Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Where there are no thorns there are no roses. Une matinée ensoleillée durant le mois d'Août.
La fin des vacances approchait peu à peu, emportant avec lui, les baignades et les folies. Les nuits estivales se raccourcissaient et la rentrée devenait peu à peu une réalité. Certains voyaient ces dernières semaines semblables à leur dernier moment de liberté avant une année surchargée. De mon côté, l’excitation était à son comble et j’avais hâte d’apprendre de nouvelles choses. Ma plume sur mon bureau n’attendait qu’une chose : écrire à nouveau. J’avais hâte de gratter à nouveau des parchemins, sentir ma plume glissait sur le papier et élucider des mystères. J’allais entrer dans un tout nouveau monde, celui de l’université et je me voyais déjà porter l’uniforme à merveille. J’avais déjà une idée de comment, j’allais m’organiser et le temps libre que je pourrais m’octroyer. Je n’étais pas le genre de personne à glander ou à ne pas suivre un cours. Au contraire, je m’installai toujours à la même place et j’essayais au mieux d’avoir réponse aux questions du professeur. Il m’arrivait d’avoir tort, mais cela faisait parti du processus d’apprentissage et il ne fallait pas en avoir honte. Se tromper était une étape clé du succès et c’était en chutant, qu’on apprenait le mieux. Puis, c’était pendant les cours qu’on avait droit à l’erreur et non durant l’examen de fin d’année. Réussir n’avait rien à voir avec le talent à mes yeux, seul le labeur permettait d’atteindre ses objectifs et décrocher une note suffisante. Je ne comprenais pas les personnes se pointant à un examen sans avoir lu un seul parchemin sur le sujet. Comment faisait-il pour dormir sereinement ? Il est vrai, je n’étais pas la personne la plus sereine et j’angoissais parfois pour pas-grand-chose. Seulement, être une excellente élève était l’une de mes plus belles réussites dans la vie et j’aimais me réconforter en pensant aux savoirs que j’avais accumulé. Je n’avais nulle envie d’être semblable au modèle féminin des Dimitrov, ne comprenant pas comment il était possible de s’épanouir de cette façon. Je voyais le savoir comme un pouvoir et peut-être que ce pouvoir pourrait rendre mon quotidien embelli.
Or, ce matin, je ne tenais plus en place depuis que j’avais reçu une lettre de mon université où je découvrais la liste des fournitures. Certains livres faisaient déjà partie de ma collection, mais je découvrais de nouveaux titres et j’avais qu’une seule envie : me l’approprier. Je possédais déjà une grosse partie du matériel requis suite à mes années à Durmstrang seulement, j’avais besoin de me réapprovisionner en termes d’herbes et de substances pour la confection des potions. L’un des ingrédients me fit sourire : du sang bleu de poulpe. Je me demandais bien dans quelle recette ce sang pouvait avoir son intérêt. Je gardais mon interrogation en tête, tandis que je dégustais mon petit-déjeuner tout en lisant attentivement le reste de la liste. Je cochais de ma plume les éléments que je possédais déjà et j’annotais ceux ayant besoin d’une remise en état. Il était temps que je fasse le tri dans toutes mes possessions et que j’achète en considération. Au vu de l’importance des achats, un tour à Gringotts s’imposait, possédant désormais un coffre-fort dans la banque depuis mon déménagement. Seulement, étant nouvelle, je ne savais pas où trouver tous les éléments et cela me rendait légèrement nerveuse. Certes, j’avais le temps, la rentrée n’était pas demain, mais j’aimais me préoccuper de ce genre de détail avant la date butoir. Puis, peut-être que je ne serais pas la seule étudiante au niveau du Chemin de Traverse. Finissant tout juste ma lecture, j’engloutis littéralement mon repas pour me hâter dans ma préparation. Ce n’était pas le moment d’apprécier le jus de fruit ou le bacon grillé de l’auberge où je séjournais depuis le début des vacances. J’avais une tâche à accomplir et je comptais bien m’y atteler rapidement. Puis, cette liste était une belle excuse pour que je me retrouve dans une librairie.
Pour me faire gagner du temps, je jetais un sort pour que la magie fasse le tri lui-même de mes affaires. C’était bien pratique et cela me permettait de prendre un bain et de me vêtir entre temps. Bien sûr, je vérifiais le travail accompli avec un œil critique et je n’avais pas perdu la main pour ce genre de sortilège. Prête, je mis ma veste et pris avec moi une petite sacoche bien pratique en termes de contenance possible. Une fois le nez dehors, je dus m’habituer à la clarté du jour et je clignais plusieurs fois des yeux avant de savourer la vue animée de ce chemin. Ma première étape était la banque pour avoir de quoi payer et j’aimais observer les gobelins travaillés. Certes, ce n’étaient pas les créatures les plus sympathiques, mais au moins, les gallions de mon père étaient en lieu sûr. C’était mon argent, mais mon père n’oubliait jamais de me rappeler que c’était d’abord le sien et que je devais être pleine de gratitude du fait de sa générosité. Il est vrai, je n’avais jamais manqué de rien en biens matériels. Cela compensait d’une certaine manière certains manquements. Mais je n’étais pas ingrate, loin de là. Être née dans une famille aisée avait des avantages indéniables et je n’avais pas besoin de me poser des questions sur certaines de mes dépenses. C’était une difficulté en moins.
Sortant de Gringotts les poches remplies de gallions, j’avais un sourire semblable à une petite canaille. Je n’étais pas particulièrement matérialiste, mais acheter de nouvelles était agréable. N’oubliant pas mon objectif de vu, je sortis la fameuse liste et je circulais entre les passants les yeux pointés sur le bout de parchemin au lieu de porter de l’attention à mon environnement. Toutes ces boutiques offraient beaucoup de possibilités et j’étais quelque peu perdue. J’avais beau circuler dans ce chemin depuis le début de l’été, je n’étais pas totalement acclimatée à toutes ces enseignes. Peut-être que le plus simple était de commencer par l’endroit le plus familier : Fleury & Bott. Or, en chemin, je fus déséquilibrée à cause d’un pavé surélevé. Pour éviter une chute humiliante, j’eus le réflexe de me rattraper à la personne à côté de moi, le bousculant au passage. Cependant, au même moment, un pot de fleur se fracassa littéralement à nos pieds. Sur le coup, j’eus un sursaut tout en me tournant gênée vers l’inconnu que je venais de bousculer. Surprise, j’en lâchais ma liste précieuse et le rouge me monta aux joues. Je balbutiai une excuse à l’adresse du jeune homme en question. « Je… Je suis vraiment désolée ! » J’observais la victime de mon inattention et en lançant un regard dédaigneux à ce pot de malheur, j’eus un éclair de lucidité. « Enfin, cela aurait pu être pire qu’une simple bousculade ! » Effectivement, si je n’avais pas eu ce léger déséquilibre, ce pot aurait été fracassé sur la tête de cet homme. Mon acte maladroit avait évité le pire et je ne pus m’empêcher d’avoir un petit rire nerveux. « Vous avez une drôle de relation avec les pots de fleur ! » Je m’abaissai, mettant la main dans la terre fraîche du pot fracassé et extrayant la fleur en question. Il s’agissait d’une unique rose rouge éclose et je ne pus m’empêcher de sentir son odeur en posant l’un de mes doigts sur la tige. Sur le moment, j’en oubliais la foule et surtout le jeune homme que je venais de bousculer.
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Ven 8 Nov - 14:53
Where there are no thorns there are no roses
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10.08.19 ▬ Chemin de traverse Que le temps passe vite, tout de même. La rentrée approche à grands pas et ce serait mentir de dire que je n'ai pas la boule au ventre. Les études supérieures, ce n'était pas dans mes projets. Mon avenir étais bien différent, déjà tout tracé à pourfendre le ciel sur mon balai de course la batte à la main. C'est nouveau pour moi de me dire que je vais retourner sur les bancs de l'école. Tantine a insisté, c'est à cause (ou grâce ?) à elle que je vais reprendre mes études. J'en ai les capacités, elle a tout à fait raison sur ce point : je suis un McGonagall et nous n’avons pas d'idiots dans la famille. Sauf ma Tante Mina selon Minerva, mais disons simplement que ma tante est spéciale. La divination se révèle être un art abstrait bien loin de l'esprit scientifique et cartésien dont fait preuve le reste de la famille. Toujours est-il que face à la science, elle a eu raison de s'obstiner à dire que j'étais un garçon, seule contre tous les médecins. Alors, je ne sais pas vraiment quoi en penser. Tout comme l'horoscope de la gazette du sorcier, que j'ai pris l'habitude de lire tous les matins.
Comme à mon habitude donc, la tasse de café à la main, j'emprunte le journal quelques instants à Minerva pour parcourir du regard la dernière page pour regarder ce que la voyante en charge des horoscopes a prévu pour les natifs du capricorne :
Votre conseil du jour : Journée propice au service à autrui avec un total désintéressement. Et c'est dans ce contexte que le ciel vous remercie par des bienfaits venant sur votre chemin, par enchantement !
Bon, c'est comme toujours assez vague. Tantine lève les yeux au ciel et me demande en souriant si les nouvelles sont bonnes. « On me conseille d'être serviable sans rien attendre en retour, pour une histoire d'équilibre cosmique. » La vieille sorcière rigole et hausse les épaules, avant de reprendre sa tartine. Lui rendant ensuite le journal je termine mon café et m'installe à la fenêtre de la cuisine pour allumer une cigarette et regarder ma liste de fournitures scolaires, arrivée la veille. « Je vais devoir racheter un uniforme, c'est certain. La robe que j'avais en septième année étais trop petite quand j'ai terminé ma scolarité, je me souviens qu'on voyais mes poignets. » C'est le malheur des grands. On grandi tous d'un coup, sans prévenir et ça ne semble ensuite jamais s'arrêter. 1m93, une grande asperge donc. Mais l'avantage c'est que j'ai enfin terminé ma croissance, ça n'iras pas plus loin. A l'école, j'avais tendance à ne pas me tenir droit pour ne pas me sentir trop différent face à mes camarades plus petits. Bien entendu, Minerva me réprimandais en me rappelant que ce n'étais pas bon pour la santé, et j'avais l'impression que tout le château me fixais quand je ne me voûtais pas légèrement pour avoir l'air plus... dans la norme dirons nous. Mais maintenant, je me rend compte que je ne peux rien y faire. Que c'est comme ça, que je tiens de mes parents qui étaient tous les deux très grands aussi. Surtout maman, qui en étant une femme mesurais tout de même 1m85.
« Et les manuels scolaires aussi. Puis les ingrédients chez l'apothicaire pour le premier trimestre. » En soi, c'est beaucoup de choses. Mon vieux chaudron a pris la poussière depuis Poudlard, tout comme le reste de mes affaires que nous avions trié Tantine et moi à mon retour de l’hôpital au début de l'été. Tout ou presque est à jeter, sauf les poudres diverses qui sont encore bonnes et utilisables. Il va y en avoir, des frais ! Mais j'ai l'avantage d'avoir eu un très bon salaire quelques années, avant que tout ne s'arrête subitement à cause de mon accident. Puis d'une retraite, désormais. Ah, une retraite à vingt et un ans... C'est ironique n'est-ce pas ? Mais disons que cette pension me permettras de suivre mes études sans m'inquiéter. Tantine pourrais très bien payer ce genre de choses pour moi, mais nos parents ont laissé de l'argent à leur mort pour ma soeur aînée et moi, afin de payer notre scolarité à Poudlard. Les McGonagall sont à l'abris du besoin, c'est un fait. Pourtant contrairement à d'autres familles nous n'étalons pas vraiment notre richesse. A quoi bon ? En plus, c'est assez vulgaire je trouve.
Terminant la saucisse dans mon assiette avec empressement, je monte quatre à quatre les escaliers de la petite maison de pré-au-lard pour aller me préparer et sortir faire des courses. En plus des fournitures scolaires, je dois également prendre du thé pour Tantine dans sa boutique favorite sur le chemin de traverse, elle arrive à la fin de son pot et m'a donc missionné d'en racheter pour elle. A son âge, Minerva ne sort plus beaucoup. Enfin disons surtout que la foule l'ennuie plus qu'autre chose et que donc, elle évite de sortir au chemin de traverse ou dans le centre de pré-au-lard, préférant des endroits plus calmes pour aller se promener et voir ses amis de longue date. Une fois habillé et préparé, me voilà donc en train de débouler de nouveau les escaliers. Tantine me réclame son bisou pour dire au revoir, et je m'exécute rapidement avant de sortir transplaner dans le jardin, direction le chemin de traverse.
Un crac sonore se fait entendre à mon arrivée sur la route commerciale britannique. Je titube légèrement en observant à quel niveau j'ai atterri. Pile en face de Fleury&Bott, comme prévu. J'esquisse un sourire satisfait, j'ai toujours été bon pour atterrir exactement là où j'avais prévu dans mes leçons de transplanage, si bien que l'examinateur du Ministère avais été surpris de me voir si précis. Prenant une grande bouffée d'air frais, appréciant l'odeur particulière de cet endroit je n'ai pourtant pas le temps de m'extasier plus. Quelqu'un me tombe dessus. Je me décale légèrement pour rattraper par réflexe la personne dans sa chute et sursaute en entendant un gros bruit juste à côté de nous. « Qu’est ce que c’est qu’ce binz !? » A l'endroit où je me tenais quelques secondes avant, un pot de fleur viens de s'écraser. Pas le temps de m'attarder sur la personne qui viens de m'éviter un traumatisme crânien. Enfin... pas dans l'immédiat. Je bafouille moi aussi quelques excuses confuses : « Non, c'est moi je viens de transplaner j'étais encore un peu désorienté, désolé. »
C'est à ce moment là que je me retourne pour tomber nez à nez avec une jeune femme blonde. Plutôt charmante je dois dire, qui doit avoir à peu près mon âge. Un léger accent la trahis bien que son anglais soit sans faille et elle renifle la rose qui viens de s’écraser à côté de nous. Je bafouille encore, de nouveau, comme un idiot. Finalement c'est la princesse qui m'a sauvé aujourd’hui, pas comme dans les contes de fée habituels. « Effectivement, ça aurais pu être bien pire. Merci beaucoup, vous m'avez évité un séjour à sainte-mangouste ! » Ils doivent en avoir marre de me voir là-bas ! Pour plaisanter d'ailleurs un infirmier avec qui j'avais sympathisé m'avais proposé une carte de fidélité. Passant une main dans mes cheveux noirs en bataille je m'efforce de ne pas trop rougir : « C'est vraiment pas de chance, j'étais venu faire mes achats pour la rentrée des classes et j'ai failli terminer à l'hôpital à peine arrivé ! »
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Lun 11 Nov - 19:55
Where there are no thorns there are no roses. Une matinée ensoleillée durant le mois d'Août.
Je n’étais pas particulièrement une personne maladroite. Au contraire, je ne tombais pas si souvent et la cause la plus habituelle était mon inattention. Il était si simple de reporter son regard sur quelque chose de plus intriguant qu’un chemin avec des passants. Puis, ce quelque chose était ma liste de fournitures et il est vrai que je voulais avoir les informations en tête pour éviter d’avoir des oublis. J’avais certes une bonne mémoire, mais au beau milieu d’une boutique, il était facile d’omettre un objet de la liste. C’était pour cette raison que je me récitais chaque item dans ma tête, en l’associant à un magasin type pour m’y retrouver. Le plus simple aurait été de réécrire toute la liste pour l’organiser de manière intelligente. Seulement, dans mon empressement, j’avais cédé à l’envie d’acheter et de découvrir mon futur équipement d’étudiant. A part les livres, je devais aussi acheter un uniforme et j’avais hâte de l’essayer. J’étais curieuse de découvrir l’accoutrement typique des élèves de Poudlard et revêtir moi-aussi cette tenue. Une nouvelle page s’écrivait, je rentrais dans la cour des grands et il n’était plus question d’étudier simplement pour le plaisir. Ces années étaient déterminantes pour mon projet professionnel et pour le moment, celui-ci n’avait pas à proprement parler un titre. Je n’arrivais pas à me décider sur le métier de mes rêves et je doutais qu’à la fin de l’année, la réponse me soit donnée. Ce n’était pas une décision qu’on pouvait prendre à la légère. Elle demandait beaucoup de réflexion étant donné son impact dans la vie. Je n’avais pas encore une idée précise de comment, je me voyais dans les années à venir et la seule pensée me hantant dernièrement était mes fiançailles. On avait tracé à ma place ma destinée, m’enlevant la possibilité de choisir la personne avec qui je souhaitais passer le reste de ma vie. Je n’avais pas de mot à dire apparemment. Ce futur engagement ne nécessitait pas de sentiments pour mon père, il voulait certainement se garantir une bonne alliance et se débarrasser par la même occasion de sa bâtarde. Je me sentais comme un objet balloté et je n’avais pas imaginé faire face à cette problématique à la veille de ma rentrée universitaire. Pourtant, cela me tombait sur le coin du nez et je n’avais aucune idée de comment réagir face à cette nouvelle. Comment devais-je me comporter avec lui désormais ? Nous étions destinés à nous connaître, qu’on le veuille ou non et faire la difficile n’était pas forcément la meilleure des solutions. Accepter. C’était déjà une première étape.
C’était une raison de plus du pourquoi, j’avais hâte de retrouver mon train-train de vie d’élève pour oublier ce genre de détail. Une fois, la tête dans mes bouquins, cette histoire survolerait à peine mes pensées, j’en étais sûre. Il n’y avait pas de date prévue contrairement à mes études et à mes examens. Ainsi, ce n’était pas un problème urgent. Je me berçai d’illusions, comme à mon habitude et c’était peut-être mieux pour réussir à dormir paisiblement. Cette journée s’annonçait merveilleuse et je m’en persuadais. Je devais me focaliser sur ma mission et rêver sur mon devenir en tant qu’étudiante. Enfin, je n’avais pas besoin de répéter en boucle cette pensée, étant donné que la liste avait éveillé toute mon attention. Au point d’être maladroite et de me réceptionner tant bien que mal sur un jeune homme. Celui-ci eut le réflexe de me rattraper et d’éviter une mauvaise chute. Seulement, rien n’arrivait jamais seul et un pot se fracassa à l’endroit même où se trouvait l’inconnu bousculé. Il sursauta lui-aussi et s’exclama vivement à ce sujet. « Qu’est ce que c’est qu’ce binz !? ». Or, mon cerveau eut du mal à comprendre son accent étrange et je ne compris pas tous les mots énoncés. Au ton employé, je supposais qu’il devait être surpris et s’écrier par rapport à l’incident. Le jeune homme reprit plus calmement en bafouillant légèrement. « Non, c'est moi, je viens de transplaner j'étais encore un peu désorienté, désolé. » Là encore, son accent me perturba, même si j’eus compris qu’il s’agissait d’excuses. Apparemment, il pensait être à l’origine de mon étourderie, du fait de son transplanage en pleine rue bondée. Devais-je pour autant le contredire à ce sujet et passer pour une personne pas douée ? Je me raclais légèrement la gorge en m’exprimant à mon tour. « Ce n’est rien. On a été tous les deux malavisés… »
Je n’aboutis pas plus ma réflexion et mon attention fut portée à la plante se trouvant auparavant dans le pot. Il s’agissait d’une rose rouge aux belles pétales et dévoilant à mes narines un parfum exquis. Je me laissais submerger par cette douce odeur durant plusieurs secondes, oubliant totalement mon environnement. Le rougissement à mes joues cessait et cela me permit de reprendre contenance. C’est à ce moment précis, que l’inconnu réagit à mes propos précédents avec sa relation étrange avec la plante. « Effectivement, ça aurait pu être bien pire. Merci beaucoup, vous m'avez évité un séjour à sainte-mangouste ! ». Sainte-Mangouste ? Peut-être faisait-il référence à un hôpital. « C’est plutôt à moi de vous remercier, vous m’avez évité une mauvaise chute. Vous devez venir de loin, non ? » Croisant son regard, je précisais. « Votre accent… Il me trouble. » Je souris bêtement alors que je sortis ma baguette et une légère étincelle en sortit. Le pot de fleur reprit son allure d’origine alors que le jeune homme s’adressa à nouveau à moi. « C'est vraiment pas de chance, j'étais venu faire mes achats pour la rentrée des classes et j'ai failli terminer à l'hôpital à peine arrivé ! » Sur le coup, je m’exclamai. « Vous aussi ? » Puis, je me rendis compte que je n’avais plus ma liste entre les mains et je lançais des regards paniqués autour de moi. Je ne m’étais pas rendue compte de l’avoir faite tomber. Pendant deux petites secondes, j’eus un moment de panique, avant de serrer ma prise au niveau de ma baguette et de murmurer tout simplement. « Accio Liste de fournitures. » Aussi vite perdue, aussi vite retrouvée. Je me relevais, en tenant le pot de fleur et la fameuse liste. C’est à ce moment-là que je me rendis compte que le jeune homme était particulièrement grand. Enfin, il avait la carrure d’un Scandinave en termes de hauteur, ce qui était fréquent à Durmstrang. Je rougis légèrement à nouveau, le fixant et lui tendant une main amicale. « Je m’appelle Ielena, enchantée… Le hasard fait bien les choses, car je dois moi aussi acheter des fournitures pour ma future rentrée universitaire. » Je n’avais même pas commencé mes emplettes que j’étais déjà encombrée par un pot de fleur. Je ne savais pas quoi faire de celui-ci et le laisser dans la rue me chagrinait un peu. C’était une plante, un être vivant à sa façon et j’étais sûr de pouvoir éclore tous les bourgeons de ce rosier. Enfin, je n’étais pas sûre qu’une discussion sur le jardinage serait particulièrement appréciée. Même si tout sorcier avait des notions élémentaires en botanique. Je fis un signe de tête vers l’enseigne de livres, en demandant. « Vous avez des manuels à acheter ? » La réponse était certainement positive, mais je le questionnai sur le ton de la discussion.
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Sam 23 Nov - 22:58
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10.08.19 ▬ Chemin de traverse La demoiselle est lle aussi venue chercher ses fournitures scolaires. Rien de biené tinnanté tant donné la période de l'année et le fait qu'elle semble avoir à peu près le même âge que moi. Mais vraisemblablement, mon accent la trouble si bien qu'elle me demande si je viens de loin. Je ne peux pas m'empêcher de rire à sa réflexion et secoue la tête : « Pas du tout, je suis juste un écossais pur jus. » Et encore, elle a de la chance que je sois sobre. Parce que quand j'ai un peu trop bu, je me met rapidement à parler en gaélique. Et là, bon courage pour comprendre quoi que ce soit ! Ielena, effectivement, elle doit être étrangère. Originaire des pays de l'est je dirais vu le prénom, et le fait qu'elle ne reconnaisse pas l'accent écossais. L'Anglais n'est visiblement pas sa première langue et je vais devoir faire attention à ne pas utiliser trop de mots d'argots qui pourraient la déstabiliser. J'esquisse un sourire en lui serrant la main et me présente à mon tour : « Ashley. Ashley McGonagall. »
Etant donné que nous sommes justes à côté de la librairie, la blonde me demande si j'ai moi aussi des manuels à acheter : « Oui quelques uns. Et ma gande tante m'a demandé de récupérer un livre pour elle, qu'elle avais commandé la semaine dernière. » Même à la retraite, Tantine continue encore de lire énormément. Surtout sur son suejt de prédilection, la métamorphose. J'ai un mot de sa part pour le libraire, afin de pouvoir récupérer le livre à sa place. Plutôt que de l'envoyer par hibou... Puis j'imagine surtout que ça doit être un sacré pavé pour qu'on doive venir le chercher sur place ! Certes, les hiboux m'impressionnent parfois quand je vois ce qu'ils peuvent porter mais tout de même les pauvres bêtes...
En compagnie de Ielena donc, j'entre dans la librairie tout en lui tenant la porte. Je prend garde à lever par réflexe mes yeux bleus pour voir si un autre pot de fleur ne risque pas de se casser sur ma tête et rentre bien vite à l'intérieur pour éviter tout nouvel incident. « Je vais rentrer en première année de Médicomagie. Et toi ?... » J'imagine qu'on peut se tutoyer, non ? Puis ça permettra de faire connaissance et de savoir si nous aurons des cours en commun selon nos filières respectives ! Si elle viens d'arriver au royaume-uni j'imagine qu'elle sera contente à la rentrée de voir une tête connue dans sa classe. Mine de rien, ça doit tout de même être un sacré changement de venir à l'étranger comme ça, dans un pays dont on ne parle même pas forcément la langue, ou pas très bien. Certes, la jeune femme semble avoir un très bon niveau d'anglais bien que ce ne soit à priori pas sa langue natale. Mais est-ce le cas de tous les élèves ? Sacré challenge, en tout cas. Et preuve de courage... Surtout depuis cette année, avec la situation qui s'est aggravée. Les attentats de la fête foraine, du manoir puis finalement de l'université elle même... Je pensais que beaucoup moins d'étrangers se seraient inscrits vu le climat actuel de la société magique Anglaise, mais il faut croire que non.
J'ouvre à mon tour ma liste de fournitures scolaires et regarde les manuels que je dois me procurer : « Autant commencer à chercher ceux dont nous avons besoin tous les deux. Comme la Biologie ! Je crois qu'on aura aussi ls cours de potions et d'herbomagie ensemble ! » Finalement, Ielena et moi allons avoir pas mal de cours en commun, étant donné qu'elle est en zoomagie et botanique. Les seules matières que nous n'aurons pas ensemble seront médecine et zoomagie. Tout le reste, nous allons probablement nous voir ! « Au moins, tu ne seras pas totalement perdue à la rentrée pour tes premiers cours, tu verras déjà un visage familier. Reste à voir dans quelle maison tu seras répartie... ça a toujours été mon moment préféré à Poudlard, la cérémonie des répartitions. A chaque élèves, j’espère que le choixpeau l'enverra dans ma maison, Serdaigle. Mais ce n'est pas toujours le cas. Et chaque élève te diras que sa maison est la meilleure des quatre. J'ai du respect pour les trois autres blasons, mais je trouve que le mien est le plus prestigieux, puisqu'il valorise l'intelligence, la curiosité et la créativité. »
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Sam 7 Déc - 13:56
Where there are no thorns there are no roses. Une matinée ensoleillée durant le mois d'Août.
Il semblerait que la maladresse me suive aujourd’hui. A son accent, j’avais cru penser qu’il était lui aussi étranger de ce pays. Or, j’avais tort à cent pour cent. C’était un Écossais et dans ses termes, un pur jus. Je me sentais un peu sotte tout d’un coup. Je n’avais pas vu le coup venir et je n’avais pas imaginé autant de différences entre les personnes vivant au Royaume-Uni. A sa réponse, j’émis un petit sourire tout en rougissant de ma bêtise. Il était normal d’être ignorante et je ne devais pas en faire tout un plat. Au contraire, je devais ouvrir mon esprit et la curiosité n’était jamais trop loin pour s’intéresser à son sujet. Je connaissais l’Écosse de nom, j’avais conscience que l’école de Poudlard s’y trouvait et que dans ce pays, on parlait un certain dialecte, me semble-t-il. Néanmoins, je n’avais pas imaginé entendre un tel accent et je devais familiariser mon oreille pour suivre ses propos. Même si j’avais un très bon niveau d’anglais, certains accents me semblaient plus dur à comprendre et je découvrais que l’accent écossais en faisait partie. Oubliant ce petit travers, je me présentais à lui, en indiquant seulement mon prénom et en lui tendant ma main. Il la serra à son tour et je pus mettre un nom à son visage. Son nom de famille ne m’était pas étranger, mais encore une fois, je n’arrivais pas à mettre la main dessus. N’ayant pas envie de me tromper à nouveau, je mis de côté mon interrogation, alors que je lui demandais s’il était lui aussi venu acheter ses fournitures. « Oui quelques-uns. Et ma grande tante m'a demandé de récupérer un livre pour elle, qu'elle avait commandé la semaine dernière. » Sa grande tante ? C’était bien gentil de sa part de récupérer ses livres. Je m’imaginais mal récupérer des livres à ma propre tante et sur ce point, c’était compliqué au vu de l’endroit où elle se trouvait à l’heure actuelle. « Votre grande tante ? Dis-je simplement, avant de commenter. Vous allez pouvoir faire d’une pierre, deux coups. »
J’entrai dans la librairie en compagnie d’Ashley alors que celui-ci s’était précipité pour m’ouvrir la porte et me laisser passer en premier. Un vrai gentleman. A nouveau, mes joues prirent une teinte rosée alors que mes yeux observaient les étagères contenant des centaines d’ouvrages. Ma bouche s’ouvrit quelque peu, appréciant cette vision et ayant hâte de découvrir les manuels de l’année. « Je vais rentrer en première année de Médicomagie. Et toi ?... » Lui aussi, en première année ? Je l’avais imaginé un peu plus vieux que moi. J’ancrais mes yeux clairs aux siens, avant de répondre à sa question. « Je vais moi aussi entre en première année, mais en filière de magizoologie et botanique. Voilà un point commun, celui d’aimer la science du vivant. » J’émis un petit rire. Mon regard se porta à nouveau sur les étagères et j’essayais de m’y retrouver dans tout ce capharnaüm. Je vis des livres sur les chants d’animaux fantastiques, mais nul en lien avec ma liste de fourniture. Je me sentais quelque peu perdue et pourtant, la librairie était normalement mon élément. Seulement, j’avais du mal à me concentrer et la boutique était loin d’être vide. Au contraire, il y avait pleins d’élèves à la recherche de leur manuel et ils s’échangeaient des banalités tout en saisissant leur livre. A côté de moi, Ashley étudia sa propre liste et en regardant par curiosité, je me rendis compte qu’on avait des ouvrages en commun. « Autant commencer à chercher ceux dont nous avons besoin tous les deux. Comme la Biologie ! Je crois qu'on aura aussi ls cours de potions et d'herbomagie ensemble ! » Effectivement, je me rendis compte moi aussi que nous serions dans la même classe pour trois matières différentes. Quel drôle de coïncidence de le croiser de cette manière dans la rue. Ainsi, Ashley était un futur camarade et c’était rassurant. Il semblait quelqu’un de sympathique et n’avait pas forcément des préjugés par rapport au fait que je sois une étrangère. « Au moins, tu ne seras pas totalement perdue à la rentrée pour tes premiers cours, tu verras déjà un visage familier. Reste à voir dans quelle maison tu seras répartie... ça a toujours été mon moment préféré à Poudlard, la cérémonie des répartitions. A chaque élève, j’espère que le choixpeau l'enverra dans ma maison, Serdaigle. Mais ce n'est pas toujours le cas. Et chaque élève te dira que sa maison est la meilleure des quatre. J'ai du respect pour les trois autres blasons, mais je trouve que le mien est le plus prestigieux, puisqu'il valorise l'intelligence, la curiosité et la créativité. »
Mon sourire s’étira et je constatais qu’on était un peu sur la même longueur d’onde. Il mentionna la cérémonie des répartitions et cela eut le don de m’exciter un peu. J’avais hâte de rejoindre une maison et j’espérais de tout cœur une en particulière : Serdaigle. Je ris quand il confirma lui-aussi que sa maison était la meilleure, alors qu’auparavant, il faisait allusion que chaque élève défendait ses couleurs en clamant la supériorité de leur maison. Ashley ne faisait pas exception à cette règle et je ne pouvais aucunement le contredire. « Effectivement, c’est plutôt rassurant d’avoir des visages familiers dans sa classe. La répartition… J’espère de tout cœur que ce choixpeau me fasse rejoindre ta maison ! Comment cela marche concrètement ? Quel est le pouvoir de ce chapeau ? » Je n’avais toujours pas compris comment leur système de répartition se faisait, c’était plutôt étrange à mes yeux et je me demandais comment un chapeau pouvait deviner nos intentions. Seulement, ma réflexion fut rapidement stoppée en entendant non loin de nous des gloussements d’élèves. L’une d’elles fit une remarque étrange. « Certaines personnes ont le don de vous faire fondre. » Faire fondre ? En lançant un discret regard dans leur direction, je me rendis compte qu’elle fixait Ashley. Je remarquai sans mal que l’une d’entre elle arborait un rougissement similaire aux miens, mais elle avait des étoiles dans les yeux. Par curiosité, je ne pouvais ignorer ce fait et je chuchotai doucement à l’oreille du jeune homme. « Tu les connais ? » Alors que je posais innocemment ma question, elles continuèrent de parler entre elles et s’exclamant sur un détail. « Il a une liste, lui aussi ! On va avoir une star du Quidditch à l’école ! » Quoi ? Je n’avais pas rêvé sur les termes employés. Un joueur de Quidditch ? Mon rouge aux joues s’accentua alors que ce simple mot me fit repenser à un amour passé. Je visualisais encore très bien les traits de ce garçon et sur mes lèvres, je me rappelais la sensation agréable d’un baiser, le seul et l’unique en question. Pourtant, ce doux souvenir fut obscurci par la suite de mes pensées, en me remémorant comment cette histoire avait brutalement pris fin. Une grimace apparut sur mes lippes alors que durant tout le temps de ma réflexion, j’avais dévisagé Ashley d’une drôle de manière. Gênée, je m’exclamai. « Excuse-moi… Je… J’étais dans mes pensées. » Toujours à côté de nous, les jeunes filles continuèrent à lancer des roses à mon camarade alors que j’étais troublée par tant de coïncidence.
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Where there are no thorns there are no roses (Ashley)
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