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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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(noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Invité
Anonymous
INRP
IRL
Mer 10 Avr - 1:23
NOCTIS LESTRANGE
« Ft. Ash Stymest Ϟ gif : bleedingfingers »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
Tu ne te ranges dans aucun camp, tu fais davantage partie d'un clan, particulièrement réduit qui plus est. Il n'y a au sein de ces temps troublés, que la sécurité de ton fils et de tes plus proches amis qui importe à tes yeux, peu importe les sacrifices que tu devrais faire pour la permettre. Tu sais que ce n'est que partie remise et que prétendre que tu attends la fin de tes études pour rejoindre le côté de la balance envers lequel ta famille maternelle compte bien te voir pencher de gré ou de force n'est qu'un faux-fuyant. C'est sans doute lâche de ta part mais tu marches sur un fil, parfait funambule qui jamais ne tombe d'un côté comme de l'autre ; en bas pourtant, les filets t'attendent, prêt à parer ta mort ou à la causer en cas de mauvaise décision. Chutes à droite, ce sera la fin, chutes à gauche, ce sera la honte. Ou l'inverse ; tu ne sais pas, tu n'as jamais regardé en bas, par peur de faire un choix vertigineux qui te propulserait vers l'une ou l'autre issue fatale.
Les moldus t'intriguent. Il reste une certaine crainte de les approcher, séquelles de l'éducation que tu as reçu et lorsque tu t'aventures sur leurs terres dénuées de magie que ce soit à Londres comme partout en Angleterre, tu veilles soigneusement à ne pas leur adresser la paroles ou les regarder dans les yeux trop longtemps. La crainte d'ailleurs est partiellement d'origine angoissée. Tu n'as pas envie de te faire remarquer et de causer des problèmes ; d'ailleurs, le lieu de leur monde que tu fréquentes le plus, ce sont les bibliothèques. Le même principe du Silence inside que dans celle de Poudlard y est appliqué et, plongé dans les livres, jouant au roi du silence, tu ne risques pas de commettre un impair. Et plus tu lis leurs écrits, plus leur monde t'intrigue. Les livres médicaux notamment, regorgeant de techniques inconnues dans le monde des sorciers telles que les points de suture te fascinent et tu es admiratif de constater qu'ils parviennent à se débrouiller sans la moindre once de magie.
Pour autant, tu ne peux pas dire que tu n'es pas fier de la pureté de ton sang et si tu n'as pas rejoins les mangemorts pour le moment, c'est davantage à cause du machisme de la lignée Lestrange avec lequel tu as grandi que par manque de pratique de la magie noire. Tu te considères chanceux d'être né du côté magique et d'avoir été bercé au sein de ce monde dès ton plus jeune âge, d'avoir eu des parents qui étaient suffisamment informés pour parer tes erreurs de jeune sorcier lorsque tu faisais de la magie accidentelle, ton métamorphomagisme étant d'ailleurs le meilleur exemple. Tu admires malgré tout la capacité d'adaptation des nés-moldus,  eux à qui la vie n'a pas imposé de solution de facilité et dont l'apprentissage est d'autant plus méritoire qu'ils n'ont aucun exemple avant puis en dehors de Poudlard pour leur enseigner à se contrôler, mais tu n'envie pas leur sort pour autant. C'est sûrement la raison pour laquelle tu n'en as jamais insulté un seul ; tu n'as pas envie d'enfoncer le couteau dans la plaie, d'autant que tu dois avouer pour être totalement franc que le monde moldu est parfois plus ingénieux et débrouillard que le tien. La preuve, c'est que des nés-moldus arrivent à s'adapter au monde sorcier mais que peu de sorciers arrivent à s'adapter au monde moldu.
« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ PRESS START
Age ϟ 25 ans
Scénario ou inventé ϟ Inventé
Comment as-tu connu le forum ? ϟ Par Hyacinthe qui m'a passé le lien il y a quelques jours, même si je connaissais certains d'entres vous de CC ^^
Dernier mot ϟ C'est cool de vous retrouver (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981

« crédit avatar »
Carte d'édudiant n° 4269
Le nom de ma famille est LESTRANGE et mes parents ont décidés de me nommer NOCTIS, parce que les références aux cieux et aux étoiles sont monnaies courantes dans les lignées de sang-purs qui se respectent. Je suis né le 1ER NOVEMBRE 1999 bercé dès le début par l'ironie, qui m'a fait naître le jour de la fête des morts, dans cette belle ville qu'est SAINT-CERGUES, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé de 18 ANS. Je suis un sorcier et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi un sang pur, ichor en héritage d'une lignée qui me rends particulièrement fier. Ma famille est plutôt Aisée et nous vivons à Dalmellington, dans un Manoir situé en hauteur des terres de la forêt de Galloway. Je suis Célibataire, jouissant des derniers instants de liberté avant des fiançailles imposées qui surviendront à la fin de ma scolarité et d'ailleurs, j'ai une préférence pour tout le monde et personne à la fois. J'suis peut-être célibataire mais rarement seul, toujours prêt à aller m'perdre entre des cuisses accueillantes. Celles des princesses bien sûr, mais pas que, j'trouve aussi mon compte chez la gent masculine - en cachette pourtant, j'veux pas que ça s'sache, qu'on m'traite de pédale ou qu'on me pense moins viril, tout ça parce que j'apprécie le service trois pièces autant que les poitrines plus ou moins fleuries. . Je suis un élève de Poudlard, j'aurais préféré Beauxbâtons mais certains membres de ma famille avaient de l'affection pour la discipline anglaise sur laquelle ils comptaient pour me forger le caractère. Bah ils se sont salement planté, ahah. et je suis en 8ème année, en filière de Médicomagie. Lors de ma répartition le choixpeau à décidé de m'envoyer chez Serpentard. Je suis un élève plutôt Excellent, si l'on en croit les notes positives et élevées que j'ai toujours obtenues et mes matières préférées sont les potions, la métamorphose, l'alchimie et le SACM. Lorsque j'ai eu onze ans j'ai eu ma baguette magique et celle-ci est faite en bois de Sureau avec un cœur de plume d'oiseau-tonnerre et elle mesure 31,42 centimètres. Elle me permet de faire apparaître un diable de tasmanie comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme d'une cellule de prison avec un riddikulus de la même cellule ayant ses barreaux explosant en milliers de confettis. Lors du cours de sixième année sur la potion d'Amortentia, elle avait la douce odeur de chocolat suisse, dont je n'aurais pas su déceler une marque en particulier, d'alcool mélangés en vrac, whisky, vodka, bièraubeurre et damassine d'ajoie et surtout, dominant les deux autres senteurs, l'effluve des hôpitaux moldus, ce mélange d'anesthésiant et de médicaments si spécifique à ces structures dans lesquelles je pourrais me balader pendant des heures.. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois mon propre reflet, un peu plus assuré peut-être, un peu moins soucieux face à l'avenir sans doute mais avec une différence certaine ; l'absence de ces cicatrices, gravées à force d'injections multiples dans les veines des bras gauche et droit et indiquant mon appartenance à la sphère toxicomane.. Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis métamorphomage, de par ma lignée maternelle. Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est une une chouette mâle et il se nomme Ascalaphos, en référence à la divinité métamorphosée en l'animal dont il est question. Et pour finir je prête mon allégeance à une totale neutralité. Sans évoquer le blood circle puisque je ne suis pas moldu, je n'irais pas non plus vers l'ordre du phénix de prime-abord et puisque l'autre côté à une femme aux commandes, je dois avouer qu'aucun de ces trois mouvement ne m'attire. Le renouveau des mangemorts correspondrait le plus aux convictions qui ont bercé mon éducation, mais obéir à une gonzesse, comment dire ? Lolnope. Merci Père, tes convictions machistes me sont bien rentrées dans le crâne.
  • Caractère

    Il convient de commencer par une de tes rares qualités, peut-être même la seule que tu serais capable de te trouver. Tu as longtemps creusé avant de finir par l'accepter, parce que tu es arrivé à la conclusion qu'il en fallait bien une capable de décrasser un minimum le terrain vague de défauts qui te sert de cervelle ; c'est ta loyauté à toute épreuve. Une fois que tu t'es attaché à une personne, tu la défends corps et âme tant qu'elle ne trahit pas. Faut dire que ce n'est pas facile de t'aimer, avec ton regard de paumé, les tatouages que t'as sur tout le corps, la cicatrice que tu t'es taillée dans la veine du coude gauche à force de t'être injecté avec des drogues magiques comme moldues quand t'étais plus jeune ; t'as rien de très avenant, physiquement encore moins que mentalement et toi-même, t'es le premier à constater que tu ne t'apprécies pas, que t'as rien à offrir aux autres. Y a des gens qui s'accrochent à toi, pourtant, tu sais pas comment ils réussissent cet exploit mais il y parviennent et tu leur rends la pareille, autant que tu puisses le faire sans avoir grand-chose à offrir. T'es reconnaissant au centuple, âme paumée au cœur de l'océan et pleine de chaleur à l'égard de ceux qui parviennent à te repêcher.

    Aux point sensibles maintenant, attaquons les aspects négatifs de ton caractère. Tu n'es donc pas sentimental, ni agréable d'un point de vue extérieur. C'est le premier point que l'on remarque lorsqu'on te croise, dans les couloirs de l'école comme dans la rue en période en vacances, tu ne souris presque jamais. Tu ne saurais dire si c'est une marque de famille ou si ce sont les beignes reçues tout au long de ton enfance qui ont forgé ce trait, mais tu réserves cette mimique à tes plus proches amis et tu es incapable de faire un quelconque mouvement des lèvres vis à vis d'un inconnu si ce n'est pas de manière vicieuse, ironique ou humiliante. Parce que tu es toi-même au fond du trou, tu cherches à enfoncer la plupart des gens auxquels tu n'es pas attaché dans une vaine tentative de te relever à tes propres yeux, pour avoir un semblant de supériorité dont les tentatives d'acquisition que tu réalises sont pourtant bien vaines ; tu seras toujours un déchet de l'humanité, un boulet incapable de s'élever au niveau de ses interlocuteurs.  Les gens doivent le sentir et t'éviter, car des interlocuteurs d'ailleurs, tu n'en as pas énormément. Ou alors, cela vient de toi. Quand tu n'as pas envie de les enfoncer, tu as tendance à esquiver les inconnus, au point qu'il faudrait presque prendre rendez-vous s'il l'on veut discuter avec toi et que l'on appartient pas à ton cercle de proches amis.

    Encore un défaut ? Tu es versatile d'un point de vue mental, Noctis. T'es le genre de type qui en plein repas dans la grande salle peut être en train de discuter politique, équations mathématiques ou médicomagie avec le plus grand sérieux et d'un seul coup te mettre à faire un volcan avec ta purée puis faire la gueule si on réponds « j'sais pas, peut-être » quand tu demanderas si tu as bien façonné les flancs de la montagne. On pourrait facilement dire que tu es lunatique, tu approuverais d'un hochement de tête pour ne pas contrarier ton interlocuteur, mais tu sais très bien que ces sauts du coq à l'âne relèvent davantage d'une envie d'être rabaissé à ses yeux que d'une véritable distraction ou d'un manque d'intelligence. À force d'avoir entendu ta mère répéter que tu n'étais qu'un débile avec une moitié de cerveau, tu t'es convaincu qu'elle avait raison et que tu devais en toute occasion montrer à ton interlocuteur que tu vaux moins que lui, que tu n'arriveras jamais à le surpasser même si tu en as envie. Alors tu te descends mentalement pour qu'il s'estime heureux d'être plus intelligent que toi, tu joues au con d'un seul coup au beau milieu d'une conversation intéressante et puis tu fais la gueule pour rien. Ce trait de caractère, qui est plus un défaut d'éducation à y réfléchir, te rends pénible, instable dans le regard des autres et on ne peut pas dire qu'il soit possible de tenir une conversation mature sur le long terme avec toi. En tout cas, pas en dehors des cours durant lesquels tu te concentres à ton maximum et durant lesquels tu te tais en permanence une fois dans une salle de classe, écoutant en silence et laissant aux autres le plaisir de se mettre en valeur en argumentant vocalement.

    Toujours dans ta lignée versatile, on sait jamais dans quel état on va te trouver, Noctis. Y a des jours où tu te balade comme une star de cinéma, tenue correcte, costard cravate et lunettes de soleil, tignasse domptée et sourire étincelant pour amadouer ton monde. Puis y a des fois où t'as l'air d'un clochard, avec tes fringues dégueulasses, quand t'es pas torse nu, teint cireux et énormes cernes sous les yeux à l'appui. Y a pas beaucoup d'entre-deux, avec toi. Y en a jamais vraiment eu, en réalité ; il n'y a que dans les soirées mondaines et dans le bordel de luxe ou tu bosses que tu fais l'effort d'être sur ton trente-et-un à coup sûr, que tu t'permets de sauver les apparences. Tes tenues et ton attitude le reste du temps relèvent d'un paramètre horriblement hasardeux, ton humeur.

    En parlant des apparences, t'es pas vraiment un silencieux quand tu n'as pas besoin de les sauver. T'es un acharné de l'attention, pas vraiment narcissique, plutôt à la recherche d'une forme de reconnaissance et d'affection qui t'as manqué, diraient les psys. Enfant, t'aurais aimé que l'on t'écoute, que l'on te complimente lorsque tu faisais un trait d'humour, une remarque intelligente, que l'on s'intéresse à toi et tu ne pouvais t'empêcher d'aller vers les adultes dans les réunions de sang-pur au lieu de rester à ta place, avec les plus jeunes. C'est jamais trop arrivé parce que t'es pas d'une intelligence relativement élevée et que t'avais rien de spécialement attirant ; de là naît ton cynisme, ton humour noir et dérangeant, ta façon constante de trashtalker les gens là ou la plupart des Lestrange n'en restant qu'au cynisme et à l'ironie, tu as poussé le vice au bord du vide, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que lui et toi au bord du précipice, bien trop loin du politiquement correct. C'est un autre côté de la balance hérité de ton caractère fêtard, tu te soucies aussi peu de choquer les gens avec les propos et les blagues qui peuvent sortir d'entre tes lèvres qu'avec la réputation de dépravé que tu traînes. Ces propos te servent d'ailleurs à savoir directement avec qui tu peux te lier ou non de prime abord. Tu as du mal avec les gens qui ne savent pas rire de tout et qui se sentent agressés par le moindre petit mot sortant du politiquement correct, c'est sûrement l'une des raisons pour lesquelles tu n'as pas beaucoup d'amis même sans être un dieu de la socialisation.

    Tête à claques de compétition, ton passe-temps favori consiste à pousser les gens à bout. Ça t'amuse, d'faire tourner les gens en bourrique, jouer sur la corde sensible et tester les limites. Petit con de première, qui n'en rate jamais une, toujours occupé à provoquer et raconter n'importe quoi, tu as fait de l'emmerdement et l'envie de faire chier le monde un art que tu maîtrises à la perfection, avec plus ou moins de sympathie en fonction d'à qui tu t'adresses toutefois. Tu tailles tout le monde, tes amis comme tes ennemis et seule l'intonation avec laquelle tu t'adresses à une personne permets de distinguer les deux catégories ; tu as une voix plus douce lorsque tu t'adresses à ceux que tu apprécies ou que tu respectes, comme si tu voulais les apaiser plutôt que les insulter mais que tu en étais incapable, que tu n'savais pas comment faire. Alors tu laisses à ton intonation l'art de laisser reconnaître si tu apprécies une personne ou si tu la méprises lorsque tu l'enfonce à coup de langue.

    Parce qu'il y a des gens que tu apprécies oui. Tu t'es ouvert à quelques personnes, tu as pourtant construit au fil de tes années au collège un petit réseau avec lequel tu aimes passer du temps, mais il n'en reste pas moins clairement visible que tu préfères la compagnie des livres et des animaux à celle des hommes. Tu passes une bonne partie de ton temps le nez dans les bouquins ou dans les études, dans une apparence studieuse destiné à rassurer ton père et à l'aider à se glorifier vis à vis de sa famille et de ses amis…  Même si la partie écossaise incrustée en toi te ramène souvent à organiser des soirées clandestines ou l'alcool coule à flot. La drogue aussi, parfois – souvent – même si tu n'y touches plus  si souvent qu'autrefois depuis ta sortie de désintox, tu ne peux empêcher les autres de se faire plaisir et tu as gardé dans ce milieu en tant que dealer.

    Aussi studieux et appliqué que tu puisses être durant les cours, tu terminais donc souvent en retenue lorsque tu te trouvais à l'extérieur pendant tes années de collège. D'un naturel fêtard, tu sortais en douce du collège en utilisant ta capacité de métamorphomage pour aller acheter de l'alcool à pré-au-lard sous une apparence d'adulte et organiser des fêtes clandestines, que ce soit dans la salle commune, ton dortoir ou la salle sur demande lorsque tu avais envie d'y réunir des étudiants d'autres maisons. Tu t'en foutais, tu y trouve même désormais un certain avantage ; le nombre d'heures passées à récurer des chaudrons quand tu étais au collège fait que tu te trouves beaucoup moins dégoûtés lorsque tu tentes de créer tes propres potions de soin à l'heure actuelle et que tes tentatives se relèvent infructueuses, t'obligeant à nettoyer de fond en comble un chaudron poisseux ou dégoulinant de saleté. Tu n'aimes pas utiliser la magie pour cela ; quoique ce serait bien plus facile, ton tempérament asiatique là encore t'ordonne de faire les choses par toi même. Et si ton entrée à l'université semble avoir changé la donne, cela relève davantage d'une envie de paraître sérieux que d'un réel assagissement ; tu es toujours aussi débauché et noctambule, pour l'honneur de ton prénom, tu es simplement plus discret dans ta façon d'agir et d'organiser tes soirées. Exit le fain de popularité que tu recherchais quand tu étais adolescent, tant tu avais besoin d'être bien vu et accepté des autres, tu es désormais bien davantage intéressé par le fait de te faire plaisir et d'en faire profiter les autres mais les retombées et relations superficielles qui en découlaient autrefois ne t'attirent plus. Si tu as pu devenir sociable pendant quelques années d'adolescence, entre tes quatorze et dix-huit ans, tu es désormais retourné à l'attitude que tu avais durant tes premières années au collège et dans ton enfant, préférant la compagnie d'un cercle défini et restreint mais stable plutôt que développé mais inintéressant.

    T'es un petit con aux yeux des autres, un déchet de l'humanité à ton propre regard, mais tu t'en fous. Tu acceptes cette charge comme un fatalité, un peu conscient que tu ne changeras sans doute jamais parce que si un changement de caractère avait du t'arriver, il aurait eu lieu quatre ans auparavant avec la naissance de ton fils. T'attendais cela pourtant, peut-être encore plus que tes parents, t'as espéré et prié pendant presque neuf mois mais rien n'est venu. La paternité ne t'as pas modifié d'un poil et puisqu'il te semble désormais que tu seras toujours coincé dans cette enveloppe d'adolescent immature, tu t'y accroche. On s'habitue à tout, surtout à la fatalité. Tu mettras ton poing dans la gueule du premier qui dira qu'on s'habitue surtout à la facilité.
  • Pensine


    Le plancher craque lamentablement sous tes pas. L'intérieur du bâtiment est aussi délabré que l'extérieur le laisse penser, avec ses fenêtres condamnées par des planches de bois et son toit auquel manque bon nombre de tuiles. Il ne reste de noble dans la vieille bâtisse qu'un lit à baldaquin qui fut sûrement autrefois magnifique mais dont les couches de poussières le recouvrant à l'heure actuelle diminuent fortement la réputation. Les mains dans les poches de ton pantalon, torse nu malgré l'heure tardive parce que le mois de Mai a ramené la chaleur avec lui, tu guettes le moindre bruit. Tu n'as aucune idée de l'heure, quoi qu'elle doit être avancée puisque tu es sorti en douce du château vers minuit, et tu ne sais pas depuis combien de temps tu attends. Tu ne t'assieds pas sur le lit, trop sale à tes yeux pour que tu daignes y porter attention, et tu tournes en rond depuis ce laps de temps.
    Un léger craquement venant du rez de chaussée finit par te faire tendre l'oreille. Oui, il doit bien être deux heures du matin désormais, l'heure du rendez-vous. Tu serres le vélin que tu as gardé au creux de ta poche, ce morceau de parchemin signé d'une simple goutte de sang – sa signature, la preuve que c'est lui qui t'écris et pas n'importe quel connard sous polynectar. Cabane hurlante, Samedi 30, 2:00AM Quatre mots, gravés à la va-vite d'une encre aussi noire que son âme – et que la tienne. Ce n'est pas parce que tu ne méprise pas les moldus et que tu es même parfois curieux de leur monde que tu ne t'intéresse pas à certains arts de cette forme de magie. Tu restes par prudence sous l'apparence adulte que tu as prise pour sortir du collège malgré tout tandis que l'escalier craque légèrement sous ses pas et tu finis par reprendre ton apparence normale lorsqu'il se présente devant toi, une fois arrivé à l'étage. Tu ne prends même pas la précaution de lui demander une phrase de reconnaissance, un mot accordé en commun entre vous. Cette goutte de sang-pur suffit. Tu t'étires, plutôt ravi de pouvoir reprendre ton corps originel après quelques heures dans la peau d'un autre.

    ❝ Tiens, il est nouveau celui-là. ❞

    Il pointe ta main gauche, sur laquelle est gravée une tête de mort. Tu ne fais quasiment que cela, en terme de tatouage. Des crânes, parfois des fleurs.

    ❝ Ouaip, j'l'ai eu en Décembre. Ton cher ex beau-frère a pété les plombs en voyant que j'm'en étais encore fait faire un, d'ailleurs. ❞ Tu as un sourire moqueur à cette pensée. ❝ C'était assez marrant d'ailleurs, il ne parvient toujours pas à s'habituer. Enfin, je suppose que te n'es pas venu pour m'entendre dire que je suis la honte de la lignée à ses yeux et qu'il est content que j'sois le fils de sa sœur parce qu'il ne supporterait pas que je salisse directement son nom ? Qu'est-ce qui se passe ? ❞
    ❝ Dis le tout de suite si je te dérange, fils de chienne ! T'es incroyable toi, cela fait plusieurs mois qu'on s'est pas vus et au moment ou on se retrouve tu veux me voir partir. ❞
    ❝ Je te rappelle que t'es recherché. C'est pas l'éclate de te savoir ici même si cela me fait plaisir, j'ai pas envie de te devoir t'apporter des oranges en taule alors accouches, connard. ❞

    Un regard extérieur pourrait penser que vous êtes en train de vous cerner l'un et l'autre comme deux animaux de meutes rivales se préparant à se battre au vu de la haine qui découle de vos paroles, mais non. Vous êtes seulement doués de cette ironie mêlée de cruauté et de vulgarité bien propice à la lignée Lestrange, qui vous a doublement frappés. Ton père a toujours été plus sauvage et plus bestial que les autres de sa famille, tant dans ses actes que dans ses paroles, et ce trait de caractère a rebondi sur toi.

    ❝ T'es qui toi, au fait, mon garde du corps ? Occupes-toi de ta sécurité au lieu de te mêler de la mienne, si j'avais su que tu jouerais les mères poules je t'aurais envoyé dans un bordel au lieu de te donner rendez-vous parce que t'as vraiment l'air d'avoir besoin de décompresser, tu devrais te faire enculer plus souvent. ❞
    ❝ Euh, prends pas ton cas pour une généralité, merci. Même si j'le faisais avec des mecs, j'serais pas passif contrairement à certains que j'connais. Bref, on s'lance la balle sur qui se fait prendre par derrière ou on discute du pourquoi de ta venue ? ❞

    Tu hausses les épaules, sort un paquet de clopes magiques et le tends en direction de ton père. Il en saisit une entre les doigts et tu fais de même, les allumant toutes deux d'un bref coup de baguette. Il tire une bouffée, souffle une fumée de couleur vert pâle qui s'élèvent dans les airs en prenant la forme d'un crâne.

    ❝ C'est pas mal cette connerie. C'est à base de quelle plante ? ❞
    ❝ Poudre de Voltiflor. ❞
    ❝ Tu chopes cela dans l'allée des embrumes, hm ? Faut qu'j'aille y faire un tour avant de quitter le pays, tu m'fileras des adresses. ❞
    ❝ J'ai plutôt intérêt parce que vu le temps qu't'y as pas foutu les pieds, tu risques d'être paumé. J'espère que tu te rends compte que sans mon aide précieuse, tu serais un vieux con à la ramasse. Alors, qu'est-ce qu'on dit ? ❞
    ❝ J'vais t'éclater la gueule, enfoiré, tu vas voir qui seras à la ramasse. ❞
    ❝ Non, dans le commun des mortels on dit plutôt merci ou c'est gentil, mais bon c'est vrai qu'avec l'égo surdimensionné que tu te tapes, t'as plus vraiment les chevilles adaptées pour être considéré comme humain donc je vais éventuellement envisager la réponse comme passable. DU COUP. Ta venue ? ❞
    ❝ J'suis venu te poser une question. T'es une chienne ? ❞

    Tu retiens de justesse une insulte sur ta grand-mère – certaines lignes n'ont pas besoin d'être dépassées – mais le sourire qui anime ton visage prouve que la réflexion te brûle les lèvres. Il le comprends bien d'ailleurs, te jette un regard nerveux qui prouve que tu t'es arrêté à temps. On ne touche pas aux morts, le respect leur est dû dans l'au-delà.

    ❝ Ouais, tu fais bien de pas la sortir celle-là. Réponds ! ❞
    ❝ J'crois pas non. ❞

    Il a bondi. Tu te retrouves plaqué contre le mur derrière toi, les doigts de sa main gauche serrés sur ta gorge et ceux de l droite amenant la cigarette magique que tu lui as passé un peu trop près de tes globes oculaires.

    ❝ Alors écoutes-moi bien parce que l'envie de te crever les yeux avec la clope pourrait me traverser l'esprit. Je t'ai déjà parlé de Delphini, pas vrai ? ❞ Tu inclines la tête, il renforce sa pression sur ta gorge. ❝ Depuis quelques semaines, elle se fait appeler l'Augurey et cherches à rassembler les anciens fidèles de son père. Tu n'as pas l'âge de la rejoindre dans tous les cas mais même quand tu l'auras, je te t'interdis de te glisser dans ses rangs. T'es un Lestrange, pas n'importe quel bâtard, et il est hors de question que tu te foutes sous les ordres d'une gonzesse. Je te ferais creuser ta tombe à mains nues et je t'enverrais moi-même dedans si jamais j'apprends que cela arrive, peu importe que tu sois mon fils, peu importe que tu sois mon sang. Je me suis bien fait comprendre ? ❞
    ❝ On ne peut mieux, je t'ai reçu cinq sur cinq. ❞ Ses doigts se décrochent de leur emprise, laissant une traînée rose vif sur ta gorge. ❝ Mais du coup… J'peux me tatouer le bras gauche ? ❞
    ❝ PUTAIN MAIS… Bordel tu me fatigue, tu ne penses vraiment qu'à cela ! ❞
    ❝ Non mais parce qu'en fait avec mes deux oncles qui me disaient qu'un jour, peut-être, y aurait un remplacement au Seigneur des Ténèbres je faisais gaffe mais maintenant bah, foutu pour foutu, j'ai deux supers idées de tatoo depuis un moment et elles seraient parfaites sur les bras. Je réservais l'espace parce que voilà, au cas ou, je m'disais j'm'en tape, je les ferais sur les jambes, mais comme le plan A pour mon avant-bras est foutu, bah ce serait con de passer à côté maintenant. ❞
    ❝ Tu trouves que tu n'es pas assez décoré comme cela ? C'est quoi ton but dans la vie, ressembler à un musée d'art mobile d'ici quelques années ? ❞
    ❝ Ehhhhh c'est pas con comme idée ! Parce qu'en fait non, moi mon but c'est de faire chier un maximum de personne et je suis en bonne voie mais je dois reconnaître que c'est un bon plan aussi ce que tu proposes ! J'pourrais faire payer les gens pour me regarder. ❞
    ❝ Noctis, personne paiera pour voir un ado attardé. À la limite ils paieront pour que t'arrête de les faire chier et que tu ailles voir ailleurs s'ils y sont. ❞
    ❝  Mais il t'emmerde l'ado attardé, sérieux ! Et que ce soit pour que je reste ou que je dégage, ils risquent pas de cracher leur pognon si j'ai aussi peu de tatouages. Alors, je peux ? ❞ Il soupire, pince l'arrête de son nez entre l'index et le pouce de sa main droite.
    ❝ Je suppose que cela ne servira à rien de te dire que t'as presque seize ans et qu'il faudra peut-être que t'arrêtes tes conneries à un moment donné ? ❞
    ❝  T'as répondu toi-même à ta question, bravo. ❞
    ❝ Ni que t'as un gosse et qu'il serait temps que tu mûrisses un peu pour lui donner le bon exemple ? ❞
    ❝  Eh, j'suis un bon exemple ! Déjà je suis pas recherché par le Ministère, cela aide mine de rien, t'y as jamais pensé ? ❞
    ❝ Putain mais quel sale gosse ! Tu casses les couille quand tu t'y mets, j'aurais du prendre exemple sur d'autres familles et te cogner un peu plus souvent ! ❞ Tu lèves les yeux au ciel, souris de façon ironique tout en croisant les bras. ❝ Cela veut dire quoi, ce sourire à la con ? ❞
    ❝ Rien. Enfin si, on s'éloigne du sujet, mon tatouage, je peux ? Alleeeeeez ! Tu m'aimes trop pour me frapper, d'façon. ❞
    ❝ Tu perds pas le nord toi hein. ❞ Il soupire de nouveau, un peu plus lassé qu'amusé cette fois-ci. ❝ C'aurait été tellement plus simple si ta mère était restée en vie. ❞
    ❝ Ma mère j'm'en tape. Je la connais pas. ❞ Ton visage s'assombrit un peu, pourtant, sans même que tu ne t'en rende compte. ❝ Rodolphus m'a suffisamment répété que les femmes ne servent qu'à faire les gosses. ❞
    ❝ Il disait cela pour que tu ne sois pas triste et que ta mère ne te manque pas, il ne le pensait pas vraiment. ❞
    ❝ Dans tous les cas, il avait raison. Ma mère, elle a été parfaite, elle a fait son travail de pondeuse et elle laissé son myocarde claquer. Tu te souviens, Père, les fleurs écloses sur notre arbre généalogique au Mausolée. ❞

    C'était des années en arrière, un souvenir enfoui au plus profond de ton crâne qui remonte à la surface sans crier gare. Tu avais fait tomber le coffre en te baladant au milieu des tombes, le jour de l'enterrement de Dies, et l'arbre été arrivé, avec son manque criant de présence féminine. Sur la droite comme sur la gauche, en haut comme en bas, il n'y avait que les Hommes, une débandade de prénoms et de portraits masculins. Il avait fallu que l'on t'explique que les femmes de ta lignée, contrairement à la plupart des autres, n'étaient représentées que par des fleurs roses, fermées au début puis éclosant à la naissance leur premier enfant. Cette idée te poursuit encore aujourd'hui, ces milliers d'années de machisme qui ont résulté à ta naissance et dont les échos se répercutent dans tes veines. Tu as le sang misogyne, un autre vice parmi tout ceux qui te courent sous la peau et dont tu ne parviens pas à te détacher. Tu fais des efforts, parfois, pourtant, mais cela finit par te rattraper à un moment ou un autre. Ce jour-là, le jour de la mort de Dies, Rodolphus t'avait maudit de l'avoir emmenée loin de la cabane ; avec le recul, tu savais désormais qu'il l'aurait sans doute davantage méprisée, elle, si elle avait du rester en vie à la place de toi, le mâle, porteur de la pérennité du nom des Lestrange. L'ambiance devient légèrement pesante et ton père ne parvient à la détendre qu'en s'approchant de toi et en caressant tes cheveux.

    ❝ Tu sais pour ta sœur, c'était vraiment un accident. ❞

    Tu relève le regard sur lui. Combien de courage faut-il pour dire ce genre de paroles ? Pour accepter que la perte d'un enfant, même une fille, n'a pas d'autre responsable qu'un mauvais coup du hasard, une volonté capricieuse du destin qui aime se jouer des hommes ?

    ❝ Après toutes ces années… Je suppose que cela n'a plus d'importance, mais merci. ❞

    Tu es un peu sombre, tu caresses tes tatouages du bout des doigts pour te détendre. Les fleurs qui sont tracées dans ta chair au milieu des crânes humains sont bien écloses, elles, tout comme Dies aurait du le faire un jour sur l'arbre familial. Sale vie. Sale destin.

    ❝ Si tu y tiens tant que cela, à ton tatouage sur le bras gauche, cela ne pose pas de soucis. Je plaisantais tout à l'heure, tu deviendras bien mature un jour même peinturluré de toutes parts. ❞
    ❝ Hm ? Oh non, je n'y pensais même plus. J'avais la tête ailleurs, mais merci encore. C'est cool. ❞ Tu marques une pause. ❝ De toute façon, A-J à neuf mois, il s'en tape de ce que je vais à l'heure actuelle. Au fait, la famille de Lyra cherches à la mariée. ❞
    ❝ Tu garderas le petit si cela arrive ? ❞
    ❝ Ouaip. Y a des chances de toute façon, j'connais peu de sang-pur qui seraient prêts à accepter le môme d'un autre chez eux. Y en a sans doute qui tirent à blanc tu me diras, mais ce serait vraiment la poisse de tomber dessus. ❞ Tu allumes une nouvelle cigarette, lui en retends une.
    ❝ Elle te manquera si cela arrive ? ❞
    ❝ Pas vraiment. Déjà en fin de grossesse on s'engueulait pas mal, elle m'appelait Lestrange et j'lui disais meuf tellement on se supportait plus. Maintenant, on se voit pour le gosse et on s'est mis d'accord pour pas faire la gueule devant lui, mais on s'aime plus. On se côtoie pour le gamin, pas plus. Tu viendras le voir cet été ? ❞
    ❝ J'essaierais en tout cas, cela me ferait chier de rater son premier anniversaire, d'autant plus que c'est sûrement le seul petit-gamin que j'aurais. Tu risques pas de te marier toi, personne ne voudrait déjà d'un petit con immature comme gendre, alors avec un enfant sous les bras en plus. ❞ Il sourit, amusé malgré tout, avant de redevenir austère un temps. ❝ Faut que j'y aille. N'oublies pas ce que j'ai dis, t'es mort si j'apprends que tu as rejoins leurs rangs. ❞
    ❝ Je te revois quand ? ❞
    ❝ Je sais pas. Cet été j'espère, mais aucune idée. Je vais éviter un peu l'Angleterre pour l'instant comme je n'ai pas rejoins le nouveau mouvement des mangemorts, mais je reviendrais dans tous les cas. Je t'écrirais pour te filer un rendez-vous. ❞

    Plus d'insultes qui fusent, pas d'au-revoir non plus. Les salutations et les marques d'émotions, c'est pour les gonzesses.
    Le craquement du transplanage te fait déglutir malgré tout.




SERPENTARD ⚔ Tu n'as pas pu tout gommer. Il y a des traits de la famille Lestrange qui se sont infiltrés dans tes veines, ton ambition principalement. Elle percute ton crâne à chaque instant ; t'as envie de réussir, à chaque instant de la vie, et si tu considères parfois l'échec comme une option inévitable, c'est uniquement parce qu'il te permets de reculer pour mieux sauter. T'es fier aussi, Noctis, rongé par une sorte d'ardeur mêlée de vanité, parce que tu as besoin qu'on te remarque, parce que tu as besoin de faire mieux que les autres. Si tu ne te trouves pas spécialement intelligent par rapport à d'autres, si la vie ne t'as pas offert l'attrait de pouvoir apprendre facilement ou par cœur pour faciliter ta scolarité, tu es en revanche rongé par l'envie d'exceller, quitte à redoubler d'efforts pour arriver au niveau de certains autres plus talentueux de nature. C'est cette obsession de la réussite, ces effluves d'ambitions qui se font ressentir tout autour de toi, qui te poussent à chaque instant à vouloir t'élever vers le point culminant de la réussite qui ont fait hésiter le Choixpeau pendant de longues minutes ; tu es ce que l'on appelle un Chapeauflou et aussi forte soit ton ambition, l'autre versant faisait également écho à ton attitude studieuse puisqu'il s'agit de :
SERDAIGLE ⚔ Sans être surdoué, tu dois reconnaître que tu te débrouilles bien dans les études à en croire les note que tu obtiens, quoique la tradition japonais t'oblige à ne pas en discuter et à éviter de te mettre en avant avec ce sujet comme bien d'autres. Tu passes pas mal de temps à étudier ou à t'instruire, sur n'importe quel thème, les animaux, la médicomagie, la technologie, que ce soit de l'univers moldu ou magique, tout est susceptible en ce monde de t'intéresser. Tu veux en savoir le plus possible, en restant malgré tout sur la base que tu ne sais rien du tout, parce que tu auras toujours quelque chose à découvrir. Alors le Choixpeau a hésité, longtemps, au point d'impatienter les étudiants et sans doute les professeurs, pendant onze putain de minutes – à ce qu'on t'as dit plus tard, parce que tu étais trop gêné de faire attendre les autres et d'être si compliqué à répartir pour calculer exactement le temps qui s'écoulait. Ta scolarité commençait bien, même s'il avait fini par se décider et que tu l'avais sûrement aidé à faire pencher la balance en discutant.
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Mer 10 Avr - 1:23
Votre histoire
« C'est vrai que c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer. Ça vient de quoi, ça ? »


NOTE : au cas ou vous auriez du mal avec la lecture de l'histoire, qui part en vrac comme Noctis évoque ses souvenirs à un psychologue comme ceux-ci lui viennent et non dans un ordre chronologique, il a 18 ans dans le tronc principal de l'histoire (été 2018) ; dans les passages en italique et en retrait (ul), il a l'âge indiqué au début de chaque paragraphe (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856

    SIX ANS
    Janvier 2006
    Campagne Suisse


    Mille particules de glace. Mille flocons.
    Le col de la givrine est impitoyable en cette saison. Il ne règne autour de toi qu'une blancheur immaculée, qui s'étend sur la terre sous forme de poudreuse comme dans le ciel, dans lequel des nuages opaques se sont imposés en maître. Tu as le regard rivé sur la gauche. Sur la droite, la frontière du blanc s'arrête. Dans certains pays, imposer la vision du blanc pendant des heures, des jours, des semaines, est une forme de torture. Incapable de se souvenir des autres couleurs, perdant progressivement la perte d'un sens avant les autres, le cerveau lâche, lentement mais sûrement, faisant glisser son propriétaire sur les pentes de la folie. Tu l'as entendu dire il y a quelques mois déjà, lors d'une des nombreuses discussions à propos de la torture dont les adultes qui t'entourent ont le secret, mais l'information vient seulement de remonter à la surface. Toi, pourtant, c'est si tu dérives le regard vers la droite que tu deviendras fou. Tu t'obliges à fixer la neige, tu ne sais plus exactement depuis combien de temps. Tu as replié ta jambe droite, calé ton bras gauche, tous les deux blessés, sous ton ventre pour éviter de voir autre chose que du blanc, pour éviter de teinter cette pureté de rouge.
    Ton écoulement vermillon est moins grave que celui de Dies. On l'a atteint à la tête.
    Dies et Noctis, le jour et la nuit. Vos parents ne devaient pas avoir d'idées, le jour de votre naissance – mère morte en couches et père peu intéressé par des nouveaux-nés, il n'aurait pas pu en être autrement. Tu ne sais plus lequel tu es, à ce moment précis. Quelques heures en arrière, elle était elle et tu étais toi, mais maintenant qu'il n'en reste plus qu'un ? Qui était venu au monde en premier et qui était arrivé en second ? Lequel a rampé comme un chien en s'aidant de ses mains pour rejoindre l'autre, après avoir attendu pendant longtemps qu'Ils s'en aillent ? Ou est le jour, ou est la nuit ? Tu ne sais plus qui était la fille et qui était le garçon à ce moment précis. Tu n'oses pas regarder tes habits, encore moins les siens, qui servent à vous différencier.
    Trois coups.
    Tu ne sais pas de quoi ils étaient armés, tu ne connais pas le nom des armes moldus. C'était juste, de ce que tu as pu observer, un mélange de bois et de métal, suffisamment long pour que l'un d'eux t'en enfonce une partie dans la bouche en restant complètement droit. Trois éclairs qui traversent la montagne, qui éclatent comme du tonnerre, mais seulement deux corps qui chutent. La première fois, atteint au bras, tu as tenté de courir. La seconde fois, c'est ta jambe qui a été touchée et tu t'es écroulé. L'autre, le jour ou la nuit, a continué de vouloir s'échapper. C'est sa gorge ou son crâne qu'on a transpercé, tu ne sais pas, mais l'autre ne s'est pas relevé.
    Ils t'ont laissé là avec elle. Tu saignais comme un porc qu'on égorge et il n'y avait rien dans les alentours. Rien que la neige, à perte de vue. Ils ont jugé que tu allais crever sans qu'on vienne te secourir, que tu étais de toute façon incapable de trouver de l'aide avec ta jambe blessée. Tu remets un peu le fil des événements, maintenant. L'un de vous deux faisait voler la neige à l'aide de sa magie quand ils vous ont surpris, tu ne sais pas si c'était elle ou toi. Vous étiez si semblables à quelques différences sexuelles près comme les cheveux longs ou les vêtements, que vos actions se mélangeaient et que le geste de l'un était aussi celui de l'autre. Ainsi l'avait décidé Rodolphus, qui vous fouettait tous les deux lorsque l'un se comportait mal, sans se soucier de l'innocence de l'autre. La respiration difficile, tu songeais qu'il n'y aurait plus d'innocent à partir de maintenant. Ils vous avaient prévenus pourtant, Rodolphus, Rabastan, Macnair et Selwyn. Ne jamais s'aventurer trop loin, rester dans les alentours de ce qui avait été, longtemps auparavant, une cabane servant aux bergers moldus à se reposer la nuit et qui n'était plus désormais qu'un débris de pierres dont seul un mur tenait encore. C'était plus, pourtant, pour ceux qui parvenaient à franchir les sortilèges repousse-moldus ; au cœur de cette ruine se trouvait la demeure qu'ils avaient installé. Ton regard pivote sur les alentours. Nulle trace d'un édifice délabré ne se présente à tes yeux, vous êtes descendus trop loin dans la montagne pour cela. Il n'y a que le blanc sur lequel tu te concentre et le rouge que tu évites à tout prix. Père l'avait dit, ne pas s'approcher des moldus – mais c'était eux qui s'étaient approchés de vous. Vous étiez en train de jouer et vous ne les aviez même pas entendus, leurs pas étouffés par les épaisses couches de neige. Ce bruit de tonnerre survenu d'un seul coup, déchirant la montagne et ton épaule du même coup est gravé dans ta mémoire, tant par la terreur que la surprise.
    Tu te relèves difficilement en t'appuyant sur ton bras droit, celui qui n'est pas blessé. Tu parviens à te mettre à genoux, le front brûlant de fièvre et une cuisse tiraillée par la souffrance. Quelque chose doit être déchiré à l'intérieur. Tu te souviens un peu plus, maintenant. L'un des deux moldus avait évoqué vous avoir répéré depuis quelques semaines déjà, mais avoir voulu attendre que vous soyez suffisamment à l'écart de toute présence humaine pour agir. C'était aujourd'hui. Tu te rappelles maintenant que l'un des deux avait repéré un lapin malgré son pelage d'hiver, que vous l'aviez suivi en courant pour tenter de l'attraper, vous éloignant plus que jamais de la zone de sécurité. Ils étaient deux et c'était celui qui avait dit vous avoir remarqué quelques semaines auparavant qui t'avais enfoncé son arme dans la bouche. Il n'avait pas tiré. L'autre lui avait conseillé de ne pas gâcher une balle pour si peu, parce que tu saignais tellement que tu allais sûrement claquer dans la neige, à cause du froid si ce n'était pas par hémorragie. Le guetteur avait attrapé son fusil par le canon, avant de t'éclater la crosse contre la tempe.
    Après c'était un trou noir et finalement, à ton réveil, le blanc. Tu savais sans te retourner que l'autre partie de toi ne s'était pas relevée. Il y avait un manque qui se faisait ressentir, une déchirure dans ton crâne ou dans ton corps. Tu lèves le nez vers le ciel, toujours aussi blanc. La nuit commence à tomber, la neige aussi. Elle effacera bientôt les traces de pas qui redescendent vers le village. Tu observes les alentours – sont-ils définitivement partis, ou se sont-ils encore cachés ? Tu ne les avais pas vu avant qu'ils n'attaquent, mais tu n'y faisais pas attention il faut dire, concentré sur la course au lapin pour faire plaisir à l'autre.
    Ton regard incapable de se détacher du ciel, tu lèves avec une grimace de douleur ton bras blessé, passe avec anxiété la main dans tes cheveux. Courts.
    Tu es Noctis, tu es le garçon. C'est donc vrai que le jour s'éteint et que la nuit va vivre, dans les cieux comme dans ton cœur. Ton regard dérive à nouveau, vers le sommet de la montagne. Un hurlement, suivi par deux autres, et des hommes qui dévalent la pente qui les sépare de toi. Un moment, tu songes que tu es foutu, que ce sont les moldus qui reviennent avec deux autres compagnons, que tu n'as pas la force de t'enfuir avec les tiraillements qui déchirent ta cuisse blessée.
    Tu baisses les yeux sur le sol, pince désespérément le tissu de ton pantalon en te demandant pourquoi elle et pas toi et c'est une gifle violente qui te tire de tes pensées. Rodolphus t'empoigne par les épaules, te secoue avec haine en hurlant.

    ❝ POURQUOI TU AS FAIT CELA ? NOUS T'AVIONS DIT DE RESTER PRÈS DE LA CACHETTE ! ❞

    Ton père a hurlé, aussi. Un cri déchirant, presque inhumain vu son degré de souffrance, pendant qu'il se ruait sur le cadavre de ta sœur. Tu es relevé par les cheveux par ton Oncle, tandis que ton oncle du côté Selwyn, Alistair, et Macnair, un autre fugitif, restent à l'écart, leurs visages fermés et inexpressifs. Tu fermes les yeux le plus fort que tu puisses. Tu ne veux pas observer le sang qui a entaché la neige auparavant immaculée, tu ne veux voir que du blanc, encore, tout le temps.

    ❝ REGARDES ! REGARDES CE QUE TU AS FAIT ! C'était ta sœur, c'était toi l'aîné ! ❞

    Tu secoues la tête en signe désapprobateur, garde les paupières closes et il te tords davantage la tête, resserrant son emprise sur tes cheveux. Du blanc, du blanc, du blanc. Cette couleur t'obsède, alors même que c'est du noir qui danse devant ton regard coupé du monde par ta volonté.

    ❝ SI, TU VAS REGARDER ! TU DEVAIS LA PROTÉGER ! ELLE EST MORTE À CAUSE DE TOI ! JE TE DIS DE REGARDER ! ❞
    ❝ CELA SUFFIT ! Cela suffit… ❞

    Ton père se relève, t'arraches à la prise de son aîné pour te caler contre sa poitrine. Grand déjà pour ton âge, tu as l'oreille droite collée contre ton torse, au niveau du cœur qui semble s'être arrêté de battre. Tu l'entends à peine – est-ce à cause des couches de vêtements ou de la tristesse ? Il passe sa main dans tes cheveux et quelques chose glisse le long de ton front. Tu rouvres légèrement les yeux, n'osant pas lever le regard sur lui pour autant. Tu ne veux pas le voir pleurer et tu t'imagines que c'est de l'eau, qu'il s'est soudainement mis à pleuvoir. C'est cela, il pleut. La preuve, c'est que les gouttes commencent à couler le long de tes joues également. Ton père est un homme, toi tu es un garçon ; ni l'un ni l'autre ne peut pleurer, ne doit pleurer, alors c'est forcément la pluie. Il te dégage un peu et tu sais qu'il penche son regar sur toi mais tu ne relève pas le tien pour autant.

    ❝ Mais tu saignes, toi aussi… C'est douloureux ? ❞ Tu secoues la tête pour désapprouver. Les garçons ne pleurent pas ET n'ont pas mal. ❝ Je vais quand même regarder. Il ne faut pas que cela s'infecte. ❞

    Il détache les trois premiers boutons de ta chemise, fait glisser une partie du vêtement le long ton épaule pour la dégager. Il agite sa baguette, créant le mouvement d'un accio informulé, et tu grognes de douleur. Le projectile ensanglanté traverse tes nerfs, atteris dans sa main. Il le jette au loin sans que tu n'ai le temps d'en regarder la forme, et il fait de même avec ta cuisse, dont la plaie est déjà dégagée comme tu es en short. Il déchire un bout de sa propre chemise, s'en sert comme bandage sur ta plaie en jugeant que cela fera l'affaire jusqu'à ce qu'il puisse se servir de dictame.

    ❝ Alistair, prends ton neveu, je m'occupe de Dies. ❞ La pluie ne coule plus mais son visage s'est fermé, le calme ne succédant pas à la tempête. Rodolphus lui propose de se charger de ta sœur, non sans te jeter un regard haineux au passage, mais l'intéressé refuse d'un geste de la main. ❝ Si tu veux te rendre utile, transplanes à Paris… On aura bientôt une nouvelle tombe au Mausolée, il faut… Prévenir la famille. ❞


Rancho mirage, quelques années plus tard. Tu te réveilles pour la quatrième fois de la nuit, la respiration difficile, de la bave te coulant le long des commissures des lèvres. Une effluve dégueulasse flotte dans les airs, cette putain d'odeur qui te poursuit une nouvelle fois – c'est un mélange de souffrance et de transpiration, qui inonde tes draps à longueur de temps depuis le début de l'été. Tu halètes comme un chien, mélangeant les sensations que tu deviens incapable de distinguer. Est-ce que la crise est due à ton sevrage toxicologique, ou bien au délirium tremens si connu des alcooliques entrés en centre de désintoxication ? Tu n'es venu ici que pour la première cause, mais elle a entraîné la seconde. Cela fait trois semaines que tu n'as pas touché une goutte d'alcool parce qu'ils n'en proposent pas dans le centre et tu ne pensais pas que cela te manquerait autant.  La tête pesant une tonne, le corps alourdi par la souffrance, tu te laisse retomber le long du matelas, dérivant légèrement le regard vers la droite pour jeter un coup d'yeux au réveil. Six heures du matin. Tu n'as plus le temps de te rendormir à présent et tu te concentres pour calmer ton myocarde. S'il pouvait éclater pourtant, tu serais tranquille. Tu aurais sûrement du continuer à te droguer, jusqu'à voir les étoiles autrement que devant tes yeux, jusqu'à pouvoir les toucher du bout des doigts comme dans un rêve. Il y en a qui disent que l'overdose, la vraie, la dernière, paraît bien plus douloureuse que le sevrage en lui-même. Oh, personne n'est mort ici mais certains ont vu d'anciens collègues de débauche, parfois des amis proches, succomber au vice jusqu'à ce que leur cœur lâche sous l'héroïne, le cannabis, la cocaïne. Tu as fait semblant de comprendre ces termes, par logique, par politesse, mais ce que tu t'injectais dans le corps était à mille lieues de ce qu'ils auraient pu imaginer. Leurs envolées d'anciens toxicos n'avaient rien à voir avec les tiennes, leur poudre blanche n'équivaudrait jamais un cinquième de celle des feuilles de botrucs réduites en cendre pour être fumées, leurs injections n'arriveraient jamais à la hauteur de celles que tu te faisais à partir de sang de billywig. Il n'y en a qu'un ou ou deux dans le centre qui comprennent ce dont tu parles, car ici en Amérique, les gens semblent davantage se frotter aux drogues moldues que magique. Aux drogues non-maj, devrais-tu plutôt dire d'ailleurs.
Tu n'avais pas voulu aller dans le centre de désintoxication magique situé en Grande-Bretagne, ni dans un de ceux dispersés dans toute l'Europe. Oh, ce n'était pas faute d'en trouver, il en existait de nombreux dans différents pays de ton continent natal, mais il y avait eu deux raisons à ta venue aux USA. En premier, tu ne voulais pas qu'on sache que le fils Lestrange était un putain de drogué et le bruit aurait forcément couru dans la société magique si tu avais commis cet impair en Angleterre ou en France, même plus loin peut-être car les bruits courent vite à travers les frontières, pour peu qu'ils passent par le bouche à oreille des sang-pur. En second, tu ne voulais pas totalement arrêter la drogue, seulement ralentir. La génétique tout comme la résistance corporelle des moldus étant plus faible que celle des sorciers, leurs traitements contre la drogue étaient forcément plus délicats à tes yeux puisque les gens d'ici se dirigeaient aussi bien vers des cames sorcières que moldues et que les deux traitements étaient proposés en désintox. Bien qu'incliné vers le premier vice, tu avais demandé à être traité pour le second. Tu avais testé, quelquefois, la coke, l'héroïne et le manque de résultat que cela avait provoqué sur ton organisme t'avait fait déduire que les consommateurs de came non-magique avaient besoin de moins de force pour laisser tomber définitivement leurs vices. C'était exactement ce qu'il te fallait, puisqu'il te resterait assez de résistance à la fin de l'été pour continuer de temps en temps, sans pour autant replonger comme dans le passé. Il y avait quelques mois encore, tu te faisais des injections presque tous les soirs mais l'apothéose ne te concernait pas pour autant ; elle avait eu lieu en Décembre dernier, durant les vacances hivernales, quand t'avais trouvé ton gosse, une seringue dans la main, déjà capable de reproduire à la perfection les geste d'un drogué puisqu'il était venu te demander de la ficelle pour se serrer le bras. Tu n'aurais pas su dire d'où était venu le déclic de rentrer en désintox après cela. Était-ce parce que tu n'avais pas envie qu'il se retrouve un jour avec ton cadavre sur les bras, comme cela avait bien failli être le cas plus d'une fois, même si tu te réveillais toujours au final ? Ou plutôt parce qu'en continuant à te débaucher ainsi, même en dehors de Poudlard et des fêtes clandestines que tu y organisais, tu l'encourageais à t'imiter ? C'était en Décembre dernier, le vingt-cinq du mois. Le jour ou ton gosse avait reçu la première baffe de sa vie, en guise de cadeau de Noël, le jour ou tu l'avais secoué pendant plusieurs minutes, devenant taré, incapable de te contrôler, en hurlant que tu ne voulais plus jamais le voir refaire une chose pareille. Et sa réponse, quand tu avais fini par le lâcher au bout d'un moment, encore tremblant de rage, sa putain de réponse qui t'avais transpercé le cœur comme une lame et qui t'avais fait crever de honte. ❝ Mais, toi, tu le fais tout le temps. ❞ T'étais retourné à Poudlard, achever ta septième année et entre deux révisions d'Aspics, tu faisais les démarches pour t'inscrire ici. T'avais deux trois potes avec un pied suffisamment posé dans le monde moldu pour qu'ils t'apprennent à te comporter comme un toxico de leur univers, à parler comme eux, à te comporter comme eux aussi. Et tu t'étais retrouvé ici, la dernière semaine du mois du Juin. Depuis, le centre de désintox te paraît imparfait. Pleins de trucs manquent ici, ton gosse confié à ton père sous l'excuse que tu partais deux mois faire un stage en Amérique et que tu ne pouvais pas l'emmener, ta baguette confiée à un pote parce que tu ne voulais pas faire de bourde durant ton séjour étant les deux éléments principaux. Ici, l'utilisation de magie vis à vis des moldus est encore plus surveillée qu'en Europe et tu aurais été incapable de résister à sortir en douce pour aller en torturer si tu avais emmené ton arme de combat avec toi dans ce périple. Tu l'as laissé en Angleterre, préférant ne pas risquer une condamnation en prison ou à mort – encore légale dans certains états ici – par question de sûreté, même si tu le regrettes parfois.
La douleur s'estompant un peu et l'envie de vomir ne se faisant pas encore ressentir, tu te relèves lentement pour fixer le calendrier en face du lit. 14 Juillet, seulement, putain. Il se déroule à l'heure actuelle une fête moldue dans le pays d'ou tu tires tes origines et les sorciers français doivent être blasées par les démonstrations de joie qui envahissent les rues de part et d'autre de l'hexagone. Toi, coincé au fin fond de la Californie, n'ayant pas de festivités sous la main à maudire puisque la tradition familiale t'a instruit un rejet du monde non-magique, tu te concentres sur ton voisin de chambre. Entré au centre la veille au soir, ce veinard n'a sûrement pas encore les premiers effets désagréables du traitement et dort encore, enfoui sous les couvertures. Tu l'envies un bref instant avant que ta gorge brûlante ne te ramènes à la réalité.  L'envie de vomir n'arrivant pas pour le moment, tu t'autorises à aller boire. Tu traînes ta carcasse douloureuse jusqu'à la salle de bain, t'étires un moment dans le vain espoir de faire cesser les douleurs qui te tiraillent les muscles et tu finis par t'asperger le visage et les cheveux d'eau pour faire disparaître l'odeur de sueur qui s'y est infiltrée avant de boire, directement au robinet, pendant de longues minutes, sans même prendre la peine de t'arrêter lorsqu'une présence se fait ressentir derrière toi.

❝ Les… Lestrange ? Noctis Lestrange ? ❞

Tu relèves vaguement la tête, passes ta main droite le long de menton inondé d'eau. Tu te demandes un moment si ta réputation est si mauvaise que cela mais en reconnaissant ton interlocuteur, tu comprends mieux. Lignée de sang-mêlé ayant vécu en Angleterre avant que le père ne soit muté au  MACUSA et ne déménage avec toute sa famille en Amérique, les Weelsher étaient amis avec une partie de ta famille maternelle, parce qu'on ne peut pas compter que des sang-pur dans ses relations. Tu avais côtoyé le fils à Poudlard pendant trois ans, suffisamment longtemps visiblement pour qu'il te reconnaisse.

❝ Tyler ? Oh putain, sérieux c'est toi ? T'as changé bordel, je t'aurais pas reconnu. ❞
❝ Idem. J'aurais sans doute eu du mal à te remettre du premier coup sans le tatouage. ❞

Il désigne ton épaule droite pour appuyer ses paroles. C'est vrai qu'il était là quand tu te l'ai fait faire, l'été de tes douze ans, dans l'allée des Embrumes. Il était là aussi quand ton Oncle, qui t'avait laissé sur le chemin de traverse le temps que tu fasses tes achats pour la rentrée scolaire avant de prendre le chemin du ministère pour aller bosser. Selwyn t'avais retrouvé torse nu  sept heures plus tard, sans matériel scolaire mais en train de te laver l'épaule avec de l'eau tiède sortant de ta baguette à l'aide d'un Aguamanti. L'excuse selon laquelle le tatoueur t'avait dit de laver à l'eau propre le tatouage deux heures après l'application du pansement n'avait pas diminué la rage de ton tuteur et tu t'étais mangé une beigne en plein milieu de la foule avant de te faire tirer hors des lieux par les cheveux. Enfin, tu supposais que c'était ton accès de nudisme qui l'avait mis en rage, parce que tu ne pouvais pas imaginer qu'un tatouage l'agacerait à l'époque. Il était beaucoup trop beau, ce crâne qui en refermait un autre et dont l'os frontal était serti de gouttelettes de sang semblables à des rubis, la seule chose de couleur que tu t'étais octroyé pour ce premier passage sous les aiguilles, le reste étant entièrement en noir et gris. T'avais refusé un sortilège ou une potion à l'époque, parce qu'un reste de fierté t'incitait à faire le brave devant ton pote, mais t'avais quand même moins douillé que tes tympans le soir venu, quand ton oncle t'avait hurlé dessus pendant deux heures consécutives sans pour autant lever le main sur toi de nouveau. Mais le mal était fait et tu en étais satisfait – pour preuve, tu étais retourné chez ce tatoueur et chez d'autres dans les années suivantes en dépit des engueulades qui t'attendait au Manoir après chacune de ces fantaisies.

❝ Ouais, vu comme cela c'est vrai qu'j'suis facilement repérable. Et encore, t'en connais pas la moitié, j'm'en suis fait pas mal d'autres depuis que tu es parti. ❞

Il approuve d'un mouvement de tête en s'approchant pour les admirer, tandis que tu coupes le robinet. Les retrouvailles et le rapprochement de vos convictions familiales t'inspirant confiance, tu engages la conversation tout en t'essuyant le visage et les cheveux dans une serviette.

❝ Qu'est-ce qui t'as motivé à venir ici ? ❞
❝ Mes parents. C'est la motivation de la plupart des jeunes ici, c'est la même pour toi ? ❞
❝ Non, moi c'est mon fils. Mon père n'est pas au courant que je me drogue vu que je l'ai vu rarement ces dernières années et comme ma mère est morte en couches, bah elle risque pas de me forcer à quoi que ce soit. Mon Oncle lui… Il doit s'en douter vu qu'il a ma garde depuis quelques années, mais il s'en fout. J'l'ai tellement habitué à faire le con que cela ou autre chose venant de moi… Il est blasé, à force, le pauvre. ❞
❝ Ah. Désolé pour ta mère, j'avais oublié depuis le temps. ❞
❝ Balek. Je t'ai dis qu'elle est morte quand j'étais bébé, j'l'ai pas connue, alors elle m'a jamais manqué. ❞
❝ Vu comme cela, effectivement hein. Et du coup, t'as un fils ? Cool, enfin je suppose même si t'es vachement jeune, t'as un putain de courage moi j'pourrais pas assumer un gamin… Enfin sans vouloir te blesser ou quoi, vu qu'on a le même âge. Quel âge il a le bonhomme ? T'arrive à gérer ? ❞

Tu replies le pouce de ta main gauche contre ta pote, levant les quatre autres doigts vers le ciel. Ou vers le plafond, plutôt. Le ciel ici ne semble pas exister, il t'apparaît un contexte aussi vague et lointain que le pays dans lequel tu t'es enfermé et donc tu n'as quasiment vu que les murs et le parc du bâtiment dans lequel tu es entré trois semaines auparavant. C'est le même ciel qu'en Angleterre pourtant, mais tu n'as pas le cœur à l'apprécier et à le regarder. Ici, tu gardes ton regard cerné par la fatigue et la désintox rivé sur le sol, qu'il soit composé de parquet ou de moquette comme d'herbe ou de terre.

❝ Ouais, il est né un an après ton départ en Amérique, en 2014. C'est surtout sa nourrice qui s'en occupe, vu que je suis encore étudiant. C'est pour cela que je suis ici que pour l'été. Mon père le prends de temps à autre aussi quand on arrive à se voir, par exemple c'est lui qui s'en occupe pendant que je suis ici, j'ai prétendu que j'avais trouvé un stage pour l'été pour justifier. Moi… Regardes-moi sérieux, j'ai la tête du mec qui parvient à assumer un enfant né d'une relation entre deux ados ? ❞
❝ Oh la tête cela ne veut rien dire hein. Au moins tu l'as pas abandonné donc tu t'en sors quand même un peu, non ? Il s'appelle comment ? ❞
❝ Apollo-Jules. Oui, si tu trouvais encore une excuse pour dire que j'assumais un minimum, c'est mort vu qu'il a un prénom composé. C'est genre, comment dire, la PIRE chose qu'on puisse faire à un gamin ? M'enfin, cherches pas, c'est une longue histoire un peu chiante. ❞
❝ J'suis curieux, maintenant. ❞ Tu lèves les yeux au ciel. Trop prévisible. C'est fou le nombre de gens qui, dès qu'on leur parle de quelque chose de long et chiant veulent savoir le moindre détail  ce sujet.
❝ Hmpf. Tu n'veux pas parler de toi, plutôt ? ❞
❝  Mais j'ai pas d'gamin moi. Allez, racontes s'teuplaît. ❞ Un soupir, mais tu finis malgré tout par sourire brièvement.
❝ Ok… Mais sur la route du resto alors, j'ai dégueulé deux fois dans la nuit et j'ai rien dans le bide si l'envie me reprends alors j'vais aller m'empiffrer comme un porc avec le petit-déj. Une minute, j'vais m'habiller avant. Et fais-en autant. Être en calbut cela passe dans notre chambre parce qu'on est entre mecs, mais j'pense pas qu'ils apprécieront dans les couloirs. ❞

    QUATORZE ANS
    Août 2014
    Sainte Mangouste


    Tu fais le tour du berceau, observant le nouveau-né à l'intérieur comme une bête curieuse. Quiconque s'introduirait dans la pièce à ce moment là pourrait facilement penser que es spectateur dans un cirque ou un zoo plutôt que nouvellement père. Tu glisses ton index gauche contre sa joue, descendant le long de son épaule gauche puis de son bras pour saisir sa main. Il est vraiment minuscule. Et mignon. Tu ne saurais pas dire pourquoi, tu as toujours trouvé les nouveaux-nés moches et repoussants, braillards et angoissants, mais celui-là est… différent. Il prouve à quel point en soufflant du nez et en changeant la couleur de ses cheveux un bref instant comme il l'a déjà fait cinq fois en deux heures. Pas de doute possible, c'est bien ton gosse, même s'il repasse à son blond naturel aussi rapidement qu'il a adopté le vert.

    ❝ Et du coup, il n'a toujours pas de prénom. Il est beaucoup trop mignon, mais il n'a toujours pas de prénom. ❞
    ❝ Eh mais sérieux, tu recommences ? Je croyais qu'on s'était mis d'accord pour Corvus. ❞
    ❝ Alors oui, mais en fait non. J'ai plus vraiment envie que mon fils ai un nom à coucher dehors, cela commence à me courir de voir les gens avoir l'impression d'apprendre une langue étrangère à chaque fois qu'ils interpellent un sang-pur. ❞
    ❝ … Tu sais que t'as de la chance que les médicomages m'aient dit de rester couchée à cause de l'accouchement parce que je t'éclaterais la gueule, Lestrange. Mais bon, passons. Si tu veux pas prendre un nom de ta famille, on a qu'a choisir dans ma lignée. ❞
    ❝ Meuf, je dois vraiment te rappeler que ton oncle, qui t'as servi de référence masculine après la mort de ton père, s'appelle Thorfinn ? ❞
    ❝ Non, mais si tu commence à aller dans ce sens là et à prendre le p… ❞
    ❝ Et ton arrière-grand-père maternel c'était Torquil. ❞
    ❝ Tu le fais exprès en fait ? ❞
    ❝ On peut aussi fouiller du côté de ma mère aussi, ma grand-mère maternelle était une Malefoy alors voyons, voyons, on aurait quoi dans la grande loterie des blonds platine… Lucius, Septimus, Abraxas ? Cela va suffire ou je continue ? ❞
    ❝ Ok, c'est bon j'ai compris. Tu veux qu'on l'appelle COMMENT ? ❞
    ❝ Jules. ❞
    ❝ Non. ❞
    ❝ Mais si. C'est mignon, avoues. ❞
    ❝ Mais je m'en tape que ce soit mignon. Mon fils n'aura pas un prénom de ce genre là, on va l'emmener en ville et pour peu qu'on le perde, quand on l'appellera y aura cinquante putain de gosse qui vont se retourner. ❞
    ❝ Et pourquoi on le perdrait ? Putain t'es joyeuse toi meuf, cela y est notre bébé il a deux heures et demi et tu  fais déjà des plans pour l'abandonner. ❞
    ❝ C'est une SUPPOSITION Lestrange. ❞
    ❝ Et donc en te basant sur une hypothèse, tu préfères qu'on l'appelle Thorfinn ? Meuf je sais bien qu'il est petit, mais c'est normal c'est un bébé hein. Il va grandir, c'pas la peine de lui filer un prénom de nain directement. ❞
    ❝ … J'vais te tuer. Ma baguette, putain, elle est ou ? ❞
    ❝ Cherches pas, j'l'ai prise. Je me doutais que t'allait vouloir t'en servir avant même de commencer la conversation alors, question de précaution hein. ❞
    ❝ … OK. Très bien. Pas Corvus, mais pas Jules. ❞
    ❝ T'as une meilleure idée peut-être ? ❞
    ❝ Apollo. ❞
    ❝ T'es sérieuse ? C'est moche, cela sort d'où cette connerie encore ?! ❞
    ❝ L'Apollo Theatre à cause duquel on l'a conçu, connard. ❞ Elle marque un point.
    ❝ C'est logique, mais c'est le putain de nom d'un lieu moldu, cela n'en fait pas un prénom pour enfant. Encore moins MON enfant. ❞
    ❝ Putain, mais à quel moment j'ai pu penser que t'étais quelqu'un de mature et sortir avec toi ? ❞
    ❝ Je sais pas, mais quand on l'a fait celui-là cela te gênait pas nos quatre ans de différence. ❞ Tu désigne le berceau d'un mouvement du pouce.
    ❝ Bref, on ne va pas revenir là dessus. Maintenant il est là et il lui faut un prénom donc Apollo. ❞
    ❝ Jules. ❞
    ❝ Apollo ! Putain ! ❞
    ❝ Jules. Jules, Jules, Jules, Jules Jules, Jules ! ❞
    ❝ Tu fais quoi là, t'es bloqué en mode vieux disque rayé ? ❞
    ❝ Non, j'essaie de te faire t'habituer au prénom comme cela tu seras obligée de reconnaître qu'il est cool. Jules. ❞
    ❝ Apollo. ❞
    ❝ Jules. ❞
    ❝ APOLLO. ❞
    ❝ Ok. Apollo-Jules. ❞
    ❝ … Tu te fous de ma gueule ? C'est pas un nom à coucher dehors cela, peut-être ? ❞
    ❝ OK BAH JULES TOUT COURT ALORS. ❞
    ❝ APOLLO ! ❞
    ❝ JUL… ❞
    ❝ C'est quoi ce bordel ? On vous entends gueuler jusqu'à l'autre bout du couloir ! ❞

    Tu te retournes, souris brièvement. Tu reconnaîtrais cette voix entre mille, même si son propriétaire est actuellement sous l'emprise de polynectar – protection oblige, il ne peut pas sortir sous son apparence réelle.

    ❝ Père ! Rien, on choisissait le prénom du bébé dans le calme et la bonne humeur. Enfin on l'aurait fait si la mère n'était pas hystérique. ❞
    ❝ Le prénom ? Vous n'étiez pas sensés l'appeler Corvus ? ❞
    ❝ Et tu n'étais pas sensé attendre au calme que je te l'emmène à la cachette, au lieu de venir par toi-même pour le voir ? Ok t'es sous polynectar mais quand même, putain. ❞
    ❝ Tss, c'est toi qui donne les leçons maintenant ? J'étais curieux de faire connaissance. Alors, ce nouveau prénom ? ❞
    ❝ Apollo-JULES. ❞
    ❝ … D'accord. C'est… intéressant. Comment est venue l'idée, exactement ? ❞
    ❝ Dém… Débrouillez-vous avec votre fils, il va vous expliquer, moi je vais faire un tour dans le couloir. ❞


Tu trouves agréable de pouvoir discuter avec un autre gosse issu d'une famille de mage noirs. Avec lui, tu n'es pas obligé de passer sous silence la partie Polynectar, il doit déjà savoir de toute façon que tu es le fils d'un fugitif. Tu l'as lu dans son regard quelques jours auparavant déjà, preuve qu'il s'est lui-même renseigné sur toi, mais il s'en fout. Tu pousses la porte de la salle ou a lieu le petit déjeuner, quasiment vide à cette heure en dehors des deux autres arrivés récemment, qui n'arrivent pas encore à trouver le sommeil comme toi. Tu songes à ce moment envers ton interlocuteur pour l'avoir réveillé – enfin, tu suppose que c'est toi qui l'a tiré de son lit, avec le bruit de l'eau coulant dans l'évier lorsque tu buvais mais tu n'en as aucune idée.

❝ T'as baisé dans un théâtre ? ❞
❝ Pas exactement. En fait, on était entrés à la base pour s'abriter du mauvais temps pendant qu'on se baladait à Londres dans un quartier non-maj et comme j'avais de l'argent sur moi, on est allés assister à une représentation pour passer le temps, le bizarre incident du chien pendant la nuit, si mes souvenirs sont bons. Le truc c'est qu'une partie du plafond s'est effondrée pendant la séance et on s'est retrouvés à l'hosto avec un truc… Je sais plus exactement quoi, c'était un terme bizarre, mais ils nous gardé en observation pendant la nuit. Après, on s'est retrouvés dans la même chambre vu qu'on venait de la même ambulance. L'ambulance, c'est un genre de véhicule mo… Non-maj qui te conduit dans leurs hôpitaux. ❞ Putain de moldus avec leurs termes à la con. ❝ Fin cela fait un peu con de dire que je suis allé dans un hôpital moldu mais à l'époque je voulais déjà devenir médicomage alors j'ai insisté à mort pour rester parce que je voulais comparer les façon de bosser entre nos deux mondes et elle a accepté pour me faire plaisir. Mais du coup c'était un peu nul au final parce que j'ai pas pu bouger, ils m'ont posé une aiguille reliée à une sorte de poche en plastique dans la veine et j'ai pas pu bouger de la chambre pour aller observer les gens bosser comme j'aurais pensé. Du coup je m'emmerdais, elle s'emmerdait donc on a décidé de se distraire mutuellement mais là je te passe les détails. Bref, c'était le 19 Décembre 2013 et A-J a sûrement été conçu ce jour-là vu qu'il est né prématurément huit mois plus tard, en Août. On était tous les deux à Poudlard à cette époque vu qu'elle devait terminer ses études en Juin mais ce n'était pas un baisodrome alors même si on l'a refait largement d'autres fois pendant les vacances de Noël, c'était la seule fois pendant laquelle nous n'avons pas utilisé de sortilège contraceptif. On a été des braves petits toutous gardiens du secret magique cette nuit là, on a pas fait de magie en présence des moldus mais on a fait un gosse. ❞
❝ Et… Enfin c'est indiscret mais pourquoi c'est une nourrice et ton père qui s'occupent de lui si la mère ne l'a pas abandonné après l'accouchement ? ❞
❝ C'est un peu compliqué et je ne m'attarderais pas dessus cette fois, mais comme elle était plus âgée de quatre ans, elle s'est mariée avec un autre quand A-J avait deux ans et elle me l'a laissé à ce moment là, quand j'avais seize ans et elle vingt. Je ne sais pas si cela fonctionne pareil chez les sang-pur américains, mais en Angleterre, les parents décident un peu pour nous. ❞
❝ J'ai un peu entendu parler du principe. Je te dirais pas trop, tu sais que j'suis sang-mêlé depuis quelques générations dans ma famille donc la technique s'est perdue à cause de mes ancêtres. On fréquente encore moins les sang-pur américains qu'on le faisait en Angleterre. ❞ Il a une grimace un peu dégoûtée, qui t'arrache un bref sourire de compassion.
❝ Désolé pour toi. Du coup, je disais que ses parents ont pensé qu'il valait mieux qu'elle se marie plutôt que de rester mère célibataire avec un type comme moi. Ils ont mis un moment à trouver parce qu'elle avait déjà un gamin, mais ils ont fini par dénicher quelqu'un qui accepterait si elle laissait A-J derrière elle en venant s'installer chez lui. ❞
❝ Outch. Cela n'a pas du être évident pour elle. ❞
❝ Je te dirais pas, je sais pas. J'étais pas dans sa tête et je n'le serais jamais, mais je suppose qu'elle s'en est remise quand même à force. Après cela a été plus facile parce qu'ils sont pas restés en Angleterre très longtemps, ils ont bougé à l'étranger et elle n'était plus dans le même pays que le gosse, alors… Fin tu sais c'qu'on dit, loin des yeux, loin du cœur. Mais j'ai jamais eu la confirmation, vu que je ne l'ai jamais revue, donc je te dirais pas. Si cela se trouve, elle chiale tous les jours en y repensant, tout comme si cela se trouve sa vie actuelle est parfaite. ❞
❝ Sa famille a pas du forcément bien sa grossesse faut dire. ❞
❝ Sa famille, la mienne, même combat. On s'est fait tabassés, c'est d'ailleurs ce qui m'a persuadé que j'étais bien le père parce que vu l'état dans lequel elle était quand son père l'a amenée à mon oncle, elle n'était pas vraiment en état de mentir. Je parle de mon oncle et non de mon père, parce que mon oncle était l'aîné et qu'il avait autorité sur mon père et sur moi dans la hiérarchie puritaine, si tu te poses la question. Bref, je me suis fait fracasser à mon tour pour avoir engrossé une fille pure mais le gosse était en route dans tous les cas. Après, on est retournés à nos études et quand A-J est né, il a rapidement manifesté sa métamorphomagie donc à partir de là, c'était certain qu'il était de moi. ❞
❝ Et toi, ta métamorphomagie c'en est ou ? Tu t'en sortais pas mal à Poudlard déjà mais t'as du t'améliorer depuis le temps, tu peux me montrer ? Please ? ❞
❝ … Si cela peut te faire plaisir. ❞

Tu te concentres un peu, réfléchissant à une apparence à prendre. Celle de Hyacinthe s'impose presque immédiatement dans ton esprit, parce que cela fait près d'un an qu'il a quitté l'Angleterre du jour au lendemain à la fin de sa septième année et qu'il commence à te manquer. Tu ne l'aurais pas croisé beaucoup de toute façon, il serait entré dans l'université située à Londres tandis que tu seras resté encore un an chez les collégiens avant de le rejoindre, mais il crée un vide quand même – tu n'as pas tant d'amis que cela à Poudlard.

❝ Au fait, j'ai jamais su, c'est de la lignée de ton père ou de ta mère ? ❞
❝ Mère. Cela aurait pu poser souci vu qu'elle est morte en couches, mais son frère cadet s'est occupé de mon apprentissage, dont il avait entendu parler dans son enfance en observant sa sœur, même s'il n'avait pas eu ce don à la naissance faute d'une génétique capricieuse. Enfin il faisait du mieux qu'il pouvait et s'occupait de moi en partie, quand j'étais gosse en tout cas, mais je n'aimais pas vraiment cela. Je n'ai jamais vraiment été très axé sur la famille en dehors de mon père et de mon fils plus tard, quoique certains prétendent que c'est une valeur sûre, alors la majeure partie de mon apprentissage s'est faite auprès de personnes extérieures. ❞

Cela fait un moment que tu n'y a pas repensé, d'ailleurs. Tu n'as plus eu de nouvelles directes de l'intéressée après son départ en Italie, il n'y a guère eu que la rumeur de la satisfaction d'une partie de sa famille après la mort de son fiancé né-moldu qui a couru dans les soirées mondaines au point de te parvenir aux oreilles. Elle, tu ne l'as jamais revue même si tu as su par la suite qu'elle était de nouveau en Angleterre.

❝ Je suis arrivé en Angleterre l'année de mes huit ans, parce que mon Père, mon Oncle et deux ou trois amis fugitifs comme eux préféraient changer d'air. De façon générale, on bougeait d'endroits tous les cinq ou six mois, mais on restait toujours dans une zone française ou suisse, la ou la lignée Lestrange avait de la famille. En 2008, ils ont choisi de quitter l'Europe et je suis resté avec mon oncle du côté Selwyn, le seul qui n'était pas recherché. Je ne lui ai jamais demandé pourquoi il avait choisi de rester avec les autres fuyards au lieu d'assurer son confort personnel, je suppose que c'était pour garder un œil sur moi et s'assurer que je ne tourne pas mal. C'était totalement idiot d'ailleurs, parce que c'est à partir du moment ou mon Père m'a laissé entre ses mains que j'ai commencé à changer. Rose, qui m'a aidé à contrôler mon don de métamorphomage, n'y a pas été étrangère d'ailleurs, parce que la branche de laquelle elle venait n'était pas hostile aux moldus. ❞

NOTE : seconde partie de l'histoire plus bas (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3570364663

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Mer 10 Avr - 7:19
Bienvenue parmi nous, jeune Lestrange ^^
Hyacinthe fait de la pub efficacement (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3591612274

Bon courage pour ta fiche !
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Mer 10 Avr - 9:21
Votre histoire
« Vous savez c'que c'est, mon problème ? Trop gentil. »


Tu t'appuies sur le dossier de la chaise, mords dans un des muffins que tu as posé sur ton plateau en te servant dans le mini buffet réservé aux résidents. Putain, t'as soif. T'aurais du aller dans une clinique proposant de l'alcool de temps à autre, parce que les bouffées de chaleurs sont sûrement dues à ce sevrage là – mais cela n'existe sûrement pas, une centre de désintox qui fait le sevrage à moitié. Tu parcours la pièce du regard, soucieux de vérifier que tu n'es pas sujet à une nouvelle hallucination. Dies se présente parfois devant toi depuis que tu es entré ici, mais pour le moment elle n'est pas là. Elle devrait, pourtant. Tu as parlé en bien des moldus. Tu devrais les maudire pourtant, eux et leur sang de chiens impurs, eux qui ont fait couler celui de ta sœur.
Tu n'as jamais parlé d'elle à personne, et puisque vous viviez en reclus quand l'accident est survenu, personne ne connaît son existence. Il ne reste d'elle qu'un nom, gravé en lettres d'or sur une des multiples pierres tombales du Mausolée Lestrange à Paris. Tu te forces à penser à autre chose, reprends le fil de la conversation pour t'extirper de ces pensées morbides.

❝ Ils étaient fiers d'avoir un métamorphomage dans la famille, d'autant que le don de ma mère était apparu après avoir sauté trois générations et qu'ils ne pensaient pas qu'elle le transmettrait à son enfant. Dans tous les cas, il n'y avait plus personne quand je suis arrivé pour m'aider à le contrôler et j'avais un retard assez flagrant dans la maîtrise de ma capacité que je n'aurais pas rattrapé sans l'aide des Cartwright. Rose que j'ai connue par l'intermédiaire de son grand-père également doué de cette capacité, avait dix ans de plus que moi. À l'époque, je ne fréquentais pas les adultes, ou plutôt je n'aurais pas du les fréquenter mais je m'ennuyais avec les autres gosses. Je passais mon temps en compagnie de mon oncle dans les soirées mondaines, en dépit du fait qu'il essayait sans cesse de m'envoyer rejoindre les autres enfants présents dans les soirées. C'est venu plus tard, quand je suis entré à Poudlard et que j'ai commencé à les côtoyer assez régulièrement pour m'en faire des amis mais pendant les trois années qui ont séparé mon arrivé à Poudlard de mon entrée au collège, j'étais relativement timide et seul. En dehors du fait que je n'osais pas allez m'amuser avec eux de peur de faire une gaffe émotionnelle et de me retrouver aussi coloré qu'un sapin de Noël, j'avais un accent suisse assez prononcé à force d'avoir entendu les habitants parler quand nous descendions en ville et je n'osais pas ouvrir la bouche devant des anglais. Des fois d'ailleurs, je parlais suisse devant les adultes, quand je n'arrivais pas à trouver l'équivalent de ce que je voulais dire en anglais. Dans tous les cas, j'évitais les enfants et je faisais bien parce que c'est auprès des adultes que j'ai trouvé la résolution de mon problème. ❞

    HUIT ANS
    Décembre 2007
    Manoir Rosier


    ❝ Noctis, il me semblait d'avoir demandé d'aller jouer avec les autres enfants. N'était-ce pas le cas ? ❞
    ❝ Si, mon Oncle. ❞
    ❝ Alors qu'est-ce que tu fais encore ici ? C'est la troisième soirée à laquelle tu assistes depuis le début du mois, tu dois bien avoir des amis depuis le temps ? ❞

    Tu n'oses pas incliner la tête en signe désapprobateur mais tes cheveux virant au bleu pâle trahissent ton trouble, ces salauds. Cherchant à détourner tes pensées pour les faire revenir à leur teinte naturelle, tu laisses ton regard parcourir la pièce, se glisser tantôt sur les adultes qui boivent du champagne en discutant, tantôt sur ceux qui dansent. Tu n'oses pas lever les yeux sur ceux qui entourent ton oncle, mais l'un d'eux prends la parole et accroche ton attention malgré tout.

    ❝ Oh, ce jeune homme est métamorphomage ? ❞
    ❝ Oui, c'est mon neveu. Il tient malheureusement sa capacité de ma sœur morte peu après l'accouchement alors il ne la maîtrise pas, faute d'avoir un exemple pour l'aider à s'entraîner. ❞
    ❝ Je pense que ma petite-fille pourrait lui offrir ses conseils. Tout comme moi, elle possède également ce don. Voilà longtemps que le vieil homme que je suis n'a plus formé les jeunes, mais je ne doute pas que ma petite Rose saura trouver ce qu'il manque à ce jeune homme. On atteint tous notre maîtrise seul, mais un peu d'aide pour les premiers pas n'est jamais de trop ❞
    ❝ Eh bien ce serait très gentil de sa part mais je crains qu'il ne la dérange. Elle préférerait probablement s'amuser au cours des soirées plutôt que de passer son temps avec un enfant ? ❞
    ❝ Oh, elle est plus souvent dans les jardins que dans les salons, cela ne coûte rien de lui demander. Viens-tu Noctis ? Je t'emmène faire sa connaissance si cela te tente. ❞

    Tu oscilles la tête, saisissant à la conversation qu'il s'agit d'une jeune femme déjà adulte et que tu n'auras pas à fréquenter d'autres enfants pour cette fois-ci. Tu adresses un signe de tête en guise de salut provisoire à ton oncle avant de suivre l'homme à travers la foule puis dans les jardins. Vous rejoignez une jeune femme aux cheveux bruns, plus jeune que ce que tu aurais pensé puisqu'elle semble en septième année, si elle n'est pas récemment sortie de Poudlard, alors que tu t'attendais plus à te trouver en face d'une jeune femme ayant passé les vingt ans. Tu lui souris, mis en confiance malgré tout – elle a l'air plus douce et plus souriante que la plupart des gens que tu as croisé depuis ton arrivée en Angleterre – et tu la salue d'un geste de la main tandis que son grand-père engage la conversation pour lui expliquer la situation. Tes cheveux, s'ils ont de nouveau adopté leur blondeur naturelle digne des champs de blés en pleine saison pendant que tu suivais l'homme à travers la foule, sont désormais de nouveau bleu, de cette teinte dite azurin qui démontre un malaise chez toi. Tu n'as pas envie qu'elle te prenne en pitié et qu'elle accepte par complaisance alors que tu la dérangerais en réalité, mais cela ne semble pas être le cas. Elle accepte assez rapidement pour que ce ne soit pas du dépit et elle semble contente de te venir en aide. Tu ne sais pas vraiment ce que signifie être content ni comment les gens l'exprime, mais elle te sourit et cela te suffit pour lui rendre la pareille, quoique tu sois plus enclin à exprimer des émotions négatives comme l'angoisse ou la crainte le reste du temps. Tu jettes un coup d'yeux vers tes oreilles, constatant d'ailleurs que tes cheveux prennent une teinte oubliée depuis presque deux ans. Un vert pale, loin des teintes foncées que tu abordes en cas de grand joie, mais c'est déjà un début aussi faible soit-il. Tu es un peu heureux de le retrouver après tout ce temps, autant que tu es un peu heureux qu'elle accepte de t'aider.

    ❝ Quand j'étais petite, mon grand-père m'apprenait à me contrôler avec des jeux. Comme on apprends à un enfant à siffler, à courir, à monter sur un balai, on peut lui apprendre à maîtriser ses émotions avec l'éducation par le jeu. Tu es un peu plus âgé que moi quand j'ai commencé mon apprentissage mais je pense qu'on peut malgré tout commencer par des exercices de ce genre, on verra pour des entraînements plus difficile quand tu contrôleras les bases. Tu es partant ? ❞

    Tu inclines la tête, intrigué par ses paroles. Des jeux ? Tu ne sais pas vraiment t'amuser, tu jouais autrefois avec Dies dans la neige mais cela fait presque deux ans désormais. Le reste de ton enfance après qu'elle soit tombée pour ne plus jamais se relever ressemble davantage à un entraînement intensif et tu ne sais plus vraiment comment jouer, mais essayer te tente malgré tout.

    ❝ D'acc, je veux bien. ❞ Tu n'as pas trouvé mieux pour un équivalent anglais du c'est en ordre suisse mais tu lèves le pouce droit pour appuyer tes paroles. Tu attends qu'elle explique son idée de jeu, en souriant toujours, incapable de faire disparaître la couleur menthe-à-l'eau qui anime ta tignasse.


❝ C'est donc à Rose que je dois entièrement d'être parvenu à me contrôler. Pendant trois ans, je l'ai vue assez régulièrement pour réussir à me contrôler une fois entré à Poudlard et elle était assez encourageante. C'était non seulement une des rares personnes de mon entourage qui n'était pas effrayée par mes origines et mon nom de famille mais également l'une des rares à être affectueuse avec moi. Elle me faisait souvent des compliments quand je réussissais à me contrôler et cela m'encourageait à continuer, à tenter encore plus fort la fois suivante. Après mon entrée au collège, je ne l'ai plus vue que durant les vacances, de moins en moins régulièrement d'ailleurs. Elle avait son apprentissage d'Auror à parfaire, moi mes études dans un premier temps puis mon fils par la suite. Cela a fait que nous nous sommes vus moins souvent même si nous n'avons totalement rompu contact qu'en 2015, lorsque elle est partie en Italie. Je ne l'ai jamais revue, même si elle est revenue en Angleterre depuis peu. J'ai eu des nouvelles indirectement, par une partie de sa famille qui venait plus souvent dans les soirées mondaines parce que l'intolérance envers les moldus leur convient mieux qu'à Rose, mais je ne l'ai plus recroisée. Les aléas de la vie, que veux-tu. Mais il n'empêche que je lui en dois une parce qu'elle m'a rendu un des plus grands services de ma vie, sans rien demander en retour. ❞ Tu as fini de manger tout en parlant mais tu ne peux t'empêcher d'aller te resservir avant de revenir t'asseoir en face de lui. Putain de munchies, comme disent les américains. ❝ Enfin je monopolise la conversation. Et toi, depuis le temps, qu'est-ce que tu deviens ? Ta famille est toujours dans le vaudou ? ❞
❝ Toujours ! Cela t'intéresse ? C'est vrai que t'es un peu bizarre, comme mec. Fréquenter les moldus ne te dérange pas plus que cela mais t'es attiré par la magie noire quand même. Je me rappelle bien que tu prenais l'apparence d'élèves plus âgés quand on était au collège pour aller fouiller dans la réserve de la bibliothèque, pour aller lire des livres sur la nécromancie et les inferis. ❞
❝ Eh, j'reste un Lestrange, j'ai une étiquette à tenir dans certains domaines. Mais oui, je dissocie la pratique de la magie noire de la haine à l'égard des moldus, c'est deux choses totalement différentes à mon sens. Cela dit, cela n'empêches pas que mon fils soit sang-pur, faut pas déconner non plus. J'aurais pas pu faire un gosse avec une sang-mêlée, alors considères que les moldus ne me dérangent pas tant qu'ils ne s'incrustent pas dans ma branche familiale. ❞ Avoir des sang-mêlés comme potes ne te dérange pas, comme relation de passage non plus mais tu ne pourrais pas en épouser. ❝ Pour en revenir au vaudou, j'veux bien. On trouve des trucs dans ls livres à Poudlard mais c'est toujours mieux d'apprendre auprès de spécialistes en la matière. ❞




Vous discutez encore un moment avant que tu lui fausses compagnie. La fièvre recommence et tu préfères aller t'allonger, après être passé dans la salle de bain de votre chambre commune. En sueur, l'envie de vomir te tiraillant de nouveau, tu constates en t'aspergeant le visage que tu n'as pas repris ton apparence normale et que tu as encore les traits de Hyacinthe. Tu retournes à ton corps de base sans trop de difficultés, effleurant tes tatouages avec un reste d'affection. On ne t'a jamais vraiment frappé dans la vie, les lignées dont tu es issues étant loin de la réputation violente qu'on leur accordait, du moins quand il s'agissait de toi. Rabastan ne permettait pas qu'on te touche et même lorsqu'il avait quitté l'heure en te confiant à son beau-frère, l'habitude de ne pas te toucher même en cas de faute grave était restée. En dehors des gifles reçues lors de tes premiers tatouages, avant que ton oncle maternel ne se fasse à l'idée et ne se contente que de grimaces dépitées, ta famille était laxiste. En réalité, c'était les autres que l'on devait maltraiter en venant au monde dans cette lignée. On était Lestrange tant par le sang que par le caractère, tant par la pureté que par le vice ; ta lignée est gorgée de sadiques, bourreaux, dérangés mentaux du point de vue de la société. Toi même, malgré la tolérance que l'on s'accordait à dire que tu avais étant donné que tu n'étais pas dérangé par la fréquentation de sang-mêlés à l'ascendance moldue relativement proche, tu sens pourtant la violence s'insinuer dans tes veines à chaque instant, à part égale avec l'ichor dont ta lignée t'a pourvu, et depuis longtemps déjà.

    DIX ANS
    Novembre 2009
    Versailles


    Les victimes sont bâillonnées. Des cordes épaisses leurs traversent la bouche, déchirant depuis longtemps sûrement les commissures de leurs lèvres au vu du sang séché collé sur leurs joues, leurs mentons. L'homme ne semble pas avoir passé la trentaine, le fils à peut-être six, sept ans. D'autres cordes leurs lient les mains et les pieds, aussi serrées puisque tu peux observer des blessures entailler leurs poignets – la circulation sanguine de leurs mains est probablement coupée depuis le temps.
    Dix ans. Un nombre à deux chiffres, la moitié de l'âge qu'il faut pour être un homme chez les Lestrange. Le jour ou les garçons de la famille définitivement l'enfance depuis des siècles aux yeux de ta lignée. Ton père était particulièrement fier de te voir accomplir le rituel familial, accompli en France plutôt qu'en Angleterre pour l'occasion, histoire de marquer le coup en réunissant le maximum de famille. Les cousins suisses que tu connaissais de ton enfance, avant de partir en zone britannique deux auparavant se sont déplacés pour l'événement et tu es ravi de ne pas croiser dans les personnes qui t'entourent que des visages presque inconnus, croisés ici et là dans les réunions familiales mais jamais réellement fréquentés. Tu fais rouler entre tes doigts le manche du scalpel que l'on t'as mis entre les mains pour le rituel, avant de le porter au niveau de tes yeux un bref instant. Une lame fine, pas réellement longue - tu aurais préféré une dague mais il s'agit d'un cas trop classique apparemment – mais capable de causer des plaies conséquentes de ce que l'on t'a dit. Ton attention se reporte rapidement vers le duo de victimes, puisque tout le monde te regarde, que tout le monde attends. Tu ne sais pas comment t'y prendre, ou plutôt tu le sais trop. Tu t'es déjà entraîné sur des animaux vivants comme mort, faisant couler le sang ou disséquant les chairs, des renards, des oiseaux, parfois des lièvres ou des marmottes lorsque tu vivais en Suisse. Ce qui t'attends devrait être tout aussi facile. Il n'y a pas vraiment de grande différence entre torturer un homme et un animal hormis la taille, a avoué un jour ton père en t'emmenant chasser. Tu étais jeune, tu ne sais plus trop quel âge tu avais à l'époque, mais Dies avait encore les pieds sur terre. La phrase te revient en tête et, sans trop tarder, tu t'approches du père et du fils, aussi nus l'un que l'autre pour que tu puisses profiter au maximum de leurs corps, t'acharner sur chaque endroit – qui s'en soucie, d'ailleurs ? C'est un rituel masculin, les mères et les tantes discutent dans un autre salon, les enfants plus jeunes sont partis se coucher. Tu t'agenouilles près des jambes de l'adulte, laisse le scalpel courir le long de l'arche longitudinale du côté droit ; tu as appris il y a plusieurs années déjà, en écoutant les adultes raconter leurs expériences de tortures durant les deux guerres des sorcies ayant eu lieu avant ta naissance, que sous les pieds, il y a des nerfs directement reliés au cerveau et qu'il s'agit d'une partie particulièrement sensible. Tu joues sur l'effet de surprise pourtant et après quelques allers retour avec la pointe de l'arme le long de sa voûte plantaire, tu changes de direction en faisant un arc de cercle avec ton bras gauche et tu la plantes avec violence en plein milieu des côtes asternales. Un hurlement étouffé par les cordes mais moins que par un morceau de tissu résonne, tandis que du sang commence à couler sur le sol, heureusement protégé par une bâche. Il est hors de question que l'on s'abaisse à laisser rouler du sang moldu sur les tapis ou les parquets luxueux des salons Lestrange, même en prenant en compte la diversité de sortilèges nettoyants existants dans le monde magique. Tu as tapé dans le foie et tu laisses le scalpel planté quelques secondes, en le tournant pour déchirer davantage l'organe avant de le retirer aussi sèchement que tu l'as planté. Tu enchaînes rapidement, soulevant la main derrière ton épaule et l'abattant dans le muscle interosseux de sa main gauche, au niveau du pouce. Tu t'étonnes de la facilité avec laquelle tu parviens à tracer une ligne à travers sa chair ; les muscles et les artères ne sont pas gênants mais tu pensais que les os carpiens te poseraient plus de problèmes.
    Tu en déduis que les moldus sont tous une bande de fragiles avec des os en carton. Rien de nouveau sous le soleil, on t'avais déjà instruit assez de mépris à leur égard, mais tu préfères en faire l'expérience et la valider par toi-même. Tu changes de cible, te relevant pour te laisser chuter quelques pas plus loin, près du gamin. La réaction du père ne t'échappes pas. Ses yeux sont exorbités, par une vague de terreur qui vient s'ajouter à sa propre souffrance, qui la domine peut-être même et la dilatation de ses pupilles sous l'effet de la rage et de l'angoisse combinées se fait facilement remarquer. Il semble déchiré intérieurement, mutilé par l'envie de te tuer pour ce que tu t'apprêtes à faire d'un côté et l'envie de te supplier de ne pas agir d'un autre. Tu souris, un bref instant, vicieux, malsain, violent… Lestrange, en somme. Avec le gamin, tu vas plus vite, pourtant. Tu enfonces le scalpel entre ses vraies côtes gauches, perçant le poumon qu'elles protègent. Le gamin se tord, laissant échapper un sifflement plus qu'un véritable hurlement de souffrance compte tenu de ce que tu viens de lui infliger. Tu en profites pour laisser glisser le scalpel le long de la corde qui le bâillonne pour la trancher et sans répit, tu profites d'un nouvel hurlement–sifflement pour passer la lame entre ses lèvres, l'enfoncer le plus loin possible, déchirant la langue, les joues intérieures, la luette, la gorge enfin. Du sang, partout. Le liquide rouge dégouline aussi bien le long de son visage, inondant ses joues, son menton et son cou, que le long du tien lorsqu'il te crache à la figure en toussant et en gémissant à cause de la douleur. Lorsque tu tournes la tête vers la famille pour tenter d'observer quelques réactions et cerner l'attitude que tu dois prendre, elle peut observer ton visage constellé de tâches et de traînés rougeâtres dont l'odeur métallique te ferait vomir si tu n'étais pas forcé de te contrôler face aux adultes.
    Un rire dont tu ne saurais dire s'il est fier ou moqueur se fait entendre, dans la foule derrière toi. Tu saisis au vol que quelqu'un lance ❝ Quel boucherie ! ❞ et qu'une autre voix renchérit que tu es bien le fils de ton père, chose qui t'arrache un sourire. Tu te relèves pour retourner du côté de l'adulte, décidé à tester la véracité des liens reliant les nerfs des pieds au cerveau entre autres idées qui te traversent le crâne mais le patriarche de la famille s'avance pour t'arrêter. Cela suffira comme cela, annonce t-il, avant de mettre lui même fin aux existences des victimes. Quatre mots, deux éclairs verts et la foule se disperse. Tu retiens une moue de dépit, ne tenant pas à agir en enfant gâté devant la famille et tu rejoins ton père et ton oncle qui discutent entre eux, attendant leur avis.

    ❝ Tu aurais pu aller plus lentement. Tu es vraiment le fils de ton père. ❞ avoues Rodolphus, un sourire cynique accroché aux lèvres. Et il ajoute, un ton plus bas comme pour refuser d'être entendu. ❝ D'ailleurs, cela se voit. ❞

    L'incompréhension doit se lire sur ton visage puisqu'il pointe ton ventre d'un geste du pouce pour se justifier.
    Tu rougis instantanément, serrant les cuisses et tirant sur sa chemise pendant que les deux adultes pouffent de rire. Les joues brûlantes de honte, les cheveux devenus bleus à cause de l'angoisse, tu cherches désespérément du regard un endroit ou aller te planquer le temps que la réaction cesse. Tu pensais que la sensation étrange qui remontait dans ton estomac était due à l'envie de vomir qui se faisait ressentir, mais non.

    Excité par le sang ou les cris de souffrance, tu bandes aussi fort qu'on puisse le faire à dix ans, comme un veau en attendant de pouvoir te vanter d'être un taureau.


Les semaines passent. Au fil des discussions avec Tyler, tu apprends que ce n'est pas la première fois qu'il vient ici, qu'il y avait déjà passé les vacances de Décembre et celles de l'été dernier, qu'il va rester plus longtemps cette fois-ci puisque son cursus scolaire s'achève – c'est vrai que la seule université magique est située en Angleterre. Ton état oscille, s'améliorant parfois et empirant souvent. Les accès de fièvres se combinent à des hallucinations trop fréquentes à ton goût et les fantômes du passés vont et viennent sans arrêt au cours de cette cure. Tyler te conseille de ne pas laisser tomber la désintox une fois Août arrivé, de revenir pour les vacances de Noël mais tu avoues que tu reprendras le travail à ce moment-là, en plus de le faire durant les week-ends de sortie accordés aux étudiants de plus de seize ans. Et lorsqu'il te demande dans quel secteur tu bosses – sous-entendu, pourquoi, vu la fortune colossale de ta famille –, tu ne trouves rien de mieux à répondre que ce n'est pas très intéressant. T'avais jamais vraiment pensé à travailler, tu considères d'ailleurs plus ton boulot comme un passe temps rémunéré que comme une véritable corvée. L'idée t'avait vaguement effleuré l'esprit peu avant la naissance d'Apollo-Jules, quoiqu'en y réfléchissant cela relevait plus d'une provocation que d'une envie réelle. Tu étais rentré au Manoir Selwyn pour les vacances d'été de tes quatorze ans et ton oncle en avait profité pour te flanquer les baffes qui le démangeaient depuis Février, depuis que Lyra avait écrit à sa famille et que sa mère était venue hurler sur la seule partie de ta lignée à portée de main dans le secteur britannique. Ta copine de l'époque avait reçu plusieurs beuglantes, toi tu étais resté en sécurité à Poudlard sans trop subir les retours jusqu'aux vacances estivales. ❝ ET TU FERAS COMMENT POUR L'ÉLEVER SI ELLE MEURT APRÈS L'ACCOUCHEMENT COMME TA MÈRE ? ❞ avait été le reproche le plus ramené sur le tapis durant tout l'été par Alistair. Et ta réponse, nonchalante, je-m'en-foutiste, comme si tu ne mesurais pas la gravité de la situation, était toujours la même. ❝ Bah j'sais pas moi, j'm'en bats les couilles, j'trouverais un travail. ❞ Cela avait le don de le faire hurler encore plus. Mains dans les poches, épaules régulièrement haussées, tu attendais qu'il se casse la voix mais cela n'était jamais arrivé et les engueulades avaient continué pendant la majeure partie de l'été, avait que ton fils ne vienne au monde un mois en avance, le 15 Août 2014. Le seul anniversaire que tu parviens à retenir – même le tien, il t'arrive de l'oublier. Mais elle était pas morte durant l'accouchement et t'avais pas eu besoin de bosser cette fois-ci. T'avais attendu d'avoir seize ans, l'âge légal de la majorité sexuelle dans toute la zone britannique, pour aller traîner ailleurs que dans des stages minables et non rémunérés au sein du ministère imposés par ton oncle pour t'apprendre à devenir responsable depuis ton entrée à Poudlard – il s'était fourré salement le doigt dans l'œil en pensant que cela t'apprendrait la maturité, étant donné que t'étais devenu de plus en plus con et intenable au fil des ans. Pour son honneur pourtant, tu lui cachais que tu bossais en soirée durant les vacances et les weeks-ends en période scolaire, prétextant à la place que tu sortais avec des potes pour éviter d'ajouter à tout ce que tu lui avais déjà fait subir la honte d'avoir un neveu bossant dans le tourisme sexuel. Sans faire de fausse carte d'identité pour parer au fait que tu n'avais pas encore atteint la majorité, t'avais joué sur ton atout de métamorphomages et sur le fait que tu étais désormais autorisé à quitter Poudlard le week-end pour te faire embaucher dans un lupanar au sein du Londres magique. Un bordel, une maison close, diraient la plupart du gens mais tu ne supportais et ne supportes toujours pas ce mot – tu n'es pas une pute. S'il t'arrive de baiser avec les clientes – et les clients, quoique ce soit rare puisque tu es actif et que la plupart recherchent des passifs –, ton job au sein du salon de luxe qui t'a recruté consiste surtout à servir d'escort-boy lors de soirées en utilisant ta métamorphomagie pour satisfaire les demandes ou à faire les massages. Le service ne se limitait pas aux activités sexuelles, d'ailleurs. Tu es aussi bien amené à servir de guide et de traducteur à travers la Grande-Bretagne puisque quasiment toute la clientèle que tu fréquente est étrangère. C'était quelques mois avant que Lyra ne se casse en Suède avec le mari que ses parents lui avaient choisis, mais tu avais continué après avoir récupéré ton fils entre les mains, l'argent te permettant de payer la nourrice qui s'occupait de lui pendant la semaine que tu passais à Poudlard et les week-ends ou tu ne passais pas le voir par manque de temps – études comme boulot obligeant. En y réfléchissant, c'est aussi une de tes motivations pour ralentir sur la drogue – tu avais du mal, ces derniers mois, à te décider à aller bosser plutôt qu'à tirer des joints ou à te piquer, seul comme avec quelques potes. Moins de temps à te droguer signifie plus de temps à bosser ou à passer du temps avec ton gosse et c'est un avantage non négligeable, même si lorsque la fin de l'été s'amène et que le temps de retourner en Angleterre arrive, tu es toujours aussi décidé à ne pas laisser tomber définitivement la came et que tu sais que tu ne reviendras pas en Décembre en désintox. De toute façon, tu ne peux pas manquer le boulot aussi longtemps, la matrone avait déjà fait la gueule quand tu avais annoncé que tu ne serais pas présent durant les vacances estivales – faut dire qu'elle s'appuie pas mal sur ta métamorphomagie qui rends les choses plus facile quand on demande un escort-boy.
T'es content de reprendre le boulot à l'approche de la rentrée, même si t'auras sans doute moins de temps à y consacrer comme tu rentres à l'université et que même en étant sur place à Londres, tu devras te concentrer davantage sur tes études. Mais t'y retourneras malgré tout, autant que possible. C'est le seul endroit ou tu peux être tranquille, parce qu'on t'appelle par un pseudo dans le milieu, que les autres prostitués, escorts et masseurs, féminins comme masculins, ne s'occupent pas de ton côté Lestrange et que tu n'as parlé à personne de cette activité, tant par une légère gêne face à la pudeur britannique que pour être tranquille.
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Adèle de Lestang
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Mer 10 Avr - 9:33
Bienvenue parmi nous! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981
Bon courage pour ta fichette!



There's been trials and tribulations
You know I've had my share
I know exactly where I'm going
Getting closer and closer every day
by wiise



Les petits trucs:
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Mer 10 Avr - 13:10
Merci (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2181205557
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Mer 10 Avr - 13:56
Mon copain d'usine nike, enfin (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856

J'ai hâte de lire la suite!
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Mer 10 Avr - 15:18
Poto d'usine (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2357130225 Ouais, allons faire des Nike en résolvant des équations à 13 inconnues comme les gros surdoués en maths qu'on est (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2624899911 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2624899911 What a Face

Merci, j'espère qu'elle te plaira (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856
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Hestia Carrow
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Mon allégeance : ma soeur Thalia et moi-même. C'est déjà pas mal
Mer 10 Avr - 19:00
Officiellement bienvenue ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856
Oh mais tu étais sur CC je ne savais pas ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 836441773 tu étais qui ?

En attendant, bon courage pour ta fiche ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3038106599


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Mer 10 Avr - 20:31
Bienvenue par ici ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 794825412

Quel excellent choix de famille (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 61192035

Bon courage pour ta fiche ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981
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Mer 10 Avr - 22:03
Merci à vous deux (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2357130225 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 933607020

J'étais Samaël, Hestia (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856 -oui, j'suis back chez les Lestrange #originalité-
& Je te retourne le compliment Luca, de même qu'à Hestia, vos choix de lignées sont trop cool ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 794825412
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Jeu 11 Avr - 15:43
Bienvenue :D
J'ai hâte de lire ce que tu nous prépares pour ce personnage (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3533268422
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Jeu 11 Avr - 21:21
Finalement la fiche est là !
Bonne chance avec la suite et j'ai bien hâte de lire la suite, ça promet ! (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 641455471
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Jeu 11 Avr - 21:45
Je passe ici tout de même pour dire bienvenue officiellement sur le fofo

Courage pour ta fiche (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981
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Ven 12 Avr - 0:29
Merci à vous trois (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2181205557 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1192356147
J'espère que la suite vous plaira btw Alex' & Thalia (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981
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Anjelica Zabini
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Dim 14 Avr - 17:01
Bienvenue sur le forum (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981


Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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Dim 14 Avr - 19:20
Merci (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 481657455
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Sam 27 Avr - 12:47
Petit coucou pour te dire bon courage pour ta fiche partenaire de CB (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3358874030

Ton personnage promet en tout cas j'ai hâte d'en savoir plus (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 794825412

Des bisous honey honey (#always) (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 641455471 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 945728833
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Sam 27 Avr - 22:07
Merciii pote-pilier de chatbox (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2181205557 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 794825412

La fiche arrive sous peu comme dit (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2624899911 J'espère qu'elle te plaira (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856

Money money (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3038106599 (forever in our hearts (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 714380051)
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Alcyone Greengrass
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Dim 5 Mai - 16:15
Hey (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1616589981

Je viens de finir de lire ta fiche et pour être honnête, au vu de la longueur, ce n'était pas évident de tout comprendre. Ta fiche n'a pas de logique chronologique ce qui fait que j'ai eu des difficultés à suivre l'histoire de Noctis. Mais je dois t'avouer qu'il y a plusieurs choses qui m'ont dérangé. (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 239894567

Le fait que ce soit des Lestrange. Pourquoi choisir cette famille pour un univers que tu souhaites Japonais ? Nous laissons assez de liberté mais là, c'est famille du registre des 28, d'origine française, je ne trouve pas la pertinence de ce choix. Après consultation au sein du staff, nous souhaitons que tu changes. Etant étranger, tu peux tout à fait inventer une famille de sang-pure déjà Japonaise. (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856

Comme je disais, je ne suis même pas sûre d'avoir compris tous les points de ton histoire. Cela te semble peut-être évident, car tu as le nez dedans et que c'est ton histoire, mais de l'extérieur, il faut s'accrocher.

Tu parles à un moment d'un code couleur "Elle a beau savoir désormais que tu es métamorphomage, elle ne connaît pas ton code couleur." Peux-tu préciser à quoi tu fais référence ?

"Il faisait de la magie noire et faisait partie d'un groupe de Yakuzas, n'est-ce pas ? Il a été dénoncé par une autre bande, qui voulait alléger sa peine face au ministère de la magie. Il va être transféré en Angleterre." Déjà la femme est Japonaise, il fait parti d'un groupe Japonais, pourquoi il repart en Angleterre ? Le reste me semble incohérent. Ils ont pris la soeur, mais pas les autres membres de la fratrie ? Pourquoi ? La mère s'est tuée directement suite à ça ? Un peu gros non ?

"Ministère de la magie, sept années et quelques mois après. Tu te décolles à contrecœur de l'étreinte que tu exerçais sur ton plus jeune frère et adresses à chacun d'eux le V d'une victoire d'un bref mouvement de la main avant de retourner au cœur de l'audience" Tu es à une salle d'audience, tu risques de finir en prison et tu t'agites tes doigts comme un gosse ? D'ailleurs, c'est un gosse. Il a onze ans. On apprends plus tard qu'il a rien fait d'ailleurs. C'est pas un peu trop ? D'ailleurs le jugement n'est pas cohérent. Tu zigouilles ta famille, excès de magie ou pas, tu finis certainement dans un service hospitalier adapté aux troubles magiques. Cette partie est également à revoir. Dans la suite, le psy s'étonne de voir enfin Noctis : il est obligé et il traine ? Pareil, il y a un manque de cohérence. Tu ne peux pas tuer une famille et te promener tranquillement. Accident ou non. (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1848932734

Je passe sur certains détails, je termine avec le passage sur les doloris à 4 ans ? Limite qu'il se prenne des claques ou autre je dis pas. Mais des doloris sur un gamin de quatre ans, c'est pas pareil. Il y a combien de chance pour qu'il survive ? (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2912269170

Je t'ai mis en avant les points qui m'ont choqué. Il faudrait que tu revois ta fiche pour quelque chose de plus mesuré. J'entends qu'on veut tous avoir le plus d'originalité possible pour tirer son perso du jeu mais là, c'est un peu trop et partout. Je t'invite à mettre peut-être en avant qu'un point au détriment des autres permettant ainsi à plus de cohérence. (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856



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Sam 11 Mai - 17:02
Hello (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856
Merci pour le passage rapide (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 2181205557 C'est changé pour l'avatar, je m'occupe des autres modifications dans la semaine et je signalerais de nouveau ma fiche terminée dans le sujet adéquat quand ce sera fait (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 933607020

EDIT 11.05 : En fait il me faudrait un délai, si possible & s'il vous plaît (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 1558278603 Le rétroéclairage de mon ordi (aka la lumière de l'écran) a lâché hier dans la soirée et comme ma fiche est dessus, il faut que je change l'inverter pour la terminer (commandé, je l'aurais +/- Mercredi/Jeudi) :/
Ce serait possible ? :/ Sachant que le gros de l'histoire est modifié (même si ma fiche a pas trop bougé vu que j'avance sur traitement de texte), donc je devrais avoir terminé Vendredi, voire Jeudi si je reçois la pièce de rechange rapidement (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 8298856
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Lun 27 Mai - 21:35
Merci (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 933607020 (noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! » 3038106599
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(noctis) et du coup Petit Ourson, il met un taquet dans la tête à la fée, comme ça : « BAH ! »
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