Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Mais qu’est ce que c’était que ce bordel ? Ezio observait, un peu consterné – ce qui est quand même l’hôpital qui se fout de la charité – la scène qu’il avait devant les yeux, en particulier le mince filet de sang qui s’écoulait du crâne de la personne sur le sol. D’un point de vue tout à fait intéressé, c’était très bien qu’il soit la tête par terre plutôt que sur le matelas, le sang c’est chiant à nettoyer, même si la magie facilite la vie. Il y avait ce petit bruit particulièrement agaçant de reniflement accompagné de la merveilleuse phrase « J’ai pas fait exprès. » ça devait faire quinze fois en l’espace de deux minutes qu’elle lui répétait cette phrase et Ezio n’était pas totalement convaincu de cela. Certes, le type aurait pu tomber du lit, tête la première sur le sol et s’exploser tout seul comme un débile mais étant donné que la lampe de chevet pour faire plus intimiste à la base, avait du sang sur le bord, des traces de doigts ensanglantés et qu’elle avait du sang sur elle, pour ce qui était de ne pas faire exprès, on repassera. Loin d’être autant déstabilisé que la demoiselle prostrée dans un coin, Ezio réfléchissait tout en avançant vers le corps et s’accroupit pour poser deux doigts contre le cou à la recherche d’une palpitation. « Il est vivant ? » C’était amusant de l’entendre dire ça avec ce ton précisément, il y avait à la fois un mélange d’espoir à l’idée qu’effectivement, il soit vivant et de dégoût pour cette même raison. Si Ezio aimait bien jouer avec le suspens, qu’il adorait cacher des choses, stresser les gens, là il n’en fit rien, se contentant de dire sûr de lui « Non, il est mort. » Il se redressa, poussant un petit soupir tandis que les pleurs redoublaient dans son dos. Boarf, est ce que ça n’était pas la meilleure chose qui puisse arriver en réalité ? Oui, il était mort, à la bonne heure, Ezio n’aurait donc pas à entendre sa colère toute droit dirigé sur l’employée qui avait osé le frapper, il n’aurait pas non plus à réfléchir à comment apaiser le type et encore moins mettre la main au portefeuille pour éviter que le type parle ou que l’employée d’Ezio ait des problèmes. « Je vais finir en prison. » Ah oui, elle partait loin la petite Avril, Ezio se tourna vers elle, un léger, très léger sourire au coin des lèvres. D’accord la situation n’avait rien de drôle lorsqu’on y réfléchissait mais disons que si les gens allaient en prison à chaque fois qu’ils tuaient quelqu’un, Ezio aurait un pass VIP, voir il ne serait jamais sorti de prison. Raison pour laquelle il décida de rassurer quelque peu la demoiselle« Bien sûr que non. »
Il s’approcha de la jeune femme afin de lui tendre la main et qu’elle évite de rester assise par terre. S’il aurait tout à fait été du genre à s’installer sur le lit pour parler avec Avril et qu’elle lui explique tout, étant donné que le regard rempli de larmes n’arrivait pas à se détacher bien longtemps du corps, Ezio préféra l’entraîner hors de la pièce, la laissant s’agripper à sa main comme si ça la rattacher à la réalité. Ça n’était certes pas agréable mais en même temps si elle avait besoin de ça pour se remettre de ses émotions, ça allait aller. D’un geste de la baguette, il ferma à clé la pièce, observa quelques secondes l’escalier qui les mènerait au cabaret mais se ravisa à y aller, ça c’était un coup à ce qu’un idiot de client les voit, qu’il voit le sang, son établissement en prendrait un coup. Cette idée étant définitivement bannie, il emmena Avril vers les sanitaires et parce qu’elle ne semblait pas vraiment en capacité de faire quoi que ce soit, ce fut plus Ezio qui s’occupa de la rincer afin de retirer le sang, fronçant quelque peu les sourcils en constatant qu’il s’était trompé au premier abord, certes, il y avait du sang qui appartenait au type mais il y avait du sang à elle. Ah fais chier, pourquoi il n’était pas resté en bas, quelle idée il avait eu. Une fois les plaies nettoyées, d’ailleurs elle n’avait même pas bronché, pas de rictus de douleur non plus, le sang étant parti dans le siphon de la douche, Ezio tendit une serviette, croisant ce regard bleuté dans lequel semblait avoir élu domicile tous les malheurs du monde. « Je n’ai pas assez d’argent pour payer un avocat. » De quoi diable parlait-elle ? Et pourquoi cette simple phrase fit de nouveau couler ses larmes « J’en connais même pas. » Ah, pour ça. Ezio s’appuya contre le mur de la douche, annonçant plutôt serein « Personne n’aura besoin d’avocat. » Et puis alors, dans le cas vraiment extrême où il aurait fallu un avocat, lui il en connaissait des avocats, heureusement d’ailleurs.
Une nouvelle fois, il l’entraîna parce que rester dans les douches c’est bof et ils s’installèrent dans un bureau d’appoint, où il y avait un lit d’ailleurs mais ce n’est pas vraiment le sujet du jour. Pour pouvoir gérer au mieux la situation et pour que les lecteurs du rp comprennent aussi Ezio demanda ce qu’il s’était passé au juste, non parce qu’il avait quand même un cadavre sur les bras, un cadavre friqué, s’il se souvenait bien c’était un juge, et pour une fois, il n’était pas responsable de sa mort – ou responsable indirect parce que c’était son établissement -. L’histoire fut inutilement longue car entrecoupé de larmes, de qu’est ce que je vais faire et je ne veux pas aller en prison – ce qui là encore est tout à fait normal -, donc on va résumer les choses. Tout avait plutôt bien commencé, préliminaires ok, acte en lui-même ok, client content et ça avait dérapé lorsque le type avait fait apparaître un couteau avec de la magie et s’était mis en tête que les prostitués étaient le fléau de la société, rien que ça, eh bah dis donc et qu’il était de son devoir de les supprimer. Chacun est libre de penser ce qu’il veut de ce métier mais le mieux lorsque l’on a un avis aussi tranché sur la question est ce que je fais une blague sur c’est le cas de le dire ou c’est pas drôle ? c’est de ne pas dévier de son sens moral et de faire une tentative d’assassinat AVANT l’acte. Boarf, encore une belle pourriture qui ne manquerait à personne. Avril avait forcément essayé de le calmer dans un premier temps, de crier dans un second, de lui ôter son arme dans un troisième, puis, quand elle avait compris qu’elle était piégée, elle avait pris le premier truc qui lui passait sous la main, soit la lampe de chevet en bois massif et bim dans la tronche du gars qui ne s’en relèverait pas. Ezio attrapa donc sa plume, prit un papier pour rédiger un billet rapide afin de demander à la personne dirigeant la morgue de Sainte Mangouste de venir. Très franchement, faire disparaître les cadavres, Ezio savait faire, sauf que là c’était quelqu’un d’assez influent, il aimerait bien qu’on ne remonte pas jusqu’à lui et il avait en plus une telle boule de stress à côté de lui qu’elle allait lui claquer entre les doigts s’il ne la rassurait pas. D’ailleurs, elle lisait par-dessus son épaule, chose très désagréable, questionnant d’une petite voix fluette « C’est pour qu’on vienne me chercher ? Je vais me faire embarquer ? J’ai un » Ezio plaqua sa main sur la bouche de mademoiselle je parle pour rien dire. « Tout va bien, personne ne va embarquer personne, je vais tout arranger, c’est promis. »
Il lui laissa le temps de reprendre ses esprits, l’autorisa même à rentrer chez elle si elle préférait, bien que ça ne soit pas forcément la meilleure des solutions. En attendant, Ezio monta à l’étage afin d’envoyer un hibou, espérant qu’Alexis se bougerait les fesses bien sûr qu’elle va les bouger ses fesses sinon ce serait pas un rp. Il en profita aussi pour chercher Sienna du regard, lui faire un signe de tête pour qu’elle vienne le voir, loin des clients et des oreilles indiscrètes, afin de lui souffler à l’oreille ce qu’il se passait en-dessous. Maintenant, la seule chose qui restait à faire c’était d’attendre, le regard fixé sur la porte d’entrée. Il se laissait une heure avant d’agir seul, ça devait être suffisant au hibou pour trouver le destinataire de la lettre et qu’elle vienne jusque ici.
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Alexis Fawley
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Dim 15 Sep - 21:08
Qu'ils aillent tous en enfer au son des tambours de guerreCabaret Midnight Sky, Mai 2022 || Lexi et EzioPenchée sur un épais grimoire, Lexi notait scrupuleusement les résultats d’une très vieille étude menée en Orient par des confrères sorciers et dont les conclusions paraissaient très nébuleuses. Outre le fait que la traduction semblait avoir été réalisée par un enfant de six ans, Lexi ne comprenait pas comment ils étaient parvenus à de tels résultats sans utiliser de l’essence de Dictame. Après tout, comment la régénéresence des cellules pouvait-elle s’activer sans ce puissant mélange ? oui j’écris absolument n’importe quoi lol, cherche pas à comprendre. Quelque chose clochait. Décortiquant chaque étape de l’expérience menée par ces médicomages en carton, Lexi ne vit pas l’heure passée et ne songea même pas à dîner, trop prise dans son étude. Même lorsqu’elle était en congé, elle ramenait du travail à la maison. Elle était probablement l’une des médicomages les plus assidues de tout Sainte-Mangouste… Ce fut le bruit d’un bec de hibou sur la fenêtre qui la sortit de son travail.
Fronçant les sourcils, récupérant le mot accroché à la patte d’un animal qu’elle ne connaissait pas, elle lut immédiatement les quelques lignes. Il ne lui fallut pas longtemps, à vrai dire, la lettre était plutôt courte. Elle relut une seconde fois avant d’attraper sa baguette, de lancer le parchemin dans l’âtre de la cheminée puis murmura : « Incendio. » Lexi regarda le papier s’embraser, attendant rigoureusement que chacun des morceaux soigneusement déchirés ne disparaissent dans les cendres, tout en réfléchissant à toute vitesse, son cœur s’étant brutalement emballé. Elle ne recevait pas souvent de telles missives mais elle savait reconnaître le caractère urgent de certaines requêtes. Comme lorsque Tobias l’avait faite demander quand il avait assassiné son père. Certaines choses se sentaient, semblaient presque naturelles, lorsqu’on côtoyait ce type de milieu, celui des Mangemorts notamment. Si la médicomage ne faisait pas partie des fervents admirateurs de l’Augurey, son cercle très restreint d’amis et de proches gravitaient tous autour d’elle et portaient la marque des Ténèbres, ce qui rendait Lexi, un peu plus sympathique à la cause, même si elle n’avait que faire des guerres de chapelle. À ses yeux, seules comptaient ses recherches et les personnes qui lui étaient chères. Qu’ils soient Mangemorts ou non n’avaient donc pas d’importance. Pour autant, si Lexi pouvait tout donner par loyauté pour ses proches, il était certain qu’Ezio Gioacometti ne faisait certainement pas partie de ceux-là. Qu’était-il pour elle ? Une connaissance éventuellement, l’ami d’un ami. Et si l’adage les amis de mes amis sont mes amis ne s’appliquait pas ici, c’était parce qu’il y avait une variable importante à prendre en considération : Saoirse. Et par égard pour celle qu’elle considérait comme son amie féminine la plus proche, Lexi ne pouvait qu’être désagréable envers Ezio. En réalité, elle n’avait même pas eu besoin de la danseuse pour que le personnage italien lui tape sur le système, à se moquer de ses recherches et en ne donnant pas un seul gallion pour l’aider à les financer. Alors pourquoi diable lui avait-il envoyé ce hibou ? Craignant qu’il ne soit arrivé quelque chose à Euron, à Kesabel ou même à Saoirse, Lexi prit la décision d’y aller. Il serait toujours temps de l’insulter puis de partir si elle considérait que son appel à l’aide n’était pas justifié.
Comprenant qu’elle allait devoir se rendre sur place pour le savoir, Lexi enfila sa veste, sangla deux crans d'arrêt autour de sa ceinture, attrapa sa mallette portative de médicomage qu’elle rendit miniature avant de la couler dans sa poche. Elle transplana ensuite près du cabaret du Giacometti. Alors qu’elle se présentait devant l’entrée, un des portiers lui ouvrit rapidement. « Bienvenue au Midnight Sky Madame. » Ainsi le personnel de Giacometti était plus poli que l’actuel propriétaire ? Était-ce réellement surprenant ? Pas vraiment. Lexi répondit à peine il faut dire qu’elle n’est pas du genre affable, elle non plus, se contentant d’entrer dans le cabaret où une représentation était en cours. Cherchant Saoirse des yeux, elle l’aperçut sur scène et fut soulagée de voir qu’elle ne semblait pas être à l’origine du courrier de son patron. La salle était quasiment pleine et il ne semblait pas y avoir le moindre problème ici. Les clients dégustaient leurs verres et la plupart avaient les yeux rivés sur l’estrade. Alors qu’elle allait s’avancer pour chercher Ezio, ce fut lui qui la trouva en premier. Il ne fallait pas être devin pour comprendre quelque quelque chose le préoccupait. Sa mine paraissait plus grave qu’à l’accoutumée même si cela ne semblait pas perceptible au premier venu. Peut-être que Lexi le percevait parce qu’elle le connaissait un peu dans la sphère privée ou parce que la lettre qu’il lui avait envoyé était suffisante pour qu’elle fasse attention à ce type de détails. « Tu m’as… fait demander ? » dit-elle immédiatement, ne s’embarrassant pas des convenances, ni même de la politesse. À quoi bon ? Autant aller à l’essentiel. Son cœur battait soudainement à la chamade, inquiète. Ezio et elle n’étaient pas proches. Absolument pas. Alors pourquoi lui avait-il écrit à elle ? De multiples scenarii prirent possession de son esprit alors qu’Ezio lui faisait signe de le suivre. Lui non plus, ne semblait pas très avare en paroles, probablement parce qu’ils étaient entourés d’oreilles potentiellement indiscrètes. Alors qu’ils s’éloignaient de la salle de représentation, traversant les loges et autres pièces réservées au personnel, elle ajouta : « Vas-tu m’en dire plus sur cet incident ? » Sa patience avait quelques limites. Parfois, elle aurait aimé être Euron et pouvoir lire dans l’esprit des autres. Cela lui éviterait bien des embarras et serait un atout des plus considérables. Ainsi elle n’aurait plus besoin de parler et de converser avec personne. Le rêve. ️ 2981 12289 0
Les minutes défilaient sans qu’Ezio ne quitte du regard la porte d’entrée du cabaret. Pour un peu, vu le spectacle sur les planches en bois, il aurait lui-même décrété que c’était un scandale que quelqu’un soit capable de regarder autre chose qu’O’Brian et les autres danseuses se mouvoir au gré de la musique. Il avait juste autre chose en tête et ne pouvait se laisser aller à regarder ce qu’elles étaient en train de faire et cela même si c’était à chaque fois sublime, au risque de louper le timing qu’il s’était lui-même imposé et qu’il avait tout intérêt à tenir s’il voulait que tout se déroule bien et éviter les ennuis. Après tout, un cadavre dans son établissement ferait tout de même une très mauvaise publicité, surtout que ça ne pouvait être perçu comme une mise en garde qu’il valait mieux ne pas le faire chier, il n’était en rien responsable, pour une fois. A chaque fois que la porte du cabaret laissait apparaître une nouvelle personne, Ezio se préparait à s’avancer avant d’être déçu. Il aurait peut être dû y aller lui-même ? Son idée n’avait pas été mauvaise, il s’en rendit compte lorsqu’enfin, la médicomage se trouva sur le perron. Il n’aurait su définir avec précision combien de temps s’était déroulé mais ça n’avait guère d’importance, le principal c’était de la rejoindre. Elle observa la scène, certainement pour regarder s’il y avait des beaux mâles à regarder ou pour vérifier que son amie O’Brian n’était pas blessée. Oh, qu’elle ne s’inquiète pas à ce sujet, Ezio prenait grand soin de sa poule aux œufs d’or et il y aurait eu tout une armada de médicomage s’il était arrivé la moindre bricole à la danseuse, il ne plaisantait pas avec la personne lui coûtant un bras mais qui lui ramenait plein de jolis gallions clinquants et trébuchants.
Il se précipita sur la médicomage pour qu’elle n’aille pas n’importe où, désireux de l’emmener rapidement vers le bordel. A la question qu’il posa, il marmonna d’un ton sans appel « Pas ici. » Il y avait des dizaines de personnes autour d’eux, certes à une distance raisonnable mais on était jamais à l’abri des oreilles indiscrètes et il ne souhaitait prendre aucun risque. « Suis-moi. » Il l’éloigna rapidement de tout ce beau petit monde, avançant jusqu’à l’escalier menant au bordel, au pas de course, attendant clairement qu’elle suive son rythme, pressé de régler cette histoire. Il descendit les marches en silence, écoutant les bruits alentours, vérifiant surtout qu’il n’y avait personne. Pour parler librement, il aurait été plus judicieux de l’emmener dans son bureau mais ça voulait dire faire l’hôte exemplaire, ce qu’il était attention, proposer un verre de quelque chose, clairement, il n’avait pas le temps d’attendre qu’elle sirote son verre en prenant tout son temps. Il la mena donc directement dans la petite pièce, l’employée n’était plus là, ce qui était probablement une bonne chose… encore que, il ne l’avait pas vu partir, ce qui semblait vouloir dire qu’elle était encore dans le cabaret, pour le moment ça n’était pas ça qui l’intéressait. Il resta debout mais offrit à la médicomage le loisir de s’asseoir si elle en avait besoin. Il prit le temps de fermer la porte, de lancer un sortilège histoire d’être absolument sûr que personne ne pourrait entendre ce qu’il allait dire, puis il se lança. « J’ai un cadavre dans mon établissement. » parce qu’elle était proche de Kesabel et qu’elle devait savoir par ce biais là qu’il n’était pas un enfant de cœur, il précisa « Et ce n’est pas de mon fait. Je ne me suis pas énervé sur quelqu’un, je n’ai passé personne à tabac jusqu’à ce que mort s’ensuive. » dit comme ça, le docteur Fawley aurait presque pu croire qu’il était mort d’une crise cardiaque mais Ezio balayait cette hypothèse avec la phrase suivante. « Ce con s’en est prit à une de mes filles et je n’étais pas là pour agir. » ce qui était bien dommage, ça aurait évité des emmerdes à tout le monde. Il n’aimait pas qu’il se passe des trucs dans qu’il soit dans la combine ah ça lui va bien de dire ça alors qu’il fait le coup à Sienna régulièrement. « Elle s’est défendue, chose que je soutiens tout à fait. Personne n’a le droit de menacer mes employés et encore moins de leur faire du mal. Le problème c’est que le coup sur la caboche a tué ce déchet. » Il ne manquerait à personne ce qui était une excellente nouvelle « L’ennui, c’est que c’est quelqu’un d’assez influent, que je ne peux pas vraiment faire passer ça pour une attaque cardiaque vu qu’il a pris un coup sur la tête, le moindre médicomage dirait à juste titre que je le prends pour un con. » Si derrière le médicomage parlait, il risquait d’y avoir une enquête, la fille allait tout balancer parce qu’elle culpabilisait, qu’elle avait peur, bref elle n’avait jamais tué avant et ça se voyait. Derrière, il aurait les forces de l’ordre qui viendraient enquêter et ça, ça n’était pas bon pour les affaires, quand bien même il arrivait à faire croire que le type était mort durant le spectacle. Non le mieux c’était encore de mentir avec la complicité d’un médicomage. « Il est évident pour toutes les personnes qui viennent dans mon établissement que la discrétion est de mise, jamais rien de ce qu’ils font n’est répété par aucun employé, au risque que ces mêmes employés aient d’immenses problèmes, voire qu’on retrouve leurs cadavres dans un caniveau. » Hum, enfin si Sienna voulait bien régler les choses par la force. « Apprendre qu’un juge est mort dans un bordel, ça fait jamais bonne presse, les gens aiment pas trop, c’est mon avantage, ils vont vouloir étouffer l’affaire si ça n’est pas un homicide. » Ce qui n’était pas le cas, Fawley l’avait bien compris « Tu crois que tu peux faire quelque chose pour moi ? Je devrais peut-être te montrer le corps avant. » C’est vrai que c’était mieux de commencer par-là, Ezio l’entraîna donc une nouvelle fois, ce qui était bien c’est que comme Fawley bossait à la morgue, elle voyait plein de cadavres et elle n’aurait aucune réaction, voilà qui était bien pratique pour Ezio. Il ouvrit la porte de la chambre dans lequel le gars était sur le sol, laissa entrer le docteur pour fermer la porte derrière eux toujours soucieux de la discrétion.
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Ven 15 Nov - 22:40
Qu'ils aillent tous en enfer au son des tambours de guerreCabaret Midnight Sky, Mai 2022 || Lexi et EzioArrivant au Midnight Sky, après avoir aperçue la silhouette reconnaissable de Saoirse sur scène, Lexi se demanda pourquoi elle avait été conviée ici. Que lui voulait Ezio ? Ils n’étaient définitivement pas proches. Certes, ils avaient des connaissances communes, des personnes qui les reliaient mais n’avaient jamais véritablement eu un lien particulier. Toutefois, ils avaient des intérêts communs. Et même si l’expression les amis de mes amis sont mes amis ne s’appliquait pas vraiment ici, si le Giacometti l’avait fait venir, c’était probablement parce qu’il avait besoin d’elle. Soit pour un de leurs proches, soit parce que Lexi était la seule à pouvoir l’aider. Peut-être qu’Ezio avait eu vent que Kesabel faisait régulièrement appel à elle lorsqu’il avait besoin d’être soigné discrètement. Toutefois, lorsque l’italien s’approcha d’elle, elle ne perçut aucune blessure, aucune visible en tout cas. Demandant pourquoi il l’avait fait venir, il lui intima de garder le silence encore quelques instants et de le suivre. Il n’y avait pourtant personne autour d’eux qui soit suffisamment proche pour pouvoir entendre leur conversation et la musique qui émanait de la scène permettait de couvrir le moindre bruit. Pour autant, Lexi n’ajouta rien de plus : il devait avoir ses raisons. Et si elle était de plus en plus intriguée, elle n’avait pas envie de perdre du temps si l’un de ses amis étaient blessés. Il l’attira dans un coin plus reculé du cabaret et ils commencèrent à descendre, d’un pas relativement pressé. Ceci laissait suggérer que le temps était compté alors Lexi accéléra le rythme, jusqu’à ce qu’il arrive dans une petite pièce où personne ne les attendait. Les yeux havane de la jeune médicomage firent le tour de la pièce, tentant de comprendre ce qu’elle faisait là. Elle posa sa mallette sur un des fauteuils puis se tourna vers son « hôte » : celui-ci était en train de fermer la porte, lançant au passage un sortilège d’assourdissement. N’importe qui d’autres aurait pu être inquiet de cette mise en scène étrange, mais pas Lexi. Ezio ne lui faisait pas peur. Il n’y avait pas grand monde sur cette planète qui lui faisait peur d’ailleurs. « Bon Ezio, c’est quoi ce cirque ? » demanda-t-elle, impatiente, les bras croisés, ses doigts pianotant sur son avant-bras, attendant qu’il déballe ce qu’il avait à lui dire. Puis, la vérité sortit de sa bouche. Alors c’était donc ça. Elle n’était pas là pour un vivant mais pour un macchabée. C’était ses compétences de médecin légiste qui intéressait l’homme d’affaire. « Tu sais, ce que tu fais de ton temps libre m’indiffère. » dit-elle, alors qu'Ezio se justifiait de ne pas l'avoir tué. Même si c'était le cas, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Ezio était mangemort, il était ami avec Kesabel et Euron ; évidemment qu’il n’était pas un enfant de cœur. Lexi non plus, d’ailleurs. Si ses expériences illicites étaient connues de tous… Elle finirait probablement en prison. Tout comme Ezio, si les gens savaient ce qui se faisaient vraiment ici. Mais si Ezio l’avait attiré dans un endroit plus retiré de la salle de spectacle et si Lexi savait qu’il y avait une double-facette au cabaret, lui n’était pas supposé savoir qu’elle en savait quelque chose, non ? Alors elle demanda : « Quelle fille ? Danseuse, serveuse, maquilleuse ? Elle est où ? Elle est blessée ? » s’enquit la médicomage. Si l’autre était mort, il pouvait bien attendre. « Voilà qui est fâcheux. » commenta-t-elle alors qu’il lui expliquait comment était mort l’homme. D’un coup sur la tête. « Te voilà dans de beaux draps. » ajouta-t-elle lorsqu’il expliqua qu’il s’agissait d’un homme influent, qui sera probablement recherché.
Lorsqu’Ezio évoqua librement le bordel, Lexi sourit. « Alors voilà la face cachée du Midnight Sky. » dit-elle, moqueuse. « Tu dois ramasser sacrément d’argent grâce à cette double-activité. » Et cet enflure n'avait pas daigné lui faire don de quelques gallions pour sa recherche. Quel gripsou. Mais là n’était pas la question. La question était de savoir si elle pouvait l’aider. « Évidemment que je peux t’aider. » dit-elle, orgueilleuse, levant les yeux au ciel. Elle n’en était pas à son premier corps disparu, malheureusement. Il y avait déjà eu des précédents. Et pour le moment, personne n’avait jamais réussi à remonter jusqu’à elle. Lexi ignorait à quel point cet homme était influent, mais le père de Tobias Towsen avait lui aussi disparu et personne n’avait jamais retrouvé sa trace. Il l’entraîna dans une des chambres où les filles devaient tapiner. Avant même d’entrer, Lexi attacha sa longue chevelure en un chignon serré puis s’accroupit face au juge. « Quel gros porc. » Il était encore à moitié nu et l’objet le plus viril de son anatomie n’était pas vraiment à son avantage. Lançant un sortilège à sa mallette pour qu’elle survole les lieux histoire de ne pas laisser son ADN dessus, Lexi enfila un gant avant d’inspecter la blessure. Un coup net et précis. « Bon, c’est pas grand-chose. » En réalité, c’était même incroyable qu’il soit mort pour si peu. « Ce mec devait être une sacré mauviette pour crever à cause d’un coup aussi minable. » commenta Lexi, désabusée. « J’aurai pensé qu’il serait mort des suites du hémorragie cérébrale mais non, c’est bien le choc qui l’a tué. Bravo à ton employée. » Elle se releva doucement, faisant face au propriétaire des lieux. « T’as l’identité précise du mec et de son niveau d’influence ? C’était un habitué ? » C’était important de le savoir parce que cela viendrait probablement influencer la manière dont ils allaient traiter l’affaire. « Dans ton cas, on a deux options. Soit je fais disparaître le corps directement. Pas de traces. Pas de corps. Rien. Mais on s’expose à des recherches, et j’ignore si la police mettra les moyens sur l’enquête ou non. Si c’est un habitué, ils pourront éventuellement venir fouiner ici. S’ils sont pas trop cons, ils pourront même faire le lien avec moi, j’imagine que tu ne connais pas 36 médicomages qui bossent en médicomagie légale. Mais normalement je sais couvrir mes méfaits. Pour l’instant, ça n’a jamais posé problème. » Première option. Et la seconde… « La deuxième option, plus sécure pour toi, moins marrante pour moi, serait de le faire admettre dans le service. Il faudrait broder une histoire évidemment. Découverte du corps dans une ruelle mal famée ou autre. Il passera forcément par le service et je pourrais m’occuper personnellement de son autopsie et bidouiller son acte de décès et l’heure de sa mort. Comme il sera mort, aucune recherche au cul. » Les deux options dépendaient vraiment de plusieurs facteurs que Lexi ne maîtrisait pas, elle avait besoin de davantage d’informations.
« Et je veux voir la fille. Tout de suite. » Le ton était sans appel. Fouillant dans sa mallette, elle sortit plusieurs fioles avant de trouver celle qui l’intéressait ; immédiatement, elle avala une gorgée du polynectar et sa silhouette longiline se transforma en une autre femme, une petite blonde à l’allure plus pulpeuse. « Simple précaution. » dit-elle en regardant Ezio. Après tout, elle ne vouait pas une confiance sans borne à Ezio même si elle pensait pouvoir se fier à lui. Mais à ses employées… Il ne manquerait plus qu’elle la balance alors qu'elle essayait de l'aider. ️ 2981 12289 0