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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Alors qu’est-ce que je vous sers ? Surprenez-moi ! ✘ Théone :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Alcyone Greengrass
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Mar 7 Mai - 16:14


Alors qu’est-ce que je vous sers ? Surprenez-moi !
ft. Théo & Alcy


Alcyone observa son reflet une dernière fois dans le miroir de la salle commune des Serpentard. Les repas en famille avait toujours eu le don de la stresser. Trop habillée, trop décontractée. Pas assez si, trop de cela. De toute façon, cela n’irait jamais pour leurs parents. La seule chose positive dans ces moments là était la présence de Théo qui les faisait tourner en bourrique. Et ça l’Etoile, ça l’amusait. Il fallait reconnaitre que les parents Greengrass avaient certainement raté le coche avec leurs gamins. Un truc qui faisait que l’un comme l’autre, ils n’avaient pas la langue dans leur poche. Malgré la différence d’âge entre eux, Alcyone avait toujours vu son frère comme un modèle, cherchant à l’imiter depuis qu’elle était gamine. Ils avaient une complicité différente peut-être justement à cause de leur âge. Mais leur lien fraternel était une force dans cette famille aux idéaux parfois étranges… Théo, lui, avait franchi ce cap qu’Alcyone ne parvenait pas encore à frôler du bout du doigt : les envoyer balader. Eux et leurs idées déplacées. Eux et leurs avenirs déjà tout tracé.

La Serpentard plissa du revers de la main les plis de la robe qu’elle avait choisi. Blanche, forme patineuse. Le haut en une dentelle fine doublée. Sandales nudes. Ca n’irait pas de toute façon. Alors autant porter quelques bijoux qu’elle avait elle même créé. Histoire de bien enfoncer le clou. Un bracelet par ici. Un collier par là. Une bague. Le tour était joué. Une veste et un sac à main plus tard, la brune finit par quitter le nid des vipères.

C’était le week-end. Elle aurait préféré le passer le passer avec des amis ou encore avec Dimka. Mais il n’était pas possible de dire non aux repas de famille. Même Théo s’y pliait. C’était dire. Alcyone quitta alors la salle commune des Serpents pour se rendre au réseau de cheminée. Ses doigts fins se glissèrent dans la poudre de cheminette et sa voix annonça une place non loin du manoir des Greengrass. Elle s’arrêta d’abord chez une fleuriste pour pour prendre un bouquet. Histoire de ne pas arriver les mains vides et transplana jusqu’à chez elle. Alcyone n’avait jamais vraiment aimé cette vieille bâtisse. Seul l’élevage des Occamys à ses côtés la fascinait depuis qu’elle était gamine.

La brune poussa alors la porte d’entrée avec ses clés. Après tout, c’était chez elle même si elle passait l’année à l’Université. Elle tomba rapidement sur sa mère dans l’entrée. « Bonjour Maman ! » Une esquisse sourire, les bras qui se tendent pour offrir les fleurs. « Tu aurais pu attacher tes cheveux, ça fait désordre. Va au salon, ton frère y est déjà avec ton père. » Moi aussi ravie de te voir maman, pensa brièvement l’Etoile avant de lui tourner le dos pour rejoindre le reste de la famille. Apparement, l’appéritif se prenait autour de la table basse aujourd’hui. La Greengrass salua son père d’une bise et eu un vrai sourire soulagé en voyant Théo. Elle s’approcha pour le prendre dans ses bras et lui faire la bise. Elle lâcha un murmure amusé, profitant de leur proximité « Qu’est-ce que tu as fait à maman, elle est déjà d’une humeur de chien ! » Quatre verres étaient apposés sur la table, un elfe de maison vint apporter quelques amuses bouches. Ils avaient quelque chose à fêter ? Alcyone prit place dans le canapé, restant ainsi aux côtés de Théo. « Théodore, ouvres cette bouteille. » Leur mère tendait une bouteille au jeune homme tandis qu’Alcyone le regardait amusée. Seuls leurs parents persistaient à l’appeler de son prénom complet. Un truc qui avait le don de le faire grimacer. Il fallait avouer qu’ils avaient fait fort sur son prénom. Un arrière grand-père ou grand-oncle ? Leur père pris alors la parole : « Alors comment ça se passe à l’école ? » Alcyone leva un sourcil. Il parlait d’elle ou de Théo ? Depuis qu’il était devenu infirmier à Poudlard, c’était une source de dispute. Et leur père était grandement capable de faire ce genre de boutade stupide pour tenter d’ébranler le grand frère. Alcyone se contenta d’attraper un verre quand l’un d’eux lui fut offert. Et préféra répondre faisant l’innocente. « J’adore mes cours de photographie. J’ai d’excellentes notes. » Ils s’en fichaient. Déjà qu’à leurs yeux s’étaient une filière stupide. Mais cela amusait l’Etoile d’enfoncer le clou à ce sujet…

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Théo Greengrass
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Jeu 9 Mai - 18:49
Trop grosse cette surprise
ft: Alcydeboutcouché
Ce dîner aurait tout aussi bien pu s’appeler comment faire suer les parents en quelques leçons. Pourtant, Théo avant de pousser la porte de la maison avait décidé de faire un effort et de ne pas les enquiquiner. Allez promis, aujourd’hui il prenait sur lui, il essaierait de ne pas partir au quart de tour, il en était capable. La prochaine fois, il faudrait juste prévenir les parents qu’eux aussi ils avaient le droit de faire des efforts parce qu’à peine il avait posé un pied sur le carrelage qu’allez hop c’était parti pour la remarque la plus invraisemblable du monde « Tu t’es essuyé les pieds au moins ?! » Non mais voilà aussi, elle n’y mettait pas du sien, forcément que Théo allait pas non plus se montrer des plus charmants, surtout que ça va, ok il n’écoutait pas toujours ses parents, ne prenant que les choses intéressantes dans ce qu’ils disaient, mais l’éducation et le savoir vivre, il gérait un peu. C’est avec un immense sourire qu’il rétorqua « Bah qu’est ce que ça peut te faire, ce n’est pas toi qui nettoies… » Au regard qu’il se prit en retour, il avait fait mouche. De là dire que c’était judicieux, peut être pas, déjà que le père c’était jamais un cadeau, mettre sa mère de mauvaise humeur, c’était le meilleur moyen pour rendre cette journée horrible… après l’avantage c’était qu’elle n’allait pas l’appeler Coco à tout bout de champ… l’inconvénient c’est qu’il allait avoir le droit à son prénom complet et ça c’était vraiment pas pour lui faire plaisir.

Personne ne viendrait le sauver, aucune excuse était assez puissante pour esquiver alors même s’il savait d’ores et déjà que ça allait être long, que les sujets allaient tous être plus ennuyeux les uns que les autres ou qu’ils allaient être désagréables, parce que les deux Greengrass c’était des génies pour arriver à juger à tout bout de champ, non parce qu’à les entendre, leurs enfants faisaient exprès de ne pas suivre le chemin tout tracé. Alors… oui c’était un peu le cas, mais le chemin tracé, il était pas non plus très reluisant, personne n’aurait eu envie de le suivre. Au moins, il n’était pas tout seul, faisant mine de ne pas avoir remarqué que sa mère lui lançait des regards assassins, Théo demanda « Alcy est arrivée ? » Non parce que s’il y en avait bien une qui aidait à supporter tout cela, c’était la soeurette. Il se rappelait que trop bien de l’ennui mortel avant sa naissance, les repas à trois, un enfer, les critiques pleuvaient sans arrêt. Au moins, maintenant, ils partageaient et puis pouvaient s’allier et ça c’était quand même un sacré avantage. « Non, elle est en retard, comme toujours. » La mauvaise foi… Comme si quelqu’un était en retard dans cette maison, Théo roula des yeux, excédé par la critique avant de marmonner bien qu’assez fort pour qu’elle l’entende « Vieillir ça fait peur… ne plus être capable de lire l’heure, ça doit être dur quand même… » Une seconde, deux secondes et hop il se baissa pour éviter le projectile, trop prévisible. A croire qu’il avait été élevé ailleurs ou alors qu’il oubliait tout à chaque fois qu’il franchissait la porte, ah ça non, aucun risque, il n’oubliait pas qu’ils étaient chiants les parents… Franchement pour le coup, ça devait être des âmes sœurs avec pour seul but pourrir la vie de leurs gosses.

Une fois dans le salon, Théo dit bonjour à son père, qui lui au moins ne faisait pas de commentaires débiles sur la propreté des lieux. Quoi que les réjouissances ne durèrent que peu de temps puisqu’il commençait à parler des moldus, montrant le journal pour étayer ses propos comme quoi c’était de la vermine et qu’il l’avait toujours dit. Théo ouvra la bouche pour les défendre, par principe, sauf que c’était impossible cette fois-ci, il avait en tête Sélénya le jour de la fête foraine. Il préféra donc le lancer sur un autre sujet jusqu’à la frimousse d’Alcyone n’apparaisse dans son champ de vision, un sourire naquit sur son visage tandis qu’elle se rapprochait des deux gars. Il se laissa enlacer et réussi même à avoir l’air crédible lorsqu’il prétendit « Mais rien, qu’est ce qui te fait dire que c’est ma faute ? » Bien entendu, la mère en question en profita pour l’appeler par son prénom, faisant effectivement grimacer le dénommé Théo… mais comment ils avaient fait pour choisir un prénom aussi ringard . Etant donné qu’elle l’appelait comme ça que lorsqu’elle était énervée, ce qui était pas pire qu’être appelé Coco ne nous mentons pas, il glissa à sa sœur « Je l’ai probablement vexé, deux fois en l’espace d’une minute… » Il attrapa néanmoins la bouteille qui lui était tendu pour l’ouvrir, comme quoi, il n’en faisait pas non plus qu’à sa tête.

Tandis qu’il jouait au fils modèle pendant une dizaine de secondes, le temps de faire sauter le bouchon et de remplir les verres de chaque membre de la famille, leur père posa une question. A quel moment ça l’intéressait lui de savoir comment ça se passait là-bas, que ce soit pour Alcy ou pour Théo d’ailleurs. Ce dernier s’apprêtait à répliquer un truc pas forcément sympathique, néanmoins Alcy fut plus rapide et se payait leur tronche en racontant que pour elle ça se passait bien. Théo hocha la tête confirmant les dires de sa sœur « C’est les échos que j’ai eu aussi, elle est douée. » Un regard vers la soeurette pour lui montrer qu’il ne la soutenait pas pour souler les parents mais bien parce qu’il le pensait sincèrement. Elle était douée, elle avait toujours été douée, ils étaient les deux seuls à ne rien voir, parce qu’ils avaient des œillères les empêchant de dévier de ce qu’ils avaient prévu mais Alcy avait du talent et avait bien fait de ne pas avoir courbé l’échine pour faire plaisir à ses parents. Bien évidemment, parler des études d’Alcy, ça ne plaisait pas et chacun des enfants se prit un regard noir de la part des deux parents – unis jusqu’aux regards noirs, ça aurait presque pu être mignon – « C’est une perte de temps. » C’était donc parti pour les hostilités ? C’est sans aucun problème de conscience que Théo rétorqua « Venir ici aussi c’est une perte de temps. Qu’est ce qu’on n’accepte pas comme sacrifice pour faire plaisir à sa famille, n’est-ce pas ? » S’il était ironique, il ne s’attendait néanmoins pas à ce que les deux parents hochent la tête d’un air entendu. Il glissa un regard vers Alcy pour voir si elle comprenait ce qui se passait. Ils étaient un peu bizarre, comme s’ils savaient quelque chose que Théo ignorait, Alcy était dans la confidence ou bien ? Bon, bah en attendant qu'il sache, autant boire un coup et faire signe à la soeur d'en faire autant, non parce que ça allait être long, autant se mettre en condition, même si dans deux minutes, ils allaient se prendre une réflexion, autant prendre des gâteaux apéritifs et de les manger tout en envoyant les coques des pistaches sur la table, visant volontairement à côté du bol... de la provocation... Théo ? Mais non jamais.



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Alcyone Greengrass
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Dim 7 Juil - 20:18


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ft. Théo & Alcy


La seule chose qui plaisait à Alcyone quand elle se rendait à ce genre de repas ? La complicité qu’elle avait son frère ainé. Elle et Théo, malgré leur différence d’âge avaient noué un lien fort face à l’adversité parentale contre laquelle ils s’unissaient sans se lasser. Alcyone avait tenté de faire un effort vestimentaire pour plaire un peu à sa mère et pourtant se fut une remarque capillaire qui fusa. C’était insupportable. Ce n’était jamais assez. Ce n’était jamais bien. C’était toujours une pique, une remarque désobligeante. Une remontrance dissimulée derrière des paroles doucereuses. Insupportable. La dernière des Greengrass avait l’impression que quoi qu’elle dise, ça n’irait jamais. Parfois, elle s’amuserait bien avec un retourneur de temps. Juste pour tester la réaction de ses géniteurs si elle changeait ses propos.

Merlin que la journée allait être longue. Heureusement lorsqu’elle gagne le salon, le poids qui reposait sur ses épaules s’estompa légèrement en voyant le visage rassurant de son frère. Elle ne put s’empêcher de le prendre dans ses bras et lui demandait ce qu’il avait fait pour que leur génitrice soit déjà dans un tel état. Ce dernier eu un sourire qui en disait long et lorsqu’il lui avoua l’avoir énervée deux fois en moins d’une minute, Alcyone ne put s’empêcher de rire. « Tu cherches à établir un record ou quoi ? » La brune lui lance un regard complice et amusé. Elle l’observa silencieusement ouvrir la bouteille de champagne tandis que des petits fours étaient disposés sur la table basse. Alcyone se laissa tomber dans le canapé alors que Théo remplissait les verres. La question impromptue de leur père prit légèrement Alcyone par surprise mais elle ne peut s’empêcher de répondre avec un léger sous entendu. Et Theo ne peut s’empêcher d’enchérir. Même si c’est une façon de provoquer, la brune lui glisse un regard, un léger sourire aux lèvres. Au milieu de cette famille de fous, c’était le seul a bien vouloir croire en son talent. D’une oeillade, elle le remercie silencieusement. Toutefois leur père, lui, leur lança un regard noir. Même s’ils avaient toléré le cursus artistique, dans le fond, ils n’avaient jamais approuvé le choix d’Alcyone. Heureusement d’autres personnes l’encourageaient.

« C’est une perte de temps. » Connard pensa fortement Alcyone à ses paroles. Elle allait répondre mais Theo fut bien plus rapide. L’expérience de l’âge ? Il lui aurait certainement fichu une tape derrière la tête si elle avait prononcé ça à voix haute. La réaction de leurs parents fut étrange alors qu’ils se regardèrent comme s’ils y avaient quelque chose d’implicite qui venait d’être prononcé. Et cette chose, seuls eux étaient au courant. Alcyone n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir davantage. Theo lui glissait son verre entre les doigts et c’était une très bonne idée. Autant prendre du courage. Et si sa tête pouvait lui tourner légèrement, ça serait d’autant plus agréable pour supporter cette mascarade familiale… La Greengrass leva légèrement son verre et déclara, légèrement ironique. « A la famille ! » Elle porta sa flûte à ses lèvres et se délecta durant quelques secondes du liquide pétillant qui vient glisser sur sa langue. Elle attrape un petit four et voulu enchainer rien que pour titiller ses vieux. « D’ailleurs j’ai rendez-vous avec une cliente ! Et pas n’importe qui ! » Elle voulait annoncer fièrement que Madame Yaxley avait été attiré par son travail. Une Sang Pure bien comme il faut. Comme ses parents aiment. « C’est pour fêter ma réussite ce champagne et petits fours ? En tout cas, ma cliente c’est… » Elle fut couper dans sa phrase par sa mère qui parle plus fort. « Non, ce n’est pas pour ça voyons. » Sa mère pris quelques gorgées de son verre du bout des lèvres avec ses élégances fanées qui la caractérisait. « Mais tu n’as pas tord, nous fêtons bien quelque chose ». Alcyone observa un instant ses parents puis regarda Theo pour le sonder silencieusement. Il semblait aussi perplexe qu’elle. Qu’est-ce qu’ils avaient encore fait ces deux là ? « Vous allez divorcer ? » Sa mère la fusilla du regard. « Ca suffit, c’est sérieux ! » La voix était tranchante et Alcyone se cacha dans sa flute buvant à nouveau. Bordel qu’est-ce qu’ils allaient annoncer ces deux fous ? L’Etoile s’enfonça dans le canapé comme si cela suffirait à la protéger. Elle sentait clairement que ce qui allait venir était forcément une mauvaise nouvelle. Pour eux. Si les parents fêtaient la chose, c’était forcément que ça n’allait pas leur plaire. Alors se muant dans un mutisme, Alcyone attendit qu’ils daignent annoncer la sentence.  S’intriguant devant ce suspens, cette solennité qui prenait place. Elle n’aimait pas ce qui se tramait. Tout comme Theo, elle avait avec le temps, pris l’habitude de ne pas faire confiance à ses parents. Ils n’étaient pas aimant. Pas fier de leurs enfants. Elle se demandait souvent pourquoi ils en avaient eu…

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Théo Greengrass
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Ven 12 Juil - 16:32
Trop grosse cette surprise
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Ce dîner aurait tout aussi bien pu s’appeler Mais pas du tout, est ce que Théo était du genre à vouloir établir des records de la sorte ? Bon oui, probablement que c’était ultra marrant de faire suer sa mère, bon et son père aussi. En fait c’était un emploi à plein temps, mais pas rémunéré pour le coup. Et puis, il savait aussi une chose, c’était que malgré tout sa mère lui pardonnait assez facilement, contrairement au paternel qui pouvait faire la tronche pendant des jours et des jours, ce qui était quand même ultra frustrant pour Théo qui avait toujours eu envie de le secouer dans ces moments-là. Au pire, si elle lui faisait la tronche à lui, peut être que pour une fois, elle éviterait de s’en prendre à sa soeurette, ce qui était un mal pour un bien parce qu’on va pas se mentir les relations des deux filles n’avaient jamais été autrement qu’houleuse et que s’il pouvait, autant éviter que la mère s’en prenne uniquement à sa fille.

D’ailleurs si c’est Théo qui avait ouvert les hostilités avec son adorable mère, c’était son père qui ouvrait les hostilités envers les deux enfants. Allez bim, directement histoire de les mettre dans l’ambiance ça commençait à tacler. Théo jeta un coup d’œil à son verre, à celui de la soeurette, puis à la bouteille… Une seule bouteille n’allait pas suffire pour supporter tout cela s’ils commençaient d’ores et déjà, après quoi cinq minutes dans la demeure familiale et qu’ils faisaient des cachoteries comme deux gosses… à croire que les rôles s’étaient inversés sans qu’on prévienne Théo. Il se retint de pousser un soupir en entendant la phrase d’Alcy… et quelle famille. Ils s’étaient décidés à être chiant aujourd’hui et ça se sentait. A la limite, peut être même qu’il aurait mieux valu qu’il y ait d’autres membres, genre les oncles et tantes, ou les grands parents parce que là, les parents étaient tellement dans l’optique de montrer que leurs enfants avaient réussis que tout d’un coup, ils les assumaient voire même arrivait à positiver sur leurs carrières alors qu’en privé, ce n’était même pas la peine d’y compter. Tant pis, il faudrait supporter les remarques incessantes et se dire qu’ils auraient la paix… jusqu’à la prochaine réunion familiale.

Si l’ainé de la famille était tout ce qu’il y a de plus provoc, sa cadette n’était pas en reste, après le cursus qui déplait, voilà la passion qui déplait. Pour le coup la réaction physique des parents fut immédiate, hop le visage qui se ferme un peu plus, si si c’était possible et ce fut un exploit qu’elle arrive à placer deux phrases… Cette fois, ce fut la mère qui intervint pour couper Alcy sans le moindre état d’âme et puis son voyons voulait tout dire et était complètement insultant pour le coup mais pas du tout surprenant. Il faut croire qu’ici on ne fêtait que ce qui intéressait les parents. Pourtant, ils auraient pu être fiers quoi trois secondes, ou faire semblant parce que si dans une dizaine d’années Alcyone devenait célèbre pour ses créations, ils allaient bien être obligé de l’assumer. D’ailleurs, Alcy ne s’était pas trompé, il y avait quelque chose à fêter, parce que c’est vrai que maintenant qu’il y réfléchissait, Théo se disait que ça aurait été trop gentil de leur part d’accueillir les enfants avec du champagne pour le plaisir… Ils fêtaient quoi, ah ça bonne question et le regard d’Alcy se planta direct sur Théo, genre… elle était pas gonflée la soeurette comme si on le mettait au courant en amont – chose qui déjà n’arrivait pas – mais qu’en plus il ne lui disait rien pour garder l’effet de surprise. C’était jamais une bonne surprise avec les parents donc il aurait été humain, il aurait prévenu la demoiselle.

Et la question qui tue, non mais franchement, fallait l’oser celle-là, forcément que Théo ne s’y attendant pas s’étouffa avec son champagne – ça va déjà il ne cracha sur personne sous l’effet de surprise, c’est une bonne chose -. En tout cas, ça sembla fortement agacée leur mère qu’Alcy puisse poser ce genre de questions. Ah oui, elle était définitivement d’une humeur de gobelin maintenant, il faut dire que si ses deux gosses s’y mettaient, forcément que madame, ça l’énervait. Est-ce qu’elle leur annonça la bonne nouvelle pour autant, mais pas du tout, le suspens c’est mieux. Ou alors, ils voulaient jouer aux devinettes… mais qui fait ça sérieux ? Théo proposa donc, joueur « Un vieux de la famille est mort et avec Alcy on est ses seuls héritiers ? » Et hop un regard noir du père peut être qu’il valait mieux éviter de continuer sur cette lancée. Théo resta donc silencieux quelques instants, espérant que par son silence et le silence de sa sœur, ça délierait la langue d’un des deux parents, mais non, pas du tout, ils restaient silencieux, buvant leur verre avec ce petit sourire satisfait. Qu’est ce qui les mettait en joie habituellement… quand un des enfants faisait, sans broncher, ce qui lui était demandé, ce qui en cette année scolaire était pour le moins raté, les deux avaient décidé de faire ce qu’ils voulaient sans demander l’avis des parents, ce qui avait été un bon sujet de conflit là aussi. Donc pas les études d’Alcy, pas le travail de Théo. L’argent était un moteur pour eux ou une promotion mais étant donné le poste de chacun, c’était très peu crédible, sans parler du fait qu’ils n’auraient pas fait tant de cachotteries pour juste étaler leurs réussites aux yeux de leurs enfants, qui s’en tapaient carrément en plus. Théo pencha donc la tête « Vous avez fait un contrat juteux pour les Occamys et vous avez gagné plein d’argent ? On fête ça ? » Quoi c’était déjà arrivé une fois, ça pouvait se reproduire et puis ça avait permis au paternel de rappeler à quel point il était bon dans son domaine… aucune modestie.

Leur mère ayant décidé que vraiment ce jeu des devinettes était ultra cool. Elle se contenta de répondre par énigme « ça ne concerne pas les Occamys, mais c’est bien un contrat pour lequel on s’est engagé. » C’était dit très bizarrement, vraiment, Théo sentait peu à peu que ça allait être une arnaque, c’est un peu dubitatif et pas des plus rassuré qu’il demanda « ça nous concerne ? » Pourvu que non, il jeta un nouveau regard à sa soeur plutôt que de regarder ses parents et leurs expressions, est ce qu'elle aussi trouvait que ça sentait pas très bon cette histoire?


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Dim 21 Juil - 23:38


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Alcyone ne put s’empêcher de donner un léger coup d’épaule complice à son frère alors qu’elle lui demandait s’il cherchait à établir un record personnel concernant la mise en pression de leur génitrice. A eux deux, ils s’y prenaient parfaitement pour les rendre fous. Leurs progénitures n’avaient rien des héritiers parfait dont ils avaient pu rêver. L’un avait envoyé promener les traditions et sa carrière, quand l’autre espérait percer dans un milieu artistique fermé. Rien que là, les deux jeunes Greengrass avait raté dans les consignes des géniteurs. Les relations avaient toujours été tumultueuses. En particulier entre Alcyone et sa mère qui n’avaient pas la même vision des choses. Et si la brune avait toujours laissé les lubies parentales de côté, jouant les petites filles sages dès qu’ils étaient dans les alentours ou lors de leurs soirées mondaines stupides, elle avait toujours pensé qu’elle serait ainsi tranquille.

Mais aujourd’hui, ils étaient particulièrement en forme leurs géniteurs… Les réponses fusaient du tac au tac. Les piques aussi. Après tout, il fallait bien que les enfants aient quelque chose d’eux. Et cette verve naturelle et langue si bien pendue d’Alcy et Théo venaient bien de quelque part. Toutefois Alcyone se demandait ce qu’il était en train de se passer. Les parents semblaient presque tendus. Et depuis quand ils ouvraient du champagne ces deux là ? Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir à fêter de si exceptionnel ? Cette famille hostile ne fêtait jamais rien. C’était à se demander comment Theo et Alcyone pouvaient être si solaire dans une demeure si austère. Alcyone continua à parler comme si quelqu’un allait s’intéresser à ce qu’elle racontait hormis son frère qui était déjà au courant. La brune s’arrêta de parler alors que sa mère la coupa dans son élan sans retenir une grimace agacée. Plus les années avançaient, plus elle comprenait pourquoi Theo se fichait complètement d’eux. Au final, il se pliait de temps en temps à ces rencontres stupides mais vivait sa vie comme il l’entendait. Plus d’une fois Alcyone s’imaginait faire la même chose, espérant qu’un jour, elle ne serait plus blessée par leurs paroles dédaigneuses. Pourtant chaque entrevue était une épreuve pour son moral.

Tant qu’elle le pouvait encore l’Etoile s’amusa un instant de la situation, leur demandant s’ils comptaient divorcer et eut un petit rire alors que Theo toussait à côté d’elle alors qu’il buvait tranquillement son verre. Elle lui adressa un sourire malicieux tandis que la mère s’agaçait toujours davantage. A son tour, Théo proposa une probable bonne nouvelle et Alcyone ne put retenir un rire avant de se cacher derrière son verre, buvant une longue gorgée, devant le regard courroucé de ses parents. Le silence s’instaura alors. Les frangins espérait avoir des réponses concernant cette mascarade. La proposition suivante de Théo sembla adoucir légèrement les géniteurs.

Toutefois la réponse apportée fit légèrement frissonner Alcyone. Et la question de Théo inquiéta la brune. Elle avait pensé la même chose. Est-ce que cela les concernait ? Pourquoi seraient-ils engagés dans cette mascarade sinon ? Le père prit alors la parole pour répondre. « En quelque sorte ça touche toute la famille, mais une personne en particulier. » Il tourna alors le visage vers Alcyone qui l’observa silencieuse sans comprendre. Nerveusement, ses doigts tapotèrent le cristal de la flute. Elle jeta un regard en coin à son frère comme s’il parvenait à y voir plus clair qu’elle mais elle ne rencontra que l’ambre de ses iris assombries. « Félicitations Alcyone, tu es officiellement fiancée depuis quelques jours. » L’Etoile ouvrit la bouche pour répondre mais la referma aussi rapidement. Elle n’avait certainement pas compris. Non. Elle n’avait pas bien entendu ou son père se fichait d’elle car elle et Théo les avaient trop fait suer depuis leur arrivée. Le verre de son géniteur cliqueta contre le sien tandis que son sourire tordu accaparait son visage. La Greengrass, figée depuis plusieurs seconde se tourna vers la seule bouée présente ici. Le regard perdu elle cherchait une aide silencieuse auprès de son frère. Puis c’est le bruit de son verre s’écrasant sur le sol qui la sortie de sa torpeur. Elle regarda un instant le verre brisé autour de ses pieds. Le liquide qui imprégnait le tapis alors que sa mère se levait d’un bon. « Mais quelle gourde ! » Alcyone se dressa devant sa mère, l’orage s’éveillant dans ses yeux. « Qu’est-ce que vous racontez ? » Les assassines d’Alcyone tremblaient de plus en plus à mesure que la nouvelle faisait son chemin dans son esprit. Le père se leva à son tour allant ouvrir le tiroir d’une commode revenant avec un écrin. « Ce jeune Dimitrov avec lequel tu fricottes… Et bien, nous avons officialisé l’union. Tu seras sa future femme. » Et lui son futur époux. Mais dit ainsi cela aurait été trop mettre en avant la femme bien sûr. Non bien sûr. La femme n’était qu’un pion. Un objet. Un faire valoir. Le père ouvrit l’écrin et une bague de fiançailles se matérialisa devant ses yeux. Et alors qu’il lui tendait l’objet, la brune d’un mouvement non contrôler fit voler le tout au loin, la bague allant s’échouer au sol. « ALCYONE ! » hurla le père brusquement faisant sursauter sa fille par la même occasion. Mais déjà elle n’écoutait plus rien. Son regard se tournait uniquement vers Théo. Une supplique silencieuse au bord des lippes. Aide moi.

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Dim 28 Juil - 18:42
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Ce dîner aurait tout aussi bien pu s’appeler Pas facile de comprendre où les parents voulaient en venir. Ils possédaient toutes les cartes et semblaient réellement se délecter que leurs enfants ne trouvent pas. En même temps, Théo aurait bien voulu leur expliquer que leurs esprits tordus n’avaient jamais été capté par leurs enfants. Leur vision du monde était archaïque et ne collait plus avec la réalité mais plutôt que d’évoluer avec leur progéniture, ils campaient sur leurs positions et essayaient – vainement – d’attirer leurs enfants dans ce monde qu’ils semblaient apprécier et qui faisait horreur à Théo. Une vie comme la leur, non merci, il cédait sa place – par contre pas son héritage, faut pas non plus exagérer -.

S’ils s’étaient amusés, aux dépens de leurs parents, se saisissant de chaque prétexte pour les embêter, ce qui fonctionnait à chaque fois. Tout se stoppa subitement avec la prise de parole du paternel. Oh, oui, ça sentait les ennuis à plein nez. Ça touchait toute la famille, ça aurait été beaucoup mieux que ça concerne que les parents à vrai dire, ça aurait permis aux deux enfants de souffler un coup. Une personne en particulier, là aussi, c’était une façon de dire les choses qui n’avait pour seul but que l’agacement chez les deux personnes pas au courant. Sauf que,  s’il ne prononça pas directement le prénom de la personne qu’il allait faire suer, son regard, en revanche, se posa sur Alcyone, faisant froncer les sourcils à Théo automatiquement. Il sentit bien que sa sœur le regardait mais difficile de lui lancer un regard réconfortant quand il sentait que la situation leur échappait totalement à tous les deux.

L’incrédulité se peignit sur le visage de Théo tandis que son père annonçait, comme si c’était une victoire, quelque chose de positif dans la vie des gens, des fiançailles pour le bébé de la famille. Il fallut bien quelques secondes pour que l’horreur de la situation fasse sens dans l’esprit de Théo. A quel moment, ça se fêtait ce genre de choses ? Le tintement de deux verres s’entrechoquant fit secouer la tête du sorcier qui tourna la tête, sidéré, vers ce bruit. Sérieusement ? Alcyone ne venait quand même pas de trinquer à cette nouvelle ? Au vu de l’incompréhension dans son regard clair, du bras tendu de son père, Alcyone avait subi plutôt qu’autre chose tout ceci et ne prenait pas vraiment la nouvelle avec bonheur. En même temps, elle aurait pris la nouvelle avec plaisir, ça aurait complètement pris au dépourvu Théo qui se serait demandé dans quelle famille de barge il était réellement tombé. Là, il pouvait encore se rassurer en se disant qu’ils étaient deux normaux chez les… tarés.

C’était trop pour Alcyone, sous le choc, ses doigts se desserrèrent de la coupe qu’elle tenait qui s’éclata sur le sol. Oui bon les tapis n’évitent visiblement pas les verres de se casser. À la limite, c’est sympa, ça imbibe pas mal les liquides… même si clairement, c’était du gâchis de champagne. Preuve en est, qui est ce qui ramena sa fraise en ronchonnant, maman en carton. Le regard de Théo se posa sur elle, s’agaçant de ce reproche « ça va on est des sorciers, on est encore capable de réparer une flûte à champagne. »

Rationaliser, il fallait qu’il rationalise, ils n’avaient pas pu faire ça ? Ils n’étaient quand même pas aussi arriérés. C’était une blague de mauvais goût, ils n’avaient juste pas le talent de leurs enfants pour l’humour. Alcyone posa une question, sa voix démontrant à la perfection que tout cela la dépassait et ne lui plaisait pas le moins du monde. Théo n’était pas en reste, restant immobile, silencieux, observant leur père se lever comme si de rien était. Pire encore, sa démarche démontrait toute la satisfaction qu’il éprouvait. Il sortit d’un tiroir un écrin, rendant tout cela encore plus réel, ce n’était plus que des mots, ça devenait matériel.

L’explication était pour le moins surréaliste. A quel moment, fricoter avec quelqu’un débouchait automatiquement sur des fiançailles ? S’il avait été un peu moins pris au dépourvu avec cette annonce, il aurait fait de l’humour en annonçant qu’il fricotait de son côté avec une née moldue, qu’il allait de ce pas la demander en mariage alors. Mais pour le moment, son esprit semblait bien incapable d’une telle prouesse.

Déjà que l’annonce était un choc en soi, voilà que le paternel s’attendait à ce qu’Alcyone tende sa main bien docilement, acceptant sans broncher ce futur pas des plus heureux qui lui était offert. Alcyone décida autre chose, envoyant valser l’instrument visant à faire d’elle une poupée, un jouet, une récompense, une offrande. C’était exactement ça, elle était offerte comme si elle n’était pas en mesure de faire des choix, de faire entendre sa voix. Evidemment, le fait de ne pas se soumettre bien docilement fit hurler le père, ramenant Théo bien vite à la réalité. Il sentit le regard de sa sœur se poser sur lui et hocha la tête avant de se lever pour ramasser la bague. Si c’était lui qui la détenait, personne ne pourrait forcer Alcyone à la porter contre son grét’inquiètes j’oublie pas que maman doit récupérer la bague tôt ou tard. Il fit rouler le bijou entre ses doigts, pensif. Il pouvait cracher sur la famille du fiancé parce que c’était quand même une belle bande de tarés ceux-là, même si Dimka était loin, bien loin, d’être le pire, sauf que ce n’était pas le fait que les parents pourrissent à Azkaban le problème, ça aurait pu être avec une famille où tout le monde était adorable et respectueux des filles que ça n’aurait rien changé. Le problème, c’était qu’ils forçaient la main à Alcyone, qu’elle ne voulait pas de ce mariage. Son regard se posa sur son père « Ce n’est pas à vous de choisir son fiancé. Aux dernières nouvelles Alcyone n’est pas débile. » Un regard rempli de froideur en direction de leur mère avant de reprendre la parole. « Ni même une gourde. Si elle avait eu envie de se fiancer, vous seriez au courant. » Son regard se planta finalement dans le regard de sa soeurette, quelles étaient ses limites ? Où s’arrêtait son courage ? « Personne ne peut t’obliger à faire ce dont tu n’as pas envie. » Sauf que pour se libérer de cela, il fallait dire merde à l’héritage, merde à ce nom de famille. Il ne le disait pas à haute voix mais son regard remplit de défi était assez clair, il était son allié et il irait jusqu’au bout à ses côtés quitte à ce que les deux perdent tout, elle en valait la peine. C’était juste à elle de choisir.

Il ne la laisserait pas tomber, si elle faisait le choix du refus, il acceptait de l’héberger et à rentrer ouvertement en guerre avec ses parents, avec leur famille en général, voir même ces foutus Dimitrov. Quelque part, ne nous mentons pas, il était même prêt à éliminer le fiancé pour permettre à sa sœur d’être libre. Dire que lui avait juste dû jurer qu’il ne se marierait pas à une sang-mêlé et qu’il ne ferait pas d’enfants au sang impur. L’équité entre les enfants, ce n’était pas trop ça chez les Greengrass. « Elle fera ce qu’on lui dit. » Le ton était sans chaleur, c’était un ordre ne laissant la possibilité à aucune discussion. Est-ce qu’il était autorisé de lui faire bouffer la bague ? S’il s’étranglait avec l’accord était caduc ? Evidemment ça aurait été trop beau d’avoir juste un parent chiant mais non, ils avaient décidé de montrer toute l’entente de leur merveilleux couple, puisque la mère prit la parole, fataliste pour le coup « C’est officiel, les lettres annonçant cette merveilleuse nouvelle ont déjà toute été envoyées. » Ah oui, ils ne perdaient pas de temps, ah pour l’annoncer aux enfants, ils mettaient trois heures mais pour prévenir des oncles arriérés ça pas de soucis, ça allait vite. Est-ce que ça changeait les convictions de Théo pour autant, non, pas vraiment. Il attendait juste la décision de sa sœur.



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Les deux Greengrass s’en donnaient à coeur joie pour faire tourner en boutique leurs parents. Que ce soit en cet instant à chercher la moindre perche pour lancer une pique déplacée ou dans leur quotidien. L’un ou l’autre se traçait un chemin à l’opposer des attentes parentales. Alcyone avait à leurs yeux une passion stupide quant à Theo, il avait gâché sa carrière. Ils ne voyaient pas plus loin que cela. L’image. La réputation. Les apparences. Cela n’était que cela dans cette famille. Comme dans bien nombreuses familles de sang-purs. Alors pourquoi jouaient-ils tous à ce jeu stupide ? Porter des masques pour se donner des airs de grandeurs alors que dans le fond, ils étaient tous les mêmes ? Comment des parents comme eux, si traditionalistes avaient pu engendrer deux électrons libres ?

Deux petits diables qui s’amusaient aux dépends des vices de leurs parents sans se douter une secondes qu’il y aurait un revers. Un revers assez puissant pour les assommer durant quelques secondes. Assez fort pour leur clouer le bec. Parce que lorsque le père se mit à parler, Alcyone comprit rapidement qu’il y avait veracrasse sous ogres… Les regards, les sous entendus. Aussi frivoles et légers que pouvaient être le frère et la soeur en cet instant, ils n’étaient ni aveugles, ni stupides. Et si Alcyone cherchait des réponses auprès de son frère, c’est leur père qui fini par lâcher la nouvelle. Presque joyeusement en plus. Avec une pointe de fierté qui horripilait déjà l’Etoile. Mais tant sous le choc qu’elle en avait perdu sa verve naturelle, son sourire malin et ses joutes.

L’Etoile resta interdite plusieurs secondes, son verre allant se fracasser sur le parquet, le tapis servant d’éponge. Et pour seule réaction maternelle devant le désespoir de sa fille, la mère qui s’insurge pour le tissu… Heureusement Theo intervient se récupérant un regard courroucé de la maternelle. Pourtant Alcyone n’arrivait pas réellement à écouter tout cela. Son palpitant s’embrasait au creux de sa poitrine à mesure que les informations tombaient. Elle avait l’impression d’être dans un de ces mauvais rêves qui l’harcelaient toutes les nuits. Qu’un moment ou à un autre, elle finirait par se réveiller. Mais elle avait une conscience aiguë que tout cela était bien réel. Bien trop réel. Et espérer que son père et sa mère se mettent soudainement à crier ‘c’est une blaaague’ ne semblait pas faire parti du programme. Et les seuls mots qui sortirent de sa bouche ne furent pas d’une pertinence claquante. Ce qui s’en suivit, l’acheva définitivement. Fricoter. Et alors que le bijou se matérialisa devant ses yeux, une réaction primaire s’empara de l’Etoile et l’objet vola. Ni plus ni moins, éveillant les cris de son père par la même occasion.

Elle vit alors son frère se lever pour attraper la bague qui avait atterri plus loin. Ses yeux clairs l’observèrent alors qu’il s’amusait avec le bijou. Les paroles qui suivirent lui auraient presque donné envie de se glisser dans ses bras. Ils avaient toujours été seuls face à leurs parents. Face à leurs lubies. Et encore une fois, elle pouvait compter sur lui pour prendre sa défense. Les mains d’Alcyone tremblaient légèrement alors qu’elle était restée debout, complètement hébétée. « Personne ne peut t’obliger à faire ce dont tu n’as pas envie. » La dernière des Greengrass savait parfaitement où il voulait en venir, mais aurait-elle ce courage ? Elle n’avait jamais osé défier plus que de raison ses parents. Pas comme lui il avait pu le faire pour se détacher de leurs préceptes stupides. Cette lâcheté finissait par lui retomber dessus. Elle était finalement bien tombée dans la maison Serpent. Finalement, la panique envahit la brune et elle ferma les yeux pour retenir des larmes qui s’attrapaient à s’échapper. Ce fut pire encore lorsque les deux vieux frigides reprirent la paroles. Sois belle et tais toi. Comme lui avait si souvent dit Dimka, elle n’avait été très bonne à ce jeu imposé par leur famille. Pourtant elle avait bien du mal à l’ouvrir cette fois. Ses prunelles claires couraient de Theo à ses parents comme une solution allait arriver toute seule par miracle. Non, vraiment personne pour crier ‘c’est une blague’ ? « Je refuse de participer à vos petites magouilles ! » Les yeux de l’Etoile s’étaient assombris sous la colère. « J’en ai marre de toutes ces conneries ! De toutes vos remarques désobligeantes ! » Alcyone contourna le canapé et se baissa pour attraper son sac à main qu’elle avait déposé un peu plus tôt en arrivant. « Vous savez quoi ? Je serais une artiste de merde, je serais célibataire toute ma vie, mais je ne veux jamais vous ressembler. Vous êtes hideux ! » Elle allait reprendre pour demander à Theo de venir avec elle mais elle n’eut pas vraiment le temps de faire davantage. D’un mouvement de baguette, leur mère avait attraper la bague des doigts de Theo et agrippa Alcyone pour lui forcer le port du bijou. Prise par surprise n’eut pas le temps de la voir venir. « Mais tu vas pas bien ! » Alcyone chercha alors à retirer l’objet, en vain. Elle était comme coincée… « Theo ! Elle a du être ensorcelée ! » Le père avait une sorte de sourire satisfait.  « Ils font ça bien ces Russkof ! » Alcyone lui jeta un regard horrifié. Elle connaissait quelques brides des histoires concernant la famille de Dimka. Les tortures qu’il avait subi notamment… Et son père trouvait ça bien ? Il était encore plus cinglé qu’elle ne pouvait le penser. Alors qu’elle avait continué de tirer frénétiquement sur la bague, elle finit par abandonner. « Merde ! » Elle crut entendre sa mère lui dire de surveiller son langage. Alcyone l’aurait certainement tué sur place si ses yeux avaient été des avada kedavra. Qu’est-ce que c’était que cette bague maudite ? Dimka était-il au courant de toutes ces manigances ? Cette histoire de fiançailles… Cela allait juste tout détruire. Le peu qu’ils avaient réussi à stabiliser. Ils avaient tout juste trouvé un équilibre et ces personnes venaient de réduire cela en cendres. Et pourquoi ? Asseoir un lien entre leurs familles ? Les utilisant comme des pions qui n’avaient pas le droit de choisir ? Elle n’avait qu’une envie en cet instant, fuir de là. « On s’en va ? » murmure désabusé qui franchit les lippes de l’Etoile à l’attention de Theo.

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Dim 4 Aoû - 19:25
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Ce dîner aurait tout aussi bien pu s’appeler Chacun jouait un jeu dangereux dans cette demeure. Le regard de Théo naviguait entre les trois protagonistes. Comment les différences pouvaient être autant marquées sur la façon de se comporter avec les enfants. Clairement, jamais sa mère n’aurait fait le même cirque pour lui, il ne comprenait pas vraiment ce qu’elle avait contre Alcyone mais c’était réellement inquiétant. A la limite, pour ce qui était du paternel, tout le monde connaissait ses idées archaïques et ce n’était guère surprenant qu’il voit sa fille comme un ticket pour la grandeur, méprisable certes mais ça ne détonnait pas tellement du personnage. Par contre qu’une personne ayant porté neuf mois son enfant, et bon sang c’est long neuf mois quand même, n’ait pas ce désir de protection, incroyable. Oui, il espérait, peut être un peu naïvement qu’elle se réveillerait en voyant que ça sentait le roussi, que ça ne passait pas, que bien loin d’être ravie d’avoir été fiancé à un Dimitrov, Alcyone voulait sa liberté. Ça ne se passa réellement comme Théo l’avait prévu. Bon Alcyone semblait décider à se battre jusqu’au bout, comme quoi, ils n’étaient pas frère et sœur pour rien, les mariages arrangés, non merci mais c’est gentil de proposer – oui d’imposer c’est pareil -. Puis il faut reconnaître qu’avoir un allié dans son camp, ça aidait sûrement un peu. Pas sûr que ça aurait été très simple pour elle si elle avait dû faire front seule.

Théo ne bougea pas immédiatement, lançant un regard à sa mère l’air de dire mais fais quelque chose. Demande silencieuse qu’avec le recul, il aurait peut-être mieux fait de ne pas faire, peut être qu’il aurait mieux valu qu’elle ne fasse rien, du tout. Artiste de merde, artiste de merde, il n’était pas entièrement d’accord avec sa cadette, ce n’est pas parce que les parents n’étaient pas d’accord avec ses passions qu’il fallait se dénigrer de la sorte. En revanche, il la rejoignait sur un point – non pas le célibat toute sa vie, ça c’était complètement foiré – il ne voulait pas leur ressembler, jamais. La situation empira d’un coup de baguette et pourtant, à l’instant où la bague quitta sa main pour rejoindre la main de sa mère, il s’attendait à une rédemption, qu’elle reconnaisse que l’idée de marier Alcyone de force, c’était un peu dépassé. Pas du tout, si c’était dépassé pour les deux enfants, ça ne l’était pas du tout pour les adultes. Il n’eut pas l’impulsivité nécessaire pour se précipiter sur les deux filles au moment où la main de sa mère attrapa celle de sa sœur pour lui mettre de force la bague, prouvant au passage qu’elle n’était pas juste une épouse subissant les frasques débiles de son mari mais que, quand ça concernait l’avenir de leurs enfants, leurs propriétés en quelques sortes, ils étaient incroyablement unis. Il resta quelques secondes interdit, incapable de détacher son regard de la bague, constatant impuissant qu’elle n’arrivait pas à l’enlever. Il ne réagit pas forcément à son prénom, préoccupé par le fait que quand même les quatre parents là, ils avaient fait fort, comment on pouvait aussi ignoble ? Ce fut la phrase de son père qui le fit réagir, il posa sur lui un regard plein de mépris et répondit sarcastique « Mais c’est formidable, des gens qui ont tellement l’habitude de forcer les filles qu’ils ont même inventé un système pour les contraindre jusqu’au bout à rester. C’est quoi la prochaine étape ? Plus elles essaieront de l’enlever et plus l’anneau rétrécira ? C’est malsain de le faire mais c’est encore plus malsain de les soutenir dans cette folie. »

Rien, ça ne servait à rien d’essayer de communiquer, ça n’avait jamais fonctionné d’ailleurs, c’était toujours rapports de forces sur rapports de forces. La marge de manœuvre avec Alcyone était extrêmement compliquée. Sans le vouloir, il pouvait empirer les choses pour elle et ce n’était pas ce qu’il voulait. Pas facile d’être impuissant face à son inquiétude, elle se débattait avec l’énergie du désespoir pour ôter cette bague, ça ne fonctionnerait pas, plus les secondes passaient et plus ça devenait une évidence. Certainement que son exclamation de rage venait juste mettre un point final à sa tentative de se soustraire à cette bague, symbole de sa nouvelle prison. Ça ne passa pas spécialement auprès de leur mère qui ne songeait visiblement qu’à une chose, les apparences. C’était hyper frustrant, il s’apprêtait d’ailleurs à tenter de négocier avec elle, raison pour laquelle, malgré l’envie de défendre sa soeurette, il ne dit rien. Sauf  que pour les négociations ça allait pour le moins râpé puisque Alcyone lui demanda s’ils pouvaient quitter les lieux. Chose qui fit réagir leur père instantanément. « Vous restez là, on passe à table. » Ce n’était même pas dit méchamment, c’était plutôt ce genre de phrases où dans la tête de l’émetteur aucun refus n’est possible. Sauf que venir se glisser à table docilement, même dans le but de tenter une négociation, c’était aller contre la volonté d’Alcy et vu l’état de choc dans lequel elle était, mieux valait il faire preuve de soutien et ne pas la contraindre sinon elle allait se sentir abandonner. Il tourna donc la tête vers elle, acquiesçant « Allons y. »  Il laissa sa cadette passer devant lui, moins de chance qu’on essaie de l’arrêter que l’inverse.

Ce fut pourtant un miracle qu’aucun des parents ne la ramènent plus que ça pour qu’ils restent. Peut être parce que c’était la première fois que leurs deux insupportables gosses s’esquivaient lors d’un repas de famille. D’habitude ils avaient au moins la décence d’attendre le dessert mais, pas cette fois ci. C’est donc à quelques secondes d’intervalle qu’ils franchirent la porte de la demeure « Qui était au courant ? » Non parce qu’il y avait quand même certaines zones d’ombres dans cette histoire. Alcyone n’était pas du genre à se confier à ses parents sur ses relations. Néanmoins, ils étaient au courant, donc il y avait une balance et pour Théo, il valait mieux se mettre d’emblée dans la tête que ça ne venait pas de Dimka. En tout cas, il l’espérait sincèrement pour sa sœur que ça ne soit pas le cas, sinon, c’était vraiment la pire des ordures d’obtenir sa main de la sorte. « Tu veux venir manger chez moi ou tu veux qu’on marche un peu ? » Mieux valait-il lui occuper l’esprit que de la laisser rentrer dans cet état à l’école.



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Lun 5 Aoû - 19:21


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Ce repas en famille ressemblait de plus en plus à un piège qui était en train de se refermer sur la petite dernière de la famille. Ils avaient donc décidé comme de bons arriérés de la fiancer comme ça, sous le coup de rumeurs. Etait-ce vraiment la raison qui les avait poussés à ça ? Cela semblait facile et avoir bon dos. Les deux familles se connaissaient depuis des années. Voir depuis toujours. Les commerces allaient bon train entre eux. C’était à se demander s’ils n’avaient pas prévu ça et que le fait qu’Alcyone et Dimka se soient rapprochés ne soit qu’une excuse idiote que le père avait trouvée. Cela mettait l’Etoile en rage. Ce n’était pas le fait que ce soit Dimka l’heureux élu le problème. C’était presque le seul point positif de toute cette histoire. Non le problème, c’était qu’Alcyone s’était prise à rêver. Se pendant libre de toutes ces contraintes, ses parents n’ayant jamais évoqué ce type d’arrangement. Théo y avait échappé. Alors pourquoi pas elle ? C’était ce qu’elle s’était dit durant toutes ses années. Et à presque vingt et un, ses études bientôt terminées, elle voyait déjà son indépendance. Elle la touchait du doigt. Elle avait des idées pour évoluer et pouvoir vivre de son art. Et d’un coup, tout s’arrêtait ? Pour une quelconque magouille pour asseoir le lien de deux familles ? Et quelle famille qu’était celle de Dimka. L’Etoile l’avait rencontré plus d’une fois. Les rumeurs qui couraient sur elle... Lorsqu’ils arrivaient chez les Greengrass pour les mondanités, il y avait cette aura sombre autour d’eux. Petite, Alcyone avait eu peur de ces Slaves étranges. Jusqu’à ce qu’elle et Dimka se rapprochent. Jusqu’à ce que plus tard, elle découvre étrangement que seuls ses bras permettaient d’estomper ses multiples cauchemars. Oui le problème, ce n’était pas la personne. C’était le fait d’imposer leur idée de merde à deux jeunes qui n’avaient rien demandé. Alcyone n’avait strictement rien fait pour mériter ça. Elle s’était toujours plus ou moins adapté à leurs demandes. Sans faire trop de vagues. Et voilà ce qu’elle récoltait.
Alors Alcyone voulu tout envoyer promener au point de faire voler la bague, de répondre comme elle ne l’avait fait jusqu’à présent à ses géniteurs qui semblaient avoir perdu leur cerveau. Trop de champagne. Trop de stupidité mangemort. Trop de consanguins dans cette famille, voilà tout. Et si Théo tenta d’intervenir, ce fut en vain. Lorsque les parents avaient une idée en tête, ils ne l’avaient pas ailleurs. Et tandis qu’elle cherchait à s’en aller, l’ambiance devenant bien trop pesante, la mère sur un coup de génie lui calla sa bague de fiançailles au doigt.  Et pour combler le tout, aucun moyen de l’enlever. Sous la remarque satisfaite de son père, Théo lâcha une remarque emplie d’ironie qui fit presque sourire Alcyone. Manquerait plus que ça. Si elle pouvait garder les dix doigts de sa main… elle en avait besoin pour créer ses bijoux… Mais sa remarque lui glaça le sang et un frisson parcouru son échine. Les Dimitrov étaient inquiétants. Le constat de Théo était terrible.

« Pour ce qu’ils en ont à faire... On parle juste des Dimitrov. Deux parents à Azkaban, idéaux mangemorts. Ah ben oui, le lieu parfaitement sécurisé pour confier sa fille. » Le sarcasme mords ses mots et elle s’en veut dans le fond. Car l’Aiglon, lui, n’est pas comme ça. C’est bien le seul que la brune a réussi à comprendre. Parce qu’au fil des années ils se sont apprivoisés et elle a pu découvrir un visage qu’il ne montre à personne d’autres.

La brune chercha alors à sortir de là, demandant à Théo de venir avec elle. Elle avait besoin du soutien de son frère. « Vous restez là, on passe à table. » Un grognement agacé s’échappa des lèvres de la jeune femme. Les yeux clairs d’Alcyone observèrent un instant son père. Il ne pouvait pas être sérieux et dire cela avec autant de flegme. C’était ridicule. La tension emplissait les lieux. Et Alcyone ne se voyait pas subir davantage de leur part pour aujourd’hui. Que cela soit Théo ou elle, ils ne prirent même pas la peine de répondre et se retrouvèrent finalement dans la rue. C’était la première fois qu’ils s’échappaient de ce traditionnel repas. Il fallait croire que cette fois, les héritiers avaient eu leur dose.

« Qui était au courant ? » La voix de Théo sortie la brune de ses pensées. Alcyone haussa doucement les épaules. Tout le monde et personne à la fois… Vu les paroles de leur père, il y avait forcément eu quelqu’un pour raconter ce qu’il se passait entre eux. Mais cela aurait pu être n’importe qui. « J’en sais rien... On ne se cache pas vraiment tu sais… Je pensais pas… merde ! Je pensais pas que j’aurais besoin de me planquer à cause de conneries pareilles ! » Elle réajusta d’un mouvement sec son sac à son épaule. C’était n’importe quoi cette histoire. En 2019… ils ne pouvaient agir ainsi… « J’ai pas très faim… Mais on peut marcher ? » Elle tourna le visage vers son frère pour l’observer un instant. Intérieurement, elle le remerciait d’être parti avec elle. « Tu crois vraiment que c’est à cause de ça ? De mes ‘fricotages’ ? » Sa voix s’était faite ironique en prononçant le mot que son père avait employé. « Ils savent depuis longtemps que je m’entends bien avec lui… pourquoi là, comme ça… » Elle lui attrapa doucement le poignet et le pris dans ses bras. Un besoin spontané. Celle qu’une petite sœur ressent quand elle veut se sentir protéger par la présence d'un grand frère. « J’ai peur Théo. » un murmure qui lui échappe. Elle pourtant si joviale et d’un tempérament positif. Le doute s’est installé ; la crainte aussi. La peur concernant cette famille. Celle de voir éclater en morceau cette relation avec Dimka. La déception. N’être qu’un pion qu’on déplace au gré de ses envies. Alcyone ne s’était jamais vraiment sentie à sa place dans cette famille. Seul Théo comptait vraiment à ses yeux.

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Mar 6 Aoû - 17:32
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Tout partait en vrille. Comment avait-il pu se planter à ce point sur ses parents. Il n’y avait qu’à travers ses yeux à lui qu’Alcyone ne grandissait pas, elle était toujours la petite brune qu’il avait trouvé si jolie le jour de sa naissance, sa sœur. Sauf qu’elle avait grandi, que bientôt, elle ne serait plus étudiante et qu’ils n’étaient pas dupes les parents, si le premier avait réussi à se tirer dès qu’il en avait eu l’occasion – et qu’il avait gagné assez de fric pour s’acheter une maison parce que bonjour les parents radins… oui comme lui – pas besoin d’espérer, Alcyone ferait exactement la même chose. Difficile de contrôler quelqu’un quand il n’est plus à la maison et qu’il n’a PRESQUE aucun compte à rendre. Sauf que savoir tout ceci, ça les avait se précipiter sur le premier sang pur qu’ils avaient trouvé. Bon, là il exagérait, certainement que c’était voulu, prémédité même. Depuis combien de temps en revanche, difficile à dire. C’était quand même incroyable que ces boulets aient réussi à être assez informés même en étant à Azkaban. Et puis c’était flippant, mince si les parents étaient à Azkaban, ils ne s’étaient pas dit les Greengrass que les enfants n’étaient probablement pas des saints. Alors oui, tout le monde pouvait dire ah c’est pas le pire Dimka… Oui ça d’accord… mais à quel moment c’est un argument pour fiancer quelqu’un que de dire c’est pas le pire… C’est pas le moins pire qu’on cherche en théorie c’est le mieux… Mais bon là encore chacun ses objectifs dans la vie. Visiblement, Alcyone en arrivait à la même conclusion que son frère, lui qui avait évité de le faire remarquer à haute voix, histoire de ne pas l’inquiéter. Pas besoin, elle était parfaitement consciente des problèmes. S’il avait le pouvoir de briser ses fiançailles, il le ferait mais même si, tout d’un coup, il décidait d’épouser une sang pure et de lui faire des gosses. Chose qui même en pensée arrivait à le faire grimacer. Rien ne sauverait Alcyone, il se sacrifierait pour une cause qu’il savait vaine. Et sinon ? L’aurait-il fait si on lui avait posé le dilemme, lui ou sa sœur. Pas facile de choisir, faire une croix sur sa liberté qu’il avait galéré à obtenir, mais aussi sur Sélénya, ça ne l’emballait pas des masses, sauf qu’en face, il y avait cette sœur, la préserver des Dimitrov c’était plus important qu’une histoire d’amour sans avenir, n’est-ce pas ? Alors probablement que oui, il l’aurait fait pour éviter qu’elle finisse sa vie avec le fils de deux tarés, déjà que les voir aux supers soirées mondaines, ça n’était pas le pied mais en beaux-parents, ah bordel l’horreur, puis comme si ça suffisait pas hein, il y avait le beau-frère… Vraiment the famille avec laquelle se marier.

Ouai, avant que le repas devienne le procès des Dimitrov, qui avait d’ailleurs perdu le procès vu qu’ils avaient fini à Azkaban, ah bah ouai c’est tout de suite plus dur quand le fiston ne protège pas… Si Théo avait su, il aurait laissé couler son père… quoi que non, même pas, il s’en savait incapable. Bref avant que ça ne devienne une lapidation verbale des Russes, il valait mieux que les deux enfants sortent, même si ça ne faisait pas plaisir aux vieux.
Il fronça le nez, mécontent de la réponse de sa sœur même si oui, c’était logique, ils avaient le droit de se tourner autour… Si elle le jugeait digne d’elle, très bien, parfait. Il se passa une main dans les cheveux, pensif « Bien sûr que dans une famille normale tu n’aurais pas eu besoin de te planquer. Le truc c’est qu’à moins que Dimka ne tarisse d’éloge à ton sujet auprès de ses parents, normalement aucun des quatre parents n’était censé être au courant. Les parents n’ont jamais rien su de mes histoires alors ça m’étonnerait qu’ils aient enquêté sur toi. Donc il  y a une taupe parmi vos proches à Dimka et toi. Et moi, à ta place je me méfierais ça ne s’arrêtera sûrement pas là. » Il était bien mal placé pour dire à sa sœur d’éviter son camarade, vu la difficulté qu’il avait de son côté à éviter Sélénya, ce serait légèrement gonflé, mais de se méfier ça oui, il valait mieux, même s’il pouvait se tromper et que les parents l’aient appris par accident.

Bien entendu, elle n’avait pas de faim, pas facile d’avoir faim quand son monde s’écroulait. Néanmoins, elle voulait bien marcher, il ouvrit donc la grille, la laissant grande ouverte pour une fois, histoire de bien faire chier les parents. Sa sœur l’observa avant de lui poser une question. Théo réfléchit quelques secondes, essayant de capter la façon dont pensait leurs parents. Elle compléta ses dires en précisant que ça se savait qu’ils s’entendaient bien… oui bien sûr, ça ne venait pas que de ça. « Je pense que tu leurs échappais, qu’ils cherchaient un moyen de te garder sous leur coupe mais qu’ils ne trouvaient pas comment. Les Dimitrov ont dû arriver avec leur idée arriérée de mariage et c’était foutu. Ils ont dû se dire que ça passerait comme une lettre dans le bec d’un hibou puisque vous n’étiez plus simplement des amis mais un peu plus. » Un peu plus comment d’ailleurs ? Non, cette question, Théo n’était pas sûr de vouloir la réponse, préférant garder une image innocente de sa soeurette.

Une seconde plus tard et il se retrouva contre elle. Doucement il passa ses bras autour de la demoiselle, posant sa tête sur la sienne pour essayer de la réconforter même s’il n’y avait probablement rien qui pourrait réussir cela. « Si tu veux, je peux l’empoisonner la prochaine fois qu’il passera à l’infirmerie. Les gens n’y verront que du feu et si les parents passent au Dimitrov suivant, bah c’est pas un problème, je peux l’éliminer lui aussi. Et si ça fait râler les quatre vieux, que dirais-tu d’hériter plus vite que prévue ? » Il reprit son sérieux pour lui glisser « Si aux prochaines vacances, tu ne veux pas revenir ici, tu seras toujours la bienvenue chez moi. » Ouai, autant lui éviter des moments compliqués et une ambiance des plus tendues en venant ici. Nul doute aussi que le prochain enfant qui passerait dans la demeure familiale allait en prendre pour son grade. De quoi donner hyper envie de voir les parents.



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Alcyone Greengrass
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Ven 9 Aoû - 15:27


Alors qu’est-ce que je vous sers ? Surprenez-moi !
ft. Théo & Alcy


Tout était allé tellement vite. Alcyone redoutait à chaque fois ces repas de famille pour toutes les remarques qu’elle et Théo pouvaient se prendre durant ces longues heures. Elle les redoutait car ils n’étaient jamais agréables. Heureusement qu’elle et Théo avaient malgré les années qui les séparaient, cette complicité naturelle. Qui faisait passer le temps. Qui laissait quelques rires amusés ou désabusés se glisser entre deux plats. Sinon ils auraient été d’un ennui mortel. Mais aujourd’hui, si comme à l’accoutumé les deux héritiers Greengrass en avait fait qu’à leur tête avec leurs petites piques et leurs blagues, le revers de manche était brutal. Surtout pour Alcyone qui se retrouvait au milieu de cette machination montée de toute pièce. Une histoire d’alliance et de nom. Un placement pour l’avenir voila comment les parents Greengrass avaient interpertré le destin de leur fille. Rien de plus, rien de moins. Sans se soucier de ses envies, ni de ses désirs. Après tout, elle n’était que la petite dernière. Celle qui était arrivée par erreur. Alors pourquoi ne pas s’en venir ? Qu’elle soit au moins utile à quelque chose plutôt que n’être une bouche de plus à nourrir. Théo avait au moins la chance d’être pris d’affection par leur mère. Leur père quant à lui… était un stupide mangemort qui n’avait que des idées archaïques. Alcyone s’en était rendu compte à mesure qu’elle avançait dans le temps. Et si au départ, elle avait pu croire en tous les préceptes qu’il avait pu lui inculquer, elle, qui avait toujours douté au fond d’elle, se voyait encore plus aujourd’hui, vouloir tout envoyer promener. Pourtant cette peur au ventre de se retrouver dans rien si elle venait réellement à leur tourner le dos. Elle n’était qu’une étudiante qui dépendait d’eux. Elle ne se sentait pas encore prête à tout abandonner et à affronter la vie comme… une adulte. C’était une histoire de grands ces fiançailles… Elle, elle vivait dans l’insouciance, dans la frivolité de sa jeunesse. Ce besoin fou de liberté. Liberté qu’on venait de lui arracher dans même la prévenir. Sans prendre de gant. Même pas préparer la jeune femme en douceur à une telle éventualité. Pourquoi perdre du temps avec de la délicatesse après tout ? Il n’avait même pas conscience de la brusquer. Dans leur tête, c’était une merveilleuse nouvelle et l’Etoile aurait du se réjouir. Voila tout.

Alcyone appréciait réellement Dimka. Ce qu’ils… traficotaient ? Elle même n’en savait rien. Ils ne voulaient pas être en couple. S’entendaient comme de très bons amis. Couchaient ensemble parce qu’ils étaient attirés l’un par l’autre. Et depuis peu… ils ne fréquentaient personne d’autre. Un miracle pour Dimka d’une certaine façon. Mais jamais ils n’avaient voulu évoquer le mot couple, relation, petits amis. Alors fiancés ? C’était pire que tout pour les deux indécis qu’ils étaient. Les deux épris de liberté. Il était différent avec elle. Différent du reste de cette famille complètement folle dans laquelle il avait grandi. Porter son nom ? Avoir pour beaux-parents des personnes qui avaient fini à Azkaban ? Cela semblait complètement fou. Il devait bien y avoir une solution. Alcyone n’imaginait même pas qu’on puisse l’obliger à se marier avec lui. Et au fond d’elle, ce n’était pas le fait que ce soit Dimka ou un autre le problème. C’était le fait qu’elle y soit contrainte. Que personne ne prenne la peine de lui demander si elle était d’accord. Et encore ! Ce n’était pas à eux d’annoncer ce genre d’évènement mais à elle. Elle, et elle seule.

Ils parvinrent à fuir le domaine familiale le domaine familiale ainsi que toute la pression qui s’y était installée. La mauvaise nouvelle poursuivait à Alcyone mêle à l’extérieur, mais elle préférait grandement s’éloigner de ses geôliers que de continuer à subir leurs regards qui lui semblaient emplis de suffisance et de mépris. Ils devaient certainement s’attendre à un merci où à quelque chose dans ce goût là ces idiots. « Ils ont eu peur que je fasse comme toi et se sont dit qu’un mariage arrangé serait parfait pour me tenir en place ? » L’ironie tentait ses mots alors qu’ils marchaient tous les deux s’éloignant de la maison des parents. « Dimka et moi… on est pas en couple. On… s’amuse juste… » Elle avait légèrement rougi en avouant cela à son frère. C’était étrange de parler de cela avec lui. Il n’était pas du genre à faire un état des lieux de leurs amours respectifs.

Alcyone se glissa alors dans ses bras pour prendre le réconfort dont elle avait besoin. Ce n’était pas inné dans cette famille. La chaleur et les calins, ce n’est pas ce qui avaient bercé leur enfance après tout. Mais Alcyone en avait besoin en cette instant. Prendre de la force de son ainé. De se sentir protégée par lui malgré ce qu’il venait de se passer avec leurs parents. Elle ne peut s’empêcher de rire alors qu’il lui proposait d’empoisonner toute la famille Dimitrov au compte goutte. « Limite attends que je sois mariée, on héritera des deux familles comme ça. » Elle lui adressa un sourire complice alors qu’elle répondait à sa proposition. Lorsqu’il lui proposa de venir chez lui aux vacances chez lui, plutôt que chez lui, Alcyone le sera un peu plus dans ses bras avant de s’éloigner doucement. « Merci… Tu sais, c’est ma dernière année à Poudlard. J’ai des idées pour la suite mais j’avoue que si je peux éviter de retourner chez eux, ça m’arrangerait, c’est gentil. » Oui des idées, elle en avait plein. Elle avait déjà envoyé sa candidature pour travailler chez Madame Guipure. Oui vendeuse ne serait qu’une étape. Une façon d’avoir de l’argent et d’être indépendante. Elle espérait leur présenter ses bijoux et continuer à se faire une clientèle en parallèle. Oui Alcyone rêvait de liberté, d’indépendance et de gagner sa vie grâce à sa passion. Et si jusqu’à présent, elle avait toujours douté d’assumer ses ambitions avec cette porte que ses parents venaient de lui claquer au nez, elle n’avait plus aucune hésitation. Elle ferait ce qu’elle voudrait de ses dix doigts concernant son avenir. Quitte à se faire rejeter des Greengrass. « Je crois que je vais rentrer à l’Université. Faut que je parle à Dimka de tout ça. Je sais même pas s’il est courant lui… » Elle prenait une dernière fois son frère dans ses bras, lui déposant un baiser sur la joue. « Merci pour ton soutien Théo. »

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Théo Greengrass
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Lun 12 Aoû - 18:35
Trop grosse cette surprise
ft: Alcydeboutcouché
Le frère regardait sa cadette avec compassion, mais à quoi bon, ça n’apaisait pas vraiment le cœur de la Serpentarde que de savoir qu’il compatissait à son malheur. Il avait bien conscience de ne pas être des plus utiles à cet instant mais ne se voyait pas une seule seconde être ailleurs. Le problème, c’était qu’elle était la seconde dans la famille et que ça lui desservait énormément. Il lui lança un regard penaud en l’entendant faire preuve d’ironie. Etait-ce là une façon pour elle de dire qu’il était responsable, indirectement du fait qu’elle soit fiancée, parce qu’il ne s’était pas laissé faire. « Probablement. » Que pouvait-il dire d’autres ? Bien sûr qu’il n’avait jamais voulu ça pour sa sœur, mais elle s’en doutait bien. S’il avait d’accord, il ne l’aurait pas suivi et serait venu en aide aux parents. « Un jour peut être qu’ils comprendront que nous ne sommes pas des pions et que nous voulons vivre la vie que nous avons choisi. » Il n’espérait pas que ça changerait du jour au lendemain, si Alcyone voulait se débarrasser de ce mariage, il faudrait s’allier avec le fiancé pour que chacun fasse pression sur ses parents respectifs, Dimka aurait même plus de poids qu’elle, il était un garçon, son avis comptait n’est-ce pas ? Le problème c’est comment s’entendaient-ils Dimka et elle ? Comme si elle partageait ses pensées, elle décida de parler un peu plus de ce duo. Il l’écouta attentivement dire qu’ils n’étaient pas en couple, ce qui ne les empêchaient de s’amuser. Oh bordel, ça ne semblait plus si innocent tout d’un coup leur fricotage. Le problème c’était qu’ils s’amusaient oui, mais comment Dimka allait prendre la nouvelle ? Et elle, l’appréciait-elle assez pour que ces fiançailles soit autre chose qu’un désastre à ses yeux. Il n’osait pas lui poser la question, ne voulait pas la projeter dans l’avenir. Il espérait sincèrement qu’ensemble, ils trouveraient la parade, si son camarade avait le courage de s’opposer à ses parents. Pour ce qu’il avait pu comprendre chez ses parents, l’affection naissait à force de se fréquenter… Sauf que les deux avaient un sale caractère, ça pouvait être à double tranchant, ils pouvaient se détester mutuellement car ils étaient la prison l’un de l’autre.

Si les mots ne pouvaient pas aider sa cadette, visiblement être en contact avec lui ça permettait à Alcyone de s’apaiser, un petit peu. Il caressait son dos, essayant de lui transmettre tout le courage dont elle aurait besoin pour supporter cette épreuve. Plaisanter plutôt que de se morfondre, voilà la solution que proposait Théo. Visiblement, ça fonctionnait très bien avec Alcyone puisqu’elle rigola avant de renchérir. Il hocha la tête trouvant l’idée excellente « Je compte sur toi pour me fournir un alibi parfait. »

Oui, il savait que c’était sa dernière année à Poudlard et il savait très bien qu’elle avait des projets pour la suite puisque leur mère s’était plainte auprès de Théo, que c’était inconcevable, qu’elle n’écoutait rien… Bref du Alcyone tout craché si on écoutait leur mère. Et dans l’idée de cette dernière, elle ne se plaignait pas auprès de Théo pour son oreille attentive, non parce que Théo lui ça le gonflait plus qu’autre chose qu’on critique sa sœur, non si elle avait dit ça  c’était dans l’espoir que Théo fasse quelque chose… ce qu’il n’avait bien entendu pas fait, trouvant qu’au contraire, Alcyone avait bien raison de ne pas vouloir être l’épouse parfaite vivant selon les bons vouloirs de son mari. Sauf qu’en même temps, il ne lui avait jamais proposé de vivre chez lui, parce qu’avant aujourd’hui ça ne lui avait jamais semblé l’enfer de vivre ici. Là, elle allait en prendre plein la tronche pour peu qu’elle donne son avis. Fuir cette maison semblait être la situation idéale pour la Serpentarde « Alors considère ma maison comme la tienne le temps que tu arrives à t’installer. Je te promets que je serais moins chiant que les parents. » Ce qui n’était pas la chose la plus difficile à promettre, aucune comparaison possible.

Bien sûr qu’elle voulait rentrer à l’université, normal de vouloir en parler avec le principal concerné. Théo observa sa soeurette, ayant l’impression quelque part de la laisser filer droit dans la gueule du loup, même si elle n’avait pas le choix, ne serait ce que pour se débarrasser de cette bague. « Bon courage à vous deux. » Il irait voir lui aussi Dimka, ne serait ce que pour l’avertir du fait que s’il apprenait que monsieur décidait de se la jouer Dimitrov en puissance et qu’il faisait du mal moralement ou physiquement à sa sœur, il allait se prendre un Théo dans la tronche pour le calmer. Mais avant d’intervenir, mieux valait-il les laisser se débrouiller ensemble avant. Une dernière étreinte, un dernier bisou avant qu’elle le remercie de son soutien, il murmura en retour « Tu ne seras jamais seule Alcy, quoi qu’il arrive, je serais toujours à tes côtés. » avant de la laisser filer.
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Alors qu’est-ce que je vous sers ? Surprenez-moi ! ✘ Théone
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