Janvier 2019 Parfois, je me dis que j'aurais mieux fait de demander à aller à Poufsouffle. C'est bien, Poufsouffle, il ne s'y passe jamais rien. Et tout le monde est gentil dans cette maison. Au moins, ils n'ont pas eu un seul mage noir de toute l'histoire. Je ne peux pas en dire autant de ma maison, malheureusement. Serpentard a mauvaise réputation et c'est ici que le ministère va venir fouiller s'ils ont des soupçons. Aujourd'hui, ils m'envoie une Auror, une certaine Rose Cartwright. Je ne connais pas du tout cette femme. Je ne sais pas non plus à quoi elle ressemble. Si elle est vieille, jeune, grosse, mince, petite, grande, brune, blonde ou rousse... Aucune idée. Tout ce que je sais c'est que je dois l'accompagner pour rassurer le ministère de la magie, qui se demande bien si les élèves de ma maison ne sont pas des mangemorts. C'est le problème de Serpentard si vous voulez mon avis : on y prend tous les enfants des vieilles familles. Et les vieilles familles, c'est conservateur et ça n'aime généralement pas trop les moldus.

J'ai des exceptions chez moi des sang mêlés et même quelques très très rares nés moldus dans ma maison. J'ai aussi vu des gens de ces dites vieilles familles être répartis ailleurs que chez moi, comme Thalia Carrow qui est allée à Gryffondor. Mais si votre nom c'est Goyle, Malefoy, Yaxley, Greyback ou encore pourquoi pas Burke, vous avez de grande chance de vous retrouver avec du vert sur le dos. Personnellement je n'ai pas grand chose à me reprocher. Je me tiens loin de ces abrutis de Mangemorts et je ne suis pas spécialement raciste, considérant que si le sang de quelqu'un n'est pas pur ce n'est pas de sa faute mais celle de ses ancêtres qui ne se sont pas préservés. Puis merde, j'ai quand même vu des nés moldus très talentueux ! ça me surprend toujours un peu quand j'en vois un sortir du lot, puisqu'ils n'ont pas grandi avec la magie...

Installé devant les cheminées de l'université, j'attend donc Madame, ou Mademoiselle ? Cartwright. Elle ne devrais plus tarder à arriver. J'ai pris un bon petit déjeuner ce matin d'ailleurs, parce que je sens que je risque de rater le déjeuner avec toute cette histoire d'enquête ou je ne sais quoi. Et ça m'emmerde. Parce que depuis que je suis directeur, donc... Depuis trois ans, je m'efforce de rendre les Serpentard plus tolérants et ouverts d'esprits. ça en fait chier plus d'un, surtout leurs parents en fait, mais j'en ai ras le bol de cette réputation injustifiée. On est pas tous des salauds ! Des flammes vertes apparaissent enfin dans la cheminée et je souris à la femme qui époussette ses vêtements.

« Madame Cartwright je suppose ? Ou Mademoiselle ? » Je m'avance pour lui serrer la main poliment, puis me présente : « Érebos Asclépiades, directeur de Serpentard. Enchanté. » Oui, je suis vieux jeu un peu. Normalement je lui aurais fait un baise main d'ailleurs, par galanterie et parce que c'est plus poli. Mais comme je ne sais pas vraiment de quel milieu elle vient... Elle trouverais peut-être ça vraiment bizarre. 

Janvier 2019 Les aurors sont paranoïaques. C'est un fait, dont tout le monde est au courant. Une rumeur, qui s'avère être véridique, quand la dame me demande calmement de bien vouloir lui prouver mon identité. Avec un patronus. Elle aurais pu me demander de parler Fourchelang aussi je suppose, à ce niveau là... Même si je ne suis pas le seul doté de ce don, c'est vrai. Pourtant, je me sens seul au monde, même si désormais... J'ai appris que le professeur Carrow en était capable également, aussi étonnant que cela puisse paraître. Et il y a aussi cette petite conne de Delphini qui en est capable. Alors effectivement, maintenant que j'y réfléchis, il vaut mieux vérifier mon identité avec un patronus. Je me retourne donc, comme elle me l'a demandé. Je ne suis pas là pour me battre avec un auror, et même si je devais en affronter un ou une un ou jour, je préférerai éviter. J'ai conscience de mes capacités, et en bon Serpentard je ne vais pas bêtement risquer ma vie par orgueil.

Je me retourne donc comme demandé, dégaine ma baguette et articule clairement après m'être raclé la gorge : « Expecto patronum. »  Une faible brume sort du bout de ma baguette, avant de se former timidement. C'est toujours un petit peu long avec moi. Peut-être parce que la créature est tout aussi timide que moi. Un petit serpent tricot rayé à l'air intrigué et curieux apparaît. Ce serpent est dangereux. Techniquement mortel à cause de son venin, même si statistiquement il a fait très peu de victimes dans les eaux chaudes qu'il occupe. Et pour cause, l'animal préfère fuir que d'aller au conflit. J'ai réussi à faire un patronus corporel sur le tard, j'étais déjà sorti de Poudlard, déjà marié aussi et en Australie, à l'autre bout du monde. Je n'ai pas vraiment été surpris de voir un serpent, je dois l'avouer. « Laticauda colubrina. Ou vulgairement appelé serpent tricot rayé, Mademoiselle Cartwright. Puis-je me retourner ? »

Premièrement je préfère la prévenir avant d'agir, je ne sais pas comment elle pourrais réagir. C'est une auror, elle traque des mages noirs, elle doit sans doute avoir l'habitude de dégainer très vite avec ses missions. Je préfèrerai donc éviter de me prendre un stupéfix en pleine tête. Deuxièmement, on n'a pas que ça à faire. Normalement, elle devrais être rassurée d'avoir vu mon patronus, non ?... Par sécurité, je décide de rajouter quelques informations personnelles. Elle a sans doute du lire mon dossier, qui est vide de tout crime d'ailleurs  : « Pour finir de vous rassurer : Je suis né à Athènes le 23 Juin 1984. Je suis le benjamin d'une famille de cinq enfants. J'ai effectué ma scolarité à Serpentard, puisque mon père a été muté à Ste Mangouste quand j'avais dix ans. Je me suis marié le 6 Juillet 2004 et j'ai exercé comme enseignant à Mahoutokoro entre Avril 2006 et Mars 2013. J'ai pris mes fonctions à Poudlard en Septembre 2013 comme professeur de défense contre les forces du mal, et je suis devenu directeur de maison en Septembre 2015 quand mon prédécesseur est parti en retraite. » En soi, tout le monde pourrais connaître ses informations là si on m'avais torturé pour prendre mon apparence et se faire passer pour moi. Mais je prouve au moins ma bonne foie non ? « Si vous voulez vraiment être sure, je peux vous parler en Grec, en Japonais ou encore en Fourchelang. »  
 

Janvier 2019 Un petit manchot maladroit fait son apparition. Il est adorable et c'est assez inattendu de voir ce genre d'animal !
Mademoiselle Rose m'explique rapidement de quelle bête il s'agit et j'esquisse un sourire amusé. Depuis que j'enseigne j'ai vu tout un tas de patronus, parfois inattendus et très étranges. Des animaux qui ne semblaient pas du tout coller à ce que mes élèves dégageaient. Mais le patronus représente ce que l'on est au fond de nous, pas ce que l'on veut montrer aux autres avec nos carapaces. « J'ai eu l'opportunité de voyager en Australie, mais je me suis plus intéressé aux reptiles locaux qu'aux oiseaux. » C'est drôle que nos patronus viennent tous les deux de cette même région. C'est d'ailleurs lors de mon séjour dans cette contrée lointaine que j'ai réussi à faire prendre forme au mien. Il faut croire que j'étais plus heureux en Océanie qu'en Europe.

J'ignore dans quelle maison la demoiselle a effectué sa scolarité, mais elle semble être tout de même consciente de la mauvaise réputation de ma maison. Comme je le dis toujours, les mangemorts même s'ils ont de grandes chances de finir à Serpentard restent minoritaires. Je suis certain que tous mes élèves ne sont pas des enfoirés. J’acquiesce donc à sa requête et commence à me diriger vers les sous sols de l'université en sa compagnie. La salle commune est ici, pour ne pas chambouler les habitudes des élèves de Poudlard qui ont passé sept ans dans des cachots humides. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas avoir eu de verts et argent faire de pneumonie, mais il faut croire que la magie des lieux aide à ne pas tomber malade. Les couloirs sont sombres et mal éclairés. J'ai toujours trouvé ça dommage, puisque les serpents finalement aiment beaucoup se mettre au soleil sur une pierre ou un arbre qu'ils jugent être confortables.

Nous ne croisons pas vraiment d'élèves, ils sont en cours à cette heure-là. J'ai d'ailleurs du reporter ceux que je donnais cet après midi, pour cette enquête. Ah, misère... Une fois devant l'entrée, j'annonce le mot de passe à haute voix : « Tartiflette. » Un mot de passe étonnant c'est vrai. Mais je refuse qu'on ait quoi que ce soit de raciste, aussi bien à Poudlard qu'à l'université ! Je crois que c'est mon préfet en chef, qui a choisi le mot de passe du moment. Et je n'ai aucune idée de pourquoi il a choisi le nom d'un plat Français, qui à priori est plein de fromage et de calories... Je me serais plutôt attendu à de la nourriture Chinoise vu ses origines, mais non. C'est probablement pour des facilités de prononciation, bien que ce ne soit pas forcément plus simple pour une majorité d'anglophones de prononcer Tartiflette.

Une fois à l'intérieur, je constate que certains élèves sont en train de travailler. Je ne connais pas les planning de tout le monde, mais ils doivent être en art, vu qu'ils sont en train de tous dessiner dans des carnets. En tout cas, vu qu'ils ne paniquent pas en me voyant débarquer ça doit vouloir dire qu'ils ne sont pas en train de sécher les cours ! Je me retourne vers l'envoyée du ministère et lui demande : « Je suppose que vous voulez leur poser quelques questions puis qu'ils sont là ?... » J'imagine assez mal des étudiants en art magique se vouer aux forces du mal et à la magie noire. Je doute qu'ils sachent grand chose, mais pourquoi pas... Ce sont des Serpentard après tout. Et tout le monde avec un uniforme vert est suspect aux yeux du ministère.
 

Janvier 2019 Étrangement, l'envoyée du ministère demande à mes élèves de partir. Peut-être pour que nous soyons tranquilles sans avoir qui que ce soit dans les pattes. Mes élèves me regardent et cherchent mon aide pour pouvoir rester là. Je secoue la tête et déclare d'un ton ferme mais tout de même doux :« Nous devons nous soumettre à l'autorité ministérielle, je vous promet que vos dessins ne seront pas abîmés lors de l'enquête. »

Après quelques protestations, les gamins partent tout de même. Sauf un qui tente de ranger quand même ses affaires. Mademoiselle Rose l'en empêche et je fronce les sourcils légèrement suspicieux face à sa réaction. Une fois le petit groupe de Serpentard sortis, je soupire à sa question et secoue la tête : « A part les fauteuils qui bougent tout le temps pour s’accommoder aux discutions des élèves, non, rien. » Ce n'est pas bien surprenant. Je suppose qu'elle aussi à connu ça à l'école dans sa salle commune, c'est selon les petits groupes, qui se rapprochent les uns des autres dans la salle commune, pour être entre eux, plus ou moins proches. Mais sans parler des meubles, je continue de trouver le jeune homme au sac à dos suspect.

Lancés de dés 1/3 :
Oui - Bobos trouve quelque chose de suspect dans le sac
Non - Bobos ne trouve pas d'indice dans le sac

« Puisque je suis leur directeur de maison, j'aimerai fouiller ce sac à dos moi-même. Avec votre supervision bien entendu, mais il serait préférable que ce soit moi qui y touche plutôt que vous. » Innocent jusqu'à preuve du contraire, mais tout de même vraiment étrange. Je m'installe sur l'un des fauteuils de cuir noir et me penche donc pour commencer à fouiner dans le sac. Il y a les affaires de cours habituelles, la trousse réglementaire et les parchemins vierges ou déjà griffonnés de notes de cours.

Je m'y attarde un instant, les parcourant du regard. Il y en a un sur un mouvement artistique, rien de bien étonnant. Un autre qui analyse une pièce de théâtre et là encore c'est plutôt logique vu sa filière. Mais en tournant les pages, je tombe sur un parchemin qui n'a rien à faire là. Une recette pour une potion. Il n'y a pas ce cours là en art magique, n'est-ce pas ?... Je le déplie proprement sur la table et compare l'écriture avec les autres : « Visiblement ce n'est pas la même personne qui a écrit ces parchemins. Mais ils n'ont pas de cours de potion en art, alors pourquoi avoir emprunté les notes d'un camarade ? »

Je tend le dit parchemin à l'auror et croise les bras. Il faut qu'on décrypte les ingrédients présents et que l'on déduise de quelle mixture il s'agit.
 

Janvier 2019 L'esprit de Mademoiselle Cartwright est assez aiguisé. Elle comprend rapidement que c'est un parchemin codé, pour préparer en réalité une potion de Goutte de trompette des anges. C'est assez malin et effectivement je doute que ce soit l'élève tout seul qui ait imaginé quelque chose d'aussi élaboré. Quoi que, j'ai tout de même ces cerveau dans ma maison, ils ne sont pas tous à Serdaigle ! Le doute n'est plus vraiment permis, je me lève de mon fauteuil et part dans le couloir avec l'auror.

C'était prévisible, mais il manque un des élèves à l'appel. Le plus important de tous dans cette situation. Je me retourne vers ses camarades et demande simplement :  « Où est-ce que Wilkes est parti ? » « Il a dit qu'il allais aux toilettes monsieur »

Lancé de dé 2/3
Oui Bobos et Rose retrouvent l'élève du sac dans le couloir avec ses camarades pour l'interroger
Non L'élève a fuit et ils partent à sa recherche en suivant les indications de ses camarades

Les toilettes, vraiment ?... L'excuse bidon et toute faite. Je me dirige donc d'un pas rapide vers celles des serpentard. Bien entendu qu'on a des WC dans les salles communes aussi, vous imaginez avoir une envie pressante après le couvre feu sinon ?.... Je pousse la porte des Wc pour hommes et bien entendu je n'y trouve personne. Regardant autour de moi, je cherche tout de même un petit indice qui m'indiquerais que quelqu'un est passé par-là :
« Il a peut-être vidé le poison dans la cuvette pour dissimuler les preuves ? » C'est ce que font les moldus avec la drogue quand la police vient chez eux pour une perquisition. J'avais regardé une série TV qui parlais de ça, quand j'étais encore en Amérique avec Abigail. Et finalement avec le temps j'ai appris que les sorciers et les moldus sont parfois semblables. Nous avons tous des réactions humaines.

« Allez peut-être voir dans les toilettes des femmes, je vais chercher ici chez les hommes. Au cas où un élève rentre... Autant ne pas les perturber avec quelqu'un du sexe opposé. »

Janvier 2019 Un gros BOUM en prevanace des toilettes des femmes me fait sursauter. Je me saisis de ma baguette et ouvre à la volée la porte des toilettes des hommes, pour voir mon élève courir dans le couloir : ok là c'est vraiment suspect de fuir ainsi. Je lâche un juron en grec puis annonce en poitant ma baguette dans sa direction :  « INCARCEREM ! »

Lancé de dé 3/3
Oui Bobos parviens à lancer son maléfice d'entrave correctement pour appréhender le suspect
Non Le sort ne fait que trébucher Wilkes mais le ralentis légèrement dans sa fuite

Malheureusement ma baguette capricieuse fait de nouveau des siennes et le sort ne fonctionne pas comme il faut. A la place, le suspect trébuche juste, il se casse la figure et tombe en se prenant les pieds dans l'un des tapis. C'est déjà ça non ? J'espère que Mademoiselle Cartwright sait courir, les aurors sont en bonne condition physique non ? Pourtant pour plus de sécurité, je me lance moi aussi à sa poursuite en commençant à courir. AAAAH ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait de sport, c'est plus de mon âge tout ça ! Et le job ne mentionnait pas que je serais obligé de courses un potentiel mage noir dans la salle commune. J'ai pas signé pour ça, fichtre !

« ROSE ATTRAPEZ LE ! »

Manque de chance ma propre mal adresse me fait moi aussi chanceler en tapant dans une de ces foutus armes décoratives. Je jure et donne un coup de pied dedans avant d'annoncer :
«  Piertotum locomotor. EMPÊCHEZ CET ÉLÈVE DE SORTIR IL VEUT NUIRE A POUDLARD. » L'armure prend vie et se met en route avec ses semblables. Finalement, autant tirer profit de la situation non ? Par chance, il y en a tout du long du couloir, jusqu'au bout où il ne devrais pas tarder à arriver. Sa seule alternative, s'il ne veut pas foncer droit dans une armure, c'est de tourner sur la gauche dans le dortoir des filles de troisième année. Or... Les garçons ne peuvent pas y rentrer. Il faudrait qu'il fasse marche arrière pour pénétrer dans celui des garçons de deuxième année, qui se situe à ma hauteur.

Janvier 2019 Au moins cette après midi aura été riche en émotions et m'auras sorti de ma petite routine bien huilée. Mon plan fonctionne, l'élève se mange littéralement le mur, la porte du dortoir des filles lui refusant l'accès. L'auror bondit sur lui et récupère sans mal la fiole. Quand il supplie de ne pas être envoyé à Azkaban, je me sens frémir. J'aurais pu être à sa place. J'aurais pu me laisser envahir par la haine moi aussi, si mon histoire avais été différente.

Je me force pourtant à sourire quand Mademoiselle Cartwright me félicite en m’appelant collègue. C'est bizarre tout de même. Je n'avais jamais envisager la carrière d'auror, encore moins de chasser des mages noirs. J'ai beau ne pas être un mangemort extrêmiste, je sais que certains de mes intérêts sont peut-être un peu à la limite de la légalité.  
« Oui... Je suppose que vous allez devoir le ramener au Ministère pour l'interroger. » Je soupire et reprend mon souffle doucement, après cette course folle. Un pourri de moins je suppose, à moins qu'il ne soit qu'un gamin un peu trop influençable. Si c'est le cas, j'espère que le Ministère saura se montrer clément vis à vis de Wilkes.

« Je vais vous chercher son dossier scolaire, mademoiselle Cartwright... ça pourrais vous servir pour l'enquête. » Je lui adresse un sourire et part donc chercher le dossier en question dans mon bureau. Je note aussi rapidement mes coordonnées sur un parchemin, que je met en évidence sur la pochette cartonnée du dossier de l'élève et rejoint ma collègue du jour devant les cheminées, qu'elle va emprunter pour rejoindre le ministère avec le coupable. « Je vous ai joint mes coordonnées, au cas où... Vous auriez encore besoin de quelque chose, mademoiselle. » Ou plutôt envie d'aller prendre un verre avec moi. Mais ça, je n'oserai sans doute pas le lui dire de vive voix. Je me contente donc d'un petit sourire timide, quoi qu'inquiétant, et d'un signe de la main tandis qu'elle disparaît dans les flammes vertes.