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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Trois petits tours et puis... (Ft. Elida) :: Hogwarts :: Les alentours
Octavia Nott
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Jeu 31 Aoû - 19:25


Trois petits tours et puis...
feat Elida Sutton

Le temps était à la pluie en ce samedi de fin novembre. Des nuages s'éffilochaient dans le ciel répandant une grisaille emplit de morosité. L'hiver ne tarderait pas à s'installer, déjà la plupart des élèves se calfeutraient dans le château pour fuire l'humidité, le froid et le vent mordant.

Après l'obtention d'une autorisation, Octavia se rendait volontier tous les samedis matins dans l'enclos des fléreurs pour le nourrissage. Les gros félins, au lourd pelage chargé de rosée, ne se laissaient pas caresser facilement. Leur seule volonté consistait à voir leur gamelle se remplir de boulettes de viandes, l'humaine n'avait décidément pas besoin de les toucher pendant qu'ils prenaient leur repas. Octavia respecta leur refus, une pointe d'amertume sur son visage. Plus que jamais, elle espérait ce court contact avec les créatures pour y puiser un peu de réconfort. Même si elle ne l'admettrait jamais de vive voix et ce, à qui que ce soit, la solitude, par moment, lui pesait lourdement sur les épaules.

A l'instar de l'année précédente, les élèves de serpentard qui partageaient son dortoir étaient puantes, bien qu'elles imposaient une certaine retenue car Octavia était la préfète de sa maison. Si ses camarades ne réalisaient plus de vilains tours à son encontre, elles murmuraient tout bas sur son passage, fouillaient dans ses affaires quand elle avait le dos tourné (pas vu, pas pris !), mélangeaient voire remplacaient son matériel et ses ingrédients de potion, rayaient son chaudron, tentaient désespérement d'abolir le sortilège de protection avec lequel Octavia protégeait ses livres, ses biens les plus précieux.

Quoiqu'il en soit, s'employer à nourir les fléreurs, même s'ils refusaient d'être approché, occupait son esprit, ses pensées détournées vers des sujets qui en méritaient l'attention.

Malgré le froid, les créatures prenaient leur repas dans l'enclos extérieur, délimité par de simples barrières en bois renforcées de protection magique pour qu'ils ne puissent pas s'enfuire. Heureux de se repaître d'un bon dîner, ils frétillaient de la queue et leur ronron mélodieux s'élevaient entre deux mâchouilles de contentement. Afin qu'aucune des créatures ne soit en reste, deux rangées de gamelles avaient été installé de part et d'autre de l'enclos. Octavia terminait à peine de verser le contenu de l'énorme sac de boulette dans les gamelles, que les créatures se jetaient dessus la nourriture, sans merci. Elle prit soin de refermer la barrière derrière elle, puis se posta non loin, appuyée sur la rembarde, le regard sur les créatures et l'esprit vide. Pour se protéger du froid, elle s'était vêtue d'une cape en velour emeuraude, qu'elle préférait au vert sapin. Ses baskets, trempées d'humidité, commençaient à gorger ses pieds d'eau, et elle regretta de ne s'être pas armé d'une bonne paire de botte de pluie. Rêveusement, elle se mit à compter les créatures pour s'assurer qu'elles étaient bien toute là quand un bruit de pas, en arrière, retint son attention. Octavia cessa son compte et détourna vivement son regard bleu en direction du bruit, faisant voltiger sa longue chevelure brune qu'elle n'avait pas vraiment prit soin de démêler au sortir du lit. Qui que ce soit, Octavia attendait patiemment qu'il ou elle révèle son identité. Pendant ce temps là, le compte des fléreurs n'était pas terminé....
 

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Elida Sutton
Elida Sutton
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Sam 2 Sep - 10:35
Trois petits tours et puis...
Bien que le mois de Novembre ne soit pas le meilleur pour observer les étoiles, il fait tout de même parti de mes préférés – mais y a-t-il un mois que je n’aime pas ? Pas vraiment. Ceci dit, Novembre est intéressant. C’est le mélange des couleurs vives de l’automne en cours et des températures basses d’un hiver qui approche à grands pas, c’est la pluie régulière et les quelques rayons de soleil qui se croisent, c’est le bruit des feuilles qui craquent sous nos pas, mêlé à celui de la boue qui se colle aux chaussures : "Sploutch".

C’est ce moment où l’on comprend qu’il faut enfiler des bottes tous les jours, même lorsque qu’il ne pleut pas, car la terre ne séchera plus réellement. C’est aussi le début des élèves regroupés dans les salles communes ou la bibliothèque pour ne pas se mouiller la tête ni se salir les chaussures. Mais qu’y a-t-il de mal à cela ? Mes Mamans me disaient toujours que l’important n’est pas de tout garder propre mais de nettoyer ce qu’on salit, et pourtant, elles ne connaissaient pas la Magie. Aujourd’hui avec la Magie, tout va bien plus vite.

Alors pourquoi s’empêcher de sortir ? Peut-être est-ce seulement le froid qui les repousse. J’admets que là-dessus, j’ai un peu de mal à comprendre les autres élèves. C’est vrai que discuter ou lire au chaud est agréable, mais il n’y a rien de mieux qu’une bonne promenade matinale à contempler l’extérieur pour bien commencer un samedi. Il suffit tout simplement d’enfiler des vêtements chauds et des bottes après le petit-déjeuner, et c’est partit. Enfin, presque : avant de sortir, il y a cette éternelle question « Tu viens avec moi ? » adressée à Luna.

Et comme souvent lorsqu’il fait ce temps dehors, elle refuse très clairement, préférant se rouler en boule sur l’oreiller du lit plutôt qu’aller fourrer ses pattes dans la boue. Je suis manifestement la seule à aimer ça, mais tant pis ! Je préfère descendre seule dans le parc plutôt que rester enfermée. Comment font les autres, d’ailleurs ? J’ai besoin de sentir l’air et les odeurs du parc, regarder par la fenêtre ne peut pas toujours me suffire. C’est d’ailleurs la première chose que je fais une fois la grande porte en bois passée : prendre une grande inspiration et profiter.

L’automne a cette odeur bien particulière de plantes et de terre humides. Les quelques gouttes d’eau qui ont réussi à y rester posées, pas encore poussées par le vent, aident sûrement à avoir cette bonne odeur. J’aime regarder ces petites gouttes de pluie posées, c’est impressionnant de voir comme elles arrivent à refléter beaucoup de choses malgré leur si petite taille. Parfois, elles ne reflètent pas grand-chose, trop occupées à rouler le long d’une feuille d’arbre, comme celle-ci devant mon nez, pour arriver à la pointe et, tout doucement, s’affiner dans le vide jusqu’à lâcher et arriver au sol.

Et peut-être qu’avec un peu de chance, j’arriverais à voir un ou deux de ces écureuils si adroits dans les arbres. À cette idée très plaisante, je relève la tête et continue mon chemin, les pieds au chaud décidant que pour cela, il valait mieux se rapprocher de cette grande forêt interdite – mais pas trop près non plus, il ne faudrait pas qu’on pense que je prévois d’y entrer. Même si je dois bien admettre qu’elle m’intrigue souvent, cette forêt… Mais non, ce n’est pas le moment, et surtout : c’est interdit. Les règles sont là pour être respectées, c’est tout ce qu’il faut retenir.

À petits pas, je cherche tout là-haut les petites silhouettes rousses, mais non : rien. Par contre, plus loin dans le parc, un bruit attire mon attention, comme des animaux qui mangent. C’est vrai qu’à force de marcher, je m’approche tout doucement de l’endroit où on fait certains cours avec les créatures magiques : est-ce l’heure du petit-déjeuner pour eux aussi ? Tenez, justement, j’aperçois une silhouette qui sort de l’enclos visible, sûrement la professeure. Enthousiaste, je reprends le contrôle de mes pieds pour les guider là où moi je veux : vers l’enclos et l’adulte.

Mais la silhouette se retourne soudain, il faut dire que marcher discrètement sur un sol couvert de feuilles mortes, ce n’est pas facile… Je souris, mais le-dit sourire disparaît assez rapidement : ce n’est pas la professeure. « Oh, bonjour ! » Un peu prise de court, je jette un regard aux créatures, des Fléreurs qui en effet se régalent de leur petit-déjeuner. Mais avant de m’approcher plus, je dois sûrement parler à… Mmh… L’élève, c’est certain. Déjà croisée dans les couloirs quelques fois, une Serpentard à n’en pas douter, à moins que ce ne soit juste une élève qui aime le vert ?

Non, je l’ai déjà vue. Il faut faire attention avec cette maison, j’ai vite appris qu’ils n’aimaient pas beaucoup les Nés-Moldus. Heureusement, ce n’est pas écrit sur mon front. « Je suis Elida. Et toi ? J’ai entendu les Fléreurs, alors… Heu… » Mince. Alors quoi ? « Je suis venue dire bonjour. » Aux Fléreurs, oui oui. Pourquoi pas ? J’aime parler aux animaux. « Ils ont l’air de se régaler. C’est toi qui leur a donné leur petit-déjeuner ? » L’idée m’intrigue un peu, c’est vrai. Je viens rarement par ici, alors forcément, je n’avais jamais vu personne leur servir le petit-déjeuner un samedi matin !


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Octavia Nott
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Jeu 7 Sep - 21:36


Trois petits tours et puis...
feat Elida Sutton

Dans sa paire de sneakers zébrées de rayures kaki, les orteils remuèrent ostensiblement, comme pour appuyer l'étonnement non feint présent sur le visage d'Octavia, ou tout simplement protester contre l'humidité devenue omniprésente. Ce n'était pas comme si elle était une sorcière capable de jeter un sort d'imperméabilité sur ses chaussures. Une sorcière à la mémoire infaillible, qui plus est.

Une figure blonde aux airs poupins se présentait alors qu'Octavia se croyait irrémédiablement seule à la frontière entre le parc et la Forêt Interdite, à cette heure matinale, un samedi matin de repos. D'une analyse rapide, la septième année nota son incapacité à identifier la nouvelle venue. Elle n'oubliait jamais un visage, mais celui-ci ne lui avait jamais été présenté. Tout ce qu'elle remarqua, c'était que la fille devait avoir le même âge qu'elle sinon guère moins. Jusque-là, rien n'indiquait sa maison, mais qu'importe ? A en juger par son bonjour et des paroles impulsives qu'Octavia étiqueta comme des bafouillements, la blonde venait en paix.

— Bonjour, salua finalement Octavia.

Comme à l'accoutumée, son visage ne retranscrivait aucune émotion.

— Le professeur Macfusty m'accorde ce privilège, en effet. Tu veux essayer ? Un petit surplus par le temps humide qui court, ne leur ferait pas de mal !

Octavia l'invita à la suivre pour contourner une partie de l'enclos. Là, près de l'abris accolés à l'enclos extérieur pour que les fléreurs puissent passer la nuit, elle dévérouilla un coffre de jardin, le garde-manger des créatures à poils. Plongeant un sot dans le sac de boulette, elle le tendit ensuite à Elida pour qu'elle le récupère. Enfin, Octavia prit soin de refermer le coffre à double sort, puis se dirigea vers leur point de départ, là où Elida pourrait vider son sot dans les mangeoires prévus à cet effet, de l'autre côté de l'enclos.

— Ils sont un peu hautain, parfois belliqueux, expliquait Octavia en s'appuyant sur la barrière, mais dans le fond, ils sont adorables. Surtout lorsqu'ils nous associent au nourrissage.
Posant un pied mouillé sur le quadrillage de la barrière, Octavia se pencha en avant pour caresser l'ancêtre des fléreurs qui terminait de mâcher son repas.

— C'est le plus vieux, raconta-t-elle. Comme la tradition inscrite dans leurs gènes le leur indique, les fléreurs se nourrissent dans un ordre précit : d'abord les jeunes et les vieux, ensuite, les autres. Un classement assez étonnant en songeant qu'à l'instar des chats, les fléreurs sont des créatures territoriales, vivant en solitaire, éventuellement en groupe de deux ou trois, mais jamais en meute. L'intelligence de la mémoire génétique et de l'instinct se révèle absolument merveilleuse !
En conclusion de ce monologue, les lèvre charnues d'Octavia s'étirèrent en un sourire. La jeune fille à la cape émeuraude finit par se présenter :

— Je m'appelle Octavia Victoria Nott, je suis en septième année, précisa-t-elle. Je ne me souviens pas que l'on se soit déjà croisé. Comment tu t'appelles ?
Dans tout ça, Octavia avait totalement mis de côté son comptage des individus. Elle n'avait pas non plus fait le tour de l'enclos, sinon elle aurait observé quelque chose d'assez inquiétant. Présentement, aucune des deux filles ne se doutaient qu'elles allaient vivre une petite aventure, en ce samedi matin de bonne heure.
 

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Dim 10 Sep - 18:37
Trois petits tours et puis...
Les quelques mots, ou plutôt phrases, lancées dans un mélange de hasard et de réflexion – hasard réfléchi si vous préférez – ne semblent pas susciter grande émotion chez l’inconnue. En même temps, quelle réaction aurais-je pu attendre d’elle ? Je n’ai pas pris le temps de réellement me questionner avant de m’adresser à elle, trop surprise de voir qu’il ne s’agissait pas de l’adulte connue. Mais peu importe, car malgré son air tout à fait neutre, l’élève finit par me saluer à son tour avant de me répondre. C’est que je ne dérange pas, ou du moins pas trop.

Un peu impressionnée par ce privilège dont elle parle, je n’hésite pas à hocher la tête avec enthousiasme devant sa proposition : les nourrir ? Volontiers ! Il est vrai qu’avec cette humidité, les Fléreurs méritent bien de se remplir un peu plus l’estomac : ils ont besoin d’énergie pour ne pas attraper froid. Enfin, est-ce que cela se dit pour une créature magique ? Ce qui est sûr, c’est que tout être vivant peut tomber malade. « Oh oui, avec plaisir ! » Et je la suis, presque sautillante devant cette activité inattendue mais bienvenue.

Ainsi nous voilà, à faire le tour d’une partie de l’enclos pour s’arrêter devant un coffre : la réserve de nourriture des créatures, à n’en pas douter. Je regarde faire l’élève, dont il faudrait que je pense à demander le prénom à l’occasion, un peu curieuse : rapidement, un seau entier se retrouve plein de boulettes qui semblent régaler les Fléreurs. J’ai une préférence pour les pancakes au petit-déjeuner, mais comme on dit : chacun ses goûts. Et surtout, chacun ses besoins. D’ailleurs, je vois mal des Fléreurs se nourrir de pancakes, vous imaginez le temps qu’il faudrait pour en faire suffisamment ? Ils sont tout de même assez nombreux…

J’attrape le récipient tendu avec un sourire, « Merci ! », avant qu’elle ne referme le coffre. Ça n’attire pas d’autres créatures, de laisser la nourriture dehors comme ça ? Mais il est vrai qu’elle est bien enfermée, et si c’est l’organisation qui est prévue, c’est qu’il n’y a jamais eu de problème. Nous rejoignons donc les créatures, certaines encore occupées à vider les gamelles qui ne l’ont pas encore été. Ils vont sûrement être contents d’avoir un petit surplus ! De mon côté, je suis plus que ravie : on a beau s’occuper de créatures magiques en cours, ce n’est pas tout à fait pareil – certains élèves bavards rendent le suivi du cours parfois compliqué.

Le seau tenu par les deux mains, je m’applique à répartir les boulettes dans plusieurs mangeoires, essayant de n’en mettre aucune à côté. Ce serait dommage de faire du gâchis, même s’il n’est pas impossible que les Fléreurs puissent manger ce qui tombe à côté. Mais c’est un exercice de précision intéressant, tout aussi intéressant que ce que prend le temps d’expliquer la fille à côté de moi. Hautains, belliqueux et adorables, d’autant plus adorables avec les personnes qui les nourrissent, voici qui dresse un joli portrait de ces créatures. Comme certains chats, d’ailleurs ils y ressemblent un peu.

Toujours attentive aux paroles de l’humaine, je pose le seau vide à mes pieds avant de tourner la tête vers elle, approuvant d’un signe de tête ce qu’elle qualifie de merveilleux, d’ailleurs elle semble vraiment sincère puisqu’elle sourit – premier sourire, c’est bon signe. « C’est même très impressionnant ! Et bien pratique, c’est ce qui leur permet de vivre en harmonie ici. » Et s’ils n’avaient pas eu cet instinct, comment auraient-ils fait ? Y aurait-il eu besoin de les éduquer à la vie en groupe ? Ou aurait-il mieux valu les séparer ? La question peut être intéressante, bien qu’assez inutile en l’occurence puisque tout se passe bien.

La question me laisse tout de même pensive, et une idée en menant une autre, j’en viens à penser à voix haute dans un murmure, « Ça me rappelle des livres que j’ai lu, plus jeune… » Non pas que je sois bien vieille, mais ces lectures datent d’il y a quelques années, l’été avant ma rentrée à Poudlard il me semble. De la fiction totale, plutôt intéressante et instructive, très bien pensée. Mais aussi, et surtout, moldue. Ainsi, il vaut mieux revenir sur le sujet principal, « Alors tu viens ici tous les samedis matins ? », par pure curiosité.

Et même s’il m’était complètement sorti de la tête l’idée de lui demander son prénom, l’élève y pense d’elle-même en se présentant. Waou, elle est grande ! Bien qu’une année puisse paraître peu, c’est à mes yeux toujours un peu impressionnant, surtout à Poudlard : en un an, on en apprend tellement sur la Magie… Mais je reprends rapidement mon sourire, un peu surprise qu’elle me demande mon prénom, je pensais m’être déjà présentée. Mais beaucoup moins bien qu’elle, c’est vrai. « Je m’appelle Elida Sutton. Je suis en sixième année à Serdaigle. »

Elle ne l’a pas précisé, mais à mes yeux sa cape verte est un signe plutôt clair. Alors que moi, et bien… Je n’y ai pas pensé : nous sommes samedi. Je ne suis pas certaine que la maison soit très importante quand on n’a pas cours, quoique cela expliquerait le fait que nous ne nous connaissons pas : souvent dans une même maison, on croise pas mal de monde malgré les années différentes.


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Sam 23 Sep - 15:09


Trois petits tours et puis...
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Le mot « livre » était le mot magique le plus magique de tous les mots magiques. Une étincelle pétilla dans le regard azur de la serpentarde qui contemplait sa camarade avec circonspection.  L'envie de la questionner sur sa lecture lui brûlait les lèvres, quand l'inconnue lui posa une question.
— Depuis quelques semaines seulement, expliqua-t-elle. Il faut profiter de ce genre d'activité, aussi humide soit-elle, avant que la rudesse du froid ne s'installe. Dois-je supposer que tu affectionnes les créatures magiques ?
Dans son palais mental, c'était le branle-bas de combat. Toujours sur le qui-vive, Octavia suspecta d'abord une ruse de Brunissende, sa méchante opposante, de lui envoyer une fille aux traits angéliques pour mieux lui jouer un vilain tour. Mais la bagarre n'appartenait pas aux humeurs de la serpentarde, qui se laissa rapidement gagner par la gentillesse dégagée par la jeune fille. Toutefois, son oeil avisé cherchait désespérément à analyser l'improbable, redoublant d'efforts même lorsque les résultats s'avéraient nuls. Aussi Octavia finit-elle par se présenter. En retour, la jeune fille déclina son identité. L'héritière des Nott conclut immédiatement qu'il s'agissait d'une sang-mêlé ou d'une née-moldue. Soudain, quelque chose lui frôla la jambe. Ses yeux s'écarquillèrent en découvrant l'un des fléreurs à l'extérieur de son enclos.
— Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ? Demanda-t-elle à la créature, d'une voix calme, mais peu rassurée.
Pour l'empêcher de s'échapper, elle le saisit dans le cou pour le porter dans ses bras. Fort heureusement, il s'agissait d'un jeune loin encore d'avoir atteint sa taille adulte qui n'aurait pas permis à Octavia de supporter sa masse.
— Il y a quelque chose qui cloche, confia-t-elle à Elida. Les clôtures sont ensorcelées, ils ne peuvent pas s'échapper. Il faut que je vérifie un truc, suis-moi, demanda-t-elle très poliment.
Et Octavia contourna la clôture dans une direction qu'elle n'avait pas suivie ce matin-là. Au bout de quelques pas, elles découvrirent avec stupeur et consternation qu'un morceau de la clôture était....
— Ouverte. La clôture est ouverte.
Elle replaça le fléreur à l'intérieur de l'enclos, referma la barrière en murmurant le sortilège qu'on lui avait appris, et s'activa nerveusement à compter les fléreurs.

— Oh non ! S'énerva-t-elle presque. Il en manque un ! Je ne comprends pas. Les clôtures ne bougent jamais, le sortilège de protection nous permet de nourrir les fléreurs sans déranger les barrières. Les fléreurs ne cherchent jamais à s'échapper, ils sont bien trop contents qu'on s'occupe d'eux. Quand bien même, ils ne pourraient ouvrir la barrière. On dirait que quelqu'un l'a trafiqué de l'extérieur.
Après ce constat affligeant, Octavia entreprit de terminer ce qu'elle avait commencé avant l'intervention d'Elida : compter les fléreurs. Elle dénombra chacun d'eux à l'aide de son index.
— ... 19, 20, 21.... il en manque un !
L'angoisse !
— Il faut prévenir le professeur Mac...
Son regard tomba sur des traces, l'empreinte de quatre petites pattes à coussinets creusés dans la boue humide, serpentante vers un buisson touffu à l'orée de...
— La forêt interdite. Ce doit être un jeune, sinon il ne se serait jamais sauvé. Certainement pas par là ! Il faut aller le chercher. Tu m'accompagnes ?
 

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Jeu 28 Sep - 15:32
Trois petits tours et puis...
On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut, mais moi je pense que cela dépend des sujets et de l’intensité de cette curiosité. Comment s’intéresser à l’autre, le comprendre et le connaître, si l’on ne se montre pas un tant soit peu curieux ? Il suffit simplement de connaître les limites de l’autre, les sujets à ne pas aborder du tout, ou bien ceux à aborder une fois que l’on se connaît plus moins bien – ce qui, par ailleurs,  se découvre en discutant. Comment savoir ce qui gêne l’autre sans en parler ? Impossible de deviner.

Quoi qu’il en soit, il semblerait que l’interroger sur la régularité de sa présence ici soit acceptable. Plus qu’une question pour détourner l’attention de ma lecture moldue, c’est aussi un manière d’évaluer,  en quelque sorte, son degré d’amour pour les créatures magiques. Quelqu’un qui n’aime pas s’en occuper ne viendrait jamais ici, à moins d’y être forcé. Mais l’élève, elle, vient ici depuis quelques semaines, ce qui est déjà beaucoup puisque la rentrée était il y a peu. Enfin, tout dépend du point de vue, mais tout juste un trimestre n’est pas bien long.

Il faut dire qu’avec tout ce qu’elle m’a expliqué sur les Fléreurs, je m’en doutais sûrement un peu, même si je ne m’étais pas encore réellement posé la question. En tout cas, elle a raison : il faut en profiter avant que le grand froid de l’hiver ne s’installe. Alors je lui souris doucement, hochant légèrement la tête avant de répondre à la question qui suit. « Oui, beaucoup ! Bien que je n’aie pas vraiment l’occasion d’en côtoyer, en-dehors des cours. Mais je passe beaucoup de temps à les découvrir à travers les livres. »

Et tout le monde sait que les livres sont un immense puits de savoir, même s’il faut parfois fouiller un peu pour trouver les informations que l’on souhaite, et parfois même il faut se perdre dans des lectures choisies au-hasard pour découvrir de nouvelles créatures – comment chercher ce que l’on ne connaît pas, même de nom ? C’est un long travail, heureusement les cours de soin aux créatures magiques permettent d’en apprendre beaucoup. C’est certes là leur but, mais il faut savoir ne pas s’en contenter et être plus curieux.

Un instant, mon regard vient se perdre sur les Fléreurs qui terminent leur petit-déjeuner aujourd’hui plus gros que d’habitude. Ils ont l’air bien contents ! L’élève, quant à elle, se présente et j’en fais de même. Mais avant qu’il puisse s’en dire quoi que ce soit – remarquez il n’y a rien à en dire – voilà qu’une silhouette poilue se montre, juste à côté d’Octavia. Surprise d’en voir un à l’extérieur de son enclos, je fronce les sourcils : est-il sûr d’avoir le droit de gambader ici ? La réponse est rapidement non, car l’autre élève s’interroge sur sa présence.

Pas bien farouche, le Fléreur semble se laisser attraper facilement par Octavia qui se révèle très réactive. Qu’aurions-nous fait s’il était parti en courant ? Nous lui aurions couru après, très certainement : l’enclos est là pour les protéger. Mais à quelle vitesse peuvent courir ces créatures ? Sûrement vite. Enfin, n’y pensons pas : ce n’est pas arrivé. À la place, je viens hocher la tête en entendant la Serpentarde : même si je ne savais pas que les clôtures devaient être ensorcelées pour les empêcher de fuir, je me doutais bien que la présence de ce Fléreur en dehors son enclos n’était pas normale.

Une vérification s’impose d’après l’élève, qui a d’ailleurs tout à fait raison, alors je récupère le seau vidé de ses boulettes avant de la suivre comme demandé. « Bien sûr. Veux-tu de l’aide avec le Fléreur ? » Même si elle semble gérer, je préfère proposer. Heureusement, la créature est plus petite que la plupart des autres Fléreurs de l’enclos, donc forcément moins lourd : sûrement un des petits. Ainsi, nous suivons la clôture du côté choisi par Octavia, pour remarquer non loin une très mauvaise nouvelle : il y a un espace, un trou, une ouverture.

Les yeux ronds, j’observe rapidement la barrière : serait-ce un Fléreur qui a fait ça ? Impossible, Octavia a dit qu’elle était protégée par de la Magie. Alors, une tempête, le vent ? Pourtant, un enclos est prévu pour tenir dehors. Qui plus est, il n’y aurait pas eu un seul endroit d’abîmé et nous l’aurions de suite remarqué… Et puis, nous sommes toujours dans les parages : une tempête se serait sentie, et la professeure serait venue vérifier. Pensive, je regarde au passage ma camarade réparer la clôture, admirative : elle est forte !

Et peut-être a-t-elle une idée de ce qui a bien pu se passer, car mes idées à moi sont improbables. Mais avant même de chercher, elle annonce qu’il en manque un. Oh, non ! Où pourrait aller un Fléreur fugueur ? Je cherche du regard autour de nous, tandis qu’Octavia semble chercher comment la barrière a pu s’ouvrir. Son idée ? Quelqu’un l’a fait exprès. Stupéfaite, je viens la regarder un instant, « Mais qui aurait pu faire ça ? Et pourquoi faire ? » Il n’y a aucune utilité à abîmer l’enclos de créatures magiques…

À moins d’être tout simplement méchant : certaines personnes n’ont pas besoin d’excuse logique pour expliquer leurs actes – d’ailleurs il n’y a ici aucune explication logique à une telle chose. Quoi qu’il en soit, il y a plus urgent que trouver qui a fait ça, ni comment et pourquoi. Il faut d’abord retrouver le Fléreur enfuit. Enfin, non : Octavia entreprend de les compter du bout du doigt, sûrement pour vérifier qu’il n’en manque pas d’autres. Au final non : il n’en manque qu’un seul. Mais c’est déjà un de trop, surtout que le parc est grand.

Sauf qu’ici, il n’y a pas que le parc… Il y a aussi cette fameuse forêt interdite, qui pourtant reste accessible à n’importe qui, et surtout à un Fléreur un peu trop curieux. À mon avis, il faudrait s’activer pour le retrouver, ce que je m’apprête à proposer à Octavia. Mais celle-ci me devance pour tout d’abord parler de prévenir notre professeur. Elle a raison, ce qu’elle sait certainement, pour autant elle ne termine pas sa phrase, quelque chose semblant avoir retenu son attention. Alors je suis son regard, curieuse, pour remarquer à mon tour des petites traces de pattes au sol.

Elles s’enchaînent et tracent un chemin menant, sans hésiter, à la forêt interdite. Je secoue la tête avec effroi : y est-il entré ? Il y a un risque. Et là-bas, que va-t-il lui arriver ? Si l’endroit est interdit, je me suis toujours dit que ce n’était pas pour rien. C’est sûrement dangereux, plein de menaces, et ce autant pour des Sorciers en apprentissage que pour un Fléreur pas bien grand : les traces ne font pas la taille des pattes des adultes, il suffit de peu de temps pour le noter.

Octavia le confirme, assurant qu’il ne serait jamais parti là-bas s’il était adulte. Alors, que faire ? La Serpentarde n’hésite pas : pour elle, on ne peut pas le laisser seul plus longtemps. J’hésite un court instant lorsqu’elle me demande si je l’accompagne : si la créature est entrée dans la forêt, ce qui est presque certain, ce n’est pas prudent pour nous de l’y suivre sans prévenir d’adulte. Mais ça l’est encore moins de la laisser y aller seule, et il n’est pas question d’abandonner le Fléreur à son sort.

Alors je hoche la tête, « Deux paires d’yeux ne seront pas de trop pour le chercher. Allons-y ! » Avec un peu de chance, le petit Fléreur ne sera pas allé très loin et nous le retrouverons vite. Ainsi, je repose le seau vide à côté de la barrière réparée, puis d’un geste, je fais récupère ma baguette magique que j’avais glissée sous mon pull – heureusement que j’ai appris à toujours la prendre avec moi, c’est toujours utile. « J’espère que ses traces de pas resteront bien visibles, elles nous aideront bien à le retrouver. » Et à ces mots, je commence à suivre les marques laissées au sol par le passage de la créature.


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Mar 17 Oct - 7:27


Trois petits tours et puis...
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Un imperceptible sourire trahit le marbre du visage d'Octavia. Elida prononça le mot magique : livre. Une étincelle brilla dans le regard azur de la serpentard. Elle considérait déjà son interlocutrice sous un autre angle. Puis les évènements s'enchaînèrent rapidement. Un fléreur se baladait hors de son enclos. Par Merlin ! Tandis qu'elles contournaient l'enclos, Octavia adressa un signe aimable de dénégation à la proposition d'Elida pour l'aider avec le fléreur. Une fois celui-ci de retour avec les autres, Octavia s'activa à réparer la barrière. Maintenant, les deux jeunes filles faisaient face à un casse-tête de taille.

Le poids de la bêtise humaine s'écrasa sur les épaules d'Octavia tandis qu'Elida s'interrogeait à voix haute.

— Des gens pas très intelligents, surement, cracha Octavia à voix basse, les sourcils froncés.

La jeune fille s'activa à laisser passer l'orage qui grondait en elle. Elle ne supportait pas l'idée de la petitesse des gens, à mettre en danger de pauvres créatures innocentes, juste pour le bon plaisir de leur débilité. Après un rapide comptage, Octavia releva qu'un fléreur manquait à l'appel. Par chance, les filles découvrirent des traces de pattes sur le sol conduisant directement dans la menaçante forêt interdite. Octavia ne craignait pas sa Grandeur, mais elle gardait à l'esprit que cet endroit était redoutable. Elles devront rester sur leurs gardes. Après un temps acceptable de réflexion, Elida acceptait de l'accompagner. Un nouveau sourire éclairait le visage d'Octavia, cette fois-ci, plus franchement. Les deux filles, armées de leurs baguettes, s'activèrent à suivre les traces laissées par de petites pattes, Octavia talonnait Elida. Il faisait jour, la forêt ne devrait pas poser de problème, sauf si le sort continuait de s'acharner sur elles — et ce pauvre Fléreur, cela va s'en dire.

La lumière du jour perçait entre les hauts arbres, elles n'éprouvèrent pas de difficulté pour suivre les traces enfoncées dans la terre meuble à cause de l'humidité automnale. Le chant des oiseaux matinaux, la bise soulevant les feuilles mortes tapissant le sol, était les seuls bruits qu'elles entendaient alentour. La forêt, indéniablement, tentait de les étouffer de solitude et de silence. Malgré le courage dont Octavia savait faire preuve, elle était bien contente de ne pas se retrouver seule au beau milieu de ses arbres gigantesques qui vous livraient assez d'espace comme pour mieux vous étouffer.

Octavia eut l'impression de marcher durant des heures jusqu'à ce que les traces vinrent à disparaître. À partir d'ici, l'esquisse de sentier qu'elles avaient suivi (et apparemment, le bébé fléreur aussi) s'effaçait pour laisser place à une étendue de buisson plus ou moins épais, plus ou moins piquant. Là où s'arrêtaient les traces, Octavia écarta les buissons, la rosée matinale suspendue aux branches trempa ses manches. Impossible de distinguer quoi que ce soit entre ses branches touffues, et lorsqu'elle regardait en avait, cela n'allait pas en s'améliorant.

— On n'a perdu les traces ! déclara-t-elle en un soupire à fendre l'âme.

Elle porta une main à son front, comme si ce geste pouvait effacer la dure réalité des choses et les ramener dans une réalité plus agréable. Quand soudain, elle fut frappée d'une idée.

Intérieurement, Octavia parlementait avec elle-même, avançant des arguments pour, puis des arguments contre. À quoi bon ? Les deux jeunes filles étaient dans une impasse. Octavia se devait de décider, et vite, si elle pouvait lui faire confiance. À quoi bon tergiverser ? La sureté d'un bébé fléreur en dépendait.

— J'ai une solution, annonça-t-elle. Tu dois me promettre de n'en parler à personne.

Octavia baissa les yeux et ce geste trahissait sa nervosité.

— Je suis une animagus, déclara-t-elle. Seule la professeure Macfusty est au courant. Je pourrais flairer la piste, mais tu dois me promettre de ne rien dire à personne. Je n'ai pas envie que tout le monde sache.

Et là, Octavia esquissa un geste qu'elle n'avait jamais fait. Elle leva vers Elida son petit doigt en crochet dans l'espoir que la jeune fille le saisissa du sien pour sceller un pacte.

 

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Lun 23 Oct - 13:28
Trois petits tours et puis...
Abîmer un enclos volontairement est vraiment un acte incompréhensible. À quoi cela sert ? Il n’y a aucune satisfaction à en tirer. C’est vandaliser le travail d’une autre personne, c’est risquer la perte d’une des créatures. Venir ici pour observer les créatures magiques, oui. Pour les dessiner, analyser leur comportement, c’est un bon exercice. Mais de loin, de l’extérieur de l’enclos. Tandis que casser un endroit de la clôture, non : maintenant, un des jeunes Fléreurs s’est enfui. Sûrement par envie de saisir cette occasion pour aller visiter plus loin, curieux de voir pourquoi cette ouverture était là. À moins que la personne qui ait fait cela en ait profité pour l’effrayer et le forcer à sortir ? Non, allons, personne n’oserait.

Mais Octavia a raison : ces personnes – ou cette personne, on ne sait pas qui ni combien – n’étaient pas bien intelligentes. Quant à nous deux, face à ce problème imprévu, nous nous devons d’agir. La Serpentarde répare sérieusement la clôture, puis décide d’aller retrouver le Petit perdu. C’est assurément la solution la plus rapide, aller chercher la professeure un samedi matin pouvant être un peu long. Et même si je me dois de réfléchir un peu, je n’hésite pas très longtemps non plus avant d’accepter de l’accompagner. Qui sait ce qui a pu arriver au Fléreur, et qui sait s’il voudra rentrer de sa promenade soudaine ? Remarquez, tout seul dans cette grande Forêt, il doit se sentir un peu effrayé.

Octavia semble bien contente de m’entendre accepter de l’accompagner, alors je souris à mon tour devant son sourire à elle. C’est toujours mieux d’être à deux dans un moment comme celui-là. Baguette en main, nous suivons les traces du Petit qui semblait bien décidé à entrer dans la Forêt Interdite. Peut-être une odeur spécifique l’y a-t-il attirée ? Dans un autre contexte, ç’aurait pu être amusant de suivre les traces – Luna et moi adorons faire ça quand il a neigé dans le parc. Mais aujourd’hui, la situation est sérieuse. Pas de quoi rire et rêvasser, il faut se concentrer. Les traces, comme observées depuis l’enclos, entrent bien dans la Forêt, entre les arbres immenses qui, heureusement, laissent passer la lumière du matin.

Comment le petit Fléreur a-t-il pu oser entrer ? Plus petit que nous, n’était-il pas effrayé, ou au moins impressionné, par cet endroit ? Il est certes une créature magique, mais tout de même, passer entre ces arbres dans le bruit plutôt silencieux de la forêt n’a rien de rassurant. Quelques chants d’oiseaux accompagnés du murmure d’un vent entre les feuilles, c’est tout. Les traces de ces pattes semblent suivre un petit chemin, sûrement tracé naturellement par d’autres créatures : à force de passer au même endroit, les chemins se créent tous seuls, nous permettant de suivre plus facilement les traces de pas. Impossible de l’entendre marcher par contre, pourtant j’essaie d’écouter, mais rien ne ressort. A-t-il pris trop d’avance ?

Ou alors il s’est posé quelque part, sur un rocher ou sous un arbre aux racines formant un lit douillet. Que cherche-t-il dans cette Forêt ? Impossible de deviner. En tout cas, les traces finissent par s’arrêter devant des buissons. Mince ! S’est-il faufilé entre eux ? A-t-il la peau suffisamment dure pour ne pas souffrir des épines qui sortent des branches ? Imitant Octavia, je viens écarter certaines branches pour voir… D’autres branches encore. S’il est passé par-là, il a dû être bien embêté. Suivait-il ou une piste, ou a-t-il traversé juste par envie ? Je me redresse en regardant Octavia, hochant la tête : il n’y a plus de traces que l’on peut suivre.

Mais il n’est pas question d’abandonner ici. On est peut-être même près du but ! Et même s’il faut encore marcher beaucoup, peu importe : le petit Fléreur compte sur nous. Alors je réfléchis, mais à part avancer au hasard dans la Forêt, je ne vois pas comment faire. Je n’ai jamais entendu parler de sortilèges permettant de retrouver une créature perdue… Il faudra que je cherche à la bibliothèque, ou peut-être que je demande à Madame Macfusty ? De toute façon, c’est trop tard pour aujourd’hui. Par contre, on peut essayer de l’attirer avec quelque chose ? Si on avait pris quelques boulettes avec nous, l’odeur de la nourriture aurait pu le faire venir vers nous.

Les traces étant toujours au sol, c’est possible de faire demi-tour et de se dépêcher pour récupérer quelques gourmandises. Mais Octavia dit avoir une idée avant que je ne propose la mienne, alors je mets de côté mes pensées pour l’écouter. Elle est assez intrigante, me demandant de promettre de n’en parler à personne, baissant les yeux après ça. Elle semble stressée, ou peut-être inquiète à l’idée que je raconte ce qu’elle s’apprête à me dire. Mais, ne pas parler de quoi ? J’ai du mal à comprendre. La tête s’incline légèrement d’elle-même sur le côté, surprise de l’entendre dire qu’elle est animagus. Comme Madame Macfusty ! Enfin, la première. Elle est un chien, mais je ne sais pas quel animal est la Serpentarde.

Un animal avec un bon odorat, car elle parle de flairer la piste. Ça, c’est une très bonne idée ! Je souris, enthousiaste : c’est bien plus simple que d’aller chercher de la nourriture à côté de l’enclos ! Mais c’est aussi à la fois surprenant et impressionnant. On a déjà étudié l’Animagie, j’ai déjà lu des livres dessus. C’est dur ! Mais ce n’est pas le moment de la questionner, plutôt de la rassurer. Elle tient vraiment à ce que les autres ne soient pas au courant, et de toute façon : « Ce n’est pas à moi de leur en parler tu sais. Donc je ne leur dirais bien, promis. » Il faudrait vraiment être bête pour faire une chose pareille.

Devant son petit doigt tendu, je souris doucement : à l’école de temps en temps, cela se faisait aussi. Alors je tends le mien et vient l’accrocher au sien. « C’est une excellente idée que tu as là. Je te remercie de me faire confiance, tu ne seras pas déçue. » Est-ce bien ce qu’il faut dire ? Est-ce que ça va vraiment la rassurer ? Quoi qu’il en soit, c’est ce que je pense, et je suis une personne honnête. « Et alors, tu te transformes en quel animal pour pouvoir flairer le Fléreur ? Tu as déjà fait ça auparavant ? As-tu besoin de quelque chose ? » Après tout, suivre une piste ne demande-t-il pas un peu d’entraînement ?


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Mar 31 Oct - 22:11


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Leur collaboration se réalisa tout en sourire et en un rien de temps. Après une année où les amis allaient et venaient, les brimades et les mauvaises blagues de la part de ses camarades, Octavia s'étonnait de la facilité avec laquelle les deux jeunes filles scellèrent le pacte. Avec le sourire.
— Merci, je te fais confiance, assura Octavia. Tout ce dont j'aurai besoin c'est d'indulgence. Comment dire...

Octavia cherchait ses mots en se tortillant les doigts, gênée.
— Je ne contrôle pas encore mon instinct animal et mes pensées animales divergent totalement de mes pensées humaines. Sous la forme animagus, l'animal prend le dessus. Je travaille pour les contrôler, mais cela m'est encore difficile. Si jamais j'ai un comportement un peu bizarre, voire désobligeant, ne m'en tiens pas rigueur. Toute l'arrogance et la prétention que je n'ai pas en tant qu'humaine ressortent sous ma forme animale. J'ai arrêté d'essayer de comprendre. Si jamais je m'écarte de notre objectif, n'hésite pas à me remettre sur le droit chemin. Je ne suis pas lourde et je ne mords pas. Promis. Je vais te montrer directement de quel animal il s'agit.
L'animal en question était petit, or s'éloigner d'Elida n'était pas nécessaire, elle ne risquait pas de l'écraser ou de la bousculer. Octavia banda sa volonté pour opérer à la transformation. Ses traits clairs d'humaines semblèrent fondre sous les effets de la magie, prêts à être remodelés. Sa forme perdit en largueur puis en taille pour ne mesurer plus de trente centimètres de hauteur au garrot. Une longueur d'environ cinquante centimètres, Octavia-humaine était petite, Octavia animale était petite aussi. Un museau court et un pelage généreux qui, l'hiver approchant, étaient déjà blanchis bien qu'il demeurait encore quelques touffes brunes par endroit. Octavia le renard polaire posa son derrière sur le sol pour inspecter Elida à travers ses yeux d'animal. Sa longue queue en plumeau d'environ trente centimètres entourait ses toutes petites pattes. Les pensées du renard prenant immédiatement le dessus sur les pensées humaines, Octavia-renard se mit debout sur ses quatre pattes pour tourner sur elle-même afin qu'Elida puisse admirer son panache. Parce que, il fallait l'avouer, et aux yeux du renard, l'avouer haut et fort, sous cette forme, elle était sacrément jolie. Joli petit nez, jolies petites oreilles triangulaires et velues comme il le faut, Octavia-renard se trouvait PARFAITE. Et ce qu'il y avait de plus parfait encore, c'était que ce museau pouvait flérer bien des odeurs. Alors le renard renifla les traces de pattes du fléreur pour chercher une odeur similaire alentour. Étrangement, les deux filles faisaient fausse route en cherchant dans les buissons. L'odeur se présentait plus loin sur leur gauche. Le fléreur avait-il sauté ? Si jeune, pouvait-il faire pareille bond ? Où s'était-il fait attaquer par un rapace ? Si jamais l'oiseau revenait, Octavia jurait qu'elle lui ferait sa fête. Son ouïe développée détecta un million de petits bruits qui réveillèrent son estomac. Mais ce n'était pas le moment de chasser ni de manger, Octavia-renard s'efforça de se concentrer sur leur objectif. À gauche toute ! Octavia-renard glapit pour inciter Elida-l'humaine à la suivre.
La piste demandait de se faufiler dans les broussailles. Heureusement, lorsque le renard s'aventura au milieu des arbustes dénudés par l'hiver approchant, un sentier apparut. Parfait ! Son instinct le sentait, elles étaient sur la bonne piste. Oh ! Qu'est-ce que c'était ? Un mulot. Octavia stoppa net. Pour sûr, elle allait le dégommer, d'un bond et en un coup de croc. Elle se plaqua sur le sol, prête à bondir dans les herbes à un endroit très précis, grâce à ses pattes véloces et puissantes. Juste un petit encas, pour la route.

 

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Jeu 9 Nov - 15:05
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C’est un moment assez étrange, comme suspendu dans le temps au milieu de cette forêt si bruyamment silencieuse, tandis que nos deux petits doigts s’accrochent l’un à l’autre pour symbole d’une promesse bien scellée. L’honnêteté est de mise, tout comme la confiance d’Octavia une fois la promesse conclue. Tout ce qu’elle demande en suivant, c’est de l’indulgence, aiguisant ma curiosité tout en la mettant mal à l’aise, du moins c’est ce qu’il me semble. A-t-elle des difficultés avec cette Magie ? Cela se comprendrait : l’Animagie est bien compliquée, je l’ai lu à la bibliothèque, et c’est très impressionnant qu’elle propose de suivre la piste du petit Fléreur en se transformant.

Alors je hoche légèrement la tête devant sa demande, écoutant attentivement ses explications. Il est question d’instinct animal plus fort que celui humain – pour le moment – ce qui peut la rendre étrange une fois transformée. Cela pourrait être inquiétant, mais elle assure rapidement qu’elle ne mord pas. C’est à mes yeux tout ce qui compte : je ne risque pas de me faire dangereusement attaquer par une humaine transformée en animal. Je n’aurais pas su me défendre ! Au pire, elle fera quelque chose qui n’est pas prévu, et je n’aurais qu’à lui rappeler pourquoi nous sommes là. Mais que pourrait-elle faire qui n’ai rien à voir avec notre mission du jour ?

Impossible de deviner sans connaître sa forme animale : il y a tant d’animaux différents, donc tant de comportements différents… Quoi qu’il en soit, je hoche la tête : « D’accord. Je saurai t’aider à te reconcentrer sur notre objectif. » Retrouver un petit Fléreur, le voilà notre objectif. Et pour cela, une seule solution : suivre la piste olfactive, puisque ses traces de pas se sont maintenant arrêtées. Ainsi, la Serpentarde se transforme sous mon regard mi-émerveillé mi-curieux. C’est aussi étrange que fascinant de voir une humaine se transformer… Toute la silhouette change : deux bras deviennent deux pattes, les oreilles deviennent pointues, un museau apparaît…

Et tout le petit corps se couvre de poils blancs et bruns, tandis qu’une queue vient entourer ses pattes regroupées. Un petit renard polaire ! Avec ce poil blanc au milieu de la forêt, aucun risque que je la perde de vue. Je la vois m’observer un instant en restant assise devant moi, et j’hésite : ai-je le droit de dire que c’est vraiment très mignon ? J’aime beaucoup les renards polaires. Mais avant que je ne puisse me décider, elle s’agite sur ses pattes arrière pour faire un tour sur elle-même. Je ne peux m’empêcher de rire un peu, malgré le sérieux de la situation : « Très jolie ! » C’est vrai, ces canidés sont magnifiques.

Après ce court instant, Octavia la renarde baisse le museau pour sentir le sol, et je patiente en l’observant faire. Arrive-t-elle à trouver l’odeur du Fléreur ? Au sol, il y a sûrement mille et unes odeurs différentes, le tout mêlé à l’humidité ambiant. En tant qu’humaine, je serais bien incapable de dire par où aller – d’où l’intérêt de l’Animagie. Car rapidement, la Serpentarde attire mon attention d’un petit glapissement avant de partir vers la gauche. Par là, entre les broussailles ? Il semblerait bien. A-t-il sauté, ou s’est-il glissé sous les branches ? Il faut espérer qu’il ne se soit pas blessé en passant… Mais pourquoi est-il allé par là ?

En poussant les branches pour passer derrière Octavia la renarde, un sentier se dévoile un peu plus loin. Ah ! Aurait-il senti ce passage ? Les animaux ont peut-être un instinct qui leur permet de savoir par où passer ? À moins que cela ne se joue, encore une fois, avec les odeurs. Quoi qu’il en soit, la guide du moment semble sûre d’elle puisqu’elle continue son chemin. Alors je la suis, pensive : que fait le Fléreur à ce moment-même ? A-t-il trouvé un endroit où se poser pour une sieste ? Ou bien continue-t-il de marcher inlassablement ? Mais jusqu’où ? Peut-être flaire-t-il une proie, comme Octavia le flaire en ce moment-même.

Tout d’un coup, la renarde s’arrête et se plaque au sol. Je fronce les sourcils en la voyant faire : Luna fait de même lorsqu’elle s’apprête à sauter sur une petite souris qui se promène tranquillement dans le parc. Octavia ne prévoit quand même pas de s’arrêter ici pour chasser ? Les renards polaires chassent, eux aussi. À moins que ce ne soit sa manière de dire qu’elle a trouvé le Fléreur ? Non, je l’aurais vu moi aussi – il est petit mais pas tant que ça. Alors je m’avance pour me mettre devant elle et m’accroupir à sa hauteur pour lui chuchoter : « Hey ! Qu’est-ce que tu fais ? C’est pas le moment de jouer ! »

J’ai l’impression de gronder une enfant, mais que voulez-vous, il faut ce qu’il faut. Les renards polaires préfèrent donc imiter les chats plutôt que suivre une piste – logique. C’est noté, et cela peut se comprendre, sauf que nous avons une mission et je ne tarde pas à la rappeler à l’humaine-animale en lui demandant « Alors, par où on va ? Tu sens toujours le Fléreur ? » Bien entendu, toujours en chuchotant. Nous sommes au milieu d’une forêt interdite… Il ne faudrait pas faire peur aux animaux et créatures magiques qui vivent ici ! Qui sait ce que nous pourrions croiser sur le chemin ? La seule créature que j’espère voir, c’est le Fléreur perdu.


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Sam 2 Déc - 12:06


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Le commentaire d’Elida sur son allure alla droit dans son petit cœur de canidé. Sa queue panachée s’agita de contentement avant de se mettre au travail. Un travail qui ne dura pas longtemps. Sa truffe flaira un mulot ignorant du danger qui le guettait. Fort heureusement pour lui, Elida veillait à l’accomplissement parfait de leur tâche, soit “ne pas chasser et se concentrer sur le fléreur”. Pour un peu, face à la réprimande, Octavia le renard polaire dodelinerait de la tête comme une adolescente en pleine rébellion. Mais Elida avait raison. Le petit fléreur était en danger dans la forêt hostile. Il n’y avait pas une minute à perdre. Adieu encas savoureux, ta vie ne s’arrêtera pas aujourd’hui. Le museau penché, Octavia reprit donc la route en trottinant cette fois.
Leur déambulation perdura pendant plusieurs longues minutes où le renard se retournait parfois pour s’assurer qu’Elida suivait toujours, tel un chien s’assurant de la présence de sa maîtresse.
Soudain, l'arrondie des oreilles du renard frétilla, secouée comme des satellites à la recherche d’un réseau. Dans l’épais silence de la forêt interdite, Octavia-renard captait des signaux de vie, et ce n’était pas bon signe. Elle tourna son museau court vers Elida et glapit comme pour donner le signal avant de s’enfoncer entre deux troncs d’arbre gigantesque dont les racines proéminentes s’emmêlaient au-dessus de la surface du sol. Là, le sol devenait pentu, parcouru de racines dont le seul but était de vous faire trébucher dans les ronces pleines d’épines, étirées le long du sol, enroulées autour des épaisses racines, prêtes à vous recueillir qu’importe l’endroit où vous tombez. En haut de la butte, Octavia-renard se plaqua au sol. Elle reprit forme humaine, allongée sur le sol, adressant un signe de la main à Elida pour qu’elle fasse de même.
En contrebas, un triste spectacle s’offrait aux deux élèves. Entre les fourrées et les hauts arbres dont les cimes s’ouvraient comme des parasols masquant la lumière du jour, le bébé fléreur recroquevillé sur le sol, tremblait de tout son corps. Et pour cause : trois loups grognaient, babines retroussées, en position d’attaque. Les trois animaux devaient avoir très faim pour un, espérer se rassasier avec un maigre fléreur et deux, chasser en plein jour, bien que le couvert des arbres suffisait à confondre l’obscurité avec la pénombre nocturne. Si les loups n’attaquaient pas, c’était bien qu’une autre menace prenait le bébé en étau : un filet du diable étendait ses lianes comme des tentacules à l’affût. Un raie de lumière leur barrait la route, mais le filet du diable attendait patiemment. Pris au piège, le fléreur ne possédait que deux solutions, et le filet du diable espérait que la créature opta pour s’éloigner des loups, passer la lumière et tomber entre ses griffes.
– Les filets du diable ne sont pas carnivores, remarqua Octavia à voix basse à l’attention d’Elida. Ne tardons pas : les loups attendent que le petit s’éloignent de la plante. A trois, on attaque : je lance un lumos pour repousser la plante et j’espère que ça convaincra les loups d’une menace. Si jamais ils attaquent, on attaque au stupéfix, en espérant que ça fonctionne : tu te sens d’attaque ?
 

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Mer 31 Jan - 21:27
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Si la situation n’avait pas été aussi grave, j’aurais certainement trouvé passionnant de pouvoir observer ainsi une Animagus en pleine action, encore plus lorsque sa forme animale est un magnifique renard polaire – on n’en voit pas tous les jours, vous comprenez. Seulement, voilà : un petit Fléreur s’est enfui jusque dans la Forêt Interdite, et nous, deux apprenties Sorcières, sommes à sa recherche. Ce n’est donc ni l’endroit ni le moment de m’adonner à l’étude du comportement d’une renarde-humaine, même si ces quelques secondes, ou courtes minutes je ne saurais pas dire, me laissent un petit aperçu du caractère de l’animal.

Heureusement, Octavia la renarde accepte de ne pas s’entêter. La voici donc qui reprend sa route, truffe baissée au sol, les pattes agitées d’un mouvement rapide. Alors j’allonge le pas derrière elle, hochant la tête à chaque fois qu’elle se retourne pour signaler que c’est bon, je la suis bien comme il faut. Si je la perds de vue, je me perds à mon tour… Ce serait vraiment bête de ma part. Ceci dit, j’espère que la Serpentarde saura retrouver notre chemin pour le retour, car le peu que je retiens en marchant aussi vite, c’est que tout se ressemble dans cette forêt.

Des plantes, des arbres, des cailloux… Même si chaque arbre est unique, il m’est impossible de noter les détails de chacun à cette cadence. Et puis, nous ne sommes pas là pour ça. Personne n’a donc pensé à faire un plan de la Forêt ? C’est comme pour Poudlard… Les Sorciers sont vraiment étranges. Si cet endroit n’était pas interdit, cela ferait un moment déjà que j’en aurais dessiné la carte. Mais bon, nous n’en sommes pas au retour. Retrouver le Fléreur serait un bon début ! Et en voyant Octavia la renarde pointer une direction du bout de truffe, j’accélère encore un peu : nous y sommes presque ?

Le chemin devient plus compliqué, les pieds cherchant avec difficulté où se poser entre les racines enroulées et les épines menaçantes. C’est comme si les arbres et les ronces s’étaient mises d’accord pour ne former qu’un piège à humains. Ou… à animal. Le Fléreur s’est-il coincé là-dedans ? Inquiète à l’idée de le trouver blessé, je cherche du regard une possible petite silhouette poilue à quatre pattes, mais je n’y vois que de la végétation. Plus loin, la renarde s’est retransformée en humaine, couchée à même le sol, et me fait signe de l’imiter. Elle a sûrement trouvé !

Je la rejoins à petit pas pour éviter les nœuds de racines et les ronces, m’installant au sol pour observer à mon tour ce qu’elle avait vu : le petit Fléreur, certes, mais malheureusement mal accompagné. Un trio de loups affamés d’un côté, un Filet du Diable en pleine forme de l’autre. Comment est-il arrivé là ? Pris au piège de cette manière ? Une chose est certaine : il gardera un mauvais souvenir de cette escapade… Mais en attendant que ce moment ne soit plus qu’un souvenir, il nous faut le sortir de là.

Gérer la plante n’est pas bien compliqué : tout le monde sait comment faire puisqu’elle n’aime pas la lumière. Mais pour les canidés, ce n’est pas la même histoire. Ils ont faim, cela peut se comprendre, mais pas question qu’on laisse faire ! Protéger le Fléreur est bien plus important. Mais comment repousser un Loup ? La question n’a jamais été étudiée en cours – et je ne suis pas très douée quand il s’agit d’apprendre à se défendre avec la Magie. Néanmoins, Octavia a raison : avec un peu de chance, les Loups prendront peur grâce à la lumière soudaine et décideront de s’enfuir en même temps que le Filet du Diable s’éloigne…

En tout cas, moi à leur place, j’aurais peur de voir une lumière digne du soleil apparaître sous les arbres de la forêt tout d’un coup, ce qu’il n’a jamais fait. Alors, devant la question d’Octavia, je hoche la tête même si au fond de moi j’espère que les loups seront effrayés par la lumière. Moi et les stupéfix, on a mis un moment avant de bien s’entendre… J’aurais pu proposer de lancer un Lumos avec elle pour plus de lumière, mais il vaut mieux garder une baguette inactive pour réagir rapidement en cas d’attaque. Je lève tout de même un doigt pour ajouter d’un air qui se veut confiant comme quoi « On aura l’effet de surprise, ils ne nous ont pas remarquées. »

Je croise mentalement les doigts – il faut en réalité les garder serrés autour de la baguette, prêts à faire de la Magie – et on entre en jeu.

Le dé:



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L'Augurey
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Lumos
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Mer 31 Jan - 21:27
Le membre 'Elida Sutton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
Trois petits tours et puis... (Ft. Elida) D12-icon
Résultat :
Trois petits tours et puis... (Ft. Elida) Oui
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Octavia Nott
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Lumos
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Sam 17 Fév - 14:08


Trois petits tours et puis...
feat Elida Sutton

– Bien joué ! chuchota victorieusement Octavia pour ne pas effrayer le Fléreur déjà ventre à terre, lui-même ébloui et apeuré par la lumière projetée par le sortilège.
A vive allure, elle rangea sa baguette pour se transformer, à nouveau, en renarde polaire. Elle préférait ne pas perdre une minute, craignant que le bébé fléreur ne s’enfuit. Ne manquerait plus qu’ils doivent, tous les trois, s’enfoncer plus profondément encore dans la forêt. Sous cette forme, petite et mignonne, Octavia espérait obtenir la confiance de la créature féline. Cela semblait fonctionner, le fléreur ne bougeait pas, transi de peur sur une couche épaisse d’aiguilles de pins. La renarde s’approchait de lui au trot, sa queue en plumeau frôlant le sol. La tête et les oreilles baissées en guise de soumission, elle aimait des glapissements plaintifs mais le fléreur ne répond pas. La communication sera difficile à établir. Catégoriquement, ils ne parlaient pas la même langue. Toujours en adoptant le même comportement, la renarde lui tourne autour et lorsque le fléreur émit une légère complainte, la renarde se figea pour lui renifler le museau. Son odorat aiguisé sentait son odeur très particulière de fléreur, comme une odeur de chat mais, en plus magique. La renarde sentait aussi l’odeur du poil mouillé, de l’urine car la pauvre bête s’était certainement faite dessus. On la comprend. Et il y avait aussi l’odeur, palpable, de la peur. Les sens à l’affût, par empathie, la petite renarde en ploya les pattes et le bout de ses oreilles touchèrent le sol. Les deux animaux glapissaient à l’unisson dans un concert de gémissements aigus. Bon, si ça continuait, ils allaient rameuter toutes les créatures malfamées du quartier (le Quartier de la Forêt Interdite).
La renarde cessa d’émettre le moindre son. Tandis qu’elle l’inspectait, toujours du bout du museau, le fléreur, pour se rassurer, se mit à ronronner. Pauvre petit père… secoué de tremblement, il était bien misérablement allongé sur le sol, et Octavia la renarde finit par comprendre pourquoi. Elle enfouit son museau dans le poil du fléreur avant de le relever en direction d’Elida. Les poils du court museau de la renarde étaient tachés de sang. A première vue et surtout, de loin, l'œil humain ne pouvait rien remarquer. Mais sous une patte arrière, le fléreur saignait. Difficile à dire, au vu de la position de l’animal, s’il s’agissait d’une morsure ou si le fléreur s’était déchirait quelque part, sur quelque chose de tranchant. Quoiqu’il en soit, Octavia la renarde émettait des glapissements d’appel. Difficile de communiquer avec Elida sous cette forme. Mais elle craignait que le fléreur ne meurt de peur en voyant s’approcher l’humaine. D’ailleurs, elle espérait avoir obtenu la confiance de la créature, ce pour quoi elle conservait cette forme, histoire de lui apporter du réconfort.
Craignant que le fléreur ne trembla également de froid, Octavia s’allongea près de lui en attendant qu’Elida vint faire son inspection. Ses mains d'humaine seraient beaucoup plus efficaces que les pattes de renardes sans pouces opposables ni préhension. Alors qu’Elida s’approchait, la peur du fléreur redoublait et Octavia la renarde, tout contre son flanc, émettait des couinements et des coups de tête affectueux pour le rassurer.

 

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“Je lis donc je sais”

Palais mental:
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Elida Sutton
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Lumos
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Ven 9 Aoû - 19:39
Trois petits tours et puis...
Un soleil au bout d’une baguette, c’est l’effet que fait le Lumos à la plante et aux loups affamés. La plante recule immédiatement dans l’ombre, telle un Vampire qui brûlerait au soleil. Les loups, quant à eux, préfèrent s’éloigner en grognant plutôt que rester autour du petit Fléreur, la peur étant manifestement plus forte que la faim. Et puis, même s’ils ont faim, ils trouveront forcément un meilleur repas que le petit Fléreur. C’est certes la loi de la nature, mais pour le coup, la petite boule de poils n’était pas censé se trouver là ni servir de repas.

Octavia n’attend pas plus longtemps pour redevenir renarde et approcher la-dite boule de poils. La taille d’un renard polaire est sûrement plus rassurante que celle d’une humaine, d’autant plus que le Fléreur est encore effrayé par toute cette situation… Qui plus est, il jeune et donc peut-être encore peu habitué aux êtres humains. Alors je reste cachée le temps qu’Octavia fasse connaissance avec le petit fugueur, baguette toujours en main au cas où un autre prédateur déciderait de s’approcher, j’en profite tout de même pour observer les réactions de la petite créature.

Sûrement aurait-il préféré voir sa maman arriver : qui de mieux pour être rassuré après une telle sortie ? Promis, il la reverra bientôt : maintenant que nous l’avons retrouvé, nous allons pouvoir le ramener en sécurité – s’il nous laisse approcher. D’abord silencieux face à la renarde polaire, il finit par faire entendre sa voix, et les deux créatures semblent se répondre l’un à l’autre. Que se disent-ils ? Le savent-ils seulement ? Peut-être pas. Mais peut-être est-ce une manière pour le Fléreur de montrer qu’il se sent un peu rassuré ?

Ce que j’espère surtout, c’est qu’aucune autre créature ne viendra montrer le bout de son museau. Les glapissements pourraient en attirer plus d’une, les ventres carnivores vides sont toujours à l’affût… Dans un sens, cela se comprendrait. Pour autant, ce n’est pas le moment ! Heureusement, personne n’approche et les deux voix s’arrêtent rapidement – sûrement ont-elles pris consciences du risque. Mais au moins, la communication est établie : une bonne chose de faîte. Le petit Fléreur devrait avoir un peu plus confiance grâce à ça, du moins je l’espère.

Ce qui est certain, c’est qu’il se laisse observer. La renarde semble soudainement chercher quelque chose sous les poils de la petite créature, quelque chose qu’elle trouve rapidement puisqu’elle finit par relever le museau vers moi. Agitée, elle fait de nouveau entendre sa voix, mais cette fois ce n’est pas pour faire connaissance avec le petit Fléreur. Les yeux plissés, j’essaie de voir ce qu’il se passe. Mais tout ce mes yeux arrivent à percevoir de là où je suis, c’est que les poils blancs de la renarde ne sont plus tout à fait blanc. Il y a un soucis…

Alors je n’attends pas plus longtemps, m’approchant des deux à quatre pattes en essayant de me faire la plus petite possible. Pas facile à faire en tant qu’humaine, mais tous les efforts sont bons à faire pour limiter la peur du petit Fléreur. Même si je ne peux pas me transformer, je peux faire cet effort. Au moins, il n’est pas tout seul : accompagné par Octavia sous sa forme de renarde, il se sentira sûrement moins en danger. Une fois arrivée à côté d’eux, je vois bien ce qu’il y a ce qu’il y a sur le museau normalement blanc : du sang. Mince, le petit est blessé !

Je tends doucement une main devant le museau du Fléreur – pas trop près pour éviter la morsure, mais suffisamment près pour espérer qu’il puisse sentir mon odeur. Sans savoir s’il a la capacité de comprendre mes mots, je chuchote tout de même que « Tout va bien, je vais regarder ce que tu as, d’accord ? ». Si j’ai son accord, je ne pense pas. Mais il va bien falloir. Du bout des doigts, j’écarte ses poils à la recherche d’une blessure tout en surveillant ses réactions. Si je lui fais mal, il risque de tenter de s’échapper – sauf si la peur le paralyse complètement.

Je finis par trouver l’origine du sang sur le museau d’Octavia le renarde : sous une patte arrière du Fléreur, la peau est barré par une plaie ouverte. Je me penche un peu pour observer, même si malheureusement je ne suis pas Zoomage, je peux tout de même affirmer qu’«Il a dû marcher trop près d’un rocher ou d’une branche pointue… Ou en voulant échapper aux loups, peut-être. Ce n’est pas trop profond, de ce que je peux voir. Au moins, il ne s’est pas fait mordre par un des loups. » Pauvre petit Fléreur. Morsure ou non, de toute façon, ça va lui laisser un sacré souvenir…

« Je pense qu’on peut le soigner facilement, comme ce n’est pas profond. Mais peut-être qu’il vaut mieux le montrer d’abord à madame Macfusty, pour être sûres que ce ne soit pas plus grave ce que ça n’en a l’air. Qu’en penses-tu ? » Je tourne la tête vers Octavia-renarde, mais je réalise rapidement que la question n’est pas pratique à répondre pour une renarde. « Désolée. » Je lève un doigt, « Solution une, on le soigne avec la Magie. » Je lève un deuxième doigt, « Solution deux, on le montre à madame Macfusty d’abord. » Et je souris. « Tu préfères quoi ? »

Dans ma tête, ça m’a l’air plus simple. Il suffit qu’elle montre un des doigts pour exprimer son choix. Ce sera moins effrayant pour le petit Fléreur : il en a déjà assez vu avec une seule humaine…



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Octavia Nott
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Lumos
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Lun 23 Sep - 21:55


Trois petits tours et puis...
feat Elida Sutton

A petits pas, Elida s’approcha doucement du fléreur. A petite voix, elle parvint à le manipuler suffisamment pour découvrir la blessure dont l’animal souffrait. Pour un peu, dans cette atmosphère calme et paisible baignée de chuchotements, je me laisserai porter jusqu’au château. Mais je n’étais pas blessée et me relevais sur mes quatre pattes pour me diriger immédiatement sur le chemin du retour.
Petit deux évidemment ! La blessure n’étant pas suffisamment profonde pour déplorer une hémorragie, inutile de prendre le risque de louper un sort sur la pauvre créature déjà bien traumatisée par son aventure dans la forêt. On va lui éviter qu’elle n’en garde un stigmate physique.
Grâce à mon odorat, je suivais nos odeurs délaissées sur la piste, celle qui nous conduirait à un lieu sûr, à l’orée de la forêt Interdite. Mes sens aux aguets repéraient des odeurs, des bruitages inoffensifs, bien que mon petit cœur battait la chamade. Sous cette forme, j’avais constamment peur d’un imminent prédateur, un oiseau de proie, un arbre aux racines faciles, les loups feraient trop de bruit mais les plantes carnivores, elles, se confondaient aisément avec les buissons inoffensifs. Enfin la cabane du Professeur Macfusty apparut près de l’enclos aux fléreurs. Là, je repris forme pour garnir un gobelet de nourriture et un autre d’eau.
“Contentons-nous de nettoyer la plaie, dis-je, puis portons-le au professeur Macfusty. Elle risquerait de nous demander pourquoi nous n’avons pas inculqué un sort aussi mineur à ce petit être”.
J’approchais doucement ma main de la tête du fléreur pour la caresser affectueusement. La créature buvait goulûment mais boudait la nourriture. Elle tremblait de tout son corps, toujours sous le choc des émotions.
“Il est si petit qu’au moindre sort, je crains de lui faire encore plus de mal”.
Qui plus était, je pratiquais très rarement ce genre de sortilège en-dehors des cours, mais laissait le soin à Elida de prodiguer les soins nécessaires si elle s’en sentait capable.
La petite boule de poil refusant toujours de se nourrir, je suggérai à ma camarade de rentrer au château pour ramener directement l’animal au professeur. Je connaissais la situation des appartements du couple Macfusty et le professeur de soin aux créatures magiques ne nous en voudrait pas de lui rapporter un animal blessé.
“... je crains juste sa réaction lorsque nous lui raconterons notre petite aventure dans la forêt, sans mettre personne au courant, finis-je par dire”.
Finalement, je haussais les épaules.
“Nous n’avons pas réfléchi. Après tout, le temps pressait, et heureusement que nous n’avons pas tergiverser longtemps, qui sait ce qu’il serait advenu de ce pauvre petit être ?”.
Un petit être qui tremblait toujours autant dans les bras d’Elida.
Le parc du château fut en vue, les deux jeunes femmes empruntèrent un sentier sinueux pour rejoindre l’entrée du château.
“En tout cas, je suis impressionnée par ton sang froid. Beaucoup d’élèves n’auraient jamais osé s’aventurer dans la forêt interdite.
Je m’arrêtais devant la massive porte d’entrée.
“Merci pour la chouette balade, Elida Sutton, je me suis bien amusée”.
Et alors que je m’apprêtais à détourner les talons pour l’entraîner dans le château, une idée me traversa l’esprit :
“Peut-être à l’occasion nous pourrions nous retrouver pour nourrir les fléreurs, balader dans la forêt ou passer du temps à la bibliothèque, si tu aimes bien ça ?”.
Les Serdaigles faisaient ce genre de choses, non ?
“Ah ! Elida, je te cherchais partout”.
Je sursautais.
“Salut Nott, t’as des feuilles dans les cheveux”.
Le professeur Harper Macfusty s’approcha de ma comparse.
“Je vais nourrir les fléreurs, tu viens avec moi ? lui demanda-t-elle. Ordre de Madame mon épouse. Qu’est-ce que c’est que ça ?”
Du menton, elle désigna la fléreur blessée dans les bras d’Elida.
Quant à moi, je souriais, et pas seulement intérieurement. Mais pourquoi notre professeur de Sortilège proposait-elle une sortie aux enclos à ma camarade ?
 

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Trois petits tours et puis... (Ft. Elida)
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