusqu’au moment où Erin prononça un bingo toute contente. Maëlle se précipita à ses côtés « Bravo Erin ! » Il y avait effectivement une pièce cachée et lorsque la porte s’ouvrit, ce fut pour dévoiler la plus impressionnante collection de chaussures que Maëlle ait vu de sa vie. Il pouvait se reconvertir lui aussi, dans le monde de la chaussure. Au centre de la pièce, sur un piédestal se trouvait une paire de bottes, il y avait même des petits faisceaux les éclairant. Au moins, ça n’était pas compliqué de trouver quelle paire elles devaient voler « Oh oui, aucun doute. »

Elles devaient juste les récupérer, Maëlle devait juste boire le verre de lait qu’elle avait demandé et ensuite elles pourraient sortir le loup de sa prison et avec un peu de chance, rentrer à Poudlard. Si le plan était très simple sur le papier, Erin la poussa sans prévenir « Hé ! » Mais pourquoi elle faisait ça ? « Erin mais qu’est-ce que tu fais ? » Ah, elle n’avait pas entendu que le chat revenait. Elle se laissa donc pousser sans résister, comment ça elle devait l’occuper ? Pourquoi c’était à elle de l’occuper, Erin semblait bien meilleur en improvisation. Par chance pour Maëlle, elle lui donnait tout de même des idées, il fallait qu’elle parle avec le chat. Maëlle hocha donc la tête et quitta le dressing pleine de détermination « Monsieur Botté ? » Elle tomba nez à nez avec le chat qui tenait un plateau avec trois tasses. Contrairement aux bottes dont l’aspect ne plaisait guère à la miss Rosier, les tasses étaient vraiment magnifiques, de vraies œuvres d’arts. « J’adore vos tasses monsieur Botté. » Comme souvent avec monsieur Botté, il ronronna de satisfaction et lui tendit le plateau pour qu’elle se serve « Ce n’est pas tout pour moi rassurez moi ? » Cette fois, il posa son beau regard sur elle « Non, je pensais qu’on pourrait boire un verre de lait tous les trois. »

Il semblait différent à Maëlle mais peut-être que c’était dû au fait qu’elle le percevait différemment puisqu’il lui avait menti. Il regarda autour d’eux « Votre collègue n’est pas avec vous ? » Allez, elle devait sortir son meilleur jeu d’actrice « Non, il y a une règle très importante dans l’univers des critiques de modes. A la fin d’une inspection chez un professionnel de la mode, nous devons nous séparer. » « Ah bon ? Pourquoi ? » Comment ça pourquoi, elle inventait au fur et à mesure, elle devait réfléchir là « Nous nous devons d’être impartiale et ne pas nous influencer mutuellement. J’ai noté les différents habits que nous vous avons enlevé. » Il la regardait avec inquiétude « Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas été sévère. » Il souffla de soulagement « Et en fonction de la moyenne des notes que nous allons vous mettre,  vous saurez si vous êtes  in ou out. » « Je ne veux pas être out . » « Comme tout le monde monsieur Botté, c’est pour ça que nous sommes là. » Elle attrapa sa tasse et alors qu’elle comptait demander, comme Erin lui avait gentiment soufflé l’idée, s’il n'avait pas de la cannelle, ce fut exactement cette odeur qu’elle sentit « Vous avez mis de la cannelle dans le lait ?! » Si le chat fut surpris, il hocha tout de même la tête. « Il ne faut surtout pas lui faire boire ça, elle est allergique ! » Le chat sursauta cette fois « Je ne savais pas. » Il semblait alarmé ce qui incita Maëlle à s’éloigner de l’endroit où était Erin pour aller vers la cuisine « ça vous dérange si on lui fait une autre tasse ? » Ce chat était quand même vraiment adorable, il acceptait sans se poser plus de questions que cela. « Je ne savais vraiment pas qu’elle était allergique, c’est pas courant les allergies au lait, je voulais être serviable. » Il venait de la doubler pour se trouver face à elle, ça aussi ça n’était pas courant, se faire doubler par un chat « Vous me croyez ? » Elle s’en fichait surtout « Oui bien sûr, pourquoi je ne vous croirais pas ? » S’il sembla vouloir dire quelque chose, il n’en fit rien. Une fois dans la cuisine, il vida le lait dans l’évier, un évier gigantesque, et attrapa une casserole pour faire chauffer le lait. « Vous auriez du miel par hasard ? » « Votre collègue aime le miel ? » « Oh non c’était pour moi. » ça allait être ignoble, mélanger du miel et de la cannelle personne ne fait ça,  mais ça donnait à Erin le temps qu’il fallait pour prendre les bottes. D’ailleurs, n’était ce pas des bruits de pas qu’elle entendait « C’est votre collègue qui arrive non ? » Avant même que Maëlle n’ait pu briffer sa meilleure amie, Botté se précipita sur Erin pour lui demander « Où sont vos notes ? Vous pouvez comparer ? Je vous ai préparé du lait, vous voulez mettre quelque chose dessus ? » Oh, zut.
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Jeu 1 Fév - 20:57
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Rêve loufoque

Plus que les bottes à trouver. Erin avait le sentiment qu’elles étaient enfin sur la bonne voie et que bientôt elles allaient pouvoir sortir de là pour passer à la suite. Ah oui, parce qu’après ça ce ne serait pas fini. Elles devaient encore sortir un loup de prison. Non, mais si quelqu’un avait dit à Erin qu’un jour elle aurait pour objectif de faire sortir un loup de prison, elle ne l’aurait jamais cru. Elle voulait bien vivre dans un monde magique, mais il y avait des choses c’était tout simplement trop. Enfin, là n’était pas la question, elles avaient une mission et elles allaient enfin pouvoir avancer. Enfin, ça c’était si Monsieur Chat Botté arrêtait d’essayer de les bananer. Ainsi il n’avait pas de chaussures parce que ses délicates pattes ne supportaient que ses pantoufles roses. A d’autre. Pas de bol de lait, pour lui, Erin n’était pas née de la dernière pluie, et en plus elle avait bonne mémoire. Juste quelques minutes plus tôt il leur avait affirmé que des souris -tiens donc encore elles- avaient essayé de lui voler ses bottes. Ses bottes. C’était donc qu’elles existaient ! Ce qui faisait de lui un vil menteur. Bon, Maëlle et Erin étaient en train de se la jouer voleuses, ce qui n’était pas franchement mieux, mais tout était une question de perspective. Pour le moment, tout ce que voyait la française c’était que le Chat rendait leur mission un peu plus difficile.

« Pourquoi nous mentir ? » Alors ça, c’était la question à 1000 Gallions. Erin aurait bien interrogé Botté à ce propos mais clairement ça aurait été un mauvais plan. Mettre quelqu’un face à ses mensonges ce n’était jamais une bonne idée, du moins pas si elles voulaient obtenir quelque chose de lui. Et pour le moment, tout se passait bien alors elles ne devaient surtout pas se le mettre à dos. « Bonne question. » Peut-être commençait-il à avoir des doutes sur elles ? Mais jusqu’à présent, il n’avait pas eu l’air de remettre en cause leur petit numéro de la fashion police, il n’y avait donc pas de raison de croire qu’il les avait percées à jour. « Il tient peut-être à ces bottes plus que tout au monde ? » Proposa-t-elle en haussant les épaules avant de réfléchir une seconde. « Peut-être qu’elles étaient à sa mère ? » Erin espérait bien que non étant donné qu’elles s’apprêtaient à les voler. Déjà que dépouiller un chat qui ne lui avait rien fait il saute pas au visage des gens lui ça ne lui plaisait pas vraiment, elle n’avait pas envie d’être en train de lui prendre des affaires pour lesquelles il avait un réel attachement sentimental. L’espace d’une seconde, la française se demanda si la mère du félin était également un chat ou encore un animal qui n’avait rien à voir comme son père. Sentant que cette idée allait lui filer mal à crâne, elle s’empressa de l’oublier. « Je ne suis pas sûre de vouloir savoir. » Conclut-elle un peu plus rapidement. Voilà qui était plus sage, toute cette situation était bien assez étrange comme ça, pas la peine d’en rajouter.

Bon, elles en étaient là : elles avaient l’épée mais pas encore les bottes. Elles savaient que Chat Botté leur avait menti, ce qui voulait dire que les fameuses bottes se trouvaient quelque part dans cette immense demeure. Maintenant elles n’avaient plus qu’à les trouver et les piquer discrètement avant de sortir de là au plus vite. Si ça paraissait facile dit comme ça, c’était oublié que la demeure dans laquelle elles se trouvaient était absolument immense et qu’il leur faudrait certainement une éternité et demie pour en fouiller tous les recoins. « Tu as vu la taille de sa maison ? » Ah, bah voilà, Maëlle était sur la même longueur d’onde. Après un instant de réflexion, Erin décida de tout de même tenter leur chance. Le Chat s’était absenté chercher du lait, elles avaient un peu de temps devant elles, mais pas tant que ça. Autant mettre à profit ce temps et commencer par fouiller l’endroit où elles étaient et aviser si elles faisaient chou blanc. « Toutes ses affaires ont l’air d’être réunies ici, je suis prête à parier que ses chaussures sont quelque part dans les parages. » Lança-t-elle tout en réfléchissant. Pour avoir visité certains des plus luxueux appartements de Paris, elle savait d’expérience que les affaires des propriétaires n’étaient jamais dispersées dans toute la demeure. A part si les propriétaires étaient bordéliques, mais là c’était un autre problème. Le dressing servait à ranger ses affaires mais aussi à se préparer et à composer sa tenue. Or, les chaussures étaient toujours une part importante d’une tenue, sa grand-mère, férue de mode, le lui avait assez répété comme ça. Celles de Botté devaient donc se trouver dans les parages, sûrement dans une pièce dissimulée par un sort. Motivées par cette idée, les deux sorcières se mirent à palper la moindre surface de la pièce et à lancer des aparecium. Jusqu’à ce que… Bingo ! « Bravo Erin ! » La française adressa un grand sourire à Maëlle, ravie que son instinct ait vu juste.

Dans la pièce qui s’ouvrait maintenant à elle, il y avait un nombre assez impressionnant de chaussures. Autant pour le mes pattes ne supportent que mes chaussons lapin. Non mais. Erin repéra même quelques modèles qui lui faisaient de l’œil. Dommage qu’elles n’aient pas plus de temps, et qu’elles doivent mentir à Botté, elle aurait adoré essayer quelques-unes des chaussures présentes. Mais ce n’était pas possible, elles avaient toujours une mission à privilégier. Au moins, trouver les bottes qui intéressaient les souris ne fut pas bien compliqué. Il n’y avait qu’une paire qui trônait fièrement sur un piédestal, éclairée comme si c’était une star de cinéma sous les flashs des photographes. Même si elle se doutait de la réponse, Erin interrogea Maëlle à ce propos. « Oh oui, aucun doute. » La française hocha la tête. Si ce n’était pas de ces bottes là dont il s’agissait, elle voulait bien manger sa baguette -ce qui doit être absolument désagréable. Bien, maintenant c’était simple, elles prenaient les bottes, refermaient la pièce et s’en allaient comme si de rien n’était pour aller trouver les souris. Mais Erin avait à peine formulé cette pensée qu’elle entendait Chat Botté revenir. Mince, elles avaient juste besoin de quelques secondes de plus ! Sans plus attendre, elle poussa Maëlle vers la sortie. « Erin mais qu’est-ce que tu fais ? » Sourde aux protestations de la Poufsouffle, Erin continua son petit manège. C’était Maëlle qui avait demandé si elle pouvait avoir du lait, autant que ce soit elle qui aille discuter un peu avec le chat pour le retenir. « Shhhh, il arrive ! » Souffla-t-elle dans un murmure empressé. Puisque la Poufsouffle avait l’air un peu perdue, elle s’efforça de lui donner quelques idées pour gagner un peu de temps. Erin avait juste besoin de quelques minutes et le hochement de tête de sa camarade lui montra qu’elle allait les lui donner.

Maëlle sortit, Erin s’attarda quelques secondes dans le dressing, le cœur battant à tout rompre. Dans le plus grand des silences, elle tendit l’oreille, histoire de s’assurer que Botté écoutait bien sa camarade et ne s’apprêtait pas à entrer dans la pièce. Une fois les voix des deux éloignées, la Serdaigle lâcha un soupir de soulagement. Elle eut un vif élan de sympathie pour Maëlle qui remplissait parfaitement sa mission. Une fois seule, et assurée qu’elle le resterait, Erin s’empressa de retourner dans la pièce secrète. Avant de se saisir des bottes, elle lança un revelio. Vu comment les chaussures étaient cachées et les bottes mises en avant, il n’aurait pas été étonnant qu’un système de sécurité se cache là. Mais le sortilège ne dévoila aucun laser, aucun système, rien du tout. Parfait. Avec précaution, la blonde prit les bottes et les glissa dans son sac au milieu des vêtements qu’elles avaient sélectionné au hasard dans le dressing du félin. Rien ne se passa et elle put respirer un peu mieux. Ceci fait, elle s’empressa de sortir de la pièce, de la refermer soigneusement et de vérifier qu’elles n’avaient laissé aucune trace de leur passage. Bien, tout avait l’air en ordre. Avec un dernier regard de regret pour ce dressing extraordinaire, Erin sortit enfin de là. Maëlle et le chat n’étaient plus dans les parages et après quelques minutes de recherche, elle finit par capter leurs voix qu’elle suivit sans attendre pour finir par arriver dans la cuisine. Elle en avait à peine franchi le seuil que Botté lui sautait à moitié dessus. au moins c’est pas le visage « Où sont vos notes ? Vous pouvez comparer ? Je vous ai préparé du lait, vous voulez mettre quelque chose dessus ? » Erin cligna des paupières, prise au dépourvu par l’empressement soudain du Chat. Oui, bon, il était vrai qu’elles étaient là pour juger de sa vie et de son sens de la mode. Vu comment il était stressé à l’idée d’être out, il devait avoir hâte d’entendre les résultats. « Je les ai rangées pour ne pas les perdre, ne vous en faites pas. » lui assura-t-elle tout en tapotant son haut de pyjama comme si les notes y étaient précieusement cachées. En réalité, elle avait machinalement mis son calepin dans le sac avec les vêtements, mais chut.

Le problème maintenant c’était de trouver quoi lui répondre. Erin n’avait pas réellement pris de notes sérieuses et elle était à peu près sûre qu’il en était allé de même pour Maëlle. Comparer et tirer des conclusions allait donc être difficile, surtout avec Botté qui les fixait comme ça. « Oh, je prends mon lait nature, ne vous embêtez pas pour moi. » Assura-t-elle au chat, sur le ton de la confidence. Il eut l’air particulièrement déçu de ne pas avoir l’occasion de lui préparer une boisson élaborée mais il s’y attela tout de même. Erin en profita pour échanger un regard avec Maëlle histoire qu’elle aillent dans le même sens. « Je suis désolée Monsieur Botté, nous n’avons pas le droit d’analyser nos notes ici, ça doit se faire dans nos bureaux. C’est un processus très réglementé, vous savez. » Elle coula un regard sérieux sur le Chat qui hocha la tête, presque subjugué. Distraitement, elle lui fit signe de ne pas trop remplir son verre, ce n’était pas le moment de s’installer pour le goûter. Plus elle en faisait des tonnes, plus il gobait tout, c’était quand même pratique. Elle en profita donc pour ajouter. « Ma collègue et moi-même allons travailler chacun de notre côté, puis ensemble pour étudier votre cas. C’est un travail complexe et nous ne laissons rien au hasard, n’est-ce pas Maëlle ? » Le regard du chat suivit le sien jusqu’à la Poufsouffle. « Vous recevrez les résultat par courrier d’ici 3 à 5 jours ouvrés. » Elle espérait qu’ainsi elles allaient pouvoir sortir plus vite. Botté devait avoir hâte qu’elles se mettent au travail. Face à l’air presque angoissé du félin, Erin prit tout de même la peine de se pencher vers lui. « Mais entre nous, vous n’avez pas trop de souci à vous faire. » Lui glissa-t-elle sur le ton de la confidence. Puis pour faire bonne mesure, elle posa un doigt devant ses lèvres pour adresser un chut silencieux au chat qui s’empressa d’imiter son geste.

Il leur fallut encore de longues minutes avant de pouvoir prendre congé de Botté. Le félin était particulièrement motivé par l’envie de connaitre leurs conclusions mais les deux étudiantes ne lâchèrent pas l’affaire. Elles durent lui promettre de nombreuses fois de hâter le traitement de son dossier mais elles finirent par sortir de la demeure du chat. Une fois dehors, Erin s’efforça de ne pas hâter le pas, elle pouvait sentir le regard du Chat Botté dans son dos et quand elle se retourna discrètement, il était bien là, à ses fixer de ses grands yeux. Elle lui adressa un léger signe de tête alors qu’elles atteignaient enfin les limites de sa propriété. « Enfin sorties. » Souffla-t-elle à Maëlle, quand elles furent à l’abris à l’orée de la forêt. Un peu plus, et elle se serait bien imaginée piégée à tout jamais dans l’immense château du chat. Ca aurait pu être un bel endroit où vivre, mais Erin n’oubliait pas que mère-grand les attendait au tournant. « Il faut qu’on retrouve les souris maintenant. Comment ça se retrouve des souris qui parlent ? » Est-ce qu’elles pouvaient les appâter avec du fromage ? Ca aimait le fromage d’ailleurs les souris parlantes ou elles étaient trop sophistiquées pour ça ? Que de questions. « Hé ! Faîtes attention où vous marchez, je suis là ! » Erin s’arrêta brusquement, manquant de bousculer Maëlle au passage. Elle baissa les yeux pour découvrir un tout petit rongeur à ses pieds. Ah bah voilà, il suffisait de demander. « Oh pardon, je ne vous avais pas vu. » S’excusa-t-elle aussitôt. Perchée sur ses pattes arrière, la souris avait ses pattes avant posées sur ses hanches pour marquer son mécontentement. Non, mais ce n’était pas la faute de la Serdaigle aussi si ces bestioles étaient toutes petites.

Pour faire oublier sa colère à la souris, Erin s’empressa d’annoncer. « On a ce que vous nous avez demandé, l’épée et les bottes. » Elle jeta un coup d’œil à Maëlle, et secoua son sac où les affaire de Botté s’entrechoquèrent. L’expression de la souris se fit tout de suite plus avenante. Si, si, c’était possible. De toute façon tout était possible dans ce monde alors Erin ne s’en étonna pas. « Parfait ! Donnez-les nous. » La souris porta sa patte à sa bouche et émit un sifflement suraiguë qui fit grimacer la française, aussitôt les trois copines du rongeur accoururent. « D’abord vous nous expliquez comment faire sortir le loup de prison. » Ah non, mais elles s’étaient déjà fait avoir une fois, ça allait. Tout donner aux souris maintenant, c’était presque l’assurance qu’elles allaient se barrer sans respecter leur part du marché. Erin avait déjà vu ça dans les films que Taz lui avait montré. « Donnez-nous au moins l’épée alors. » Oh, mais c’était qu’elles étaient dures en affaire ces souris ! La blonde croisa le regard de Maëlle. Leur donner la moitié du butin pouvait être pas mal pour négocier. Par contre, l’épée, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle. Même si elle était quinze fois trop grande pour ces souris, ça restait une arme. Erin réfléchit et attendit un signe de sa camarade avant de décréter « Les bottes. » Avec ça au moins c’était difficile de les menacer. Même si elle ignorait toujours comment quatre souris blanches pouvaient manier une épée de taille normale. Sur une inspiration, elle ajouta « Et vous nous aidez à faire sortir le loup. Vous aurez l’épée après. » Oh, ça c’était une belle négociation. Erin espérait être capable d’en faire de même une fois avocate. Pour le moment, elle espérait surtout que cela allait porter ses fruits. Tandis que les quatre rongeurs se rapprochaient pour faire conciliabule, Erin se pencha discrètement vers Maëlle. « Des souris ça peut toujours être utile pour entrer discrétos dans une prison, non ? » Bon, dans ce monde tout semblait possible, mais vu ainsi ça paraissait être une bonne idée. Un peu d’aide ne serait pas de refus. Pour faire pencher un peu plus la balance dans leur sens, elle ajouta « On a affronté un terrible chat pour vous. Ca vaut bien un coup de main de patte ? de votre part. » Oui alors le terrible chat tenait plus du matou de salon aux yeux de la Serdaigle mais ce n’était pas la peine de le dire comme ça.

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No light, no light
in your bright blue eyes
Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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Maëlle Rosier
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Ven 1 Mar - 22:07
Rêve loufoque
ft. Erin

Mentir c’était tout de même très moche, le chat Botté avait l’air si charmant, pas comme Massacreur précédemment, mentir ne lui ressemblait tellement pas. La remarque d’Erin était donc tout à fait recevable, il tenait à ses bottes au point de mentir à deux chasseuses de la mode. Elles étaient peut-être à sa mère, mieux valait il ne pas se dire cela sinon Maëlle allait se dire que c’était la pire des choses à faire et demander à Erin si elles ne pouvaient pas avoir un plan B. En plus parler de sa mère, c’était se demander si c’était bien un chat, un félin tout du moins ou s’il y avait une histoire étrange là-dessous et qu’il était le fils d’une oie et d’un crocodile, de quoi se donner bien mal à la tête et en plus se demander comment c’était possible. Erin semblait se faire le même genre de réflexion puisqu’elle finit par dire qu’elle n’était pas sûre de vouloir savoir, Maëlle hocha la tête, constatant avec une hésitation dans la voix « C’est une famille des plus atypique. » Ca n’était peut-être pas très gentil de dire cela, mais en même temps, sans être une experte de la faune, surtout de la faune moldue, jamais elle n’avait entendu parler d’un chat qui serait l’enfant d’une oie et d’un autre animal, un animal capable de mettre des bottes. Ça allait avec le reste de cette excursion des plus étranges cependant.

Elles devaient donc se débrouiller sans l’aide du gentil chat pour retrouver des bottes, si ça avait été un petit appartement ou une chambre style dortoir de Poudlard, Maëlle n’y aurait vu aucun inconvénient mais là, ce n’est pas qu’elle ne voulait pas y mettre de la bonne volonté, ça n’avait rien à voir mais la demeure était immense, c’était comme de chercher sa baguette qui serait tombée dans l’océan, réflexion que Maëlle partagea avec Erin même si elle savait que la Serdaigle devait déjà avoir analysé la situation. D’ailleurs, Erin avait déjà réfléchit à ça, toutes les affaires se trouvant par ici, il y avait une très forte probabilité pour que les chaussures qu’elles recherchaient soient ici aussi, Maëlle trouvant la logique plutôt excellente, elle se mit à chercher à son tour l’endroit secret, utilisant la magie à tout  bout de champ et ce qui devait arriver arriva, Erin réussit à faire apparaître une nouvelle pièce. Personne ne résiste à la brigade du bon goût. Le moins que l’on puisse dire en observant l’endroit, c’est que le chat était un fieffé menteur et qu’il avait une collection à faire pâlir de jalousie bien des gens. Au milieu de tout cet espace, il y avait une paire de botte qui trônait, ça ne pouvait être qu’elle. Avant d’avoir eu le temps de mettre cette paire de bottes dans leur sac, Maëlle se fit pousser par Erin en dehors de la pièce mais enfin ça ne se faisait pas du tout. Shh elle-même, bon d’accord si le chat revenait il fallait qu’elle essaie d’aider Erin, la Serdaigle s’occupait des bottes et la Poufsouffle du chat.

Ça se passa plutôt bien de son côté, elle trouva même le moyen d’éloigner le chat de la pièce où était Erin, prétextant un problème de boissons. Ce qu’il ne fallait pas faire tout de même, elle mentit une nouvelle fois au matou, culpabilisant cependant un peu moins maintenant qu’elle savait qu’il avait tenté de faire la même chose. Les expertes devaient se séparer afin de ne pas s’influencer mutuellement. Comme les fois précédentes, il ne vit aucun problème aux explications de la Poufsouffle. Le problème ce fut plutôt qu’à peine Erin revenu avec eux deux, il se précipitait vers elle pour parler de notes, oh zut, pourvu qu’Erin n’ait pas l’air surprise. Rien ne semblait atteindre Erin, elle savait toujours comment rebondir et cette fois-ci ne fit pas exception, elle avait rangé les notes alors qu’elle faisait tout sauf prendre des notes, elle voulait son lait sans rien. Alors que Maëlle goûtait le lait qui comme convenu était immonde, Erin lui vint en aide, elles ne pouvaient pas faire d’analyse ici. Oh oui ne pas finir ce lait immonde, il fallait respecter le règlement. Mieux encore il ne fallait rien laisser au hasard, il s’agissait quand même de la réputation d’un chat, ça n’était pas rien. Puisque son avis était requis, elle hocha la tête.  « Je dirais même qu’il est essentiel pour nous de ne rien laisser au hasard. » Pour le nombre de jours ouvrés, elle s’en moquait un peu, la seule chose ayant de l’importance étant de rentrer à Poudlard et de se concentrer sur ses études. Maëlle fit les gros yeux à sa partenaire, plus pour rester dans son rôle de juge impartiale que parce qu’elle y croyait sincèrement, lorsque la Serdaigle osa dire au matou qu’il n’avait pas trop de soucis à se faire « Erin, enfin. » Le chat avait l’air content de son côté puisqu’il ronronna comme un bienheureux.

Il fallut promettre de hâter le processus de très nombreuses fois mais, elles finirent par réussir à sortir de cet endroit. D’après les premiers mots d’Erin en sortant, elle était tout aussi heureuse d’être dehors. Au moins, elles avaient réussi leur quête, elles avaient les épées et les bottes, il ne manquait plus que de faire sortir le loup et elles pourraient certainement retourner dans le monde des rêves. Seul petit problème, comment retrouver des souris, Maëlle fit la moue « Peut-être » qu’il suffisait de les appeler, elle n’eut pas le temps de dire cela qu’elles se faisaient crier dessus par les souris justement. Erin s’arrêta brusquement et Maëlle fit un pas de côté pour ne pas rentrer dans sa camarade, écraser une souris sans faire exprès oui, bousculer Erin ah ça non. Voilà qui était tout de même bien pratique, il n’avait pas l’air très imposant même énervé et les poignets sur les hanches. A peine la sorcière avait elle mentionné, que les deux étudiantes avaient récupéré l’épée et les bottes que la souris s’empressa de vouloir les récupérer. Hé, non, voilà qu’en plus elle abîmait les oreilles des deux étudiantes en sonnant l’alerte. Ses partenaires arrivèrent en courant, voilà comment se retrouvait les souris, en sifflant de façon horrible. Alors que Maëlle aurait certainement donné les bottes et l’épée, Erin la joua plus finement, d’abord elle voulait savoir comment sortir le loup de sa prison. En échange d’une astuce, les souris voulaient la moitié du butin, l’épée et Erin sembla hésiter. Maëlle n’y voyait aucun inconvénient ce n’était pas comme si elle savait se servir d’une épée et elle n’avait pas du tout envie d’embrocher qui que ce soit. En plus les bottes étaient plus canons, ah bah visiblement Erin savait se servir d’une épée puisqu’elle voulait donner les bottes, bon bah garder l’épée c’était très bien. Voilà tout comme disait la Serdaigle, si les quatre mignonnes petites souris les aidait avec le loup, elles auraient l’épée. Les souris discutant entre elles du marché proposé, Erin en profita pour glisser à Maëlle que pour la discrétion, les souris c’était utile « C’est sûr que personne ne doit s’attendre à se faire envahir par des souris. » Elle manqua d’éclater de rire, ce qui n’aurait pas été des plus sérieux, lorsqu’Erin en rajouta une couche en disant qu’elles avaient combattu un terrible chat. Sincèrement, c’était le chat le moins terrible qu’elle n’ait jamais vu.

Les quatre souris semblèrent s’être mises d’accord puisqu’elles firent une pyramide de souris, afin qu’une des souris n’arrive même pas au genou des filles mais mieux valait-il ne pas s’attarder sur ce point, surtout que la souris en question parlait « Votons avec nos queues. » Ah non, pas le vote de l’arnaque « Nous ferons comme vous le souhaitez si vous êtes toutes d’accord. » Autant gagner du temps, elle ne prit pas la peine de jeter un coup d’œil à Erin sachant qu’elle ne pourrait pas voter non plus. Les souris semblèrent être ravie d’avoir les pleins pouvoirs, non mais elles avaient remarqué que les humains ne possédaient pas de queues ? Qu’importe « Nous allons vous aider,  veuillez nous donner les bottes. » Une fois qu’elles eurent obtenu l’objet, qu’elles l’aient sniffé pendant 107 ans pour vérifier que c’était les bonnes bottes, que leurs petites moustaches beaucoup trop mignonnes aient frémis plusieurs fois, elles se décidèrent à parler du plan. « Allons y, la prison c’est par là suivez nous. » Ah non, elles ne parlaient pas du plan et on ne pouvait pas dire que ça allait aller vite si elles devaient suivre des souris « Voulez vous que nous vous portions, vous… » Le regard un peu fier que lui lança une des quatre souris fit réfléchir Maëlle, les vexer serait contreproductif. « avez l’air épuisé à force de devoir nous guider. » En moins de dix secondes deux petites souris étaient sur les épaules de la Poufsouffle et deux autres sur les épaules de la Serdaigle « C’est pas très confortable, vous devriez avoir des écharpes c’est doux les écharpes et c’est confortable. » Euh, très bien, Maëlle prenait note de l’information mais se voyait mal s’endormir avec une écharpe au cas où elle se retrouvait dans un conte de fée. « Vous allez faire comment pour nous aider ? » Maintenant qu’elles faisaient tout le travail suivant la queue qui s’agitait vers la droite, puis la gauche en fonction de là où elles voulaient les emmener. « Hum, une de vous deux pourrait faire l’appât et se sacrifier pendant qu’on ouvre à l’autre pour qu’elle récupère le loup. » « Si ce n’est pas trop vous demander, nous préférerions nous en sortir toutes les deux en vie. » « Ah, c’est dommage. » C’était une façon de voir les choses mais Maëlle ne se voyait pas sacrifier sa nouvelle amie pour un loup et elle préférait éviter d’être sacrifié au passage. « Très bien, Zippy se charge de trouver dans quelle cellule est le loup. » Zippy, ça devait être la souris qui se tortillait comme une anguille sur l’épaule d’Erin « Nous on se charge de vous ouvrir la porte et ça devrait être bon. Zippy, tu te souviens, c’est une mission importante, tu ne t’arrêtes pas pour manger du fromage. Le fromage mis à disposition, c’est toujours un piège. » Les deux autres souris scandèrent à leur tour que c’était toujours un piège, tandis que Zippy baragouinait, très étrange d’ailleurs une souris qui baragouinait, que c’était arrivé juste une fois.

Une fois non loin de la prison, une prison comme Maëlle n’en avait jamais vu, mais en même temps, elle n’avait jamais vu de prison donc bon, Zippy enfila les bottes. Euh attendez, est ce que quelqu’un pourrait expliquer à cette souris que les bottes étaient, ah bah non tout compte fait les bottes rétrécirent en deux secondes « Tu vois ce que je vois ? » souffla Maëlle qui hallucinait à Erin. Les souris s’élancèrent après leur avoir dit en sautillant « N’oubliez pas de vous changer pour être discrète ! On vous siffle quand on est prête. » Maëlle se tourna vers la Serdaigle pour dire deux choses « Sommes nous vraiment obligé de mettre ces tenues ? » C’était vraiment pas tendance, pour des férues de mode, ça n’était pas possible, le pyjama c’est discret non ? « C’est la première fois que je vais être sifflé et je ne suis pas certaine que l’idée me plaise. » Quand elle raconterait cette histoire à sa mère, elle allait halluciner, puis probablement se dire que c’était une histoire merveilleuse à retranscrire sur papier pour tout une génération de petits sorciers.

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Erin Delacour
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Lun 1 Avr - 17:39
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Rêve loufoque


Le chat leur avait menti. Pour un peu, Erin aurait eu du mal à y croire, mais en fait tout était tellement étrange dans cet univers, que tout d’un coup, elle ne doutait plus de rien. Le chat botté avait un père cygne ? D’accord. Il vivait dans un manoir luxueux et possédait la plus belle collection de vêtement que la française n'ait jamais vue alors qu’elle-même venait d’une famille plus qu’aisée ? Très bien. C’était un menteur de première, qui en plus réussissait à se piéger tout seul ? Rien de plus normal. Non, sérieusement, à ce stade plus rien n’étonnait la Serdaigle. Cet univers dans lequel elles avaient atterri ne semblait suivre aucune règle alors elle avait décidé de se laisser porter. C’était quand même plus simple et provoquerait moins de migraines. Face à l'insistance du félin, Erin s'efforça de conserver son calme et surtout de se montrer professionnelle. Elles étaient des agents de la fashion police, après tout, ce n'était pas au matou de dicter sa loi mais à elle. Il aurait les résultats de cette inspection seulement une fois qu'elles auraient pu travailler sur son dossier chacune de son côté, c'était très important pour qu'elles soient impartiales et surtout que ça ne leur prenne pas trop de temps. L'objectif de tout ce baratin était d'ailleurs là, motiver Botté à les laisser partir au plus vite. Plus vite elles pouvaient quitter sa demeure, plus vite elles pourraient se pencher sur son dossier et lui envoyer les résultats, CQFD. Un instant, Erin craignit que le chat ne continue à les retenir pour essayer de grapiller des informations sur leurs conclusions -conclusions qu'elles n'avaient absolument pas vu qu'elles étaient tout sauf des agents de la fashion police- mais il finit par les laisser partir et autant dire que les deux étudiantes ne demandèrent pas leur reste.

Une fois dehors, il fallut quelques secondes à Erin pour réaliser qu'elles venaient de mener leur mission à bien, et ce sans accroc particulier. Un chat menteur, ce n’était pas exactement la pire chose qui aurait pu leur arriver. Elles étaient donc officiellement devenues des voleuses. Super. Dire qu'Erin avait pour ambition de devenir avocate, elle allait devoir commencer sa carrière avec ce passif en tête, ce n’était pas vraiment l’idéal. Mais bon, si elle voulait pouvoir échapper à mère-grand et son chat de malheur, faire autrement n’avait pas vraiment été une option. Et puis ce n’était même pas le pire qu’elles allaient devoir faire aujourd’hui, il ne fallait pas l’oublier. Piquer les affaires du chat n’avait été qu’une première étape, maintenant elles allaient devoir faire sortir un loup de prison, ce qui était quand même bien pire sur l’échelle des délits. Erin était bien placée pour le savoir, cela faisait partie des choses qu’elle étudiait à l’université. Enfin, peu importe, ce n’était pas comme si elles avaient une autre option devant elle. Maintenant qu’elles avaient l’épée et les bottes, il fallait qu’elles retrouvent les petites souris qui leur avait donné cette mission afin qu’elles puissent passer à la suite. Maëlle avait l’air d’avoir une idée pour retrouver les rongeurs mais elle fut interrompue par l’un d’entre eux, justement. Au moins cette fois le destin faisait plutôt bien les choses. Non, il n’était pas utile de préciser que les deux étudiantes avaient été à deux doigts de lui marcher dessus. Au moins, ce fut rapide et ne nécessita pas qu'elles dénichent du fromage en urgence. Les autres souris rappliquèrent rapidement une fois qu’elles annoncèrent avoir les objets demandés mais pour ne pas risquer de se faire arnaquer, Erin lança une négociation. Elles récupéraient les bottes maintenant et une fois qu’elles les auraient aidés avec la prison, elles auraient l’épée. Avoir des souris de leur côté dans ce genre de situation ça pouvait être pas mal. « C’est sûr que personne ne doit s’attendre à se faire envahir par des souris. » La Serdaigle étouffa une expression amusée. Imaginer les quatre petites souris envahir une prison et mettre tout le monde à leurs pieds -pattes- c’était quand même vraiment drôle. « La preuve qu’il ne faut jamais sous-estimer plus petit que soi. » Souffla-t-elle avec humour. Si elle n’avait pas été aussi concernée par l’évasion du loup, elle aurait aimé voir ça.

Pour l’instant, les souris réfléchissaient à sa proposition, comme si c’était vraiment négociable alors que jusqu’à preuve du contraire il allait être difficile pour elles de récupérer une épée des mains de deux humaines grandeur nature. Enfin… Histoire de les motiver un peu, Erin leur rappela qu’elles avaient affronté un terrible chat pour elles. Oui, oui, un chat obsédé par la mode et l’opinion des autres, écoutez chacun son truc. La Serdaigle se pinça les lèvres en entendant Maëlle se marrer à moitié à ses côtés. Oups, ce n’était pas le moment de rire, les souris devaient les prendre au sérieux. Bon, elles voulaient encore voter à queue levée, ce qui était clairement de l’arnaque pour les deux sorcières, mais de toute façon ce n’était pas comme si à deux contre quatre les étudiantes pouvaient avoir la majorité. Pour leur donner leur réponse, les souris trouvèrent que c'était une excellente de faire la pyramide comme si elles étaient en cours d'acrosport comme au collège 8D « Nous allons vous aider, veuillez nous donner les bottes. » Ce qu’elles allaient faire des bottes, Erin l’ignorait encore totalement. Ce n’était pas comme si elles pouvaient les mettre, même les porter ça allait sûrement être difficile vu la différence de taille. Le coté avide de connaissances de la Serdaigle avait envie de poser la question, elle avait envie de savoir, elle avait envie de comprendre. Mais elle se retint, n’oubliant pas qu’elles avaient avant tout une mission à remplir. « Allons-y, la prison c’est par là suivez nous. » Si Erin hocha la tête, elle songea surtout qu’avec les minuscules pattes des souris, ça allait leur prendre une éternité d’atteindre la prison, et ce, même si celle-ci se révélait juste au bout du chemin. Ce n’était pas vraiment que la Serdaigle avait hâte de se rendre coupable d’un nouveau crime, mais elle avait tout de même envie d’effacer la menace de mère-grand d’au-dessus de leur tête. Et de rentrer dans leur monde, si ça pouvait les y aider aussi.

Au moins, Maëlle sembla partager cette réflexion. « Voulez vous que nous vous portions, vous… » Oups, les souris n’avaient pas l’air d’apprécier l’idée. « avez l’air épuisé à force de devoir nous guider. » Erin glissa un regard appréciateur à sa camarade, c’était un très beau rattrapage, vraiment bien joué de sa part. Pour un peu, elle aurait applaudi, mais ça non plus elle se doutait que ça ne plairait pas aux souris alors elle se contenta d’adresser un sourire à la Poufsouffle avant de renchérir « On vous en demande déjà beaucoup. » Oui alors Erin avait plutôt l’impression que c’était l’inverse mais bon. Au moins, les rongeurs ne se firent pas prier et quelques secondes plus tard, elles se retrouvaient avec une souris sur chaque épaules. Elles étaient donc devenues porteuses de souris. Normal. « C’est pas très confortable, vous devriez avoir des écharpes c’est doux les écharpes et c’est confortable. » Ah non mais déjà qu’elles se laissaient porter, maintenant les souris trouvaient le moyen de se plaindre. Ce n’était pas très sympa ça, elles auraient pu les laisser marcher, elles y pensaient ? Si Erin se retint de rouler des yeux, elle lança tout de même un « Désolé, on y pensera pour la prochaine fois. » plus machinal qu’autre chose. La française mit une seconde à comprendre qu’absolument rien n’allait dans sa phrase. Alors déjà elle s’excusait auprès de souris de ne pas avoir les épaules confortables, ce qui était hallucinant. Et puis non, il n’y aurait pas de prochaine fois, mais par Merlin pourquoi elle avait dit ça ? Franchement, la politesse lui faisait dire n’importe quoi par moment. Ah ses parents auraient pu être fiers d’eux, voilà ce que ça donnait de bien éduquer ses enfants. « Vous allez faire comment pour nous aider ? » Bien, Maëlle ne perdait pas le Nord, c’était une excellente chose. Par contre, l’idée de sacrifier les deux sorcières, tout de suite ça plaisait moins. Les souris étaient des vraies sauvages en fait, et elles sortaient ça dans le plus grand des calmes, c’était un peu inquiétant quand même. Dommage, dommage, non mais… Pas du tout. « Très bien, Zippy se charge de trouver dans quelle cellule est le loup. » Zippy devait certainement être la souris qui se trémoussait sur l’épaule d’Erin, apparemment ravie qu’on parle d’elle. « Nous on se charge de vous ouvrir la porte et ça devrait être bon. Zippy, tu te souviens, c’est une mission importante, tu ne t’arrêtes pas pour manger du fromage. Le fromage mis à disposition, c’est toujours un piège. » Bon, elles avaient bien fait de ne pas chercher à utiliser du fromage pour faire venir les souris. Ca aurait sûrement fonctionné, vu leurs dires, mais ça serait aussi passé pour un piège ce qui aurait été contreproductif.

D’accord, le plan était simple, et Erin espérait que ça voulait dire qu’il serait efficace. Les souris ouvraient la porte, leur faisaient signe et pendant ce temps Zippy trouvait le loup. Sur le papier ça semblait presque facile. Restait plus qu’à espérer que la voie soit libre. Il ne leur fallut pas longtemps pour atteindre la prison et une fois à proximité, Zippy descendit de l’épaule de la blonde pour enfiler les bottes. Bottes qui se mirent toutes seules à sa taille. Erin cligna des paupières, passablement perturbée à cette vue. Voilà qui répondait à ses questions précédentes. Est-ce que c’étaient les bottes qui étaient magiques, ou la souris ? Est-ce que l’épée allait faire pareil une fois entre les pattes des rongeurs ? Mince, c’étaient encore des questions ça. « Tu vois ce que je vois ? » Oh et une question de plus, décidemment c’était sans fin. La française se tourna vers Maëlle qui avait l’air aussi ahurie qu’elle. C’était déjà ça. « J’avais pas vu un truc aussi cool depuis longtemps. » Des vêtements qui s’adaptaient tout seuls, c’était le rêve quand même. « Ma grand-mère serait tellement jalouse. » Il allait falloir qu’Erin lui raconte ça. Enfin, en lui précisant que ça existait dans un univers étrange qui, il était possible, n’existait pas réellement, mais bon, chacun son truc. Il était tout à fait possible que ça motive sa grand-mère à tenter de créer des vêtements dotés de la même magie. C’était qu’elle ne manquait pas d’enthousiasme mamie Delacour. « N’oubliez pas de vous changer pour être discrète ! On vous siffle quand on est prêtes. » Comment ça se changer ? Oh mince. Erin avait totalement oublié les uniformes de police que la petite rouquine leur avait donné plus tôt. Les uniformes de flic morts. Super, vraiment. Déjà qu’Erin craignait la suite de leur mission, ça n’était pas pour l’aider. « Sommes nous vraiment obligé de mettre ces tenues ? » La Serdaigle afficha une mine dépitée. En soi, elles n’étaient pas vraiment obligées de mettre ces uniformes, mais si jamais elles croisaient quelqu’un, elles se feraient griller directement. En tenue au moins elles pourraient passer un peu inaperçues. « Je crois, oui. » Soupira-t-elle après un instant de réflexion. « Attends, je vais essayer un truc. » Erin récupéra les uniformes et après s’être assurée que personne n’était dans les parages, elle sortit sa baguette. Leur magie avait fonctionné chez le Chat, pas de raison que ça ne soit pas le cas ici. Discrètement, elle lança des recurvite sur les vêtements pour les nettoyer. « Tiens, ça devrait déjà être mieux comme ça. » Lança-t-elle en tendant un uniforme à Maëlle. Par acquis de conscience, et parce qu'il ne fallait pas exagérer non plus, elle enfila tout de même le sien par-dessus son pyjama. Il valait mieux être prudent.

« C’est la première fois que je vais être sifflé et je ne suis pas certaine que l’idée me plaise. » Erin tourna un regard surpris vers son amie. Vraiment, elle ne s'était jamais fait siffler avant ? Pas même en soirée, dans un couloir de Poudlard ou dans la rue ? Pas que c'était un passage obligé, mais c'était aujourd'hui assez commun, même chez les sorciers. Enfin, ce n'était pas comme si c'était dommage, Maëlle ne loupait rien, loin de là. Si elle s’étonna que Maëlle ne se soit jamais fait siffler avant, elle choisit de ne rien dire sur le sujet. Tant mieux pour elle, qu’elle en profite. Cette fois serait tout de même un peu différente. « Tu n'as qu'à te dire que c'est un peu comme le sifflet pour lancer un match de Quidditch, ça devrait être mieux. » Lança-t-elle après un instant de réflexion pour trouver une manière plus sympa de présenter les choses. Erin le savait, la Poufsouffle était une férue de Quidditch, la comparaison devrait lui parler et peut-être l'aider à mieux vivre le fait de se faire siffler par une bande de petites souris. Même si ça restait particulièrement original. D'ailleurs, il ne fallut pas bien longtemps pour qu'un sifflement suraigu ne retentisse depuis la prison, faisant grimacer Erin. Alors niveau discrétion, ce n'était pas vraiment ça. La Serdaigle échangea un regard avec Maëlle, s'attendant à ce que quelqu'un débarque à tout moment en poursuivant les souris. Voyant que rien ne se passait, Erin se détendit. A croire qu'un sifflement pareil c'était normal ici. En vrai, elle aurait dû s'en douter. « C’est parti. » Elle adressa un sourire un peu nerveux à sa camarade, pas vraiment enchantée à l'idée d'entrer dans une prison pour en faire sortir un loup mais aussi tiraillée par l'envie d'en finir avec tout ça avant de se faire manger par un chat.

Le signal donné, les deux sorcières se dirigèrent vers la porte de la prison. Comme prévu, celle-ci était entrebâillée, ouverte par les souris, ce qui n'empêcha pas Erin de la pousser avec milles précautions, en se demandant déjà ce qu'elle allait pouvoir dire si elles tombaient face à face avec un policier. Mais si la petite pièce dans laquelle elles débouchèrent comportait un comptoir d'accueil, l'agent assis derrière celui-ci était en plein somme. Ah, et il s'agissait d'un mouton. Oui, oui. Un mouton en uniforme de police, même. Rien. Que. Ca. Erin bugua une seconde sur le pas de la porte avant d'entrer pour laisser passer Maëlle à qui elle glissa « T’avais déjà vu un mouton en uniforme, toi ? » Non mais il fallait le dire, elles en voyaient des choses aujourd'hui. Certainement plus que dans toute une vie. Cette vision aurait bien fait marrer Erin, mais elle se rappela que plus elles étaient discrètes, mieux ce serait. « Tu crois qu’il compte quoi pour s’endormir ? Les chiens de berger ? » Souffla-t-elle tout de même à la Poufsouffle, sans pouvoir s'en empêcher. Elle eut un sourire amusé. Sur leur droite, une porte affublée d'un dessin de tasse de café laissait échapper des bruits de rires et de conversations. Sûrement la salle de pause. Qui avait l'air bien pleine. Sur leur gauche, une autre porte qui avait l'air de mener sur un couloir et vers lequel les souris leur faisaient signe d'aller. Erin prit une inspiration et avança le plus silencieusement possible vers la porte. Au moment de la pousser, elle se tourna tout de même vers Maëlle pour lui souffler « Tu crois qu'il est trop tard pour que je t'avoue que j'ai peur des loups ? » Oui, bon, c'était un détail.

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Would you leave me If I told you what I've done ? And would you leave me If I told you what I've become ? 'Cause it's so easy To say it to a crowd, But it's so hard, my love To say it to you out loud


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