Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
*Cette fois, il n’était plus question de faire marche arrière. Installée sur mon canapé, un verre de vin déjà servi et quasiment englouti, je suis assise en tailleur sur mon canapé avec Gandalf, mon chat, qui ronronne la tête posée sur ma cuisse.
Plus de fuite possible, c’était même pour ça que j’avais proposé d’organiser ce diner chez moi, directement. Enfin, pour ça, et pour accessoirement avoir plus d’intimité. Je ne savais pas ce qui se dirait ce soir, mais je savais que tout cela tenait de l’ordre du privée. Onze années, maintenant, que je repoussais le mariage. Il y avait toujours une bonne excuse. Les études, d’abord. L’argent, ma carrière, les tournées, un album, le boulot, l’anniversaire de la mort de maman, bref, toujours un truc. Mais onze ans, ça finissait par être long.
J’avais désormais 28 ans, et Isaac en avait 32. A cet âge, si nous avions suivi les demandes familiales, nous serions mariés depuis au moins 5 ans, et aurions peut être même des enfants. J’étais plus jeune qu’Isaac, et pourtant, je me commençais à me dire moi-même qu’il serait peut être temps de me poser maintenant. Enfin, que ça serait bien d’y songer, en tout cas, même si ce n’était pas dans l’immédiat. Disons dans quelques années…
Mais je ne savais pas où en était Isaac. De ce que j’avais vaguement entendu, il avait déjà eu un relation longue, mais je n’en savais pas vraiment plus, et je n’avais pas cherché à en savoir plus. Ce que j’ignorais ne pouvait pas m’être reproché, et puis, je pouvais toujours dire que lui aussi fréquentait sûrement quelqu’un si j’étais prise « la main dans le sac » avec un autre homme, ce qui arrivait plutôt « souvent ». C’était l’inconvenient d’être chanteuse, si mon partenaire était un minimum connu, ça finissait immédiatement dans les tabloïds. D’ailleurs, c’était pour cette raison que je ne fréquentais plus de personne « dans le milieu ». Trop de contrainte, sans même parler des emplois du temps de ministres impossibles à faire coïncider.
Enfin, bref. Pour ce soir, tout était prêt. Une (enfin, plusieurs) bouteille de vin, les verres sortis, un diner prêt (merci la magie) et la table mise, avec de quoi discuter tranquillement. Tout ce qu’il manquait, c’était Isaac et un peu de courage. Courage que je trouvais au fond de mon verre de vin, comme je le pouvais en tout cas.
J’avais envoyé mon adresse par hiboux au professeur, et espérait qu’il saurait se repérer chez les moldus… Quoi que, s’il se perdait, la discussion serait reporté et… Et c’est le moment qu’Isaac choisit pour son sur l’interphone. Je ferme les yeux et grince des dents, avant de me lever posant mon verre d vin et déplaçant gentiment mon chat qui râle, évidemment. J’arrive à la porte, déverrouille et indique de prendre l’ascenceur jusqu’au 12eme étage, puisque j’avais le dernier appartement, un penthouse, qui avait une magnifique vue sur Londres et surtout, beaucoup de confort pour une personne seule. Mais c’était ce à quoi j’étais habituée, dans mon enfance privilégiée, alors pour moi, tout ça était normal.
C’est donc crispée que j’ouvre la porte après l’avoir déverrouillé en entendant le « ding » caractéristique de l’ascenseur et souris, toujours aussi crispée, avant de le saluer tentant d’avoir l’air naturel : *
Cela faisait maintenant plus de dix ans qu’Isaac avait été fiancé à une autre sang pur. Tout juste sa première relation s’était-elle achevée que ses parents en avaient profité pour arranger ces fiançailles. Pourtant, depuis, ni l’un ni l’autre n’avait fourni le moindre effort pour faire avancer la relation. Adelaïde avait toujours fui et ce n’était pas pour déplaire à Isaac qui n’avait aucune envie de subir cette relation créée de toute pièce. D’ailleurs, il n’avait pas non plus envie de la faire subir à la jeune femme, ce ne serait plaisant ni pour lui ni pour elle. Seulement, il avait maintenant un peu plus de trente ans et tout comme elle, il se trouvait coincé dans ces fiançailles. S’ils vivaient leur vie sans rendre le moindre compte à l’autre, toujours était-il qu’ils ne pouvaient pas vraiment avancer sur le plan sentimental ou familial. Bien qu’Isaac se fiche complètement de ce statut de sang pur, l’histoire ayant clairement prouvé que le sang n’avait absolument rien à voir dans la puissance des sorciers. Mais il fallait tout de même que la situation avance, peu importe le sens aux yeux d’Isaac. Tant qu’il parvenait à échanger avec celle qui était dans la même situation que lui.
Dans cette optique, il avait envoyé une lettre à Adelaïde, ou Ady, ils se connaissaient tellement peu finalement qu’il ne savait même pas comment il pouvait l’appeler. C’en était même gênant, être fiancé à quelqu’un que l’on connaît à peine, c’était très perturbant. Ils avaient juste un peu discuté au cours d’une soirée, et les quelques sourires échangés avaient suffis à leurs parents pour croire qu’ils feraient un beau couple. Le courrier avait pour objet de demander à la chanteuse si elle acceptait une entrevue afin de discuter sur leur situation, mettant un point d’honneur à ne pas lui mettre la pression.
Étonnement, elle avait accepté sans trop discuter. Ady l’avait même invité chez elle pour dîner. C’était beaucoup plus que ce qu’il demandait mais il n’allait pas s’en plaindre. Bien qu’encore une fois, il estimait gênant le fait de se rendre chez elle alors qu’ils ne se connaissaient que très peu. Cela en résulta à une très longue réflexion sur la manière dont il devrait se vêtir. Un costume serait-il trop formel ? Des vêtements quotidiens au contraire seraient-il trop détendus ? C’était lui qui avait sollicité ce rendez-vous et pourtant il se posait des tas de questions. Son choix se porta sur un entre deux, une chemise blanche et un pantalon, ni trop habillé, ni trop décontracté, symbole de son hésitation. Pour ne pas avoir trop froid en ce mois de février, il avait ajouté un long manteau gris.
Le professeur arrivait devant l’immeuble que lui avait indiqué sa fiancée et le regardait dans toute sa longueur. C’était immense, il savait qu’elle était riche et connue dans le monde moldu mais ne se rendait probablement pas compte à quel point. Comme indiqué sur sa lettre, il utilisait la sonnette indiquant son nom de famille avant qu’elle n’ouvre et ne lui indique l’étage.
Lorsqu’il arriva devant la porte, il prit une grande inspiration avant d’appuyer sur la sonnette. Rapidement, Adelaïde avait ouvert la porte. Le sourire du jeune homme était probablement aussi crispé que le sien, la situation était inconfortable à son goût. Elle était aussi magnifique que dans son souvenir, le plus précis datant de cette fameuse soirée où ils avaient discuté au milieu de tout un tas de sang-purs.
“Bonsoir Adelaïde. Comment vas-tu ?”
Dans les bras de l’ancien Serdaigle, un bouquet de fleurs, un mélange coloré, pas uniquement des roses, c’était trop classique à son goût et ils n’étaient pas un couple alors il avait choisi quelque chose qui ressemblait à Ady : un assemblage pétillant.
“Hum, voici pour toi. Merci de m’accueillir.” fit-il en tendant le bouquet à la jeune femme, n’osant pas tellement entrer, ce qui lui donnerait l’impression de s’imposer.
*Le sourire d’Isaac est aussi crispé que le mien. Ce simple fait me détend un peu. La situation est tout de même tirée par les cheveux. Fiancés depuis 10 ans, pas d’échange concret depuis autant de temps. Je l’avais évité pendant longtemps, et il m’avait fallu redoubler de courage pour ne pas m’enfuir, comme je le faisais toujours. C’est d’ailleurs ce que j’avais fait une première fois en annulant, et pourquoi j’avais proposé mon propre appartement la deuxième fois. Je ne pouvais plus annuler aussi facilement.
Il me demande poliment comment je vais, je hoche la tête et, poliment, répond : *
« Oh, ça va plutôt bien… Et toi ? »
*Demandais-je à mon tours, avant de jouer avec mes doigts, ne sachant pas trop quoi faire. Heureusement, il prend l’initiative et me tend un bouquet de fleur. Il est coloré, presque désordonné, et ça me plait. J’aimais les choses simples et esthétique, mais je devais admettre que j’aimais aussi beaucoup la couleur… Que je réservais plus souvent à ma musique, d’ailleurs.*
« Merci, elles sont magnifiques. Ce n’est rien, c’est… Plus simple comme ça. »
*Entre lui qui était professeur à Poudlard, ce sujet que je me voyais mal attaquer en public que ce soit chez les sorciers ou les moldus, où je risquais en plus de me faire reconnaître… Oui, finalement, c’était le plus simple. Je m’écarte pour le laisser rentrer et ferme la porte derrière lui. Je lui fais un geste pour l’inviter à s’installer sur l’un des canapés ou des fauteuils dans l’espace salon, avant de dire : *
« Installes toi, je vais juste les mettre dans un vase pour ne pas qu’elles s’abiment. »
*Je déguerpis dans la cuisine où je pousse un soupir de soulagement, d’avoir un petit moment hors de la tension. Enfin, j’espérais que l’ambiance se détendra… Mais la situation était si improbable que je ne savais pas quand ni comment. Je m décide à revenir rapidement et dépose le vase avec les fleurs sur un coin de la table basse. Je m’installe à côté de mon chat, qui regarde d’un air un peu méfiant et surpris la personne qu’il n’a jamais vu ici.*
« Je te sers un verre ? »
*Proposais-je en pointant le verre à pied que j’avais sorti pour lui, sans mentionner que j’avais déjà pris un petit verre, pas besoin de passer pour une alcoolique tout de même. Je me mords un peu la lèvre et prends la bouteille pour regarder les étiquettes.*
« Je ne saurais pas trop te dire ce que c’est, c’est un vin français qu’on m’a recommandé, il est bon, mais je ne m’y connais pas du tout en vin. J’espère que ça t’ira. »
*Je me sens stupide, comme une mauvaise hôtesse. Je devrais lui laisser le choix, non ? Et puis, avouer que je n’y connaissais rien, c’était la honte ? Si j’étais plutôt habituée aux rendez-vous galants avec des hommes qui me plaisaient, là, c’était totalement différent. Pas qu’il ne me plaise pas du tout, mais… Je ne le connaissais pas. Enfin, ça m’avait déjà suffit, une soirée à échanger, pour tomber sous le charme, mais toute cette histoire avait onze ans maintenant. Il était mignon, physiquement, bien que pas mon style habituel, ce n’était pas forcément plus mal vu comment s’était terminé mes anciennes relations. Quoi que, peut être qu’il venait juste me demander d’annuler les fiançailles. Je n comptais pas l’épouser, c’est sûr, mais ces fiançailles me servaient beaucoup d’excuse tout de même… Les pensées commencent déjà à fuser et je ne me sens pas très à l’aise avec tout ça en tête, ne sachant même pas par ou attaquer le problème… L’envie me démangeait de m’enfuir très loin… Mais je m’étais piégée moi-même en l’invitant ici, et maintenant, il fallait assumer… Ce qui n’était pas du tout mon genre, il faut bien le dire.*
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Jeu 15 Fév - 11:11
It’s time to have that discussion
[ft. @"Adélaïde Flint"]
Isaac espérait vraiment qu’il parviendrait à se détendre. Pour le moment, planté sur le pas de la porte de sa fiancée, c’était très difficile. La situation était embarrassante, Ady ne lui donnait pas l’impression d’une invitation à entrer. Est-ce qu’elle allait refermer la porte et mettre fin dès maintenant au rendez-vous ? Il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir cette idée en tête, après tout elle avait annulé la première fois, rien ne l’assurait qu’elle n’avait pas se défiler. Comment pourrait-il lui en vouloir ? Ces fiançailles étaient montées de toutes pièces et en dix ans il avait largement eu le temps de comprendre qu’elles n’étaient autant pas à son goût qu’au sien.
« Je vais bien aussi, merci. »
Ni l’un ni l’autre ne savait quoi faire, entrer dans l’intimité de son appartement sans y avoir été expressément invité était impossible pour Isaac. Seulement, Ady ne semblait pas non plus parvenir à prendre l’initiative. Heureusement, le bouquet de fleurs semblait parvenir à faire bouger la situation, sans trop essayer d’analyser la réaction qu’elle avait, il lui paraissait qu’elle aimait bien son choix.
« Probablement oui, j’ai cru comprendre que tu étais très connue chez les Moldus. Félicitations d’ailleurs. »
Ce n’était peut-être pas très bien dit, mais il ne voulait pas attaquer leurs discussions négativement, passer par quelques compliments serait certainement bien mieux. Evidemment, on pourrait lui reprocher une forme de manipulation, cependant, ce n’était pas où il voulait en venir. Leur relation partait mal, il fallait prendre les choses en main pour aller de l’avant et peu importait l’issue de la discussion, qu’ils ne finissent pas en mauvais termes à cause de leurs familles. La jeune femme s’écartait, signe qu’il pouvait entrer, geste qui provoqua un léger soupir de soulagement chez Isaac qu’il ne put retenir. Déjà une bien belle étape de franchie, la suite leur appartenait à tous les deux désormais. Le professeur entrait et découvrait un très grand appartement, symbole du succès de celle qui lui avait été promise, bien qu’il détestait cette expression.
« D’accord, merci. »
Canapé ou fauteuil, quel était le meilleur choix ? Encore une analyse et une question, pourquoi se prenait-il tant la tête ? Devait-il paraître chaleureux et ouvert en s’installant sur le canapé, lui laissant ainsi la possibilité de s’installer à côté ? Ou autre contraire lui faire face dans un fauteuil ? Tout était compliqué et il n’arrivait pas à le simplifier. Bon, le mieux était certainement le canapé, après tout, s’ils devaient se rapprocher ce ne serait pas en étant chacun d’un côté. Il prit place d’un côté, lui laissant un espace vital confortable tout de même si elle venait s’asseoir près de lui.
« Oh et bien, pourquoi pas oui ? Je crois que nous en avons besoin tous les deux. Il faudrait peut-être qu’on se détende un peu. » Autant percer la glace, c’était direct mais c’était la vérité. Tous deux étaient sur la retenue et coincés, pourtant ils avaient une trentaine d’années et avaient plutôt l’air de gamins. « Je suis sûr que ce sera très bien, t’en fais pas. »
Isaac la regardait servir, Adélaïde était une très belle femme, il lui serait impossible de nier qu’il pourrait tomber sous son charme. C’étaient les circonstances qui les avaient éloignés plutôt que rapprochés. Qui sait ce qui se serait passé si leurs parents n’avaient pas décidé de les fiancer ? Peut-être seraient-il sortis ensemble ? Inutile de ressasser le passé ainsi de toutes manières.
« Tu sais, si ça peut t’aider, je ne suis pas là pour te mettre une quelconque forme de pression. Je crois que dans le fond on est tous les deux plus ou moins dans la même situation et le même état d’esprit. »
Rentrer dans le vif du sujet devenait nécessaire, surtout si cela contribuait à la relaxer un minimum.
*Il va bien, c’est bon savoir. En réalité, c’est juste ce qu’il me dit. Nous ne sommes pas proches, comment savoir si c’était vrai ou juste de la bienséance ? Impossible. Moi-même, si ça n’allait pas bien, je ne lui confierais pas. D’ailleurs, cela dépendait de ce que l’on incluait dans tout ça. La vie professionnelle, la carrière, ma passion ? Tout cela allait plus que bien. La famille ? Meh. Mais au moins, les choses tendaient à s’améliorer, et c’était déjà beaucoup mieux qu’il y a quelques années avec ma fratrie. Amicalement, ça allait, du moins, pour le peu de temps que j’avais accordé à mes amis. Amoureusement, par contre, c’était cata sur cata… Comme depuis la dernière fois que je l’avais vu, en réalité…
Enfin, bref. Mes pensées s’éparpillent très vite, trop vite même. C’était toujours comme ça quand j’étais stressée, de toute façon. Mon cerveau partait dans tous les sens, et revenir dans le droit chemin était toujours compliqué. C’était aussi pour ça que je fuyais toujours les confrontations. Je ne voulais pas que mon esprit se torture de milles questions dont les réponses ne me plaisaient pas vraiment.
Je hausse les épaules modestement, quand il me félicite, mais avec un petit sourire en coin qui trahissait ma fierté.*
« Oh, pas tant que ça. Mais merci. »
*Enfin, suffisamment pour me payer ce magnifique pentose. Enfin, non sans un pu d’aide de mon héritage maternel, il faut bien l’admettre. Il était plutôt agréable de pouvoir se reposer l’argent de maman quand je n’avais pas vraiment envie de m’embêter.
Bien vite, nous nous retrouvons assis, tous les deux sur ce canapé, Gandalf entre nous, qui s’est rapproché de moi en regardant l’inconnu de bas en haut, comme s’il cherchait à savoir qui il avait en face de lui. Je lui fais une petite caresse avant de proposer un verre de vin. Il accepte et me rassure, tout en affirmant que ça nous détendra, ce dont on aurait bien besoin. Je laisse échapper une petite mimique qui veut clairement dire qu’en effet, ce ne serait pas de trop.
Enfin, je ne veux pas me disperser, alors je focalise mon attention sur le vin que je sers pour lui, avant de lui tendre le verre, avant de me servir à nouveau.
Il prend la parole avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, et d’une certaine façon, je le remercie de prendre le taureau par les cornes. J’avale une gorgée de vin, avant de me tourner vers lui, posant une main sur mon canapé, l’autre tenant mon verre. Je l’observe un instant. C’est un bel homme, avec son charme bien à lui. Rien à voir avec ls beau gosses ténébreux et bad boy avec qui j’étais sortie, mais depuis quelques temps, je me rendais compte que mes goûts changaient. Il suffisait de voir Raph, il y a quelques années, je l’aurais trouvé mignon mais trop naïf à mon goût. Sans aller jusqu’au crush, il ne me déplaisait pas…. Et Isaac non plus.
Je soupire, avant de reprendre une gorgée de vin, laissant le silence s’éterniser, avant de me munir de tout mon courage -ce qui ne représentait pas grand chose, honnêtement.*
« Peut être, je n’en sais rien. C’est tout de même spécial, fiancé depuis onze ans, et pas de vrais discussions depuis autant de temps… »
*Murmurais-je, avant de hausser les sourcils.*
« C’est presque trop rocambolesque même pour mes chansons… »
*Je soupire, avant de reprendre une gorgée, et de reprendre.*
« Je crois que je te dois des excuses, pour t’avoir clairement fui pendant toutes ces années… Je… Je suis pas très à l’aise avec l’engagement, encore moins avec tout l’aspect sang-pur tout ça. J’veux dire, je vis avec ds moldus, je suis même SORTIE avec certains d’entre eux ! »
*Je fais une petite pause et grimace.*
« Je devrais peut être pas dire ça à mon fiancé. »
*Je me pince les lèvres avant de passer mes doigts le long de mon front, signe de nervosité.*
« Désolée, je… Hmmm. Du coup… C’est quoi ton état d’esprit à toi, sur ça ? »
*Demandais-je, avant de reprendre une gorgée de vin. Bon sang, j’avais déjà presque fini mon verre ! A ce rythme là, il allait vraiment me prendre pour une alcoolique, formidable..*
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Ven 16 Fév - 15:13
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[ft. @"Adélaïde Flint"]
Ady lui répondait modestement qu’elle n’était pas si connue que cela. Pourtant, elle occupait un penthouse au dernier étage d’une tour en plein centre de Londres. Ce n’était pas le signe de quelqu’un qui ne gagne pas bien sa vie. Peut-être que sa famille et un héritage étaient pour partie responsables, certes, mais cela n’expliquait pas. Parmi les éléments moldus qu’il connaissait, il y en avait bien un, c’était le prix de l’immobilier, et au centre de Londres c’était excessivement cher. Les sorciers en dépendaient aussi et quand il avait voulu se loger près de sa librairie, il avait dû se résoudre à s’en éloigner pour éviter de payer trop cher.
« Que tu es modeste. » lui répondait-il en plaisantant très légèrement.
Ce n’était pas la peine d’avoir un débat sur son train de vie, là n’était pas la raison de sa présence, et ce n’était pas ce qui lui ferait ou non décider ce qu’il adviendrait de leurs fiançailles. Seule leur entente entrerait en ligne de compte. Bien que cela fasse extrêmement bizarre de se dire qu’ils étaient déjà fiancés et donc que tout allait se faire à l’envers. Mais tant pis, ils devaient faire avec, et c’était bien pour cela qu’il avait sollicité cette entrevue. Assis sur le canapé, il pouvoir voir au loin au travers des fenêtres les lumières de Londres allumées s’étaler à perte de vue. D’ailleurs, il semblerait qu’il avait fait le bon choix, Adélaïde était venue elle aussi s’installer sur le canapé. Cela rassura quelque peu Isaac qui n’avait par le fait pas l’impression qu’elle le fuit. En revanche, entre eux était venu se glisser son chat comme s’il voulait la protéger. Cette vision le fit sourire tandis qu’il approchait une main amicale en sa direction.
« Salut toi, moi c’est Isaac. » se présentait-il en souriant à la petite boule de poil qui le toisait du regard.
Son attention se reportait tout de même sur sa maîtresse qui venait de prendre place et lui donne son verre de vin. Le professeur le prenait entre ses doigts avec un remerciement. Ignorant qu’elle avait déjà commencé avant qu’il n’arrive, il ne se doutait pas à quel point tout cela la stressait. Assez rapidement elle avait porté le verre à ses lèvres alors il en fit autant après avoir terminé ce qu’il avait à dire. Par moments il se sentait quelque peu observé par la chanteuse, mais il ne pouvait pas lui en vouloir, ils étaient fiancés et il était venue chez elle, il y avait forcément un moment où elle avait besoin de se faire un jugement sur son apparence. Aussi, il laissait couler sans rien dire, tout cela faisait partie de ce qui était nécessaire pour arriver au résultat.
La petite phrase sur l’état de leur relation et le fait que même pour son travail d’artiste cela ne collait pas le fit rire légèrement. Seulement elle soupirait, ce n’était pas un trait d’humour visiblement, peut-être avait-il raté la teneur de ce qu’elle disait. Ce n’était pas bien grave, elle continuait à parler et c’était encourageant. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’excuse, et si elle le faisait alors il devait en faire autant, parce que sa fuite l’avait bien arrangé pendant longtemps. Bien que désormais il souhaite statuer sur tout cela, il ne lui en voulait aucunement. De plus, l’entendre dire qu’elle se fichait ce statut de sang l’enchantait. C’était un point sur lequel ils étaient en accord. Qu’elle soit sortie avec des moldus ne l’importait pas plus, lui-même n’était pas resté seul depuis plus de dix ans. Il serait bien bête de lui dire qu’elle avait fauté. Quand elle se rendit compte qu’elle n’aurait pas dû dire ça, il lui adressa un sourire rassurant avant de venir poser une main amicale sur son épaule. Elle en avait terminé et lui laissait la parole, à lui maintenant de faire le tri et la mettre à l’aise sur tout ce qui venait d’être dit.
« Si tu t’excuses alors je dois en faire de même, ça m’a bien arrangé pendant quelques années que tu me fuis, comme ça je n’avais pas à le faire. On a été fiancés alors que je venais de rompre, je n’avais aucune envie de ça. » commençait-il sur un ton léger, presque amusé. « Pour ce qui est du sang-pur, si tu veux tout savoir, ma première relation était avec une sang-mêlé, c’est ce qui a conduit mes parents a accepté aussi rapidement l’arrangement proposé par les tiens, je m’en fiche tout autant. Et que tu aies vécu ta vie depuis tout ce temps et bien je dirai que tu as eu entièrement raison ! Je ne t’en veux aucunement et peu importe que ça ait été avec des moldus. Tu crois que ça te rends impure ? Pfff, tout ça c’est n’importe quoi. » il soupirait réellement avant de terminer. « J’ai eu quelques aventures aussi depuis, alors la balle est au centre, on a autant fauté l’un que l’autre, ou bien on peut dire qu’on a simplement fait notre vie car on ne devait rien l’un à l’autre. »
Isaac fit une pause en buvant à son tour une gorgée de vin. Il espérait ne pas avoir dit n’importe quoi à certains moments ou des choses qui la renfermeraient sur elle-même.
« Maintenant.. » il s’éclaircissait légèrement la voix. « Pour ces fiançailles, on n’a pas eu le choix, ni toi ni moi. On arrive à un âge où je souhaiterai être fixé, sans t’obliger à rien évidemment. Est-ce que tu voudrais qu’on se donne une chance, ou bien on rompt les fiançailles ? N’aies pas peur de ta réponse, je ne veux pas que tu sois malheureuse et honnêtement je ne veux pas l’être non plus. Te coincer dans ce mariage n’apportera rien de bon à aucun de nous. Je ne vais pas te dire que je crois à cent pourcent aux relations idylliques mais… j’ai expérimenté de belles relations amoureuses et je te le souhaite autant que je me le souhaite. »
*Je me contente de hausser les épaules quand il me dit que je suis modeste, et je le laisse rentrer dans la pièce en riant un peu. Au moins, j’étais un poil plus détendu que quand j’étais venu lui ouvrir la porte avec des mouvements robotique. J’étais bizarrement mille fois plus stressée qu’à un concert devant dix milles personnes. Enfin, de toute façon, la détente ne dure pas bien longtemps.
Pourtant, Isaac fait tout pour. Il se présente même au chat, et je le caresse d’un air amusé.*
« Je te présente Gandalf. Ne t’offense pas s’il te regarde comme ça, c’est avec tout le monde. »
*Affirmais-je en lui grenouillant l’oreille, et le chat miaule, comme pour se plaindre et dire « arrêtes de dire des bêtises maman ». Moi, une mémère à son chat ? Ok, peut être un peu. Mais je n’en avais qu’un, pour l’instant, alors c’était raisonnable, franchement !
Il rit à ma petite blague, mais s’arrête quand je soupire, et je me dis qu’il a dû croire que je ne plaisantais pas, alors que si, mais que j’avais fini de plaisanter. Enfin, comme pour mes pensées, les mots vont trop vite et je parle beaucoup, trop, et rapidement. C’était toujours comme ça quand j’étais nerveuse, et vraiment, à 28 ans, il était vraiment temps que j’apprenne à gérer mon stress. Enfin, il faudrait aussi que j’apprenne à arrêter de fuir ou de tout lâcher en court quand quelque chose n’allait pas dans le bon sens. Hahaha, oui, comme si. Ca aussi, je le fuyais, tout simplement.
Mais il pose sa main sur mon épaule. Sa paume est chaude, ses doigts sont longs et fins. Ces mains seraient dignes d’être des mains de pianistes. Une tragique perte pour la musique, à mon avis. Mais ce n’est pas ce qui importe. Les contacts physiques me dérangent moins que ce qu’il dit. Enfin, pas tout bien sûr.
Au début, je souris, un peu gênée, mais appréciant ses excuses aussi, et rassurée que cette fuite l’ait bien arrangé lui aussi. Il continue sur la pureté du sang, et il semble avoir son avis bien tranchée. En fait, moi, je m’en fichais. Il y avait des abrutis finis chez les sang-purs et des sorciers brillants chez les nés-moldus. Tout comme il y avait des génies et des cons chez les moldus. Bref, ce n’était ni le sang ni la magie qui faisait l’intelligence, la connerie ou tout simplement, l’humanité de la personne en face. Personnellement, je me fichais pas mal de tout ça, et d’ailleurs, je n’avais pas non plus envie de m’investir dans un combat où je ne me sentais pas plus concernée que ça. Si tout le monde finissait par penser comme moi, chacun chez soi et les vaches seront bien gardés. Enfin, c’était plus compliqué que ça, mais je préférais me mettre des oeillères et me focaliser sur ce qui me rendait heureuse, à savoir la musique.
Bref, Isaac a « fauté » aussi, évidemment. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit resté célibataire et abstinent pendant onze ans, surtout quand moi je ne m’en étais pas donné la peine. Tant mieux, d’ailleurs, car l’inverse m’aurait sûrement fait culpabiliser.
Non, toute cette partie là ne me dérange pas. C’est la suite qui m’angoisse un peu. Parler des fiançailles, vraiment, concrètement. Il me demande si on veut se donner une chance. Sous-entendu, se lancer dans une relation, qui pourrait mener au mariage. Je déglutis, quand il parle, et je bredouille, avant d’humidifier mes lèvres et soupire.*
« Honnêtement, je pensais juste que tu avais quelqu’un avec qui tu voulais concrétiser les choses et donc annuler tout ça. »
*Peut être que ça aurait été plus simple, finalement. Caleb aurait insisté pour que je trouve un autre fiancé, j’aurais fait semblant de ne pas trouver. Mais là, Isaac me parle d’engagement, et ça me terrifie.*
« Et… On ne se connait pas. D’ailleurs, même si on se connaissait. Si je dois être parfaitement transparente, j’ai jamais eu de relation durable. Parce que je crois en l’amour, moi, vraiment. Très fort, j’y crois. Mais jusque là… »
*Je fais une petite moue en faisant les gros yeux, histoire de dire que ce n’était pas franchement brillant. Je rigole un peu jaune, avant de plonger mes yeux azur dans les siens.*
« En fait, je crois que j’ai un problème avec l’engagement. Et ces fiançailles étaient l’excuse parfaite. Et puis, ça peut paraître idiot… Mais… C’est ma mère qui les initié, et… »
*Ma voix se casse un peu, alors que je baisse le regard. Plus de dix ans avait passé, et pourtant, le deuil n’était clairement pas fait, et le simple fait de penser que c’était ça, la dernière chose qu’elle avait souhaité pour moi. Bordel, il me fallait plus de vin. Pouvais-je me resservir comme ça ? Est-ce que ce n’était pas parce que j’en étais à deux verres que je déballais tout ça si facilement ? Mais c’est vrai que d’une certaine façon, il fallait avoir une discussion à coeur ouvert, Isaac semblait être quelqu’un de confiance (quoi que je n’avais pas un bon radar à gens de confiance, je devrais le savoir maintenant), tout ça plus l’alcool et on obtient des confessions un peu toi much pour une première soirée en tête à tête. Ah là, le petit Isaac ne pouvait clairement pas dire qu’il était venu pour rien, il en avait appris plus sur moi en une soirée que mon dernier ex en 4 mois ! Un record, vraiment, magnifique.*
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Lun 19 Fév - 12:04
Quelque chose que je ne peux pas réparer
[ft. @"Adélaïde Flint"]
Un rire, Ady venait de rire, peut-être se réjouissait-il de rien du tout, néanmoins c’était du progrès. Après le premier contact complètement coincé, lui décrocher un rire était déjà très bien. Cela éviterait que tout soit complètement gênant rendant l’ambiance plutôt lourde et difficile à supporter. Gandalf…ce nom lui disait quelque chose, en tant que grand lecteur, il ne s’était pas contenté de lectures sorcières, quelques lectures moldues étaient aussi passées entre ses mains. Isaac ne se souvenait pas parfaitement de quoi il s’agissait mais il était à peu près certain que cela touchait à de la magie. Est-ce que cela venait de là ?
« Il prend soin de toi, il te défend. Salut Gandalf. »
Tout en parlant, il avait approché lentement sa pour gratouiller l’arrière de la tête de l’animal tout en lui souriant légèrement. De ce fait, sa main avait effleuré celle d’Ady qui voulait justement aussi lui caresser les oreilles. Rapidement il modifiait la trajectoire de sa main, ne souhaitant pas rendre le moment encore plus insoutenable. Pour le prochain contact, bien plus prévu, plus franc, sa main s’était posée sur l’épaule d’épaule de la chanteuse en signe de compréhension et de soutien. Celle-ci ne semblait pas s’y soustraire, sans pour autant montrer que c’était agréable, son sourire semblait même quelque peu crispé. Aussi, le professeur retira sa main sans trop attendre. Leurs avis sur les différentes populations semblaient se rejoindre, qu’est-ce qui différenciait un mangemort d’un criminel moldu ? Qu’est-ce qui différenciait un grand sorcier comme Dumbledore d’un moldu oeuvrant pour le bien ? Ou plus simplement, qu’est-ce qui différenciait un bon professeur de Poudlard d’un professeur moldu ? Certainement pas grand-chose dans le fond. Ce n’était que le mode de pensée, la manière dont on était éduqué qui influait sur la personne que l’on devenait. Certes, Isaac était bien moins enclin à protéger les moldus depuis qu’ils avaient rejeté fermement l’existence des sorciers. Mais cela n’avait pas toujours été le cas, et il existe certainement quelques-uns qui ne sont pas aussi jaloux que les autres.
Lorsqu’il commença à entrer dans la vif du sujet, il sentit qu’il était probablement allé un peu vite en besogne. Son visage semble se tendre quelque peu et elle déglutit avant de parler. L’ancien Serdaigle se maudissait intérieurement de ne pas avoir pris plus de pincettes. C’était idiot de sa part, pourquoi dire de but en blanc à une quasi inconnue « et si on sortait ensemble ? » même si cela n’avait pas été exactement dit de cette manière, cela revenait au même et il s’en rendait compte bien trop tard.
« Non, ce n’est pas le cas. » se contentait-il de répondre bien que cela ne fut probablement pas nécessaire.
Evidemment qu’ils ne se connaissaient pas et il reconnaissait encore plus sa bêtise sur sa manière de présenter ce qu’il proposait. C’était complètement idiot de sa part et probablement même un manque de respect. Ce n’était pas parce qu’ils étaient fiancés qu’ils devaient sortir ensemble. Bien au contraire, il ne voulait pas qu’Ady se sente piégée. Le sorcier laisse sa fiancée parler sans l’interrompre, il avait l’impression qu’elle se livrait sincèrement. Il se tournait même légèrement vers elle pour mieux la regarder dans les yeux et montrait qu’il lui offrait une oreille attentive. Croyait-il vraiment en l’amour ? Difficile à dire depuis sa rupture avec Sha, cette sensation d’être trompé, dupé, cela gâchait tout le sentiment. Il y avait bien eu quelques relations, mais est-ce que cela été aussi puissant qu’avec elle ? Lui-même était bien incapable de le juger, bien entendu, il n’était pas dépourvu de sentiments et ces relations n’avaient pas été vides de sens, il se questionnait simplement sur ce en quoi il croyait. Puis, la voix de la jeune femme se brise au moment d’évoquer sa mère. Oui, il s’en souvenait désormais, cette nouvelle était parvenue jusqu’à ses oreilles. La mère de sa fiancée était décédée et visiblement elle en était toujours très affectée. Etait-ce idéal de lui offrir une étreinte, même amical ? De toutes manières il n’allait pas la laisser comme cela. Alors Isaac se penchait légèrement en avant, passa ses bras autour d’elle et l’étreignit sans arrière-pensée.
« Je comprends. » se contentait-il de murmure près de son oreille. Après quelques instants il se reculait et la regardait dans les yeux avec air compréhensif sur le visage. Il but une nouvelle gorgée de vin tout en réfléchissant à sa réponse, donnant au passage un peu de temps à sa voisine de canapé pour se reprendre. « Navré je ne veux pas que tu te sentes piégée ou obligée. Ce n’est pas idiot du tout. Ne va pas croire que je dis simplement ce que tu veux entendre, je pense que je crois également en l’amour. En tout cas, je crois au bonheur, et je veux que la personne avec qui je me marie le soit. Si pour toi cela passe par l’amour et que tu ne parviens pas à en ressentir pour moi, alors nous ne nous marierons pas. Si tu le souhaites on peut apprendre à se connaître, se revoir, je pourrai venir voir un de tes concerts, bref faire ce qui aurait dû être fait avant que nous ne soyons contraints de signer ce papier. »
*Je souris en lançant un regard à mon chat avec un petit sourire amusé.*
« Il n’est surtout pas très partageur… Enfin, bref. »
*Je tente de detourner la conversation car l’idée que le chat puisse partager sous-entendait qu’Isaac prenne sa part, et ça, ça n’était pas au programme, du moins, pas à ce que je sache. Quoi que… Je n’en savais trop rien, en fait.
Et c’est Isaac finalement qui lance LA discussion, celle pour laquelle nous sommes là, celle que j’aurais bien volonté fui. Fort heureusement, quelques verres de vin m’avait un peu détendu, même si j’en aurais bien repris un autre.
Déjà, il me confirme qu’il n’est pas là parce qu’il est en couple et a besoin de rompre les fiançailles pour avancer. D’une certaine façon, la problématique aurait été vite vu, je n’avais pas de raison de vraiment m’y opposer, si ce n’était que ce serait sûrement un peu pénible avec mon frère et mon père pour la suite des événements.
Je reprends pour parler en toute transparence, mais la seule évocation de ma mère, lié, là encore, aux verres de vin, ne m’aide pas et ma voix se brise un peu. Je surprise de le voir se pencher vers moi pour m’enlacer. Je rougis un peu : je suis habituée au contact physique les hommes, j’aimais ça, même. Mais souvent, les hommes me touchaient pour… Disons qu’après quelques secondes, les mains glissaient sous mon pull.
Mais Isaac se contente de me dire qu’il comprend, avant de se reculer, ce qui me surprend et me fait pincer mes lèvres. C’était très avenant de sa part, s’il avait été l’un des connards avec qui j’étais déjà sortie, il en aurait profité pour m’emmener au fond du lit pour « me réconforter » et moi, j’aurais été trop bête ou trop en manque d’affection pour refuser.
Isaac reprend la parole, et il me laisse le choix. Mais moi, je déteste choisir, surtout sur des choses comme ça. Et franchement, si les choses avaient été différentes, j’aurais sans doute simplement dit que nous devrions repartir chacun de notre côté. Mais je me souvenais encore de maman, qui me serre les mains avec un regard pétillant, elle qui avait l’oeil éteint depuis plusieurs mois, en me disant que ce jeune homme serait parfait pour moi, que je serais heureuse avec lui, qu’elle en était convaincue.
Je me mords la lèvre et laisse planer un silence, avant de porter mon verre à mes lèvres et de me rappeler qu’il était vide. Un peu gênée, je le re-remplis et en propose à Isaac. Après avoir agi en fonction de sa réponse, je reprends une gorgée toujours en silence, pensive. Si maman y croyait… Peut être pouvais-je AU MOINS essayé. Alors, je prends mon courage à deux mains, un peu hésitante.*
« On peut… Essayer. Ca ne coûte rien d’essayer. Je veux dire, au moins physiquement, tu me plais, et de ce que je sais… Disons qu’on a pas l’air d’être complètement opposé dans nos façon de penser. Ca ne te dérange pas que je sois chanteuse chez les moldus et que je vive avec eux ? Et moi, je te plais ? Enfin, de ce que tu sais, ce qui est peu, mais bon… »
*Demandais-je déjà, pour commencer. Parce que, déjà, mon rôle de chanteuse reconnue en refroidissaient certains (mais rarement les mauvais), mais vivre chez les moldus n’aidaient pas. Et puis, de toute façon, encore une fois… Quand je commençais à trop parler, c’est simplement que je commençais à stresser…*
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Mar 20 Fév - 22:35
Quelque chose que je ne peux pas réparer
[ft. @"Adélaïde Flint"]
Un chat pas très partageur… est-ce qu’il s’agissait d’une forme de mise en garde de sa part ? Non cela ne semblait pas du tout être le genre d’Ady, elle plaisantait simplement, Isaac en était certain. Comme elle abrégeait ce sujet, il préféra ne pas relever ce qu’elle voulait dire, elle préférait certainement aller sur un autre sujet.
Ce fut le moment qu’il choisit pour entamer celui pour lequel il était venu. Peut-être était-ce un peu tôt, peut-être qu’ils auraient pu en parler en dînant. Mais en même temps, en démarrant maintenant, s’ils décidaient au moins de poursuivre amicalement, ils pourraient discuter le reste de la soirée et apprendre à se connaître.
La chanteuse se livra bien plus rapidement que prévu d’ailleurs. L’évocation de sa mère la laissait sans voix et Isaac ne se voyait pas rester sans rien faire à la regarder faire face à son deuil. La seule idée qu’il trouva fut cette étreinte, la main sur l’épaule il l’avait déjà fait, et là elle avait certainement besoin de plus que cela. La blonde ne se déroba pas, elle restait statique, ne l’attirant pas davantage mais ne le repoussant pas non plus. Le professeur estimait que c’était très bien ainsi et qu’elle en avait certainement besoin.
Devant lui, elle torturait quelque peu ses lèvres, certainement très gênée, autant qu’il l’était en arrivant. S’il était un peu plus détendu, la situation n’en restait pas moins celle de départ. Impossible de lui en vouloir d’être dans cet état. Elle se resservait un verre de vin et lui proposait un. En regardant son verre il constatait qu’il restait une gorgée et la terminait avant de le lui tendre. Puis, elle prenait la parole. Ady était prête à donner une chance à un quelque chose. Qu’est-ce que ce serait ? Ni l’un ni l’autre ne le savait, et elle se perdait en quelques phrases. Cela l’amusait qu’elle dise ainsi qu’il lui plaît. Il s’en sentait même flatté et un sourire se dessinait sur ses lèvres. Sa dernière question le fit à moitié s’étouffer avec la gorge de vin qu’il venait de prendre. Pourtant à son âge il était suffisamment mature pour savoir répondre. Ce n’était pas comme les adolescents qui étaient incapables d’admettre ce genre de compliment.
« Je suis ravi qu’on puisse avancer et encore plus ravi de savoir que je te plais, c’est très agréable à entendre. Pour les moldus, et bien… tu es comme tu es ? Je veux dire… » il prenait un instant pour s’assurer de la manière dont il allait le dire. « Si un jour nous nous aimons, alors je t’aimerai pour qui tu es. Et tu es une chanteuse qui vit chez les moldus. Tu ne dois pas changer parce que nous sommes fiancés. Alors non, ça ne me gêne pas. » Isaac prenait une nouvelle petite gorgée avant de la regarder dans les yeux. « Physiquement tu es une très belle femme oui, tu me plais. » déclarait il en posant son verre. « Est-ce que tu veux qu’on commande à manger ? Ou peut-être que tu as tout prévu ? »
Tout dans ce moment est gênant. En tout cas, pour moi. Ce n’est pas le genre de relation qu’on voit tout les jours, il faut bien l’admettre. Et si j’étais très mature sur beaucoup de sujets, enfin, sur tout ce qui touchait le boulot et le fait de vivre et laisser vivre, ce qui était déjà pas mal, ce n’était pas le cas sur mes relations, et même si j’avais tendance à me voiler la face… C’était difficile à nier. A 28 ans, et malgré le fait que je n’ai pas vraiment de difficulté sociale, un corps dans les normes de beauté et un statut plutôt « admirée », je n’avais jamais eu de relation qui avait duré plus de 6 mois. Ca voulait bien dire ce que ça voulait dire. J’aimais dire que ce n’était pas ma faute, jamais. Mais c’était se cacher derrière des excuses… Quoi que, c’était plutôt mon genre, de me planquer derrière des excuses à défaut de fuir.
Je soupire en me disant que tout ça n’était pas bien attrayant. Boarf, autant essayer, Isaac s’enfuirait aussi vite qu’il était venu quand il en aurait vu un peu plus, lui qui semblait sensible, délicat et mature.
C’est d’ailleurs avec un certain manque de maturité que je pouffe de rire quand il s’etouffe presque dans son verre de vin quand je lui demande de but en blanc si je lui plais. Après tout, c’est important, de se plaire physiquement dans une relation. Bon, d’accord, jusque là, on m’avait surtout plu physiquement, ou alors j’aimais un peu trop les bad boy, c’était une autre question. Mais j’étais du genre tactile, à venir chercher l’affection sous forme de câlins, de baisers ou de sexe. Alors si Isaac n’avait pas été beau, ou au moins attirant, ça aurait sans doute était compliqué. C’était sûrement très superficiel de penser comme ça, mais une relation, si elle ne devrait pas fonctionner QUE sur ça, avait une part importante dans l’aspect physique. Quand on avait pas les mêmes désirs ou les mêmes attentes, c’était compliqué. Même simplement entre une personne très tactile et une personne très pudique, par exemple. Mais Isaac ne semble pas avoir de soucis avec les gestes tendres, il m’avait déjà enlacée avant même de dire quoi que ce soit, par pure gentillesse (enfin, apparemment ?). Alors j’en déduisais qu’il n’était pas un grand timide incapable de câliner sa partenaire.
Je hoche la tête quand il me dit qu’il est ravi de tout ça, plus encore de savoir qu’il me plait, ce qui me rend un sourire malicieux et rieur.
Cependant la suite de sa phrase est étrange à entendre, et quand il a fini, je fais une petite moue en fronçant les sourcils.
C’est bizarre à dire, non ? Enfin, de toute façon, j’ai l’impression que pour le coup, on fait un peu tout à l’envers. Est-ce qu’on devrait se présenter, du coup ?
*avais-je dit en riant, même si, en réalité, ce n’était pas si idiot. Nous ne nous connaissions pas…*
« De toute façon, la musique est trop importante pour moi. Je ne compte pas changer… »
*Isaac prend une gorgée, comme pour se donner du courage, un peu comme moi plus tôt dans la discussion. Très belle femme, carrément. Ca m’arrache un sourire un peu fière et amusée.
Il demande ensuite si j’ai prévu quelque chose et je hoche la tête.*
« Le diner est prêt. Enfin, heureusement, il n’y a pas de vis-à-vis, je peux utiliser la magie pour cuisiner, je ne pense pas que je serais très adroite. En réalité, je n’ai pas souvent le temps de cuisiner pour moi, ou alors je préfère juste grignoter une salade. Et toi, alors ? Tu vis à Poudlard même ? Ou alors tu as un logement en dehors de l’école ? »
*Puisqu’il fallait essayer, autant apprendre à se connaître, non ? Et pour se connaître et bien… Il fallait poser des questions. Dans ma tête, je m’efforce de ne pas me concentrer sur l’idée que je parle à mon fiancé. C’est juste un homme charmant, devant moi, que je rencontre après s’être croisé il y a dix ans, voilà tout. Rien de plus. Et penser ça m’aide un peu à me détendre, pendant que je me lève et l’invite à me suivre jusqu’à la table déjà mise et que, d’un coup de baguette, je fais venir le plat et la bouteille de vin déjà pas loin d’être vide…*
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Mer 21 Fév - 10:59
Quelque chose que je ne peux pas réparer
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Recommencer de zéro leur histoire était impératif. Démarrer ainsi en étant fiancés sans avoir demandé leur avis et essayer d’aboutir à quelque chose n’était clairement pas le plus simple. Du point de vue d’Isaac l’idéal pour eux serait tenter de mettre de côté, d’oublier qu’ils sont fiancés et de voir ce que cela pouvait donner. S’ils avaient toujours ce fait là dans un coin de leur tête, alors une forme de pression serait toujours présente et c’était bien ce qu’il voulait qu’Ady comprenne : elle n’était obligée à absolument rien, elle ne devait se forcer à rien. Si même dès maintenant elle lui disait que physiquement cela ne le ferait pas, alors les fiançailles n’iraient pas plus loin. Pour autant, il n’abandonnerait pas complètement Adélaïde, rompre cet accord attirerait certainement autant les foudres sur elle que sur lui et ils devraient se serrer les coudes. Cependant, ce n’était pas le cas son ancienne camarade indiquait être prête à se lancer et même qu’il lui plaisait physiquement. Pourtant, Isaac n’était pas allé jusqu’à poser cette question, c’était venu naturellement pour la jeune femme de lui dire cela. Est-ce que l’alcool faisait déjà effet chez elle ? Loin de savoir qu’elle n’en était pas à son premier verre et qu’elle avait un peu d’avance. Alors qu’il se penchant en avant sur le canapé, le poing sur la bouche pour tenter de ne laisser échapper aucune goutte de vin, Ady pouffait de rire à ses côtés. La jeune femme avait l’air d’être très naturelle, de ne pas se poser trop de question. Pour le moment, cela plaisait à Isaac, il n’avait peut-être pas l’habitude que tout soit aussi direct mais cela changeait et si vraiment elle disait ainsi tout ce qu’elle avait en tête alors il n’y aurait entre eux aucun non-dit et c’était tant mieux. L’opinion d’Isaac rejoignait celle de la chanteuse sur le fait qu’il soit nécessaire de se plaire physiquement, du moins, lui voyait cela comme un tout. Il était nécessaire de se plaire que ce soit physiquement ou intérieurement. S’il ne ressentait rien en voyant le visage de sa partenaire alors ce serait bien trop dommage. Autant que quand ils parlent, il fallait qu’elle soit capable de le transporter. Isaac n’était pas complètement prude, si lorsqu’il s’agissait de venir toucher sa partenaire, la caresser, ou même aller plus loin, il ne ressentait pas de désir, alors il n’y aurait pas vraiment d’amour.
Le sourire qui s’affiche sur le visage de la jeune femme est tout bonnement magnifiquement, pour la première fois de la soirée il la sentait beaucoup plus à l’aise. Cette expression sur son visage semblait franche et c’était très agréable à voir.
« Oui… tu as raison, on va faire comme ça. »
Le professeur s’était probablement un peu perdu dans tout cela. Il essayait de prendre les rênes de la discussion mais elle était tellement délicate qu’il ne s’y prenait pas très habilement. Au moins, elle ne lui en tenait pas rigueur.
« Parfait, je ne compte pas non plus te demander d’arrêter, c’est certain. Un jour il faudra que je vienne te voir quand même ! »
Le compliment qu’il lui offrit entraîna un nouveau grand sourire sur le visage de la blonde. Il n’avait même pas essayé de faire mouche ou de la séduire outre mesure avec cette phrase, elle lui avait demandé ce qu’il pensait et il avait répondu. Même si elle avait fui le précédent rendez-vous, cette fois elle avait tout prévu, même le repas. La prochaine fois ce serait impératif que ce soit lui qui l’invite et lui prévoit une belle soirée.
« Merci à toi d’avoir tout prévu, c’est vraiment gentil de ta part. Et ne t’en fais pas, ce sera très bien, je ne suis certainement pas bien meilleur que toi. La prochaine fois on pourra essayer de cuisiner ensemble cela pourrait être amusant. » Isaac avait achevé sur un ton amusé. « Je vis à Poudlard oui, j’ai pu apprendre que les professeurs n’étaient pas extrêmement bien payés, bon je sais bien que je suis jeune mais… je n’ai pas les moyens de me payer un appartement à Londres. Et puis, je passe tout de même beaucoup de temps au Château alors autant vivre là-bas. »
D’ailleurs, ce serait peut-être difficile pour eux de se voir régulièrement. Il ne savait pas à quel point elle était mobile, néanmoins lui ne l’était pas beaucoup. D’autant plus que quand il était libre, le professeur accomplissait des missions pour l’Ordre, il faudrait voir comment ils pouvaient tous les deux concilier leurs emplois du temps.
« Et toi, comment ça se passe pour ton métier ? Tu voyage beaucoup ou bien tu es souvent ici ? »
Ady se levait et se dirigeait vers la table qui était déjà prête. Le plat arrivait tout seul, par magie, en même temps que la bouteille de vin. Ils avaient tout de même déjà bien bu de ce qu’il en voyait. Peut-être devraient-ils ralentir un peu s’ils voulaient continuer à maintenir des discussions un minimum sérieuse. D’autant plus qu’il n’avait pas vraiment prévu de dormir sur place et sortir trop alcoolisé pour rentrer à Poudlard pouvait s’avérer dangereux avec le Blood Circle qui rôdait. Il risquait de ne pas être suffisamment prudent.
*Se présenter, ce n’est pas si simple. Qu’est-ce qu’on devait dire ? Difficile d’engager la discussion comme avec quelqu’un que l’on rencontre pour la première fois. Il n’y a pas de « qu’est-ce que tu fais dans la vie » ou « et alors, ta famille ». Non, parce que je savais bien qu’il était prof à Poudlard, je connaissais au moins de nom sa famille, il savait que j’étais chanteuse, avait sûrement une vague idée de ma fratrie et de la situation familiale de loin. En tout cas, de mon côté, j’avais régulièrement des nouvelles par mon frère, qui me disait qu’il avait eu 31 ans, qu’il était largement temps de se marier et de faire plein de petits bébés sang-purs, et, en passant, d’arrêter de jouer à la saltimbanque, ça éviterait une bonne dose de honte à la famille.
Enfin bref, je ne savais pas trop par ou attraper le problème. Au moins, le premier point est clair : physiquement au moins, c’était au goût des deux côtés, c’est déjà ça de pris. Dans le cas contraire, ça n’aurait servi à rien d’insister, de toute façon. Quoi qu’il était possible que quelqu’un qui ne nous attirait pas plus que ça devienne attirant par sa personnalité. Mais il fallait tout de même un minimum, non ?
Enfin, l’aspect physique est validé, reste à voir pour le style de vie. La musique était tout pour moi. Si on me demandait de choisir entre la magie et la musique, je choisirais la musique sans hésitation. Je serais bien plus malheureuse sans musique que sans magie… Alors il ne valait mieux pas envisager quoi que ce soit avec quelqu’un à qui ça ne plairait pas. Mais il me dit même qu’il pourrait venir me voir.*
« Oui, quand même. Je t’enverrais mes prochaines dates, tu me diras laquelle te convient le plus, et je te réserverais une place, ou deux si tu veux venir avec un ami même. Oh et si tu veux, je dois avoir un ou deux de mes albums quelques part ici.»
*Avais-je donc proposé. Certaines de mes dates étaient complètes, mais il y avait toujours moyens de trouver une place ou deux pour des proches, si je faisais les yeux doux à ma manager. Du moins, probablement.
En continuant la soirée, il me remercie d’avoir tout prévu, et je hausse les épaules. C’est ce qu’on m’a appris, et je n’aurais même pas imaginé inviter quelqu’un et devoir voir sur place, du moins, pas pour la première fois, et pas pour un rendez-vous un minimum « formel ». Même si les choses se détendaient, ce n’était quand même pas juste un pote que j’invitais à l’appart et avec qui on verrait ce qu’on ferait. Et même si je n’appréciais pas plus cela, j’avais tout de même un certain nombre de choses qu’on m’avait inculqué en tant que sang-pur dont je ne me débarrasserais pas comme ça et qui, au quotidien, pouvait s’avérer utile en fin de compte.*
« C’est normal, et pas grand chose. Si tu veux, mais je te préviens, je suis plutôt du genre maladroite… »
*Et puis, il me parle de son habitation, et je hoche la tête. C’est vrai que Londres st réputé pour être une ville chère alors je fais une petite moue compatissante. Et puis, s’il était bien à Poudlard. Cela dit…*
« Ca ne sera pas très pratique pour se voir alors. Enfin, à part ici, ou dans le monde sorcier. J’évite de trop sortir chez les moldus pour des rends-vous galant, ça se retrouve vite sur internet on maîtrise rien. Ou alors, je modifie un peu mon apparence avec la magie. Les cheveux noir ça me va pas si mal ! »
*Avais-dit amusée et un peu pensive. Cela faisait tout de même quelques temps que ça ne m’était pas arrivé pour un rendez-vous. Ca m’arrivait parfois pour aller voir Leah, par exemple quand je n’avais ni le temps ni l’envie de me retrouver à enchaîner les selfies avec les fan… Enfin, bref. Isaac me pose une question cohérente et j’y réponds donc en finissant la bouteille de vin, remplissant équitablement nos deux verres.*
« C’est par période. Quand je suis en tournée, je ne suis pas souvent chez moi, je dors dans le tour bus ou dans un hôtel. Mais c’est entre deux et 6 mois tous les… Deux, trois ans peut être ? Selon la sortie de mes albums. En ce moment, on prépare la prochaine tournée, je devrais pas trop être chez moi au milieu de l’année, mais je serais sur Londres avant la fin de l’automne. Mais quand j’écris, que j’enregistre ou même que je suis en promo, je suis ici, en général. Et entre tout ça, je prends des vacances plus ou moins longues. Enfin, je dis ça, mais j’écris pas mal de chansons pendant mes vacances en général. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas aussi régulier que pour un prof ! »
*Avais-je dit en riant en apportant le plat, simplement du poulet avec des petits légumes du soleil et un peu de riz.*
« C’est pas grand chose, je voulais pas faire trop pompeux. J’espère que ça te plaira. »
*Je l’invite ensuite à commencer à manger en faisant de même, avant de reprendre la discussion.*
« Alors, moi c’est la musique, on avait compris. Mais toi, tu as des passions ? »
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Sam 24 Fév - 0:54
It’s time to have that discussion
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Faire des présentations alors qu’ils savaient déjà beaucoup de choses l’un de l’autre était-ce vraiment une bonne idée ? D’autant plus que finalement, même si cela datait de plus de dix ans auparavant, ils avaient déjà discuté une première fois. Lors de cette soirée il y avait probablement eu un peu d’alcool et probablement qu’ils s’étaient déjà légèrement livrés l’un à l’autre. Cependant y avait-il une meilleure idée ? S’il ne se lançaient pas par un angle ou un autre, ils resteraient bloqués dans ce malaise ambiant qui les coincerait.
Ady lui parlait de dates, il ne connaissait pas grand chose à son monde, à son activité. Le strict minimum qu’il avait pu apprendre au détour de conversations car il s’était tout de même un minimum renseigné au sujet de celle qui lui était fiancée. C’était certainement des concerts et qui l’amenaient à se déplacer dans le monde et à se produire devant des moldus.
« Avec plaisir oui, avec un ami… je ne sais pas si c’est une occasion de se voir est-ce qu’il ne vaut pas mieux que je vienne seul ? »
En même temps, cela aussi était délicat à évoquer, envisager un moment intime ou du moins rien qu’à deux sans imaginer davantage alors qu’ils n’étaient rien de très défini était difficile. Mais il valait mieux tout envisager, après tout ils s’étaient entendus sur le fait qu’ils se donnaient une chance.
« Mais … hum… Qu’est-ce qu’un album ? » demandait il en reprenant rapidement la parole. C’était le seul mot qu’il n’avait pas compris.
Un repas en tête à tête pour débuter, même si elle n’avait pas sorti les chandelles, cela sonnait tout de même comme un rendez-vous un minimum galant maintenant qu’ils s’étaient donné une direction.
« Oh tu sais ce n’est pas bien grave. Déjà tu l’as fait, rien que pour ça je suis sûr que ce sera bon. Tout cela part d’une bonne intention. »
Elle soulevait un point très important et auquel il avait déjà pensé. Entre sa résidence à Poudlard et elle qui voyageait régulièrement, il était certain que se voir ne serait pas quotidien, ni même hebdomadaire certainement. En même temps, était-il nécessaire qu’ils se voient aussi souvent dans un premier temps ? Difficile à dire, cette présente soirée déterminerait beaucoup de choses pour leur avenir.
« Oui, enfin, j’imagine que je peux recevoir de la visite, et je ne suis pas certain que beaucoup d’élèves te reconnaissent. Et puis je suis certain que si je questionne quelques collègues il doit bien y avoir des moyens pour te faire entrer sans que personne ne te vois. En tout cas, je serai curieux de te voir en brune ! Et on trouvera bien des moyens si … on en a envie. »
Au moment où il avait eu cette parole qui lui était venue en tête de prononcer ces quatre derniers mots, il s’était rendu compte que cela pouvait avoir une interprétation suggestive, ce qui n’était pas l’objectif initial. Néanmoins, l’allusion pouvait être amusante et défendre l’atmosphère en fonction de l’humour d’Ady.
La discussion partait surtout les occupations de sa fiancée qui lui expliquait ce qu’elle faisait avec des mots parfois incompréhensibles. Si maintenant il savait ce qu’était un album, ce n’était pas tellement le cas d’un tour bus. Bien qu’en interprétant la signification des deux mots, il avait plus ou moins une idée. À son tour il riait légèrement à sa dernière parole, bu une gorgée de vin, avant de répondre.
« En effet tu as un agenda bien rempli ! Tu arrives quand même à prendre du repos de temps en temps ? » c’était une plaisanterie, il sentait qu’elle était passionnée par ce qu’elle faisait. Dans ces cas-là le repos était superflux. « En tout cas si je comprends bien ce que tu fais, si tu fais une tournée pendant un été cela permettrait un voyage avec toi, ça laisse de belles perspectives ! »
Isaac lui souriait en levant son verre en mentionnant ces belles perspectives avant de se lever pour aider prendre le relai d’Ady qui venait d’apporter le plat et il commença à servir l’assiette de la jeune femme, lui laissant l’occasion de lui dire qu’elle était suffisamment servie puis, il se servait lui-même une légère portion. L’alcool ne creusait pas son appétit.
« Ne dévalorise pas ce que tu as fait. Il n’est pas nécessaire que ce soit pompeux, c’est très bien ! »
Il lui souriait en commençant à manger tranquillement, ce n’était évidemment pas de la grande gastronomie, cela changeait de la cuisine des elfes de maison à Poudlard, mais cela se mangeait sans difficultés et il pouvait sentir qu’elle avait fait des efforts ainsi qu’acheté des ingrédients de qualité.
« Sans trop de surprise j’aime beaucoup l’Histoire de notre monde, lire des récits, apprendre de nouvelles choses sur ce qui s’est passé. J’aime aussi raconter ce que je sais, surtout avec quelqu’un qui est intéressé et avec qui on peut échanger, qui pourrait aussi me raconter des histoires ou des anecdotes. De manière générale, je dirai que j’aime lire en fait. »
*Je pouvais parler de musique toute la soirée, mais mieux valait éviter de me lancer sur le sujet. J’étais tellement passionnée que cela pouvait devenir ennuyeux, et je le savais. J’avais déçu bon nombre d’hommes ou même de fan qui m’avait découverte comme une véritable « nerd de la musique », qui passe plus de temps à composer qu’à faire « des trucs cool ». La vie d’artiste n’était manifestement pas aussi glamour que certain l’imaginait. En tout cas, la mienne n’était pas faite d’évènement mondain, de tapis rouge, de shooting et d’interview sans arrêt. Je passais plus de temps au studio que devant les caméras, et personnellement, c’était que j’aimais. Les paillettes et l’admiration, ce n’était finalement qu’un bonus pas malvenu (la plupart du temps) à mes yeux.
Enfin, bref, malgré tout, il faut bien parler un peu de tout cela, ne serait-ce que pour qu’Isaac puisse se faire une idée de mon quotidien. Voilà pourquoi je lui propose donc une, et même deux places à l’un de mes concerts et je fais une petite moue quand il me demande s’il ne vaut pas mieux qu’il vienne seul.*
« Oh, tu peux. Mais je serais sur scène, au mieux, tu seras dans les coulisses, même si on voit mieux le show de devant. Mais les salles sont souvent remplis, et j’essaie toujours d’aller voir mes fans après le concert. Enfin, tu pourras toujours te poser dans mes loges, mais ça peut être ennuyant tout seul. C’est comme tu le sens, de toute façon. »
*Avais-je répondu. La réalité des faits était là : un concert n’était pas un moment reposant pour moi, tout au contraire même. Souvent, après un concert, je m’effondrais pour une longue nuit dès que l’énergie et l’euphorie retombait, parfois même dans le taxi qui me ramenait dans mes hôtels. Enfin, pas lorsque nous faisions des petits concerts plus intimistes, mais pour ma tournée, les scènes étaient plus grandes, la scénographie était très méticuleusement préparé et rarement de tout repos : ce n’était d’ailleurs que pour ça que j’essayais de rester en forme physiquement, pour pouvoir tenir le coup lors des concerts.
Et puis, sa question me fait sourire. Ah, oui, j’aurais presque oublié ! A force de vivre chez les moldus, on s’habitude à leur vocabulaire. Je récupère ma baguette et, à l’aide d’un accro, je récupère l’un de mes premiers album que je lève légèrement avant de lui tendre.*
« C’est ça. Un recueil de chanson du même artiste, souvent avec une esthétique précise pour l’album. Ca s’écoute avec une technologie moldus, mais en vérité, la plupart des gens écoutent ma musique là-dessus. »
*Avais-je dit en sortant mon téléphone pour lui montrer aussi.*
« Je te montrerais après le diner si tu veux ? »
*Et puis, j’ai un petit sourire amusé, avant de soupirer.*
« Tout ce vocabulaire est devenu tellement classique que j’oublie souvent que les sorciers n’utilisent pas tout ça. Alors qu’honnêtement, il y a des trucs vraiment pratique dans la technologie moldu. J’adore ma chouette, mais ce n’est clairement ni aussi fiable, ni aussi instantané que les trucs des moldus ! »
*Il est temps de commencer le repas et je me contente d’un sourire devant la répons d’Isaac, même si le fait de dire que ça part d’une bonne intention sous-entend que ça pourrait être mauvais, cette maladresse m’amuse, car je sais que ce n’est pas ce qu’il voulait dire. Avec un autre, j’aurais pu mal le prendre, mais je ne savais pas trop pourquoi ni comment, mais je savais que ce n’était absolument pas mal intentionné, justement, de dire tout ça. Au contraire, même.
Je lui demande ensuite son lieu de vie, et comment se croiser. Je suis amusée encore une fois par le début de sa réponse, et fais une petite moue un peu gênée en hochant la tête quant - sa conclusion. Je finis par reprendre, avec un petit sourire en coin.*
« Tu serais surpris. Ne serait-ce que chez les nés-moldus, certaines de mes chansons sont quand même pas mal connus. »
« Souvent, en fait ! Je gère mon agenda avec ma manager, et j’ai des périodes de rush, c’est vrai, mais j’ai aussi des moments complètement off. Mais oui, si tu veux venir pour quelques dates de la tournée, ça pourrait être fun. En plus, une de mes meilleures amies va m’accompagner en tant que pianiste ! »
*Affirmais-je vraiment excitée, comme une gamine qui va pouvoir partir en vacances avec sa copine. Mais c’était un peu ça avec, en prime, des concerts, summum de mon plaisir m^me si c’était éreintant.
Je hoche de nouveau simplement la tête pour sa réponse, et l’écoute parler de ce qu’il aime.*
« J’ai quelques bouquins qui sont des grosses références moldus, si tu es curieux. J’ai appelé mon chat d’après l’un de ces personnages d’ailleurs ! »
*En finissant mon assiette, je redresse la tête pour regarder Isaac, et je me dis qu’il ne m’était vraiment pas difficile d’imaginer une image du brun, un livre à la main, installé sur une couverture à la campagne, pendant que je sais avec ma guitare à jouer, chantonner, composer même peut être, pendant qu’Isaac m’interromprait parfois pour me parler de sa lecture… Moment de discussion qui s’achéverait avec ses lèvres sur les miennes… Et peut être même un peu plus.
Oops, était-ce l’alcool ? Voilà que je n’arrivais pas à sortir de ma tête une question très intime et pourtant capitale pour un couple : et au lit, qu’est-ce qu’il valait ? Je l’imagine très attentionné, plutôt romantique. Et après tous ces types qui n’y mettaient aucun sentiment et ne s’intéressaient qu’à leur propre plaisir, je devais l’admettre… L’idée de l’entraîner sous la couette était en train de germer dans mon esprit. Certes, je m’étais jurée de ne plus coucher le premier soir. Mais après 11 ans de fiançailles, on ne pouvait pas vraiment considérer ça comme le premier soir, ça ne comptait tout simplement pas ! Pas vrai ?*
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Dim 3 Mar - 0:42
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Si elle pouvait discourir pendant toute une soirée de sa passion, c’était également le cas d’Isaac. Bien entendu il était parfaitement capable aussi d’écouter, il appréciait même le faire. Aussi, peut-être qu’il pourrait être bon public à écouter Adélaïde lui parler de ce qu’elle faisait, de la manière dont elle le faisait. Après tout, si elle était une nerd dans son domaine, il l’était également. Il lui suffirait de parler avec passion et elle pourrait emmener le professeur avec elle. D’autant plus qu’il se faisait certainement moins d’idées que d’autres de ce que pouvait être la vie d’artiste, et surtout il ne jugerait pas le fait qu’elle n’ait pas une vie clichée du show-business. En fait, il y avait même bien plus de chances que cela lui plaise.
L’idée d’emmener quelqu’un pour aller la voir ne lui paraissait nécessairement être la meilleure, après tout s’ils devenaient à terme mari et femme, il préférerait probablement la retrouver pour un moment juste à deux, que ce soit un dîner comme présentement, ou toute autre activité de couple. Seulement elle semblait dire qu’il risquait de s’ennuyer à l’attendre et que ce serait moins intéressant comme spectacle.
« Je m’ennuie rarement seul tu sais… je n’ai besoin que d’un bon livre pour que le temps file à toute vitesse. Et puis, si nous venions à fonctionner tous les deux, t’attendre ne serait pas un problème. »
Isaac disait cela sérieusement et sincèrement. Il avait connu l’amour et il savait très bien que ce n’était pas du tout un problème d’attendre sa bien aimée après un spectacle, tout comme il avait déjà assisté à un de ceux-là. Son premier amour était danseuse étoile et il lui était même arrivé de lui faire la surprise d’aller la voir et de la retrouver après sa sortie. Finalement, son univers de spectacle ressemblait beaucoup à ce qu’il avait connu avec Saoirse, l’adaptation ne devrait pas être trop difficile. Attendre quelqu’un que l’on aime n’avait rien d’ennuyant. Ady fit en sorte d’attirer à elle ce qu’elle avait appelé un album et lui tendit alors une petit boîte carrée avec sa tête dessus, un titre et son nom. L’image n’était pas du tout animée comme pouvaient l’être les photos des sorciers, mais comme elle lui expliquait il parvenait à comprendre. Elle enchaînait en lui montrant un appareil plus petit encore avant de lui proposer de lui montrer tout cela. Isaac ne put s’empêcher de sourire en entendant cette proposition. Ady venait de se projeter à après le dîner et au passage elle lui proposait donc de rester un peu plus longtemps. C’était très plaisant pour lui puisque cela signifiait qu’elle l’appréciait sinon elle ne chercherait pas forcément à allonger cette soirée entre eux.
“Avec plaisir !” Répondait il sur un ton enjoué caractéristique de ce sentiment de joyeuseté à l’idée qu’ils s’apprécient l’un et l’autre. « Oh ne t’en fais pas je sais bien que je pourrais m’y intéresser, on a déjà essayé de m’initier, je ne suis pas fermé c’est juste que … bref. »
C’était juste qu’entre Saoirse et lui l’histoire s’était terminée et qu’ils n’avaient pas pu aller plus loin dans l’initiation au monde moldu. Mais ils n’étaient pas là pour parler de son ex. Cela faisait déjà deux fois qu’il y pensait alors que c’était terminé depuis plus de douze ans. En même temps, n’était-ce pas positif d’une certaine manière de penser à elle ? Cela signifiait peut-être que cela commençait à lui faire penser à cette relation passée ce qui se passait entre eux. Ou bien le vin le rendait un peu trop nostalgique, c’était une autre possibilité.
« Ah oui ? En même temps si tu es très connue cela n’a rien d’étonnant ! Imagine que je croise des élèves à tes concerts. » venait il répondre sur un ton amusé.
«Oh c’est trop bien que tu sois entourée avec des amies ! Je serai vraiment ravi que l’on puisse organiser ça. »
Le ton sur lequel elle avait répondu lui donnait réellement envie de la suivre, ce ton enjoué, excité donnait envie de la suivre même si cela démarrait le lendemain malgré ses obligations professionnelles qui l’en empêcherait.
« Je sens que l’on va avoir de nombreux sujets de discussion toi et moi. J’ai hâte de lire ça ! »
Il souriait, terminant également et plongeant son regard dans le sien. Elle était vraiment très jolie et la voir aussi souriante, enjouée et faire des plans cela lui plaisait énormément. D’une certaine manière c’était presque comme s’ils étaient déjà ensemble. C’était tout aussi naturel qu’avec Saoirse, l’entente entre eux allait conduire à une relation plus poussée. Définitivement, ces pensées envers elle ne pouvait que vouloir dire que cela pouvait fonctionner entre eux. Bien loin d’imaginer que de son côté la jeune femme avait des pensées bien moins romantiques.
« J’ai bien mangé, c’était bon Ady ! Merci encore ! »
Isaac lui souriait et entreprenait de l’aider à ranger que ce soit avec sa baguette ou en effectuant quelques allers retours à la cuisine. C’était simple comme repas mais tout bonnement parfait.
« Alors, tu voulais me montrer quelque chose ? » demandait il en se tournant vers elle avec un sourire.
*Sa réponse m’arrache un sourire. Cela ne le dérangeait pas e m’attendre ? Combien d’homme m’avait dit le contraire, ne supportant pas que je sois plus connu, plus riche ou plus occupé qu’eux ? Je n’étais pas idiote, je n’étais pas sortie qu’avec des hommes qui m’avait dit cela, mais la plupart en avait malgré tout parlé pour la rupture. Mais Isaac semblait sincère, quand il disait cela. Et je trouvais ça plutôt romantique. Mon coeur sensible de petite fille fleur bleu s’emballe. C’était ce genre de choses que je voulais, dont je rêvais. Ce garçon qui respecterait et même, aimerait, cet aspect de moi. Qui ne craignait pas pour sa virilité parce que ma vie était un peu folle, que j’étais admirée par beaucoup (même si j’avais parfois du mal à vraiment le réaliser), qu’il faudrait m’attendre et que ce ne serait pas moi qui serait à ses pieds prête à l’attendre des heures, des jours ou des semaines gentiment à la maison. Non, je ne serais jamais une épouse de sang-pur comme on l’attendait de moi et, de ce mariage organisé, c’était aussi l’une des choses que je craignais. Mais Isaac n’est pas comme j’aurais pu le croire. Bien sûr, je n’avais pas eu cette impression de lui lors de notre première discussion, mais nous n’étions que deux jeunes ados. Et même si la société évoluait et que les femmes pouvaient aussi avoir un travaille et ne pas se contenter d’attendre sagement son mari à la maison en s’occupant des enfants… Beaucoup de sang-pur attendaient cela de leur épouse.
Enfin, je n’ai rien à répondre à ses mots, alors je me contente d’un sourire appréciateur et un peu malicieux.
De toute façon, le sujet change, et le voilà qui me demande ce qu’est un album. Je vivais depuis si longtemps chez les moldus que j’avais presque oublié que ce genre de choses n’existaient même pas chez les sorciers ! D’ailleurs, il a particulièrement enjoué à l’idée que je lui montre mon travail après ce diner.*
« Oh une fois que tu as saisi le truc, ce n’est pas si compliqué. Je te montrerais. »
*Affirmais-je, pour conclure ce sujet.
Et puis, le sujet change encore et avec un petit geste exagérée et caricaturale, je lui affirme qu’au moins, chez les nés-moldus, je ne serais sûrement pas une complète inconnue !*
« Au Royaume-Unis, en tout cas, j’ai quelques chansons qui sont plutôt connu, même si tout le monde ne me connait pas moi, en général, on connait au moins une chanson. Et honnêtement, c’st tout ce qui m’importe. Je préfère qu’on écoute mes chansons plutôt qu’on me regarde la chanter ! »
*Je lui parle de la tournée avec l’excitation d’une gamine qui part en road trip avec des amis, et il me répond avec autant d’entrain, ce qui m’arrache un grand sourire.*
« Oui, même si c’est la première fois qu’elle vient. Je n’ai pas tant d’amis, je n’ai pas trop gardé de contact chez les sorciers et je n’ai pas trop le temps depuis que je suis ici. Mais ceux que j’ai, je les garde précieusement ! Moi aussi, je me noterais ça, pour voir quels sont ls dates que tu préfères, et aussi nos destinations. »
*Nous terminons le repas et je hoche la tête avec entrain, quand il me dit qu’on pourra avoir de nombreuses discussions sur la culture moldu.*
« Et on pourra même regarder ds films ! La première fois que j’en ai vu, j’aurais trouvé ça tellement chouette que je me suis demandé s’il n’y avait pas un peu de magie, mais pas du tout ! »
*Le repas s’achève et Isaac m’aide à tout débarrasser ce dont je le remercie et prends le sien pour le repas. Il me dit alors que j’avais quelque chose à lui montrer et je hoche la tête et l’invite à rejoindre le canapé de nouveau, pendant que j’allume la TV.*
« Ca sera mieux en grand écran. Ah, d’abord, je dois te prévenir. Je vais te montrer un clip, c’est une vidéo, des images en mouvements comme les photos sorcières mais en plus long, pour illustrer la musique. Ce que tu vas voir, c’est de l'acting, comme une pièce de théâtre, donc ce n’est vraiment pas la réalité. Je ne connais pas les personnes dans le clip, on s’est vu pour filmer et c’est tout, ce n’est pas bizarre, ok ? »
*Avais-je précisé, avant de m diriger vers YouTube à l’aide de la télécommande. Après hésitation, je me souviens qu’il avait dit être curieux de me voir brune.*
« Ah tiens ! Tu voulais me voir en brune, je vais te mettre celui-là ! »
*Avais-je donc simplement dit en m’asseyant à côté de lui dans le canapé en démarrant le clip de Wildest Dreams.*
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Dim 3 Mar - 19:48
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Isaac était un homme plutôt simple et surtout quand il était en relation, il pouvait être extrêmement attentionné et aimant. Ce n’était évidemment pas forcément naturel au départ de gérer le fait de savoir et entendre sa petite amie être acclamée, savoir que parmi la foule certains voulaient certainement prendre sa place. Mais tout cela était une question de confiance. Cela ne fut qu’un apprentissage de plus à ses yeux, apprendre à gérer ce public et cette jalousie sans avoir peur. Il pouvait passer des semaines sans voir Saoirse tout en sachant que chaque soir où presque elle était acclamée sans la jalouser. A quoi bon vouloir tout contrôler, Isaac était bien loin de tous ces anciens préceptes de sang-pur au grand dam de ses parents. Eux certainement qu’ils préféreraient savoir que la femme de leur fils est au foyer à élever leurs enfants. Lui bien au contraire préférait la savoir épanouie, heureuse, et surtout autonome. Ce n’était pas sa conception de l’amour que d’avoir une femme au foyer qui attends son mari tous les soirs.
Il n’allait tout de même pas lui expliquer qu’il l’avait déjà fait auparavant attendre une artiste qui se produisait sur scène, vivre de cette distance du fait des voyages, ce serait très malvenu pour ce premier rendez-vous. En apprenant à se connaître au fur et à mesure peut-être qu’ils évoqueraient leur passé, pour le moment, il se contentait de ce sourire qu’elle lui offrait qui lui fit en faire autant.
“Merci !” fit-il face à l’envie sincère d’Adélaïde que de l’initier à toutes ces technologies dont il n’avait pas tellement connaissances. D’autant plus que douze ans auparavant il en existait tout de même moins.
“Alors cela veut dire que si ta chanson passe dans un bar moldu, la plupart la connaissent ? C’est impressionnant !”
En tout cas, c’était très mature de la part de la chanteuse de l’entendre dire qu’elle préférait largement que son art soit connu plutôt qu’elle-même. Elle ne courrait pas après la reconnaissance du public, c’était fort appréciable.
“Tu as bien raison de les garder, moi aussi j’ai retrouvé une amie d’enfance en venant étudier à Poudlard. C’est super agréable de travailler avec quelqu’un que l’on apprécie et connaît depuis longtemps. Pour les dates c’est plutôt simple avec un professeur, les vacances scolaires sont les moments où je peux me libérer.” terminait-il sur un ton amusé. C’était tout de même quelque peu contraignant, cela enlevait quelques libertés mais ils arriveraient bien à s’arranger. Une fois encore, ils semblaient se projeter ensemble dans le futur, c’était presque invraisemblable après la fuite commune de toutes ces années.
“Des films ? Alors ça non plus je ne sais pas ce que c’est mais si cela paraît magique j’ai hâte de découvrir !”
Une nouvelle projection qui cette fois-ci venait pleinement de la jeune femme. Isaac sentait son coeur qui s’accélérait légèrement. L’évolution de cette soirée lui plaisait beaucoup. Adélaïde l’emmenait au salon où un rectangle noir était posé sur un meuble qui d’un seul coup s’illumina, faisant comprendre à Isaac que cela ressemblait à toutes ces choses qui projetent des images allumées dans le centre de Londres.
“C’est ce qu’on appelle un écran ?” questionnait-il en regardant avec intérêt.
Ils s’étaient assis l’un à côté de l’autre, plutôt près tout de même compte tenu du fait qu’ils n’étaient pas vraiment ensemble à la base. Avec l’alcool qui jouait, il hésitait presque à passer un bras juste au-dessus d’elle comme s’il l’entourait. Innocemment, il vint le faire, ne touchant pas vraiment la jeune femme, plutôt comme une ouverture à un rapprochement.Pendant ce temps elle lui avait décrit ce qu’elle s’apprêtait à lui montrer, confirmant qu’il s’agissait d’un écran. Il ne comprenait pas tellement pourquoi elle le prévenait à ce point qu’il allait voir des acteurs jouer. Les images défilaient devant ses yeux littéralement comme des photos sorcières sauf que c’était même encore plus impressionnant, comme si toutes ces photos défilaient les unes après les autres. Un animal, des objets inconnus et puis… Adélaïde en brune ! Cela lui allait si bien… Puis…elle embrassait un homme. Et alors il comprenait mieux pourquoi elle avait tant insister sur le fait qu’il s’agissait d’acteurs.
“Alors… ça pourrait être nous peut-être ?” lançait-il à Adélaïde en les voyant ainsi, comme si pour les prochains clips elle pouvait le prendre lui, si leur relation fonctionnait. Seulement, il ne s’attendait pas à ce qu’après les étreintes et les couchers de soleil ensemble, elle et l’acteur soient dans un lit en petite tenue. Une scène plutôt suggestive. D’un seul coup il se trouvait gêné étant donné qu’elle devait bien savoir ce qu’était la suite de ces images.
*Si je comprenais que l’on cherche à vivre de sa passion, que ce soit le théâtre pour les acteurs, la chanson, la musique, le dessin, peu importait, il y avait une chose que je ne saisissais pas. Certains cherchaient juste la célébrité. A admirer, glorifier, même si ce n’était pas forcément pour les bonnes raisons.
Peut être était-ce à cause de mon privilège de sang-pur qui m’avait valu beaucoup de regard d’admiration sans plus de raison que ma naissance, mais je n’y voyais strictement aucun intérêt. J’aimais qu’on m’apprécie, qu’on m’admire même pour ma musique. Car ce n’était pas tant moi que ce que je créais que l’on aimait, et cela m’allait très bien. Alors, oui, j’avais toujours eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi on pouvait me reprocher ma célébrité, ou l’envier alors même que l’on aimait pas spécialement la musique ou une activité qui demandait à être sur le devant de la scène.
Enfin, tant qu’Isaac ne me demandait pas de quitter ma scène et ma musique, c’était déjà signe que l’on pouvait au moins nvisager d’essayer quelque chose. Et cette pensée m’étonne, moi qui craignait tant de me reprocher de cet homme là. Une part de moi, au fond, ne peut s’empêcher d’y apercevoir l’espoir de ce dont maman m’avait déjà parlé. De l’amour, du vrai, celui qui est fait pour vous. Peut être avait-elle vu en Isaac quelque chose que jeu n’avais pas eu la maturité de voir à l’époque ? En tout cas… Peut être que cela vaudrait le coup d’essayer, non ? De toute façon, au moins, comme ça, nous serons fixé.
Je hoche la tête quand il me remercie pour ma proposition, et je me dis que cela pourrait être amusant. Il faudrait juste que je me not de lui acheter un smartphone, juste pour le voir galérer au début et, peut être aussi, d’échanger plus rapidement quand je ne serais pas chez moi et qu’il sera à Poudlard. Ce sera plus simple, en tout cas, c’est certain.
Je hausse les épaules modestement avec un petit sourire, avant de hocher la tête.*
« Pas toutes, j’en ai écrit beaucoup en 7 ans de carrière, presque 8 même. Mais certaines sont pas mal connu ici en tout cas. On peut voir les chiffres grâce à la technologie, et il y a plusieurs centaine de milliers d’écoute sur certaines de mes chansons. »
*Modestement, je ne précise pas qu’il y en a même quelques unes qui avaient dépassés le millions de vues. De toute façon, Isaac ne connaissant pas YouTube, ça ne me paraissait pas nécéssaire. C’était déjà assez impressionnant comme ça.*
Oui, c’est vrai que ce sera facile à repérer. C’est plutôt pratique.
*Je ne le dis pas, mais je pense que je pourrais maintenant me pencher sur le sujet pour mes prochaines pauses, histoire de s’organiser un peu. Après tout, si je voulais nous donner une chance, une vraie chance, comme l’aurait voulu maman, je devais aussi y mettre un peu du mien. De toute façon, l’amour doit se gagner, non ?
C’est d’ailleurs pour ça que je parle de film. Je me dis que ça parait intéressant pour lui, et d’ailleurs, il a l’air curieux. C’est une bonne chose, j’aimais les gens curieux, ils avaient sans doute de biens meilleurs sujets de discussions.
Mais le temps passe, et il est maintenant temps de lui montrer mes clips. Puisqu’il avait mentionné l’envie de me voir en brune, je lui montre un précis, non sans lui préciser que rien n’est vrai. Il comprend vite, et après avoir glissé son bras derrière moi, me dit que ça pourrait être nous. Je souris amusée, un pu malicieuse, en sachant ce qui vient ensuite. Et d’ailleurs, peu avant que la scène dans le lit apparaisse, je murmure : *
« Ca pourrait être nous.. »
*Confirmais-je, abec un sourire amusée, en me rapprochant de lui pour me glisser sous son bras, contre son torse, laissant l’imagine du lit en petite tenue passé, et au moment de la scène de baiser un peu plus intense, je tourne la tête vers Le Brun et murmure : *
Tu devrais peut être m’embrasser, pour commencer. Tu sais, juste pour vérifier qu’il y a l’étincelle. C’est important de le vérifier. Et puis, tu as dit que ça pourrait être nous.
*Avais-je dit en me redressant pour mettre mon visage à hauteur du sien avec un sourire entendu, même si je lui cachais maintenant l’écran.*
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Lun 4 Mar - 11:57
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La célébrité, Isaac s’en fichait complètement, au-delà même de la célébrité, c’était la renommée dont il se fichait. Certes, il admirait son grand-père pour ses combats héroïques pour l’Ordre du Phénix, et depuis le nom des Prewett était plutôt bien vu, mais pour l’héritier de la famille, ce n’était pas ce qui importait du tout. Le plus important à ses yeux était de faire ce que l’on jugeait bon, faire ce que l’on aime, et pour lui actuellement cela passait par transmettre aux élèves de Poudlard son savoir et travailler pour l’Ordre pour contribuer au bien-être des sorciers. Si pour celle qui était à ses côtés il s’agissait de chanter, d’écrire, de composer et de voyager pour offrir son spectacle aux gens, alors pourquoi l’en empêcher ? Si elle était épanouie, leur couple s’il aboutissait n’en serait que plus heureux. La conclusion était celle-ci, aux yeux du Professeur d’Histoire de la Magie, ce qui était le plus importait était d’être heureux et épanoui. Chercher à changer quelqu’un n’avait jamais rien de bon et cette vision de la femme au foyer était beaucoup trop réductrice. Pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas être plus accomplies qu’un homme ? En allant chercher plus loin, cela pourrait même ces derniers qui resteraient au foyer. Un autre point de vue que ne partageaient pas les parents d’Isaac.
Adélaïde lui évoquait son succès, expliquant que le chiffre de ses écoutes atteignait les centaines de milliers, c’était extrêmement impressionnant. Même s’il n’y connaissait pas beaucoup, il pouvait parfaitement se rendre compte de ce que cela représentait. S’il faisait un comparatif, cela signifiait un livre aux centaines de milliers de lecteurs ou encore des centaines de milliers de clients pour son ancienne librairie. Et peu importe lequel dans lequel il le tournait, cela poussait au respect.
« Tu dois vraiment être talentueuse ! Des centaines de milliers, c’est vraiment fou ! Et en concert il y autant de gens qui viennent te voir ? » demandait-il sur un ton curieux. « Il faudra que tu me chantes une de tes chansons rien que pour moi quand tu en auras envie. »
Ce serait tout de même dommage de se priver de ce privilège que serait le fait de l’écouter chanter alors qu’ils n’étaient rien que tous les deux. Il n’allait pas lui demander cela dès ce soir-là, elle n’avait peut-être même pas envie de chanter.
« Aussi pratique que contraignant… » répondait-il sur un ton légèrement gêné. « Cela empêche quelques folies comme le fait de partir quelques jours n’importe où en vacances rien qu’à deux. » suggérait-il comme idée en se demandant au passage si elle apprécierait cela.
En même temps, serait-elle suffisamment disponible pour partir ainsi sur un coup de tête rien qu’à deux dans un chalet à la montagne ou bien sur une île pour lézarder à la plage. A la fois il ne savait pas ce qui lui plaisait le plus ni si elle le pouvait, ce serait l’occasion d’en savoir plus sur sa fiancée.
A défaut de l’entendre chanter en direct, il allait pour la première fois l’entendre comme ses auditeurs pouvaient l’écouter. Avec en prime un clip vidéo qui consistait en un enchaînement de photos qu’elle lui avait dit. En vérité, c’était même encore plus passionnant à regarder que cela. Isaac était impressionné par ce que les moldus avaient été capable de produire. Lorsqu’il avait vu Adélaïde en brune, son regard était rapidement passé sur la vraie qu’il avait à côté de lui, cela faisait tout de même quelque peu bizarre mais elle était vraiment très jolie… Son bras ne fut pas repoussé et même au contraire, lorsqu’il suggérait l’idée qu’ils pouvaient reproduire ce qui venait de se passer, elle confirmait avant de se rapprocher de lui. Quelque peu emporté par l’alcool, son bras venait un peu mieux l’entourer et la caler contre lui, posant sa main sur son épaule. Ce fut à ce moment-là que les images de la chanteuse en petite tenue sur le lit avec cet homme apparaissaient. Décidément entre eux rien ne se faisait dans le bon ordre. Avant même qu’ils ne soient allés un peu plus loin dans les étapes d’un couple, il avait l’image d’elle en petite tenue devant ses yeux alors qu’elle venait de se rapprocher de lui. Ce serait mentir que de dire que l’image n’était pas attrayante et lui donnait pas un peu chaud entre la proximité et l’alcool. Un nouveau baiser s’entame, bien plus endiablé et à ce moment la véritable Adélaïde apparaissait dans son champ de vision lui proposant de l’embrasser. Ils étaient si proche, son sourire était si beau, si attrayant... Sans prononcer un mot, Isaac vint entourer la jeune femme de ses deux bras, posant ses mains au creux de son dos avant d’avancer son visage pour déposer ses lèvres sur celles de sa fiancée pour la tout première fois. Un baiser passionné s’entamait à l’initiative de Professeur qui remontait une main le long du dos de la jeune femme pour effleurer sa nuque et ses cheveux.
*Talentueuse ? Peut être. Je ne savais pas si on pouvait dire cela, puisque ce que je mettais dans mes chansons, c’était une partie de moi, de mes émotions, mes histoires, mon vécu. Cela parlait et plaisait. Mais même si ce n’avait pas été le cas, que mes chansons ne plaisaient pas, est-ce que cela voudrait dire pour autant que je n’étais pas talentueuse ? Certains ne perçaient jamais en faisant de la très bonne musique. J’étais chanceuse autant que douée, j’en étais intimement convaincue. Mais je me contente de répondre à ce compliment par un sourire. Il me demande cependant s’il y a autant de gens qui viennent et je hoche la tête.
Oui, toutes mes dates sont complètes, je ne fais pas vraiment de petite salle, donc…
*Je ne sais plus trop combien de personnes en tout, déjà parce que je n’aimais pas vraiment savoir. De toute façon, je ne voyais presque pas, avec toute la lumière. Mes régisseurs lumière aimaient me dire que si je n’étais pas aveuglé, je n’étais pas dans la lumière et donc, mal placé. Enfin, pour le reste, je hausse les épaules, avant de rire.*
« Ne fais pas de demande que tu pourrais regretter. Je joue et je chante souvent, trop aux goûts de certains. J’aime tellement ça que je pourrais systématiquement avoir une guitare dans les mains à la moindre seconde d’inoccupation. »
*L’avais-je prévenu. Bientôt, il en aura marre, sans doute, de m’entendre chanter ou jouer, autant en profiter tant que ce n’était pas encore le cas de toute façon.
Et puis, au sujet des vacances, je hausse encore les épaules.*
« On peut partir sur un weekend. Ou pendant les vacances scolaires, sur un coup de tête aussi. De toute façon, il n’y a pas beaucoup de métier où l’emploi du temps est vraiment aussi flexible que le mien en période tranquille. Bon, pas en période de rush, comme pour la sortie d’un album ou une tournée mais… Sinon bon. »
*Ce n’est pas grave. De toute façon, j’avais l’habitude, d’être celle qui avait un emploi du temps un peu spécial, avec des semaines ou des mois sans une seule minutes à moi, et d’autres où j’avais tout le temps du monde.
Bref. Il est temps justement de lui montrer un peu mon travail. Et pour ce faire, quoi de mieux qu’un clip ? Pour répondre à sa curiosité sur ma couleur de cheveux, je choisis l’un d’entre eux en particulier. Sa remarque m’arrache un sourire, quand il dit qu’il pourrait prendre la place du jeune homme pour les prochains clips… Sans savoir ce qui va suivre. Mais moi, je le sais. Voilà pourquoi, en me lovant contre lui, je répète ses mots. Et puis, je me redresse, lui laissant juste le temps de voir tout ce qu’il avait à voir, j me mets à sa hauteur, et lui suggère que, pour ce faire, il pourrait commencer par un baiser.
Et Isaac ne se fait pas prier. Mieux, même. Il m’enlace tendrement, posant ses lèvres sur les miennes. Elles sont douces et chaudes, elles ont un goût léger de vin, légèrement sucrée. Je glisse une main dans ses cheveux, l’autre dans son dos, pour le rapprocher de moi, tandis que la musique continue à se jouer en fond. Les mains d’Isaac explore chastement mon dos jusqu’à ma nuque, avant de caresser mes cheveux.
Le baiser continue, encore et encore. Il est langoureux, passionnée, et pourtant assez tendre, pas bestial. C’est étrange, pour quelqu’un que je connaissais si peu. Mais c’est terriblement agréable et, désormais, ces idées que j’avais eu avant la fin du repas semble prendre forme. Aurais-je la réponse à mes questions ce soir ? Je l’espérais. J’en avais envie. Et il me semblait qu’Isaac aussi. Alors, doucement, mes lèvres glissent de ses joues à son oreille que je viens mordiller, avant de murmurer : *
« Isaac, j’ai envie de toi. Qu’est-ce que tu penserais que… Ce soit nous ? »
*Demandais-je avec un sourire amusé en me redressant vers lui, jouant avec ce qu’il venait de dire encore, un sourire aux lèvres, tandis qu’une autre de mes chansons commencent en fond, sans que je ne l’écoute, en glissant mes mains contre sa chemise, n’attendant que son accord pour en retirer les boutons et lui enlever comme il fallait tant que j’en avais encore la patience. Ah, l’alcool était vraiment la pire ennemie de cette résolution de ne pas coucher le premier soir, ça, c’était certain…*
I've always felt music is the only way to give an instantaneous moment the feel of slow motion.
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Lun 4 Mar - 19:45
It’s time to have that discussion
[ft. @"Adélaïde Flint"]
Des dates complètes qui ne se déroulaient pas dans des petites salles, des centaines de milliers d’écoutes. Si Adélaïde ne cherchait pas la célébrité, elle l’avait pourtant. Maintenant qu’il y pensait, il était même surpris d’avoir pu entrer si facilement chez elle, qu’il n’ait pas repéré de journalistes ou de groupies à l’entrée de l’immeuble. Quand il vivait et travaillait à Londres, il se souvenait de ces foules qui se déplaçaient quand une star moldue passait dans la rue, il se souvenait aussi de ces gens avec leurs immenses appareils photos qui suivaient des gens, attendaient devant des cafés ou des habitations. Heureusement, elle n’avait pas l’air de subir cela où elle résidait, c’était déjà cela. De plus, cette fois-ci il ne saurait vraiment pas comment gérer la situation ni comment il réagirait. Il en va pas de la vie privée après tout.
Il ne répondait rien et se contentait de montrer qu’il avait compris. De toutes manières, ils enchaînaient déjà sur un autre sujet. Celui d’Ady qui pousserait la chanson rien que pour lui dans cet appartement. Mais apparemment, il ne valait mieux pas de ce qu’elle disait. Cela eu le don de faire rire légèrement Isaac.
“Lire au gré de ta voix, c’est une expérience à tenter !” plaisantait-il. “C’est ta passion après tout, quand je suis inoccupé moi en général je prends un bouquin alors tu sais, je ne jugerai pas.” finissait-il en riant à nouveau légèrement.
Cela ferait un peu d’animation dans sa vie. Au lieu du feu de cheminée qui crépitait à ses côtés lors de ses lectures, ce serait la voix et les instruments de sa fiancée qui se feraient entendre. Cela ne sonnait pas du tout comme une torture présenté ainsi, bien au contraire, l’image qu’il projetait dans sa tête lui plaisait.
“Je vois, cela nous laisse tout de même des opportunités pour parcourir le monde rien que tous les deux si on en a envie. Et tu serais plutôt plage ou montagne ?”
C’était souvent le débat qui animait le plus. De son côté Isaac appréciait les deux, ce n’était même pas du tout pareil en fait. Les comparer n’était pas vraiment judicieux à ses yeux.
Cette discussion laissait rapidement place à une démonstration du travail de chanteuse qu’elle effectuait. Avait-elle choisi ce clip exprès ? Pour le moment la question ne lui était pas encore venue en tête. Néanmoins, tout s’était très vite accéléré lorsque les images avaient commencé à défiler. Ady s’était rapprochée de lui jusqu’à se coller avant de lui proposer de s’embrasser. Comment refuser après ce qu’il venait de voir, Adélaïde était une femme magnifique la voir en nuisette puis la proposition alors qu’il avait bu quelques verres. Ce fut impossible pour lui de ne pas donner suite. D’autant plus que c’était la meilleure issue possible à cette soirée. Il n’avait probablement même pas envisagé que cela puisse aller aussi loin entre eux pour ce premier rendez-vous. Derrière eux la musique continuait, tout comme le clip et pourtant ils n’y prêtaient plus tellement attention. La jeune femme avait prolongé le baiser encore et encore, c’était aussi tendre que passionné. Isaac laissait aller toutes les émotions ressenties au cours de la soirée, les quelques sentiments que leurs discussions avaient pu éveiller revenaient à son esprit tandis qu’ils s’offraient l’un à l’autre. Ce baiser fut extrêmement agréable, tous deux en avaient profondément envie apparemment.
Ce quoi il ne s’attendit fut à ce que cette envie se transforme du tout au tout. Le petit mordillement à son oreille le fit frissonner tandis qu’elle lui avouait avoir…envie de lui ?! Cela dépassait complètement tout ce qu’il aurait pu prévoir, même avec un peu d’alcool il s’en rendait compte. Lui qui ne faisait pas vraiment cela le premier soir se surprenait à en avoir envie, peut-être même très envie. Ce baiser avait éveillé en lui la chaleur, il se souvenait alors de cette image d’elle en petite tenue, elle avait prononcé son prénom avant de prononcer ces mots…
“Ce sera nous.” répondait-il avec entrain.
Ce sourire était dévastateur, irrésistible, le professeur abaissait toutes ses barrières. Après tout ils étaient fiancés depuis plus de dix ans, il était temps d’avancer. Peut-être qu’ils grillaient quelques étapes au passage, cependant ils étaient deux adultes responsables qui en avaient envie alors pourquoi se priver. Déjà, avant même d’avoir eu son accord elle avait commencé à jouer avec ses boutons signe de ce qu’elle voulait. Ce fut au tour d’Isaac de venir nicher son visage dans le cou de sa fiancée pour venir déposer quelques baisers chauds au creux de celui-ci avant de remonter le long de sa mâchoire jusqu’à quelques centimètres de ses lèvres. Ses yeux vinrent chercher les siens avant de venir capturer à nouveau ces douces lèvres qui avaient probablement autant goût de vin que les siennes. Ses mains entamaient des mouvements bien moins chastes que précédemment, voguant sur le corps de sa partenaire, à la découverte de celui-ci.
*Sa remarque me fait sourire, d’un immense sourire, presque d’une oreille à l’autre. Après tout, n’avais-je songé à cette scène moi-même ?
« Oui, c’est à tenter. »
*Murmurais-je donc tout simplement m contentais-je de répondre en glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Oui, je pouvais facilement l’imaginer. Isaac dans un fauteuil, moi sur le soleil, la cheminée crépitant dans un coin, l’atmosphère empli d’accord et de début de chanson.
Et puis, je lui affirme qu’il y aura toujours des opportunités pour voyager ensemble, et je suis contente d’ailleurs qu’il y pense. J’aimais bien voyager, découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles personnes. C’était inspirant de sortir de sa routine, de découvrir de nouvelles choses, et j’aimais ça. Mais sa question, en revanche, tiens plus de la colle que de la couleur du cheval blanc d’Henri IV.*
« Difficile à dire. Ca dépend de l’humeur, j’imagine. J’adore l’eau, alors j’aime beaucoup faire un peu de nage avec un masque et un tuba dans les océans paradisiaques, mais rentrer se poser dans un chalet, à côté de la cheminée, après une bonne balade dans la neige ou quelques pistes de ski, ça me paraît aussi tentant. Autant que de changer de pays pour rencontrer d’autres personnes, voir d’autres cultures… En fait, j’aime de tout, tant que ça me change de ma routine. Quoi que, même de façon routinière, j’aime bien me poser devant une source de chaleur avec une guitare après une promenade, même sans chalet et sans neige ! Et toi, alors ?»
*Avais-je alors répondu, un peu amusée, en me demandant ce que lui pouvait bien préférer. Sur ce, le repas s’achève, et il est temps de passer sur le canapé.
Et sur ce canapé, l’ambiance se réchauffe très vite. Si on me l’avait dit, je n’y aurais pas cru. Pourtant, j’avais vraiment envie d’Isaac. Peut être que les verres de vins aidaient, et ne parlons même pas de ce qu’il avait pu me dire qui me donnait une perspective très… Attrayante. Alors oui, j’avais envie de lui, j’étais curieuse de voir ce qu’il valait sous les draps. Après tout, même si ça ne faisait pas tout, un peu d’alchimie au lit aidait quand même beaucoup un couple.
Et puis, ce baiser n’avait rien de chaste et sage… Et je n’avais pas envie de m’arrêter là. Depuis combien de temps n’avais-je rien fait ? Trop pour quelqu’un avec une libido comme la mienne. Surtout quand mon dernier flirt s’était finalement achevé plutôt en amitié qu’en relation, sans aller vraiment trop loin.
Alors je prends les devants. Gentil comme il avait l’air d’être, je craignais qu’il s’arrête chastement malgré l’envie, par convention, ou pour ne pas presser les choses. Mais si nous avions tous les deux envies, où était le mal ? Nul part.
C’est ce que je devine quand il me répond clairement qu’il le souhaite autant que moi, ce qui m’arrache un sourire, entre l’excitation et l’amusement. Ilvient loger son visage au creux de mon cou et ses lèvres conte ma peau m’arrache des soupirs d’excitation. Mon corps commence à se réchauffer, j’ai chaud. Et j’ai hâte de retirer tous ces vêtements. Alors, pendant qu’il m’embrasse, je me recule en l’attirant, tirant sur sa chemise pour qu’il se lève comme moi et me suive. Je recule avec un peu de maladresse : Isaac est plus grand que moi, et je dois entourer sa nuque de mes bras pour continuer à l’embrasser en le menant presque à tâtons au travers de ma grande pièce à vivre. Ce faisant, je viens doucement déboutonner sa chemise, en souriant sous ses lèvres lorsqu’elle s’ouvre entièrement, parfaitement dans le timing, puisque nous arrivons enfin à la porte de ma chambre… Porte que je viens ouvrir de nouveau à tâtons, avant de m’engouffrer à l’intérieur tout en retirant sa chemise que je balance sur le sol de ma chambre sans y faire plus attention.*
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Lun 4 Mar - 23:24
It’s time to have that discussion
[ft. @"Adélaïde Flint"]
Entre Isaac et Adélaïde, la complicité s’installait petit à petit. Cette idée de la jeune femme chantant et lui qui lisait non loin d’elle près d’un feu de cheminée faisant autant écho chez l’un que chez l’autre. Avant d’arriver chez elle, il se posait encore tout un tas de questions. Pourtant, ils étaient en train de dîner en discutant comme s’ils étaient amis depuis longtemps. La connexion se faisait petit à petit, surtout quand il faisait le parallèle avec son premier amour, cela lui donnait la sensation de le revivre, de le voir se raviver en quelque sorte. Ces braises presque totalement éteintes qui petit à petit rougeoyaient. Un sourire se dessinait sur les lèvres du jeune homme en l’entendant confirmer qu’il faudrait tenter l’expérience. Vint ensuite le débat entre la montagne et la plage. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui en dise autant mais c’était très intéressant, il faudrait qu’il le garde bien à l’esprit si elle acceptait vraiment qu’ils se revoient. Une fois encore, leurs goûts et points de vie semblaient se rejoindre, ils aimaient vraiment plus ou les mêmes choses. Encore que, Isaac préférait peut-être lézarder au soleil que nager, néanmoins, aux côtés d’Ady, il accepterait volontiers de se faire emmener.
« Lire sur une plage où à la montagne ça a chacun ses côtés agréables. Je sais qu’il y a des endroits où on peut se balader avec des paysages magnifiques près de plages, aussi magnifiques que dans la montagne. Chaque destination a ses bons côtés et il ne faut les opposer. L’idéal est de profiter des deux. »
Sur le canapé, ils ne mirent que quelques minutes avant que cela ne dégénère, et encore, quelques minutes était peut-être même généreux. A peine avait-il passé son bras autour d’elle, le premier contact se faisait avant que ce ne soit le premier baiser. Comment ? Lui-même ne serait même pas certain de savoir l’expliquer, c’était arrivé d’un seul coup, tellement naturellement que d’en était tout bonnement parfait.
Isaac avait bien chaud désormais, cette image d’Ady ne cessait d’apparaître quand il fermait ses yeux pour l’embrasser, n’arrangeant en rien à la chaleur que lui procurait sa proximité et ses gestes. Ce petit mordillement avait achevé de lui passer toutes envie de résister. La différence entre eux résidant dans le fait qu’il avait purement envie d’elle, sans même vouloir particulièrement la tester. De toutes manières, si ce n’était pas Adélaïde qui avait prononcé ces mots, ils ne seraient pas là Isaac aurait été bien trop chaste pour aller aussi loin dès le premier soir, se disant qu’il valait mieux donner du temps à la jeune femme.
Au lieu de cela, la voilà en train de soupirer d’excitation sous ses l’effet de ses lèvres chaudes. La voilà qui commence à le tirer pour le pousser à se lever et l’attirer avec elle. Très rapidement il comprenait où ils se rendaient, et ce ne serait pas pour une visite de courtoisie. Le professeur se laisser emmener tout en prolongeant ce baiser des plus maladroits, mais aucun des deux ne semblait vouloir quitter les lèvres de l’autre. Les mains d’Isaac sont logées sur la taille de sa fiancée, ses pouces caressant doucement son corps au travers du tissu qui devenait déjà de trop. Les premiers boutons de sa chemise sautaient alors qu’ils arrivaient dans la chambre.
Isaac passa ses mains sous les cuisses de sa partenaire pour la porter et l’amener au lit un peu plus prestement. Son torse nu légèrement dessiné se dévoilait à elle tandis qu’il rompait le baiser pour revenir nicher sa tête dans son cou. Ses mains venant attraper les bretelles de sa robe pour les faire glisser le long de ses bras. L’appel de ses lèvres revenait sans cesse, aussi il remontait presque aussi rapidement qu’il n’était descendu.
*Je pouvais bien l’imaginer, une petite paire de lunettes sur le nez, avec son bouquin, à la plage où dans un grand fauteuil dans un chalet de bois, tout prêt d’un feu de bois crépitant dans la cheminée.
« Alors il faudra essayer les deux. »
*Une nouvelle perspective, allait se dire Isaac, bien que je ne le voyais pas vraiment en tant que tel. Plutôt une nouvelle idée, une nouvelle expérience qui aurait peut être lieu, peut être pas. C’était tentant, oui, mais qui savait si cela se réaliserait.
Plutôt que de penser au futur et à tout le stress que ces pensées engendraient, il valait mieux penser au présent. Au présent, où Isaac s’est installé de façon à m’inviter à venir me glisser contre lui, ce que je fis sans trop me faire prier.
Un baiser qui échauffe les corps et les esprits, et voilà que, rapidement, Isaac me confirme qu’il semble être sur la même longueur d’onde. Finalement, coucher avec son fiancé, c’était normal, de toute façon. Quoi que, je préférerais ne pas y penser. Enfin, aux fiançailles. De toue façon, actuellement, il était difficile de penser.
Du moins, de penser au delà de ses mains qui viennent explorer mon corps un peu moins chastement, tandis que sa chemise tombe sur le sol. Il vient me soulever, ce qui m’arrache un soupir d’excitation, en venant de nouveau l’embrasser alors que mes cuisses viennent se caler contre ses hanches pour me maintenir là, alors que, de nouveau, son visage vient se loger dans mon cou. Je m mords la lèvre inférieure en laissant échapper un nouveau soupir de plaisir. Ma robe se relève contre son bassin alors qu’il recule vers mon lit.
A peine allongée, je viens attraper ma robe, le laissant quelques secondes à l’écart, soulevant mes fesses pour faire passer le vêtement avant de retirer ma robe, en me décoiffant au passage, avant de la balancer à l’autre bout de la pièce. Ne me reste donc plus que mes bas assez sobre, et des sous-vêtements, eux aussi assez simple, mais assortis dans un joli bleu sombre.
L’impatience grimpe, alors que j’observe, l’espace d’un instant, le torse du brun. Il n’est pas trop musclé, mais assez fin, comme j’aimais. J’avais eu des compagnons plus musclés, mais je ne trouvais pas ça très agréable, que ce soit trop ferme. Et puis, ils avaient tendance, non seulement à s’en vanter en boucle, mais aussi à être pénible sur le plan alimentaire. Enfin, bref, là, maintenant, je n’ai pas le temps de penser à ça, et me contente d’apprécier la vue.
Avec un sourire, à lui qui avait pris quelques légères distances pour que je puisse retirer ma robe, je lui fais un signe du doigts pour qu’il s’approche de nouveau et je viens capturer ses lèvres, pendant que mes mains glissent le long de son torse, que je caresse doucement, avant d’atteindre sa ceinture. Avec un peu trop d’adresse sûrement, malgré l’impatience, je l’ouvre avant de m’attaquer à son pantalon. Il n’y avait pas de raison pour que je sois la seule à sous-vêtement, après tout.
Une fois tous les deux en petite tenue, je l’attire encore plus à moi, et viens coller mon corps contre le sien, en glissant mes mains dans son dos. Mes ongles viennent lentement et délicatement effleurer son dos jusqu’à ses fesses, pour laisser quelques marques et surtout, marquer mon impatience.*