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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un ennemi déclaré vaut mieux qu'un ami douteux. | Elise & Artémis :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 1 Avr - 2:57

Un ennemi déclaré vaut mieux qu'un ami douteux.

Samedi 08 février - Elle en avait marre, marre de cet Hôpital ! Non vraiment elle avait envie de sortir de cet endroit, retrouver sa vie, retrouver sa cuisine où elle pouvait préparer de bon plats et non pas manger ce qu'elle avait mangé à midi. Un vieux cassoulet répugnant, sans goût. Repoussant le plateau repas qu'elle avait devant elle, elle finit par se lever. Ses côtes lui faisaient horriblement mal, elle avait un bandage tout autour de son abdomen, pire qu'un corset ce truc ! Elle se dirigea vers la fenêtre et observait le monde qui entrait dans l'hôpital. Des vieillards, des parents, des enfants, il y en avait pour tous les goûts, mais étaient-ils vraiment tous clean ? Étaient-ils vraiment tous normaux ? Elle voulait y croire, espérer que de ces vermines ne s'était pas introduit dans l'établissement pour y répandre son venin. On toquait à sa porte de chambre. Ce n'était pourtant pas l'heure de la visite journalière de cette infirmière totalement ennuyante et exaspérante ? La porte s'ouvrit, laissant apparaître une femme accompagnée d'un homme et d'énormes ballons de toutes les couleurs. Artémis fit les gros à la vue d'un tel spectacle. " Oh je crois qu'on c'est encore trompé ! " Fronçant les sourcils, elle voulait bien savoir ce que ce couple lui voulait. " Tu vois je t'avais bien dis de tourner à gauche et pas à droite ! " Ils en avaient strictement rien à faire de la rousse. La porte toujours ouverte, Artémis les observait toujours. " J'vous dérange pas ?! Qu'est-ce que vous voulez ? " L'agacement de les voir se chamailler devant sa porte commençait à la gagner. "Oh désolé, on cherche le service des jeunes mamans, vous savez la maternité. L'endroit où les jeunes mam... " Artémis la coupa. " Je suis peut-être Nullipare mais je sais ce qu'est une maternité... Et je sais que c'est pas ici alors dehors ! " Artémis comprit qu'elle venait sans doute de froisser la femme qui se tenait dans l'embrasure de la porte à l'expression qui s'était dessinée sur le visage de cette dernière. Qu'importe ils n'avaient rien à voire ici, entre le service de traumatologie et la maternité il y avait tout de même une grande différence.

Elle passa le restant de la journée soit devant la télé, soit sur son téléphone portable. Elle n'avait rien à faire ici, elle voulait s’entraîner, elle voulait aller à la piscine, courir, tout sauf rester alité ! Les heures de visite avait commencé que déjà Raph et Sam était devant sa porte. Elle pouvait au moins compter sur eux pour égayer ses journées. " Je te dis qu'un mage est bien plus fort qu'un guerrier ! " Voilà déjà plus de vingt minutes qu'ils étaient en train d'essayer de convaincre l'autre que ce que l'un avancer était vrai et que l'autre avait tort. Elle pouvait vraiment apprécier ce genre de moment. Il est vrai qu'au début elle avait essayé de comprendre, elle avait vite abandonné pour naviguer sur son téléphone. " ET MERDE ! " Les deux garçons avaient arrêté de discuter et la fixaient à présent l'air de dire "mais qu'est-ce que tu as ?". " Je viens de perdre mon niveau sur Candy Crush ! " Les garçons se mirent à rire, Artémis trouvait que la situation était tout sauf drôle. Fronçant les sourcils, elle retournait sur son téléphone et décidait de ne plus s'adresser aux garçons.

Elle venait de dire au revoir à Sam et Raph quand à la porte de sa chambre elle entendit toquait. Elle regardait autour d'elle, ils n'avaient pourtant rien oublié. Si c'était encore un couple qui venait demander où se trouvait la maternité elle jurait d'en faire une affaire personnelle !! "Oui ?! " La porte ne s'ouvrit pas sur un couple mais sur un visage qu'elle reconnaîtrait entre mille.
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Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Lumos
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Ven 5 Avr - 10:59
De quel ami douteux tu parles toi--'
ft. Artemis

Ne pas se laisser envahir par la peur, quand les médicomages en parlaient, ça avait l’air évident, facile même, mais ça ne l’était pas. Pour ce qui était du physique, les résultats étaient merveilleux, sans précédent, qui aurait pu croire qu’une semaine auparavant Elise était entre la vie et la mort. La fatigue était à présent plus dû au fait qu’elle revivait la nuit certains passages de cette journée, que parce que la douleur la réveillait. Il n’y avait plus de douleur, tout était dans le mental et pour le moment, ça ne passait pas.  Il fallait qu’elle se concentre pour que ses mains ne tremblent pas et aujourd’hui, elle devait aller du côté moldu de la ville. Elle ne se sentait pas du tout en sécurité, ce n’était même pas une question d’être sorcière ou non, ça à la limite si on la prenait sur le fait, elle ne pouvait s’en vouloir qu’à elle-même, chacun étant responsable de ses actes… Le problème c’est qu’elle savait que ce n’était pas la logique qui guidait les actes du Blood Circle ou des moldus mais la peur et Elise en connaissait un rayon sur la peur, ce n’est pas rationnel, il faut prendre sur soi pour passer au-dessus de cette peur et malheureusement, pour ce qu’elle avait pu constater samedi dernier, la peur les poussait plus à essayer d’étriper tout le monde qu’à faire preuve de bon sens.
Elle regardait sa baguette posée sur le bureau, hésitant à l’emmener avec elle. La baguette c’était un peu l’instrument personnifié du sorcier, la preuve ultime si on tombait dessus qu’elle était belle et bien sorcière. Il aurait donc été judicieux de la laisser là et de ne pas l’emmener, après tout, ne pas l’avoir pendant quelques heures n’allait pas la tuer. Et pourtant, elle l’attrapa pour la glisser dans sa poche, pas parce qu’elle avait l’intention de s’en servir pour se défendre, pas parce qu’elle prévoyait de se retrouver au milieu des ennuis mais parce que c’était une amie à elle qu’elle allait voir, moldue certes, mais une amie et si besoin était d’utiliser la magie pour l’empêcher de souffrir, Elise le ferait.

Ses jambes étaient encore beaucoup trop fragiles, d’après elle en tout cas, pour réussir à la porter jusqu’à l’hôpital moldu, alors, elle grimpa dans un taxi et se laissa conduire. Le chauffeur entama la discussion sur les sorciers, sur Regent’s Park… comment aurait-il pu en être autrement. Cette conversation devait être sur toutes les lèvres. Elise aurait voulu y échapper mais difficile de le faire quand ils étaient seuls dans une voiture, elle prit donc une profonde inspiration avant de déclarer « Je n’y étais pas. » Niveau mensonge, là on était quand même dans le top du top, si elle fermait les yeux elle arrivait à sentir cette odeur de brûlé, elle pouvait voir les flammes et même ressentir cette peur qui l’avait envahie toute entière, mais dire qu’elle y avait été et qu’elle s’en était remise aussitôt, euh il y aurait presque marqué sur son front coucou-je-suis-une-sorcière-et-tu-vas-faire-quoi ? Donc elle préférait partir sur cette base et continuer « Et c’est pas parce que ça a l’air réel que c’est réel. Les dinosaures dans Jurassic World ont l’air ultra réel et pourtant, ce ne sont rien de plus que des effets spéciaux. » Ah oui, elle préférait carrément passer pour la fille la plus chiante du monde qui ne croyait à rien que de se lancer dans un débat sur les sorciers avec un inconnu. Son avis ? Elle s’en tapait, qu’il aime ou non les sorciers, ce n’était pas le problème d’Elise. Elle ne voulait pas en parler, un point c’est tout. La discussion bascula donc sur les dinosaures… ce qui n’était pas forcément mieux… et lorsqu’il lui annonça être arriver à destination, elle poussa un soupir de contentement avant de donner l’argent et de pénétrer dans le bâtiment. Et là, c’était instinctif, elle regardait tout le monde avec de la peur dans le regard… peur qu’il y ait à nouveau un problème, peur que les gens paniquent et elle tremblait des mains, avait envie de faire demi-tour pour retourner dans une sphère sécurisante. Elle serra néanmoins les poings, inspirant profondément pour se détendre et fila vers l’accueil pour demander où se trouvait Artemis. Le gars cherchait sur la base de donnée, expliquant sa lenteur par le fait que l’hôpital était complètement rempli depuis une semaine. Elise esquissa un sourire compatissant avant de réfléchir quelques secondes et de demander

« En fait cherchez pas sur votre ordinateur, donnez-moi la chambre de votre patiente la plus casse bonbon, je suis pratiquement certaine que ce sera elle… ou alors je vous plains. »Au moins, cette description semblait avoir déridé l’employé qui avait l’air de ne plus en pouvoir de travailler et pourtant, ce ne fut pas lui qui donna la clé de l’énigme à Elise… mais un couple qui parlait assez fort et qui semblait trouver qu’une jeune rouquine était malpoli et franchement désagréable. L’employé jeta un coup d’œil vers Elise l’air de demander si c’était la personne qu’il cherchait, elle acquiesça d’un mouvement de la tête avant de le remercier et d’aller alpaguer le couple afin de savoir dans quelle chambre se trouvait le petit démon roux. Clairement, elle se fit juger, ah non mais ça se voyait dans leur regard que demander la chambre d’Artemis c’était être catalogué directement comme grosse peste à son tour… après comme ce n’était pas spécialement faux non plus, elle ne s’en formalisa pas spécialement. Seul le résultat comptait et  puisque la voix mélodieuse Ah oui oui c’est purement ironique répondant au fait qu’elle toquait ne laissait aucun doute sur l’identité de la personne à l’intérieur de la pièce, Elise entra.

« Quel accueil. » Ah non mais fallait le dire, elle avait l’impression de la gonfler, faut faire des efforts hein mademoiselle Artémis parce qu’Elise venait quand même de faire un immense effort – non pas pour venir la voir mais pour faire genre que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que oulalah elle ne risquait rien alors que si si elle risquait gros, à commencer par sa vie et c’est fou mais sa vie Elise elle l’aimait bien. Elle ferma la porte derrière elle, glissa ses mains dans ses poches, ne savant pas tellement comment se comporter, parce que c’était la première fois qu’elle rendait visite à Artémis à l’hôpital et ça la mettait un peu mal à l’aise de quitter un hôpital en tant que patiente pour se trouver directement catapulté dans un hôpital en tant que visiteuse. Elle désigna la chaise d’un mouvement de menton avant de demander « Je peux m’installer ou tu es de très mauvais poil, que tu as envie de voir personne, que tu as décidé de traumatiser et tout le monde et qu’il serait préférable que je fasse genre moi aussi je veux aller voit une mère de famille qui vient de donner naissance ? » Est-ce qu’elle se foutait un peu de sa tronche ? Noooon mais pas du tout, Elise est pas du tout comme ça voyons… Bon peut être un peu mais faut dire qu’elle faisait fort la rouquine… Est-ce qu’Elise avait agressé tous les gens qui avaient toqué à sa porte lorsqu’elle était à l’hôpital, non elle s’était montrée courtoise… donc la demoiselle en face d’elle devrait prendre un peu exemple sur le caractère parfait de mademoiselle de Lestang et lui dire qu’elle pouvait s’installer pour parler de plein de sujets ultra léger… ouai ça fallait pas trop rêver, Elise le sentait gros comme une maison que la raison de la présence d’Artemis ici n’allait pas trop trop lui plaire mais pour le savoir, il fallait le vivre.
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Mar 9 Avr - 22:39

De toi, 'spèce de cachotière !

Samedi 08 février - Elle en avait marre ! Marre, marre et MARRE ! Elle voulait quitter cet hôpital pourri avec ces repas pourris et ces infirmières pourries ! Ah et il y avait aussi ces visiteurs pourris... Le cassoulet n'était vraiment pas passé et cette infirmière qui lui demandait de rester calme et de se reposer... Mais quelle idée ! Comment pouvait-elle se reposer avec ce putain de bruit de merde qui lui cassait les oreilles. Bip... bip... bip... ARGH ! Elle attrapa sa bouteille d'eau posé sur le plateau repas et la balança sur l'appareil qui bipait. Électrocardiogramme de merde ! Bien entendu ça n'avait strictement servit à rien puisqu'il continuait à biper et faire chier son monde. Artémis tournait en rond comme un lion en cage. Elle voulait sortir et pourtant la douleur qu'elle ressentait au niveau de ses côtés dû à son énervement n'était qu'un signe de plus qui se manifestait pour lui signaler qu'elle devait vraiment arrêter ses conneries et se reposer. La rousse croisa une nouvelle fois son regard dans le miroir, elle vit sa mèche de cheveux coupé, elle était facilement dissociable, elle était plus courte que les autres. Non vraiment c'était une journée pourrie. P-O-U-R-R-I-E ! " J'vais tous les buter, tous ! " Elle avait beau essayer de la cacher, elle refaisait surface. Agacée, elle ne s'attendait pas à ce qu'on toque une nouvelle fois à sa porte. Au bord de la crise de nerfs elle avait alors répondu sèchement et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit le visage de la blonde qui apparut dans l'encadrement de la porte. Ses yeux envahit de colère avait laissé place à l'étonnement. « Quel accueil. » Après l'étonnement, ce fut le questionnement. Que pouvait-elle bien faire ici ? Comment avait-elle su ? Elle avait beau regarder la demoiselle, elle ne semblait pas blessé. Elle ne disait rien, pas un mot. Elle l'observait seulement dans un premier temps. La jeune femme devant elle finit par fermer le porte de la chambre. « Je peux m’installer où tu es de très mauvais poil, que tu as envie de voir personne, que tu as décidé de traumatiser et tout le monde et qu’il serait préférable que je fasse genre moi aussi je veux aller voit une mère de famille qui vient de donner naissance ? ». Artémis regarda la chaise désignée. " Qu'est-ce que tu fais là ? " Bonjour Elise, comment vas-tu ? Ca fait longtemps ? Qu'est-ce que tu deviens ? .... Non ? Vraiment ? Décidément aucun savoir vivre cette rousse !

S'approchant de son lit, elle attrapa son téléphone, pas de nouveau message. Personne ne l'avait prévenu qu'elle allait avoir de la visite. Elle reporta alors son attention sur la demoiselle. En réalité elle était heureuse de la voir, cela faisait bien trop longtemps qu'elle ne l'avait pas vu.  " Lisou... " Elle ne venait pas de voir un fantôme mais c'était presque ça. La demoiselle qui se tenait devant elle, n'était autre que l'une de ses seuls amis d'enfance. Elle l'appréciait vraiment, tout comme son jumeau. Ou était-il d'ailleurs ? Était-il blessé ? " Je peux tolérer ta présence, seulement si tu promets de ne pas me casser les pieds... " Elle tapota une place à côté d'elle sur le lit. Se posant en tailleur sur celui-ci, elle fit une grimace lorsqu'elle s'y installa, portant instinctivement sa main au niveau de ses côtés. " Elise tu vas bien ? La fête ? Tu as été blessée, c'est pour ça que tu es ici ? " Elle s’inquiétait vraiment pour elle, surtout suite aux récents évènements. Et si les agissements du Cercle avait blessé ou pire tué des amis de la rousse ? Elle ne semblait pas blessée. " Amaury ? "
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Elise de Lestang
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Lumos
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Mer 10 Avr - 19:41
Cachoquoi? Je vois pas de quoi tu parles
ft. Artemis
Mais quelle belle entrée en matière. Elle en avait de bonne la rouquine comme question… Qu’est ce qu’Elise pouvait bien répondre j’ai vu de la lumière et je me suis dit je vais passer ? J’avais rien à faire de ma vie, j’ai pas du tout pour ambition de devenir médecin et je ne viens pas de louper une semaine de cours que je devrais rattraper plutôt que de venir me faire agresser par une pote quand je viens ? J’avais envie de prendre le thé et je me suis dit mais quel meilleur endroit qu’un hôpital pour prendre le thé ? Oui c’est tout un tas de pensées forts positive qui traversait Elise et très franchement, elle ne voyait pas quelle réponse était la moins pire alors elle ne disait rien. Sincèrement, elle en était même à se demander si elle ne devrait pas faire demi-tour parce que son amie se désintéressait totalement d’elle, attrapant son téléphone pour en regarder l’écran, provoquant chez la jeune fille un léger sentiment de malaise. Elle n’avait pas oublié l’anniversaire d’Artemis. En fait, c’est bien simple, elle n’avait rien fait de mal alors elle ne voyait pas pourquoi elle était snobée de la sorte et n’avait pas l’intention de rester dans ces cas-là. Elle s’apprêtait donc à reprendre la parole pour lui dire de laisser tomber sauf qu’elle sentit le regard d’Artemis venir se planter de nouveau dans le sien pour laisser échapper son surnom… Attendez attendez… elle n’avait quand même pas perdue la mémoire la petite dame, c’était quand même pas possible d’oublier Elise… D’accord, c’est pas gentil de se moquer et puis elle savait très bien qu’Artemis ne pouvait pas oublier le pot de glue qu’avait été Elise enfant « C’est bien moi. »

Oulah grosse demande de la part d’Artemis, est ce qu’Elise était capable de ne pas casser les pieds de quelqu’un ? Ah ça, rien était moins sûr, c’était une seconde nature d’enquiquiner les gens. Et puis ça voulait dire quoi tolérer – non mais merci elle connait la signification du mot ne me donne pas la définition dans le prochain rp – c’était pas juste tolérer qu’elle devait faire, c’était plutôt être ravie de la présence de Lisou, tout de suite ça sonnait vachement mieux et c’était ultra positif. Elle se râcla un peu la gorge, s’essaya à faire le sourire le plus innocent qu’elle avait en réserve, celui qu’elle utilisait enfant quand elle cassait un truc dans la maison des parents pour pas qu’ils hurlent et répondit « Je vais faire de mon mieux pour ne pas être casse pieds. » Elle la regarda s’installer dans le lit et grimacer de douleur, l’envie de sortir sa baguette pour empêcher son amie de souffrir était belle et bien présente, c’était compliqué de ne rien faire. Elle s’installa sur le lit à son tour, ne souffrant pour sa part d’aucune douleur physique et la myriade de questions commença. Ah oui, pour les sujets légers, on repassera, elle n’avait pas envie de lui mentir, réellement, elle aurait eu envie de lui dire qu’elle y avait été, qu’elle avait vécue la pire journée de sa vie et qu’elle se souviendrait toute sa vie de la douleur et de cette peur qui avait embrasé son regard, pas pour elle-même mais pour les personnes qu’elle avait entraîné dans cet enfer. Et pourtant, comment expliquer qu’elle avait été gravement brûlée alors qu’elle se tenait devant elle n’ayant aucune séquelle physique de cet évènement. Alors, il fallait taire la vérité même si ça l’embêtait, même si pour sa part, elle lui faisait totalement confiance. « Nous allons bien tous les deux. Je dirais que cette annonce nous a un peu prise au dépourvue. Je ne suis pas là parce que j’ai été blessée mais uniquement pour te voir, toi. » Toute ça n’était que pure vérité, elle ne mentait pas, oui physiquement ils allaient bien et tant qu’ils seraient ensemble Amaury et elle s’en sortiraient. Oui, l’annonce avait été surprenante, ainsi que la violence qui en avait découlé. Et oui, elle était venue ici pour sa camarade. C’est plutôt qu’elle taisait bon nombre de choses mais comme elle le faisait depuis qu’elle était enfant.

« C’est là-bas que tu as été blessé ? » Le truc c’est qu’elle n’avait pas la moindre trace de brûlure sur elle. Elise était assez curieuse pour suivre les avancées médicales des moldues et elle savait qu’aucune plaie ne se guérissait aussi vite sans magie. Comment avait-elle pu se faire démolir les côtes de la sorte ? Si seulement Elise avait su qu’elle était là-bas, elle aurait fait en sorte de lui venir en aide pour que personne ne lui rentre dedans sauf qu’elle ne savait pas… Sans oublier qu’elle avait eu la sécurité de Sélénya entre ses mains et qu’elle n’aurait pas pu la lâcher, quand bien même d’autres personnes avaient été en danger, elle avait même été prête à transplaner à la demande d’Amaury pour mettre sa meilleure amie en danger mais ne l’avait pas fait. Est-ce qu’elle n’avait pas eu tort de rester là-bas, de vouloir être solidaire et ne pas abandonner son frère derrière elle. Le résultat avait tout de même été catastrophique que ce soit pour elle ou pour Amaury… quant à Sélénya, elle était persuadée que son amie n’allait pas bien. Il était dommage qu’ils se soient pas tous les trois et le professeur O’Hara trouvés sur le chemin d’Artemis, ils auraient empêché quiconque de lui faire du mal… Bon après peut être que dans cet espace exiguë où ils s’étaient réfugiés, elle aurait cramé avec eux… Elle est quand même naïve ma pepette rohlala elle se serait jetée dans la gueule du loup sans pression… Décidément Elise et les loups… une histoire d’amour « Tu ne t’ennuies pas trop ici ? Tu as des visites régulièrement ? Tu sais combien de temps tu restes ? » Non mais l’hôpital qui se fout de la charité, oui c’était bien Elise qui quelques instants auparavant avait quand même trouvé le moyen de dire que son amie posait beaucoup de questions mais c’était exactement pareil du côté de la petite blonde.
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