Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Co-propriétaire du cabaret Midnight Sky. Chargée des relations publiques et des partenariats
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Lumos Je rp en : #5F9EA0 Mon allégeance : va à mon frère plus que tout, aux mangemorts par intérêt
Sam 2 Déc - 11:54
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
C’était un fait : Sienna aimait les jolies choses. Les bijoux étincelants, les robes aux tissus chatoyants, les créations de grands noms, les peintures délicates. Il n’y avait pas grand-chose qui ne retenait pas son attention, dès que ça brillait, dès que ça démontrait d’un certain savoir-faire, ses prunelles s’y accrochaient. Des colliers de perles aux boucles d’oreilles en diamants, des tableaux de maîtres aux œuvres en verre soufflé, elle n’était pas bien difficile, tant que c’était beau, ça lui plaisait. Et quand ça lui plaisait, Sienna achetait. Oh ça faisait râler son frère -ce qui était toujours un bon point selon l’italienne- qui trouvait que les Gallions lui brûlait les doigts. Il s’imaginait qu’elle dépensait sans compter, sans réfléchir. Certes, passer des heures de réflexion avant de prendre une décision ce n’était absolument pas le genre de Sienna, mais il exagérait tout de même grandement le grand frère. A croire qu’ils n’avaient pas les moyens et qu’elle devait faire attention à la moindre de ses dépenses. Parce que ça, ça aurait été le mensonge du siècle. Les Giacometti s’en sortaient très bien et le compte en banque de Sienna n’avait clairement pas de quoi rougir. D’ailleurs, elle était à peu près sûre qu’elle faisait partie des clientes préférées des gobelins de Gringotts tant sa fortune était appréciable, mais ça c’était peut-être aussi parce qu’elle était quand même particulièrement canon. Les gobelins ne pouvaient tout de même pas rester insensibles à son charme. Personne ne le pouvait, elle le savait bien. Mais c’était impossible de savoir avec ces êtres-là. De toute façon, Ezio n’avait pas de raison de se plaindre, non seulement il ne s’agissait pas de son compte en banque à lui, mais en plus Sienna ne gardait pas toutes les belles choses qu’elle acquérait uniquement pour elle. Sauf les bijoux, il ne fallait pas exagérer, son grand frère n’avait aucun intérêt à posséder des boucles d’oreilles de luxe, voyons.
C’était qu’elle était partageuse, Sienna. Enfin, qu’avec son frère. Et le Midnight Sky. Les autres, et le reste, pouvaient toujours courir. Non mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Comment pouvait-elle décemment faire fortune si on s’attendait à ce qu’elle partage tout. Non, l’italienne choisissait avec soin ceux avec qui elle partageait, et la liste était juste terriblement courte. Les derniers achats qu’elle avait effectués n’avaient ainsi pas été fait pour elle, ni même pour son frère, mais bien pour le cabaret. En se rendant à un rendez-vous à la banque de Gringotts -justement- elle était passée devant une petite boutique du Chemin de Traverse et son regard avait été attiré par les objets hétéroclites exposés dans la vitrine. Il n’était pas rare de trouver des perles dans ce genre d’endroit où tout était un peu mélanger. Des petits trésors dont parfois même les propriétaires ignoraient la valeur réelle. Cette fois, Sienna n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était tombée sur la perle mais son regard avait été irrémédiablement attiré et après ça, sortir son porte-monnaie n’avait été qu’une suite logique. Elle avait jeté son dévolu sur un ensemble de bouteilles à alcool finement ciselé et d’un goût absolument irréprochable. Que les objets soient en verre ou en cristal lui importait peu, personne ne verrait la différence et de toute façon aucun client du cabaret ne s’en approcherait autant, par contre, ces bouteilles allaient apporter un cachet non négligeable au bar du Midnight Sky. Et ça, c’était toujours bon à prendre. Les apparences étaient toujours importantes, mais c’était encore plus le cas quand les clients étaient des sorciers de sang-pur tellement riches que s’en était indécent. Ils étaient habitués aux belles choses alors c’était ce que le Midnight devait leur donner. Tout était bon pour leur montrer que le cabaret était à la hauteur de leur si précieuse réputation.
Sienna avait été surprise d’apprendre que la plupart des objets présentés dans la boutique étaient pourvus de sortilèges. Pour une petite boutique qui ne semblait pas vraiment sortir du lot, du moins chez les sorciers, elle cachait bien son jeu. L’italienne avait dû prendre sur elle pour ne pas explorer les lieux de fond en comble afin de découvrir ce que chaque objet vendu réservait comme surprise. Ca l’aurait grandement amusé, mais malheureusement le temps lui avait manqué. Elle s’était donc contentée de demander à la gérante des lieux de débarrasser les carafes de leurs sortilèges, il aurait été particulièrement fâcheux que les bouteilles se mettent à cracher leurs bouchons sur les clients. Bon, Sienna aurait aussi trouvé ça extrêmement drôle, surtout si les clients les plus chiants se retrouvaient visés, mais ça aurait été mauvais pour les affaires alors elle avait dû se montrer raisonnable. Ah, ce qu’il ne fallait pas faire pour que les clients reviennent au Midnight Sky. Ils n’avaient vraiment pas beaucoup d’humour, sûrement que leur égo avait pris toute la place. A cause de ça, elle n’avait pas pu repartir avec son achat mais la gérante lui avait assuré que tout lui serait livré au Midnight Sky quelques jours plus tard et Sienna était repartie satisfaite. Clairement, elle n’était pas la seule à savoir ce qu’il fallait faire pour s’assurer que ses clients reviennent. Tant mieux, ce Witches Bazaar lui avait bien plu, il y avait des chances qu’elle revienne réellement. En attendant, elle avait sa propre affaire à faire tourner et n’avait plus eu de temps à perdre. Oui, oui, c’était l’affaire d’Ezio et elle, mais ça c’était juste une histoire de vocabulaire. Le Midnight Sky, et toutes ses composantes, était l’affaire des Giacometti, voilà. L’important, c’était que le business fonctionnait, et vu le travail que Sienna avait, c’était bel et bien le cas.
Les jours suivants se déroulèrent dans une frénésie que Sienna ne pouvait qu’appréciait. Quand elle ne savait plus où donner de la tête et que les rendez-vous professionnels s’enchainaient, ça voulait dire que le Midnight Sky rencontrait le succès espéré et ça c’était plus que positif. Les fêtes de fin d’année étaient passées mais ce n’était pas pour autant que l’équipe du cabaret pouvait se reposer sur ses lauriers. Oh, cette période avait été un vrai succès, comme chaque année. La soirée du nouvel an, tout particulièrement. Le spectacle avait été divin -comme quoi embaucher Saoirse avait été un coup de maître-, l’alcool avait coulé à flot et les Gallions avaient été dépensés sans compter. Les clients de ce soir-là c’étaient amusés comme jamais, ils avaient de fait dépensé comme jamais, et ça ça avait beaucoup plu aux Giacometti. Les sorciers étaient repartis un peu chancelant, soit chez eux, soit en direction des sous-sols à la rencontre d’une compagnie qui saurait prolonger encore un peu la soirée comme il se devait. Tant que chacun gardait en tête l’adresse du Midnight, c’était tout ce qui importait. Depuis, l’effervescence n’était pas retombée et c’était très bien ainsi. Sienna se démenait pour refaire les stocks qui avaient pris un sacré coup lors de la Saint Sylvestre et démarcher de nouveaux partenaires pour la prochaine grande soirée qui aurait lieu pour la Saint Valentin. Ce n’était pas le travail qui manquait et ça, ça plaisait bien à l’italienne. Elle avait la manie de s’ennuyer assez rapidement, de se lasser en un claquement de doigts, mais avec le Midnight Sky, elle avait la certitude que ça n’arriverait jamais. De toute façon, travailler avec son frère ne pouvait jamais être ennuyant et elle n’avait absolument pas prévu de changer ça.
Au moins pendant les heures de fermetures, le Midnight Sky était encore relativement calme. Si le bouillonnement qui caractérisait le cabaret pendant ses ouvertures plaisait énormément à Sienna, elle savait apprécier les temps plus calmes, surtout car cela lui permettait de travailler avec plus d’efficacité. Car contrairement à ce que son frère aimait clamer, oui, elle travaillait. Et si ce n’était pas le cas, il s’en rendrait bien vite compte de toute façon. C’était d’ailleurs ce qu’elle était en train de faire -ou plutôt elle essayait de ne pas se noyer dans la masse de papier qu’elle avait accumulé sur son bureau entre contrats, factures et bons de commandes- quand Soren vint la chercher. Il y avait à la porte du Midnight une jeune livreuse qui réclamait sa signature. Sienna aurait bien argué que le videur avait le droit de signer à sa place, qu’elle était trop occupée pour s’arrêter comme ça, mais en fait une pause lui ferait du bien alors elle se leva et le suivit jusqu’à l’entrée. Là l’attendait une jeune sorcière brune, un grand carton flottant paresseusement juste devant elle. « Bonjour Signorina. Sienna Giacometti. » S’exclama l’italienne en faisant apparaitre un grand sourire sur ses lèvres. Sans plus attendre, elle franchit l’espace vide du cabaret pour rejoindre la jeune femme. En ce début d’après-midi, les lieux étaient quasiment déserts, les employés n’arriveraient pas avant quelques heures, juste à temps pour tout préparer pour l’ouverture du soir. Les prunelles de Sienna se posèrent sur le carton. « Ah, mes carafes, parfait ! » Ca allait être du plus bel effet derrière le bar. Ca allait en jeter plein les yeux aux clients. « Déposez les là. » Reprit-elle en désignant le bar. Pour montrer l’exemple, elle s’y dirigea et tapota le meuble de la main. Il y avait certainement un bon de livraison à signer, autant être installé. Curieuse, Sienna ouvrit le carton lorsqu’il se trouva face à elle. Elle voulait s’assurer que tout était en ordre. La propriétaire du magasin lui avait semblé de bonne foi mais Sienna avait appris à être méfiante. Oui, les carafes étaient toujours aussi belles que dans ses souvenirs. « C’est bon, elles ne vont pas avoir envie de me balancer leur bouchon à la figure si l’alcool que je mets dedans ne leur plait pas ? » Demanda-t-elle avec un sourire. Des bouteilles capricieuses, Sienna n’était pas franchement rebutée par cette idée, mais elle savait que les clients auraient un avis différent. Ou même Alan, leur barman. Il aurait été bien dommage qu’il se retrouve avec un œil au beurre noir à cause de ses propres carafes. Enfin, c’était toujours préférable à ce que Sienna se retrouve avec un cocard. Quel dommage d’abîmer son si joli visage. « Je vais peut-être charger notre barman de cette tâche, juste au cas où. » Elle adressa un grand sourire innocent à la sorcière. Tant pis pour Alan, c’étaient les risques du métier.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Lun 1 Jan - 20:53
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Partir à l’aventure dans les rues de Londres, youpi ! C’était pile une mission dans mes cordes. Et hop en trois secondes j’étais hors de la boutique, à scander que je revenais vite. Ah ça, pour revenir vite, je reviens sur mes pas après une dizaine de pas dans la rue à siffloter, le colis, j’avais oublié le colis. Je revins, un grand sourire plaqué sur le visage « ça n’était pas un oubli, je vérifiais juste qu’il ne pleuvait pas. » Hum, pas crédible n’est ce pas « Ouai, c’est pas vrai, je l’ai oublié. » Il y a autre chose que j’avais oublié, l’adresse. Tiens, c’est marrant, ça me disait un truc cette adresse, à moins que ça soit le nom de l’endroit. C’était pas là-bas que bossait Aodhan ? J’allais peut-être le voir ? Non, il faisait un peu trop jour pour qu’il soit au travail et puis, ce n’était sûrement pas plus mal, je serais restée discutée avec lui, je l’aurais empêché de travailler. Il est certain que nos employeurs respectifs n’aient pas kiffé l’idée même si je suis certaine que sociabiliser avec d’autres personnes c’était très important pour les affaires. Oui, ça comptait quand même lorsque l’on connaissait déjà très bien la personne. De toute façon, la question ne se posait pas, j’allais faire la livraison en un temps record.
Une fois devant le cabaret, franchement j’étais déçue. Non mais faut le dire, moi je m’attendais à un truc lumineux Midnight écrit en rouge… night bah en rouge aussi parce qu’en bleu ça ferait très moche. Il y avait rien de lumineux du tout. D’accord, il faisait jour, le cabaret était fermé mais je pense qu’ils auraient pu faire un effort pour ma venue. Mieux encore, vu les thunes qu’ils devaient tous se faire, ils pouvaient mettre les néons tout le temps. Bon, c’est pas grave, je reviendrais un jour que c’était éclairé pour vérifier que la marchandise était utilisée et qu’elle ne pourrissait pas dans une armoire. Oui, je sais bien qu’on s’en fichait, je me cherchais juste des excuses pour revenir ici et voir à quoi se ressemblait ce lieu une fois ouvert. Merde, je ne faisais pas attention et mon carton manqua de percuter un type qui se contenta d’un hé un peu mécontent. Je lui fis un sourire « Bonjour, c’était pour attirer votre attention. » Mon œil, c’était pas du tout ça, mais bon puisque j’avais toute son attention, je fis apparaître le bon de commande « Est-ce que vous pourriez me signer ça s’il vous plait ? » Attendez il venait pas de rentrer sans me parler ? Non mais c’était pas de chance, je le suivais et cette fois c’est lui qui manqua de me rentrer dedans. Il me demanda gentiment de rester dehors qu’il allait chercher la patronne. Bon d’accord, je reculais à mon tour pour attendre à côté de mon colis. C’est malin, maintenant je voulais voir à quoi ressemblait cet endroit de l’intérieur. Non mais de l’extérieur, on se rendait pas bien compte. Une demoiselle vint se pointer face à moi, un air enjoué communicatif sur le visage. A mon tour, je me présentais, sans forcément donner mon nom de famille. Si c’était important pour elle, forcément, elle était la propriétaire, moi ça ne lui apporterait pas grand-chose. « Bonjour, moi c’est Maxime. » Je n’eus même pas le temps de lui dire quoi que ce soit au sujet de ma présence ici qu’elle annonçait que c’était ses carafes, bon bah je me contentais de confirmer d’un hochement de tête. Oh, c’était mon jour de chance, j’avais le droit de rentrer à l’intérieur, trop bien ! Alors que jusque-là, la sorcellerie m’aidait à porter le carton, histoire de rester le plus longtemps à l’intérieur, je le portais dans mes mains et regardai partout autour de moi.
Une fois le carton posé, alors que mon regard papillonnait à droite, à gauche, la tête de Sienna entra dans mon champ de vision, je me reconcentrai donc sur sa personne. Elle vérifia la marchandise, en parfait état, bien entendu, nous étions consciencieuses quand même. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu’elle parlait de se prendre un bouchon à la figure. « Moi, je trouverais ça plutôt marrant. » Oui, ça n’était pas la réponse attendue à ce genre de questions, j’en ai bien conscience et sûrement que Soledad aurait répondu totalement autre chose. Après, ça serait un bon numéro de cabaret, je trouvais, avoir des carafes un brin capricieuses, des clients devants sélectionner un alcool parmi tous ceux du bar, et j’étais aux premières loges pour constater qu’il y en avait beaucoup. Si la carafe acceptait l’alcool, la prochaine fois que le client venait, il ne payait pas son entrée. Franchement, s’ils avaient besoin d’idées et de jeux payants, qu’ils me demandent, j’étais toujours partante pour les idées de merde. J’eus un petit rire en entendant la demoiselle à mes côtés ne pas perdre le nord et annoncer que la lourde tâche de verser l’alcool dans les carafes incomberait au barman. Si un sourire amusé s’était installé sur mon visage, j’essayais, sans grande conviction, je le crains, de défendre son pauvre barman. « C’est un peu lâche ça non ? » Non mais quelle patronne en carton, il faudrait qu’elle prenne des cours auprès de Soledad. En pensant à cette adorable patronne, je finis par dire « Je crains que vous soyez déçue madame Giacometti, les bouchons ne sauteront à la tête de personne, Soledad y a veillé. » Je baissais d’un ton pour lui souffler « Il va falloir trouver autre chose si vous voulez abimer le visage de votre employé. » J’espérai que l’employé en question n’était pas Aodhan, dans le doute, je le préviendrais quand même que son employeuse était une sadique, zut il ne saurait jamais de laquelle je parlais… oh est ce qu’Alcyone n’était pas sadique aussi… si certainement que si.
Mon bon signé, et même si la compagnie de Sienna Giacometti était tout à fait charmante, je fus bien obligée de la laisser, ma journée n’était pas finie et si je ne voulais pas que ma patronne à moi devienne sadique comme elle impossible on est d’accord et qu’elle me laisse tester les objets potentiellement dangereux qui arrivaient à la boutique, j’allais me dépêcher de rentrer. Je souhaitai donc une très bonne journée à la brunette m’ayant accueilli et je pris la route pour rentrer. Je ne fus même pas arrivée au bout de la rue que j’entendis quelque chose qui m’interpella « Mais puisque je te dis qu’elle est seule, on aura le dessus facilement. » Je m’arrêtai, forcément, j’étais seule, je me sentais concernée. Sans dire que je devenais parano, depuis les problèmes qu’avait rencontré Kesabel avec une meute ennemie, problèmes ayant éclaboussé mon existence soit dit en passant, j’avais conscience qu’il me fallait devenir prudente, pas forcément pour moi-même. ça, j’étais intimement convaincue que je périrais dans la violence et qu’à part me battre pour infliger un maximum de dégâts, je ne pourrais pas faire grand-chose. Non, le problème, mon problème majeur, c’était le loup-garou dont la vie était mêlée à la mienne, je pense sincèrement qu’il était suicidaire, un peu taré sur les bords… et au centre. Etant donné qu’il serait prêt à se battre seul contre le monde entier, sans garantie de sa victoire, si j’étais en danger, mieux valait il faire attention à ses fesses. On allait éviter de faire le remake de cet été, parce que merci le traumatisme derrière. Je cherchai donc aux alentours d’où venait cette voix, discrètement. Mieux valait-il être discret, si j’avais tendance à dire assez facilement aux gens que j’étais un loup-garou, mieux valait-il que les inconnus ne sachent rien. Il n’y avait qu’une personne présente dans mon champ de vision et même si de là où je me tenais je ne pouvais pas voir son visage, il était évident qu’il ne regardait pas dans ma direction. Je me rapprochai donc un peu, non pas pour mieux entendre, ça, c’était inutile, j’entendais très bien à distance mais plutôt pour savoir ce qu’il regardait et surtout de qui il parlait. Ça n’est jamais une bonne nouvelle d’entendre la phrase elle est seule. Tandis que je me rapprochai à pas de loup, la voix ne s’arrêtait pas « Oh je t’en prie, bien sûr que je suis sûr... Une occasion en or… Tu sais c’est quoi le problème avec toi ? Demain, toujours demain… Non, je te coupe, il te faut quoi de plus qu’elle dorme ? ça va abuse pas, c’est une fille… Tu sais quoi, si tu te ramènes pas avec les autres dans deux minutes, il y a plus d’amitié qui tienne. » Ah, maintenant je savais exactement de quelle fille il parlait, il faut dire qu’il fixait le cabaret. Bon la question de quoi faire ne se posait pas, le boulot c’est important C’est surtout de bien s’entendre avec Soledad qui est important mais il y avait quelqu’un dans le besoin, Soledad comprendrait aisément quand je lui expliquerais. Je tapais mon meilleur jeu d’actrice, étonnant que Jason Rothenberg ne m’ait toujours pas appelé pour un rôle dans une série, déboulant une nouvelle fois dans le cabaret de Sienna en scandant que j’avais oublié quelque chose. Je plantai mon regard sur la propriétaire « Vous êtes toute seule ici ? » Je cherchais du regard le videur qui était là quand j’étais arrivée « Il est passé où l’employé qui m’a accueilli tout à l’heure ? » Etait ce la personne qui communiquait dehors ? ça me paraissait peu probable mais je n’avais pas analysé son odeur non plus, je passais pas mon temps à renifler tout le monde dieu merci. Et puis je l’avais vu trop peu de temps pour qu’il me marque. Elle saurait me répondre, c’était évident.
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Sienna Giacometti
INRP
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Jeu 1 Fév - 21:00
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
Investir pour le Midnight Sky plaisait à Sienna à peu près autant qu’investir pour elle. Que personne ne s’y trompe, remplir sa garde-robe, ses boites à bijoux et les murs de son appartement lui procurait énormément de plaisir et elle ne s’en lasserait certainement jamais. L‘italienne aimait les belles choses et elle ne s’en était jamais caché, peu importe combien cela faisait râler son frère. Peut-être justement qu’entendre Ezio râler à ce sujet l’encourageait à continuer en ce sens. Ca non plus, Sienna ne s’en était jamais caché. Mais faire de même pour son cabaret avait une saveur un peu différente, et surtout un peu plus plaisante. Parce que le Midnight Sky c’était le fruit de son travail. Oui, oui, leur travail à Ezio et elle, elle ne l’oubliait pas, mais là n’était pas la question. Investir dans le cabaret, ça voulait dire qu’elle avait les fonds pour se le permette. Et si elle avait les fonds, c’était parce que leur affaire marchait, ce qui était plus que positif. D’autant plus que chaque investissement qu’elle réalisait pour le Midnight était réfléchis pour contribuer un peu plus au succès du cabaret. Ainsi la boucle était bouclée et il n’y avait rien de plus satisfaisant. Bien sûr, tous les investissements ne se valaient pas, certains étaient plus nécessaires et prioritaires que d’autre. Payer des employés, faire venir des alcools réputés, débaucher un chef cuisinier de renom tout ça était d’une importance première pour le Midnight Sky, c’était ce qui faisait que l’affaire marchait et se faisait un nom dans le tout Londres. Les plus petits investissements, comme les sièges confortables, les couverts lourds dans les mains des clients, ou encore les verres brillants sur leurs tables, c’était ce qui démarquait le Midnight Sky, ce qui le plaçait juste au-dessus des autres établissements en lui donnant cette image luxueuse qui plaisait tant aux sorciers les plus riches. Et ça, c’était inestimable. C’était ce qui faisait la différence entre un cabaret qui marchait, et un qui marquait les esprits.
Ezio pouvait bien râler tant qu’il le souhaitait, ça, Sienna l’avait bien compris et cela faisait partie de ces choses auxquelles elle portait une attention particulière. Les sorciers devaient apprécier leur temps passé au Midnight Sky, que ce soit dans son cabaret ou ses sous-sols d’ailleurs, alors si un détail pouvait faire la différence, Sienna comptait bien jouer dessus. Comme ces carafes tant attendues qu’une jeune sorcière lui amenait enfin. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais l’italienne savait que cela allait participer à l’image haut de gamme du cabaret. Les sorciers de sang pur issus de familles illustres étaient habitués à ce qu’il se faisait de mieux, et le Midnight Sky devait en faire partie. Sienna était satisfaite, la livraison était dans les temps, amenée par l’employée de la boutique qui se présenta sous le prénom de Maxime. Afin de signer les papiers, et surtout de s’assurer que ses carafes étaient arrivées en un seul morceau, Sienna la fit entrer dans le cabaret. Les récipients étaient bien là, entières et aussi brillantes que quelques jours plus tôt. Cependant, il y avait un dernier point à éclaircir : est-ce que les objets allaient avoir envie d’agresser quiconque s’approchait d’eux ? « Moi, je trouverais ça plutôt marrant. » Un rictus amusé vint prendre place sur les traits de l’italienne. Elle leva les yeux du contenu du carton pour contempler cette Maxime une seconde. Sa manière de voir les choses lui plaisait bien, peut-être parce que cela raisonnait avec la sienne. Effectivement, Sienna aurait trouvé ça plutôt marrant aussi, mais également contraire à son accord avec la patronne de la boutique d’antiquités. Dans le doute, ce serait Alan qui se chargeait de remplir les carafes d’alcool, juste au cas où. Sienna n’avait pas encore décidé de si elle allait le prévenir ou pas. Tout dépendrait de son humeur le moment venu. « C’est un peu lâche ça non ? » Un peu d’amusement quitta les prunelles de l’italienne. Dis donc, mais c’était qu’elle la jugeait la petite livreuse. Sa patronne ne lui avait donc pas appris à toujours aller dans le sens du client ? Sienna, lâche, ce qu’il ne fallait pas entendre. « Lâche ? » Répéta-t-elle en haussant les sourcils en direction de la sorcière. « Ouh, que vous êtes vexante. » Une moue faussement outrée se peignit sur les traits de la sorcière avant qu’elle ne roule des yeux, balayant la semi-critique. Ce n’était pas vraiment comme si l’avis d’une inconnue lui importait, et puis elle ne voyait pas les choses pareil. « Vous appelez ça être lâche, moi j’appelle ça être futée. Pourquoi prendrai-je le moindre risque d’abimer ce si joli visage alors que je paye quelqu’un qui peut le faire à ma place ? » Souligna-t-elle avec un éclat malicieux dans le regard. Pas qu’Alan n’ait pas un joli visage, lui aussi, simplement elle n’y tenait pas autant qu’au sien, cela allait de soi. En plus, le barman était payé pour ça.
Brièvement, Sienna se demanda si la jeune sorcière était encore en études à l’université de Poudlard. Elle avait l’air d’en avoir l’âge, mais aujourd’hui ça ne voulait plus dire grand-chose. Dans tous les cas, elle était certainement une Gryffondor, il n’y avait qu’eux pour voir les choses ainsi. Ce n’était pas que Sienna avait peur du danger, loin de là en réalité, mais il y avait les risques qui valaient le coup d’être pris. Et ceux qui étaient juste idiots. Or Sienna n’aimait pas être prise pour une idiote. « Je crains que vous soyez déçue madame Giacometti, les bouchons ne sauteront à la tête de personne, Soledad y a veillé. » Un hochement de tête entendu accueilli la remarque de la brune. Sienna ignorait ce que cette Soledad valait, elle lui avait paru savoir ce qu’elle faisait et être de bonne foi mais elles ne s’étaient parlé qu’une poignées de minutes alors ça ne voulait pas dire grand-chose. L’italienne savait bien qu’il ne fallait pas accorder sa confiance à qui que ce soit aussi facilement. Néanmoins, il en allait de la réputation de sa boutique que tout se passe bien avec les objets qu’elle y avait acheté, donc elle voulait bien croire Maxime quand elle affirmait que sa patronne avait fait le nécessaire. L’inverse aurait été particulièrement stupide de sa part. Même si cela aurait été effectivement bien drôle que les carafes crachent leurs bouchons à la tête des sorciers, Sienna n’aurait pas laissé passer ça sans rien dire. Ce qui ne l’empêcha absolument pas de glisser un « Hum, c’est presque dommage. » à Maxime. Oui, parce qu’elle aurait tout de même rigolé en premier lieu, avant de devoir se la jouer patronne responsable. Enfin, sauf si la victime des carafes c’était elle, mais ça elle avait déjà tout prévu pour que ça n’arrive pas. « Il va falloir trouver autre chose si vous voulez abimer le visage de votre employé. » En entendant ça, Sienna retrouva un sourire en coin. Ah elle préférait ça à entendre parler de lâcheté et autres bêtises. Voilà, que la livreuse et elle étaient de nouveau sur la même longueur d’onde, c’était mieux. « Oh, ce ne sont pas les occasions qui manquent par ici. » Affirma-t-elle avec un détachement qui aurait certainement alerté n’importe quel sorcier peu habitué. Quoi, il fallait dire ce qu’il en était. Entre les clients alcoolisés, ceux aux mains baladeuses, les concurrents, les problèmes avec la Cosa Nostra, sans oublier les moldus qui s’étaient mis à embêter le monde, il y avait de quoi faire et les employés du Midnight Sky s’en étaient vite rendus compte. Bon, elle aurait peut-être dû préciser qu’elle n’avait pas véritablement envie d’abimer le visage d’Alan, elle n’était pas une si mauvaise patronne, quand même.
Tout en discutant avec Maxime, Sienna s’était occupé de sortir chaque carafe du carton et de les faire tourner sous son regard affuté pour s’assurer que tout était en règle. Puisque c’était le cas, elle signa le bon de livraison de la jeune sorcière et lui affirma qu’elle avait apprécié faire affaire avec sa patronne. Sûrement reviendrait-elle faire un tour dans sa boutique de temps en temps pour voir si quelque chose lui tapait de nouveau dans l’œil. Ce genre d’endroit ne payait peut-être pas de mine au premier abord, mais pouvait receler des trésors. Du moins si son premier achat n’agressait personne, mais ça c’était une affaire entendue. La sorcière partie, Sienna annonça à Soren qu’il pouvait en faire de même. Sa présence avait été utile tant que des livraisons avaient été prévues, mais puisque de n’était plus le cas, il pouvait rentrer chez lui profiter de son temps libre avant que son service du soir ne commence. Il était encore tôt dans l’après-midi et le Midnight Sky n’ouvrirait pas ses portes avant le début de soirée. Les premiers employés arriveraient environs une heure avant pour tout préparer, mais en attendant Sienna comptait profiter du calme des lieux pour avancer sur ses propres tâches. Peut-être même qu’elle irait embêter Ezio à un moment ou à un autre, juste comme ça, pour le plaisir de le faire râler. Avant de retourner dans son bureau, elle prit le temps de déposer les carafes derrière le bar à l’intention d’Alan. Elle y ajouta même un petit mot pour qu’il sache exactement quoi en faire, ainsi elle n’aurait pas besoin de surveiller son arrivée pour lui donner ses instructions. Ceci fait, elle se débarrassa du carton vide et prit la direction de son bureau. Mais elle avait à peine fait quelques pas dans la grande salle du cabaret que des coups frappés à la porte l’arrêtèrent.
Sienna fronça les sourcils, elle n’attendait pas de visite et toutes les livraisons prévues avaient eu lieu. Elle hésita une seconde avant de se détendre en entendant la voix de la jeune livreuse à travers le battant de la porte. Elle affirmait avoir oublié quelque chose et même si l’italienne avait plutôt l’impression que la transaction avait été complète, elle alla lui ouvrir. « Ne me dites pas que j’ai oublié votre pourboire, si vous en avez besoin c’est que votre patronne ne vous paye vraiment pas assez. » Payer un pourboire et puis quoi encore ? Si la sorcière espérait pouvoir grapiller quelques Gallions c’était loupé. Elle est tombée sur une pince Ce n’était même pas elle qui avait porté le carton mais la magie, il ne fallait pas exagérer. Mais alors que Sienna s’attendait à éclaircir tout ça sur le pas de la porte, la brune déboula à l’intérieur. D’accord. « Vous êtes toute seule ici ? » Leurs regards se croisèrent et l’italienne se figea. Alors ça, c’était le genre de question qu’elle n’aimait pas beaucoup. Elle ne voulait pourtant pas dire grand-chose, mais de tout ce qu’elle pouvait y impliquer, Sienna ne trouvait pas de positif. En voyant la sorcière regarder autour d’elle, Sienna fronça les sourcils. « Il est passé où l’employé qui m’a accueilli tout à l’heure ? » L’italienne lâcha la poignée de la porte et la laissa se refermer lentement. La sorcière ne paraissait pas tranquille et ça la mit sur ses gardes. Quelque chose ne tournait pas rond. Elle fit quelques pas vers la sorcière avant d’affirmer lentement. « Il est occupé. » Occupé à rentrer chez lui, oui, mais Sienna n’était pas assez stupide pour le dire ainsi sans en savoir plus. Confirmer qu’elle était seule dans les lieux, c’était admettre une part de vulnérabilité et ça aurait été vraiment idiot de sa part.
Si Sienna savait se battre, et qu’elle était parfaitement prête à le faire, elle savait aussi faire preuve de prudence quand c’était nécessaire. Et vu le comportement de Maxime, c’était le moment pour ça. « Je dois m’inquiéter de vos questions ou me méfier ? » Autrement dit se méfier d’elle. Cette sorcière restait une inconnue et toutes ces questions pouvaient parfaitement être juste un moyen d’évaluer la situation avant d’appeler des complices. Après, la mettre en garde comme ça, c’était pas vraiment l’idéal pour un ennemi, sauf si ça l’amusait. Un peu tordu mais pas très efficace selon Sienna, ce n’était pas comme si elle tremblait comme une feuille. D’ailleurs un petit sourire un brin provoquant vint flotter sur ses lèvres « Non, parce que si je dois me sentir menacée, c’est un peu loupé. » Par Maxime en tout cas. Quoi, il fallait dire ce qu’il en était. Néanmoins, l’air un peu inquiet de la sorcière était réel et Sienna retrouva bien rapidement son sérieux. Qu’elle doive se méfier d’elle ou d’une tierce personne ne changeait pas grand-chose au final, Ezio avait beau s’acharner à dire le contraire, elle était quand même prête à se défendre. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Il était grand temps d’éclaircir tout ça. Si Sienna devait sortir sa baguette, autant qu’elle soit au courant.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Ven 1 Mar - 22:03
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Se prendre de l'alcool dans la tête, ça n'avait rien de trop dangereux selon moi, c'était même plutôt amusant. Il n'y avait que dans le cas où ça pouvait retomber sur Soledad que ça n'avait plus rien de drôle mais comme ma confiance envers la sorcière était entière, je pouvais bien en plaisanter sans que je ne sois inquiète pour un sou. Si la gérante de cette boutique était amusante, elle était aussi incroyablement lâche, non mais on ne parlait pas d'acide ni rien et vu l'endroit dans lequel j'avais mis les pieds, elle n'allait pas me faire croire qu'elle avait que des alcools dégoûtants. Utiliser un de ses employés pour ne pas avoir à mettre quelques gouttes de vodka dans ses cheveux, ça ne se faisait pas le moins du monde. Sans une once de remord, je haussai les épaules à sa remarque sur le fait d'être vexante, elle n'avait pas l'air traumatisée. Sa répartie me laissa sans voix, non mais elle vivait dans un autre monde cette fille. Elle payait quelqu'un pour se prendre les trucs à sa place. Alors elle, une chose était sûre, elle n'était pas sur le podium de la meilleure employeuse de l'année. Décidant de défendre celle qui occupait la première place de ce même podium, et de loin, j'informais Sienna Giacometti qu'il n'y aurait pas de problème avec les carafes et que si elle voulait enquiquiner un de ses employés - tant que ça n'était pas Aodhan que je comptais mettre en garde - il faudrait autre chose. Sa réponse était pour le moins interloquante, ça n'était pas les occasions qui manquaient. Eh bien, voilà qui était un peu trop honnête, après ça devait être le risque du métier lorsqu'on fréquentait des gens de la haute société, l'argent n'éduquait personne et ils devaient se croire tout permis et ça pouvait dégénérer à tout instant. A la façon dont le disait la gérante, elle n'avait pas l'air de souffrir de cela, signe évident que ses employés restaient donc que ça allait.
La transaction se passa à la perfection, en même temps comment aurait-il pu en être autrement, on parlait de Soledad tout de même. Mon temps ici touchant à sa fin, je filais joyeusement, avançant d'un bon pas, étant plutôt pressée de retrouver Soledad. Je ralentissais en entendant une voix, étant bien trop curieuse pour ne pas écouter aux portes, j'écoutais ce qui se disait, me rapprochant pour savoir qui parlait mais surtout de qui il parlait. Pas une seconde je ne songeai à transplaner. Ah non, si on voulait m'attaquer, j’attaquerai-je ne fuirais pas. Mais pour le coup, de ce que je comprenais, la cible ça n'était pas moi mais Sienna, alors pourquoi s’en prendre à une fille dans un cabaret, c’est une bonne question mais quoi qu’il n’en soit pas question de faire comme si je n'avais rien entendu. Je revins donc sur mes pas à toute vitesse en prétextant un oubli. Cela me paraissait être la meilleure raison pour revenir à l’intérieur et pour le coup ma pseudo inquiétude pouvait être vu comme le fait que c’était quelque chose d’important donc personne ne se poserait la moindre question que je revienne sur mes pas.
Si la porte s'ouvrit rapidement, j'aurais préféré que ça soit sur le gars de tout à l'heure, non pas qu'il soit plus charmant, plutôt que ça aurait donné tort au type, que visiblement à deux ils pouvaient s’en sortir et j’aurais pu retourner au travail. La réflexion de la propriétaire fut quelque peu désagréable, surtout quand je revenais uniquement dans le but de lui indiquer qu’elle avait des ennuis aux fesses. Non mais elle s’entendait ? Qu'elle laisse ma patronne gérer mon salaire en paix. Je contractai la mâchoire fort avant de rétorquer « Même dans les meilleurs restaurants et les plus grands palaces il y a des pourboires, ça dépend jamais du salaire, plutôt de la générosité des gens. » Non mais c’était pas forcément une pique sur sa radinerie plus que perceptible, bon peut-être un peu mais j’y pouvais rien, fallait pas critiquer ma patronne. L'honneur de Soledad étant sauf, je rajoutai une fois que j'eus forcé le passage pour entrer « Je ne suis pas revenu pour un pourboire. » Non moi j'étais là pour savoir si elle était seule. N'ayant pas eu de réponse rapidement, je posais une seconde question pour savoir où était le type de tout à l'heure. La porte se ferma dans mon dos avant qu'elle ne me réponde qu'il était occupé, je lui lançai un regard des plus blasé, elle répondait volontairement à côté « Ce que je voulais savoir c'est s'il était occupé ici ou ailleurs. » Oh je me doutais qu'elle m'avait comprise dès le départ mais bon si elle voulait me prendre pour une truffe, je pouvais jouer la truffe. Je savais très bien me faire passer pour plus stupide que je n'étais.
Ce que je n'avais pas envisagé, c'était la question suivante. Pour s'inquiéter ouai ça me paraissait une excellente idée mais par contre se méfier, de moi ? Non mais là c'était spécial. Pourquoi quelqu'un se prendrait la tête à prétexter partir alors qu’il était déjà à l’intérieur, pour revenir et ne pas être sûr à 100% qu’elle ouvre. Et, même dans le cas où je lui voulais du mal, ça me semblait un peu contre-productif. Essayant de trouver la logique de son raisonnement, je ne répondis rien ce qui la poussa à reprendre la parole avec un petit sourire pour m'indiquer qu'elle ne se sentait pas menacé par moi. « Je sais pas si je dois être touchée de ne pas ressembler à une menace ou être vexée que vous l'ayez envisagée. » J'essayai d'entendre à travers la porte, penchant la tête pour me concentrer mais l'épaisseur des murs, de la porte, était bien trop importante pour que j'arrive à percevoir quoi que ce soit. Je n'étais pas aidé par la propriétaire des lieux qui me demanda ce qu'il se passait, oui oui, je sais bien que c’était logique mais déjà que j’essayai de me concentrer, si elle parlait c’était mort. De toute façon il semblerait que même mon ouïe soit inutile dans ce cas de figure, je pouvais donc répondre à la question « Je crains que quelqu'un vous veuille du mal madame Giacometti. » Je la regardai avant de continuer avec un peu de moquerie, oui c’est pas le moment mais ça c’était parce qu’elle m’avait pris pour une truffe « Votre employé étant occupé, j’ai l’impression que des gens veulent en profiter pour venir vous enquiquiner. » Techniquement, rien ne la forçait à me croire, les gens qui ne se mêlaient pas de leurs affaires et qui pouvaient s’attirer des ennuis en aidant de parfaits inconnus, ça ne devait pas être légion courante. Mais qu’importe, j’avais le sentiment que c’était là qu’était ma place à l’instant T. « Vous êtes rarement toute seule ici, je me trompe ? » J’avançai un peu dans le cabaret essayant de trouver ce qui pouvait intéresser quelques filous, tout, pour faire simple, lorsqu’on avait besoin d’argent, on pouvait presque tout récupérer ici. Je me tournai pour la regarder « Je pense qu’on a cinq minutes avant que le type que j’ai entendu ne soit rejoint. » et s’il ne l’était pas, au pire, je passais pour une mytho, c’est pas comme si j’avais l’intention de me faire bien voir, je voulais juste filer un petit coup de mains.
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Sienna Giacometti
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Lun 1 Avr - 17:38
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
Recevoir de la visite, sur le papier c’était sympa. Sienna aimait bien ça, avoir de la visite, ça faisait un peu d’animation, ça changeait le cours d’une journée parfois un peu trop monotone, ça occupait quelques heures et souvent ça lui permettait même de s’amuser. C’était qu’elle était sociable l’italienne, elle aimait être entourée. Mais avec le temps, elle avait appris à se méfier de certaines visites et à cesser de toutes les considérer comme forcément positives. Et ce, même si elle était capable de tourner absolument tout en dérision avec très peu d’efforts, un véritable talent chez elle, Ezio pourrait en témoigner absolument pas. La venue de la jeune livreuse, cette Maxime, ça avait été une visite sympa. Elle était venue avec sa commande, de nouvelles carafes pour le bar alors ça ne pouvait que plaire à Sienna. Derrière les achats qu’elle faisait pour elle, ceux pour le Midnight Sky étaient ceux qu’elle préférait. Ils permettaient d’améliorer le cabaret, de le rendre toujours plus attractif, plus luxueux, de faire parler de lui. Et même si la sorcière avait réussi à la traiter de lâche en ce qui était certainement un temps record -ce qui forçait un peu l’admiration de Sienna du coup- l’italienne avait apprécié son franc parler et sa vision des choses. Elles n’avaient pas besoin de s’accorder sur tout pour que Sienna trouve son compte dans une conversation, tant qu’elle y trouvait une forme de divertissement, ça lui allait. Et quelque chose lui disait que cette Maxime était la bonne personne pour ça. Elle n’avait pas craint de critiquer une cliente de sa boutique -ce qui aurait pourtant pu lui apporter des ennuis si elle était tombée face à une sorcière plus susceptible que Sienna- et encore moins de dire ce qu’elle pensait. Cette sorcière ne manquait pas d’audace, et c’était quelque chose que l’italienne savait apprécier à sa juste valeur.
Par contre, le retour inopiné de la sorcière au cabaret, Sienna n’était pas sûre qu’elle allait l’apprécier grandement. Clairement, si elle venait parce qu’elle s’était rendue compte qu’elle n’avait pas eu de pourboire et qu’elle avait dans l’idée de le réclamer, elle allait être déçue. Si elle n’était pas assez bien payée dans la boutique où elle travaillait ce n’était quand même pas la faute de l’italienne. « Même dans les meilleurs restaurants et les plus grands palaces il y a des pourboires, ça dépend jamais du salaire, plutôt de la générosité des gens. » Ah, apparemment elle n’avait pas beaucoup apprécié la remarque. Tant pis, Sienna n’allait pas se tracasser pour si peu. Si elle commençait à laisser les critiques plus ou moins voilées l’atteindre, elle n'avait pas fini. L’italienne avait bien mieux à faire de son temps que de se prendre la tête avec ce genre de chose, alors elle haussa les épaules. « Si les gens veulent distribuer leur argent, grand bien leur fasse. » Déclara-t-elle d’un ton détaché. Ah ça, les autres faisaient bien ce qu’ils voulaient, et elle aussi d’ailleurs. Elle n’était pas généreuse et franchement, ce n’était pas bien grave. Sienna avait entendu des choses bien pires à son sujet, elle n’allait pas se sentir insultée pour si peu. De toute façon, ce n’était pas avec de la générosité que les Giacometti allaient atteindre leurs objectifs. « Je ne suis pas revenu pour un pourboire. » Bien. Ca c’était une bonne nouvelle, au moins la sorcière n’allait pas repartir déçue. Mais du coup, pourquoi était-elle revenue alors ? La livraison s’était bien déroulée, elle avait récupéré ses carafes et signé tous les papiers, ça lui semblait être l’essentiel. Ah, Maxime voulait savoir où était passé Soren. Voilà une question qui ne plaisait pas beaucoup à Sienna. Surtout parce que si la sorcière semblait nerveuse tout d’un coup, ce n’était sûrement pas parce que le videur lui avait tapé dans l’œil et qu’elle voulait le revoir.
Encore une fois la réponse de Sienna ne sembla pas convenir à la sorcière. Oui bah désolé, elle pouvait la regarder comme elle voulait mais l’italienne était quand même assez prudente pour ne pas annoncer à une quasi inconnue qu’elle était seule dans les locaux. Ezio pouvait bien arguer qu’elle ne prenait pas assez les choses au sérieux, ce n’était pas toujours le cas et Sienna avait appris à se méfier quand les circonstances le demandaient. Et là ça lui semblait clairement être le cas. « Ce que je voulais savoir c'est s'il était occupé ici ou ailleurs. » Ah, mais c’est qu’elle ne lâchait pas l’affaire. Cette fois, ce fut au tour de Sienna de trouver sa remarque pas vraiment pertinente. Elle avait bien compris la première fois. Au moins, le silence de l’italienne pouvait servir de réponse, si Soren avait toujours été dans les parages, elle l’aurait dit. Mais non, elle avait dit au sorcier qu’il pouvait rentrer chez lui et autant dire qu’il n’avait pas cherché plus loin et qu’il avait transplané aussitôt. Bizarre comme les employés n’avaient pas envie de faire des heures sup. Dommage, vu l’air qui se peignait sur le visage de la jeune femme, ça aurait certainement pu être utile de l’avoir dans les parages. Que ce soit pour aider face à une menace extérieure, ou à une qui venait d’entrer dans le Midnight Sky. Sienna n’éliminait pas la possibilité que Maxime cherche à en savoir plus pour déterminer si elle pouvait s’en prendre à la sorcière sans risque ou pas. Bon, c’était une manière de faire un peu étrange, mais Sienna avait déjà vu tellement de choses que plus grand-chose ne l’étonnait. Des attaquants qui venaient prévenir leurs cibles, il y avait quand même plus étrange quand on y réfléchissait bien. Une réflexion que Sienna ne se priva pas de partager avec la sorcière, histoire de jauger ses réactions mais aussi d’en apprendre un peu plus sur ce qui semblait l’inquiéter. « Je sais pas si je dois être touchée de ne pas ressembler à une menace ou être vexée que vous l'ayez envisagée. » Loin de se départir de son sourire, Sienna posa sur la sorcière un regard amusé. Il n’y avait pas de quoi être vexé, des menaces, Sienna avait dû en affronter et pour le moment Maxime n’y ressemblait pas. Avoir grandi au sein de la mafia avait cet effet-là, l’italienne n’avait plus peur de grand-chose. A tort ou à raison, ça c’était une autre question, mais pour le moment Sienna ne se sentait pas vraiment menacée par la jeune femme. Son frère lui avait appris à se défendre -et pas qu’un peu- alors elle ne doutait pas qu’elle saurait répondre si soudainement celle-ci devenait un danger. « Dans les deux cas je dirais que c’est un compliment. » Répondit-elle tranquillement, un petit sourire aux lèvres. Être vu comme une menace, ça pouvait être positif au fond, ça voulait dire qu’on était impressionnant, qu’on avait un certain pouvoir. Et être vu comme l’inverse n’était pas une insulte pour autant, ça impliquait une forme de confiance. Non, vraiment, Sienna trouvait que dans tous les cas, c’était plutôt sympa.
En voyant la sorcière garder le silence, Sienna fronça les sourcils. Est-ce qu’elle était en train d’essayer d’écouter à la porte ? Voilà qui était original. Et qui semblait un peu contreproductif aussi, la porte d’entrée du cabaret étant blindée et parcourue de sortilèges de protections en tout genre. Mais ça eut au moins le mérite d’encourager l’italienne à prendre tout ça un peu plus au sérieux. La jeune femme semblait réellement sur ses gardes, ce qui voulait dire que son avertissement n’était pas du vent. Mince, il se passait réellement quelque chose. « Je crains que quelqu'un vous veuille du mal madame Giacometti. » Ah. Sienna fit la moue. Il en était donc vraiment fini de sa tranquillité et de sa journée à bosser pour le Midnight. Franchement, ça ne l’arrangeait pas, elle avait du travail quoi. Quelqu’un lui voulait du mal, d’accord. Ce n’était pas vraiment nouveau pour Sienna vu son passé. Et son présent aussi, d’ailleurs. « Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » Demanda-t-elle après avoir retenu un petit soupir. Chercher à savoir qui était derrière tout ça ne lui serait pas très utile, ils étaient nombreux ceux à lui vouloir du mal, autant essayer d’obtenir d’autres informations. Leur identité importait peu au fond. « Votre employé étant occupé, j’ai l’impression que des gens veulent en profiter pour venir vous enquiquiner. » L’enquiquiner, comme c’était joliment dit. Sienna aurait plutôt parlé d’agression, d’attaque ou d’enlèvement, voire même carrément de meurtre autant dire les choses telles qu’elles étaient. Elle avait évolué pendant des années dans l’univers de la mafia, elle n’avait pas peur de voir les choses en face. Quand quelqu’un lui voulait du mal, c’était de ça dont il s’agissait, pas juste de lui filer un peu la frousse. Il fallait dire qu’elle n’avait pas facilement la frousse, alors bon. Mais si Maxime préférait croire qu’on venait simplement l’enquiquiner, pourquoi pas. « Ah. » Cette fois-ci le mot s’échappa de ses lèvres pour de vrai. « C’est pas le premier de la liste. Qui que ce soit, il faudra qu’il fasse la queue. » Soupira-t-elle. Si son ton était léger, elle était tout de même moins nonchalante tout d’un coup. Qu’on vienne l’enquiquiner jusqu’ici était une possibilité très sérieuse, les Giacometti avaient pas mal d’ennemis.
« Vous êtes rarement toute seule ici, je me trompe ? » Sienna cilla. Elle ne voyait pas trop ce qui faisait dire ça à la sorcière, mais en même temps, elle n’avait pas tout à fait tort. Même si le Midnight Sky était souvent vide de ses employés pendant une partie de la journée, et que les patrons arrivaient un peu avant, chaque jour, Sienna savait qu’il lui suffisait de passer quelques portes pour trouver la compagnie de son frère. Il leur arrivait à tous les deux d’avoir des réunions à l’extérieur, mais généralement elles se déroulaient en dehors du temps qu’ils passaient au cabaret. « C’est vrai que ça n’arrive pas si souvent que ça. » Admit-elle lentement. Dès que l’heure de l’ouverture au public approchait, le Midnight Sky se remplissait et devenait rapidement une ruche où chacun s’activait pour tout préparer. Mais là, l’heure d’ouverture était loin, et à moins qu’Ezio n’expédie sa réunion pour revenir à son bureau -ce que Sienna n’espérait pas parce que cela voudrait dire que ça s’était mal passé, ce que personne ne voulait- l’italienne serait bien seule pour les prochaines heures. « Je pense qu’on a cinq minutes avant que le type que j’ai entendu ne soit rejoint. » Sienna se tendit. Toute cette conversation prenait une tournure de plus en plus sérieuse et elle ne pouvait plus faire comme si de rien n’était. Machinalement, elle jeta un coup d’œil à la porte d’entrée avant de revenir à la sorcière qui regardait un peu partout autour d’elle. Elle ignorait ce qu’elle cherchait exactement, mais elle ne trouvait pas son comportement ultra rassurant. « Un seul type ? » L’italienne réfléchit une seconde avant de conclure. « Si c’est un seul type, je peux gérer. » Ce n’était même pas de la vantardise. Entre son passé au sein de la mafia et les entrainements avec Ezio, Sienna savait se battre. Elle n’en avait peut-être pas l’air, mais elle aussi elle pouvait être dangereuse, et qu’on la sous-estime était souvent à son avantage. Un adversaire, ça ne lui faisait pas peur, elle avait vu pire. Si ce type était seul, alors elle avait de bonnes chances de s’en sortir, surtout maintenant qu’elle savait qu’il venait.
Sienna prit une inspiration et s’efforça de réfléchir de manière méthodique. Elles n’étaient que deux dans le Midnight Sky, ce qui voulait dire qu’aucun employé ne se retrouverait à prendre des risques inutiles. Elle pouvait toujours contacter Ezio pour lui demander de revenir au plus vite, mais le timing était serré et elle ne voulait pas affoler son frère pour rien. Quant à s’enfuir alors là c’était tout simplement hors de question. Elle n’allait pas laisser quiconque mettre ses sales pattes sur le cabaret. « Qu’est-ce que tu as entendu exactement ? » Demanda-t-elle à Maxime, encore à ses réflexions. Si elle avait pris la peine de revenir pour la prévenir du danger, alors elles pouvaient bien passer au tutoiement. C’était le minimum. Peut-être avait-elle entendu autre chose qui serait utile, un nom, une adresse, n’importe quoi. Sienna avait une petite idée de qui pouvait se trouver derrière tout ça, mais autant s’en assurer avant de lancer des accusations. Si elle devait défendre sa peau, elle préférait savoir contre qui elle se battait. Bon, cinq minutes ça passait vite, combien avaient déjà filé ? Elle sortit sa baguette de sa poche et se tourna vers la sorcière, résolue. « Merci de m’avoir prévenue, Maxime. Il n’est pas trop tard pour que tu files. » Autant qu’elle ne se retrouve pas davantage mêlée à cette histoire. Elle était venue livrer un colis, pas se battre. Néanmoins, elle avait pris la peine de la prévenir et ça, Sienna appréciait grandement. Il était cependant inutile qu’elle prenne plus de risques. L’italienne désigna la porte d’entrée. « Tu peux passer par-là, j’imagine qu’il n’est pas assez stupide pour arriver par la grande porte. » Mais assez stupide pour s’en prendre à elle, ça oui. Comme pour lui donner raison, un bruit résonna quelque part dans les arrière-salles du cabaret. Le regard de Sienna s’assombrit, apparemment les cinq minutes étaient écoulées.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Mer 1 Mai - 21:06
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Toute cette histoire de pourboire n'avait aucun sens, enfin sûrement que c'était déjà arrivé que quelqu'un revienne dans le cabaret afin de demander un pourboire. Une cause vaine si je comprenais bien. Ça n'était pas mon cas, je n'étais pas là pour de l'argent, ma patronne me payait très bien et je n'appréciais que très moyennement qu'il soit insinué le contraire. En même temps, la moindre critique sur Soledad me faisait grincer des dents, on ne critique pas Soledad, c'est interdit. Le mieux c'était encore de stopper toute cette mascarade, qu'elle cesse de se faire des films, je ne voulais pas d'un pourboire. Je n'étais pas revenue pour ça mais pour venir en aide à la gérante du cabaret qui, d'après les informations que j'avais entendues se retrouvait toute seule dans ce lieu. Si ça n'était pas un problème les trois quarts du temps, j'en convenais, elle devait avoir de quoi faire ici et ne jamais s'ennuyer, aujourd'hui, c'était un problème. Ma première interrogation fut de savoir où était passé le type de tout à l’heure ? La question était d'une utilité toute relative, s'il avait été ici j'aurais entendu son cœur battre, je suppose mais il fallait bien la poser, imaginons que je ne puisse pas bien entendre parce qu’il y avait des protections magiques de folie ici, je ne saurais que si elle m’indiquait la présence ou non de son collaborateur. Le fait qu'elle réponde à côté de la plaque, volontairement, me fit insister, chose tout aussi utile que sa réponse. Le silence nous enveloppa, ce qui était le plus beau et le plus contraignant des aveux. Elle ne disait rien, elle qui avait réponse à tout, ne disait rien... c'était clair au moins, nous n'étions plus que deux ici. Il était de mon devoir de rester à ses côtés.
Ce que je n'avais pas vraiment envisagé c'est qu'elle puisse considérer que le problème qu'elle allait avoir puisse être moi. Je serais quand même sacrément stupide de venir lui parler plutôt que de tout faire péter directement, la prendre par surprise devait être quand même bien plus intéressant. Un deuxième point à prendre en compte c'est que je venais ici sur mes heures de travail, Soledad avait beau être adorable, elle n'apprécierait pas que j'aie de mauvaises intentions sur mon temps de travail. Je n'étais pas vraiment payé à ça et si, à la rigueur l'excuse je suis en retard parce que je sauvais les fesses d'une cliente ça pouvait passer, en plus celle-là semblait être pété de thunes, pas sûr que la même excuse parce que je comptais dépouiller un client fasse plaisir à Soledad. Si je ne savais pas comment prendre le fait que je puisse être prise pour un danger, la réponse de madame Giacometti fut étonnante mais je décidais de la prendre au mot, c'était un compliment.
Dans tous les cas, la menace ne venait pas de moi mais bien de ceux qui pour le moment étaient à l’extérieur. Ils voulaient profiter de sa solitude pour avoir le dessus sur elle. Loin d'être effrayée, la propriétaire des lieux semblait être plus blasée qu'autre chose. Elle ne semblait pas non plus surprise, comme si elle avait l'habitude d'être une cible. Impression qu'elle confirma dans la phrase suivante, ce ne serait pas le premier, il faudrait qu'il fasse la queue. Par précaution, histoire de me faire une idée du pétrin dans lequel je venais de glisser, je demandais « Et c'est une petite queue ou une gigantesque ? » Il y avait aussi autre chose à vérifier, est-ce que c'était une opportunité en or que saisissaient l'homme, et ses potentiels alliés, dehors ou était-elle régulièrement seule ici et dans ce cas il n'y avait pas - ou moins- à s'inquiéter, ils n'avaient pas attendu patiemment qu'elle se retrouve seule. Et flûte, mon léger espoir s'envola, ça n'était pas courant. Comment ils étaient au courant ?
D'après moi, nous avions cinq minutes avant que ça ne dégénère. Je la regardai lorsqu'elle m'annonça que s'il y avait qu'un seul intrus, elle allait gérer. Quelque chose dans son regard, dans son phrasé me fit penser qu'elle disait la vérité, qu'elle aurait effectivement le dessus sur une seule personne, voire même plusieurs pour être honnête. Alors bien sûr, ça ne changeait pas grand-chose pour moi, je resterai, par principe et au cas où et même que je pouvais répondre à sa question « Pas grand-chose. Il y a un gars devant qui était au téléphone avec un autre gars et il lui demandait de se ramener avec d'autres gens. Il sait que tu es seule et il veut profiter de l'occasion. Il semblait confiant sur leur réussite. » En même temps, tout dépendait de combien ils étaient, elle avait beau dire être excellente, ce dont je ne doutais absolument pas au vu de la confiance qui émanait d’elle, seule contre des centaine – oui j’exagère sur le nombre – elle ne ferait pas le poids. Je la regardai intriguée lorsqu’elle me remercia de l’avoir prévenu, oh bah c’était bien normal. Comment ça il n’était pas trop tard pour que je file, ah mais je n’avais pas l’intention de l’abandonner à son triste sort. Je faisais quoi moi si demain je lisais dans la presse une propriétaire de cabaret assassinée par des truands, bonjour la culpabilité. Elle me proposa de partir par-là d’où je venais supposant qu’ils ne feraient pas l’erreur de passer par ici, sauf s’ils débordaient d’orgueils mais on saurait cela excessivement vite. Déjà, je me devais de rétablir une vérité « Et louper une occasion de risquer les ennuis? Ça ne va pas la tête, je ne vais pas louper le plus intéressant. » J'eus à peine le temps de finir ma phrase et de refuser de fuir comme une lâche qu'une explosion se fit entendre à l'arrière. Je regardai Sienna avec un air amusé « Ah bah c’est bien la peine que je te prévienne, ils ont décidé de te faire savoir qu’ils étaient là. La discrétion c’est pas leur fort. » Ce qui me faisait me demander s’ils n’étaient pas complètement débiles, est ce qu’il ne valait mieux pas être discret plutôt ? L’effet de surprise face à un adversaire qui avait l’air de s’y connaître, c’est quand même plus intelligent. Je sortis ma baguette en essayant d’écouter et de repérer les battements de cœur afin de pouvoir définir combien ils étaient. Autant le dire tout de suite, ce fut un échec, impossible de séparer quoi que ce soit c’était une véritable fanfare de battements de cœurs mais, si j’arrivais à dire qu’il y avait au moins deux personnes en plus de nous, c’était vraiment le maximum que je pouvais faire et je n’avais pas vraiment besoin du moindre sens pour m’indiquer cela puisque j’avais entendu la conversation tout à l’heure. Si, naturellement j’avais quelques pas en avant, sentant l’adrénaline parcourir mes veines et une excitation certaine me gagner, je me souviens que j’étais sur le lieu de travail de la Giacometti, pas que, elle possédait même l’endroit, je ne pouvais donc pas n’en faire qu’à ma tête « Est-ce qu’on fonce dans le tas ? Est-ce qu’il vaut mieux se cacher et les prendre par surprise ? Il y a des cachettes ici ? » Franchement, de ce que je voyais, oui, plein de cachettes, le lieu rêvé pour faire un cache-cache. Est-ce qu’elle avait déjà fait un cache-cache ici ? Ouai, c’est pas trop le moment de se poser la question et encore moins lui poser la question. Par contre, j’avais d’autres questions « Est-ce que tu sais pourquoi ils en ont après ton cabaret ? » Je fis une pause, est ce que c’était elle ou le cabaret qui était visé ? C’est une bonne question. Histoire de lui prouver qu’elle n’était pas toute seule dans cette galère, je lui proposais le plus sérieusement du monde « Je peux faire l’appât ou diversion si tu penses que ça peut-être utile, j’ai pas peur du danger. » Oh que non, bien au contraire, je vivais presque pour cette adrénaline de folie.
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Sienna Giacometti
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Sam 1 Juin - 19:18
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
Décidemment, cette livraison était la plus originale que Sienna avait réceptionnée depuis un bon moment. Et il ne s’agissait pas uniquement des jolies carafes -potentiellement dangereuses- qui avaient rejoint le bar du Midnight Sky. En fait, d'un simple colis à livrer, la jeune employée de la boutique en était arrivée à lui livrer un avertissement. Ça c'était quand même un sacré plot twist. Niveau escalade, on était pas mal. Bon, ce n'était pas exactement comme si Sienna allait s'en plaindre. D'accord, pas le côté "quelqu'un est en route pour m’enlever/me torturer/me tuer (rayez la mention inutile) (ou gardez les trois, en fait)", ça elle n'était pas super fan, mais ce n'était pas comme si elle avait le choix. Aux dernières nouvelles, les ennemis demandaient rarement leur avis à leur cible. Alors Sienna allait faire avec, comme toujours. Comme quoi, elle n’était pas si embêtante que ça, même si Ezio aimait beaucoup prétendre l’inverse. Mais bon, elle s’en serait tout de même bien passé. Ce qui ne la dérangeait pas dans tout ça, c’étaient les rebondissements. Sans ça, sa journée aurait été bien tranquille, or la tranquillité n’était pas vraiment la tasse de thé de l’italienne. Voir son quotidien chamboulé ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire, elle adorait ça. Sienna s’épanouissait mieux quand elle ignorait ce qui l’attendait, quand les surprises se dressaient sur son chemin et qu’il était temps d’improviser. Suivre un programme préétabli, ce n’était vraiment pas pour elle, elle laissait ça aux gens qui aimaient l’organisation et surtout l’ennui. Sienna, elle préférait l’action et tant pis si cela voulait dire que les contrats en cours sur lesquels elle avait prévu de passer le reste de la matinée devaient attendre, pour le coup elle avait une autre priorité qui venait de lui tomber dessus. Ezio ne pourrait même pas râler sur son manque de professionnalisme, puisqu’il s’agissait de s’assurer de rester en vie.
Ainsi des sorciers étaient en route pour la tuer, grande nouvelle. Enfin non, Sienna ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était surprise, que quelqu'un cherche à s'en prendre à elle ça n'avait rien de nouveau. Deja plus jeune son appartenance a la Cosa Nostra faisait d'elle une cible et maintenant qu'elle ne faisait plus partie de la mafia... eh bien c'était pareil avec seulement des raisons différentes. Alors que quelqu'un lui veuille du mal, ce n'était pas exactement la nouvelle du siècle et elle n'allait certainement pas prétendre le contraire. Cette fois ce n'était pas une attaque frontale mais bien une attaque plus sournoise, ils comptaient profiter qu'elle soit seule pour s'en prendre à elle. Ce qui était, elle devait l'avouer, quand même malin de leur part. Aussi un peu suicidaire, mais ça ça venait dans un second temps. Car si jamais ils réussissaient leur mission, ils allaient devoir faire face à un Ezio vraiment, vraiment pas content, et ça Sienna ne le leur souhaitait pas. En attendant qu'on veuille l’enquiquiner, ce n'était pas vraiment nouveau pour elle, ça arrivait même assez régulièrement suivant les périodes alors peu importe qui s'apprêtait à débarquer, il n'était pas le premier. Pour un peu, il allait devoir faire la queue. « Et c'est une petite queue ou une gigantesque ? » Sienna eut un rictus amusé. Elle aimait la manière dont cette jeune sorcière présentait les choses. Petite ou pas, cette queue restait composée de personnes qui voulaient sa mort et ça c'était vraiment pas cool. Poussée par l’habitude, l'italienne haussa les épaules. « Ca dépend des jours. » Lâcha-t-elle tranquillement. Ca dépendait de si les Zabini se souvenaient soudainement de leur existence alors que c'était eux qui avaient débarqué sur leur nouveau terrain de jeu. Ca dépendait de si Ezio avait eu quelques petites affaires à réglé. Ca dépendait de si un sorcier se sentait floué par leurs pratiques ou si au contraire il se sentait pousser des ailes et s'imaginait pouvoir faire chanter les Giacometti. Ah ce n'était pas les raisons qui manquaient. Sienna ne cacha pas une petite moue. Quoi ? Avoir des ennemis, ça voulait dire qu’on s’intéressait à elle. Et être toujours en vie malgré la longue file d’ennemis qu’elle pouvait avoir, ça montrait qu’elle était loin d’être aisée à tuer. Elle avait toutes les raisons d'être fières.
En attendant, sa liste d'ennemis était longue et la liste de leurs raisons l'était tout autant. Qui étaient ceux-là et pour qu'elles raisons ils étaient la exactement, Sienna se le demandait. Le plus de renseignement elle avait sur ceux qui s’apprêtaient à lui tomber dessus, le mieux ce serait. Dans tous les cas, elle serait prête à les recevoir, les cours de son frère avaient été efficaces, mais autant grappiller le plus d'informations possible. Ces visites n'étaient pas le genre de surprise qu'elle appréciait. « Pas grand-chose. Il y a un gars devant qui était au téléphone avec un autre gars et il lui demandait de se ramener avec d'autres gens. Il sait que tu es seule et il veut profiter de l'occasion. Il semblait confiant sur leur réussite. » Sienna haussa un sourcil. Mais qui parlementait de ses plans au téléphone en pleine rue ? Et en plus, ils la sous estimaient clairement. Face a un ou deux adversaires, Sienna ne doutait pas vraiment de ses chances de s'en sortir. Même avec plus d'adversaire, elle saurait se montrer coriace. Merci les cours de boxe improvisés. « Ugh... Ils n'ont pas choisi les chaudrons les plus brillants de la réserve. » Soupira-t-elle en roulant des yeux. Non mais il fallait le dire, elle était visée par des idiots. Elle aurait mérité mieux, non ? En attendant, elle avait quelques avantages à sa disposition et elle comptait bien en profiter. Déjà, il n'était pas trop tard pour que Maxime fasse demi-tour et rentre retrouver sa généreuse patronne avant que les choses ne dégénèrent. Les sorciers qui approchaient étaient peut-être des idiots mais ils ne pouvaient pas être tellement idiots qu'ils auraient l'idée de débarquer par la grande porte. « Et louper une occasion de risquer les ennuis? Ça ne va pas la tête, je ne vais pas louper le plus intéressant. » L'italienne eut un sourire. Alors ça c'était une surprise et une bonne surprise. Elle aurait pu se dire que ce n'était pas correct d'entraîner la sorcière dans ses ennuis mais Maxime semblait majeure et surtout capable de réfléchir par elle-même, elle avait pris sa décision et c'était là le plus important. Si elle voulait risquer sa peau pour une inconnue, ce n'était pas Sienna qui allait le lui reprocher. Surtout quand c'était elle l'inconnue. Si les sorciers étaient plus que deux ou trois, elle serait bien contente d'avoir une alliée à ses côtés. « Ah le courage légendaire des Gryffondor... » Souffla-t-elle, tout de même amusée. « Tu sais qu'au bout d'un moment ça revient un peu à être suicidaire ? » Néanmoins, un sourire flottait sur ses lèvres, signe qu'elle appréciait la décision de Maxime.
Il ne fallut que quelques minutes de plus pour qu'un bruit se fasse entendre, signe que leur répit venait de prendre fin. « Ah bah c’est bien la peine que je te prévienne, ils ont décidé de te faire savoir qu’ils étaient là. La discrétion c’est pas leur fort. » Les prunelles de l'italienne se portèrent sur la provenance du bruit, quelque part dans les arrières-salles en sous-sol du cabaret. Passer par l'arrière, là où il n'y aurait personne pour les apercevoir, ce n'était pas bête, en revanche faire du bruit... Le regard de Sienna revint sur Maxime. « J’ai jamais dit que j’avais des ennemis qui brillaient par leur intelligence. » Si on a les amis qu'on mérite, que pouvait-on dire de ses ennemis ? En même temps, c'était tant mieux, ça voulait dire que leurs chances de survie étaient élevées. Après, Maxime n'avait pas l'air d'avoir peur. En fait, ça avait l'air d'être tout le contraire, son regard brillait et ce n'était clairement pas de peur. Sa baguette sortie, elle avait l'air prête à en découdre. Ca aussi c'était tant mieux. « Est-ce qu’on fonce dans le tas ? Est-ce qu’il vaut mieux se cacher et les prendre par surprise ? Il y a des cachettes ici ? » Baguette à la main, Sienna évalua ses options. Une part d'elle avait bien envie de foncer dans le tas sans réfléchir et profiter de l’effet de surprise, mais elle devait penser à son business, l'idée était de s'en sortir sans tout détruire au passage. Tant qu'à faire. « Est-ce que tu sais pourquoi ils en ont après ton cabaret ? » Sienna regarda Maxime. Ah, des réponses, elle en avait plusieurs à apporter, ce n’étaient pas les hypothèses qui manquaient. Mais même si la jeune sorcière était partante pour l’aider alors qu’elles se connaissaient depuis moins de deux minutes et demie, Sienna n’allait certainement pas lui parler de la mafia et encore moins des affaires plus ou moins louches qui se tramaient au Midnight Sky. L’italienne n’était pas aussi stupide que ses ennemis. « La concurrence, la jalousie, l'ennui... C'est pas les raisons qui manquent. » Eluda-t-elle avec un vague geste de la main. Ce n’était pas vraiment le moment de se lancer dans l’historique des Giacometti. Ca restait tout de même un beau résumé, parfaitement probable.
« Je peux faire l’appât ou diversion si tu penses que ça peut être utile, j’ai pas peur du danger. » Sienna observa de nouveau sa toute nouvelle alliée. Effectivement, elle n’avait pas l’air d’avoir peur. Ce qui pour certain pourrait être de l’inconscience, mais que Sienna savait apprécier à sa juste valeur. Elle-même n’avait pas peur, même si elle était soudainement bien plus sur les nerfs et sur ses gardes. C’était à sa vie qu’on en voulait, elle n’allait pas non plus prendre ça à la légère. Elle réfléchit une seconde à la proposition de la brune avant de trancher. « Il vaut mieux que ça soit moi, l’appât. Ils savent que je suis là, mais ils ignorent que toi tu es là. Gardons cet avantage. » Que leurs adversaires soient nombreux ou pas, l’effet de surprise était en leur faveur. Ils s’imaginaient qu’elle était seule et ça allait leur couter cher. Enfin, s’ils n’avaient pas pour ordre de simplement tout faire exploser. Mais puisqu’ils avaient pris la peine de rentrer dans les locaux, Sienna avait bien envie de parier qu’ils n’avaient pas eu pour consigne de tout détruire sur leur passage. « Ils sont entrés par les sous-sols, le mieux c’est qu’ils y restent. » Autant épargner la salle principale du cabaret. Ces arrières-salles pouvaient être sacrifiées bien plus facilement, elle réfléchit à celle qui causerait le moins de souci au cabaret. Pas la pièce accueillant les machineries et chaudières, c’était nécessaire au bon fonctionnement de l’établissement. En revanche les réserves, salles de stockage et salles de tri, c’était une autre affaire. « En descendant, il y a trois portes sur la droite, la deuxième c’est la réserve d’anciens costumes et décors pour les spectacles, c’est un vrai labyrinthe, il y en a partout. Mais je connais cette salle par cœur. C’est là que je vais les mener. Tu attends un peu et tu nous rejoins discrètement. » Elle fit une pause pour s’assurer que Maxime suivait ses explications, surtout la partie discrétion. « Si tu peux mettre KO le dernier de la file au passage, ce serait pas mal. Si on peut les séparer, ce serait bien aussi. » Moins d’adversaire à gérer d’un coup, ce serait déjà ça.
« Ca te va ? » Demanda-t-elle, même si en réalité elles n’avaient pas vraiment le temps de tergiverser. Dans les sous-sols, les sorciers devaient avancer et Sienna ne souhaitaient pas qu’ils débouchent dans l’espace principal. C’était un espace trop ouvert, avec moins de possibilité de se cacher, où elle aurait moins facilement l’avantage. Après s’être assurée que Maxime la suivrait, elle fila, baguette à la main. Dans les sous-sols, le couloir principal n’était plus totalement plongé dans la pénombre, la porte qui donnait sur l’extérieur étant désormais ouverte. Dans l’embrasure, des silhouettes se découpaient, elles aussi munies de baguette. Sienna en compta au moins trois mais elle ne savait pas si elles étaient toutes visibles ou si quelqu’un se cachait encore derrière. A son arrivée, les sorciers se figèrent et elle ne put retenir un sourire. « Oh, j’ignorais qu’on attendait de la visite. » Lança-t-elle tranquillement, tout en s’avançant dans le couloir. D’un geste de sa baguette, elle alluma la lumière du couloir, décidée à voir les visages de ses ennemis. « Vous voulez quelque chose, messieurs ? Moi, peut-être ? » Son sourire se fit moqueur, se para de provocation qui ne manqua pas d’arracher des grognements de mécontentement aux sorciers. Sans leur laisser le temps d’avancer d’avantage, elle éteignit la lumière et poussa la seconde porte du couloir avant de pénétrer dans la réserve. Elle fut satisfaite d’entendre des bruits de pas précipités la suivre.
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Lun 1 Juil - 19:43
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Non mais à la question il y a beaucoup de monde qui veulent te tuer, peu importe la façon dont s’était formulé, personne ne devait répondre avec un haussement d’épaules comme si très franchement c’était un détail, que ça dépendait des jours. Dans plein de bouches, ça aurait pu passer pour une blagounette, mais pas dans celle de la Giacometti, elle avait l’air tout à fait sérieuse. « On a plus qu’à croiser les doigts pour que toute la queue se soit pas mise d’accord pour venir aujourd’hui sinon on risque d’en avoir pour un moment. » et c’est pas comme si j’avais demandé mon après midi à Soledad. Si je ne rentrais pas, elle allait se faire du souci et ça n’était pas une option viable. Après, ce qui était étrange c’est qu’on parlé mort, danger, problème et la personne menacée respirait la sérénité, incroyable comment cette information ne semblait pas l’atteindre, était-ce là un signe que des gens passaient leur temps à vouloir la tuer et qu’elle s’en tirait habillement à chaque fois, preuve que ça n’était pas de la chance mais bien un véritable savoir, c’était bien possible. Au moins, nos chances de victoires étaient bien élevées comme ça. Puisque notre victoire résidait dans la façon qu’avait Sienna de gérer, je lui racontais tout ce que je savais afin qu’elle puisse avoir le maximum d’éléments en sa possession, même si c’était un peu maigrichon. Je lui fis un sourire lorsqu’elle tiqua sur le fait qu’ils avaient manqué un peu de discrétion et de terminer en disant que ça n’était pas les chaudrons les plus brillants de la réserve, en même temps, faire briller des chaudrons bonjour la perte de temps « Ils ne parlaient pas si fort que ça, j’entends mieux que la plupart des gens, c’est surtout ça qu’il faut noter même si chui d’accord, parler devant l’endroit qu’on veut attaquer, c’est pas futfut. »
Si elle me proposa de partir, je répondis rapidement pour refuser cette proposition complètement naze, lui lançant même un regard signifiant cause toujours tu m’intéresses. Non mais qui serait assez lâche pour dire bon écoute je t’ai prévenu, tu risques de claquer mais flemme de mettre toutes les chances de ton côté, c’est dommage, je t’aimais bien, est ce que je peux reprendre les carafes, une fois morte, elles ne te serviront plus. Non, personne fait ça Ezio il trouve que ce serait une excellente idée si ça n’était pas Sienna donc moi j’allais rester à ses côtés et derrière, je ferais des heures sup pour m’excuser auprès de Soledad de lui avoir fait faux bond. Ma motivation à aider fut perçu comme être suicidaire, je fis non de la tête. Il y a une différence entre être suicidaire et solidaire, les mots se ressemblent c'est sûr mais j'étais bien décidée à rester en vie.
Le fait d’avoir prévenu Sienna ne servit pas à grand-chose puisque les personnes mal intentionnés décidèrent de faire un barouf monstre en entrant. Ils manquaient clairement de professionnalisme. Elle fit remarquer que ses ennemis ne brillaient pas par leur intelligence, je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Je crois que j'irais même plus loin, ils brillaient par leur bêtise mais au moins, on savait où ils étaient. Ils ne pouvaient connaître les lieux en si peu de temps, aller vite, ce serait les prendre nous par surprise. Si Sienna ne semblait pas le genre de personne que l'on peut déstabiliser aisément, elle ne devait pas non plus se jeter aux devants des ennuis comme une écervelée. Ils ne devraient donc pas s’attendre à ce qu’on réagisse rapidement, raison pour laquelle je lui proposais d’agir en premier ou de se cacher pour jouer sur l’effet de surprise. Une chose m’intriguait, pourquoi est ce qu’ils s’en prenaient à ce cabaret en particulier. Bon, je n’étais jamais rentrée dans de tels établissements, en même temps un cocktail devait représenter la moitié de mon salaire sans mentir, mais avoir des gens qui voulaient attaquer, j’avais besoin d’explications. Je la regardai les yeux ronds comme des soucoupes en entendant que ça pouvait être la concurrence ou de la jalousie, voire même de l’ennui, ah ouai… chacun son délire quand il s’ennui j’ai envie de dire « Sympa la concurrence dans le domaine des cabarets, je suis bien contente d’être vendeuse, j’ai l’impression qu’on risque beaucoup moins notre peau. » Enfin, on l’avait risqué, surtout Soledad pour être tout à fait honnête avec moi-même, lorsqu’elle possédait encore la boutique côté moldue mais ça n’était pas la concurrence qui avait tout détruit, juste des gens n’aimant pas la magie, ça n’était pas Soledad en tant que personne qui était ciblée.
En parlant de risquer notre peau, je me proposais d’être l’appât, pourquoi est ce qu’elle me regardait comme ça ? Je n’allais pas tout faire capoter parce que je faisais l’appât, je n’en avais peut-être pas l’air mais je savais être discrète, surtout lorsque ma vie était en jeu. Ah, elle avait une idée diamétralement opposée à la mienne, elle voulait être l’appât et je devais bien reconnaître que la raison pour laquelle elle souhaitait l’être tenait la route, personne ne savait que j’étais là et ça pouvait nous être très utile, j’opinai donc de la tête pour montrer que je ne m’opposais pas à son plan. Quant au lieu de la rencontre, ce serait les sous-sols. Il valait mieux être dans le camp de Sienna, c’était une certitude, elle connaissait son lieu de travail et me faisait une topographie des lieux histoire que je sache à quoi m’attendre. La salle des costumes était un véritable labyrinthe, alors ça, ça n’était pas vraiment un problème pour moi, je me fierais à mon odorat si besoin est, je devais juste savoir reconnaître l’odeur de Sienna pour pouvoir revenir jusqu’à elle et qu’elle me sorte de là une fois qu’il n'y aurait plus d’ennemis debout. Une nouvelle fois, je montrais mon accord en hochant la tête avant de sentir son regard se poser sur moi au mot discrètement, euh ? Dis donc ça va le jugement. « ça va, on se détend, je sais marcher à pas de loup et ne pas me faire repérer. » Mettre le dernier de la file KO, tout à fait dans mes cordes, les séparer plus compliqué s’ils commençaient à stresser mais vu qu’on était d’accord pour dire qu’on était pas sur les premiers de la classe, ça devrait être faisable. « ça va le faire et puis de toute façon, c’est pas comme si on avait un temps infini pour mettre en place un plan. »
C’était donc parti pour l’aventure, Sienna ouvrit la marche à grande vitesse, à croire qu’elle n’avait pas envie d’accueillir ces envahisseurs très longtemps. Je me retins de chuchoter en voyant la porte grande ouverte qu’ils auraient quand même pu la fermer, ça évitait les courants d’air mais ça n’était peut être pas le moment pour faire de l’humour. Surtout que moi, je n’étais pas vraiment visible, le contrejour, les lumières pas allumées puisque personne n’avait à être présent, ils n’étaient pas sourds et ils risquaient d’entendre si je parlais, même si on pouvait se poser la question vu l’explosion, il est possible qu’ils aient quelques problèmes d’audition suite à cela, non pas que je les plaigne c’était leur problème. Ce qui me semblait étrange et complètement stupide, c’est qu’ils restent au niveau de la porte, fin je sais pas moi quand j’attaque quelqu’un je n’attends pas qu’il vienne jusqu’à moi, je vais le débusquer. Chacun sa manière d’agir bien sûr, mais quand même. Les battements de cœur de tout ce beau monde étaient bien trop désordonnées pour que je puisse savoir combien ils étaient. Est-ce qu’ils pourraient s’apaiser histoire que mes sens servent à quelque chose ? Non, surtout que Sienna apparut dans leur champ de vision et alors là, il devait y avoir de l’excitation, à moins que ça soit de la peur, difficile à dire mais ça me semblerait un peu étrange qu’ils aient peur alors que c’est eux qui venaient la chercher. Sienna resta fidèle à ce que je pouvais percevoir d’elle depuis le début, elle faisait de l’humour sur le fait qu’elle n’attendait pas de visite, et quelle visite attention, tout le monde rêvait sûrement d’avoir des visiteurs qui bousillent la porte d’entrée plutôt que de sonner et d’attendre que l’on vienne leur ouvrir. Sienna, en bonne maîtresse des lieux qu’elle était décida d’allumer les lumières, jouant toujours dans la provocation, ce qui ne sembla plaire aux intrus. Avant même qu’ils n’aient le temps de se précipiter sur elle, les lumières s’éteignirent de nouveau, seul les silhouettes des personnes voulant s’en prendre à Sienna furent de nouveau visible mais bon, de toute façon, ça ne dura pas longtemps vu que Sienna se carapata, ouvrant la fameuse porte de la salle aux costumes, ce bruit fit d’ailleurs bouger ses assaillants qui se précipitèrent à sa poursuite, sans même prendre la peine d’analyser les lieux, persuadés qu’en dehors d’eux et de leur future victime, il n’y avait pas âme qui vive dans ce cabaret.
Pour le coup, moi je ne me précipitai pas, un bruit de course et tout l’effet de surprise aurait été gâché, surtout qu’en vrai, je n’y voyais pas grand-chose, il n’y avait pas assez de lumière pour que je puisse vraiment me repérer comme je voulais et bordel, c’était quoi cet endroit. Non mais elle avait des problèmes Sienna à tout garder, la collectionnite aigue probablement, il y avait des tonnes de fringues que personne ne remettrait jamais. Après avoir manqué de me manger un porte manteau dans la tronche, j’abandonnai l’idée de me repérer réellement avec le sens de la vue, je me concentrai plutôt sur les bruits, ça, c’était clairement plus mon domaine. Il me fallait juste repérer le battement de cœur le plus calme que j’analysai comme étant celui de Sienna – incroyable qu’elle soit calme alors que c’était sa vie qui était menacée mais ça m’arrangeait bien – et je ne me dirigeai absolument pas dans sa direction. D’ailleurs, il n’y avait pas que les battements de cœur pour m’aider, le bruit des déplacements, en dehors du sien, tous nos déplacements étaient plus hasardeux car nous ne connaissions pas les lieux. J’avançai discrètement vers le plus proche de moi, prête à faire ce qu’on m’avait gentiment demandé à savoir rendre ko le dernier de la file sauf, qu’un bruit dans mon dos me fit dire qu’il y en avait pas que trois. Ah, ça c’est très moche de tricher ! Le problème c’est que lui, à moins qu’il soit débile, savait que Sienna n’était pas seule. Je m’arrêtai donc, le dernier de la file n’avait aucune importance en cet instant et ce même s’il était à quelques mètres de moi et qu’il me serait impossible de le louper. « MAIS ALLUMEZ LES LUMIERES BANDES DE BRELES ! IL Y » Il n’eut pas vraiment le temps de finir sa seconde phrase, puisque mon sortilège silencio l’atteignit en pleine face. Oui, désolée, il fallait quand même le temps de viser et dans le noir c’est pas évident de savoir pile où il se trouve, une chance quand même qu’on ait été sur la même rangée de vêtements… Chance ou alors il me pourchassait moi, à c’est balo ça, c’est loupé. J’étais occupée à le saucissonner, après l’avoir désarmé lorsqu’une des personnes présentes dans la pièce – et je doutais fortement que ça soit Sienna c’est dingue – décida de prendre au mot le gars et de faire un lumos. Et merde ! Je me jetai au sol, tirant mon gars par le pied… ah trop lourd bon bah zut , je me planquai juste moi pour garder l’effet de surprise. « incendio » Hein ?! Mais il était ravagé lui, comment ça incendio, non mais on était tous entouré de fringues, la seule qui connaissait les lieux était on ne sait où dans ce labyrinthe, on ne savait pas où était la sortie et monsieur voulait jouer avec le feu… Ah non hein, pas question de mourir à cause de fringues, mince comment je retrouvais Sienna moi ?
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Sienna Giacometti
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Mer 24 Juil - 20:38
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
Demander si les Giacometti avaient des ennemis, ça revenait un peu à demander si le feu ça brûlait. Enfin, le feu classique, on s'entend, pas un de ces feux magiques fait exprès pour ne pas brûler les idiots qui avaient envie de passer la main dedans sans avoir à en subir les conséquences. Bref, l'essentiel était là : c'était logique et même plus qu'évident. Sienna aurait bien pu s'en désoler, mais le truc c'était qu'elle avait toujours vécu ainsi alors désormais ça ne lui faisait plus grand chose de savoir que d'autres sorciers voulaient sa mort. Enfin, ça l'enquiquinait, ça allait de soi, mais elle n'en perdait pas le sommeil pour autant. Si elle devait commencer à perdre le sommeil à l'idée de quelqu'un la voulait morte alors elle allait finir insomniaque à vie et non merci. Les cernes ce n'était pas pour elle, sans parler de son teint qui ne s'en remettrait pas. On ne pouvait pas grandir au sein de la mafia italienne et ne pas récupérer quelques ennemis au passage, c'était ainsi voilà tout. Sans parler de trahir la famille dirigeante de cette même mafia. Oups. Tout ça pour dire que les ennemis des Giacometti étaient nombreux et que Sienna avait cessé de s'en émouvoir depuis bien longtemps. Franchement ça aurait été une perte de temps. Tout comme s'inquiéter de l'identité de ceux qui la prenaient aujourd'hui pour cible alors les questions de Maxime, Sienna les accueillait avec un haussement d’épaules. Le nombre de ses ennemis elle n'y pouvait plus grand chose à présent. « On a plus qu’à croiser les doigts pour que toute la queue se soit pas mise d’accord pour venir aujourd’hui sinon on risque d’en avoir pour un moment. » Malgré le sérieux de la situation, l'italienne ne put retenir un sourire en coin. Imaginer tous ceux qui voulaient la tuer faire sagement la queue était quand même assez drôle. Ils étaient si nombreux qu'il faudrait installer des files et peut êtes même un système de tickets comme chez les moldus. « Ils ne sont pas assez organisés pour ça. » Décréta-t-elle tranquillement comme si elles n'étaient pas en train de parler de sa possible mort. Si l'idée pouvait faire peur, Sienna savait qu'elle était surtout invraisemblable. Elle n'avait donc aucune raison d'avoir peur.
D'autant plus que les adversaires qui s’apprêtaient à débarquer, Sienna doutait un peu de leur niveau intellectuel. Enfin, on parlait d'hommes de main, pas de grands sages, tant qu'ils avaient une baguette et des muscles on ne leur en demandait pas plus. Ce qui était bien pour arranger l'italienne, des idiots étaient plus faciles à piéger. « Ils ne parlaient pas si fort que ça, j’entends mieux que la plupart des gens, c’est surtout ça qu’il faut noter même si chui d’accord, parler devant l’endroit qu’on veut attaquer, c’est pas futfut. » Sienna haussa un sourcil. Pendant un bref instant, elle avait cru que la sorcière était en train de défendre le manque de logique des attaquants, ce qui aurait été mission impossible. Mais non, Maxime entendait mieux que les autres ? C'était intéressant ça, et surtout pour le coup ça allait leur être très utile. Qu'ils soient des imbéciles ou pas, ces sorciers restaient dangereux et Sienna ne commettrait pas l'erreur de les sous-estimer. Avoir des ennemis ce n'était pas vraiment nouveau pour elle et quand Maxime lui demanda pourquoi ils en avaient après le Midnight Sky, elle n'eut pas de mal à trouver tout plein de raisons. Sans préciser que la cible exacte était certainement davantage elle que son établissement, d'ailleurs. Inutile d'entrer dans les détails. « Sympa la concurrence dans le domaine des cabarets, je suis bien contente d’être vendeuse, j’ai l’impression qu’on risque beaucoup moins notre peau. » De nouveau, l'italienne afficha une moue pas vraiment convaincue. Un commerce restait un commerce. La concurrence, sa boutique ne pouvait pas y échapper. Tant qu'elle ne marchait sur les pieds de personne et ne faisait de l'ombre à personne alors tout se passerait bien, mais ce n'était pas dit que cela se passe ainsi indéfiniment. « Je serais toi, je ne m’avancerais pas trop sur le sujet. On sait jamais. » Prévint-elle en soutenant son regard. C’était toujours dommage à dire, surtout que la boutique de sa patronne était vraiment pas mal, mais autant qu’elle soit préparée à tout.
Pour le moment, c’était surtout à elles de se préparer. Les sorciers étaient entrés et si elles voulaient conserver leur avantage, elles devaient se décider et vite. Ils leur avaient rendu l'immense service d'annoncer leur arrivée non pas une fois mais deux, ce n'était pas le moment de gâcher leurs efforts. Maxime n'allait pas servir d'appât, qu'elle se porte volontaire pour une sorcière qu'elle ne connaissait pas et un cabaret qui n'était pas le sien était louable -plutôt suicidaire oui- mais Sienna avait une autre idée en tête. Leurs attaquants ignoraient qu'elle n'était pas seule, elles allaient donc jouer là-dessus et ce serait elle l'appât. Ezio aurait certainement préféré qu'elle laisse une inconnue prendre tous les risques à sa place, mais dommage pour lui, il n'était pas là. Enfin, tant mieux pour leurs adversaires. Voyant que l'idée convenait a sa nouvelle alliée, Sienna continua dans sa réflexion. Elle devait contrôler au mieux cette rencontre et éviter trop de dégâts dans le cabaret, ce qui voulait dire qu'il fallait empêcher les sorciers de quitter les sous-sols. Ce serait donc là qu'elles les retrouveraient et plus particulièrement la salle où étaient stockés les anciens costumes et décors qui ressemblait pas mal à un labyrinthe. Maxime n'aurait qu'à les y suivre discrètement. « Ca va, on se détend, je sais marcher à pas de loup et ne pas me faire repérer. » Sienna eut un sourire amusé, absolument pas gênée par la remarque. Dis donc c'était qu'elle était un peu susceptible la sorcière. « Je ne faisais que vérifier. » Lança-t-elle distraitement. Quoi, c'était elle que les sorciers voulaient attraper, ou même tuer, il fallait bien qu'elle s'assure d'avoir des alliés dignes de ce nom. Elle continua donc sur sa lancée, proposant que Maxime la suive à distance et en profite pour éliminer un ennemi au passage. « Ca va le faire et puis de toute façon, c’est pas comme si on avait un temps infini pour mettre en place un plan. » Sienna hocha la tête. Elles avaient l'avantage de la surprise et du terrain, c'était déjà ça. C'était même certainement le mieux qu'elles auraient pu demander. L'italienne ne prit pas la peine de souhaiter bon courage à Maxime, celle-ci ne semblait pas en manquer.
Sans plus attendre, Sienna rejoignit les sous-sols et surtout les sorciers qui avaient été assez stupides pour se laisser mettre en tête que s'en prendre à une Giacometti était une bonne idée. Ils étaient au moins trois si elle en croyait les silhouettes qui entraient dans le couloir du sous-sol, ça restait gérable mais ce n'était pas pour autant qu'elle devait prendre des risques inconsidérés. Ce qui ne l'empêcha absolument pas de les provoquer un peu au passage, un grand talent que de pouvoir s'amuser un peu en toute circonstances, aucune chance qu’elle ne s’en prive. En plus, c’était utile, quand elle s’engouffra dans la réserve, elle entendit des bruits de pas précipités la suivre. Cette salle, Sienna reconnaissait que c’était un sacré bordel -et pas un comme celui en dessous du Midnight- mais c’était le sien, alors elle le connaissait par cœur. La pénombre dans laquelle était plongée la pièce ne la dérangeait pas le moins du monde, encore moins si ça pouvait déstabiliser ses ennemis. Elle eut un bref sourire quand l’un d’entre eux beugla d’allumer les lumières. Sa phrase qu’il ne termina pas était bon signe. Soit il s’était cassé la figure tout seul et essayait de se relever tout en ravalant sa honte, soit Maxime lui était tombée dessus. Sienna pariait davantage sur la deuxième option. Ca faisait donc un adversaire en moins. Mais sur combien, ça c’était plus difficile à déterminer, surtout que les deux sorcières ne pouvaient pas communiquer sans se faire griller. D’ailleurs, en parlant de griller, apparemment un des sorciers avait envie de faire un barbecue puisqu’il lança un « incendio. » qui scandalisa aussitôt l’italienne. Non mais il savait pour combien il y en avait de costumes et de décors dans cette pièce ? Ah par Merlin, ça n’allait pas du tout ça. C’était de l’argent de perdu et ça ne plaisait pas à Sienna. « Hé ! Mes costumes ! » S’exclama-t-elle sans pouvoir s’en empêcher. Ca allait peut-être les guider sur sa piste, mais c’était sûrement un mal pour un bien. A un moment, il allait bien falloir provoquer la rencontre et Sienna préférait que cela se fasse en ses termes.
Baguette à la main, l’italienne passa dans une allée parallèle et revint sur ses pas pour se rapprocher du sorcier incendiaire. Hors de question de laisser les réserves brûler tranquillement. Ou de cramer elle-même. Ou de laisser cramer Maxime aussi, bien évidemment. Sienna n’était pas une sauvage. Enfin sauf quand il s’agissait de s’en prendre à ses ennemis. La chaleur de la pièce augmenta d’un coup lorsqu’elle s’approcha du début de feu mais elle n’y prêta pas attention, trop concentrée sur ce qui l’entourait. Maintenant, il était plus simple de voir, et donc de la repérer mais aussi de repérer les autres. « Je vois que votre patron est toujours aussi courageux. Vous envoyer faire le sale boulot à sa place, c’est du beau. » Lança-t-elle tout en continuant d’avancer. Malgré son ton léger et moqueur, elle était sur ses gardes et évoluait avec prudence. Patron, patronne, un seul ou plusieurs, elle s’en fichait bien. Elle bluffait et elle ne doutait pas que ça allait finir par porter ses fruits. « Il vous a promis quoi au juste ? » Reprit-elle un peu plus fort. Oui, elle était plus facile à repérer à cause du son de sa voix, mais c’était calculé. Du coup il en allait aussi de même pour Maxime. Autant que la sorcière repère où elle se trouvait dans le cas où elle avait besoin de la rejoindre. « Une promotion ? Un beau pactole ? » Elle eut un sourire. Des hommes de main, elle avait l’habitude d’en côtoyer. Elle connaissait leurs réactions, et surtout leur susceptibilité. Alors elle continua. « Une jolie pierre tombale et des fleurs pour votre maman ? » Oh, alors ça ils allaient aimer. Est-ce que Sienna avait vraiment l’intention de les tuer ? Pas sûr. Ca n’aurait été que justice étant donné qu’elle était à peu près sûre que c’était le sort final qu’ils lui réservaient, mais elle verrait en temps et en heure. Pour le moment il fallait les débusquer. En les provoquant, Sienna savait qu’elle allait à l’encontre des ennuis, mais elle était prête, alors quand une voix retentit un peu plus loin, son sourire s’agrandit. « Ta gueule ! Rowan, fais la taire ! » Apparemment quelqu’un perdait patience. La voix venait de quelques mètres plus loin sur sa gauche, certainement perdu entre deux allées, et ce n’était pas la même que tout à l’heure, ce qui était toujours utile à noter.
Bon, où était Rowan maintenant ? Certainement pas loin. Et de fait, une silhouette se découpa soudainement dans la lumière du feu dont Sienna continuait de s’approcher. Aux aguets, elle vit le pyromane avant qu’il ne la voie et agit sans attendre. Une seconde d’avantage qu’elle mis aussitôt à profit. D’un coup de baguette, Sienna donna vie aux costumes stockés juste à côté d’elle. En un instant, plusieurs vestes de costards se réveillèrent pour se jeter sur le sorcier dans l’objectif de l’attacher ou même l’étrangler de leurs manches. S’il parvint à en déchirer deux à coups de sortilèges, les vêtements étaient trop nombreux et il dû battre en retraite, poursuivit par les vestes. Sienna partie d’un rire moqueur avant de le suivre plus tranquillement, bien décidée à voir les vêtements faire sa fête à son agresseur. Ca c’était un spectacle à ne pas manquer.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Dim 1 Sep - 19:14
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Sympa la livraison de carafes, elles avaient intérêt à être utilisé tous les jours. Enfin je disais ça mais pour qu'elles soient utilisées, il fallait que l'endroit ne soit pas réduit en poussière et ça, ça n'était pas si évident. La raison de cette absence de certitude, les propos de Sienna. Non mais, c'était fou ce détachement, on parlait de ses ennemis, ils avaient l'air d'être nombreux, ce qui me surprenait, OK le pelage ne fait pas le loup-garou mais elle avait l'air fort sympathique et pas du genre à se fourrer dans des ennuis plus grand qu'elle. Il semblerait que je fasse erreur, espérons donc que ses ennemis ne se bougent pas tous en même temps, au risque que nous soyons submergées par le nombre. Ils n'étaient pas assez organisés pour cela, je la regardai ne sachant pas vraiment quoi faire de cette information, tant mieux? S'il me semblait que les ennemis de Sienna ne brillaient pas par leur intelligence, je tenais quand même à rétablir un fait, histoire qu'elle ne parte pas trop confiante non plus. Si j'avais entendu ce plan, ça n'était pas dû qu'à leur négligence, j'avais largement été aidé par une ouïe supérieure à la moyenne. S'il était difficile, surtout sans les avoir vu, de décréter ce pourquoi ils étaient là, Sienna semblait songer que c'était la concurrence. Non mais, c'était quoi cette concurrence de l'enfer ? Ils étaient pas nets les gens dans ce domaine. En plus, ça avait l'air de ne pas la perturber plus que ça. J'étais bien contente d'être dans un domaine beaucoup plus calme. Je me renfrognai en constatant que mes certitudes n'étaient pas partagées et qu'une mise en garde était proférée. J'aurais aimé la balayer d'un revers de la main mais, elle semblait surtout en connaître un rayon sur les concurrences dangereuses. Si je m'en sortais, j'en parlerai à Soledad, peut être que je faisais fausse route et que la boutique avait déjà une concurrence désagréable mais qu'elle ne m'en avait pas parlé pour ne pas m'inquiéter.
Le sujet du jour c'était surtout les intrus. Le plan était de mettre Sienna en première ligne, elle serait l'appât et moi je me devais d'être discrète afin d'en mettre hors circuit quelques uns, fastoche! Bon en vrai, aucune idée de si ça serait facile mais ils avaient eu la gentillesse d'annoncer leur présence, il serait terriblement impoli de ne pas y aller, ils allaient finir par s'impatienter et venir, ce qui gâcherait tout notre plan... bref nous n'avions pas le temps de réfléchir trop longtemps et que ça soit parfait. Sans parler du fait que moi je préférais foncer ! A la suite de Sienna, avec une certaine distance néanmoins, je rejoignis la pièce des costumes. Tout était si sombre qu'il était difficile de se repérer. Si j'entendais des battements de cœur, ça n'aidait pas vraiment, enfin si, je savais où toutes les personnes étaient placées par rapport à moi. Le problème c'était les rangées de vêtements, je faisais bien attention à ne pas rentrer par inadvertance dans une rangée, déjà parce que ça serait bruyant si je me tapais la barre en fer, douloureux, et je sentais que chacun de ces costumes valaient son pesant d'or, j'allais éviter d'énerver ma partenaire. Si je m'occupais d'un des sorciers ayant des problèmes avec l'obscurité, un autre avait un plan foireux : faire tout brûler. Lui, il se fichait visiblement que les costumes valent de l'argent. Il était prêt à mettre fin à sa propre vie, tellement il en voulait à celle de la propriétaire des lieux. Non parce que vu la quantité de vêtements et vu que j'avais l'impression d'être dans un labyrinthe, si ça brûlait, ça risquait de se répandre très vite. Bien sûr, les tissus pouvaient être ignifugés mais est ce qu’il y avait des numéros avec des flammes, est ce que c’est comme l’imperméabilité des cirés, il faut le refaire de temps en temps et les collections de vêtements ici étant des reliques, aucun intérêt à ce que ces vêtements résistent au feu.
Il y en a une à qui ça ne plut pas du tout qu’on abime ses pièces de collections, la voix de Sienna résonna dans la pièce, ce qui m’aidait à savoir à peu prêt l’endroit où elle se trouvait et si je me concentrais bien, je pouvais même suivre sa marche. Mes sens devaient me faire défaut puisqu’il me semblait qu’elle revenait sur ses pas. L’avantage d’avoir des vêtements qui brûlent - oui je sais c’est bof, on devrait pas se réjouir – c’est qu’il était bien plus simple de se repérer. Ah l’effet de surprise. il ne risquait pas de durer bien longtemps. Sienna avait décidé de capitaliser l’attention sur elle en provoquant les personnes présentes avec nous. J’essayai d’ailleurs de me rapprocher d’elle, certainement comme tout le monde mais pas pour les mêmes raisons. Est-ce que c’était vraiment le moment de demander ce qu’il leur avait promis, du fric, certainement qu’ils devaient rêver de buter quelqu’un et que c’était la cible parfaite, peut être même qu’il leur avait été annoncé qu’ils auraient le droit de jouer avec la demoiselle avant de la tuer. Pour la question du fric, d’après le vêtement qui se trouvait à ma droite – disponible en plusieurs exemplaires- le calcul était mauvais, franchement vu tout ce qu’il y avait ici, elle pourrait les acheter à son tour. Par contre, il faudrait qu’on m’explique pour la promotion, je m’explique, si demain j’allais voir Soledad et que je lui disais si je tue la fille du Blood Circle qui me rend ouf, est ce que je peux avoir une promotion, je risquerais plus de passer pour une folle qu’autre chose. L’inverse étant tout aussi étrange, si demain elle me disait si tu tues machin, est ce que Soledad voulait vraiment tuer quelqu’un, ah pas sûr, tu as une augmentation, je n’accepterai jamais. Quel employeur propose ça et à quel moment c’était un truc qui venait naturellement à l’esprit de Sienna ? Elle ne s’arrêta pas en si bon chemin, non quitte à les faire suer, le mieux c’était de parler des pierres tombales et des fleurs. Alors autant la promotion et le pactole, ça faisait broncher personne, autant parler de petites fleurs et d’une jolie pierre tombale, là, ça énervait Joey qui demandait à Rowan, enfin demander c’est un bien grand mot, imposait à Rowan de la faire taire.
Si Rowan était sûrement un très bon élément, qu’il avait envie de bien faire et d’obéir aux ordres, il semblerait que la réalisation soit des plus laborieuses. Il s’avança vers Sienna, mais si elle semblait avoir réagi précipitamment avec cette histoire de vêtements qui brûlaient, il n’en était rien, elle était sur le qui-vive et réactive, chose que je compris en entendant des vêtements froissés. Je vis une ombre passer et sorti de ma cachette pour regarder le gars passer en courant, attaqué par des vêtements. Cette scène n’avait rien à envier à celle des oiseaux de Hitchcock. Je tournais la tête en entendant des pas arriver et pointai ma baguette vers la cible avant de la baisser en constatant que c’était Sienna. Elle était quand même incroyablement tranquille. Je m’apprêtai à lui faire une remarque, lui demander s’il n’y avait pas un système de pluie pour empêcher le feu de se répandre mais un mouvement me fit dire que le timing était trop mauvais. A la place de parler, je l’attrapais brutalement pour la tirer vers moi. Un sortilège frappa le vêtement puisqu’il n’y avait plus le corps de Sienna pour prendre le sortilège. Le tissu sembla se dissoudre en un rien de temps, je clignai des yeux « Ah oui, ils sont vraiment déterminés à te tuer. » Si je n’en avais pas vraiment douté, là au moins le message était sans appel et je lui avais évité une sacré douleur, est ce que le sortilège aurait rongé sa peau comme de l’acide, un peu spécial le gars. Le problème, si tant est que c’était un problème puisque ça lui avait évité de sacrés problèmes et moi j’avais toujours mon alliée, c’est que maintenant, le dernier type savait que nous étions cernés. Un peu à l’image de Sienna précédemment, il provoqua « Vous êtes fait comme des rats, vous allez mourir comme des rats. » Je soufflai à Sienna « C’est pas super gentil ça. » Lui, il était déterminé à continuer « Et vos cadavres vont pourrir dans les caniveaux » Il avait quand même un problème avec les rats non ? Il faudrait qu’il en discute avec un psy. J’allais mentionner cela à Sienna sauf qu’un sort manqua de me percuter. Et merde ! Pourquoi ça venait du mauvais côté, j’avais pas entendu, il faut dire que les bruits de vêtements qui brûlent ça parasite vachement les oreilles. En tout premier lieu, je fis un protego, histoire d’éviter que des sortilèges nous atteignent et je demandai à Sienna « Il faut que tu éteignes le feu ! J’entends rien ça crépite partout. » Oh et est ce que j’avais parlé du fait que la fumée c’est bof aussi pour se concentrer puisque mon instinct il prenait le dessus en me disant danger danger, il faut se concentrer pour respirer – et fuir soit dit en passant, tout me soufflait de fuir loin.
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Sienna Giacometti
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Mar 1 Oct - 19:19
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
Sienna & Maxime
Franchement, se faire agresser au beau milieu de son propre cabaret n'était pas la chose la plus folle que Sienna avait vécu de toute sa vie. Non mais il fallait le dire, que quelqu'un souhaite l'agresser/la kidnapper/la tuer, voire même les trois à la fois, ce n'était pas exactement une nouveauté. Elle comprenait bien que pour Maxime, ce n'était pas vraiment quelque chose de commun et que cela lui pose question, voire l'inquiète. Voir des sorciers prêts à en découdre débarquer comme ça dans un établissement fermé, ça n'était pas censé arriver, Sienna admettait que ça pouvait surprendre. Aux dernières nouvelles, tout le monde ne grandissait pas au sein de la mafia la plus prolifique et impitoyable d'Europe. Si pour certains c'était hors du commun, pour Sienna ce n'était pas vraiment le cas. Elle avait connu ça toute sa vie, même si elle devait avouer qu'elle jouait plus régulièrement le rôle de cible depuis le jour où les Giacometti avaient décidé de renverser les Zabini. La menace constante, elle vivait avec depuis des années. Les risques, les attaques, les complots tout ça elle connaissait bien, c'était presque son quotidien. Et même quand sa vie connaissait un peu de calme, elle ne relâchait pas sa vigilance pour autant. Tout pouvait arriver à tout moment, elle le savait bien, elle en avait fait l'expérience toute sa vie. La preuve aujourd'hui, elle avait cru que la partie la plus animée de sa journée serait les heures d'ouverture du cabaret ce soir, mais de toute évidence elle s'était trompée. C'était aujourd'hui que des idiots avaient décidés de venir s'en prendre à elle et maintenant, elle devait réagir en conséquence. Ce qu'ils voulaient et qui les envoyaient, au final Sienna s'en fichait bien, tout ce qu'elle devait faire c'était les accueillir comme il se devait. Et c'était bien son intention. Sa vie n'était peut-être pas un long fleuve tranquille, mais ceux qui cherchaient à l'attaquer allaient vite se rendre compte que c'était elle qui maîtrisait le courant.
Cette leçon-là, Sienna entendait bien en faire la démonstration à Maxime aussi. La jeune sorcière ne voulait pas s’enfuir, ce qui était étonnant mais aussi plutôt agréable. L’italienne ne craignait pas de se retrouver face à des adversaires, mais elle savait que même entrainée à un moment s’ils étaient trop nombreux, elle ne pourrait pas faire grand-chose. Puisque le cabaret était vide, que les employés n’arriveraient pas avant quelques heures et qu’Ezio était en déplacement ailleurs, Sienna était seule, alors l’aide de Maxime elle n’eut pas vraiment de mal à l’accepter. Ce n’était pas le moment de se la jouer égo fragile, elle, elle préférait vivre. Si la sorcière voulait prendre des risques pour une inconnue, grand bien lui fasse, Sienna ne comptait pas se priver de son aide. Le brune était motivée, et ne semblait pas avoir peur de grand-chose, tant mieux. Maintenant, elles devaient s’assurer de mettre cette motivation à profit pour rester en vie. Pour qu’elles restent en vie toutes les deux, si la jeune femme était décidée à l’aider, Sienna pouvait bien lui rendre la pareille. D’ailleurs, ce fut elle qui joua l’appât et entraina les sorciers ennemis dans la réserve de costumes et de décors. Elles avaient donc quatre adversaires, et s’ils avaient été assez idiots pour annoncer leur arrivée, ce qui était franchement arrangeant pour elles, Sienna savait qu’il ne fallait pas pour autant les sous-estimer. Ils étaient quatre idiots, mais des idiots armés et motivés à en découdre. Sûrement parce qu’on leur avait promis un joli pactole en échange, ou quelque chose comme ça, ce n’étaient pas les options qui manquaient. En réalité, Sienna se moquait bien de ce qu’on leur avait promis, ils n’avaient pas le même objectif et ça, ça posait problème. Elle voulait vivre, ils la voulaient morte, il y avait donc un souci dans l’équation. Tant pis pour eux.
Le truc, c’était que les sorciers étaient quand même motivés à remplir leur mission. Ils auraient pu juste tenter de la poursuivre et de la tuer mais non, bien sûr que non, il fallait que l’un d’eux mette le feu. Pourquoi il y avait toujours un pyromane dans ce genre de situation ? Non mais sérieusement, personne ne leur avait donc appris que les réserves renfermaient des trésors et qu’il ne fallait surtout pas les détruire ? D'accord les costumes n'étaient plus utilisés depuis des années mais peut être qu'un jour ils monteraient un numéro rétrospective. Par Merlin, il fallait vraiment tout expliquer. Maintenant non seulement, Sienna devait s’assurer de ne pas mourir mais aussi de ne pas laisser cramer le Midnight Sky. Ca n’avait pas été au programme de sa journée pourtant, elle avait d'autres choses à faire, des documents à étudier, des sorciers a contacter. il fallait vraiment qu’elle fasse tout. Heureusement qu’elle avait Maxime pour l’aider, ça c’était un point positif. Il y avait eu un cri étouffé quelque part et elle était à peu près sûre que c’était la voix d’un homme. Ce qui voulait dire qu’il y avait déjà un adversaire en moins. Efficace la jeune sorcière. Puisqu'elle n'avait aucune envie de voir le Midnight brûler -après il allait y avoir plein de paperasse à remplir ça allait être un enfer- Sienna prit la direction du feu. Oui, c'était un piège, elle n'était pas stupide non plus, mais c'était ça ou mourir sous les flammes et mourir n'était toujours pas dans son programme. Au passage, elle en profita pour provoquer un petit peu les sorciers, oh juste un petit peu, elle n’exagérait jamais Sienna. Juste de quoi les agacer un peu, quelqu'un d'agacé avait plus de change de commettre une erreur et l'italienne avait bien l'intention de ne commettre aucune erreur de son côté.
Bingo. M. Rowan chargé de la faire taire n'était pas exactement le sorcier le plus malin du lot et Sienna prit le plus grand des plaisirs à lui envoyer quelques vestes se costumes prêtes à en découdre à la figure. Pour ça la sorcière voulait bien sacrifier quelques costumes anciens. C'était quand même l'éclate de regarder un sorcier adulte se faire poursuivre par des vêtements. D'ailleurs Sienna le suivit, histoire de profiter du spectacle le plus longtemps possible, et finit par tomber sur Maxime. Elle ne s'inquiéta pas vraiment de se retrouver face à sa baguette, tout le monde était sur le qui-vive et c'était même positif se voir la sorcière prête à recevoir les ennemis. Sienna lui adressa un sourire en coin. « C’est pas le truc le plus cool que tu aies vu depuis longtemps? » Lança-t-elle en pointant du menton la direction par laquelle Rowan et son tas de vêtements vengeurs étaient partis. Sienna ne connaissait rien de la vie de Maxime mais elle était quand même sûre d'elle. Elle aurait bien débattu du sujet mais ce n'était pas le bon moment et la sorcière le lui rappela en l’attrapant par le bras pour la tirer vers elle. Le vêtement derrière elle se désintégra au contact d'un sortilège. Oh mais ça n'allait pas du tout ça ! Ses vêtements ! Ils ne savaient vraiment pas combien ça coûtait ce genre de costume, ils étaient de la plus haute qualité. « Ah oui, ils sont vraiment déterminés à te tuer. » Sienna opina du chef, plus perturbée par la disparition de ses vêtements -sans parler de ceux qui continuaient de brûler- que par le fait qu'elle aurait pu se faire supprimer, elle. « Il faut bien qu’ils aient un but dans la vie… » comme suivre les ordres d’un quelconque idiot décidé à la tuer parce que... Eh bien pour certainement plein de raisons. Plus ou moins valables les raisons, mais ça c'était à chacun de juger. « Vous êtes fait comme des rats, vous allez mourir comme des rats. » Quoi ? Oh mais provoquer les gens c'était son truc à elle. En plus, qu'il était désagréable dis donc. Maxime avait raison, ce n’était pas très gentil. « Franchement, vu comment je traite mon rat, ça me donnerait presque envie. » Glissa-t-elle a Maxime. Bon il ne mentait pas totalement, elles étaient un peu coincées, entre les décors et les allées de vêtements serrés. Du moins, Maxime était coincée, car Sienna pouvait toujours transplaner. L'avantage de se faire attaquer sur son terrain, la plupart des règles ne s'appliquaient pas à elle. Mais elle n'avait pas l'intention d'abandonner la sorcière comme ça, pas avant qu'il soit plus simple pour elle de se défendre. « Et vos cadavres vont pourrir dans les caniveaux. » Oh oui, de mieux en mieux. Sienna roula des yeux. En plus c’était totalement faux, s’ils parvenaient à lui mettre la main dessus, ils avaient sûrement pour consigne d’amener son cadavre à leur patrons. Dommage pour Maxime, la même chose ne pouvait pas être dit pour elle. « Un vrai poète, tu ne trouves pas ? » Souffla-t-elle dans un sourire.
D’accord, peut-être que Sienna s’amusait un peu trop de cette situation. Après tout, des hommes voulaient sa mort et si ce n’était rien de nouveau, ça restait grave. Elle fut rappelée à l’ordre quand la lumière d’un sort vint s’écraser à quelques centimètres d’elles, la faisant sursauter. Heureusement, Maxime était un peu plus concentrée et les protégea d’un sort. « Il faut que tu éteignes le feu ! J’entends rien ça crépite partout. » Sienna posa un regard étonné sur la sorcière, jusqu’à quel point avait-elle l’ouïe sensible ? C’était fou quand même que le crépitement des flammes la gêne à ce point. Bien. Il était temps d’être un peu plus sérieux et de mettre fin à cet affrontement qui n’avait pas de sens. Sienna n’avait pas que ça à faire et elle avait cru comprendre que la sorcière non plus. Il y avait une patronne adepte des pourboires qui l’attendait dans sa boutique. « Tu crois que j'essayais de faire quoi ? » Souligna-t-elle tout de même, un peu trop tranquillement pour la situation. Jusqu’à preuve du contraire, et surtout jusqu’à ce qu’on leur jette encore des sorts à la tête, c’était vers le feu que Sienna se dirigeait. Mais elle avait perdu du temps et le feu avait eu le temps de grandir, elle doutait de pouvoir le maitriser seule, et surtout de pouvoir s’en occuper sans que personne n’en profite pour l’abattre au passage. « Il y a des extincteurs au plafond. Ca va faire plus de bruit, mais ça va être efficace. » Décida-t-elle finalement. Elle aurait aimé pouvoir éviter d’inonder à moitié la pièce au passage, mais tant pis. Entre ça et mourir brûlé, ou étouffé vu comment la fumée remplissait l’air, le choix était rapide. Sans plus attendre, Sienna leva sa baguette vers le plafond et aussitôt le système mécanique se mit en route, déversant une véritable pluie dans la pièce. « Une petite douche, les gars ? Je suis sûre que vous en avez besoin. » Lança-t-elle à la cantonade. Personne ne prit la peine de répondre, ce qui n’était pas très polit. Quelques secondes plus tard, la lumière du feu perdit en intensité, signe que les extincteurs faisaient leur travail. Plus qu’une minute ou deux et Sienna pourrait les arrêter.
En attendant, elles ne pouvaient rester plantées là. Elles avaient été repérées et elles faisaient des cibles trop évidentes, même si maintenant l’eau et le retour de l’obscurité rendaient la vision plus difficile. Si elles avaient du mal à y voir, leurs adversaires aussi, c’était déjà ça de pris. Le mélange de la pluie soudaine et de la fumée rendait l’atmosphère plus lourde encore et plongeait la pièce dans une semi-brume étrange. Sienna entraina Maxime dans le dédale d’allées, jusqu’à ce qu’au détour d’un couloir, elle s’arrête en avisant une silhouette qui avançait lentement, quelques mètres devant elles. Une silhouette qui leur tournait le dos. Elle eut un sourire. « Ca se fait pas d’attaquer quelqu’un de dos, non ? » Chuchota-t-elle à Maxime. Franchement, quelqu’un s’en souciait réellement de ça ? Ce n’était pas en se la jouant réglo que Sienna était restée en vie jusque-là. Malgré tout, lorsqu’elle leva sa baguette, ce ne fut pas pour viser le sorcier, mais le sol. Le sol rendu humide à cause de l’eau et qui se changea instantanément en glace autour du sorcier. Elle haussa les épaules, les yeux fixés sur sa cible. Voilà qui allait être drôle. Quoi ? Elle pouvait bien profiter un peu.
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Jeu 31 Oct - 20:49
L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union
ft. Sienna
Le programme du jour était quand même un peu particulier mais très instructif. Sienna aurait fait un professeur de défense contre les forces qui vous en veulent particulièrement efficace. Son calme n'était pas feint, sa sérénité face aux ennuis qu'elle vivait était plutôt impressionnante. Si pour un peu j'aurais pu me demander si elle n'avait pas abandonné la lutte avant que celle-ci n'arrive, se contentant d'attendre que la faucheuse vienne, ça n'était pas le cas. Elle était alerte mais ne perdait pas son énergie à s'inquiéter. Elle savait ce qu'elle devait faire pour s'en sortir. Si j'étais impressionnée, ça n'était pas pour autant que je la laissais se débrouiller seule, partant du principe qu'on est toujours plus fort à plusieurs, enfin après ça dépend sûrement du partenaire mais c'est pas le sujet du jour.
Se défaire de nos adversaires ne se ferait pas dans le calme, ni même son dégât collatéral. Est ce qu'ils avaient allumé un feu pour s'éclairer ou pour faire chier la propriétaire des lieux, dur à définir mais c'est sûr que ça n'allait pas plaire à Sienna. D'ailleurs le sorcier ayant déclenché un feu dû regretter que son feu n'ait pas été plus intense, plus destructeur, se faisant ridiculiser par quelques tenues colorées. Bien que la situation ne s'y prête pas, Sienna trouvait le moyen de demander si ça n'était pas le truc le plus cool auquel j'avais assisté. J'eus un sourire « J'imagine l'épitaphe et le petit discours à ses proches s'il était mort, cet enterrement aurait été ridiculement drôle. » Pas facile de rester sérieux quand on apprend que le gars est mort attaqué par un costume jusqu'à ce que mort s'en suive.
Le sérieux de notre situation revint beaucoup trop vite, j'attrapai Sienna pour lui éviter une déconvenue avant d'écarquiller les yeux en voyant le sortilège lui étant destinée désintégrer un vêtement. Ah oui, quand même, ça n'était pas du tout une mauvaise blague cette histoire, ni même des paroles en l'air, ils étaient déterminés à l'achever... oh et certainement que j'étais devenue tout aussi indésirable. Néanmoins, si ce constat aurait dû être accompagné de pensées négatives, le fait que Sienna soit incroyablement stoïque me faisait vivre les choses de façon un brin plus positive. Il fallait bien qu'ils aient un but dans la vie d'après la sorcière, c'était une façon de voir les choses. « C'est tout pourri comme but. » Ce qui était tout pourri aussi, c'était les menaces du gars... En plus, Sienna dédramatisait la situation de façon magistrale, j'eus un petit rire. Est ce qu'il nous entendit, possible puisqu'il rajouta qu'on allait pourrir dans un caniveau... et aller la pollution, pas bravo. Je fis la moue lorsque Sienna décréta qu'il était un poète, ouai il ne ferait pas carrière là-dedans.
J'aurais bien demandé à la gérante du lieu si elle avait besoin d'un poète pour son cabaret mais un des assaillants eu la bonne idée de lancer un sort, je manquai de me le prendre et sentis une certaine forme d'inquiétude me gagner. Je n'arrivais plus à entendre convenablement. Comment je pouvais anticiper les attaques si je n'entendais rien ? Afin que mes problèmes d'auditions ne nous coûtent pas nos vies, je lançai un sortilège afin de nous protéger. Qu'on se le dise, ça me faisait chier de le faire, niveau discrétion une grosse bulle, c'était zéro et il y avait toujours ces crépitements qui me dérangeait au plus haut point. Je demandai ultra poliment- bon peut être que j'aurais pu le dire plus gentiment en vrai - à Sienna d'éteindre le feu, afin de pouvoir écouter en paix et pouvoir anticiper chaque déplacement. Je sentais son regard sur moi et je lui fis un joli sourire, je l'aurais bien fait moi-même mais j'étais occupée là. A sa remarque je haussai les épaules, je me fichais bien des essais infructueux. Ma vie était en jeu alors si elle pouvait réussir. Je levai les yeux vers le plafond lorsqu'elle mentionna les extincteurs au plafond et surtout le bruit que ça allait faire. J'aurais bien fait remarquer que pour l'odorat aussi ça allait être un problème mais vu que les seules choses que j'arrivais à sentir c'était le tissu brûlé, je ne servais pas à grand-chose.
En un rien de temps, l'eau dégoulinait sur moi accompagné du grésillement caractéristique du feu qui meurt, plongeant assez rapidement la pièce dans l'obscurité. J'essayai d'utiliser mes sens avec une concentration nouvelle mais l'espèce de brouillard n'aidait en rien. De toute façon, je n'en avais pas réellement besoin ayant pour guide la propriétaire des lieux qui connaissait à la perfection l'endroit. C'est donc sur elle que je focalisai pratiquement toute mon attention, la suivant avec prudence entre les différentes rangées de vêtements, essayant surtout de ne pas glisser sur l'eau. Lorsque l'ombre de Sienna s'arrêta, je fis de même, repérant la raison de cette immobilité. A sa remarque, je fis non de la tête « Ca se fait carrément, c'est de la légitime défense, ça passe. » En vrai, je n'en avais pas la moindre idée, je n'avais pas fait d'études en droit, ça avait l'air ultra chiant, de la théorie encore et encore, ça c'était fait pour m'achever. En revanche, je pourrais demander à Tony si on s'en sortait. Dans tous les cas, très franchement, je m'en tapais bien de ce qui se faisait ou non, ma vie était en jeu, la moralité je lui marchais dessus.
Sienna visait si mal, non mais que la visibilité soit mauvaise c'était un fait, elle devait avoir des problèmes pour voir, chose que je comprenais j'avais du mal aussi mais viser le sol, la logique c'était 0. Elle s'attendait à ce que le type rampe sur le sol pour nous atteindre ? Forcément qu'il ne se passa pas grand-chose, même la baguette ne s'éclaira pas, c'est dire le ridicule de la situation. Il y eut un moment où je la regardai sans comprendre comment elle pouvait être aussi nulle jusqu’à ce que le gars dos à nous fasse zlip le pingouin. Si pendant une demi-seconde, je me demandais comment en faisant juste un pas, il avait pu glisser sur de l’eau, je compris bien vite que c’était l’œuvre de Sienna. « Dire que j’ai cru que tu avais visé comme un gland. Pas mal en fait. » Je m’approchai prudemment pour voir l’état du gars, manquant de valdinguer au passage « Purée ça glisse drôlement bien. » Je fronçai le bout du nez en sentant une odeur de ferraille, je me baissai pour vérifier que ça venait bien de notre gars « Oh il s’est pété le nez tout seul… Mais on leur a jamais dit aux gens de mettre les mains en avant quand ils tombent ? » Au moins, celui-là, il risquait pas de nous ennuyer avant un bon bout de temps. Si je résumai bien, on en avait un qui avait été assommé et qui était euh… quelque part, franchement chaud de se repérer dans le noir, avec une odeur de brûlé pour déconcentrer. Il y en avait un qui était à mes pieds et qui dégoulinait du nez et il y avait monsieur pris avec les vêtements, trois sur quatre franchement on avait géré. Surtout que le quatrième avait pris un sortilège pour lui faire fermer sa tronche et c’était celui qui me semblait le plus intelligent du lot – ce qui en disait long sur l’intelligence des autres. Il ne risquerait pas de nous lancer le moindre sort, il était sur un terrain inconnu, le feu était éteint, bref il n’était plus tellement une menace. « Qu’est ce qu’on fait d’eux maintenant, si on les fout juste à la porte ils risquent de revenir non ? » Comment leur faire passer l’envie de venir ici ? Elle avait l’air de ne pas être traumatisé par l’idée de se faire attaquer, ce qui me faisait dire qu’elle savait gérer. Tout en évitant de me péter la tronche sur la glace, je m’éloignai en direction de là où je pensais avoir laissé le gars tout à l’heure.
Etant donné qu’il n’y avait qu’un assaillant, que je n’y voyais rien et que les odeurs étaient totalement absentes à cause de l’eau, je me décidai à faire un lumos pour m’éclairer. Franchement, j’étais une lanterne ambulante mais comme j’étais habituée à écouter les battements de cœur des gens Soledad peut en témoigner et à chercher les odeurs pour me repérer, je me fiais à mes sens pour m’en sortir. Sans oublier un point ultra important, Sienna aussi me voyait, elle était mon alliée et je comptais bien sur le fait que l’autre m’attaque et qu’elle le cueille comme un gros caca. Je venais d’atteindre le type toujours au sol, fort heureusement, lorsqu’il y eut un bruit de courses et un bruit d’impact. Je me retournai rapidement vers l’endroit d’où venait le bruit, ça je ne l’avait pas anticipé que l’autre retournerait vers Sienna. Afin de me rassurer et parce qu’on va pas se mentir, je ne le craignais pas outre mesure – peut être à tort – j’interrogeai « Sienna ? » Je me concentrai réellement pour repérer les battements de cœur des gens, cherchant celui plutôt posé de Sienna et de son acolyte au sol tout en revenant vers elle rapidement… merde, merde, merde pourquoi il avait agi comme ça l’autre truffe. Est-ce qu’elle allait bien ?
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L'union fait la force, mais dis, qui fera l'union ❖ Maxime
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